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[RP] La Cathédrale

Quiou
Elle s’était promise de ne point se présenter en retard, ne serait-ce que pour manifester un certain signe de respect envers la future couronnée. Voila donc la Teigneuse parcourant d’un pas rapide les rues fangeuses de la Capitale Flamande en direction de la Cathédrale, se faufilant parmi les groupes de badauds, s’écartant des étales entreposés méticuleusement de-ci de-là, bousculant parfois les braves gens trop lents à son gout.

Et, de loin en loin, l’on pouvait entendre les cloches imposantes du lieu saint battre le rappel d’une journée toute particulière. Il n’était que trop temps que Quiou arrive sur les marches du perron, vêtue d’une simple houppelande noire, comme à son éternelle habitude, ne faisant guère attention aux toilettes de ces dames.

La foule, à grand renfort de gloussement bruyants, emplissait peu à peu le vaste silence aristotélicien de la Cathédrale, y faisant ainsi pénétrer des sons du monde extérieur qui résonnaient étrangement.
Quant à elle, la Chieuse s’installait sur la plus reculée des places octroyées au Conseil des Flandres, faisant acte de présence dans un bref élan de soutien à une camarade de plus ou moins longue date.
Klesiange
C'est vêtu de ses plus beaux atours qu'il se rend à la cathédrale. Il n'est pas question pour lui de faire bonne figure, juste de passer inaperçu à une cérémonie où il n'est pas certain que sa présence aurait des chances d'être interprétée comme le signe d'un bon présage.

Une fois à l'intérieur du bâtiment, il scrute un instant les visages avant d'apercevoir au delà des personnes environnantes une cascade de cheveux blonds se jetant dans les précipices du néant. C'est d'un pas tranquille qu'il se dirige vers la veuve quotidienne, se place juste derrière elle, au premier rang des anonymes.

Ca se penche légèrement, des mots sont murmurés à l'oreille.

Puis il restera... un temps, juste ce qu'il faut pour entrevoir le début de la cérémonie.

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Juge près la Cour d'appel - Avocat du Dragon - Seigneur mort né de Rumillies
Beeky
Grisaille automnale d’un après midy de novembre, petite pluie fine qui vous faisait songer à crachin breton, froid humide et ô combien pénétrant, voilà temps qui donnait plus envie de lire au coin d'une belle flambée plutost que d’affronter obligations protocolaires… Nonobstant, Attigny avait faict promesse de se rendre à la cérémonie flamande du couronnement de la comtesse Malycia et poinct elle ne songea à se dégager de la parole donnée.

En sa qualité d’archidiacre de Malines, Beeky se voyait allouer d’office une place au chœur de la cathédrale de Bruges, aussi, la vicomtesse pourrait poser son noble séant sur les stalles réservées au clergé. A n’en poinct douter, les rangs seraient fort clairsemés après les avatars qui s’estaient abattus sur les clercs flamands mais une nouvelle génération s’en viendrait à éclore et l’Eglise, tel un phoenix, renaistrait de ses cendres.

Pour l’heure, volée de cloches emplissait le ciel de la capitale de ses divines harmonies et l’on vit Attigny descendre d’un carrosse aux portières arborant les armes de sa vicomté. Poinct l’archidiacre ne fict montre d’un lustre exagéré, tenaillée qu’elle estait entre son estat de clerc et sa condition de noble dame. Cheveux tressés et entrelassés de guirlandes de perles fines et rubans de satin rose, son front estait ceint d’une couronne vicomtale. Quant à ses fresles épaules, elles portaient lourde cape de velours aux parements d’hermine.

A pas mesurés, teste haute, Beeky remonta lentement la nef centrale. En son précieux fourreau orné de moult pierreries, "Radieuse" battait le long de la cuisse de la dame, rythmant d’un léger cliquetis, la démarche altière de la vicomtesse. Par fin, sur son passage et comme une traisne invisible,voguaient force effluves d’essence de rose dont elle aimait à s’envelopper.

Un léger frisson parcourut l’échine d'Attigny lorsqu’elle rejoignit les stalles de bois bruni par les ans. Le froid, assurément, ou quelques souvenirs lointains d’une époque révolue…


ortho edit
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Malycia
Jour morose, temps monotone, depuis la fenêtre de la chambre d'où elle se prépare elle peut voir le parvis de la cathédrale, Zélie devenue depuis peu sa couturière attitrée l'aide à se préparer, dernier laçage de la houppelande assortie à la couleur du ciel, rehaussée d'un bustier blanc lui comprimant la poitrine, un noeud se forme à son estomac, elle commence à s'angoisser, et si tout ne se déroulait pas comme prévu, et si l'archevêque était tombé malade, et si elle trébuchait et si...ta tante en avait on l'appèlerait ton oncle, quand tu auras fini de faire ta chochotte tu pourrais peut être te presser un peu sinon c'est en retard que tu seras. fit une voix qui venait de nulle part
Non pas possible ça ne peut pas être Zélie qui lui ai dit ça.

