[RP] La Cathédrale

Keewy

Quelques jours avant la cérémonie, la Comtesse lui avait fait rappel de la date de la cérémonie
"Keewy n'oublies pas de venir , c'est mon couronnement tu dois y assister et surtout ne mets pas ta jupette ça ferait désordre"
Tout juste si ses paroles n'avaient pas énervée lfruit, la dernière fois qu'elle avait portée une tenue disons de circonstance, elle s'était affalée par terre.

Enfin bref, les cloches raisonnaient, elle était prête, elle se dirigea en la Cathédrale, fit une entrée discrète et vient s'assoir sur le banc réservé aux conseillers.

Quelques instants plus tard, Malycia faisait son entrée, resplendissante, mais la trouvant plus petite qu'à l'accoutumée . Elle ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce qu'elle se mette à genoux devant l'Archevêque et assista à cette scène toute attentive et émue pour son amie.
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Ascalion

Ascalion avait revêtu son plus belle habit pour le couronnement de la Comtesse. Il entra dans la cathédrale, presque en retard.
Le Seigneur chercha une place libre, tranquillement, tout en observant les personnes déjà assises, juste pour voir qui était présent.

A peine fut-il assis que Malycia entra à son tour. Il lui suivit du regard jusqu'à sa destination. Pas besoin d'attendre, la cérémonie commençait !
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Slystaline

Rasé de frais, les cheveux plaqués en arrière par quelques cires achetées au camelot du coin à prix d'or (le camelot du coin est un bonimenteur. Ces clients en ont conscience, mais se laisse convaincre presque avec plaisir. Du fait de la bonhommie... du bonhomme. Et de son baratin rythmé et personnalisé. On parlerait de halo cognitif on serait pas trop loin du compte), vêtu avec goût, Sly entend les cloches tintinnabuler et pénètre... Dans la cathédrale, presque à l'heure. Il eut été complètement ponctuel s'il n'avait point du nettoyer les groles dégueulasses de Sa Grandeur. Raa la gadoue la gadoue, la gadoue.

Il se fait discret, mais salue ces amis et connaissances présents, qui d'un sourire, qui d'un hochement de tête respectueux en se dirigeant vers le choeur. Au fur et à mesure qu'il avance dans la cathédrale, sa tête se baisse, son échine se courbe, écrasé par la majesté du lieu sacré.

Arrivé devant Malycia, il regarde la Comtesse aux pieds nus, et se dit qu'il n'y a pas grand chose de plus beau qu'une jolie fille qui rougit, émue par un évènement capital de sa vie. Il se baisse, feignant une révérence et dépose les chausses brillantes devant les orteils de Sa Grandeur.

Puis il rejoint son épouse, l'embrasse au coin des lèvres, et murmure quelques mots à son oreille.

Ce n'est pas la première cérémonie de couronnement à laquelle il assiste.
Celle-ci revêt pour lui une importance particulière. Si nous étions en 2010, le coquelet de Tournai dirait ouvertement qu'il kiffe Sa Grandeur Malycia. Mais nous sommes en 1458...

Blanche30

Blanche arriva, apparemment pas trop en retard. Ouf. Elle avait revêtu une jolie robe bleu foncé, cachée par une cape d'un bleu plus clair. Il faut dire qu'il commençait à faire bien froid.
Elle s'avança rapidement dans l'église, tentant de repérer les places réservées aux conseillers.
La jeune fille salua d'un sourire et d'un signe de tête les personnes qu'elle connaissait, puis aperçut Quiou. Parfait, ainsi, elle serait tranquille. La blondinette s'installa donc à côté du juge en lui souriant.
Ah, cela faisait du bien de s'assoir un instant. En ce moment, Blanche avait un peu l'impression de courir partout.
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Beeky

Lorsque la jeune comtesse parut, Beeky se leva et s’en vint se placer à dextre de son archevesque. Poinct elle ne suivait les affaires du siècle assidusment, mais il lui sembla que les douze n’estoient poinct tous là et la chose l’étonna grandement. Comment se pouvait-il que tous les conseillers ne soient poinct présents aux costés d’icelle qui incarnait le pouvoir comtal… ? Comment se faisait-il que la noblesse flamande ne soict poinct représentée davantage… ?

Autant de questions dont l’archidiacre ignorait les réponses et qui troublaient fort son esprit. A dire le vrai, la vicomtesse n’avait assisté qu’à un seul couronnement et icelui-ci se déroulait en Empire. Aussi se résigna-t-elle en songeant que les us et coutumes différaient grandement d’un royaume à l’autre.

Par fin, le grand prélat de Malines sembla vouloir commencer son office, se tournant vers le clergé, cherchant visiblement quelque chose qui lui manquait. Fort heureusement, le jeune Maarten, enfant de chœur de son état que la vicomtesse avait trouvé mendiant sur les marches de l’église de Dunkerque, ce jeune marmot eut la présence d’esprit de lui présenter prestement l’eau et l’encens. Qui osera dire après cela que la bestise est lot de la gueuserie…

Manquant choir tant sa précipitation estait grande et sa chasuble trop longue, le garçonnet tendit la carafe et l’encensoir, telle offrande que l’on fait au Très-Haut. Son sourire marqué de trois dents manquantes se fit tout benet car pour cest enfançon, servir la messe d’un sacre estait encore chose inespérée, il y a de cela encore quelques semaines.

Sa tasche remplie, il envoya une œillade complice à sa bienfaitrice qui d’un clignement d'yeux l’assura de sa bénédiction.
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Tibere

L'archevêque vit soudain un jeune enfant se précipiter pour apporter les objets du culte. Il manqua tomber mais se rattrapa de justesse. Une chute aurait été vue comme un mauvais présage, assurément.
Tibère lui prit le flacon des mains et humecta ses doigts de l'eau qu'il renfermait.
La comtesse était à ses pieds, les mains jointes et ne bronchait pas. on eut dit statue de sel.
Il dessina sur le front de la femme un cercle avec deux de ses doigts humides dans lequel il traça une croix.

Je te bénis Malycia, bientôt comtesse de Flandre devant Dieu.

Il s'adressa ensuite à la foule des fidèles.

A vous tous sujets de Flandre, paix et salutation ! Que vous soyez nobles ou gueux, vous êtes réunis en ce jour pour un grand événement. Le couronnement de votre comtesse.

Levez-vous tous et prions ensemble ! Que ces paroles montent jusqu'au ciel afin d'affirmer notre foi devant le Très Haut !

Puis il agita devant lui l'encensoir afin que les paroles s'élèvent encore plus rapidement vers le Créateur.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Iclo

dans un petit coin,Iclo ,concentré ,priait ,une nouvelle fois ,pour la consécration d'une nouvelle tête comtale.

ses priéres voguaient vers un avenir plus beau pour les Flandres et encourageaient la volonté renaissante ,l'engagement authentique et le dévouement annoncé.

...mais les cierges fumaient beaucoup plus que son cerveau!

Beeky

Et la vicomtesse d'ouvrir son livre d'heures et de réciter le credo, à l'unisson de son archevesque.

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Rosa

La Blonde se leva et récita pieusement son credo, joignant sa voix à la communauté aristotélicienne.

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Malycia

Sage telle une image elle était restée ainsi figée, les maints jointes agenouillée, quelques pensées lui avaient traversé l'esprit, songeant au programme que leur avait pondu l'eminence bleue du MLF et de la partie religion...elle secoue légèrement la tête comme pour en ôter telles pensées en un jour si important, et relève les yeux en direction de l'archevêque.
Son regard épie chacun de ses gestes, surtout quand sa main s'approche de son front,mais elle cesse bien vite de fixer les doigts qui l'effleure sous peine de loucher.
Elle murmure à son tour dans un souffle, que le peuple des Flandres soit béni également....

Aux paroles de l'archevêque un doute soudain l'habite, doit elle aussi se lever....hésitante un instant, elle sonde le regard de Tibère y trouve réponse et toujours agenouillée se met à réciter en choeur avec l'archevêque le crédo.

Et elle finit sa prière par un...aaaaatchouum..qu'elle ne reussit pas à étouffer, s'enruhmerait elle? ou alors peut être la fumée de l'encens qui vient lui chatouiller les narines.
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Zeliejeanne

Zélie était très émue de se trouver au couronnement dela comtesse, d'autant que celle ci était son amie et ce depuis un bon moment déja. Zélie la regardait, admirative du chemin qu'elle avait parcouru. Elle riait toute seule en repensant aux moments de délires partagés, dans son atelier, sur l'estrade de l'effeuillage .... Maly était décidement une fille du peuple malgré sa noblesse. Alors la voir arrivée au poste de comtesse et être devenue sa couturière particuliére .....
Zélie n'entendait rien, n'écoutait rien, ne comprenait rien. Elle la regardait, elle observait autour d'elle, elle, la gueuse qui ne serait jamais rien de plus que tisserande, mais une tisserande qui possédait la plus grande des richesses. Elle regarda son époux, les yeux embués d'émotion, se mit sur la point des pieds et lui glissa à l'oreille : "je t'aime".
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Tibere

Tibère porta son regard vers la porte d'entrée de la cathédrale. Il y avait un petit attroupement qui se faisait. Il fit alors un signe de la tête dans cette direction. On vit alors les regards de gens présents dans l'assemblée se tourner. Seule Malycia restait à genoux les mains jointes, la tête légèrement inclinée.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Lord_dams

Le capitaine lord était resté proche de la porte. Habillé de l'uniforme et de son sabre de cérémonie, il restait droit et silencieux, encadré de deux de ses soldats. L'archeveque avait souhaité qu il porte la couronne comtale jusqu à l autel. Il c'était empressé d'accepter.
Observant de loin la cérémonie, il compris, au signe de tête de monseigneur Tibère que l'heure était venue de présenter la couronne.
Suivi du prévôt, il s'avanca vers l'autel. Arriver devant ce dernier, il posa un genoux à terre et dit à l'archevèque :

Monseigneur, voici la couronne des Flandres, que cette derniere soit la représentation de la confiance que nous portons à notre comtesse.

Il tendit, le coussin de velour rouge sur lequel était posé l'ornement.
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Eloelo

Au signal de l'Archevêque de Malines, le Prévôt des Maréchaux -qui était resté en dehors de la Cathédrale- suivit le Capitaine Lord Dams. Eloelo tenait le fameux "Lion des Flandres", bouclier en jaune & noir porté par les Comtes flamands durant les batailles, et qui était le symbole du pouvoir comtal. Monseigneur Tibère lui avait demandé de porter ledit bouclier jusqu'à l'autel, et c'est tout naturellement qu'il accepta cette mission, avec plaisir même.

Accompagnés de quelques gardes, le Capitaine & le Prévôt se dirigèrent alors vers la table servant aux cultes.
L'Anversois se plaça à la gauche de l'Archevêque.
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Isab95

Suivant l'injonction de l'archevèque, elle se leva prestement afin de réciter le credo.

Elle le mima donc...marmonnant des paroles inintelligibles, puisque, n'étant pas baptisée, elle ne connaissait pas le début de la moindre prière.

Elle fréquentait très rarement les églises et encore moins les cathédrales, n'y mettant les pieds que lors de cérémonies gaies ou tristes, mais quasi obligatoires, afin de soutenir affectueusement ou amicalement, des personnes qui venaient en ces lieux consacrer un lien quelconque.

Un couronnement, c'était bien la première fois...Elle prenait soin de bredouiller à voix très basse afin que ses voisins immédiats ne s'aperçussent point du subterfuge...

Debout, elle voyait mieux la Comtesse. Elle l'entendait bien aussi. Surtout son éternuement sonore...
Et voilà ce que c'était de se promener sans chausses !
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La Cathédrale

Vultop

Vultop arrive devant la Cathédrale pour assister au couronnement du nouveau Comte des Flandres Karl Heinz
entre se signe salut rapidement l'assistance et se place vers le milieu de La nef la cérémonie commence Tibère l'Archevêque de Malines donne le départ de la cérémonie
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"L’homme n’est pas le seul animal qui pense, mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal."

Karlheinz

Traversant les grandes portes de la Cathédrale, je marchais aux côtés de Monseigneur Tibère dans l'enceinte de celle-ci pour rejointre l'autel, adressant au passage un chaleureux sourire à chacune des personnes ayant fait le déplacement aujourd'hui, dont un adressé de manière un peu plus particulière.

Me stoppant face à l'autel sur indication de l'Archevêque, j'écoutais le discours introductif de celui-ci avant de réciter le crédo, en coeur avec toute l'assemblée;

Tibere

Regardant alors Karl Heinz devant lui.

A genoux Karl Heinz, à genoux devant Dieu !

Et vers la foule rassemblée.

Nous allons ce jour bénir cet homme qui est appelé à diriger les Flandres pour le bien commun.

Il trace du pouce sur son front une petite croix qu'il inscrit dans un cercle.

Puis il prend la couronne qu'un noble tient sur un coussin de velours.

Et devant les fidèles rassemblés dans l'église et il la lève haut vers la voûte nervurée.

Peuple des Flandres ! Cette couronne représente l'unité d'un peuple derrière celui qui le guide !
Karl Heinz, jures-tu devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de ton mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?
Jures-tu devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?
Jures-tu de défendre la Flandre envers et contre tous ses ennemis ?

Par trois fois répond à haute et intelligible voix !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Melyane

Mely à l'annonce du credo hausse un fin sourcil et fait semblant de répeter ..

Je crois en dieu ....
Blablabla..bla..
amen..

Oui Mely ignore tout du credo, d'Aristote.. Elle fait comme ci et regarde le futur Comte, très élégant dans son habit, puis ses yeux se pose sur sa vieille robe et elle grimace. Pas de chance, elle a rien d'autre à se mettre.. Mais bon personne ne s'apercevra qu'une paysanne se tient dans l'assistance si elle reste sagement assise et ne sort qu'en dernier lieu..
Se faire plus petite qu'elle ne l'est déjà...et ne pas se faire repérer et tout se passera pour le mieux.

Tibere

Tibère leva les bras vers le ciel afin de réclamer le silence.

Peuple de Flandres ! Nous sommes réunis en ce jour pour assister au couronnement de notre nouveau comte Karl Heinz, légitimement élu et reconnu. Cette cérémonie va donner une force sans commune mesure à cet événement, car désormais, celui qui prend en main les destinées de la province sera béni pas Dieu.

Levez-vous tous et entamons le Credo, pilier de notre foi, ciment de la communauté des fidèles !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Tibere

Tibère continuait à saluer un à un les arrivants. Puis au bout d'un petit moment, dans le tintamarre des cloches, il adressa un regard au comte, l'invitant à le suivre.
Tous deux traversèrent l'allée centrale de la nef pavoisée aux armes de Flandre. Arrivé devant les marches de l'autel, l'archevêque fit signe à Karl Heinz de s'arrêter là. Il monta lui-même les trois marches, s'inclina légèrement en avant en signe d'humilité, puis se retourna vers l'assemblée. Il allait prendre la parole.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Salina

// Salina observait qui était présent dans le lieu mais, elle fut interrompu quand son interlocutrice lui demanda ce qu'il y avait comme événement. A ce moment-là, elle eut un doute. Était-ce vraiment le couronnement ? Car c'était aussi possible que les jours étaient confondues enfin, c'était surtout les pensées de la demoiselle qui ne savaient plus vraiment où être. Mais normalement, si Salina avait bien comprit ce qu'il devait se passer le samedi 1 octobre, c'était bel et bien le couronnement.//

Ne vous inquiétez pas, c'est normal.
Les Flandres ont un nouveau Comte.

// Ensuite, la blonde se présenta et la petite demoiselle ne pouvait que faire de même. De tout façon, c'était une chose qui était normale quand on commençait un échange avec une nouvelle personne.//

Enchantée, je suis Salina...

// Soudain, l’archevêque et le comte arrivèrent jusqu'aux marches de l'autel. Elle voulait continuer la conversation avec Melyane mais, le silence était demandé.//
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Melyane

Je vois que je ne suis pas la seule à avoir froid.
Cela ne vous dérange pas si je m'assieds à côté de vous ?

Mely lève les yeux vers la brune et lui sourit.

- Faites, je vous en prie.

La blondinette la regarde s'installer et se penche pour tenter de voir et comprendre pourquoi une messe le samedi... surement une lubie du curé, pense t'elle au départ.. Elle murmure à sa voisine..

- Y a un mariage ? un baptême ? le curé a bu le vin de messe ? Navrée je suis nouvelle... A propos je me nomme Melyane.

Astrid_

Amaurie a écrit:

Et bien Astrid je ne sais trop mais deux femmes ensemble ne peuvent être sodomites elle ne sont pas outillé pour à moins que non quand même pas? .......... un concombre , une carotte, une courgette ou que sais-je?

Les yeux d'Astrid outrageusement ouvert plongent immédiatement dans le regard d'Amaurie

ze suis sérieuse enfin! c'est pas la peine de noyer le poisson avec des outils et des légumes, d'ailleurs ze me demande ou tu vas serser des idioties pareilles faut il des outils et des légumes pour s'aimer?

Tu sais quoi Apperault ze devrai te planter là et tu irait épousailler ma cousine ou bien une autre ze crois que si tu n'est pas capable de me prendre au sérieux maintenant, ce ne sera zamais le cas

Tourne la tête et boude.
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Amaurie

En ce jour de joie et d'allégresse ou un nouveau Comte était couronné Amaurie avait cependant le cœur un peu lourd. Il avait la nette impression de se faire flouer en même temps que tout le peuple des Flandres le conseil Comtal ayant choisit pour régnant le leader ayant reçu le moins de suffrages. Les voies de la politique prenaient parfois des chemins bien étranges pensait il. Maintenant il fallait attendre les résultats de la politique qui serait menée.

Cheminant aux côtés d'Astrid d'Apperault lui souriait tout en badinant. Ces moment ou ils pouvaient parler sans oreilles indiscrètes étaient rares et ils en profitaient au maximum.
Arrivant à la Cathédrale le jeune homme parcouru la nef en éclaireur pendant que sa fiancée s'entretenait avec Monseigneur Tibere.
Il s'installa pria le très haut pour qu'il donne la clairvoyance au conseil comtal et au comte puis fut rejoint par Astrid qui le questionna en chuchotant.

Citation:

Arf il n'a pas le temps ..........M'enfin!........ ouiiiiiiiii ze suis assurée que deux hommes qui prétendent s'aimer sont des hérétiques sodomites alors deux femmes tsssssssss c'est quoi alors d'après toi?.......... han?...............

Et bien Astrid je ne sais trop mais deux femmes ensemblent ne peuvent être sodomites elle ne sont pas outillé pour à moins que non quand même pas? .......... un concombre , une carotte, une courgette ou que sais-je?
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Salina

// Le réveil fut pénible cette matinée-là. Salina avait passé toute la soirée avec d'autres habitants dans une taverne à profiter des bonnes choses de l'alcool. Cependant, en se levant il fallait assumer les conséquences de ses actes et c'était moins agréable surtout quand on était réveillé par les cloches de la cathédrale où le son se répandait dans toute la capitale. Ne sachant pas quoi faire, la petite demoiselle décida d'aller faire un tour à la cathédrale. La rue était bondée de monde et la brunette se demandait bien pourquoi. Que pouvait-il y avoir un samedi matin ? C'était très difficile pour Salina de réfléchir avec tout ce qui lui restait dans le sang en plus de la fatigue. //

// Après quelques minutes en plein milieu de cette foule à ne pas réagir, elle remarqua Karl en haut des marches et c'est alors qu'elle comprit enfin, le couronnement. La notion du temps était complètement inconnu pour la demoiselle malheureusement. Cela lui faisait beaucoup préjudice mais Salina était plutôt de nature rêveuse alors on ne pouvait pas lui en vouloir, du moins quelques fois. //

// Remarquant que Karl était occupé avec l’Archevêque, Salina entra dans la cathédrale tout en lui adressant qu'un simple regard. A l’intérieur, elle frissonna à cause de la fraîcheur qui se sentait tout de suite quand on arrivait. Il n'y avait pas encore beaucoup de personnes assises mais, Salina remarqua une demoiselle seule qui attendait sûrement le début de la cérémonie. La brunette s'assit à côté d'elle et lui dit avec une grand sourire.//

Je vois que je ne suis pas la seule à avoir froid.
Cela ne vous dérange pas si je m'assieds à côté de vous ?
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Melyane

La blondinette pénétre dans la cathédrale, attirée dans celle ci par le son des cloches et de la foule amassée sur le parvis.

Melyane se glisse entre deux rangées de bancs, et s'installe sur l'un d'eux bien droite et frissonnante.

Tibere

Les gens commençaient à arriver un à un. Il aperçut Astrid qui se dirigea prestement vers lui et lui murmura quelques mots à l'oreille.
Tibère prit un air étonné puis lui répondit à voix basse.

Venez donc me voir après la cérémonie en mon bureau. Vous m'expliquerez ce qui vous cause soucis.

Puis il vit le comte monter les marches. il le salua et lui demanda de rester à ses côtés sur le parvis, le temps que la noblesse flamande et le peuple aient eu le temps de s'installer.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Astrid_

Petite révérence à Monseigneur avant d'aller rejoindre son aimé à l'intérieur,se pencher à son oreille pour lui chuchoter

Arf il n'a pas le temps ..........M'enfin!........ ouiiiiiiiii ze suis assurée que deux hommes qui prétendent s'aimer sont des hérétiques sodomites alors deux femmes tsssssssss c'est quoi alors d'après toi?.......... han?...............
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Karlheinz

C'est tôt que je m'étais levé pour la cérémonie de couronnement et c'est donc avec un brin de fâtigue que j'arrivais près de la Cathédrale après que les cloches eûssent sonnées de longues minutes pour annoncer le début de la cérémonie. Approchant les grands escaliers, j'apperçu Monseigneur Tibère en compagnie de la Diaconesse Astrid.

Les saluant, j'attendis l'indication de l'Archevêque pour rentrer dans l'imposante Cathédrale.

Tibere

Une belle journée pour un couronnement ; froide mais ensoleillée. Brugges est en train de lentement se réveiller.
Aux environs de onze heure, les cloches annoncent le début de la cérémonie.
La ville a été pavoisée d'étendard d'or au lion de sable. Tout cela a fière allure. Un vaste drap a été tendu entre les deux tours qui encadrent l'entrée de la cathédrale. Le lion des Flandre semble protéger l'accès.

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Dans le tintamarre, Tibère observe depuis le haut des marches l'arrive des premiers fidèles. Le nouveau comte ne tardera sans doute pas.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Astrid_

Tout devrait aller pour le mieux en le coeur de la petite diaconesse de Tournai puisqu'elle se présentait à la cathédrale en compagnie de son promis Amaurie d'Apperault.

Voyant Monseigneur Tibère encore seul sur le parvis du monument elle fait signe à son aimé d'aller s'installer et met a profit ce moment pour s'adressser à son Évêque.

Monseigneur, si ze puis vous être utile pendant le sacrement?

puis plus bas sur le ton de la confidence

....... et euh si vous aviez une minute à m'accorder z'aimerai vous entretenir d'une soze qui me sagrine et dont ze n'ai su quelle attitude ze devais adopter. Marraine ..... enfin l'arssidiacre est très occupée en ce moment et ze n'ose l'entretenir de ce qui me tourmente, le suzet étant si ........ si ....... incompréhensible pour moi. Le seul à qui ze m'en suis ouverte est Amaurie et sa réponse m'a.......... plutôt.......... comment dire ......... encore plus déconcertée.
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Giovani

Giovani profita de leur petit tour des Flandres pour afficher bien en vue de tous, les bans pour leur unions prochaine.

Aux badauds qui rappliquaient, il brailla.

Viendez nombreux !
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Chambellan des Flandres

Cerrydwenn

Voilà un an qu'ils s'étaient rencontrés , un an qu'ils s'aimaient malgrés la distance , elle avait finit par venir vivre auprès de Lui .
Depuis Octobre ils avaient entamés des démarches par rapport à l'hérauderie puis dernièrement l'église , avaient obtenu une réduction des bans et Maryse lui avait donné le droit de publier les fameux bans.
Tout était enfin prêt pour que Mercredi ils se lient dans le sacrement du mariage ...

Clou , pointe et hop on affiche :

Ajoutant un petit mot ...

Tout le monde est et sera le bienvenu donc nous vous attendons en l'église de Bruges des ce Mercredi.

Cordialement,

Guy et Cerise.

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Lorin56

Lorin entrait discrêtement dans la salle pour ne pas déranger, il s'était bien habillé pour l'occasion salua tout le monde puis écouta sagement...

Luciobello

Voilà ! Bien dit ! Le comte Khalidia était couronné, béni du Très Haut et pouvait porter le bouclier des Flandres, et le défendre.. comme un lion.
Il avait prêté serment haut et fort, ça faisait plaisir à entendre. Puisse-t-il croire et appliquer ce qu'il dit, et faire preuve de foi et sagesse.
Il aimait entendre Monseigneur parler haut et fort, imprégné et transmettant sa foi via sa verve au peuple flamand, il adorait ça même.

Tibere

Satisfait de la réponse, Tibère déposa la couronne sur la tête de l'homme et fait de la main un signe de bénédiction.

Relève-toi Khalidia, comte de Flandre ! Te voici couronné par la volonté de Dieu !

Puis il demanda à Ascalion de se relever à son tour et de s'approcher.
Il prit le bouclier des mains de l'homme pour le donner au nouveau comte.

Comte Khalidia, voici le Lion des Flandres ! Le bouclier frappé du lion de sable qui protège depuis des générations de comtes notre sol de l'envahisseur. En le portant, tu t'engages à défendre cette terre jusqu'à ton dernier souffle et tant que durera ta charge !

Peuple de Flandres ! Voici ton nouveau comte ! Gloire ! Gloire ! Gloire !

Puis, un peu plus bas.

Reprenons maintenant ensemble la prière de sainte Illinda !

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Khalidia

Khalidia avait vu approcher deux de ses plus chers amis avec les symboles des Flandres dans les mains.

La cérémonie avançait, et c'était le moment pour lui de jurer fidélité à son Comté de naissance devant le Très Haut.

Il respira un grand coup, et répéta après monseigneur Tibère :

Sur cette relique, moi, Khalidia, comte de Flandres, devant Dieu et les Hommes jure de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains !
devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux !
Je jure de défendre la Flandre et de rester fidèle au roi de France ?

Il répéta deux fois encore ce serment, à haute et intelligible voix, afin que les flamandes et flamands rassemblés dans la cathédrale puissent l'entendre.
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Tibere

Les derniers échos du Credo résonnaient encore dans la nef. A son signal, les deux hommes s'étaient avancés vers l'autel. Il y avait le capitaine Lord Dams portant la couronne ainsi que sa Grandeur Ascalion avec le fameux Lion de Flandre. Arrivés à sa portée, ils mirent un genoux à terre, chacun lui présentant fièrement l'objet qu'il avait entre les mains.

Tibère leur sourit. Il prit d'abord la couronne, la leva haut par dessus sa tête et s'adressa à la foule :

Peuple des Flandres ! Cette couronne représente l'unité d'un peuple derrière celui qui le guide !
Khalidia, jures-tu sur cette relique, devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de ton mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?
Jures-tu devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?
Jures-tu de défendre la Flandre et de rester fidèle au roi de France ?

Par trois fois répond à haute et intelligible voix !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Ascalion

Une fois le crédo récité, Ascalion releva la tête. C'était le moment. Il attendait que l'Archevêque lui fasse signe, et c'est ce qu'il fit.
A son signal donc, l'ancien Comte s'avança d'un pas solennel vers Tibere, portant le bouclier d'une façon la plus visible qu'il soit, devant lui. Arrivé à la hauteur de l'Archvêque, Ascalion posa un genou à terre et lui présenta le Lion des Flandres
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Fergal

Et la rouquine Cam de réciter également le Crédo, à l'unisson des autres, le coeur emplit de joie non en raison de l'évènement, mais de voir tous ces flamands, si différents les uns des autres, prier tous ensemble, dans une même communion de coeur et d'esprit.

Notre naïve rouquine, en ce moment est en effet absolument persuadée que tous sont aussi fervents qu'elle dans leurs prières et que tous sont aussi émus qu'elle l'est d'être ici, dans cette cathédrale. Jeunesse et insouciance quand tu nous tiens ...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

Une fois son crédo récité, la rousse se replonge dans le silence, ses grands yeux verts rivés sur le comte et l'archevêque. Seul un voisin proche pourrait voir ces mêmes yeux s'humidifier légèrement. Mais à quoi peut elle bien penser en cet instant ?

Ascalon

Ascalon, au milieu de l'assemblée, suivait avec attention la cérémonie du Sacre ô combien importante et symbolique. Le Crédo résonna dans toute la Cathédrale et d'une seule voix les flamands rendaient louange au Trés-Haut. Le moment était intense et beau...
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Keewy

Lfruit , la responsable de la foire aux bestiaux pourtant, sourit en entendant Monseigneur Tibère calmer les effusions de joie pour certain d'avoir retrouvé quelqu'un qui leur était apparement cher

Elle se leva de son Prie Dieu, et récita le crédo d'une voix à peine audible
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Julien..

Le Cadavérique récita en choeur le Crédo, à la demande de Monseigneur Tibère. Fort heureusement pour lui, il l'avait à nouveau appris pour l'occasion. Il aurait été malin, seul Conseiller à ne pas le réciter.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen.

Il restait en même temps attentif à tout ce qui se déroulait à côté du cérémonial, notamment sur le toujours aussi mystérieux homme qui avait provoqué tant d'émois en début de cérémonie.

Il comptait bien éclaircir tout cela après, foi de Cadavérique !

Tibere

La foule devant lui entamait le credo dans une harmonie sonore qui faisait plaisir à entendre. Puis une fois terminé, Tibère s'adressa directement au comte.

Tu es à genoux Khalidia, à genoux devant Dieu !

Et vers la foule rassemblée.

Nous allons ce jour bénir cet homme qui est appelé à diriger la Flandre pour le bien commun.

Il trace du pouce sur le front de l'homme une petite croix qu'il inscrit dans un cercle.