Zélie....non elle va la prendre pour une folle, tu as terminée? je crois que j'ai entendu les cloches.
Ouch, lâche t elle après le dernier laçage.
Enfin prête plus qu'à faire les quelques pas qui sépare l'hotel particulier de la cathédrale non sans avoir au préalable traversé le petit jardin qui l'en séparait en compagnie des Staline qui l'y accompagnent.
La pluie n'a toujours pas cessée et c'est avec précaution qu'elle prends garde où elle met les pieds, le sol est par endroit boueux et glissant, d'ailleurs des flaques se sont formées qu'elle tente d'enjamber en faisant des petits sauts de cabri, mais qui se terminent par un plouf les deux pieds dans l'eau et les chausses crottées.
Elle regarde alors effarée Sly et Zélie, qui tentent de lui nettoyer mais il faut se rendre à l'évidence une seule solution entrer sans.

Personne ne le verra, lui dit Zélie sur un ton rassurant, ta robe recouvre tes pieds, on y verra que du feu, c'est toujours mieux que de laisser des traces de boue partout derrière toi.

Devant tant de persuasion elle confie ses chausses à Sly, toi tu en prends bien soins et pas un mot! puis retire sa cape qu'elle confie cette fois à Zélie, prend une profonde inspiration et pénètre dans l'édifice.
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Rosa
La Blonde s'était revêtue de ses plus beaux atours, avait fait briquer son carrosse et accompagnée de son fils, se rendit en Cathédrale pour un événement d'importance: le couronnement de Malycia. Que d'eau avait coulé sous les ponts depuis qu'elle la chaperonnait, sans grand succès d'ailleurs, dans les tavernes tournaisiennes.

Sous un temps plus que mitigé, elle fit son entrée et s'assit dans les premiers rangs, Balthasar à ses côtés, afin de mieux voir ce couronnement.

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Krystel_martin
Gus, Nounou et Krystel ne pouvaient pas ne pas être de couronnement. Pourquoi diable Gus et Nounou avaient-ils fait également le déplacement ? Tout simplement parce que Gus faisait le cocher, Nounou le chaperon et Krystel... la Damoiselle de Paradis. Un festival de trois cloches dunkerquoises, en somme.

Krystel entra. D'un mouvement de tête gracieux, elle embrassa du regard la foule qui commençait à entrer en le Saint Lieu. C'était la première fois, depuis longtemps, qu'un Archevêque allait procéder au Couronnement. Il était temps, enfin, de voir à quoi ressemblait Monseigneur Tibère d'Arcis. Feu Monseigneur Thibaud avait eu une place de choix dans le coeur de la Dunkerquoise. Pas pour une question de physique (même si l'homme, qui avait gravi tous les échelons locaux, n'était pas vilain garçon). Il était simplement charismatique. Son souvenir, encore présent dans les mémoires flamandes, allait rendre la tâche du nouvel archevêque rude. Mais pas impossible.

La jeune fille s'approcha du banc réservé. Elle représentait, comme à l'ordinaire, Sa Dame, qui n'aurait pu faire le déplacement en si peu de temps. Elle avait donc mis ses atours aux couleurs d'Ath, ou... bah ou de Paradis. Puis... elle attendit.

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Tibere
Tibère ressortit au bout d'un moment en grande tenue. Il portait sa chasuble verte et sa mitre d'évêque aristotélicien. Il regarda l'assistance qui commençait à garnir les bancs et les chaises. Il aperçut sur sa droite dame Beeky qui se tenait droite comme un "i", le menton légèrement relevé. Elle avait pris place dans les stalles réservées au clercs.
Sur l'autel étaient posés les objets du culte et en particulier une grande croix d'Aristote.
Il ne voyait pas la comtesse. A croire qu'elle le faisait exprès. Et puis soudain il la vit passer la porte en grande tenue. C'était parfait.
Il fallait attendre les derniers, comme toujours. Au-dessus de sa tête, les cloches continuaient à sonner fort.
Il fit un petit signe de la main à Malycia pour lui dire de s'approcher.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Quiou
Alors que la populace continuait à se presser en l’édifice dans un martèlement sans fin de bruits cocasses et pour le moins agaçants aux oreilles de Quiou, cette dernière restait figée, contemplant avec une froide réserve quelques fresques aristotéliciennes, tuant le temps comme elle le pouvait.

C’est alors qu’une voix s’élève juste derrière elle, de quoi la rigidifier encore plus, le dos se creusant. Cependant, elle ne se retourne guère et écoute l’ampleur du message susurré, reconnaissant le timbre du propriétaire. Les yeux fixés vers l’avant, mâchoire crispée, la Teigneuse acquiesce avant de se résoudre finalement à tourner légèrement la tête dans le but de délivrer verbalement une réplique chuchotée.

Alors, le silence se fit à l’entrée de Sa Grandeur et tous, animés d’un même mouvement, se retournèrent. Quiou compris, ne pouvant plus poursuivre son échange.
Karlheinz
Pénétrant l'édifice par l'entrée principale, je jetais un coup d'oeil alentours afin de trouver les sièges réservés aux Conseillers. Si je restais un menbre convaincu de l'opposition, je me fis un devoir d'assister au couronement de la Comtesse. En plus, je l'avais promit...

Ayant repéré les sièges réservés au Conseil, je réajustais mon col et prit la direction de ceux-ci. M'asseyant silencieusement, j'attendis que la cérémonie débute.

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Nicjoachim
Nic arriva par l'entrée de l'archevêque, il en avait eu l'habitude et avait d'ailleurs gardé une clé....

Il répondit à l'invitation du nouvel archevêque, il estima qu'il pourrait contribuer à aider l'archevque à savoir qui est qui parmi le petit monde des flandres......

Nic s'installa juste à côté de l'archevêque et s'assied à la place des hommes d'église......


Melusine34
Presque en retard mais pas tout a fait la Blanche qui pour l'occasion avait orné sa plus belle houpellande d'un surcot rouge; ce n'est pas tout les jours que l'écuyère se rendait a un couronnement, elle qui d'ordinaire était toujours sur les routes au service du Roy lors de ces réjouissances là... Aussi ce coup ci avait elle prit le temps de s'apprêter correctement, à tel point qu'elle avait failli se mettre en retard! fichu chignon qui ne tenait jamais en place assez promptement !!

Mais enfin elle était enfin rendue a destination. Conformément a son rang, ou plutôt a son absence de rang justement, elle se tint debout, parmi la foule des roturiers au fond de la grand nef de la cathédrale. Bien droite, quasi hiératique a son habitude, pestant intérieurement avoir oublié sa lourde et chaude cape.... elle savait pourtant que novembre en Flandre était par tradition humide et froid... la coquetterie lui aura fait perdre le sens commun et trop tard maintenant pour espérer avoir le temps de faire marche arrière pour aller la chercher; elle en louperai toute la cérémonie. Non, elle était condamnée a frissonner en silence et payer de son confort son étourderie.
Malycia
Elle avance lentement, prenant garde qu'on ne voit pas ses pieds, réfléchissant à ne pas marcher sur sa robe, mais curieusement elle semble plus à l'aise que lorsqu'elle est chaussée, finalement c'est peut être ça l'astuce. Le seul hic c'est que les dalles de marbre ça fait froid aux pieds surtout quand ils sont trempés.
Elle arbore un léger sourire, saluant d'une légère inclinaison de tête les personnes qui posent son regard sur elle à son passage, droit devant elle l'archevêque l'attend, serait elle en retard? Il ne lui semble pas les cloches sonnent encore pour battre le rappel des fidèles.
Elle ne souvenait pas que la cathédrale soit si profonde, peur être qu'elle devrait avancer un peu plus vite,non trop risqué, pas à pas elle finit par arriver devant l'archevêque.
Une légère émotion vient colorer ses joues, sans prononcer un mot, elle s'agenouille face à lui, les mains jointes.

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Isab95
Bien que non invitée officiellement, elle se dirigea à pas nonchalants vers la cathédrale de Bruges. La curiosité la menait, comme souvent à son habitude.

Et puis...elle avait échangé de façon plaisante, selon elle, avec la Comtesse à diverses reprises. Aussi, elle pensait qu'il serait bienvenu de venir grossir les rangs des personnes conviées au couronnement.

Il restait quelques places au fond du lieu sacré. Elle se glissa à l'extrémité d'un banc...

Voir sans être vue, voilà qui lui convenait parfaitement.

Elle admirait la tenue de la Comtesse ainsi que son air recueilli quand soudain elle sursauta. Il lui semblait que...Non...elle avait dû rêver....
Une Comtesse aux pieds nus ? Quelle merveille de fraîcheur dans ce monde de brutes...

Elle fit tout pour se concentrer sur la cérémonie mais malgré la solennité du moment, elle se mit à rêvasser de courses rieuses, pieds nus dans les champs ou les flaques de boue...

Elle eût du mal à dissimuler un sourire taquin. Elle n'allait quand même pas éclater de rire en plein milieu de la cérémonie ?

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Zeliejeanne
Zélie pénetra timidement dans la cathédrale, la cape de Maly bien serrée dans ses bras.

Je vais nous choisir une place, fais vite, avait elle dit à son époux resté un peu en arrière pour nettroyer les chausses de la comtesse.

La foule était nombreuse et Zélie réusit à se faufiler parmi eux et à se trouver debout à un endroit d'où elle estimait pouvoir bien suivre. Elle se retournait de temps à autres pour guetter l'arrivée de son mari et lui faire un signe pour qu'il vienne la rejoindre
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Tibere
Tibère souleva un sourcil en direction de la comtesse lorsqu'il la vit entrer. Il lui semblait que quelque chose n'allait pas au niveau de ses chaussures. Mais il n'avait fait qu'apercevoir la chose de manière fort brève.
Elle s'avança jusqu'à lui et se mit à genoux, les mains jointes. Il lui sourit légèrement.

Puis l'archevêque se tourna vers les membres du clergé afin qu'on lui apporte et l'eau et l'encensoir.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
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