Puis il fait signe aux personnes désignées afin que l'on apporte icelieu la couronne et le "Lion des Flandres", le fameux bouclier frappé du lion noir que se transmettent depuis des décennies les futurs comtes.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Khalidia

Khalidia baissa le regard et s'agenouilla devant Dieu, au pied de l'autel.

Il leva la tête, et reçut le signe de croix sur son front. Un sentiment fort commençait à monter de son coeur, et il dût souffler un peu sous le coup de l'émotion.
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Lord_dams

Paré de son uniforme, la couronne en evidence, il approcha du comte et de l archeque. Devant ce dernier il s agenouilla presentant l ornement, les bras tendus vers lui.

Une fois la couronne entre les main de l archeveque, le capitaine fit un pas en arriere et se retira pour reprendre sa place
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Rosa

Concentrée à nouveau sur la cérémonie, LPBBDF récita consciencieusement le credo. Plus que jamais elle y croyait, la foi l'ayant souvent soutenue à maintes reprise lors des épreuves de la vie.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Lord_dams

Le capitaine recita le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Maryse

La Diaconesse commence la prière du Credo , tout en observant son époux qui le récite aussi à haute voix , leur regard se croise et leur sourire aussi .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Guy_de_dampierre

Guy commença à réciter son credo en compagnie de ses coréligionnaires.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Khalidia

Khalidia se leva, et en bon aristotélicien, récita à voix haute le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Fergal

Finalement la rousse a opté pour une place sur le côté, discrète, et qui lui permet néanmoins de ne rater aucune miette de la cérémonie du couronnement. Elle n'a pas tout saisit à ce qui vient de se passer, et à l'effusion de toutes ses dames à l'entrée d'un homme qu'elle ne connaît pas.

Enfin le comte s'agenouille et l'Archevêque, d'une voix si forte qu'il la fait presque sursauter, entame son sermon. La jeune conseillère écoute alors religieusement, ses mains jointes sur ses genoux. De temps à autres, son regard se perd dans la magnificience des lieux et elle admire les rayons du soleil jouer avec les vitraux et parer la Cathédrale de mille couleurs.

Une bien belle journée pour un couronnnement, assurément ...

Julien..

Une fois le calme ,troublé par l'entrée d'une personne qui lui était inconnue, imposé par l'Archevêque, le Cadavérique, qui n'avait prêté que peu d'attention à l'effusion de joie des "anciens", regarda le Comte plier genou devant l'autel.

La cérémonie allait débuter, et le Prévôt espéra que plus aucun trouble n'allait survenir. Il fallait que ce soit son jour, à Khalidia.

Tibere

Peuple de Flandres ! Nous sommes réunis en ce jour pour assister au couronnement de notre nouveau comte, légitimement élu et reconnu.
Cette cérémonie va donner une force sans commune mesure à cet événement, car désormais, celui qui prend en main les destinée de la province sera béni pas Dieu.

Levez-vous tous et entamons le Credo, pilier de notre foi, ciment de la communauté des fidèles !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Guillaume_de_jeneffe

Guillaume accueillit avec un sourire amusé la sortie du prélat. Pas par défi, non, mais par simple appréciation d'une situation imprévue - dont il était en grande partie responsable, il l'admettait aisément, ce qui n'était pas pour lui donner envie de pleurer - qui venait perturber le cours normal des choses. Et puis, ce n'était guère d'une gravité extrême. Il se confesserait, s'excuserait auprès de l'archevêque et du comte et on en rirait, dans quelques semaines.

Aussi, son regard désormais orienté vers le maître de la cérémonie acquiesça-t-il en silence, preuve qu'il avait bien compris qu'il s'agissait de briser là les effusions. Puis il se demanda si pour se faire excuser il ne devrait lui offrir quelques limousines. Avec les amies qu'il comptait en ces terres, en faire venir quelques têtes de bétail ne devrait être difficile.

Et enfin, il reporta son attention vers le comte. Il était temps de commencer, non?
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Khalidia

Khalidia, profitant du rappel à l'ordre de monseigneur Tibère, reprit sa marche vers l'autel, passant devant le petit groupe autour de celui que la rumeur dans la cathédrale avait appelé Guillaume de Jeneffe.

Arrivé au pied des marches, il se mit à genoux, et joignant les mains, il fit une courte prière silencieuse au Très Haut afin que tout se passe bien.
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Rosa

Rosa fut rapidement rejointe par Adrienne, toute aussi excitée qu'elle de revoir Le Chevalier de la Licorne. Au risque de faire désordre dans la Cathédrale, les salutations furent presque effusions, par ailleurs remises à l'ordre par l'Archevêque en personne. Mais il fallait les comprendre, c'était un grand jour, non seulement pour le Comte mais également pour ces quelques personnes réunies après que le destin les eût tragiquement séparés, bien trop longtemps.

Nombreux furent les regards d'incompréhension. Avec un grand soupir, elle réalisa que le temps passait vite et que même si le nom de Jeneffe restait dans les mémoires, peu finalement parmi l'assistance l'avaient réellement connu et côtoyé.

Un grand sourire ravi accompagna la réponse de son ami Guillaume et elle prit place à ses côtés, rejointe peu après par sa fille adoptive, Cassandre. Elle la regarda encore toute souriante et lui chuchota à l'oreille:

Mon voisin est Guillaume de Jeneffe, un vieil ami, je vous en parlerais plus avant, après la cérémonie.
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Lisandru_michiel

La Pucelle des Flandres s'était levée bien tardivement, elle qui avait pris l'habitude de se lever en même temps que le soleil, pour une fois elle avait feignassé dans son lit.
Sa dame de chambre entra pour lui donner le petit déjeuner, tout en tirant les rideaux de la chambre de la fille adoptive de la Vicomtesse D'Harlegnan. Cassandre regarda à la fenêtre tout en s'étirant et dit à sa dame de chambre:

Oh voilà une belle journée qui s'annonce.

Elle s'installa sur son lit, croqua dans une des tartines, but une gorgée de lait et dit à nouveau:

Où se trouve ma tutrice?

La dame de chambre lui apprit l'affreuse vérité, Cassandre était en retard pour le couronnement du Comte. Son sang ne fit qu'un tour, elle fit un bon sur son lit, commença à coiffer ses cheveux blonds pendant que sa dame de chambre sortit une toilette pour l'occasion. C'était un record, une première, la Pucelle était habillée, coiffée, parfumée en moins d'un quart d'heure.
Elle sortit du château, monta dans le carrosse et le cocher fonça à la cathédrale pour que le retard de la Pucelle soit le plus minime possible.
Une fois arrivée à la cathédrale, la blonde constata qu'elle n'était pas si en retard que cela, elle sourit aux personnes déjà présentes tout en s'approchant de sa tutrice qui semblait être en extase devant un homme qu'elle n'avait jamais vu. Visiblement cet homme devait être quelqu'un d'important pour qu'on lui prête autant d'intérêt. Elle s'inclina donc devant l'homme et celle qu'elle considérait comme sa mère pour les saluer avant de s'asseoir à côté de celle qui restait pour elle la plus belle blonde des Flandres. L'Archévêque tapa dans ses mains et Cassandre se fit silencieuse mais elle se posait une question "Qui est-il?". Elle songea de suite après "Rooo, il est où se Pino quand on a besoin de lui?". Ben oui quoi, après tout Pino, c'est celui qui sait toujours tout, non?
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Guy_de_dampierre

Le regard de Guy avait été attiré, comme celui du reste de l'assistance, vers Guillaume de Jeneffe, homme qu'il n'avait jamais vu mais dont il avait vu le nom au bas de nombreux documents. Il pouvaait ainsi mettre un visage sur une signature.

Mais rapidement, Tibère se rappela la communauté des Aristotéliciens rassemblée devant lui. L'attention du Procureur se retourna d'un coup vers le Prélat et le Comte...
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Guillaume_de_jeneffe

A peine le temps de s'asseoir que déjà le chevalier se sentait mal à l'aise. Comme étranger en son propre comté. Et c'est ce qu'il était, d'une façon ou d'une autre, au vu du nombre certainement réduit de personnes qu'il connaissait encore, ou qui se souvenaient de lui. D'ailleurs, à entr'apercevoir les regards qui avaient l'air de porter en sa direction, c'était plus son collier que son visage qui était au centre des préoccupations. La question qu'ils devaient se poser lui semblait même légitime: "Mais que fait une Licorne au couronnement d'un comte de Flandre?". Et le fait d'être un inconnu ne le rassurait guère. Encore une fois l'idée de poursuivre sa disparition le reprenait. Oui, s'ils avaient pu l'empêcher de revenir en France quelques années encore, tout aurait été plus simple, bien plus simple...

Il en était là de ses réflexions que coup sur coup deux de ses amies - elles vivaient donc toujours, Aristote Et Deos soient loués - lui apparurent, comme des tornades oubliant toute mesure. Tous ses soucis s'évanouirent aussitôt, pour ne laisser sur son visage que le sourire franc qu'on lui connaissait, avant.

Se levant, il leur baisa la main à chacune. On a beau disparaître des années, on n'en oublie pas pour autant les bonnes manières, surtout pas avec les dames.

- Lui même belles amies. Et qui se réjouit de voir que les sages ont tort. Les années ne se marquent pas sur vous autant que sur moi. De là à dire que le temps est relatif et n'existe pas, il n'y a qu'un pas que je franchirai en Sorbonne si vous vouliez être les exemples de ma démonstration. Mais avant cela, je serai heureux que vous m'aidiez à faire verdir de jalousie tous les hommes de cette sainte maison en prenant place à mes côtés, finit-il en désignant les places encadrant celle qu'il s'était choisi.
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Khalidia

Khalidia aurait bien voulu suivre rapidement monseigneur Tibère, mais l'arrivée impromptue d'un homme élégamment habillé, et portant des fières décorations sur son torse avait fait son office, et légèrement dérangé le déroulement de la cérémonie. Remontant l'allée derrière lui, il eut largement le temps de saisir les regards surpris des plus anciens d'entre les nobles, même de son ami Lord Dams.

Adrienne se levant et courant au devant de ce nouvel arrivant, Khalidia interrompit sa marche, laissant le tumulte se calmer et le calme revenir. Il tenta de saisir le regard de Tibère au loin, hésitant quand à la marche à suivre.
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Malycia

L'oreille aux aguets, il ne fallut guère longtemps pour qu'elle entende le nom de cet illustre inconnu, ainsi c'était donc lui Guillaume de Jeneffe celui là même qui après l'avoir invité à Marchiennes n'avait jamais daigné donner suite à son invitation, et les deux vieilles qui lui sautent presqu'au cou, aucune tenue vraiment, le jour d'une cérémonie, on lui avait fait des reproches pour moins que ça, même le comte en personne en était gêné dans sa progression.

Un petite sourire en coin orna ses lèvres en l'entendant parler d'une quelconque jalousie de la part des autres hommes, si seulement il y en avait, enfin des vrais, du genre qui n'existent plus que dans les romans de cape et d'épées car dans la réalité....Elle retourna à ses pensées sans plus se préoccuper de ses bruyants voisins.
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Tibere

CLAP ! CLAP !

Tibère venait de frapper deux coups secs dans les mains. Il regardait la nef et avait remarqué le mouvement qui s'était fait en direction d'un noble qu'il ne connaissait pas et qui venait d'entrer. Il portait le collier de sainte Illinda. Quelqu'un de qualité, certainement. Mais venir troubler une cérémonie...

Je demande le silence ! Que chacun retourne à sa place ! Nous ne sommes pas dans la foire aux bestiaux !

Puis reprenant un ton plus mesuré.

Comte Khalidia, approchez-vous et mettez-vous à genoux devant notre Seigneur le Très Haut !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Adrienne

Ayant pris place dans la rangée de sièges destinée au Conseil Comtal, la Vicomtesse se limait les ongles avec nonchalance. C'est qu'elle en avait assez d'attendre ...

A chaque fois que les grandes portes de la Cathédrale grinçaient sur leurs gonds, les regards se tournaient, espérant une apparition comtale.

Sourcil se relevant face à la silhouette venant de faire son apparition. Cette carrure, cette démarche ... Noooooon !! La Vicomtesse se frotta les yeux d'un air halluciné comme si le Pope venait de faire son entrée. Elle se pinça fortement le bras pour être certaine de ne pas être au beau milieu d'un songe.

Jouant des coudes pour écarter les obstacles, elle se fraya un chemin parmi les conseillers pour arriver au plus vite jusqu'au revenant, avant qu'il ne se fasse accaparer par une foule en délire. Déjà la Blonde de Flandres l'avait devancée ! Rejoignant Rosa, elle vint se planter devant le Comte de Scye et effleura son pourpoint des doigts comme s'il s'agissait d'une relique sacrée, balbutiant un incrédule ...

Gui ... Guigui ... Guillaume de Jeneffe, le vrai, l'unique ?!?

Elle se souvenait de l'énergie déployée pour retrouver la trace du Grand Maître de La Licorne, les battues et l'espoir qui jour à jour s'amenuisait avant qu'il ne tombe presque dans l'oubli ... Levant les bras en direction de la statue de la Sainte patronne des Flandres, elle laissa enfin exploser sa joie.

Alléluiaaaah !! Bénis soit ce jour qui nous ramène un digne fils de Sainte Illinda !!

Et voilà comment Guillaume de Jeneffe vola ce jour-là et bien malgré lui la vedette au Comte de Flandres.
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Rosa

La Blonde des Flandres avait revêtu une houppelande pourpre damassée d'or pour le couronnement de Khalidia, nouveau Comte des Flandres. Un collier habillait magnifiquement la gorge nacrée de la triple Vicomtesse. Sortie de son coche elle entra en la Cathédrale, saluant les personnalités rencontrées, tel son Capitaine, sa Cousine, l'Archidiacre et... nooon, siiiiii, noooon, un moment de doute, la pupille qui s'éclaire, les commissures des lèvres qui se relèvent et c'est avec grande émotion qu'elle s'approcha de son ancien Lieutenant, le revenu, Guillaume de Jeneffe en personne.

Je...Vicomte...je suis vraiment ravie de vous revoir icelieu. Je remercie Sainte-Illinda de vous avoir gardé durant...votre aventure et ramené auprès de nous. Puis-je m'asseoir à vos côtés durant la cérémonie? Ce serait un grand honneur pour moi.

La pauvre est en émoi. Déjà qu'elle a la larme facile aux mariage, couronnements, l'émotion atteignait son comble.
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Malycia

Saleté de ferraille à la noix qui reste coincée le jour du couronnement de Khalidia, fallait justement que ça soit ce jour là, faut dire aussi qu'elle aurait pu y penser plus tot à s'en débarrasser.
C'est donc après plusieurs heures passées à pester contre le pauvre homme qui lui servait d'ecuyer, le temps qu'un jour elle s'en trouve enfin un plus compétent, qu'elle se retrouva débarrassée de son armure, pourquoi donc était elle en armure, car elle venait de rentrer en ville avec l'armée sombre des FSF, logique non.

Une tenue adaptée plus tard et la voilà arrivant d'un pas alerte sur le parvis de la cathédrale, cheveux presque ordonnés, elle s'avance dans l'allée centrale, coup de chance elle n'est pas encore en retard, la cérémonie n'a pas débuté, coup d'oeil à droite et à gauche, premier rang, prie Dieu personnalisé, celui là même que lui avait indiqué la dernière fois Attigny, sur lequel elle pose son noble céant, se retournant vers sa voisine de derrière qui n'est autre que sa chère amie Santes.
Ptit clin d'oeil sans trop moufter, manquerait plus qu'elle se fasse de nouveau remarquer comme la dernière fois.

Non loin d'elle, un noble chevalier, portant autour du cou une sacrée quincaillerie, il n'avait plus l'air bien jeune, peut être même plus agé que son propre père, le détaillant plus avant elle remarqua l'emblême royal qu'il portait, y a pas à dire ça en jette le jour d'un couronnement.
Mais ça ne lui disait rien sur son idendité, et même pas un fossile près d'elle à qui demander, bon ça sera pour plus tard, mais elle garderait un oeil sur lui des fois que quelqu'un s'en approcherait et à qui elle pourrait tirer les vers du nez
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Lord_dams

Le capitaine Lord vis passer dans l allée une tete qui lui semblait bien familiere. Quelques années de plus mais pourtant cette tete ne lui etait pas inconnue. Etait-ce Guillaume de Jeneffe sont ancien chef quand il etait jeune soldat ? Il plissait les yeux, trop loin pour etre sur. Peu de chance voila des années qu il avait disparu et tres peu de gens encore vivant pouvait le connaitre. Il resta fixé quelques peu surpris
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Beeky

Tenir son rang, ça elle cognoisait mais se tenir droite tel un "I", dans son estat, relèverait du miracle... Petit sourire crispé à l'attention de son supérieur et la dame de se pencher en une "petite" révérence devant sa grandeur Khalidia.

Vostre Grandeur, je vous présente tous mes voeux pour icette journée particulière. Fasse que l'esprit du Très-Haut vous habite durant vostre couronnement.

La dame se redressa et gagna prestement les stalles réservées aux clercs, de part* et d'autre de l'autel. Sans autre cérémonie, elle y posa * son noble séant et attendit en compagnie des autres clercs de Malines.

C'est alors qu'elle laissait* errer son regard sans but précis, sur les premiers rangs, que la vicomtesse vit arriver un homme de fort belle allure qu'oncques elle n'avait eu l'heur de croiser jusqu'alors. Une oeillade discrète à la licorne qui pendait au collier dudit homme la plongea en de lointains souvenirs...

* ortho edit
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Julien..

Le Comte étant arrivé avec un très léger retard, la cérémonie pouvait débuter. Le Cadavérique se glissa à l'intérieur de la Cathédrale, et prit place au-devant, dans la rangée réservée aux Conseillers comtaux.

Il salua ses collègues, puis regarda l'entrée de l'Archevêque, suivi par le Comte. Le Prévôt se concentra alors sur la cérémonie.

Guillaume_de_jeneffe

Arriver pile poil au bon moment était tout un art. Et d'habitude, le chevalier s'y entendait plutôt bien. Mais était-ce le fait que cet acte marquerait son retour officiel en Flandres ? Qu'il n'avait plus une chambre quasi-réservée dans une auberge brugeoise ? Qu'il avait trouvé des rues brugeoises particulièrement encombrées ? Ou que simplement il avait quitté Marchiennes trop tard ? Nul ne pourra jamais le dire, et surtout pas le narrateur qui, au final, n'écrit tout ça que pour meubler un peu.

Tout au plus put-il voir l'archevêque – bon, il ne le connaissait guère, mais à voir son accoutrement, il ne pouvait guère s'agir du poinçonneur des lilas – entrer en la cathédrale. Glissant de sa monture qu'il laissa à un de ses valets, il en monta les degrés, se découvrant aux regards qui pouvaient se poser sur lui vêtu d'un pourpoint et de chausses noires, courues de fils d'or, la ceinture ceinte d'un baudrier retenant un fourreau fleurdelysés, signe de sa nouvelle fonction, les épaules soutenant le collier de commandeur de Sainte-Illinda sur lequel reposait la Licorne d'argent et le cœur orné de la croix d'or du même ordre, office militaire.

Il vint ensuite s'installer parmi les premiers rangs, traditionnellement réservé à la noblesse, dont il faisait partie, lui aussi.
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Tibere

Tibère était satisfait. Le comte était maintenant là, il avait baisouillé l'anneau de jade selon la règle.
Il lui murmura quelques mots à l'oreille.

Votre Grandeur, nous allons avancer ensemble vers l'autel. Là, vous resterez au bas des trois marches, tandis que je me placerai au-dessus de vous. Il vous faudra vous mettre alors à genoux, les mains jointes et nous pourrons commencer.

Il allait pénétrer à l'intérieur de l'édifice lorsqu'il vit dame Beeky arriver vers lui. Il tendit l'anneau épiscopal, fronça d'abord les sourcils à cause du retard, puis finalement lui sourit.

Venez donc prendre place près de moi dame Beeky. Et si votre état le réclame, vous prendrez un siège. Mais je sais que vous tiendrez votre rang, droite et raide comme un "i".

Il se retourna et s'avança dans la nef qu'il traversa. Les cloches avaient cessé et à l'intérieur un orgue s'était mis à jouer une puissante musique solennelle à vous secouer les tripes.
Arrivé au pied des marches de l'autel, il monta les deux premières puis se retourna face à l'assemblée qui se tenait debout.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Beeky

Le ventre de l'archidiacre s'arrondisait à vue d'oeil et commençait grandement à rendre ses déplacements plus difficiles. La fois dernière où elle avait franchit les portes de la cathédrale, cela remontait au jour des accordailles de son fils et de la petite Astrid. A l'issue d'icelles, Amaurie partit avec son beau-père pour répondre à la levée de ban, lui revint mais poinct son cher espoux...

Par fin, Attigny avait officié le couronnement du comte Ascalion et lentement les jours s'étaient étirés, ne lui laissant aucun répit. Puis l'archevesque avait réapparu, revenant d'une estrange maladie et il avait repris le flambeau dont elle avait du se saisir inopinément.

En ce jour bény du 16ème d'avril, Beeky estait arrivée de fort bonne heure mais n'avait paru en public que lorsque le comte se manifesta. Khalidia lui avait faict promesses lors de sa campagne électorale et pour la dame estait venu le temps de percevoir ses créances.

La vicomtesse se plaça aux costés de l'archevesque et baisa l'anneau comme il se devait. Bien tost, la cérémonie commencerait.
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Blanche30

Blanche arriva, et se plaça non loin de Lord Dams, saluant au passage ses connaissances et Monseigneur Tibère. Elle se demanda si le capitaine désirait faire une sorte de haie d'honneur pour le nouveau comte. Dans le doute, elle avait revêtu son uniforme et prit son épée, toutefois dissimulés derrière une élégante cape vert foncé, par respect.
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Luciobello

En tenue cléricale, le Père Lucio dont les dossiers commençaient à monter sur son bureau, espérait l'arrivée du comte pour son couronnement.
Il travaillait au conseil et n'arrivait pas à s'en arracher pour venir recevoir légitimité à son nouveau pouvoir;
ce qui aurait du être fait avant même qu'il prenne première décision, mais tout ce qui attrait au spirituel est peu respecté en Flandres.
Il fallait travailler encore et encore afin d'orienter les fidèles vers le juste chemin, et faire preuve d'indulgence encore et encore.

Le prêtre plongeait son regard sur les grands cierges allumés pour cette occasion importante, symbole de la lumière spirituelle.
Il s'évertuait à mettre en ordre les choses attrait au spirituel et les prioriser, il les griffonnait afin de ne pas perdre sa réflexion.
Le conseil était bien représenté, les amis étaient là, adversaires politiques peu nombreux, la foi des fidèles avait ses limites.
La noblesse .. allait trouver moult excuses.. pas invité.. maux de ventre.. maux de tête.. pas le temps.. il souriait.
Le comte allait arriver, il patientait et priait, et la cérémonie pourrait commencer..

Khalidia

Khalidia regarda la Dame de Santes qui se présenta à lui et sourit.

Je suis prêt, enfin, autant que je puisse l'être.

Il souffla un grand coup, et tendit son bras à Keewy.

Allons-y.

Ils se dirigèrent ensemble vers la Cathédrale, à pied à travers la ville, accompagnés par une petite troupe de gardes. A l'entrée de celle-ci, Khalidia relâcha le bras de sa belle pour qu'elle puisse regagner les rangs du conseil, jeta un regard vers l'édifice et se signa. L'archevêque l'attendait, impassible.

Bonjour Monseigneur Tibère. Il mit un genoux à terre, et baisa l'anneau avant de se relever. Je suis prêt.
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Tibere

Tibère était presque satisfait. Les notables arrivaient les uns après les autres, mais... le comte n'était toujours pas là.
Il regarda sa m... le soleil, et se dit qu'il serait bientôt temps de commencer.
Il espérait aussi que ceux qui étaient prévus n'avaient rien oublié, couronne et bouclier au lion de sable.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Keewy

C'était le grand jour, non son grand jour à lui où son compagnon allait se faire couronner. Ce jour était spécial pour elle, elle voulait prendre son temps pour s'appreter.
Elle comptait se préparer seule, mais c'était le branle bas de combat au chateau , pas moyen d'être tranquille, un va et vient impressionnant de personnes pour la coiffure, les vêtements, des valets prêts à arriver en un claquement de doigts. Il avait du être donné l'ordre de maintenir le fruit enfermé dans la chambre d'ami, une houppelande était posée sur le lit, une grimace s'afficha sur la trombine de la bailli, elle habituée aux jupettes , mais contre mauvaise fortune bon coeur, elle l'enfila, pour sur ça la changeait quelque peu

Par contre pour la coiffure, la dame affublée à cette tâche ingrate s'en mordit les doigts, impossible de maitriser la tignasse , Keewy soupirant , la remercia d'un sourire en la rassurant qu'elle s'en occupera elle même, elle les releva en un chignon entouré d'un ruban de soie bleu , laissant tomber quelques mêches rebelles sur ses épaules.

Inspiration, expiration, ça y est , elle était prête, on l'escorta dans le petit salon où l'attendait Khal

Me voilà Votre Grandeur, et bien que tu es tout beau, tu risques de faire de l'ombre au soleil.

Petite réverence , sourire aux lèvres , le taquinant espérant le destresser quelque peu puis s'approcha de lui et lui déposa une bise sur la joue.

Il est temps d'y aller je crois, tu es prêt?
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Tibere

Tibère devant le parvis saluait les fidèles qui venaient les uns après les autres, qui le saluaient au passage et qui entraient prendre place dans la cathédrale.
Le comte n'était pas encore arrivé, mais l'archevêque avait été prévenu qu'il aurait un peu de retard. Rien ne pressait en cette belle journée ensoleillée.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Ascalion

Son successeur.. Ascalion ne pouvait manquer son couronnement, d'autant plus qu'il s'agissait d'un ami de longue date.
A peine en retard, il entra dans la cathédrale et attendit le début de la cérémonie.
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Lord_dams

Le capitaine etait pour une fois dans les premiers, il prit place et attendit le debut de la ceremonie
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Guy_de_dampierre

Guy arriva au devant de la cathédrale Saint-Sauveur. Habillé pour la circonstances des attributs de sa charge, il se dirigea vers l'Archevêque qui attendait sur le parvis pour le saluer.

Ensuite, il alla s'installer vers les rangs destinés aux membres du Conseil Comtal.
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Astrid_

C'est avec beaucoup de précaution qu'Astrid avait choisi sa toilette. Sa belle houppelande bleue ciel ornée de dentelle dont elle était si fière et sa haute coiffe lui donnait une bien meilleure allure que la robe de bure dont elle avait été flanquée durant une longue semaine.

Accompagnée de son promis, ils passèrent bras dessus bras le porche de la cathédrale, saluèrent l'évêque puis vont se placer sur les bancs réservé à la noblesse.

C'était la première fois qu'ils revenaient en cet endroit ou deux mois auparavant ils se promettaient l'un à l'autre, vite fait juste avant le couronnement du comte Ascalion......... Depuis Amaurie était revenu sans une égratignure et les deux fiancés étaient plus proche que jamais. La cathédrale n'était plus synonyme de départ et de deuil, mais bien l'endroit ou ils s'étaient promis en épousailles devant le Très Haut.

Soeur Maryse et son époux n'étaient pas très loin, Astrid lui envoyait après un tendre regard sur Amaurie, un sourire entendu.
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Fergal

La rouquine vient à peine de placarder son annonce pour le Concours du Meilleur Mineur des Flandres lorsqu'elle entend les cloches de la Cathédrale sonner. Les sourcils froncés, elle met de longues secondes à en comprendre le sens, et c'est soudain un air paniqué qui s'affiche sur son visage. Elle avait failli tout simplement oublier quel jour on était !!

Heureusement pour elle, comme l'on était dimanche, elle porte justement ses "habits du dimanche", ce qui signifie pour la petite paysanne qu'elle est, une simple robe gris clair, seulement un peu plus propre et moins froissée que celle de tous les jours. Ses bottes sont cirées, ses longues boucles rousses sont partiellement disciplinées dans un chignon qui ferait pâlir de frayeur les plus grands perruquiers du Royaume, mais bon ... Du moins est elle à peu près présentable, ce qui n'est pas rien pour la semi sauvageonne !

Elle se hâte donc en direction de la Cathédrale, saluant d'un sourire le Prévôt, la Commissaire Au Commerce et son époux, déjà présents. Puis profitant du peu de monde encore arrivé, elle se permet une génuflexion devant l'Archevêque de Malines, baisant comme il se doit son anneau épiscopal.

Bien le bonjour Monseigneur ! Une bien belle journée pour un couronnement !

Et la rouquine de se retirer, le rouge aux joues de son audace, et de se placer en retrait, un peu perdue. Si ce n'est pas la première fois qu'elle assiste à une cérémonie de couronnement, c'est une première en qualité de conseillère comtale, et la jeunette ne sait pas vraiment où doit être sa place en ce jour.

Elle tord alors nerveusement ses doigts sur les plis de sa robe, attendant que les choses se précisent.

Khalidia

La semaine lui avait semblé courte depuis le jour où il avait reçu la date de son couronnement en la Cathédrale de Bruges. Passant de bureau en bureau, et allant également suivre les débats au Conseil de Feudataires, Khalidia n'avait donc pas vu le temps passer. Il finissait de se préparer au château de Bruges quand il entendit sonner les cloches. Autour de lui, les pages s'activaient, mettant une dernière touche à sa tenue de cérémonie.

Il regarda au dehors par une fenêtre, le soleil illuminait les Flandres. Un heureux présage ?

Il se retourna et attendit Keewy.
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Maryse

Le printemps c'est enfin installé sur les Flandres , les fleurs aux parfums délicat tapissent les prés .

La Capitale est rayonnante , les enfants courent dans tous les sens en riant .

Les fidèles se pressent pour assister au couronnement du nouveau Comte , Maryse gravit les marches aux côtés de son époux .

Arrivée à la hauteur de Monseigneur Tibère et et du Prévôt , le couple s'arrête un instant pour les saluer , avant d'aller s'installer .
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Julien..

Lorsqu'on est Conseiller comtal et que le Comte se fait bénir lors d'une cérémonie, il est malvenu de ne pas y paraître. C'est pourquoi on vit le Cadavérique arriver, de bonne heure, en la Cathédrale de Bruges.

Il n'y avait pas encore énormément de monde, mais Monseigneur Tibère était déjà là, à accueillir les fidèles qui allaient probablement, comme lors de chaque évènement de cette ampleur, se déplacer en nombre.

Le Prévôt s'avança au-devant de l'Archevêque et, en une respectueuse inclinaison du buste, le salua.

Le bonjour à vous, Monseigneur. Je constate qu'il est encore fort tôt, aussi vais-je patienter quelques minutes sur le parvis avant d'entrer en l'édifice.

Saluant quelques connaissances d'un geste de la main, le Tirailleur poursuivit :

Ce m'a l'air d'être une bien belle journée qui s'annonce. Espérons que les flamands n'en oublient pas de venir à la bénédiction.

Lisandru_michiel

Lorsque le mariage fut fini, la pucelle se leva et se dirigea vers les jeunes mariés.

Felicitation à vous deux

Quoi dire de plus l’essentiel était la, c'était le premier mariage auquel la pucelle assisté. Elle ajouta donc

c'était un très beau mariage

Cassandre sourit
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Tibere

Une belle journée pour un couronnement ; douce et ensoleillée. Brugges est en train de lentement se réveiller. On sent le vent du large qui apporte cette odeur caractéristique des bords de mer. Les mouettes dans le ciel tournoient.

Aux environs de onze heure, les cloches annoncent le début de la cérémonie.
La ville a été pavoisée d'étendard d'or au lion de sable. Tout cela a fière allure. Un vaste drap a été tendu entre les deux tours qui encadrent l'entrée de la cathédrale. Le lion de Flandre protège l'accès.

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Dans le tintamarre, Tibère observe depuis le haut des marches l'arrive des premiers fidèles. Le comte Khalidia ne tardera sans doute pas.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Blanche30

Blanche embrassa et remercia ses amis, rit devant Noiraude obtenant enfin sa bise, sourit chaleureusement au compliment de Pap, quand Krystel s'approcha à son tour. La jeune épousée ouvrit de grands yeux devant son cadeau :

- Je vous remercie beaucoup Krystel, soyez certaine que je saurai en faire bon usage si l'occasion vient. Mais, entre vous et moi, je préfère prier pour le conserver intact jusqu'à la fin de mes jours, ajouta-t-elle en riant.

La blondinette était touchée du présent de la dame de Paradis. Il s'agissait de quelque chose de fréquent dans les couples mariés, et Blanche redoutait que cette chose arriva un jour. Cette inquiétude touchait toutes les femmes, et Krystel l'avait bien saisi.
Blanche, émue, en profita pour déposer une petite bise sur la joue de Krystel.

Rosa se présenta ensuite. Blanche ne put s'empêcher de glousser au mot "fécondes" et au clin d'oeil de Rosa. Poulette Blanche en force ! Puis elle se mit à rire en entendant le présent que leur réservait LPBBDF.

- Voici de quoi nous enivrer pour fêter ces noce ! Venant de votre brasserie, je ne doute point qu'elle est absolument délicieuse et qu'il sera dur d'arrêter d'en boire alors qu'on peut encore tenir debout ! Un grand merci pour ceci Rosa, j'en apprécierai le goût dès ce soir, n'en doutez pas !
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Krystel_martin

Lorsque le mariage fut célébré, Krystel se leva à son tour et s'avança vers les jeunes mariés. Elle posa la main sur les épaules de Blanche (faut-il préciser que la jeune fille avait adopté les talonnettes pour l'occasion ?) et lui dit chaleureusement :

Mes félicitations à vous. Je ne puis me rendre en votre demeure, quelques affaires d'importance me retenant par ailleurs. Néanmoins... permettez-moi de vous offrir ceci...

Elle sortit de ses affaires un petit paquet contenant une fiole dorée.

Ceci est de l'eau-de-maïs, une eau-de-vie que ma mère distillait. Lorsque vous verrez votre époux se détourner de vous, glissez dans son verre quelques gouttes de ce breuvage.

Elle ajouta en souriant :

Ma mère appelait cette cuvée spéciale "Retour-de-l'amant".
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Rosa

La Blonde prit la suite de la jeune Krystel en apportant ses félicitations aux nouveaux mariés, également accompagnée de présents...assez volumineux.

Très chers Skal et Blanche je joint à tous ceux ici-présent toutes mes félicitations pour vos épousailles. Qu'elles soient heureuses et très fécondes.

Un petit clin d'oeil à la Major Blonde de l'Ost, avant de reprendre.

Je vous ai réservé une cuvée spéciale "tourtereaux", de ma brasserie, quelques fûts pour vous. Ainsi vous pourrez vivre quelques temps d'amour et de bière fraîche...

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Julien..

Un peu perdu dans ses pensées, assurément il l'était, le Cadavérique. Fort heureusement, Hidatsa vint le tirer de sa rêverie en murmurant à son oreille.

Il secoua la tête, avant de se pencher vers elle et de lui répondre :

Volontiers ! Même si je ne connais pas le chemin à la perfection, je saurai bien me débrouiller pour que nous arrivions à temps.

Une hésitation fit son apparition. Il se demanda si la plaisanterie serait comprise, lui qui semblait avoir gaffé déjà par deux fois avec elle. Il se lança tout de go :

Hum pour éviter de vous perdre, me faudra-t-il vous tenir par la main ?

Et un sourire en coin sur son visage, un. Dans le fond, il n'est pas si méchant que cela, le Cadavérique.

Papillondenuit

Pap fut entrainée par Noiraude, elle n'avait pas trop le choix de la suivre.Elle arriva devant Blanche et lui fait un gros sourire.

-Tu est magnifique. Tu te rends compte, tu t'es mariée avant moi...Je vous souhaite tout le bonheur du monde.

Elle fit une grosse bise à Blanche et à Skal.Elle s'adressa à ce dernier.

-Prend soin de cette pierre précieuse qu'est Blanche.

Elle suivi Noiraude quand Blanche et Skal étant très en demande.
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Hidatsa

Elle sourit aux propos de Blanche et laissa la place aux autres. Se retournant, Hida croisa le regard de Julien qui, depuis un moment, ne disait mot ou si peu. Après tout, elle ne le connaissait que depuis peu, peut-être était-ce son caractère ou alors, était-ce sa compagnie qui l'ennuyait.

Soudain, une idée lui vint à l'esprit. Elle lui fit un grand sourire puis lui murmura "une fois les félicitations terminées, cela vous plairait-il de nous accompagner au Domaine de Douai ? Car voyez-vous, nous ne connaissons point le chemin, il serait idiot que nous nous perdions ! Une raison somme toute idiote, suffisait de suivre le mouvement de foule….mais sur le coup, elle ne trouva d'autres excuses
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Noiraude

Son amie Hidatsa laissant la place libre devant les mariés,Noiraude s'y engouffra à grand renfort de coups de coude pour féliciter à son tour le nouveau couple.

Elle bise Blanche en lui souhaitant une longue vie de bonheur avec son homme et lui dit à l'oreille qu'il était temps de rattraper toutes ces nuits passées seule.

Puis elle se tourna vers Skal et sans lui laissant le temps de protester ,elle lui plaqua à lui aussi une bise sur la joue. Avec la foule qui les entourait de partout ,il n'aurait guère le temps de la repousser.

Prenez soins de votre femme et soyez heureux..

Déjà on la poussait pour laisser sa place.
Elle rejoignit donc sa copine et Julien.

Ah oui bonne idée de nous ouvrir le chemin Julien,cela nous évitera d'arriver en retard à la fête.
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Blanche30

Blanche remercie Monseigneur Tibère et Maryse. La cérémonie s'était déroulée à merveille. Elle était "madame Skal", ce qui la fit sourire.

Elle embrassa Hidatsa qui approchait :

- Merci Hida, et ne t'inquiète pas pour les bébés, Skal adore...les faires hihi. Monseigneur Tibère nous a bien dit de consommer.

La blondinette en profita pour adresser un clin d'oeil en réponse aux remerciements de Julien. Elle aperçut Eulaly plus loin, emportée par la foule. Elle lui envoya de la main un baiser.
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Maryse

La Diaconesse rougit aux dires de Monseigneur Tibère .

Citation:

Soeur Maryse, pour une première, ce fut réussi. Vous avez manoeuvré comme si vous aviez trente mariages derrière vous. Continuez ainsi et je pense que vous irez loin. Votre motivation fait plaisir à voir.

Elle ose un sourire avant de répondre.

Je vous remercie Monseigneur , j'essaierais d'être digne de votre confiance .

Les jeunes mariés sont félicités , les sourires , les rires sont de la partie .
La flamande se recule et laisse le jeune couple savourer tous ses bonheurs .
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Julien..

Le Cadavérique suivit le mouvement sortant, en compagnie des deux anversoises. Une fois arrivés à hauteur des époux, le Cadavérique laissa, politesse oblige, la parole en premier aux femmes, puis se fendit d'un laconique mais essentiel :

Mes félicitations !

Un coup d'œil en direction d'Hidatsa, il n'avait pas vraiment l'envie de participer à la festivité. À moins que...

Eulaly_de_baylaucq

Messe finie. Ouf !
Enfin, faut avouer que c'était beau quand même... surtout quand les mariés s'étaient embrassé.
Mais le meilleur moment, c'est maintenant.
Les gens se libèrent de leurs bancs, l'ambiance s'est détendue d'un coup, la mariée est resplendissante de bonheur, le marié fier et heureux.
Eulaly veut s'approcher pour les féliciter à son tour.

Aïe !

On vient de lui marcher sur les pieds !

Mais ouille !

On la pousse, on passe devant. Hey !
C'est que tout le monde semble vouloir se jeter sur le couple... Eulaly ne voit plus qu'un morceau de voile entre la foule.

Petite moue frustrée.
Elle ne se rapproche pas, elle s'éloigne !

Elle décide donc de faire demi-tour pour prendre l'air dehors. Le chemin est bien moins encombré de ce côté-ci de toutes manières. Et puis, elle pourrait toujours voir les tourtereaux un peu plus tard.
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Hidatsa

Hida acquiesça aux paroles de Julien. Une bise à Pap qui les avait rejoint, elle lui chuchota à l'oreille "sensible comme tu es, il allait de soit que tu allais verser ta petite larme. Toi aussi, un jour, tu trouveras le bonheur dans les bras d'un homme"

A peine eut-elle le temps de finir sa phrase que Noiraude se faufila dans la foule au bras de Pap.

Mais euhh attendez nous !

Sans réfléchir, elle s'agrippa aux jupons de sa copine et prit Julien par la manche de sa chemise. Ils arrivèrent sans trop de mal sur le parvis où les mariés ne savaient où donner de la tête tant de monde il y avait.

Blanche, Skal,
Laissez-moi vous féliciter.
Tous mes voeux de bonheur ! Soyez heureux et faites nous plein de tits bébés !

Finalement, nous avons pu assister à ton mariage, j'en suis bien heureuse. La vie réserve souvent bien des surprises.

Elle bisouilla Blanche et lui murmura "Que ta vie soit belle et épanouie, et surtout, ne change pas, reste notre petite Blanche, têtue et rigolote !"
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Skal

La cérémonie touchait à sa fin et c'était l'heure des félicitations.
Monseigneur Tibère était le premier et skal eu un petit sourire quand celui ci lui dit qu'il pouvait maintenant consommer

Je vous remercie Monseigneur et ne vous inquiétez pas nous allons consommer et consommer encore, vous pouvez me croire

Petit sourire en coin avant de voir s'approcher le trio Anversoises accompagnées de Julien.

Je vous remercie Hidatsa. J'espère que le mariage vous a plus

Il attira ensuite l'attention sur lui pour faire une petite annonce.

Vous êtes tous invités pour faire la fête en mon domaine de Douai

http://demeurededouai.creer-forum.ca/
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Julien..

Le Cadavérique releva la tête en entendant Hidatsa s'adresser à nouveau à lui. Il répondit sobrement, sans rien ajouter de plus :

Allons féliciter les heureux mariés.

Et de se lever, en suivant le mouvement.

Noiraude

La cérémonie touchait à sa fin. Voilà encore deux êtres qui avaient su se trouver . Un peu de romantisme faisait plaisir à voir.
Quand sa copine se leva elle la suivi par automatisme ,imitant le mouvement de foule. Elle sourit à la proposition qu'Hida avait faite au nouveau prévot.

Tu es prête ma copine ? Tu as l'air toute chose !

Oui suis prête! Ben j'ai plus le droit de sourire moi maintenant?

Petit clin d'oeil discret à sa copine.

-Hida, Noiraude.Comment allez-vous?
-C'était une belle cérémonie non? J'ai même versé une petite larme.

Coucou Pap!!
Oui belle cérémonie
Allons féliciter les mariés

Noiraude prend le bras de Pap et ouvre la marche vers les nouveaux époux.

Hida, Julien allez on s'active, suivez nous
Ne vous perdez pas en chemin.

Se fond dans la foule en souriant de plus belle.
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Joie

Joie avait suivi de très très loin la cérémonie du mariage de Skal et Blanche, elle avait été au fond de la cathédrale dans un coin très très sombre, elle ne voulait pas que les Flamands la voit comme elle n'avait pas été invité... Cela avait été une très belle cérémonie... Très beau mariage du début jusqu'à la fin de la cérémonie.

Elle aurait bien aimé les féliciter à la fin de la cérémonie au parvis de la cathédrale, mais elle se retient en se fondant dans la foule... Joie part tête baissée capuche de sa cape descendant très bas sur son visage de peur qu'on la reconnaisse... Bien que de ne les avoir pas félicité la contrarie un ptit peu elle gardera un très bon souvenir de leur mariage...
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Papillondenuit

Pap vit Noiraude et Hida dans la foule. Elle essaya tant bien que mal d'aller les rejoindre. Elle arriva finalement devant elles et elle remarqua un messire qu'elle n'avait jamais vu avant.

-Hida, Noiraude.Comment allez-vous?

Elle les bisa et sourit.

-C'était une belle cérémonie non? J'ai même versé une petite larme.
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Hidatsa

Ah le baiser des mariés ! Le moment le plus romantique de la cérémonie...là où les mots sont inutiles tant l'Amour se lit sur leurs visages.

Profitant de la ruée de la foule sur le parvis de l'Eglise, Hida prit quelques minutes pour se remettre de ses émotions. Elle se leva avec Noiraude et aperçue Julien, les yeux rivés sur ses bottes.

Julien, vous voulez jouer des coudes avec nous pour aller féliciter les jeunes mariés ?
Noiraude est une joueuse hors paire de soule, elle va nous frayer un chemin en moins de temps qu'il n'en faut ! Ainsi, nous pourrons aller nous désaltérer et faire la fête.

Oups...peut-être avait-il d'autres chats à fouetter et qu'il n'aimait guère les fêtes de ce genre, toujours est-il qu'elle venait de l'inviter à demi-mot, elle essaya de se dépatouiller pour avoir l'air moins directe.

Enfin...si vous n'avez rien de mieux à faire, bien sûr !

Elle regardait Noiraude sourire bêtement, était-ce le baiser langoureux ou une moquerie à son encontre qui la mettait dans cet état?

Tu es prête ma copine ? Tu as l'air toute chose !
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Julien..

L'échange des consentements fut de manière certaine le moment où les femmes pleurèrent le plus de toute la cérémonie. Lui, le Cadavérique, il souriait sans discontinuer.

La cérémonie toucha à sa fin, et il hésitait sur ce qu'il devait faire. Sortir parmi la foule et aller féliciter les heureux époux, ou bien patienter avec Hidatsa et Noiraude, en attendant il ne savait quoi.

Dans l'expectative, mais ne voulant pas paraître pour un idiot, il entreprit une inspection détaillée de l'état de ses bottes.

Tibere

Tibère avait accompagné la foule qui sortait de l'église à la fin de la cérémonie. Il rejoignit Maryse et lui tient à peu près ce langage.

Soeur Maryse, pour une première, ce fut réussi. Vous avez manoeuvré comme si vous aviez trente mariages derrière vous. Continuez ainsi et je pense que vous irez loin. Votre motivation fait plaisir à voir.

Puis il s'avance vers le couple.

Comte Skal, dame Blanche, je suis heureux d'être le premier à vous féliciter pour cette union. Mais... Vous devez penser maintenant au plus important : consommer ! Et donnez-nous de bons fidèles aristotéliciens qui viendront défendre la foi dès qu'ils en auront l'âge ! Allez en paix !

Il posa ses mains sur le front de l'homme puis de la femme et les bénit.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Maryse

Maryse est aux côtés des nouveaux mariés , elle cherche les enfants qui étaient sortis pendant le Cantique .

Elle les aperçoit , se tenant droit comme des piquets , fière de leur mission , ils n'attendent plus qu'un signe de sa part .

La diaconesse se tourne vers le jeune couple et leur tend leur certificat .

Citation:

Certificat de mariage de Skal Mirolis et Blanche

Nous, Maryse d'Assault , Diaconesse de Bruges, confirmons par devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, de Christos et de tous les saincts

Le mariage de Skal Mirolis , Comte de Douai et Seigneur de Le Sarte et Blanche ,Dame de Ledringhemp. Ils ont eu pour témoins le général SlamJack . Ascalion , Comtesse Piscalie Breydel de Sint Winocbergen, Baronne de Rumes, Dame de Cazaux et de Temse et Lord_dams

Célébrée par nous-même, la cérémonie eut lieu le 1 avril de l'an de grâce 1459 en la cathédrale de Bruges.

Maryse d'Assault, Diaconesse

Je vous félicite et vous souhaite un immense bonheur . Je suis heureuse de vous avoir accompagné dans un des moments les plus importants de la vie .

[i]Puis la Diaconesse fait un signe aux enfants , qui lâchent des colombes , elles survolent les mariés avant de disparaitre .
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Blanche30

Blanche sourit à Skal, avant de passer ses bras autour de son cou et de lui rendre son baiser en se pressant contre lui. C'était la première fois qu'ils s'embrassaient réellement en public. Elle se sentait enfin Blanche Mirolis, épouse du comte Skal Mirolis.

La blondinette prit le bras que lui tendait et son époux, et ils sortirent sur le parvis, ainsi que le voulait la tradition, pour satisfaire aux félicitations de rigueur.
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Skal

La cérémonie touchait à sa fin et toute la salle attendait qu'une seule chose, le baiser qui unirait pour toujours les deux mariés.
Après les dernières paroles de Maryse, Skal s'approcha de son épouse pour l'embrasser longuement et tendrement.
C'était la première fois qu'il l'embrassait devant autant de monde.

Il pouvait à présent vivre heureux avec sa femme et avoir beaucoup d'enfants..... fin de l'histoire.

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La_nanou

Nanou était finalement arrivée à se débarrasser de toutes ses obligations et une fois décrottée de ses cochons, dépoussiérée de ses archives et décostumée du carnaval, elle couru au mariage de Blanche, sans son Lorbe qui malheureusement avait du faire retraite chez les moines.
Elle était confuse d'arriver si tard, mais en même temps elle n'avait pas rater l'essentiel, l'échange des consentements et le baiser des jeunes époux. Ils étaient siiii miiiiiiiiignons.

Maryse

Les engagements prononcés, la diaconesse sourire en direction des deux mariés ,puis par des simples paroles confirme leur union.

Skal et Blanche je vous déclare à présent unis par le Sacrement du Mariage. *Tout en faisant le signe de croix* Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum. Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.

Vous pouvez embrasser votre épouse Skal .

Les voix des enfants se font entendre à nouveaux accompagné par celle de la Diaconesse .
Le bonheur se lit sur le visage du jeune couple , Maryse est heureuse .

Quand elle aperçoit des enfants commencer à courir dans l'allée , elle hausse le ton , ceux-ci ralentissent le pas confus , la Diaconesse leur fait comprendre qu'ils peuvent poursuivre leur chemin calmement .
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Hidatsa

Le moment tant attendu était enfin arrivé, non que la cérémonie trainait en longueur pour une fois mais son ventre commençait à crier famine. L'échange des voeux était simple et solennel, tout en sincérité et en émotion.

Elle jeta un coup d'oeil dans l'assistance, certaines dames versaient leur petite larme, certains restaient impassibles et dans d'autres têtes, cela devait cogiter dur . Se marier était un rêve pour beaucoup d'entre eux, encore fallait-il trouver chausse à son pied.
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Enylesor

Eny, sourit quand elle entendit les paroles d'acceptation et l'échange
des anneaux.
Elle revivait tout cela.
Un Mariage, cela était toujours une Joie.

Soyez heureux tous les deux et que l'avenir vous donne toute
cette pleinitude qu'est le mariage.

Regarde les mariés et sourit.
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Blanche30

Skal venait de passer l'anneau à l'annulaire de Blanche. Elle fit jouer délicatement ses doigts déliés, pour se rendre compte de l'effet que ça faisait. Puis la blonde mariée saisit à son tour l'anneau destiné à son fiancé, prit la main de celui-ci et, le lui passant au doigt, déclara :

- Par cet anneau, je te fais mien et je suis tienne. Je te prends pour époux et te promets amour, fidélité et assistance.

Plus bas, elle ajouta à l'intention de Skal en plaisantant :

- Mais je ne te garantis pas le calme !

De toute façon, leur vie n'avait jamais été calme, et cela ne les avait jamais dérangés. Au contraire, ils prisaient le surprenant, l'émotion, pour ne pas dire le danger. Enfin le danger, Blanche espérait tout de même que Skal allait l'éviter. Elle ne se faisait néanmoins pas d'illusion. Ce fait ne l'attristait pas. Après tout, elle l'aimait aussi pour ça.
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Papillondenuit

Pap arriva juste à temps pour voir les époux échanger leur vœux. Elle essuya une petite larme et s'assura que personne ne la regarda.
Elle sourit se disant que finalement c'était Blanche qui s'était mariée avant elle.

Elle regarda Blanche, plus belle que jamais, très heureuse aussi.
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Noiraude

Noiraude s'amusait bien à ce mariage, pour une fois ce n'était pas que niaiseries et fanfreluches. Elle sourit en voyant son amie Blanche essayant de se maitriser devant le discours singulier du baron noir. Ce discours permis à la jeune femme de rester concentré sur le déroulement de la cérémonie. Non quelle n'aimait pas les mariages mais les credos et autres prières à réciter l'ennuyaient fortement. La remise des anneaux arrivait enfin, pour Noiraude cela représentait vraiment l'union entre deux êtres et voterait bien une loi pour que les cérémonies de mariages se limitent à l'échange des voeux et des anneaux.

Elle écoutait d'une oreille attentive les voeux échangés de ses amis.
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Skal

C'était maintenant le moment d'échanger les alliances pour immortaliser ce moment.
Il regarda Blanche dans les yeux puis il lui prit la main avant de glisser l'anneau à son doigt en disant cette phrase.

Par cet anneau je te donne tout mon amour et je te prend pour épouse.

Une fois terminé, il se recula pour que sa fiancée prenne à son tour son anneau.
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Maryse

La Diaconesse observe une petite fille qui est toute agité , elle sourit et lui fait signe d'approcher .
Un petit bonheur blond marche doucement , la tête bien redressé , un air sérieux sur le minois ,

À la hauteur de la mariée , ses yeux pétilles , la blondinette continue de marcher et rejoint Maryse , qui lui caresse la joue avec tendresse .

La diaconesse prend la parole .

Que ces alliances symboles d'unité et de perfection,
de renouveau et de continuité, soient la représentation de l'amour que vous vous êtes jurés l'un à l'autre.

Skal et Blanche je vous laisse libre de dire une phrase simple , qui commence par .

Par cet anneau …

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Blanche30

Skal n'avait pas hésité. Pas un seul instant. C'est cela qui donna la force de répondre à Blanche.

- Oui, je veux prendre Skal pour époux, je veux vivre avec lui dans l'amour chaque jour, faire dépendre mon bonheur de son bonheur, et donner par l'exemple de notre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre. Je veux être son soutien comme il sera mon soutien, son réconfort comme il sera mon réconfort, son amour comme il sera mon amour.

Bon d'accord, elle en avait beaucoup dit. Mais cela lui semblait important, ces mots devaient être le reflet de ce que serait leur vie future ! Tout en prononçant ses voeux, Blanche garda son regard planté dans celui de Skal, ses petites mains pâles dans ses grandes mains calleuses. Désormais, ils ne seraient plus qu'un.
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Skal

Le moment était venu de l'échange des consentements. Maryse prit la parole et skal l'écouta en hochant la tête après chaque phrase prononcée par la diaconesse.
La question fatidique venait d'être énoncée et le comte de Douai devait maintenant répondre.
Il regarda tendrement un instant sa future épouse, lui souriant amoureusement et il prononça ces quelques mots.

Oui je le veux!!

Petit regard en direction de l'assemblée avant de reporter sa vue sur Blanche
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Fannaick

l'écjhange des consentements alllait étre prononcer ....

pas un bruit dans la cathédrale ,tous étaient suspendus aux lévres des futur mariés ..

** un oui je le veux** de la part de skal ...

Maryse reprendrait la parole pour la donné ensuite a Blanche !!

que d'émotion en cet instant ..

fan serra la main de son gabynou ,toute émue ...

Maryse

Maryse sourit en écoutant la réponse du Comte qui vient du cœur et tourne vers Blanche

Blanche vous m'avez confié que vous aimez Skal pour sa patience à vous écouter , le respect que vous avez dans ses convictions, sa franchisse , il est votre réconfort et son soutien vous guidera.
IL est temps de prononcer envers engagement envers Skal et Dieu .

Blanche voulez-vous prendre Skal pour époux, dans la sainteté et la confiance,
Pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?"
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Maryse

Le temps s'écoule , pas un bruit , pas une parole , Maryse sourit et reprend la parole

Je vois que rien n'empêche cette union , nous allons procéder à l'échange des consentements
Skal vous m'avez confié que Blanche est pour vous une femme magnifique , sa tendresse a fait fondre votre coeur , mais vous sentez en elle la force qui vous soutiendra tout au long de votre vie .
IL est temps de prononcer votre engagement envers Blanche et devant Dieu
Skal voulez-vous prendre pour épouse Blanche ici présente,

Dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour?
Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par
l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

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Skal

Le capitaine Lord dams était le premier appelé à faire son discours. C'est surement son plus vieux compagnon de "guerre" et il ne put qu’acquiescer quand celui énuméra la période de l'OST comtal. Beaucoup de souvenirs.
Puis c'était au tour de la comtesse Piscalie qui avait fait un discours vraiment remarquable.

Quand Maryse appela son général, Skal se demanda qu'est ce qu'il pourrait bien dire cette fois là.
Et quand le baron noir commença à ouvrir la bouche, le comte de Douai poussa un soupire de soulagement.
Heureusement que Slamjack n'avait pas décidé de lui faire un discours à l'eau de rose, car il aurait eu des doutes sur la sincérité de son discours.
Mais ça n'était pas le cas, fidèle à lui même, le général fit surement le plus beau des discours. Que dire de plus? à la fois sincère et réelle...
Même si skal aurait voulu pouvoir lui répondre sur deux petites choses.
Marié ne voulait pas dire "enfermé" et Blanche le savait bien, du moins il ne manquerait pas de lui rappeler.

Et pour finir c'était autour de son ami Ascalion. Un petit sourire amicale quand celui ci termina son discours. Un sourire qui remplaçait des mots amicaux et sans aucun doute, Ascalion comprendrait très bien le sens de son sourire.
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Maryse

La Diaconesse n'est point étonnée du discours du Général , elle hésite entre sourire où lui lancer un regard noir .

Puis se ravise en se disant à elle -même qu'une petite soirée en prière dans la Cathédrale ne serait pas une mauvaise idée , y incorporer son frère Vicomtest aussi pour ses nombreux retards .

Le discours du Vicomte Ascalion est plus modéré .Quand tout deux ont reprit leur place
La Diaconesse sourit aux deux hommes , se tourne vers les enfants et d'un signe de la tête leur fait entamer un cantique .

Quand le silence s'installe de nouveau , Maryse demande aux témoins de venir prendre place auprès des mariés .
D'une voix claire elle reprend

Les obligations mutuelles des époux sont importants , écouter , imprégnez vous de tout cela .
Les époux se doivent mutuellement fidélité , secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie.
Ensemble vous devrez assurer la direction morale et matérielle de la famille au sein d'une vie commune et vous devrez protéger et éduquer du mieux que vous le pourrez votre progéniture.

La Diaconesse regarde l'assemblée

Que si quelqu'un doit s'opposer à cette union , qu'il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais.
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Blanche30

Blanche manqua de s'étouffer de rire en entendant le discours de Slamjack. Elle ne put retenir un gloussement sonore. C'était exactement ça. Si elle avait été surprise par l'insulte lancée à Skal, le reste était nettement plus amusant, et rendait le début compréhensible. Elle se mordit fortement la lèvre quand, après l'avoie encensée, il la descendit en flèches. Non non décidément c'était trop drôle il fallait qu'elle rit. La blondinette cacha son visage dans la tenue de Skal, pour rire à son aise.

Blanche se demanda si elle devait répondre à Slamjack que son Skal cumulait les tares aussi. Finalement non. S'ils avaient à nouveau l'occasion de discuter elle le lui ferait remarquer, mais en privé.

Slamjack avait fini son discours. Elle lui adressa un large sourire ainsi qu'un léger signe de tête. Il était vraiment impayable. Il aurait parfaitement pu être nominé dans la catégorie des plus amusants aux grammy's.

Ascalion commençait à son tour son discours, plus conventionnel heureusement pour Blanche. Elle se serait écroulée de rire devant toute l'assistance sinon. Son sourire s'agrandit quand Ascalion signifia à Skal combien il était chanceux. Haha, cela, elle le lui resservirait. Elle aussi était chanceuse ? Oh oui, elle le savait mieux que personne.
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Julien..

Le Cadavérique suivait toujours la cérémonie. Prouesse remarquable, à signaler pour être inédite, à ce stade du mariage, il n'avait pas encore ronflé une seule fois.

Il écouta avec attention les différents interventions des témoins, trouvant celle du Général la plus émouvante car, à travers les mots, la plus sincère. Pas question pour autant de verser une larme ! Il en était tout simplement incapable, fort heureusement pour lui et sa réputation.

Rosa

[Bien des heures auparavant.]

C'était un grand jour, et non, ce n'était pas une blague, un de ses vassaux se mariait. Son ancien garde du corps épousait une Blonde. Non, finalement plus Elle mais une autre. C'était un jour de sentiments mêlés. Elle se remémorait divers événements passés, depuis qu'elle l'avait connu... tant de choses. La Triple Vicomtesse avait revêtu ses plus beaux atours et s'en fut rejoindre la Cathédrale et prit place dans les premiers rangs.

Bien du monde s'était déplacé pour l'occasion. L'office commençait lorsqu'un autre de ses vassaux fit son entrée fracassante, comme à son habitude. Plus discrète, sa dernière vassale en date, pupille et prochainement fille adoptive l'avait rejointe. Un sourire, la plupart de ses proches étaient réunis en ce jour si spécial. Ce n'était pas courant et donc d'autant plus agréable.
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Ascalion

Les témoins étant regroupé à l'avant de la cathédrale, Ascalion fut surpris de la réaction de Slamjack, qui avait poussé une exclamation sonore. Il sursauta à son tour.
Le discours du général n'était pas surprenant. Ascalion s'y attendait. Mais cela le faisait toujours sourire. Il faut dire qu'il avait l'art de rendre ses discours intéressant, et il est certain que personne n'en perdait une miette. Lorsque ce fut son tour, Ascalion se leva et se dirigea vers l'autel.

Hum, pas facile de d'être le dernier à faire son discours. Que dire de plus ?

Skal est mon plus vieil ami en Flandres, et dès le début il ne faisait aucun doute qu'il allait finir par trouver la femme idéale.
Ce n'est pas la peine de regarder derrière vous, la femme idéale n'est pas universelle, il en faut une pour nous tous, pas vrai ?
Il est évident que Skal peut maintenant arrêter de chercher. Ces deux là sont faits pour s'aimer jusqu'à ce que la mort les sépare.

Un petit regard vers Skal, puis vers Blanche.

Skal, je crois que tu le sais déjà, mais j'aimerai te dire combien tu es chanceux. Ne l'oublie jamais, que ce moment soit gravé dans ta mémoire à jamais.
Blanche, je ne peux que te conseiller la même chose. Prend soin de lui !

Ascalion se tourna à nouveau vers la foule.

Ces deux-là sont amoureux, et ça ne va pas s'arrêter !

Ascalion fit un léger signe de tête en direction de Maryse, puis retourna s'asseoir.
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Slamjack

Hein!?

L'appel de Maryse fit sursauter le Général, preuve qu'il n'était pas attentif à la cérémonie. Trop occupé à reluquer toutes les pucelles présentes pour l'occasion.

C'est à moi de parler? Que voulez-vous que je vous dise...!?

Demanda-t-il alors qu'il s'approchait déjà de l'autel, pas décontenancé du tout. C'est même avec un grand sourire qu'il s'exprima, toujours à l'aise devant le public. Un Homme de scène.

Skal...

Un bref regard vers la mariée, le Baron Noir fixe ensuite son Chef de clan tournaisien et lui dit :

... Tu te crois malin mais t'es qu'un petit con.

Lâcha-t-il sèchement. Le Général ne fit pas attention au brouhaha dans l'assistance. Il poursuivit.

Ouais, tu te crois malin parce que tu réussis à combiner carrière professionnelle et vie sentimentale, hein!

Il énumère sur ses doigts.

Deux fois Comte des Flandres, plusieurs fois élu Conseiller Comtal, noble Comte de Douai, ancien Officier de l'Ost flamand, Lieutenant d'Etat-Major Royal, Maître de Guerre au sein des Forces Spéciales Flamandes, Chef de Clan à Tournai, vétéran de plusieurs batailles.

Pas mal pour un gamin. Il lance alors :

Mais t'es qu'un petit con parce que c'est fini tout ça!

Grand sourire. Il ne fallait pas s'attendre à recevoir des fleurs trop longtemps. Voilà le pot.

Et ouais, mon vieux! Maintenant, tu devras rentrer tôt à la main. Sinon, rouleau à tartes. Et les réunions de concertation qui s'éternisent à la taverne de la forteresse, en buvant de la Moinette sans modération, c'est fini! Sinon, rouleau à tartes en rentrant. Alors, faire l'étalage de tes titres et grades en taverne, pour draguer les minettes, c'était bien beau, mais c'est fini aussi. Sinon...

Slamjack se tapote la tête.

Rouleau à tartes.

Grimace.

Et je ne vais pas te parler des gosses qui braillent. Parce que là tu vas déguerpir et tous nous laisser en plan. Ce serait dommage, on n'a même pas festoyé et j'ai repéré deux, trois donzelles auxquelles j'aimerais faire goûter la Moinette.

Le Général semble content de son discours. Mais ce n'est pas fini. Il semble ne pas vouloir laisser sa place. On est mieux devant, on voit mieux.

Alors, voilà, je ne peux qu'en déduire une chose : c'est que cette fille-là...

Signe de tête en direction de la mariée.

... Blanche, doit être une sacrée femme pour que tu prennes la décision d'abandonner toutes les autres.

Sourire. D'abord les fleurs. Ensuite le pot.

Une Anversoise, pourtant...

Il simule un air de dégoût.

... et Officier de l'Ost comtal en plus!

Le Sanguinaire fait la fine bouche. Il fait une courte pause. Il regarde Blanche. Souriant, il taquine encore.

Tu ne partais pas gagnante. Tu cumules les tares.

Elle a de l'humour et un fort caractère, elle ne le prendra pas mal.

Blanche et Skal sont tellement différents qu'ils se ressemblent. Et pour que ces deux êtres décident de s'unir au-delà de leurs différences, c'est qu'il y a de l'Amour.

Je ne peux qu'être témoin de leur Amour. Ça tombe bien, je suis là pour ça.

Signe de tête vers la diaconesse, clin d'oeil aux époux. Le Baron Noir se retire et rejoint sa place, en tapotant l'épaule du marié en passant.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Maryse

La Diaconesse se dit que l'amour qu'il soit sous toute forme est un bien précieux , elle se retourne vers l'autel et prend le livre des vertus

Nous allons lire le texte choisi par les futurs époux

Citation:

Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Spyosu

Dieu a fait de nous Ses Enfants. Le plus beau présent qu'Il nous ait donné, c'est l'Amour. Le Très-Haut nous aime et en retour, Il souhaite que nous en pensions tout autant envers Lui.

Voyez-vous, après qu'Oane ait compris le vrai sens de la vie, le Divin a confié à Ses Enfants l'Amour, Il a donné la possibilité aux Hommes de s'aimer entre eux et de s'adonner à l'acte en lui -même, en satisfaisant des désirs mutuels, pour poursuivre ensuite la Création du Seigneur.
Mais pour que cette passion devienne intime et sulfureuse, pour que le plaisir devienne jouissance, pour que la comparaison au péché ne soit aucunement dressée et que les fruits de l'entrailles de la mère ne soient pas pourris, il faut que Dieu bénisse le couple amoureux et le mariage est justement le sacrement officié sous Son regard, possibilité même à recevoir Sa bénédiction.

Skal et Blanche Vous avez choisi aujourd'hui, devant vos amis et votre famille, d'unir vos deux destinés, dans l'amour de Dieu. En faisant cela, vous montrez à nouveau, aux yeux de tous, votre foi envers le Très-Haut et Lui, dans sa Grâce Divine renforcera votre amour, l'un pour l'autre et en lui.

Cette union je la célèbre aujourd'hui et me fais le représentant de Dieu . Sachez que ce que Dieu a unis , seul Dieu peut le désunir.

Avant de procéder à la lecture des obligations mutuelles des époux , je propose que nous écoutions le Général Slamjack Vicomte Ascalion .

Maryse fait signe aux deux hommes de s'approcher.
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Blanche30

Blanche écoutait en souriant ses deux témoins. Au fur et à mesure du discours de chacun, son regard et son sourire s'attendrissait, et l'émotion augmentait. Oui, on aurait pu en cet instant la qualifier de niaise, mais ces deux amis la connaissaient parfaitement bien, et leur discours, leurs voeux de bonheur, étaient d'autant plus émouvants.

Elle se mordit déjà la lèvre pour ne rien laisser échapper quand son capitaine prit la parole, mais l'intervention de Piscalie fut en quelque sortie la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Dans le bon sens heureusement. Elle ne put empêcher une larme, oh, toute petite, et de joie bien évidemment, couler le long de sa joue pâle. Discrètement, délicatement, elle l'essuya son doigt. Pas question non plus d'avoir le visage chiffonné non mais. Parfois cependant l'émotion est trop forte. La blondinette se demanda si elle avait un mouchoir sur elle.

Elle glissa son regard en direction de son aimé, se demandant si lui en avait un, au cas où. Réflexion faite, sûrement pas. Elle tenta de retenir un rire en s'imaginant en train de se moucher dans son voile, ou dans le bel habit de Skal. C'était nerveux. Fort heureusement personne ne pouvait deviner ses pensées.
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Piscalie

Après cet affreux trajet sous la pluie torrentielle, ses petits pieds étaient quelque peu humides. Tant bien que mal, elle tentait par de discrets frottements de ses chevilles de réanimer une quelque conque partie de ses pieds. Je vous avoue que fixée sur cet unique but, les usages et bien saillances étaient bien lointaine pour la Comtesse. Distraite, elle l’était assurément.

La robe de Blanche était magnifique mais, signaler elle ne l’avait pas fait.
Rassurée la demoiselle sur les bienfaits du mariage, non plus.
Le credo venait d’être prononcé, répéter, elle ne le fit pas non plus.
Piscalie était complètement à côté. Pourtant ce genre de rêverie dans ce genre de cérémonie, qu’elle adore entre nous, n’est pas quelque chose qu’elle fait souvent. Que lui arrivait-il donc ? N’était ce qu'à cause de ses pieds humides ?

Le regard d’Ascalon venait doucement la scruter. Un léger sursaut grimpa le long de la nuque de la Comtesse. Il était tant qu’elle se ressaisisse et prenne son rôle à cœur en tant que témoin de la mariée.

Semble –t –il, j’ai également à témoigner.

Que dire ?

Ou plutôt par où commencer ?

J'aurais tant d'histoires à vous faire conter...

Pourtant, je vais vous épargner le récit de notre rencontre et de l’amitié qui s’est liée par la suite par manque de temps et pour vos estomacs qui espèrent un jour atteindre le buffet.

Pour ces deux raisons, je vais également omettre de mentionner les nombreuses qualités de cette dernière en n’en mentionnant qu’un: celui de « volontaire ». En effet, cette blonde au grand cœur a une volonté sans faille. Celle de s’investir pour son Comté, dans l’animation, à l’Ost, à Anvers, en tant que Tribun, au Conseil, j’en passe… Mais également, dans la conquête de cet Amour inimaginable.

Comme toutes les femmes, cette volontaire ne demeure pas moins une grande rêveuse. Qui n’a donc jamais rêvé de rencontrer l’homme ? Celui qui saurait répondre à nos questions avant même de les avoir posées… Cet homme qui par un simple regard chamboulerait tout notre être à jamais ? Celui là même qui fait naitre de merveilleux petits papillons dans notre chaire !

La recherche de cet homme aussi magnifique, soit-il, est parfois très difficile à trouver, apprivoiser et conquérir. Mais avec la volonté de Blanche et ses multiples charmes, je ne doute point, que Skal n’eut autre choix que de l’aimer. Puisque le cœur de Blanche a parlé, qu’Aristote protègent ces deux êtres et que cet amour reste à jamais intact pour l’éternité.

Se tournant vers Blanche

Que ces papillons te soient éternels, je te le souhaite de tout cœur.
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Tibere

Tibère était resté assis tout le temps que les gens mirent à s'installer. il y avait foule, c'était le moins qu'on puisse dire. L'unité des Flamands pouvait-elle se faire en des moments pareils pour exploser ensuite devant les luttes pour le pouvoir ? Ainsi étaient les Hommes, trop occupés à regarder leur intérêt particulier au détriment de l'intérêt général.
Il observa le futur couple qui semblait très uni et cela lui paraissait être une très bonne chose.
Il s'appliqua ensuite à écouter soeur Maryse qui faisait preuve de grande compétence, soutenant sur ses fragiles épaules l'ensemble de la cérémonie.

Tibère était heureux.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Lord_dams

A l invitation de Maryse, le capitaine se leva et approcha du pupitre.

Tout d abord bonjour à tous chers amis.

Il y a peu Blanche m a fait l honneur de me demander d etre son temoin pour cette belle cérémonie, j ai avec grand plaisir accepté tout en imaginant ce que je pourrais dire sur ces deux personnages bien insolites.

Tout d abord, mon vieil ami Skal. Nous nous sommes connu fin 1456, peu de temps avant qu il integre les rangs de l OST. Nous avons partagé ensemble les grandes campagnes militaires, les soirees au coin du feu à la belle etoile sur le camp...

s interrompant et le sourire aux lèvres

tututut, pas de sourire de la sorte n allez pas vous imaginer des choses là ...

Reprenant

Durant toutes ces années j ai trouvé un ami fidele et un valeureux guerrier.

Se tournant vers Blanche un sourire aux levres

Maintenant Blanche, enfin Major pour moi ... L un de mes meilleurs officiers mais aussi le plus tetu. Raleuse et colérique, elle en est tout autant attachante.
Fidèle en amour et en amitié, je suis sur qu elle saura combler Skal.

Je leurs souhaite tous mes voeux de bonheur.

Lord se retira à sa place
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Eulaly_de_baylaucq

Eulaly, assise sagement à côté des siens, observait l'union de la jolie Blanche qu'elle avait rencontré aux Grammys et du comte Skal qui avait eu le grand honneur d'entendre son alphabet en rotant.

A force, de fréquenter les églises, elle arrivait même presque à réciter le crédo maintenant mais la messe l'ennuyait toujours profondément. Heureusement, elle le savait, il y aurait une fête après. Cà permettait de voir cette longue heure d'une autre manière, comme une épreuve pour mériter les bonnes choses qu'il y aurait ensuite à manger.
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Lisandru_michiel

En retard, la Pucelle était en retard, on pouvait entendre crier dans les ruelles:

Cocher plus vite, plus vite!

C'était bien la première fois que la blonde "gueulait". Le cocher s'arrêta net devant la cathédrale et la pucelle sorti en trombe et s'arrêta net à son tour.
Elle reprit sa respiration quelques secondes, ajusta sa robe, remit ses cheveux en place et commença à monter les escaliers qui menaient dans la maison du Seigneur, tout en pensant "Pourvu que l'on ne remarque pas mon retard".
Elle essaya d'ouvrir la porte de la cathédrale le plus discrètement possible, mais malgré tous ses efforts, celle-ci se mit à grincer.
La Pucelle se mit immédiatement à rougir, elle avança rapidement de quelques pas et s'installa sur les bancs au milieu de la cathédrale pour assister à l'heureux mariage du Comte Skal et de son amie Blanche.
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Duncan.

Un de ses frères d'arme qui se mariait, il n'allait pas rater ça.
Duncan était arrivé en avance afin de se recueillir mais, avant que tout le monde n'arrive, il c'était placé dans un coin tranquille, discret, on ne l'avait pas remarqué mais il était bien présent, observant la cérémonie et les invités.

Maryse

Maryse fini de réciter le Crédo paisiblement , tout en souriant à l'assemblée .
Quand le silence commence de nouveau à reprendre sa place . un grincement se fait entendre.

Son frère entre , tout penaud , d'un signe de la main il salut l'assemblée .

La diaconesse secoue sa jolie tête brune , observe les futurs mariés .
Son sourire de fait tendre presque protecteur ,elle prend la parole .

Skal.. Blanche... vous voilà devant nous pour prononcer des voeux qui vont vous lier l'un à l'autre , mais avant de lire le passage que vous avez choisi dans notre livre des Vertus .

Parlons de vous .

Comte Skal vous avez été soldat de l'OST , vous découvrez la politique qui vous conduit au poste de Comte des Flandres par deux mandats .
Puis FSF , sans oublier Lieutenant de l'État Major royal des Flandres
Votre parcours nous prouve que vous êtes un homme au fort caractère , ce qui est loin d'être négligeable .

Maryse se tourne vers la future mariée et lui sourit .

Dame Blanche , votre sourire est l'une de vos plus belle signature , vous êtes arrivée sur Anvers accueillie par un couple charmant qui deviendront vos amis , vous découvrez les Flandres , votre engagement dans l'OST vous a apporté bien des surprises , vous aussi , vous avez un parcours politique , mais l'animation vous tente et vous nous le prouvez depuis quelques temps ..

De ce temps passer à aider les Flandres , vos chemins se sont croisés , l'amour vous a uni et fait découvrir l'espoir d'un monde nouveau , sous le regard de Dieu.

La Diaconesse se tourne vers les témoins des futurs mariés .

Je propose que nous écoutions le Capitaine Lord_dams et dame Piscalie nous en dire plus sur ce jeune couple .
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Fannaick

Blanche fit son entrée au bras d'Ascalon....,
elle etait magnifique dans sa robe ,rayonnante ,elle traverssa l'allée jusqu'a l'autel ou l'attendait Skal ...
La cérémonie pouvais commençer ,Maryse inviter tout les fidéles a reciter le crédo ,

Je crois en Dieu le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très- Haut.

Je crois en l'action divine,
En la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des saints,
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN.

un vacarme se fit entendre ,tous relevérent la téte vers l'entrée de la cathédral ....
Slamjack traverssa l'allée central dévisageant les gents présent ,distribuant des tapes dans le dos ,des sourire ,des clin d'oeil ,..

ont ne pouvais pas faire plus discret **se dis t'elle **

elle s'entit le regard de celui-ci la comtempler un instant ,en passant devant elle ,

Citation:

Puis voyant le regard du général sur Fannaick, il pris la mains de sa compagne espérant que cela suffirait, un jour de mariage, pour qu'il ne l'importune pas.

elle serra la main de gab ,se tourna vers lui et lui sourit ,puis apercevant son amie krys ,elle répondit a son sourire en signe de bonjour ...

elle se tourna vers Maryse et attendit la suite de la cérémonie ...

Vicomtest

Une fois de plus en retard ( certains diront même comme à son habitude ) , Vicomtest prit la direction de la cathédrale pour assister à la cérémonie qui s'y déroulait. Mais cette fois ci , il était vraiment inquiet, car plus que la réaction du Généralissime , c'était surtout celle de sa soeur , la diaconesse , qu'il craignait. Il poussa donc la lourde porte de la cathédrale avec le plus discrétion que possible. Hélas , avait on oublié de huiler les gonds ? Toujours est il que cette dernière émit un couinement épouvantable , qui eut pour effet de faire se retourner toute l'assistance. Rouge de confusion , il fit un léger salut de la main et se glissa sur un banc.
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Blanche30

Skal lui chuchota un mot d'encouragement. Elle lui répondit doucement avec un brin d'humour :

- A vrai dire avec tout ce qui s'est passé, j'attends la prochaine tuile qui pourrait nous tomber sur la tête...

Le credo s'annonçait. Blanche ferma les yeux quelques instants pour le réciter, ceci lui permettant de se recueillir, et de laisser retomber quelque peu la tension. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, un bruit se fit entendre. La blondinette tourna légèrement la tête pour apercevoir l'entrée du baron noir. Aucune importance. C'était sa façon à lui de faire, et elle n'allait pas s'offusquer pour si peu. De toute manière, son bel homme était à ses côtés, alors le Seigneur Slamjack pouvait bien faire tout ce qu'il voulait, même hurler des blasphèmes en pleine liturgie, rien ne pourrait interrompre son bonheur. De toute façon, on disait bien que tout le monde n'avait d'yeux que pour les mariées, voire la mariée, pour le jour de son mariage non ?
Cela lui faisait penser qu'elle n'avait pas l'habitude de voir Skal dans des couleurs claires. La blonde mariée lui sourit tendrement. S'il pouvait être encore plus beau qu'il ne l'était déjà, ce serait aujourd'hui.
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Keewy

Satanés vélages qui lui avaient encore fait passer une nuit blanche, elle savait très bien que c'était le grand jour pour son ami de longue date Skal et de sa gafette Blanchette

Une fois bien apprétée , elle se dirigea vers la Cathédrale et profita de l'entrée fracassante du Baron Noir pour se faufiler discrètement dans l'allée latérale et récita la fin du crédo comme si de rien n'était, ravie d'être présente pour ce grand jour
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Hidatsa

Que de gentillesse dans la bouche de Julien, était-ce le lieu qui le rendait ainsi ? Toujours est-il que cela faisait plaisir d'entendre ses mots, les flatteries ont cela de bon, que ce soit sincères ou non, elles améliorent la confiance en soi.

Sourire et petit clin d'oeil à son interlocuteur, elle aurait l'occasion de bavasser avec lui après la cérémonie, peut-être même une petite danse. Euh...tu t'égares là ma vieille pensa t-elle avant de reporter son regard vers la nef où Blanche faisait ses premiers pas. Belle au naturel, sa beauté était magnifiée par sa toilette bleue. Hida savait très bien ce que la future mariée pouvait ressentir à cet instant pour être passée par là, il y a quelques années de cela.

Début de la cérémonie, récitation du Crédo, une entrée tonitruante, les regards noirs, elle revivait à cet instant son propre mariage en la Cathédrale de Paris.

Allez Hida, reviens sur terre. Pense plutôt à la beuverie qui t'attend après.

Se dit-elle en replongeant son regard sur le couple qui rayonnait de bonheur
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Lord_dams

Lord fut surpris en voyant la marié. Il avait plus l habitude de la voir en uniforme mais il ne pouvait dire le contraire, la robe de marié lui allait tres bien.

A l annonce de Maryse, il repeta le credo
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Skal

Le temps passait et toujours pas de mariée, ni de témoins....
Le comte paraissait très serein un peu trop d'ailleurs mais à l'intérieur il était en train d'exploser. Non pas parce que sa future épouse ou ses témoins n'étaient pas là mais simplement parce qu'il aurait pu dormir une heure de plus (

note d'humour).

Il eu un petit soupir de soulagement quand il aperçu son second témoin le comte sortant Ascalion. Il le salua d'un geste rapide de la main avant de déposer son regard une fois de plus sur les portes de l'édifice.
Quelques minutes plus tard des enfants se mirent à chanter et il comprit alors que sa fiancée n'était plus très loin.

L'ensemble des invités se tournèrent en direction des portes pour regarder l'entrée de la belle Blanche. Et encore belle était un bien petit mot comparait à ce qu'elle représentait en ce moment même.
Un ange descendu du ciel venait de faire son entrée aux cotés de son plus vieil ami le comte Ascalon.
D'ordinaire, il est rare de voir les sentiments de Skal ressortir sur son visage mais à ce moment là, on pouvait bien distinguer une admiration incommensurable pour la beauté de sa douce et une joie éclatante qui se reflétait sur son sourire niais.

Elle arrivait enfin devant lui et il lui tendit la main avant de lui susurrer dans l'oreille.

Tu es magnifique! Soit tranquille tout va bien se passer.

La diaconesse Maryse commença les prières et Skal comme la plus part de l'ensemble des personnes présentes, récita le credo.
Quand soudainement un bruit de claquement de porte fit surface dans la salle. On pouvait observer certains invités qui semblaient outrés par l'individu. Mais lui souriait de plus belle, son témoin principal venait enfin d'entrer. Il l'avait choisi sachant très bien qu'il ferait une entrée fracassante et entre nous, un peu "d'action" ne fait pas de mal.
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Ascalion

Lorsqu'il réussit à trouver Skal, Ascalion lui adressa un large sourire, accompagné d'un geste de la main. Tout était parfait, la mariée était là, le marié, quoi qu'un peu stressé, avait l'air prêt !
Rassuré, Ascalion s'avança pour aller tout devant, à la place qui lui était réservé. Il s'assit à côté des autres témoins.
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Julien..

Les invités commençaient tout doucement à entrer dans l'église : la cérémonie n'allait pas tarder à débuter. Il ne manquait plus qu'une seule personne pour cela : la mariée.

Lui continua à discuter quelque peu avec Hidatsa et Noiraude, en attendant. À un moment donné, le silence se fit, et toutes les têtes se tournèrent vers l'entrée. Le Cadavérique en fit de même. La mariée était là, au bras d'Ascalon Breydel, son témoin.

Elle était, il se devait de le reconnaitre, tout simplement resplendissante dans sa robe. Bien qu'il la sentait nerveuse, il savait qu'elle serait assez forte pour surmonter l'évènement.

Elle s'avança lentement, remontant l'allée centrale. En passant à sa hauteur, il lui adressa un discret signe d'encouragement, chose assez rare que pour être soulignée. Enfin arrivée devant son promis, le mariage proprement dit pouvait débuter. Le flamand écouta la Diaconesse prendre la parole, puis enjoindre de se repentir.

Le guerrier flamand entama ensuite, en choeur, le Crédo aristotélicien. Il était arrivé à la moitié lorsque de multiples bruits se firent entendre au-dehors. Une porte qui s'ouvre avec fracas, les têtes qui se tournent une nouvelle fois, plus de doute possible, il s'agissait bien du Général des Forces Spéciales qui fit son apparition sous le regard noir de Maryse.

Le Cadavérique laissa couler un fin sourire sur son visage. Même en pareille occasion, il se devait d'être à la hauteur de sa réputation, qui était de toujours être le centre d'intérêt.

Gabriel_d_ici

Gabriel repris à son tour le crédo.

Puis voyant le regard du général sur Fannaick, il pris la mains de sa compagne espérant que cela suffirait, un jour de mariage, pour qu'il ne l'importune pas.

Krystel_martin

Maryse avait compris ses simagrées et lui avait signifié qu'elle pouvait entrer en la Cathédrale. Chose qu'elle fit tout naturellement, en souriant chaleureusement à la diaconesse. Krystel s'installa sur un banc, pas trop près ni trop loin de l'autel, et jeta un coup d'oeil aux invités qui se pressaient là. Fannaick et Gabriel (que la jeune fille salua d'un chaleureux hochement de tête), le nabot aka Gosselies, qui l'avait probablement mis dans une galère sans nom. Elle salua ce dernier en souriant en coin. Heureusement qu'elle était dans une Cathédrale, car elle l'aurait volontiers menacé de le découper en rondelles avec une cuiller en bois.

Mais enfin, les invités étaient là pour fêter un mariage, pas s'entretuer, encore moins écrire une marche funèbre.Ils n'étaient pas venus se battre, ils étaient là pour assister au mariage de l'année. L'entrée de Piscalie le confirma. La jeune fille se redressa donc et regarda droit devant elle, impassible.

Lorsque la mariée entra aux bras d'Ascalon toute de bleue vêtue, la jeune fille ne put s'empêcher de se retourner ni de réprimer un sourire niais. Car oui, Blanche était en beauté et son bonheur donnait presque envie de se marier. Presque. Il est des gens qu'on n'épouse pas simplement pour avoir l'air heureux un jour, et être malheureux le reste de sa vie.

Alors que tous reprenaient le credo en choeur, un claquement de portes se fit entendre, bientôt accompagnée par une voix présidentielle connue de tous. La jeune fille se mordit le creux de la joue et baissa le nez, cherchant ainsi à masquer sa gêne. Elle releva la tête, le rouge aux oreilles, et finit la prière.

Amen.
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Maryse

La Diaconesse récite le Credo accompagné des fidèles , quand elle entend un vacarme .
Un homme connu de tous , fait son entrée avec fracas , la flamande ne s'attendait pas moins de sa part .

Quand il ose déranger la prière , la Diaconesse attend qu'il soit à sa hauteur et ses yeux se noircissent , ses sourcils se fronce .

Dans un regard qui veut en dire long ; la Diaconesse fait comprendre au Général Slam son mécontentement.

Le sourire reprend vite sa place , mais la flamande se promet de le sermonner .
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Enylesor

Eny, était arrivée, mais s'était faite discrète.
Elle voyait Blanche dans sa robe et elle était si belle,
ainsi que Skal, dans cette journée qui restea gravée à
jamais dans leur mémoire.
Cela lui rappela le sien de Mariage il y a un moment,
maintenant, et se concentre sur la prière.
Entend Maryse qui récite le crédo et reprend avec elle ...

Regarde l'assemblée présente et sourit...
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Slamjack

Au galop. C'est comme ça qu'il arrivait fréquemment le Général. Et avec fracas, pour ne pas déroger à ses habitudes. On entendit quasiment les sabots de son destrier crissant sur le sol, s'arrêtant de justesse à côté des carrosses dorés des nobliaux enfarinés. Ceux qui ne savent pas monter à cheval se déplacent en caravane.

Nom d'une chèvre en chaleur, je suis en retard!

S'écria-t-il en entendant déjà les litanies à l'intérieur de la Cathédrale. Il se dépoussiéra un minimum, surtout les bottes : le Baron Noir aimait avoir les bottes bien propres. Il les examina avec attention et sembla ravi de constater qu'elles étaient impeccables : même pas une tache de sang. Pas la moindre crotte de chèvre collée en dessous. Il vérifia aussi entre ses dents.

BLAM!

Ça c'est la porte de la cathédrale qui claque. Le Sanguinaire n'arrive jamais discrètement. Il faut qu'on l'entende, il faut qu'on le voit. Un rapide coup d'oeil dans l'assemblée et il s'abstint in extremis de lâcher un tonitruant "salut les gueux!". Il ne doit pas y en avoir beaucoup. Dans le fond, là, peut-être, ceux qui n'ont pas l'air très frais. Il s'avance vers eux et leur adresse la parole.

Vous dormiez là ou vous êtes invités aussi?

Demande-t-il, sceptique. Avant de poursuivre, sans être certain de ne pas avoir à faire à des invités des mariés.

Faut pas rester là, il y a un mariage aujourd'hui. Pchit.

Slamjack ne vérifie même pas s'il dérange la cérémonie et avance dans l'allée centrale. Il est le témoin, il doit donc aller tout devant. De toute façon, même quand il n'est pas le témoin, il va au premier rang. Cette place lui revient de droit, pense-t-il.

Clin d'oeil à l'un, rapide tape sur l'épaule à l'autre, sourire coquin à la jolie pucelle en passant. Le Baron Noir rejoint rapidement une place libre, là où il aurait voulu être. C'est ravi qu'il s'y installe en saluant son voisin.

C'est qui la blonde-là? l'interroge-t-il.

Ne lui répondant pas, le Général le bouscule et demande à nouveau :

Oh, j'te cause. C'est qui la blonde-là?

Fannaick.qu'il dit.

Elle est bonne commenta le Sanguinaire, en la contemplant quelques instants. Son regard balaya alors les premiers rangs. Il grimaça, visiblement dégoûté. Le clan anversois était là. Et en force.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Blanche30

Blanche soupira d'un air soulagé en voyant apparaître Piscalie et Ascalon. Après avoir salué la première, qui partit s'installer dans l'église, la blondinette se tourna vers Ascalon dont elle prit le bras :

- Je suis ravie que tu sois là, j'ai les jambes qui tremblent tellement je suis nerveuse.

Ils s'avancèrent jusqu'à la grande porte. Blanche prit une grande inspiration tremblante, puis ils entrèrent, au son des cantiques. Blanche portait une robe confectionnée par Achilée, filleule de Skal. Elle n'avait pu être présente, mais la blondinette la remerciait en elle même de s'être donnée autant de mal.

C'était fait. Ascalon et Blanche avaient passé la porte, il ne restait plus qu'un bout de chemin à faire. La jeune fille fut remplie d'émotion en apercevant Skal devant l'autel. Il était à tomber. En temps ordinaire elle le trouvait magnifique mais là...Apollon en personne. Et il était pour elle. Elle esquissa un sourire tremblant à son intention, sa main se crispa sur le bras d'Ascalon. Malgré toutes leurs épreuves, elle se demanda ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter un tel homme dans sa vie.

Ascalon pressa doucement la main de Blanche, signe qu'il leur fallait avancer. La marche jusqu'à Skal paraissait être aussi longue qu'une éternité. L'anversoise ne voyait pas les personnes présentes. Elle les saluerait plus tard. Son attention était accaparée par son fiancé, son futur époux. Un pas, puis un autre, et encore un autre. Blanche se rapprochait inexorablement de l'autel, de son destin aurait dit certain. Présenté ainsi, cela pouvait paraître tragique, mais il s'agissait réellement du plus beau jour de la vie de Blanche. Elle ne savait comment exprimer toute la joie qu'elle éprouvait.

Ils y étaient. Ascalon remit la main de Blanche à Skal. La jeune fille fut parcourue d'un frisson de plaisir. La gorge nouée, elle sourit rapidement à Ascalon pour le remercier, et se tourna vers Skal. De près il était mille fois plus beau. Nerveuse, elle serra fortement sa main, tentant furieusement de retenir les larmes qui pointaient au bord de ses yeux.
Ils y étaient. Enfin.
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Maryse

Les enfants chantent tous en chœurs , accompagné par Maryse , qui observe les regards échanger par les futurs époux .

L'amour ce lit sur leur visage , la flamande est heureuse de les unir .

Le silence prend place au moment où la jeune femme se retrouve aux côtés de son futur époux , la Diaconesse prend alors la parole .

Bonjour à tous , famille , amis , fidèles , je suis heureuse de me retrouver devant vous en ce jour de l'an 1459 , nous allons être les témoins de l'union de deux êtres qui s'aiment .

Mais avant nous devons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.

Citation:

Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple du Christos ton messie. Amen.

Puis d'une voix claire , Maryse demande aux fidèles de se joindre à elle pour le Crédo.

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Pinolebouru

Pour rien au monde il ne manquerait ca. Pour rien au monde, il aurait été absent. Il est des jours qui comptent dans une vie. Des moments, des instants, des secondes, ... Ces cours moments qui font le bonheur, qui remplissent de joie, ceux qui les vivent. Aujourd'hui, c'était au tour de Banche. La jolie anversoise avait enfin droit a son instant, son bonheur, c'était sans aucun doute l'un des plus beaux jours de sa vie.

Impossible donc pour Pino de ne pas se rendre a la cérémonie. Partager ce moment avec son amie était une évidence.

Il etait heureux. Pourtant... ces derniers jours ca n'allait pas trop. Et il était certains de croiser des gens qu'il n'apprécie pas. Mais qu'a cela ne tienne... Aujourd'hui, c'est le jour de Blanche et Skal.

Il prit place dans l'assemblée... évitant de croiser le regard de la demoiselle de paradis.
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Ascalon

Ascalon et Piscalie avaient quitté Anvers au petit matin pour se rendre à Bruges. Le trajet, ils le connaissaient parfaitement, pour l'avoir fait de nombreuses fois, surtout pour le travail et quelques fois pour l'agrément. Là, l'occasion était particulière, ils s'y rendaient pour le mariage d'une amie. C'est vêtu leurs habits du dimanche pour ce premier jour de l'année (ben oui on est en 1459 ^^), mais pour l'office religieuse. L'Union de deux enfants d'Aristote.

Les rues de la Capitale étaient animés, à l'approche de la Cathédrale, les charrettes, calèches et autres attelages encombraient grandement les ruelles. Il n'était pas aisé de se frayer un chemin. C'est alors, à quelques deux cents mètres du Parvis que l'équipage comtal décida de faire halte. On aida la comtesse à descendre, du fait de ses habits pour la cérémonie, Ascalon n'avait pas ce problème. Ils avancèrent prestement jusqu'au parvis de la Cathédrale. Ils y trouvèrent Blanche qui semblait stressé, inquiète et impatiente. Une certaine agitation l'habitait.

Ils la saluèrent, sans l'enlacer, de peur de froisser sa belle toilette et de la décoiffer. Un échange de petits mots, puis il lui tendit son bras. Non, ce n'était pas son père, mais pourtant, c'était lui qui allait la conduire à l'autel...
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Gabriel_d_ici

Gabriel qui était retournée cherché Fannaick revint. Entendant les cantiques il entra par la porte latérale afin de ce faire le plus discret possible et de ne déranger personne.

Fannaick

elle se dépecha d'arriver a la cathédrale...
elle vit Maryse ,la cantide raisonnait déjà ,et blanche attendait pour faire son entrée ,
elle se faufilla discrétement a l'intérieure de la cathédrale ,et alla s'assoir sans faire de bruit regardant si gab la suivait ....

Blanche30

[A Douai]

Blanche émergea d'un doux sommeil quand Petrasis vint la réveiller. Elle s'étira de tout son long, son petit long plutôt, dans son lit. Un sourire s'inscrivait déjà sur ses traits. Enfin, le grand jour était là. Elle descendit tranquillement de son lit, et procéda à ses ablutions. La blondinette s'habilla, aidée d'Anselmine, et fut coiffée par Petrasis. Il fallait que tout soit absolument parfait. Un petit en cas fut pris avant la robe bien entendu. Une mariée dont le ventre proteste n'est pas très élégante.

La voiture était avancée, il était temps d'y aller. Blanche prit une profonde inspiration, et monta. C'était son dernier trajet en tant que demoiselle. Ce soir, elle serait Blanche Mirolis, épouse du plus fort et du plus bel homme des Flandres. Du plus tendre aussi. Enfin au moins avec elle. Elle se demanda quelle impression cela lui ferait. Blanche s'était toujours vue comme une jeune fille, assez évaporée. Accéder au rang d'épouse, de comtesse même, lui faisait un peu peur. Mais elle savait que cette appréhension serait compris et apaiser. Skal, son Skal, serait à ses côtés. Et c'était tout ce qui importait.

[A la cathédrale]

Blanche, aidée d'un valet, descendit de la calèche. Ascalon ne devrait plus tarder, c'était lui qui devait la conduire à l'autel. Pour Blanche, c'était dans l'ordre des choses. Piscalie était son témoin, Ascalon la menait à Skal. Ses deux amis avaient toujours été là pour elle, et la blondinette espérait que l'inverse soit vrai aussi.
En s'approchant du parvis, elle entendit des cantiques retentir. Ce serait bientôt à elle.
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Maryse

Le soleil brille de mille feux , le ciel est d'un bleu de plus en plus pur .
La Diaconesse sourit aux visages connus et inconnus .
Les messires ont fier allures aux bras de leurs dames toutes vêtues des plus belles robes.

Maryse adore ces défiler de couleurs , de coiffures recherché .

Après une courte discussion avec dame Hidatsa , la flamande aperçoit l'oiseau de Paradis .

Bonjour Krystel je vais au mieux et vous ?

Le soutien de la jeune dame de Paradis lui donne chaud au cœur.

Entrez jeune fille , j'attends un peu encore , notre futur marié ne va pas tarder.
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Maryse

La diaconesse est toujours présente aux portes de la Cathédrale , quand un enfant coure sur le parvis .

Diaconesse Maryse !!!!! Elle arrive la jolie dame !!!!

Bien alors entrons , veux tu ?

C'est d'un pas bien assuré que la flamande se rend à l'autel et se retourne sur l'assemblée , quand elle aperçoit la futur mariée , d'un signe de la tête elle ordonne aux enfants d'entamer avec elle un cantique .
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Ascalion

Récemment remplacé par Khalidia, l'ancien Comte des Flandres n'avait pas été obligé de courir partout pour pouvoir se libérer à cet évènement important. Quel soulagement de pouvoir organiser son emploi du temps en fonction de ses envies ! Ces quelques mois de vacances, Ascalion allait en profiter.
Mais cela présentait également des désavantages : il allait devoir s'habiller tout seul. Même s'il n'aimait pas qu'on l'habille, il se rendait maintenant compte que c'était bien pratique !

Arrivant sur place, Ascalion chercha Skal des yeux.
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Krystel_martin

Elle avait reçu invitation et n'avait pas répondu : honte sur vous, Paradis !

Pourtant, elle n'avait pu refuser de se rendre à la cérémonie, curieuse de voir le Comte de Douai prendre enfin épouse. Si quelques mésaventures avaient pu la retarder un peu, elle fut bien aise de constater que tous les invités n'étaient pas encore présents. Soupirs de soulagement. La pucelle trottina donc vers la diaconesse Maryse, soulevant d'une main gantée le bas de sa robe bleutée. De fines bottines en cuir aux pieds, une coiffe blanche posée sur le haut du crâne, elle avait opté pour la discrétion. Normal : c'était Blanche qui se mariait, pas une Aspirante de l'Ordre Royal des Dames Blanches.

Arrivée devant Maryse, tout sourire, Krystel la salua.

Bonjour à vous Maryse, comment allez-vous ?

Elle se pencha vers elle, lui chuchota :

Je suis certaine que tout va bien se passer.

Elle cligna de l'oeil trois fois, s'écarta un peu pour laisser passer les autres invités. Bientôt, il faudrait rentrer. Ou alors, il fallait suivre les autres invités et rentrer quand même. Elle lança un regard interrogateur à Maryse. La diaconesse allait-elle comprendre son interrogation, oui lui poser directement la question ? La jeune fille fit rouler ses yeux, indiquant l'intérieur de la Cathédrale, avant de regarder à nouveau le petit CaC.
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Noiraude

Noiraude assise près de sa copine de toujours écoutait la conservation d'une Hida espiègle et d'un Julien étonnement poli et courtois.
Son physique disgracieux ne passait pas inaperçue et Noiraude qui avait fait sa rencontre il y a quelques jours en taverne loin des lieux publics avait appris à connaître le personnage ,une autre facette qu'il ne montrait pas en gargotte.

Elle salua de la main quelques connaissances de ci de là tout en fixant la porte de la cathédrale ne voulant pas manquer l'entrée des futurs mariés.

Et elle se dit que le Comte de Douai ne pourra pas cette fois lui refuser la bise en guise de félicitation. Elle souriait bêtement à cette idée.
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Tibere

Pendant qu'à l'extérieur de l'édifice les premiers fidèles arrivent, Tibère se trouve dans la salle en arrière du choeur et revêt les habits sacerdotaux verts propres à son rang. Son valet Lahire l'aide tant bien que mal.
Une fois fait, l'archevêque lisse sa moustache, prend une gorgée de vin de Madère que lui a recommandé son médicastre, puis pénètre à son tour dans le sanctuaire. Il remarque que les gens sont encore à l'entrée. Soeur Maryse doit s'y trouver pour accueillir son monde.
Il décide de se diriger à pas lents vers la lourde cathèdre qui lui sert de chaise officielle. Il s'assied et se retrouve ainsi de profil par rapport à l'entrée. Il décide alors de prier un instant les yeux fermés.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Julien..

Il s'était installé à un siège en attendant la Blanchesque apparition, lorsqu'il entendit qu'on prononçait son nom. Il n'eut pas le temps de se retourner, que deux personnes surgirent devant lui.

Il s'agissait, ni plus ni moins, d'Hidatsa, qui était accompagnée de Noiraude. Deux anversoises qu'il connaissait, dont une un peu plus que l'autre. Il se contenta d'afficher un mince sourire, avant de répondre :

Oui, moi ici. Étonnant n'est-ce pas ? Lorsque j'ai su que vous étiez invitée, je n'ai pu résister au plaisir de venir moi-même.

Un petit coup d'oeil en direction de l'entrée, puis il reporte son attention sur les deux femmes :

À vrai dire, j'ai été invité aussi. Et ma présence tombe plutôt bien, puisque vous voici.

Le Cadavérique sourit davantage cette fois-ci.

Hidatsa

C'est en compagnie de Noiraude qu'Hida se rendit en la grande Cathédrale. Les deux compères ne pensaient pas être encore en Flandres à cette date mais c'est avec plaisir qu'elles assisteraient au mariage de Blanche et Skal. Une raison pour faire la fête et oublier ses idées nostalgiques de sa propre union.

Accueillie sur le parvis par la diaconesse, Hida lui sourit et la salua.

Bonjour Dame Maryse, qu'elle belle journée pour officier, n'est-il pas ?

Après avoir échangé quelques mots, Hida entra dans la bâtisse, élégamment vêtue. Elle aperçut le futur marié qui avait sorti ses plus beaux habits pour l'occasion, délaissant pour un jour, armure et autre tenue de guerrier.
Elle le salua d'un geste de la main pour le prévenir de sa présence et salua les autres convives par un hochement de tête et autres sourires de circonstances.

Tiens, Julien !

Elle prit le bras de sa copine et l'amena s'asseoir un rang devant celui-ci. Elle se retourna et entama la conversation, ils avaient bien quelques minutes devant eux avant que la cérémonie ne commence.

Julien, vous ici ?
C'est à croire que l'on ne se quitte plus !

Petit sourire ironique bien qu'amical

Tout en discutant, elle jetait régulièrement un coup d'oeil sur la nef, elle ne voulait pas louper l'entrée de la belle Blanche.
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Maryse

La Diaconesse accompagne tranquillement une invitée vers un banc , quand elle est prête à se rendre de nouveau aux portes de la Cathédrale .

Le futur marié fait son entrée , il est vêtue de ses plus beaux atout , le manque de sommeil ne se voit point .

Maryse lui fait un sourire rassurant .

Merci de votre attention Comte Skal , mais je pense que tout est en ordre , je vous laisse rejoindre votre place .

Tout en saluant les invités qui entrent la Diaconesse se rend de nouveau sur le parvis .

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Julien..

Qui dit mariage dit cérémonie à l'église. Qui dit amis dit présence indispensable. Et c'est en réunissant les deux idées qu'on obtient un Cadavérique, élégamment vêtu, qui fait son apparition en la Cathédrale, afin d'assister à ce qui était déjà considéré comme LE mariage de l'année en Flandres.

D'une nature hostile aux cérémonies de toutes natures, le voilà qui s'approche de diverses connaissances et échange quelques brefs mots avec eux.

Skal

Il avait prié toute la nuit ou presque... C'est très tôt le matin qu'il avait fini de purifier son esprit pour le grand jour qu'il allait vivre.
Il rentra à l'auberge du coin quelques heures pour se reposer avant la grande cérémonie. Il était seulement accompagné de son fidèle garde.

[A l'auberge]

Votre Grandeur! Votre grandeur!!! Réveillez vous, c'est l'heure!!

Le comte de Douai dormait à point fermé quand il entendit son garde hurler derrière la porte de sa chambre.
Les yeux fermés et la tête dans le coaltar, il répondit

Hein? Quoi!?

Le garde se permit d'entrer dans la chambre et annonça d'un ton inquiétant

Comte Skal, vois allez être en retard pour votre mariage!!!!

A ces quelques mots le jeune homme répondit en ouvrant légèrement les yeux

Mais tu vas me laisser dorm....... Qu'est ce que tu viens de dire? Mon mariage?

Il se passa quelques secondes avant d'entendre dans toute l'auberge

QUOIIIIIIIIIIIII!!!! Mais tu ne pouvais pas me prévenir avant espèce de ?§/

?§§§§///....?????? Bip censurer

Le comte se leva d'un bond avant de demander à son garde de lui sortir sa tenue pour le mariage.
Il se prépara en vitesse et demanda qu'on lui apporte son étalon

Grouille toi!! on y va

[Quelques minutes plus tard dans la cathédrale]

Skal rentra dans la cathédrale espérant ne pas être en retard à son propre mariage. Quand il aperçut qu'une petite poignée d'invités étaient déjà présent, il lâcha un soupir de soulagement.
Il marcha le long de l'allée pour se rendre à l'autel ou se trouvait sa diaconesse Maryse dans sa tenue que voici.

En marchant il salua les invités d'un grand sourire qui en disait long sur sa reconnaissance envers ces personnes qui lui faisaient un grand honneur de venir à son mariage, ainsi qu'à Blanche.
Il aperçu Lord dams, le témoin de sa fiancée qui était également un vieille ami à lui qui se trouvait avec sa compagne non loin de Maryse. Il s'arrêta pour le saluer de vive voix.

Bonjour cher Capitaine, je suis ravi que tu aies pu te libérer pour venir au mariage. En même temps, connaissant Blanche, tu aurais signé ton arrêt de mort si tu n'étais pas venu.
On se parlera un peu plus tout à l'heure, je vais aller voir Maryse

Il lança un sourire amicale à sa compagne avant de continuer sa trajectoire en direction de Maryse

Ma chère diaconesse Maryse, j'espère que vous avez pu vous reposer un petit peu. Est ce que vous avez besoin d'aide pour quelque chose avant que la cérémonie ne commence?
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Lord_dams

Apres avoir passé sa soirée à prier et sa nuit à l auberge avec sa douce Nenou. Lui et elle revint en la Cathedrale, pour la grande ceremonie.
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Gabriel_d_ici

Gabriel arriva à son tour en tenus d'apparat.Attendant que Blanche et skal aient fini de prier pour aller les saluer, il alla voir maryse.

Bonjour maryse,
Comment tu vas ? tu a pas trop le trac ?

Maryse

Après une nuit longue en prière la Diaconesse s'apprête à rejoindre sa demeure pour un moment de repos auprès de son époux .

Bonjour Gabriel , tu es magnifique !!! Le trac ? Oui il est en train de me gagner .

Maryse sourit.

Je libère nos futurs mariés pour qu'ils puissent aller se préparer et moi-même je rentre un peu
Mon époux est fort occupé ces derniers jours
Le peu de temps que nous avons ce compte par de rare petit -déjeuner ensemble .
Si tu me permets je vais filer une petite heure pour le rejoindre tout en saluant les premiers fidèles qui nous font l'honneur d'être présent .
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Gabriel_d_ici

Mais bien sur, je t'en prie. Je vais en profiter pour aller chercher fan.

Maryse

Le soleil brille en plein bleu , la chaleur de ses rayons réchauffent déjà la terre .

Après un moment passé auprès de son époux , la flamande marche d'un pas paisible , voulant profiter des premiers bienfaits du printemps .

Des enfants l'accompagnent tous vêtus d'une robe blanche , ils rient , discutent sans arrêter , cela fait sourire la Diaconesse .

Tout en avançant vers la Cathédrale , une petite main ce glisse dans la sienne et de grands yeux Marrons la regardent , une timidité se lit au fond des yeux de l'enfant .
Maryse lui serre doucement la main , lui renvoyant un sourire réconfortant .

Quand la petite troupe arrive devant l'édifice , la Diaconesse demande aux enfants de se calmer et d'entrer sagement dans la Cathédrale .

C'est donc entouré de têtes blondes , brunes et roux que la flamande pousse les portes en grand pour laisser le soleil éclairer de ses rayons la Cathédrale .

Les petites voix s'extasie devant la beauté des lieux , la décoration est simple , mais raffinée .

Des rubans de dentelles blanches sont dispersées sur les murs , accompagné de tresse de lierres .
Les bancs ont des lys accrochés à leur extrémité et déposé devant l'autel de magnifiques bouquets de lys

Le sol de l'allée est parsemée de feuilles vertes et de pétales blanches.

Maryse sourit et salue les invités déjà présents ,s'assure que les cierges sont allumés et qu'un emplacement est bien réservé aux enfants .

Laissant les petits flamands se rendre docilement à leur place , Maryse vérifie que tout est bien en place sur l'autel , puis se dirige vers la sacristie .

Un moment de méditation est toujours important pour la Diaconesse .

C'est revêtu de sa tenue que le clerc traverse à nouveau l'allée pour se rendre sur le parvis et accueillir les invités au son des cloches.

((((DING)))) ((((DANG)))) ((((DONG))))
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Skal

Il était aux cotés de sa fiancée et il se mit à prier et à remercier Aristote de lui avoir donné une future épouse aussi merveilleuse.
Nul personne pouvait remettre son amour pour la religion aristotélicienne.
Il devait aussi se confesser de tous les péchés qu'il aurait pu commettre.
C'est pourquoi il passa la nuit à prier et à se confesser
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Slystaline

En habit du dimanche, c'est à dire braie propre, chaussettes noires parfaitement remontées, poulaines à bout pointus (cherchez pas c'est bien un pléonasme), cape grise, chemise imaculée et boutons de manchettes en argent, le Tournaisien rentre dans la cathédrale.
Il a un peu forcé sur la cire d'arbre pour plaquer ses cheveux en arrière, mais ça lui donne un genre.
Il prend soin de ne pas trop faire de bruit pour ne pas troubler la sérénité du lieu. Sourire à ceux qui sont déjà installés, clin d'oeil à ceux qu'il connait.
Il s'assoit sur un banc du fond, prenant soin de garder 2 places pour sa famille.

Il se frotte les mains. Cette cathédrale est un nid à déperdition thermique. Et le clergé est une pince quand il s'agit de dépenser pour chauffer.

Edit pour cohérence
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Membre du mouvement "Libertés flamandes"

Lord_dams

Lord arriva en uniforme de ceremonie. Grande confiance lui avait ete donné pour etre temoin de cette union. Il s assit derriere le banc des mariés
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Blanche30

Blanche sourit à Kolopi et s'apprêtait à répondre quand Skal arriva, suivi de Maryse. Elle s'assit donc au côté de son fiancé et se mit à prier. Ou plutôt à louer Aristote, à le remercier de leur avoir enfin permis de se marier. Pas que ça fasse plus de 6 mois qu'ils attendaient cela, mais presque.

Elle se mit à la recherche des péchés qu'elle pourrait confesser. La colère. Oui, Blanche se mettait facilement en colère. L'irrespect, non. La gourmandise, sûrement. Tiens, et Skal ? Que pourrait il confesser ? La blondinette retint un rire. Des tas d'idées lui venaient à l'esprit.
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Kolopi4

L'homme qui s'était assis en attendant la Diaconesse, se lève pour la saluer
Je suis enchanté de faire votre connaissance et merci de m'accueillir dans votre belle cathédrale. Je vais resté cette nuit pour me recueillir dans ce lieu de paix.

Kolopi se dirige vers un des bancs, s’assoie, et ferme les yeux

Maryse

La Diaconesse presse le pas , les futurs mariés doivent l'attendre , la journée est bien avancée .

Les villageois rentrent des champs , le soleil se prépare à quitter le ciel bleu pour laisser la place au tapis de la nuit .

Poussant la porte de l'édifice , Maryse sourit en voyant que le Comte Skal et sa douce Blanche sont présents , un homme n'est point loin d'eux .

Je suis confuse de ce retard , mais les journées ne sont jamais assez longues .
Bonjour où bonsoir serait plus juste .

La Diaconesse dépose un dossier sur un banc puis continue .

Monseigneur Tibère m'a demandé que vous soyez présent ce soir et toute la nuit en notre Cathédrale pour prier . je vais vous aider à prendre conscience que l'église d'Aristote est présente pour vous guider sur les chemins bien fragiles de notre condition sur terre et prendre aussi conscience de l'obéissance envers l'église d'Aristote et de ses représentants.

Prenez place , je serais à vos côtés , toute cette nuit à venir et si besoin pour vous écouter.

Maryse sourit , puis se dirige vers l'homme qui lui donne l'impression d'attendre quelque chose .

Bonsoir je suis la Diaconesse Maryse D'Assault , je vous souhaite la bienvenue en notre Cathédrale .
.
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Skal

Petite modification sur l'affiche des bans comme demandé par Monseigneur Tibère

Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche dame de Ledringhem le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la diaconesse Maryse d'Assault.
Les témoins seront le capitaines Lord Dams, l'ancienne présidente du parlement Piscalie Breydel, le comte Ascalion et le baron noir Slamjack.

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Guichard

Après avoir écouté la cérémonie jusqu'au bout, Guichard attendit que chacun ai finit de parler à Maryse, puis se leva de son siège pour la rejoindre.

Il salua au passage l'archevêque Tibère qui semblait satisfait du déroulement de l'événement.

Arrivé à la hauteur de sa femme, il lui sourit sans dire un mot, et lui proposa sa main pour qu'elle l'accompagne hors de la cathédrale.
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Blanche30

Blanche arriva à la cathédrale, emmitouflée dans sa cape. Décidément il faisait bien froid aujourd'hui ! Enfin, elle se réchaufferait à la chaleur des cierges et de l'amour du bon Dieu.
Maryse lui avait demandé de venir par pigeon, aussi la petite blonde s'était hâtée. Elle se signa en entrant dans la cathédrale, s'avança jusqu'à l'autel, petite génuflexion, puis s'en alla frapper doucement à la porte de la sacristie. Elle demanda à mi voix :

- Maryse ? Êtes vous là ?
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Kolopi4

Entre dans la cathédrale pour la première fois devant la grandeur et la beauté du lieux Saint, Kolopi ouvre la bouche d'émerveillement. Dans un murmure, pour ne pas dérangé le silence de se lieux.

Quel endroit!

Kolopi avance vers l'autel et vers la seule personne qu'il voit, Blanche, au fond la cathédrale. Et lui demande

Pouvez-vous m'indiquer où se trouve la personne responsable de cet cathédrale s'il vous plaît. Que je puisse lui dire comment cet endroit est magnifique

Skal

Il rejoignit sa fiancée la veille de leur mariage en la cathédrale de Bruges pour prier et se confesser.
La nuit allait surement être longue et il fallait préparer le tout pour que la journée de demain soit parfaite.
Il demanda à sa fiancée

Maryse n'est pas encore là?
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Maryse

La Diaconesse sourit au Capitaine .

Notre Monseigneur est un homme d'une grande valeur et je le remercie de m'avoir guidé en ce jour , pour votre certificat , c'est lui-même qui va s'en occuper.
Merci pour vos compliments.

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Lord_dams

La ceremonie finie, lord se diriga vers Maryse

Merci à vous Maryse ce fut une bien belle cérémonie, voila longtemps que je n avais vu une cérémonie faite dans les règles de l art jusqu au bout.

Non loin il vit l'archevèque et lui dit

Merci Monseigneur, et félicitation à votre diaconesse, voila une équipe fera merveille pour notre eglise dans un futur proche j en suis sur !
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Willibert

Blanche30 a écrit:

Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche dame de Ledringhem le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la super diaconesse Maryse d'Assault, parce que heureusement qu'elle est là, sans elle on serait dans la panade !
Les témoins seront le meilleur des capitaines Lord Dams, l'ancienne extraordinaire présidente de parlement Piscalie Breydel, le génial comte Ascalon et le surprenant baron noir Slamjack.
Heureusement que tous les aiment et les soutiennent au lieu de s'évertuer à empêcher leur mariage.

Et bin.. yen a qui ne manquent pas d'air.
Tu parles d'une insulte envers le clergé, faut être maso pour publier une provocation pareille contre ceux qui doivent les marier.
Tiens le porte-parole est passé comte

1er avril.. ça démarre vraiment comme un gros poisson d'avril cette union.

Gabriel_d_ici

Gabriel vient partager la communion avec l'ensemble des fidèles présent dans l'église, c'était un grand jour que celui de la confirmation du baptême du capitaine.

Maryse

Avant de nous séparer prions pour notre Sainte Patronne des Flandres, Illinda.

Citation:

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Le silence se fait à nouveau et la Diaconesse dans un grand sourire souhaite à tous un excellent dimanche .

Elle attend que Lord_Dams la rejoint
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Keewy

Keewy était entrée discrètement vers une aile de la Cathédrale, passant par derrière les choeurs, elle s'était faufilée jusqu'à une place disponible
Elle récita le Crédo puis écouta Maryse officier.
Elle était fière d'elle, elle arrivait à mener de front toutes ses fonctions, en oubliant le plus souvent de prendre soin de sa santé
Elle ne pouvait ne pas être là, cette messe était pour le Capitaine et pour les Flamands
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Lord_dams

Lord pris le cierge et la médaille et se releva. Il dit à Maryse

Merci pour cette belle célébration.

Il se retira à sa place pret de nenou
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Maryse

La Diaconesse murmure au Capitaine de la rejoindre à la fin de la messe pour son certificat de Baptême .

La grande famille aristotélicienne est mue par cette force qu'est l'amitié et qui unit les croyants et leur donne la force de persévérer sur le chemin de la Vertu.

Rendons gloire à cette amitié par le partage du vin et du pain. Mes frères, communions ensemble.

Maryse se place derrière l’autel et se saisit de la coupe qu’elle porte à ses lèvres.

Puis tout souriante elle partage le pain avec les fidèles qui viennent à elle .

Sa voix résonne au son d'un cantique , laissant les fidèles rejoindre leurs places
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Maryse

La Diaconesse se tourne vers l'autel verse au creux de sa main l'eau bénite contenue dans un bénitier , puis asperge doucement le Capitaine en prononçant ces paroles.

Je te baptise au nom de l'église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l'amitié de tous les Saints et pour l'amour du Père de l'humanité.
Par cette aspersion, je vous purifie de vos fautes passées, mon Fils !
Que ne soit plus mis en doute votre piété, votre baptême étant maintenant confirmé devant Dieu et pour les hommes, parce que sachez que Dieu, lui, n'a jamais douté et ne doutera jamais de votre parole.
Amen.

Maryse sourit et continue

Reprenez ce cierge, souvenir de votre baptême et symbole de la lumière divine.

Et reprenez ce médaillon, signe de votre appartenance à la grande famille aristotélicienne.

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Lord_dams

Lord suivant les consignes répéta

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée supême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristolécienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma resurrection pres de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

La tête baissée et les yeux fermés, il ressentit la chaleur, sentie la première fois qu il avait prononcé ses voeux
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Maryse

Maryse l'accueille prêt d'elle avec un sourire rassurant .

Aujourd'hui vous allez renouveler vos vœux , confirmer de nouveau votre appartenance dans la grande famille Aristotélicienne .

Pour nous souvenir que le baptême est important je vous remets en mémoire sa signification .

Le baptême signifie l'entrée dans la grande famille Aristotélicienne. Une renaissance, une vie nouvelle, un engagement à vie. Vivre selon les enseignements d'Aristote, de Christos et de repousser a jamais la créature sans nom. De vivre une vie exemplaire, de mourir et pouvoir être lavé de nos péchés.

Maryse sourit à Lord_Dams .

Répétez après moi ces paroles

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Blanche30

Blanche était venue assister au renouvellement du baptême de son capitaine. Installée dans un coin de l'église, elle assistait tranquillement à la cérémonie.
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Maryse

Nous allons poursuivre la messe par la confirmation des voeux du baptême du Capitaine Lord_Dams , devant dieu et les hommes.

Approcher Lord_Dams .
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Lord_dams

Lord s approcha de l autel et posa un genoux à terre
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Tibere

Tibère fermait les yeux depuis le début de l'office, priant silencieusement. Tout se déroulait selon les règles et s'était bonne chose de voir cela. Après le credo, il se surprit à fredonner les cantiques qui étaient repris par la foule des fidèles.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Gabriel_d_ici

Gabriel, favorisait généralement l'église de Dunkerque ou en petit comités avec des religieux. Mais en ces temps de divisions il choisi la cathédrale de Bruges assister a la messe de sœur Mayse.

Il arriva donc discrètement, et ce plaça anonyme parmi les rangs des fidèles.

Une fois a ça place, il récita le crédo, accompagnant maryse.

Maryse

Le silence se fait de nouveau , Maryse prend le livre des vertus et reprend la parole.

Je pourrais prendre dans le livre des vertus le passage Chapitre II - « Le travail » , mais j'ai choisi Chapitre VIII - « La décision » , ce passage

Citation:

"Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais."

Vous devez vous demander pourquoi ce passage , simplement que Dieu nous explique que le travail n'est pas une chose simple et que la création du travail nous est bénéfique .
Fidèles se rendre à la mine n'est pas de tout repos et c'est un des labeurs les plus éprouvants .
Dieu tous les jours nous soutien , Dieu nous a donné la capacité de travailler et ce travail nous permet d'oublier les mensonges de la Créature Sans-Nom.

Nous devons Prendre conscience de l'importance du travail comme cadeau de Dieu pour nous préserver et remercions Le pour ça si grande attention et son si grand amour envers nous.

La Diaconesse laisse les fidèles s'imprégner de ses paroles , souriant en réponse aux regards posé sur elle .

Chantons mes frères et sœurs

La Diaconesse entame un cantique .
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Lord_dams

Au côté de Nenou et dans une atmosphere agreable que Maryse savait toujours mettre en place, lord recita le credo

Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple du Christos ton messie. Amen.
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--Melisende.

Mélisende entre discrètement , s'installe aux côtés des fidèles et récite la prière après sa Dame .

Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple du Christos ton messie. Amen.

Maryse

Maryse sourit doucement quand le silence se fait , d'une voix claire demande aux fidèles de se joindre à elle pour le Crédo.

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Maryse

((((DING)))) ((((DANG)))) ((((DONG))))

Les cloches chantent , le temps est nuageux , il ne fait pas très chaud.

Maryse revêtue de sa tenue de Diaconesse sourit aux fidèles qui franchissent les portes de la Cathédrale , son époux lui sourit , lui serrant doucement la main avant d'entrer dans la Cathédrale , il sait combien c'est important pour son épouse sa présence.

Les rues désertent la Diaconesse décide de rejoindre l'autel en entamant un cantique d'une voix douce et paisible .

Le sourire aux lèvres , les fidèles installés , la Diaconesse prend la parole .

Mes chers frères et sœurs je suis émue de me retrouver devant vous pour célébrer une messe donnée en l'honneur de tous ces Flamands qui se rendent chaque jour à la mine , sans relâche , ainsi que pour la confirmation des vœux de Baptême de notre Capitaine Lord_dams.

Mais avant de continuer nous allons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.

Citation:

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Fannaick

elle se dirigea vers la cathédrale ,en cette belle journée de primtemps ,le soleil était au rendez-vous ,la place du marché était animée ,
Si elle n'avait pas été si présser ce matin ,elle serait rester à flané dans cette ambiance animée qu'elle aimait tant

Elle accentua le pas ,ne voulant pas étre en retard pour la comfirmation de lord ,
elle entra ,se signa et ce plaça derriére son amie nenou qu'elle bisouilla et lui mumura tout bas ,pour ne pas géné les autres ....

bonjour ma belle ,tu va bien ,!!!

Lord_dams

Lord apres avoir salué les personnes presentes, et au bras de sa douce Nenou, pris place au premier rang de la Cathedrale
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Nenou91

Nenou a accompagné l'amour de sa vie a la cathédrale. Il savait qu'il avait besoin d'elle de sa présence. En entrant à la cathédrale, elle attend que la cérémonie commence avant d'aller s'asseoir.
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Tisserande Dunkerque
Chirurgienne en chef de l'ost dunkerquois
Maman d' Angelina

Tibere

Tibère pénétra dans le choeur de la cathédrale en tenue de grande cérémonie. Il salue du chef les fidèles présents puis alla prendre place sur la cathèdre, majestueux fauteuil sculpté en bois, signe de son pouvoir épiscopal. Il posa son postérieur, tandis qu'il plaça ses mains sur les accoudoirs magnifiquement sculptés. L'un représentait un lion de Flandre en train de dévorer la tête d'un dragon, l'autre un homme donnant la fessée à coup de verge sur le cul nu d'un autre. Cela n'avait rien d'étonnant de trouver ce genre de chose tant la liberté créatrice des artistes du passé était grande.
Il attendait comme les autres fidèles le début de la cérémonie.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Blanche30

Blanche entra et colla elle même une affiche, avant de repartir, absolument furieuse et décidée à écrire à qui de droit.

Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche dame de Ledringhem le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la super diaconesse Maryse d'Assault, parce que heureusement qu'elle est là, sans elle on serait dans la panade !
Les témoins seront le meilleur des capitaines Lord Dams, l'ancienne extraordinaire présidente de parlement Piscalie Breydel, le génial comte Ascalion et le surprenant baron noir Slamjack.
Heureusement que tous les aiment et les soutiennent au lieu de s'évertuer à empêcher leur mariage.

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Lord_dams

Lord s etait levé aux aurores. Aujourd hui il devait confirmer ces voeux. Oubliant pour une fois son uniforme militaire, il prit le chemin dans une tenue des plus sobre.

Arrivé devant la cathedrale il se mit à attendre.
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Adrienne

Agenouillée sur un prie-dieu, les mains jointes et les yeux clos, psalmodiant les prières en choeur avec les fidèles, le Bailli de Flandres avait pris son air le plus pieux possible pour honorer les mineurs.

A leurs côtés, elle piochait chaque jour pour extraire de la terre ses richesses et remplir le charriot de pierres rutilantes, précieux minerai ou métal doré. Si le labeur était rude, il régnait dans les mines flamandes une saine émulsion, c'était bien le seul endroit où nobles et gueux, seigneurs et manants s'unissaient tous ensemble pour la même cause. C'était grâce à leurs efforts sans relâche que le Comté se relevait lentement mais sûrement d'une rude période de famine et de misère. Ils méritaient la bienveillante protection d'Aristote.

Lorsque le Père Luciobello annonça la fin de la cérémonie, elle se releva, les muscles courbaturés mais d'humeur accorte. Elle salua les amis présents avant de rejoindre son vassal préféré pour lui flanquer une magistrale claque dans le dos, s'extasier de son élégance inégalable et lui souhaiter la bonne journée.
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Willibert

Il était venu en curieux écouter la messe pour les mineurs.
Content d'avoir trouvé quelques pépites à Gent, il retrouvait la pierre d'Anvers, moins motivant les cailloux.

Si je pouvais trouver un moyen de les colorer en doré, je dirais que c'est de l'or, j'en toucherais meilleur salaire.

Content de revoir la mère Sephora de nouveau, ah ça tombe bien, je dois la voir, faut pas que je la loupe à la sortie.
Et v'la ti pas qu'elle salue l'assistance et s'éclipse incognito. Un autre religieux reprend la messe à la communion.
Boh, j'y ai pas droit moi, bah, je vais me glisser dans la file, je suis mineur, mère Sephora est pas là, ils me reconnaitront pas, hé hé.
Au pire, je me fais refouler, toute façon, je crève la dalle et plus croyant que moi, faut chercher loin, je pense, j'y vais.

Quelques bouchées de pains avalées après, Willibert bousculait deux-trois fidèles.. "qui sont lents, mais qui sont leeeents"
et courait sur le parvis pour trouver la mère sephora, il courait à droite à gauche, revenait sur ses pas, puis vers la crypte.. rien.
Il l'avait manqué, il la retrouverait une autre fois, il devait la voir pour une demande un peu spéciale..

Pinolebouru

Pour une fois qu'il n'allait pas a messe avec des pieds de plomb, il fallut que Pom, le cheval obèse de Pino aie des coliques monstres, le jour même ou il avait donner congé a son coché. Décidément, Aristote était parfois joueur. Mais nullement découragé pour un sous, le jeune vicomte pris son courage deux mains et entreprit d'aller lui-même dans l'écurie quérir une monture qui pourrait le mener jusqu'à la cathédrale.

Habillé d'une grande classe et d'une grand élégance, il arriva donc, un peu en retard à cette messe en l'honneur des mineurs. Bien sur, on allait encore y voir les politicard pompeux et désireux de se faire remarquer, mais il espérait aussi y voir les simple gens, ceux qui on les mains calleuse a force de tenir la pelle et la pioche.

C'est qu'elle avait (parfois) des bonnes idées Maryse. Une messe pour les mineurs, c'était une belle occasion de remercier avec ses moyens, ceux qui sont sont la base du système économique flamand. Ceux sans qui, le gouffre économique serait devenu abominable.

Il se mit dans le fond de l'église pour assister silencieusement a la cérémonie.
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Beeky

La vicomtesse, toute à ses prières, ne vit poinct le père Lucciobello s'approcher de l'autel et c'est avec grand'surprise qu'elle le vit procéder à la communion des fidèles alors que l'office avait esté clos...

Etranges manières en vérité, mais Attigny avait pour principe de faire en sorte que le clergé flamand soict solidaire, uni, tout acquis à une seule et mesme cause, icelle de servir le Très-Haut.

Adoncques, l'archidiacre se releva et sortit de ses pieuses pensées. Il ne lui sembla poinct avoir odi le Confiteor, lequel permet de prendre communion en estat de grasce. Aussy, sans se départir, Attigny prit le temps de réciter la prière, mains jointes et chef baissé en signe de contrition.

Par fin, Beeky s'en alla chercher le pain de la communion et effleura à peine de ses lèvres, le vin sacré, de peur de porter encore progéniture... Nonobstant, l'archidiacre tiqua sur l'aspect du pain... et se promit de laisser un mot au Père Lucciobello, à l'archevesché, en ce sens.

La communion si tost achevée, ce fut la prière à saincte Illinda puis l'Ite. Iceste fois, l'office estait terminé, l'archidiacre s'imprégna encore une fois de l'esprit sainct qui régnait en ce grand édifice, puis sereinement, elle s'en retourna chez elle, au bras de sa filleule.
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Ascalon

Ascalon était-il attiré irrémédiablement vers la Cathédrale de la Venise du Nord ? Par deux fois, il avait assisté à des cérémonies. La cérémonie du Sacre du Comte Ascalion la semaine passé officié par Monseigneur Beeky, où il avait été un peu en retrait, un léger coup de mou diront certains, d'autres y prêteront une version moins bien plus cavalière. Quoiqu'il en soit, il était de retour pour une cérémonie officié cette fois-ci par le petit CAC des Flandres, Dame Maryse. Belle célébration, plus sobre que la précédente, mais d'un autre côté ce n'était pas tous les jours qu'un Comte des Flandres était couronné.

Regard souvent tourné vers les vitraux, il y retrouva réconfort, installé dans la Maison d'Aristote au milieu des flamands, fervents défenseurs de la foi.
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Maryse

La petite diaconesse suit la fin de la messe du père Luciobelle , elle n'avait pas osé prendre la décision de poursuivre une messe déjà bien jolie .

Le couple c'est rassit et c'est avec plaisir qu'il communie avec les Flamands.

Citation:

Dieu est mon berger. Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants, Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi :
ton bâton et ton appui me consolent. Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

La messe clôturée par le père Luciobello est parfaite , Maryse se réjouit .
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Luciobello

Prévenu finalement que la messe dédiée aux mineurs se ferait par la mère Sephora là la cathédrale Saint Sauveur;
le père Lucio avait pioché avec tous les mineurs, le matin dans la première mine, l'après-midi dans l'autre.
Qui mieux qu'un religieux vertueux pouvait donner l'exemple aux mineurs.. il distribuait quelques miches de pain béni au passage.

Plus tard, il venait assister et saluer les ecclésiastiques réunis pour l'occasion, ces temps-ci, ils étaient souvent réunis.
Il s'était promis de ne pas dormir comme à la dernière cérémonie, malgré son corps éreinté un piochage acharné.
Quel plaisir de pouvoir se reposer et d'écouter la douce et pieuse voix de mère Sephora.. Sainte Illinda doit être ravie.
Quand soudain, Mère Sephora quittait hâtivement le lieut saint, certainement épuisée par la longue cérémonie..
Le père Nic tombait de sommeil du à son grand âge..
Soeur Maryse avait déjà rejoint son mari..
Soeur Beeky devait filer rapidement pour organiser son départ en Champagne.. m'enfin je devais pas être là m..
Bien avait pris au père Lucio de ne pas s'endormir pour pouvoir soulager mère Sephora et terminer dignement la cérémonie.
Il se levait en hâte, allait prendre les miches de pains béni et une coupe de vin.. se hâtait vers l'autel en levant les bras.

Chers mineurs et fidèles; approchez maintenant pour recevoir le pain et le vin de la communion.
Prions ensemble en pensant aux saints qui ont miné des années durant avant nous, et nous ont laissé hériter de leur richesse; tendons ainsi vers notre idéal Aristotélicien.

Il but une coupe de vin qui eut pour effet de le requinquer après un bon petit somme et offrait le pain des mineurs et fidèles venus vers le clergé hautement représenté en ce jour.

Rendons enfin hommage à Sainte Illinda qui minait, et soutenait ceux qui minaient avant nous;
en espérant que nous en ferons de même, pour permettre à nos enfants de jouir de notre héritage dans le confort et la fraternité.

Citation:

L'office avait été longue.. à la mesure du labeur des mineurs.. les fidèles étaient heureux de partir et le père aussi.

Nicjoachim

Nic arriva et félicita Maryse pour cette cérémonie.......

Krystel_martin

La jeune fille avait été par deux fois conviée par le petit CaC et diaconesse de Bruges à l'office en l'honneur des mineurs. Et comme Maryse avait menacé de montrer des dents... heu non c'était pas ça... parce que Krystel aimait son petit CaC, et parce que l'initiative de donner une messe en l'honneur des mineurs était une bonne idée, la jeune fille avait décidé de s'apprêter pour aller à l'office à la Cathédrale.

Elle assista à la messe avec attention, priant pour les mineurs. Lorsque l'office fût dit, elle resta un instant, et pria cette fois pour le Royaume. L'heure des choix approchait, et elle avait fait les siens, sans l'ombre d'un regret.

Protège-nous de l'envie, du népotisme, de l'ingérence.

Elle leva les yeux au ciel, à genoux, et demanda au Très-Haut le courage de défendre ses convictions, lorsque l'heure viendrait pour elle de le faire. Les défendre... Jusqu'à la mort.
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Lord_dams

Le capitaine se presenta à son habitude avec un peu de retard à la cathedrale, peu ravis de participer aux offices religieux lui qui croulait sous le travail, etait neanmoins ravis car c etait pour la bonne cause.

Il se placa au fond de la cathedrale et recita le credo
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Maryse

La Diaconesse est aux côtés de l'Abbesse Sephora , priant avec les Flamands pour les nombreux mineurs qui passent un temps infini dans les mines , répondant aux appels incessant du conseil .

La messe se déroule avec beaucoup de bonheur , Maryse écoute l'Abbesse , jetant de temps en temps un regard vers les villageois et son époux .

L'office terminé , la petite brune salut les clercs présents et rejoint Guichard ,suivant les Flamands qui se dirigent vers le parvis le couple en profite pour saluer leurs connaissances .
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Beeky

Le jour fatidique arrivait et l'archidiacre mettait quelques ardeurs à préparer son départ de Flandres. Malles et provisions avaient esté chargées sur les deux chars, de quoi tenir quelques semaines. Il restait quelques heures avant que le convoi ne s'embranle vers la Champagne, adoncques, la vicomtesse s'en alla porter ses pas vers la bonne ville de Bruges.

Attigny arriva à l'heure de l'office, croisa avec bonheur sa filleule à qui elle devrait faire ses adieux. Salut chaleureux à dame Maryse qui avait esté à l'origine de cette heureuse initiative religieuse. Puis elle s'en vint saluer Mère Sephora, la merciant par avance pour le temps qu'elle allait consacrer à la messe dominicale.

Lorsque la cérémonie se termina, sans surprise, icette fois, l'archidiacre resta un moment agenouillée sur son prie-Dieu, implorant le Seigneur de lui donner la force de remplir ses devoirs de "Grande" avec zèle et conviction. Puis, une prière fut adressée au Très-Haut pour qu'il veille sur ses deux hommes, l'un son tendre espoux et l'autre, son cher enfant, tous deux répondant à la levée de ban du Domaine Royal.
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Sephora

Aujourd'hui, je vais vous lire Chapitre II - « Le travail »

Citation:

1 Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

2 Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

3 Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

4 De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

5 Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

6 Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

7 Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

8 Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.

Merci à tous de votre attention.

Merci d'être venus aussi nombreux.

Je vous souhaite à tous une bonne journée

Gregoire

Aujourd'hui Gregoire prit donc la direction de la cathédrale pour la messe dominicale. Il arriva assez tôt et put profiter d'admirer le lourd édifice.
Lorsque les cloches se mirent à appeler les fidèles, il entra dans le temple.

Il écoutait Sephora. Le sujet semble interressant, les mineurs. Pour commencer cette messe, il reprit en coeur avec tout le monde le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

Astrid_

[au son des cloches]

Les cloches sonnent déjà lorsque la petite diaconesse de Tournai entre dans la cathédrale. Un instant prise de panique, croit qu'elle est en retard...........

Rassurée par le sourire avenant de mère Sephora qui la reçoit à l'entrée de l'église, s'avance.

Le bon zour ma mère, me voici répondant à vostre appel. Il me fait grand plaisir que nous soyons à nouveau tous réunis pour une grande cause. Merci de vostre initiative.

Astrid sait qu'elle a tendance à être très bavarde, aussi s'auto censure t-elle, ne voulant déranger par trop l'abbesse.

Le lieu ne manque pas de lui rappeler ses accordailles imprévues, la présentation de la relique ............chassant la superstition qui pointe, elle ne peut s'empêcher d'appréhender un instant de ce qui pourrait bien se passer cette fois. L'inquiétude donne un air sombre à son visage habituellement rieur.

[un instant plus tard]

Astrid récite le crédo avec l'ensemble des fidèles

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
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Sephora

Nous allons commencer comme à notre habitude par le credo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

Sephora

L'Abbesse se dirigea vers la chaire et commença la messe.

Bonjour à tous.

En premier lieu, mes chers paroissiens, je vous remercie toutes et tous d'être venus aussi nombreux dans notre belle cathédrale de Bruges.

Nous allons célébrer ensemble cette messe en l'honneur de tous nos courageux mineurs qui descendent tous les jours dans les entrailles de la terre pour aller collecter tous les précieux produits qu'elle contient.

Nous savons tous que cette tache est dure et ingrate.
Hier encore, j'ai accompagné sous terre les mineurs de la ville d'Anvers. Je voulais leur signifier qu'Aristote et Christos veillent sur eux même à plusieurs dizaines de mètres sous terre.

Sephora

Messe du 27 février 1459

Sephora se dirigea vers les cloches afin que les fidèles viennent à la messe.

DING DONG DING DONG DING DONG

Elle se posta à l'entrée afin de les accueillir.

Sephora

Sephora entra dans la cathédrale.
C'était un grand jour pour elle.
En effet, elle devait célébrer cette messe dominicale.

Mais !

Cette fois-ci, il s'agissait de la célébrer dans la grande et belle cathédrale.
Tout devait être parfait.

Pour celà, elle avait pris sa plus belle robe de cérémonie. Et elle avait préparé ses crédos avec une certaine émotion.

Maryse

En ce dimanche dernier dimanche de février , le soleil brille , ses rayons réchauffent la terre , comme si la nature voulait reprendre vie après des mois d'un sommeil profond .

Le printemps commence doucement à pointer du nez , présage d'une journée radieuse .

Guichard pousses les lourdes portes de la Cathédrale , le couple d'Assault est arrivé avec un peu d'avance pour que la Diaconesse vérifie que tout est prêt .

Maryse observe la décoration simple en l'honneur des mineurs , des tresses de lierres , des rubans aux couleurs chaudes .

Le sourire satisfait la Diaconesse aux côtés de son époux prie un moment , ce signe puis allume doucement les cierges .

La petite brune embrasse son homme , le laissant s'installer elle rejoint sa place non loin de l'autel pour être auprès de l'Abbesse Sephora.
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Ascalion

Le Comte accepta la main qui lui était tendue, et se releva.
La Vicomtesse ne perdit pas de temps et enchaina sur la prière.

Ainsi soit-il ! répeta-t-il.
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Beeky

L'archidiacre alla l'encontre du comte et lui tendit la main.

Vostre Grandeur, relevez-vous séant et acceptez la main tendue de l'Eglise. Qu'elle vous aide et vous soutienne comme vostre devoir, dès à présent, sera de le faire pour la Reyne, les Flandres et les Flamands.

Afin de nous sentir tous unis vers une mesme cause, un mesme élan de vertu, louons le Seigneur tout puissant et invoquons ensemble nostre saincte patronne, ladicte Illinda.

Par fin, la dame clama la prière d'une voix claire.

Puis, passant par devant chaque conseiller présent, l'archidiacre le bénit comme elle l'avait faict pour le Comte. Lorsque la chose fuct terminée, elle renvoya l'assemblée par ces quelques mots.

Allez en paix, mes frères et mes soeurs et que la parole d'Aristote guide vos pas vers le chemin qui mène à Dieu.

Ainsy soict-il !
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Maryse

Maryse récite le Crédo tout en observant son homme , première cérémonie loin de lui .

La main rassurante de Guichard lui manque , quand leur regard se croisent qu'il lui sourit , elle se redresse et continue d'observer la cérémonie paisiblement .

Que de drôle de sensations au cours de cette cérémonie , mais de jolies surprises .
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Ascalion

Les mains croisées, Ascalion récita le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

Puis, il suivit les directives de Beeky, posant le genou à terre et penchant légèrement la tête en avant afin qu'icelle reçoive la Couronne.
Il prit ensuite les armes qu'on lui tendait.

Faisant une pause entre chaque phrase, il répondit.

Nous jurons sur ce sainct livre, par devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut durant nostre mandat et bien au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à nos contemporains.

Nous jurons par-devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux.

Nous jurons de défendre les Flandres et de rester fidèle à nostre très aristotélicienne Reyne de France.

Une pause un peu plus longue lui permit à nouveau d'admirer le silence qui dominait la cérémonie. Il répéta une première fois, puis une deuxième fois ce qu'il venait de dire, toujours avec une voix forte et assurée.
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Ascalion

Son malaise fut dissipé lorsqu'Ascalion aperçu le sourire de la Vicomtesse. Mais il ne parvint pas à lacher un seul mot lorsqu'elle lui demanda s'il était prêt. Un simple signe de tête dont il n'était même pas sûr qu'elle l'avait remarqué.
Quoi qu'il en soit, elle l'invita à s'asseoir sur le trône, et le Comte suivit les instructions à la lettre.
Il l'écouta, attentivement. Le silence régnait, à l'intérieur de la cathédrale. L'on entendait seulement quelques quintes de toux, par moment.

Lorsque la voix de Beeky s'éteignit, Ascalion lui fit un lent signe de tete pour lui signifier que la cérémonie pouvait poursuivre son cours.
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Beeky

L'archidiacre reprit la parole après avoir suivi le signe du comte.

Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, levons-nous et récitons, tous ensemble, le credo.

La dame baissa le chef, ferma les yeux et récita les paroles rituelles de la prière universelle, à voix basse.

Lorsque le silence revint en le sainct lieu, la vicomtesse fict signe à Ascalion de s'avancer et de mettre genou à terre. Un petit coussin or frangé d'un galon noir avait esté placé à cet effet, afin de protéger le genoux comtal. Esquissant un début de sourire à l'adresse du régnant, la dame poursuivit.

Il est juste et bon de plier genou devant Dieu afin de recevoir sa bénédiction.

Qu'il vous aide en vostre tasche afin de diriger les Flandres vers la propérité et dans la paix du Très-Haut.

Que les vertus vous éclairent sur le chemin de la saincte Lumière.

Se disant, l'archidiacre apposa ses doigts graciles sur le front du comte et elle y traça une croix aristotélicienne. Par fin, elle se tourna vers Flandres et prit la couronne de ses mains afin de la déposer délicatement sur le chef du nouveau comte.

La couronne que vous portez à présent est signe de majesté et de noblesse. Elle est faite d'or qui signifie charité et incrustée de pierres précieuses en signe de vertueuse équité.

La dame tendit ensuite au comte une épée en son fourreau en disant

L’épée a deux taillants, signifie : « prends de Dieu autorité pour défendre les bons et châtier les mauvais ».

Par fin, Attigny fict avancer le bouclier aux armes des Flandres et manda au père Nic de tendre le livre des vertus

Comte Ascalion, jurez-vous sur ce sainct livre, par devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut durant vostre mandat et bien au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?

Jurez-vous par-devant Dieu de servir au mieux les intérest de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?

Jurez-vous de défendre les Flandres et de rester fidèle à nostre très aristotélicienne Reyne de France ?

Par trois fois répondez haut et clair !
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Beeky

Devant le mutisme religieux du comte, l’archidiacre comprit qu’il estait en parfaite harmonie avec elle, les astres divins et la souveraineté du Très-Haut… Adoncques, d’un geste de la main, la vicomtesse invita sa Grandeur à s’asseoir sur le trosne comtal dont les quatre pieds d’ébène figuraient des lions, symboles héraldiques du lion de sable * figurant sur le blason des Flandres.

Ainsy juché de haut, le comte dominait le Peuple et symboliquement s’élevait physiquement vers la vertu car « Ibunt de virtute en virtutem », en allant de vertus en vertus, l’on s’approche du Très-Haut et l’on peut rendre justice pour les grands et les petits également.

Encadrée à senestre par Astrid et le Père Nic, à dextre par Flandres, Beeky se tenait fort roide face au comte, le visage grave. D’un ton posé, elle s’adressa à Ascalion afin lui signifier quelques poincts d’importance.

Nostre Majesté très aristotélicienne, la Reyne Beatrice de Castel, fut élue par la grasce de Dieu et, en vous faisant comte, l’institution royale vous a faict dépositaire d’une lourde charge, à savoir mener à bien les affaires des Flandres.

Vous serez assisté en cela par douze conseillers qui ce jour recevront nostre bénédiction afin que la grasce de Dieu les accompagne.

Le rite de la saincte ampoule, laquelle contient le Sainct Chresme... *songe secrètement à Guy De Dampierre qui a fui les Flandres avec sa « relique » sous le bras * est réservé au sacre des roys de France, lequel se tient à Reims et revest, de part sa nature, un caractère divin. Vostre couronnement se fera selon les coutumes ancestrales des Flandres, en prestant serment par devant le Très-Haut, en posant vostre main sur le livre des vertus, comme se font toutes les cérémonies d’anoblissement.

Nostre doyen, le Père Nic nous assistera en cela et lui faisons promesse que nous serons garant des traditions flamandes, dans le respect du dogme aristotélicien.

Au cours d’iceste cérémonie, vous recevrez les symboles dus à vostre charge et que nostre héraut à portés avec lui. Nous vous en expliquerons la signification afin que vous soyez instruit de la symbolique d’iceux et puissiez en user à dessein.

La dame fict une pause et attendit un signe du comte pour continuer.

*sable = noir héraldique

Nous ferons au mieux, ma BK devant être impérativement le 28 en Champagne...

ortho edit
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Ascalon

Ascalon était un peu inquiet. Il s'était rendu à la Cathédrale à la date qui avait été convenue et à l'heure qu'on lui avait indiqué, mais pourtant il sentait comme un léger malaise. Ce serait-on joué de lui ? Une farce de l'Archidiacre et du Comte, dont il serait le drôle ? Etrangement, point de couronnement alors que tous les gonfalons d'or au lion de sable étaient dressés, de nombreux gardes comtaux, des pages et moults gens de la noblesse flamande... Et pourtant, devant ses yeux des fiançailles...

Non pas qu'il ait en horreur des fiançailles, cet engagement pré-matrimonial faisait parti du chemin vers le mariage, un contrat passé devant le Très Haut pour un union futur. Qui avait-il de plus beau en dehors de l'union sacré ? Il resta un peu en retrait avec son épouse, sans trop comprendre...

Il assista solennellement à la cérémonie officié de main de maitre par Monseigneur Beeky avec les deux jeunes personnes. Puis le Comte arriva. Soulagement intérieur pour Ascalon, finalement, point d'erreur, point de maladresse et surtout point de farce.

désolé, mais comme annoncé au conseil, ma marionnette sera moins dispo cette semaine, jusqu'à vendredi...

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Beeky

Les accordailles à peine achevées, un mouvement de foule fict onduler l’assemblée. Chuchotis discrets montèrent d’un ton et par fin annoncèrent, telle une lame de fond, l’arrivée du comte des Flandres.

D’un regard, l’archidiacre fict comprendre aux jeunes damoiseaux qu’ils devaient prestement se séparer alors qu’elle-mesme se détachait de son espoux. Iceluy s’estait laissé aller à démonstrations affectives qui ne seyaient guère à la vicomtesse, mais qu’importe, en ce jour tout estait quelque peu chamboulé.

Le comte parvint à la hauteur de l’autel, semblant plongé en un quelconque embarras. La vicomtesse se fendit alors de la "petite révérence" et sourit au régnant afin d’apaiser ses craintes.

Vostre Grandeur, le Très-Haut faict bien les choses, vous arrivez à poinct…

La dame n’en dict poinct davantage, l’heure estait grave et solennelle.

Si vous le voulez bien, nous allons procéder à la cérémonie de vostre couronnement.

Et la dame de jeter un regard vers les clercs flamands qui tous estaient là pour assister à la cérémonie. Le héraut n’estait poinct loin, à n’en poinct douter, il s’empresserait de rejoindre le célébrant et le comte. Alors, la dame se tourna vers Ascalion et lascha trois mots qui résonnèrent en le chœur de la cathédrale.

Estes-vous prest ?
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Krystel_martin

La jeune fille n'en pouvait plus d'écarquiller les yeux. A tel point que ses mirettes étaient sur le point de sortir de leurs orbites. Pas possible, ils n'allaient pas non plus le faire là, comme ça, de suite ? Non ! Heureusement, les accordés (oui, oui, les fiancés) étaient bien nés. Et puis, ils se promettaient l'un l'autre devant leur famille et quelques Flamands.

Néanmoins, la jeune fille poussa un discret soupir de soulagement en voyant le Comte arriver. Visiblement, elle ne s'était pas trompée de jour. Elle esquissa un sourire d'encouragement au Régnant, et joignit les mains après s'être agenouillée sur le prie-dieu.
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Ascalion

Excusez moi

Alors qu'il était prêt, le Comte avait été rattrapé par un haut gradé de l'Ost lui signalant un problème urgent.
Pas le choix, c'est en costume d'apparat qu'il devait aller régler le problème.

Heureusement, il n'en eut pas pour longtemps, et il réussit à arriver à la cathédrale pas trop en retard. Pour se rattraper, il s'efforcera d'être impeccable jusqu'au bout...

Avant d'entrer dans la cathédrale, il vérifia que tout était en ordre : il frotta ses vêtements, réajusta rapidement sa coiffure... puis entra.
Il se dirigea d'un pas un peu plus rapide qu'il ne l'aurait fait s'il avait été à l'heure vers Beeky.

Pardon pour le retard, lui dit-il, confus, mais j'ai été retenu...
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Luciobello

Père Lucio arrivait à la cathédrâle Saint Sauveur un peu tardivement, le baptême de Lancelot avait duré.. difficile de réveiller les gentois.
Il entrait par la petite porte de la crypte discrètement, mais le très Haut ne le voulut point en faisant grincer la porte d'un bruit sourd.
Grand sourire et salutations des clercs déjà présents, petite surprise de voir les fiançailles d'Astrid et Amaurie à ce moment;
hésitation à aller s'asseoir à côté du Père Nic pour pioncer en bonne amitié Aristotélicienne ou de l'autre côté de l'autel;
pour pas se taper ses ronflements durant la cérémonie.. choix difficile.. s'assied au hasard, on verra suivant la cérémonie.

Astrid_

A son tour Astrid récite le Crédo

Quelle émotion! depuis quand Amaurie détient il cette bague de fiançailles. Astrid est toute émotionnée se laisse passer le bijoux porteur de promesses tout en retenant ses larmes.

Attigny est déjà auprès de son époux........... La réalité reprend vite ses droits avec la vicomtesse, aussi Astrid s'attend à redevenir très vite la petite diaconesse qui est d'office avec sa marraine l'archidiaconesse pour que l'on poursuive par le couronnement du comte.
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Erwin.de.turenne

Après la cérémonie rondement menée, d’Attigny s’approcha de sa fille et de son épouse les embrassants chacune sur le front. Puis regardant la Vicomtesse, il lui murmura.

Et bien ma chère, ça ne va pas nous rajeunir ce mariage. Vous pourriez faire publier les bans, ça leur fera gagner quinze jours à notre retour.

Se tournant vers sa fille.

Vous Astrid, soyez saze. C’est pas vrai, pensa –t- il, en plus c’est contagieux.

D’Appérault venez embrasser votre promise, la tripaille des ennemis de la Reine nous attend. Vous ne voudriez pas qu’ils pensent que nous manquons d’éducation en les faisant attendre.
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Recteur du séminaire superieur de Rome

Amaurie

Les deux jeunes flamands étaient maintenant fiancés.

Amaurie récita le credo avec conviction, le cœur gonflé par l'espérance d'une vie glorieuse, et remplie de l'amour qu'il portait à Astrid.

les bénédictions finies le jeune fiancé pris la main de sa promise et lui glissa à l'annulaire une bague qu'il avait fait venir d'Anvers.

Prends ce gage de mon amour dévoué Astrid.
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Beeky

L'archidiacre fut émue aux larmes lorsqu'elle odit la petite Astrid répéter presque mot pour mot le serment qu'elle avait elle-mesme déclamé avec conviction, le jour de ses accordailles. La vicomtesse posa son regard sur son espoux tant aymé et lui sourit tendrement. Gageons que pareil serment serait de bon augure pour les jeunes promis. Refoulant moult émois, Beeky poursuivit.

Au nom du Très-Haut, par Aristote, Christos et par tous les Saints, je vous bénis, mes chers enfants. Que la paix de Dieu inonde vos cœurs et vos pensées. Amen !

Récitons ensemble le Credo, maintenant.

Lorsque la prière universelle fut achevée, l'archiadiacre célébra la messe selon le rituel dogmatique. Elle prononçant d'une voix claire

Au nom de notre Père tout-puissant, par Aristote, Christos et tous les saints, partageons cette nourriture liturgique comme Christos nous l'a enseigné. Venez mes enfants, approchez-vous !"

Beeky prit ensuite le calice, donna une gorgée de vin à chacun d'eux et distribua le pain, en disant à chaque fois :

Prenez ceci, ceci est notre alliance, symbole de notre Amour aristotélicien.

Par fin, la vicomtesse acheva l'office par l'ite

Allez en paix, mes enfants. Dieu vous sait maintenant liés par vostre serment d'accordaille et il vous bénit par ma voix. Fasse qu'avec le temps, vous puissiez le concrétiser en allant jusqu'au bout de vostre promesse en célébrant vos espousailles.

La dame contempla une dernière fois le jeune couple qui se tenait sous ses yeux et les laissa tout à leur émotion. Elle descendit les quelques marches menant à l'autel pour rejoindre son époux auquel elle murmura quelques mots. Celui-ci sourit, amusé par la proposition de son épouse pour leur dernière soirée ensemble pour peut-être long temps...
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Keewy

Maly a écrit:

Chuuutttt, tais toi, je me suis déjà fait remarquer en entrant, si elle t'entend je vais encore me faire gronder...Dieu seul sait de quoi elle serait capable, j'ai entendu de tels rumeurs au sujet du sort qu'elle reservait aux fidèles récalcitrants, que même moi j'en fémis, c'est pour te dire.

Ah ba en vlà une bonne nouvelle, jserai qui contacter quand tu dépasseras les bornes, que tu te dirigeras vers un tortueux chemin ou alors quand tu te retrouveras à nouveau sous une charette hein!!
Keewy failli éclater de rire en repensant à cette fameuse scène de la charette, elle se mordit les joues intérieures pour étouffer son rire grandissant et pour ne pas se taper la repère dans ce lieu sacré.

Coup d'oeil vers l'arrière, vers l'entrée de la Cathédrale pour constater qu'elle se remplissait à vue d'oeil. Elle aperçu Khal, avançant avec du mal, une mine à faire peur. Punaise avec sa jambe cassée, elle lui avait pourtant bien dit de rester couché et de ne surtout pas forcer sur sa jambe. Mais dites à un tétu qu'il l'est et il vous le démontra au centuple qu'il l'est bien.
Elle se leva de son Prie_Dieu et alla le rejoindre pour lui prêter appui avec son bras, sans un mot, un regard en dit parfois beaucoup plus.

Puis l'Archidiacre les dépassa prestement pour rejoindre l'autel, pour nous faire part que la Reine avait levé le Ban et qu''elle allait faire la cérémonie du courronnement du Comte après la cérémonie imprévue des accordailles d''épousailles^^

Un peu étonnée par telle situation, elle fit signe à Khal de s'assoir sur le banc à coté pour ne pas qu'il fatigue d'avantage. Pour sur ce jour était bien particulier. Elle regarda et écouta attentivement, les jeunes futurs mariés se promettre l’un à l’autre.
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Amaurie

Amaurie prit de nouveau la parole et affirma son amour avec pour témoins l'assemblée et le Très Haut.

Devant toi, Seigneur, et devant vous, nous exprimons notre intention de nous marier au nom du Très-Haut, notre Père à tous!
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Astrid_

Suivant son promis Astrid dit son accord

Z'affirme devant Dieu, nostre Père tout puissant, eternel et parfait en toute chose et quy nous regarde de son paradis solaire...

Adoncques, z'affirme solennellement vouloir prendre pour espoux icest homme que j'ayme plus que tout et avec lequel ze m'engaze à convoler en zustes noces et vivre à ses costés jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Amen !

Un sourire ému sur les lèvres de la promise, doux moment ou elle oublie le pourquoi de ses accordailles pour n'en goûter que le bonheur de répéter devant Dieu la promesse qu'ils s'étaient souventes fois fait enfant "à la vie à la mort". Après avoir entendu Amaurie et avoir affirmé à son tour Astrid se sentait plus forte que jamais.

Son sourire était timide, mais son coeur plein de conviction quand au fait que son aimé lui reviendrai sain et sauf.
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Beeky

Les jeunes promis avaient récité leur prière de concert avec l’archidiacre, leurs voix meslées résonnaient en la cathédrale prenant une intensité soudain théastrale. Ses « petits »promettaient de s’espousailler par devant le Très-Haut, tout comme elle l’avait faict quelques années plus tost avec icelui qui estait devenu son espoux. Beeky savait ô combien ces moments estaient chargés d’émotion et le départ si proche de leurs hommes rendait la chose encore plus poignante.

A l’issue de la récitation, la vicomtesse joignit ses mains en prière et, fermant les yeux, elle entama une litanie qu’elle adressa au Très-Haut, en faveur des promis.

Seigneur tout-puissant, plein de grasce et de bonté, jetez un regard bienveillant sur ces enfants qui s’engagent à contracter le lien sacré du mariage.

Accordez-leur la grasce de se préparer à cette action si grave et importante, avec sagesse et piété, comme il sied à des Aristotéliciens qui bientost s’approcheront de l’autel pour s’espousailler.

Qu’ils comprennent toute la grandeur et la sainteté de cet engagement pour vivre dans le désir de vous plaire et d’accomplir ensemble leurs devoirs de la vie terrestre.

Qu’ils soient fidèles et constants en leur amour afin d’atteindre, au terme de leur existence, le bonheur du Paradis, aspiration supresme d’une vie aristotélicienne.

Que Dieu, nostre Père tout-puissant, vous bénisse et vous porte assistance en tout lieu et tout temps, par Aristote, Christos et tous les Saints. Amen !

Au terme de son homélie, la vicomtesse prit délicatement deux cierges qu’elle leur tendit à chacun. L’air grave, elle contempla les deux promis qui se tenaient la main et dont le visage encore enfantin estait illuminé par la flamme vacillante des bougies. Alors que ces accordailles auraient dust n’estre que liesse et bonheur, elles avaient un goust amer de désespoir, de geste ultime pour se dire un Amour qui ne pouvait s’épanouir à cause de la sottise des Hommes qui se jetaient à corps perdus dans la haine et faisaient parler les armes. Ces deux enfants aspiraient au bonheur, à la quiétude et leur destin se voyait contrarié par cette levée de ban. Fasse le Très-Haut que ce ne soit qu’un épisode malheureux et qu’Amaurie et Erwin reviennent sains et saufs… La dame sortit de ses noires pensées et reprit d’un ton qui se voulut badin :

Maintenant, ma chère Astrid et mon cher Amaurie, il est temps d’affirmer par devant l'assemblée et nostre Seigneur votre engagement.
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Amaurie

Son tour arrivant, Amaurie pris les mains d'Astrid dans les siennes et récita sa promesse d'épousailles.

Seigneur aide nous à vivre pleinement ces fiançailles,
entourés de nos familles, de nos amis dans la joie et dans la foi et dans la prière.

Nous savons que ton Amour rendra notre couple plus fort,qu'il nous aidera à surmonter les embûches de la vie de tous les jours.

Nous te prions pour que cet amour grandisse dans la joie et dans la simplicité.

Aide nous dans ce cheminement, pour qu'ensemble nous puissions avancer confiant vers l'engagement de notre vie, dans le sacrement du mariage.

Aide nous à discerner et avancer dans ce chemin, libre et confiant de ta présence à nos cotés.
Seigneur nous te prions.

Il lui chuchota ensuite, les yeux plongés dans le siens
Ma promise, je vous promet de rentrer indemne.
Le jeune homme embrassa ensuite s fiancée déposant un doux et long baiser sur ses lèvres.
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Krystel_martin

La pauvre Krystel regardait à droite, à gauche... et se demandait bien si elle ne s'était pas trompée de jour. D'heure peut-être ? Dans quelques siècles, on aurait le réflexe de regarder son poignet. Pour l'heure, la jeune demoiselle, qui, sans doute, n'aurait pas dû entrer par la porte dérobée... attendait et regardait.

Curiosité malsaine ? Non pas. Elle était là, elle n'avait rien d'autre à faire (hormis prier, naturellement, ce qu'elle en négligeait pas de faire). Elle regardait donc, émue plus que de raison, sans doute. Les affaires familiales des autres ne la regardaient pas, mais elle n'avait pas d'autre choix que d'y assister, en attendant le tour du Comte. Et de verser une petite larme. Avec l'âge, la pucelle devenait sentimentale.
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Astrid_

Pas vraiment certaine d'avoir tout compris, Astrid avait l'impression de marcher sur un nuage.......... pas le petit nuage dont elle rêvait pour ce genre d'évènement. Elle avait toujours imaginé la scène dans l'intimité de la chapelle du domaine d'Attigny......... Au grand jamais à la va vite dans une cathédrale ........Lorsque la veille son Père Erwin Maledent de Feytiat avait accordé sa main à Amaurie, elle avait pensé qu'il se passerait avant le temps des accordailles, autant de mois que depuis le temps qu'il lui avait permis de lui faire la cour.

Et cette levée du ban! ........ Un coup à vous laisser le cul par terre!

Adonc sans même une tenue adéquat, la jeune fille se trouvait entrain de faire sa promesse d'accordailles.

Seigneur aide nous à vivre pleinement ces fiançailles,
entourés de nos familles, de nos amis dans la zoie et dans la foi et dans la prière.
Nous savons que ton Amour rendra notre couple plus fort,qu'il nous aidera à surmonter les embûsses de la vie de tous les zours.
Nous te prions pour que cet amour grandisse dans la zoie et dans la simplicité.
Aide nous dans ce seminement, pour qu'ensemble nous puissions avancer confiant vers l'engazement de notre vie, dans le sacrement du mariaze.
Aide nous à discerner et avancer dans ce semin, libre et confiant de ta présence à nos cotés.
Seigneur nous te prions.

Deux fois le mot joie, des accordailles à la va vite et un fiancé sur le départ pour la guerre. Astrid avait la gorge bien nouée au moment de faire cette promesse. Cette prière était bien trop légère.

N'écoutant que son coeur elle fit face à Amaurie et lui ajouta ces mots que seul lui et l'officiante pouvaient entendre.

A toi Amaurie d'Apperault ze fais également la promesse de ne connaître zamais aucun homme et de consacrer ma vie au Très Haut si........ Elle ne termina pas sa phrase, c'était inutile il avait compris et le dire aurait été charger de douleur ces drôles d'accordailles.
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Beeky

La vicomtesse poursuivit.

Les accordailles sont engagement solennel et public. Cela n’est poinct sacrement mais cela rend officiel vos projets matrimoniaux aux yeux de la communauté. Vostre engagement se faict devant le Très-Haut et il devrait aboutir à des espousailles, car Dieu est source d’Amour vrai et vous guidera sur le chemin menant au mariage.

L’archidiacre écarta les bras et manda aux enfants de s’approcher de l’autel et de réciter avec elle, la prière des accordailles.

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Amaurie

Citation:

La reyne lève le ban, mon cher enfant, il vous faut aller combattre… La noblesse a ses privilèges mais elle a aussi de lourds devoirs et vous devez vous y soumettre. Si j’avais pu vous accompagner, je l’aurai faict volontiers, mais… mon espoux s’y oppose.

Je ne veux poinct que vous partiez sans que promesse d’espousailles ne soient échangées par-devant le Très-Haut. Astrid et vous allez vous accordailler ici-mesme sous ma bénédiction.

Bénissons le retard du comte Ascalion qui va permettre que je fasse la chose prestement.

La guerre voilà ce qu’était la nouvelle qui attrista la mère d’Amaurie. Enfin le jeune homme allait pouvoir mettre à profit l’entrainement militaire qu’il suivait depuis sa prime jeunesse.

Mère, je remplirai mes devoirs avec honneur.

D’Apperault se tourna ensuite vers Astrid, la prenant doucement par la main, il parla tout en l’emmenant devant l’Autel .

Venez ma mie, nous allons sceller notre promesse d’épousailles devant le très haut.

La suite fut rapide à venir. Quand l'assemblée eut fait silence, Beeky prit la parole pour commencer les accordailles.

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Beeky

La version courte… Erwin estait égal à lui-mesme, préférant que les choses soient promptement menées plutost qu’elles ne s’éternisent et pourtant, certaines méritaient bien qu’on les fict durer… Qu’importe, la dame ne répondit rien, elle se contenta de croiser le regard de son époux et ses yeux s’emplirent d’une vague de rosée qu’elle tenta de dissimuler en tournant le chef vers son fils qui l’avait rejointe.

L’enfançon avait bien grandi, il avait tout juste atteint sa majorité que jà il luy fallait cognoistre les horreurs de la guerre. La dame tenta de sourire à son fils et lui prit la main, rare témoignage d’affection qu’elle prodiguait à l’héritier d’Apperault.

La reyne lève le ban, mon cher enfant, il vous faut aller combattre… La noblesse a ses privilèges mais elle a aussi de lourds devoirs et vous devez vous y soumettre. Si j’avais pu vous accompagner, je l’aurai faict volontiers, mais… mon espoux s’y oppose.

Je ne veux poinct que vous partiez sans que promesse d’espousailles ne soient échangées par-devant le Très-Haut. Astrid et vous allez vous accordailler ici-mesme sous ma bénédiction.

Bénissons le retard du comte Ascalion qui va permettre que je fasse la chose prestement.

La dame sourit à son fils et passa de l’autre costé de l’autel. S’adressant à l’assemblée réunie, elle les pria de faire silence et expliqua en peu de mots l’urgence de la situation. Ouvrant le livre des vertus, faisant face à Amaurie et Astrid, n’osant affronter le regard du vicomte, elle débuta la cérémonie.

Amaurie… hier soir vous avez reçu l’autorisation d’espousailler la fille adoptive du vicomte d’Attigny, ici présent.

Astrid, je vous ai donné ma bénédiction de marraine pour que vous puissiez réaliser vostre vœu de devenir dame d’Apperault.

Aujourd’hui, mes chers enfants, je vais recevoir vostre promesse d’espousailles sous le regard du Très-Haut, d’Aristote, de Christo, de tous les saincts et de l’assemblée icelieu, réunie.
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Erwin.de.turenne

L’heure n’étant plus aux pertes de temps, ce qui de toute façon n’était pas dans les habitudes du Vicomte, Erwin se précipita à la cathédrale.
Les accordailles de sa fille adoptive et du fils de la Vicomtesse issu d’un précédent mariage devant être célébré plus vite que prévu devant son proche départ pour le Maine.

Il s’approcha de l’Archidiaconesse et lui murmura à l’oreille.

Ma chère amie, si vous pouviez nous faire la version courte, je suis sur que le Très Haut ne vous en tiendra pas rigueur.
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Recteur du séminaire superieur de Rome

Amaurie

Traversant prestement l'esplanade de la cathédrale de Bruges, le gentilhomme Guillaume Amaurie d'Apperault se rendait au couronnement de Sa Grandeur Ascalion. Un nouveau comte avait pris les rennes du comté des Flandres, et le jeune homme ne voulut point rater l'évènement.

Approchant tout en évitant de crotter ses poulaines toutes neuves, achetées spécialement pour l'occasion, d'Apperault observait les Flamands présents sur le perron.

Sa mère, la vicomtesse d'Attigny, y accueillait une autre vicomtesse au coté d'Astrid, quand un page apporta un message à sa génitrice. Amaurie vit l'inquiétude faire pâlir sa génitrice et sa fiancée qui toutes deux entrèrent rapidement dans la nef.

Qu'arrivait il donc qui fi se presser à ce point les deux seules femmes qui comptaient dans la vie d'Amaurie?

Pressant encore plus le pas, saluant du chef chaque personne qu'il connaissait, le garçon entra à son tour et rejoignit les deux diaconesses près du cœur.

Que vous arrive t'il mère? chuchota le jeune homme Beeky.
Je vous ai vu entrer ici lieu trop prestement pour qu'il n'y point de raison à cela.
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Beeky

Stoïque, la vicomtesse vit arriver équipage à grand fracas dont elle recognut, sans peine, les armes arborées sur les portières du carrosse. En sortit une dame de fort belle allure et s’en suivit une scène assez singulière…

La vicomtesse Adrienne s’emportait en public et son langage vacillait entre femme du monde et charretier. « INCAPABLE enflure, tu mériterais que je te fasse fouetter !! » Enflure… Foutredieu ! Mes esgourdes ne m’auraient-elles poinct trompée ? Songea Attigny, campée en haut des marches et semblant médusée par la stupeur. Le comble fut atteint lorsqu’Adrienne décocha un coup de botte à son cocher, adoncques l’archidiacre afficha un sourire crispé et tenta de se composer un visage impassible lorsqu’icelle s’en vint à sa rencontre. Urbanités d’usage, échange courtois, tout semblait rentrer dans l’ordre, fort heureusement…

Ahum… eh bien, le bon jour vicomtesse… Vous avez l’air en pleine forme… *toussote* Je vous ai recognu pour vous avoir croisé de loin en vostre bureau de Bailli et vous mercie pour vos compliments.

Vous estes toute pardonnée… encore que je me dois de vous adresser pieuse réprimande sur vostre façon de traiter vos gens…

Et la dame de prendre grande inspiration, air grave et de déclamer d’un trait.

Voyez-vous… il est fort injuste de ne poinct récompenser ses gens tel qu’ils semblent le mériter. Adoncques, ne privez poinct ce gueux de ses coups de fouet, au lieu de ne lui en faire que promesse. Je vous le dis en toute charité aristotélicienne, car tout ce qui est dust, doit estre donné. Là n’est que justice ! *sourire angélique*

Et poinct ne devriez lui donner la ruade, *ajoute plus bas* vous risqueriez d’abimer le bout de vos chausses sur les os de ce malheureux…

Le visage de la dame se fict parfaitement impassible mais brillait en ses yeux une lueur étrange, indéfinisable…

Mais, entrez ma sœur, dirigez-vous vers les prie-Dieu devant l’autel et prenez place sur celui qui vous a esté assigné. Je vous rejoindrai lorsque le comte paraistra.

L’archidiacre finissait à peine de prononcer ces mots que le petit Maartens accourut le visage alarmé et tenant un courrier venant du héraut de Champagne. La vicomtesse s’en saisit et le parcourut prestement. Au fur et à mesure de sa lecture, le teint de la dame se fict pasle et se tournant vers sa filleule, elle lui dict.

Astrid, mon enfant, que voicy une bien mauvaise nouvelle… la Reyne lève le ban de la noblesse du Domaine Royal et je crains fort qu’il nous faille reporter vos espousailles avec Amaurie. Mais puisque mon espoux doit partir et lui aussi, nous allons profiter du retard du comte pour célébrer vos accordailles. Venez, suivez-moi !

Et la dame de saisir prestement sa chasuble et de faire volte-face pour regagner l’autel, suivie de près par sa filleule.
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Adrienne

Soudain, l'on entendit des bruits de sabots dont le martèlement sur le pavé se fit de plus en plus fort. Un coche déboula à toute allure sur l'artère principale de Bruges et les chevaux menés à brides abattues fonçaient droit sur la Cathédrale, les naseaux frémissant et l'écume au mors. Assourdi par le vacarme des chevaux, les hurlements d'une Vicomtesse terrorisée.

Le cocher, à l'approche du saint édifice, tira de toutes ses forces sur les brides et les chevaux cabrèrent sec en poussant des hennissements nerveux. Le coche vacilla avant de terminer sa course en projetant un jet de gravillons sur le parvis.

Le chignon en pagaille, les joues empourprées de colère, le regard noir, le bailli de Flandres s'extirpa péniblement du coche en invectivant le cocher !

Sombre idiot ! Crétin ambulant !! Mais a t'on idée de confier un coche à un pareil abruti ! A dix reprises on a bien failli verser du flanc dans le fossé !! INCAPABLE enflure, tu mériterais que je te fasse fouetter !!

Elle acheva son sermon par un coup de botte décoché en plein tibia du chauffard qui poussa un hurlement de douleur et s'éloigna en boitillant.

Ajustant sa robe de cérémonies, passant sa main gantée dans sa tignasse, la brune de Hoegaarden reprit contenance en apercevant l'archidiacre juchée en haut des marches de la Cathédrale, tel un symbole de grâce et de bonté ! Allant à sa rencontre, elle salua révérencieusement la noble Dame :

Rhaaa, pardonnez cette arrivée tumultueuse. Par la malpeste, cet imbé... Ce danger public a bien failli me ramener auprès d'Aristote avant l'heure.

Vicomtesse, je suis sincèrement honorée de vous rencontrer, votre dévouement à la Sainte Eglise force l'admiration.
Je suis Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, et dévouée Bailli de Flandres.

Je suis toujours émue de pénétrer en cet édifice, ici même où j'ai célébré mon mariage et où je fus couronnée par Monseigneur Bigornea. Merci de contribuer à perpétuer cette tradition sacrée qu'est le couronnement du Comte. Ce lieu représente tant pour moi ...

Sa voix mourut dans sa gorge comme elle se mordait les lèvres. Pourquoi s'étalait-elle de la sorte devant une parfaite inconnue ? Alors qu'elle ne la connaissait point, le regard bienveillant de la religieuse lui avait inspiré confiance. Sourire gêné vers l'Archidiacre, elle ramena autour de ses frêles épaules sa capeline en zibeline. Brrr, c'est que l'air était glacial en cette journée, pourvu que l'attente ne soit point trop longue ...
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Beeky

[ Réflexions intérieures d’une vicomtesse, ou comment un clerc doit composer avec sa noble nature… ]

Brise légère faisant onduler plaisamment les gonfanons sur fond de ciel azuré, léger courant d’air divin chahutant les mèches de la vicomtesse, quelle ravissante image, quelle vision idyllique d’une attente sereine d’un archidiacre emplie de grâce et de bonté…

En vérité, la vicomtesse commençait à se geler sérieusement le fondement, plantée là sur les marches du parvis, à zieuter vainement l’horizon. Il faut savoir que le drame de cette dame est de devoir sans cesse composer entre l’amitié aristotélicienne et sa nature fort peu encline à la mollesse et la charité dégoulinante.

Allez savoir pourquoi le petit Maartens venait régulièrement avertir l’archidiacre que d’aucuns pénétraient par des portes dérobées ou adjacentes au grand portail central… La raison en est fort simple, la vicomtesse tenait en main sa liste de conseillers, de nobles flamands et rayait au fur et à mesure les noms d’iceux qui avaient le bonheur de s’être présentés. Bonheur, en effet, lorsque l’on sait que l’archidiacre avait une formation de Procureur ecclésiastique et qu’elle aimait à ce que son prochain soit en odeur de quasi sainteté.

Adoncques, Beeky avait fait commander, à grand frais, des robes de pénitents. Enfin… commander est un bien grand mot si l’on s’attache aux détails… chose qu’évitait précautionneusement Attigny, songeant que finasser ne tendait qu’à plier sous des contingences menant à la faiblesse. En vérité, Beeky avait trouvé une malle remisée au fond d’un placard dont il avait fallu qu’elle força la serrure. Pleine d’espérance, elle en avait soulevé le couvercle, le cœur battant, songeant qu’enfin elle mettait la main sur les reliques de Sainte Illinda. Que nenni, la voilà fort marrie de découvrir des robes d’un bleu nuit qui ne semblaient plus être au goût du jour… La vicomtesse soupira au doux souvenir de ces pénitents affichant publiquement le rachat de leurs fautes, revêtant une toile grossière dont l’étoffe dévoilait aux initiés, la nature de leur péché.

Convaincue que le hasard n’existe point et que Dieu est cause de toute chose, la dame songea qu’elle pourrait bien remettre à la mode cette punition vestimentaire cléricale. Là était pure charité de sa part, puisque faute expiée, faute pardonnée… Petit sourire en coin qui s’en vint illuminer son visage angélique, éclat de ses yeux qui se fit d’un gris aussi froid que l’acier, la vicomtesse fit remonter la malle et jura que sa trouvaille ne serait point sans effet car il serait pure vilenie que de laisser dormir au fond d’une remise le travail de drapiers consciencieux…
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Sephora

Sephora entra en rtard dans la cathédrale, elle essaya de se faire la plus discrète possible.
Ce fut peine perdue, quand la lourde porte de la cathédrale claqua.

Elle salua donc d'un léger mouvement de tête les différents invités et alla prendre sa place

Pinolebouru

Contrairement a certains conseillers qui prétendait être débordé, Pino n'en foutait pas une depuis des jours. Il s'ennuyant a mourir, et cherchait par tout les moyens de se distraire. Vu qu'il lui était interdit de se lâcher au conseil, il prit la mauvaise habitude de fréquenter les tavernes tard le soir, affin d'écumer les bars et de vider les fonts de fut de bière avant de terminer ivre mort dans un fossé. Certaines mauvaises langues diront qu'il le faisait déjà avant d'être conseiller. En effet... une éponge ne s'improvise pas. On né Anversois/Flamand*, on vit alcoolique et on meurt alcoolique anversois/flamand*.

Ce jour la, Pino avait pas entendu le coq chanter, ni les cloche sonner, ni celle qui dormait avec lui quitter le lit, ni... bref... il était tard dans la journée quand il émergea du profond sommeil dans lequel une orgie l'avait précipite. La langue rêche, pâteuse, les paupière lourdes, une petite barbe naissante et une coiffure désorganiser agrémentée de cernes montreuses étaient les séquelles de cette soirée qui fut pour le moins arrosée. Sans parler du mal de crane et de son cœur qui battait dans ses tempes. Bref... la gueule de travers, l'humeur maussade, le vicomte de Gosselies était dans un grand jour.

Il prit toute fois le temps de se faire une beauté. On a beau être un sexe symbole reconnu, le brushing et la dentition se doivent toujours d'être parfaites, irréprochable. Il inspecta méticuleusement son reflet, s'assurent que chaque détail fut à sa place. Il prit la pause et s'admira.

Réveil tardif, plus brin de toilette à rallonge, plus pieds de plombs. Pino avait de bonnes excuses pour arriver en retard a la cérémonie. Avant, il serait arrivé en retard et il l'aurait fait express, pour se faire remarquer... mais les bases élémentaires de la politesse flamande étant ce qu'elles sont, tout le monde arrivait en retard. Du coup, pas moyen de se faire remarquer. A moins que les autres ai fait la bringue aussi la veille ? Ou que ce soit les pieds de plombs ? Mmmh... toujours est-il que Pino arriva dans le flot des gens en retard.

Il veilla toute fois a ronchonner tout au long de la cérémonie, répétant les chants et psaumes d'une voix rauque, forte mais incompréhensible. Il fallait que tout le monde sache qu'il était la, et qu'il n'en avait pas envie... Il aurait préféré sont lit.

* : biffer la mention inutile
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Beeky

Rougeaud à souhait, le souffle court et l'oeil pétillant, le petit Maartens avait couru afin de prévenir l'archidiacre que Flandres estait arrivé. La dame soupira d'aise et hocha du chef en direction du héraut, lui signifiant par là mesme qu'elle avait prit note de sa présence.

Dès lors, il estait temps d'officier...

L'archidiacre descendit la nef centrale et passa le grand porche. Elle estait encadrée du père Nicjoachim, doyen du clergé de Malines et de sa filleule, la plus jeune recrue du diocèse. Au passage, Attigny salua d'un signe amical toutes les personnes qu'elle avait croisées depuis son arrivée en cette province. Bientot, elle se campa sur les premières marches du parvis et attendit.

Les gonfanons aux couleurs des Flandres flottaient sous les assauts de la brise légère, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du cortège comtal. Se tournant vers le prélat, elle lui adressa quelques paroles, lesquelles feraient passer le temps agréablement

Mon père, cela est grand ravissement pour moi de vous avoir à mes costés. Nous allons perpétuer la tradition flamande pour la plus grande gloire du Très-Haut.
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Ascalon

C'est un peu en retard qu'Ascalon quitta le Castel Comtal pour se rendre à la Cathédrale pour assister au couronnement du Comte des Flandres. Les rues étaient bondées, encore plus qu'à l'accoutumée en ce jour dominical ce qui rendait la traversée des ruelles bien plus délicates qu'en "temps normal". Surtout qu'il fit un petit crochet à son office afin de récupérer certains documents et autres objets bien emmitouflés sous un linge immaculé.

Il retrouva, non loin de là, son épouse et ils se dirigèrent ensemble vers la Cathédrale. Ils ne prirent pas la direction du parvis, fort heureusement, la foule y était importante et compacte, ils auraient été encore plus en retard... oui ils étaient un peu en retard.

Ils se dirigèrent vers la porte réservée aux ecclésiastiques, étant donné qu'il était attendu par Monseigneur d'Attigny, Archidiacre qui allait officier lors de cette cérémonie, il s'était permis ce petit privilège. En espérant que le Trés Haut, ne lui en tiendrait pas rigueur.
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Malycia

Keewy ou la discrétion personnifiée.
Malycia avait sentie sa présence derrière elle, et l'avait surtout entendue s'installer en tirant sur sa chaise dont le bruit resonne encore dans l'edifice qui enfin commence à se remplir.

Elle relève la tête et la tourne discrètement vers la droite pour lui répondre en chuchotant, prenant garde à ce que l'archidiaconnesse ne regarde pas dans sa direction; et pourquoi donc lui a-t-on mis sa chaise au premier rang, elle se sentait comme une élève indisciplinée qu'on avait installée là pour mieux la surveiller.

Chuuutttt, tais toi, je me suis déjà fait remarquer en entrant, si elle t'entend je vais encore me faire gronder...Dieu seul sait de quoi elle serait capable, j'ai entendu de tels rumeurs au sujet du sort qu'elle reservait aux fidèles récalcitrants, que même moi j'en fémis, c'est pour te dire.

Elle disait tout ça en appuyant son regard en direction de Beeky pour faire comprendre à Keewy de qui elle parlait.
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Astrid_

Froissements de vêtures, murmures......... Les ouailles commençait à emplir l'église.

La soeur Maryse et le mystérieux Père Nic s'étaient positionnés derrière Beeky adonc Astrid allait les rejoindre.

Après un moment d'hésitation elle finit par se mettre à coté de Maryse..... sait on jamais.................habituée à faire des bourdes, ce n'était pas vraiment le lieu rêvé pour se prendre une mandale du vieux.

[édit pour correction texte incompréhensible]
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Krystel_martin

Comment, on ne l'avait pas vu, derrière le pilier gauche, en face de... Non, en toute logique. Krystel étant une fois de plus en retard. En retard et pourtant... pourtant elle s'était apprêté à la première heure, après avoir avalé son verre d'eau chaude matinal. Elle s'était simplement enfilé dans une robe pourpre, avait enserré sa taille d'une ceinture marron et avait récupéré une coiffe de sa mère. Si sa petite taille la faisait disparaître entre deux conseillers, on l'apercevrait de loin rien qu'à la coiffure.

Elle courut donc, tout simplement, vers la Cathédrale. Regards à droite et à gauche, l'entrée n'était pas fracassante, elle était même plutôt discrète par la petite porte sur le côté...

Vvvvoumpf !

La jeune fille leva les yeux. Sa coiffe ne passait pas la porte. Elle se baissa, entra, referma la porte sans la faire grincer et s'installa dans les premiers rangs, aussi rouge que son vêtement.
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Fergal

Sursautant presque lorsque la Damoiselle fruitée s'approche d'elle, elle sourit à ses mots et lui répond toujours en souriant.

Oh bah non M 'zelle, en fait j'hésitais à entrer pensant que je m'étais p'têt trompée de jour. Je m'attendais à voir une foule immense sur le parvis. Mais si z'êtes là c'est qu'j'me suis pas gourée !!

Et la rouquine au phrasé qui ferait blêmir nombres des érudits de ce comté d'emboîter le pas de Keewy, à ce détail près qu'elle s'arrête dès la porte franchie et se dirige vers le fond de la cathédrale, contre un pillier. Sa place à elle en effet n'est pas dans les premiers rangs, et de cette position, elle parviendra à voir sans être vue. La tribun reste muette devant la magnificience des lieux, et elle se signe avant le début de la cérémonie, remerciant le Très Haut de lui donner l'occasion d'assister à un tel évènement.

Le monde arrive enfin, la cérémonie ne devrait plus tarder à débuter. Du moins l'espère t-elle, car elle ne sait pas combien de temps elle saura rester ainsi debout.

Nicjoachim

Nicjoachim arriva comme d'habitude, dont ne sait où....en tout cas, bien malin celui qui pourrait le voir surgir ou disparaître dans cette cathédrale qui semblait cacher pas mal de servitudes inconnues du communs des mortels, pas sûr non plus que les jeunes membres du clergé les connaissait tellement tout cela était obscur et inconnu...mais Nic lui savait, il savait qu'une relique de Sainte Illinda s'y trouvait, bien cachée par Jeandalf, deuxième archevêque des Flandres.....

Un courronnement, un de plus, ni en avait célébrer qquns et participé à d'autres...

Aujourd'hui en tant que doyen, il se devait de répondre à l'invitation de Beeky.....par sympathie pour elle et pour les jeunes ecclésiastiques qui seraient présent à ses côtés......Nic s'installa derrière le choeur de l'église en toute discrétion mais, lui avait vue sur les premiers rangs.....

Khalidia

Le couronnement d'Ascalion... Pour rien au monde, Khalidia ne voulait rater cela. Après son traditionnel tour à son bureau afin de déposer divers papiers, et vêtu de ses plus beaux vêtements, il se rendit à la Cathédrale de Bruges.

Noble depuis peu, il entra et chercha du regard ses collègues du conseil. Maryse était là, tout comme Eloelo. Il pénétra plus avant dans la nef afin de se rendre au carré réservé à la noblesse, où Keewy l'attendait surement.
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Guichard

Coup d'œil à gauche: le seigneur d'Assebroek vient de faire son entrée et ses ablutions.
Coup d'œil au centre: Maryse a parfaitement récupéré de sa messe du matin et le comte Ascalion, tout de beau paré, se prépare se faire couronner comme un chef.
Coup d'œil à droite: la vicomtesse Malycia ronfle, mais avec grâce et en silence sur son prie-dieu, et Keewy vient de la remettre d'aplomb.

Tout est en ordre...

Edit pour correction du nom du Comte...
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Gregoire

C’était un jour important et Gregoire voulait y assister. En effet, c’était une première pour lui. Un couronnement. Après l’office dominicale il quitta l’église pour se rendre à la cathédrale.
Une foule dense se tenait devant. L’évènement avait attiré beaucoup de monde allant du simple curieux comme Gregoire au voleur habile espérant voler quelques bourses aux nobles et bourgeois venues s’exhiber en ce jour. A coup de coude il traversa la foule et se fraya un passage jusqu’au porte du lourd édifice. Il entra dedans et se plaça prêt d’un pilier de l’allée principale. Pas de place assise pour les simple villageois mais qu’importe, d’où il était il aurait le loisir de voir tous les membres du conseils défiler devant lui.

Maryse

La Diaconesse un peu tendue se tient debout aux côtés de l'Archidiacre Beeky .

Ce n'est pas la première fois que Maryse assiste à un couronnement , mais là tout est différent c'est au Nom de l'église qu'elle est présente .

Guichard assit peu loin d'elle lui sourit pour la rassurer , la flamande soupir discrètement et sourit à son époux .
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Keewy

Moment d'égarement où le regard se pose sur quelquechose mais sans le regarder vraiment, perdue dans ses pensées , toujours sur le parvis , elle sortit de sa réverie lorque le Prévot lui passa devant le nez , filant à l'intérieur de la Cathédrale

Lfruit inspira une grande bouffée d'oxygène afin d'éviter d'héler un Gruikkk qui aurait eu le plus mauvais effet en ce lieu.
Tournage de taloches, l'envie de torgnolle maitrisée, elle entra et s'avança dans l'allée centrale lorsqu'elle aperçu la Vicomtesse de Renaix, genoux posés presque au sol , la tête baissée sur le prie Dieu

Elle se cala sur le sien réservé se trouvant tout juste derrière Malycia et se pencha lui murmurant : hop hop réveilles toi , pas l'heure de pioncer et va pas mfaire croire que tu pries hein, tout le monde arrive!!!
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Ascalion

Les cloches sonnaient...

C'était le moment. Ascalion, encore au château, finissait de se préparer à l'aide des couturière du Comté.
Il n'aimait pas ça, qui aimerait ça ? Il avait pour habitude de s'habiller et de se coiffer tout seul, d'autant plus que les couturières avaient tendances à le prendre pour un sapin de Noël. Consignes ou pas, cela n'empêchait pas le jeune Comte d'avoir son mot à dire sur sa tenue !
Vêtu de sous vêtements clairs (c'est Keewy qui va être contente !) et d'un grand manteau, Ascalion demanda à ce qu'on l'accompagne jusqu'à la cathédrale.
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Eloelo

L'emploi du temps du Prévôt était fort chargé en ce moment.
Après avoir assisté à la messe dominicale qui fut organisée ce matin par la Diaconnesse Maryse à Brugge, le Seigneur d'Assebroek se dirigea ensuite vers la Cathédrale des Flandres afin d'être présent lors du couronnement du Comte. Il était là en tant que Conseiller comtal, mais aussi en tant que Noble flamand & ami de celui qui allait être couronné. Hors de question alors d'oublier cet évènement ô combien important.

Arrivé devant la Cathédrale Saint-Sauveur de Brugge, le Prévôt des Flandres fut d'abord attiré par une sombre affiche, anonyme, cloutée au mur. "Décidément, il y a des gens qui n'ont rien d'autre à faire à part venir embêter les autres", se disait Eloelo intérieurement.

Portant des vêtements aux couleurs d'Assebroek, l'Anversois entra dans le lieu saint, se signa, puis s'en alla s'asseoir dans les premiers rangs. Plusieurs flamandes & flamands étaient présents, et la Cathédrale se remplissait petit à petit.
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Beeky

Deux yeux d’un gris d’acier se fichèrent en iceux de Renaix et la vicomtesse champenoise de froncer le nez. Après un temps de réflexion, l’archidiacre reprit d’un ton badin.

Poinct ne vous estes trompée de jour, dame Malycia, mais laissons le temps au fleuron des Flandres de s’apprester comme il convient pour un couronnement… Vous n’ignorez poinct par quelle torture il faut en passer afin de caser nos appasts en des corsets serrés ou des bedaines trop rebondies en des braies par trop ajustées. *se mord la lèvre pour ne poinct rire franchement*.

Il me plait à songer que la noblesse ne tardera poinct pour venir odir le serment du comte par devant Dieu et les hommes. Flandres est homme à faire diligence et je le sais soucieux d’assurer son rosle avec force compétence. *jette un œil discret sur une liste qu’elle tient en main*

Il m’est venu à l’esprit que je pourrai tenir liste de la noble gent qui rend grasce au Très-Haut de l’avoir placée au-dessus de la populace. Quant aux conseillers… leur présence en les saincts lieux est par souventes fois, le reflet de leur implication pour leur province. Poinct toujours, mais souvent…

Par fin, vicomtesse, poinct ne serez embarrassée pour circuler jusqu’à vostre place. Il est d’usage, en effet, que la noblesse se tienne assise au premier rang. L’on faict graver une plaque d’or massif que l’on fixe sur le Prie-Dieu, cela permet de voir qui n’est poinct là et d’en concevoir quelques alarmements, car enfin, manquer une messe en la cathédrale, cela est faire offense à Dieu, n’est-il poinct ?

Sur ces mots, la converse fut close et Malycia sembla satisfaite car pieusement, elle s’en alla gagner son siège fort religieusement. L’archidiacre la suivit des yeux un temps, puis se dirigea à son tour vers l’autel et commença à tourner les pages du livre des vertus qu’elle avait malencontreusement emprunté au Grand Aumosnier de France. Une édition rare, quel dommage…
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Keewy

Elle avait reçu deux invitations pour aller se rendre au couronnement du Pyjama, surnom affectueux qu'elle avait attribué à Ascalion alors qu'il commençait tout juste à avoir du poil au menton, pour dire qu'elle le connaissait de longue date.

Sur le chemin la menant à la cathédrale, elle repensa à la pastorale qu'elle était entrain de suivre, pour sur , cette messe allait avoir un sens un peu plus particulier

Arrivée sur le parvis, peu de monde, pas de convois, de calèche, de remue ménage. Elle apercu Eilhin et s'approcha de la tribun rouquine tournaisienne

Bjour Eilhin!! Que fais tu là? l'église est déjà pleine? ya plus de place ou tu attends quelqu'un?
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Malycia

Glurps, c'est l'effet que fit l'arrivée de la vicomtesse d'Attigny face à celle de Renaix qui s'avançait sourcils froncés dans sa direction, un regard derrière elle au cas où finalement ce froncement de sourcils ne lui était pas adressé, mais non toujours personne à part elle.
Un peu gauche face son ainée de quelques années, elle hésita un instant, un demi tour façon j'y suis pour rien c'était pas moi, ou s'avancer et demander si finalement c'était le bien aujourd'hui le couronnement, vu qu'à défaut de se faire remarquer par un retard elle le faisait en étant en avance.

Euh...en fait un peu oui, à part la présence en ce lieu du très haut qui je n'en doute point ne le quitte jamais.

Pas faux derche pour deux sous, elle tente de se rattraper comme elle peut, mais est soudain rassurée par le large sourire qui apparait.

Ah oui un à mon nom? euh, d'accord je vais faire comme vous me le conseillez, j'ai cru un instant m'être trompé de jour.

Feignant la surprise, ne pourra même plus trouver d'excuses dorénavant pour ne pas venir plus souvent, sent soudain comme une arnaque, et sans plus rien ajouter se dirige vers la place indiquée, agenouillée les mains jointes fait semblant de prier espérant bien vite l'arrivée de Keewy dont elle a repéré le prie Dieu juste derrière le sien.
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Beeky

Chasuble enfilée, étole posée sur ses épaules graciles, la vicomtesse se mira en le reflet du calice afin de replacer quelques mèches de cheveux à la va-vite et lorsque la chose fut faicte, l'archidiacre se sentait fin preste.

D'aucuns auraient probablement conçu force émois de se voir confier pareille cérémonie, au dernier moment, mais la dame estant rompue aux us et coutumes des manifestations officielles, poinct elle n'avait parue plus anxieuse que de coutume.

A dire le vrai, cela estait davantage le peu de précipitation de l'assemblée à se réunir autour d'icelui qui dirigeait la province qui faisait tiquer l'archidiacre. Etrange en vérité...

Sa plume gracile avait noirci force parchemins afin de convier le clergé à participer au couronnement du nouveau comte des Flandres et tous seraient rassemblés derrière l'autel afin de célébrer l'évènement. Adoncques, il ne restait plus qu'à rejoindre le choeur mais si tost la porte de la sacristie passée, la dame stopa son pas, odissant une voix qui s'en venait briser le calme serein de la cathédrale.

Sourcils froncés, yeux qui se plissent pour s'accoutumer à la pénombre du lieu et l'archidiacre de recognoistre la vicomtesse de Renaix. Prestement, Beeky alla rejoindre la noble dame, mi-offusquée, mi-amusée d'un pareil comportement en un lieu sainct.

Eh bien vicomtesse... Songeriez-vous que nostre cathédrale ne recèle poinct asme qui vive ?

Attigny se fendit d'un large sourire et reprit et indiquant, d'un large signe de la main, les prie-Dieu du premier rang.

Installez-vous confortablement en attendant l'arrivée des invités au couronnement. Vostre Prie-Dieu est marqué à vostre nom, je ne saurai trop vous inviter à vous y agenouiller afin d'entrer en prière.

Par fin, l'archidiacre s'appresta à aller rejoindre sa filleule afin de mettre au poinct quelques menus détails.
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--..legloutonn...

Nous ne pouvons que répondre par capuche , puisque le courage n'est pas pas à la mode et que c'est la médisance la bienvenue .

La messe de la raleuse peut-être au matin , la célébration du Comte en après midi .
Facile de venir verser son venin quand on à pas les c...de le faire en face .

Je vous salut l'encapuchonné et vous félicite d'être le digne représentant des poltrons de notre Comté.

Fergal

Eilhin, habillée de ses atours du dimanche, à savoir les mêmes que ceux de la semaine en plus propres, erre dans les rues de la capitale en direction de la Cathédrale.
Ce matin, elle sait qu'aucune messe ne sera célébrée en l'église de Tournai, et ce pour permettre à tous les fidèles d'assister à la cérémonie du couronnement du nouveau comte. La jeunette a hâte d'entendre l'archidiaconnesse et vicomtesse d'Attigny officier, et c'est donc très impatiente qu'elle se presse pour ne rien manquer.

Mais alors qu'elle s'attendait à une foule massée sur le parvis, preuve que le saint édifice est bondé et que la cérémonie est sur le point de commencer, elle ne voit personne, si ce n'est un homme sous une capuche qui parle à la ... porte. Sourcils froncés, la rouquine ne cherche pas à comprendre, elle a déjà vu situation plus étrange ou grotesque en d'autres lieux, et plus rien ne l'étonne. Deviendrait elle enfin sage ? N'exagérons pas ...

Se demandant une seconde si elle ne s'est pas trompée de jour, la tribun de Tournai décide de rester à l'extérieur, guettant fébrilement les arrivées des carrosses, chevaux, nobles et gueux, paysans et soldats, etc ... qui annonceront peut être enfin le début des festivités.

--Clouteur

Un mot sur la porte de la cathédrale..

Citation:

En ce jour, à cette heure, la diaconnesse et cac Maryse organise une messe à Bruges, en présence des fidèles brugeois et de certains conseillers dont le Prévôt.
Ceci expliquera peut être l'absence de quelques uns au couronnement du Comte Ascalion.

Malycia

Petit matin, enfin milieu de matinée, mais pour elle se lever le matin c'était toujours trop tôt, bref pour une fois elle s'était promis d'arriver à l'heure, une fois n'est pas coutume dit-on, c'est donc sans précipitation ni tension qu'elle se préparait pour se rendre à la cathédrale de Bruges, vu le nombre d'invitation qu'elle avait reçu pour s'y rendre elle ne pouvait pas revendiquer le fait de ne pas en avoir été avertie.

Arrivée à la cathédrale de Bruges, elle fut surprise de ne pas voir plus de monde sur le parvis, ce serait elle trompé de jour, ça serait une possibilité, ou alors en retard la cérémonie serait déjà finie? Sans plus trop se poser de questions elle pénètre dans l'édifice, qui à sa grande surprise est quasi vide...stupeur et tremblement...elle avance dans l'allée.

Héééé hooooo y a quelqu'uuuunnnn! un..un..un...un

vache y a de l'écho en plus.
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Maryse

Le temps est incertain aujourd'hui , mais la journée promet d'être magnifique , la petite Diaconesse accompagne l'Archidiacre Beeky avec plaisir .

Entrant dans la Cathédrale Maryse découvre la décoration simple , mais savamment recherché .

Tout en examinant si rien ne manque , la flamande sourit à l'entrée de son époux .

Maryse reste un instant avec Guichard , le couple profite d'un moment de calme pour se retrouver .

Puis la Diaconesse laisse son époux s'asseoir et rejoint Dame Beeky qui se prépare dans la sacristie .
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Astrid_

Le temps de passer au presbytère pour se nettoyer des poussières du chemin, la diaconesse Tournai repris aussitôt la route pour la Cathédrale où se préparait le sacre du nouveau comte des Flandres.

Son grand destrier éprouvé par le voyage, elle décide de le mettre au repos, remplaçant l'intrépide Rimouski par la douce jument Arcane........ Rien ne pressait. C'est donc tranquillement qu'elle fit le chemin jusqu'en gargote, saluant les uns et les autres jusqu'au parvis de l'édifice.

L'équidé laissé aux bon soin de qui de droit, elle est surprise de se trouver parmi les premiers arrivés et met à profit ce temps donné pour dire ses prières.
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Beeky

Un silence apaisant régnait en la cathédrale de Bruges. De temps à autre le tintement du carillon résonnait en le clocher, scindant les journées de sa mélodieuse mélopée. Astrid devait revenir dans la journée de son escapade champenoise, adoncques l’archidiacre se fict accompagner de dame Maryse pour veiller que tout estait en ordre pour le couronnement du comte Ascalion.

Pétales de roses séchées et brins de lavande meslés jonchaient le sol, dégageant leurs suaves parfums lorsqu’on les foulait aux pieds. Guirlandes de lierre s’enroulaient autour des piliers et force croix d’Aristote, en brins de paille tressés, avaient esté accrochées en bout de bancs.

L’encensoir avait esté chargé de ses précieux bastonnets odorants, le pain et le vin estaient remisés en la sacristie, il ne restait plus à l’archidiacre qu’à revestir sa chasuble de clerc afin d’officier pour la cérémonie. La dame avait insisté pour que le clergé flamand soict réuni, il ne restait plus à la noblesse qu’à rejoindre les prie-Dieu disposés par-devant l’autel. Sous peu les conseillers feraient leur entrée, encadrant le comte qui, ce jour, allait recevoir sa couronne sous le regard bienveillant de l’Eglise.

Dame Maryse, je vais me préparer. Je vous laisse avec vostre espoux quelques instants et vous me rejoindrez ensuite...

La vicomtesse se dirigea alors vers la sacristie, laissant le couple en teste-à-teste.
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Beeky

HRP LJD Beeky a écrit:

La cérémonie commencera HRP vendredi soir afin de laisser au clergé et au bon peuple le temps de se placer en premier dans la cathédrale. Après, selon les disponibilités de chacun, qu'il amène son personnage au plus tard dimanche soir (noblesse, Héraut, conseiller et comte) cela laissera jusqu'à lundi matin pour que tout le monde soit en place. La cérémonie se déroulera d'une seule traite afin qu'elle puisse être cloturée rapidement et que l'on ne s'éternise pas sur le RP. Merci à tous pour votre participation et bon jeu !

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Petrasis

merci de votre aimable réponse Dame, et que le bon Aristote vous protège

Petrasis referma alors doucement la lourde porte et partit en direction de l' église de Bruge en espèrant voir son ami sur le Perron de cet édifice

Malycia

Elle avait marmonné la prière entre les dents sans trop articuler ni trop élever la voix, des fois que l'archevêque se serait rendu compte qu'elle ne la connaissait pas, attendit qu'il lui prenne le bouclier des mains, ce qui fut fait quelques instants après, recula de quelques pas, tirant le mome par l'epaule alors qu'il rêvassait fixant Quiou du regard.

Elle se penche vers lui et lui chuchote, sors de tes fantasmes c'est le moment pour nous de disparaitre...

Sans même attendre une réponse ni même une objection elle le prend par le bras et va s'installer sur un banc au premier rang, répète après Tibère Gloire GLoire gloire...etc....la cérémonie touche à sa fin, tout le monde se dirige vers la sortie après avoir félicité la nouvelle comtesse, elle fait partie du troupeau et tenant Gailen par la main se faufile parmi la foule.
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Petrasis

Petrasis passa sa tête dans l’entrouverture de la grande porte de la cathédrale et demanda

C’est ici le baptême de sieur Fred65140 ?

Petrasis resta là, sans rentrer à l’intérieur de l’endroit religieux, en attendant une éventuelle réponse d’une personne aimable

Krystel_martin

Entre pensées sombres, pensées tristes et pensées joyeuses. Tout cela à la fois, et même plus encore.

La jeune Flampirante (pas si jeune pour une Flamme, encore moins pour une Flamme qui aspirait) prenait sur elle pour ne pas crier, pour ne pas pleurer,bref, pour faire un scandale sans nom en la Cathédrale. Pourquoi un tel état d'esprit, alors qu'on couronnait la Comtesse de Flandres ? C'était bien simple, pourtant. La jeune fille était atteinte de lassitude précoce, consécutive à une trop grande absorption d'humeurs flamandes. Nos éminents spécialistes appèleraient cet état d'humeur une légère dépression. Nous appèlerons cela un état second.

A l'appel des prières, la jeune femme avait répondu - en pensées. Non parce qu'elle n'aimait pas prier à haute voix. Non parce qu'elle reniait la parole de l'Archevêque, ou de quelconque autorité religieuse. Même si la présence des Saintes Reliques de Christos l'avaient plongées dans une profonde réflexion, notamment en apprenant où la découverte avait été faite, et par qui et en quelles circonstances (ah ça non, elle ne le savait pas... encore), elle n'avait pas fait un calva de l'importance que mettait Monseigneur Tibère à l'objet. S'il croyait que c'étaient Saintes Reliques, ce serait Saintes Reliques, et non point possibles restes de cadavres fort impies enfouis...

Alors que tout ceci se passait, et bien d'autres choses encore, en l'esprit troublé de la Paradisiaque bestiole, une jeune femme demanda... son chemin.

C’est ici le baptême de sieur Fred65140 ?

Question qui fit sortir prestement la jeune fille de ses réflexions pas toujours pures. Fronçant un sourcil d'autant plus épais qu'on avait oublié de l'épiler, Krystel répondit par un chuchotement :

C'est ici le couronnement de la Comtesse de Flandres. Sans doute devez-vous vous rendre en la petite église de Bruges pour ce baptême.
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Guy_de_dampierre

Quiou approchant la main de la relique, Guy ramena les yeux vers elles. Et, comme elle semblait hésiter, il lui sourit. Enfin, posant les doigts sur l'ampoule, elle jura de servir les Flandres. Quand elle eut fini, le Procureur recula légèrement, laissant le champ libre aux autres intervenants. Tibère déposa la couronne, tandis que Malycia vint lui remettre l'écu, qu'il confia à Quiou.

La nouvelle comtesse, ceignant la comtale coiffe et portant l'écu d'or au lion de sable, fut présentée par l'archevêque aux Flamands assemblés dans la cathédrale.

Gloire, Gloire, Gloire!

tenant toujours le Saint Sang entre les mains, il entonna, à la suite de l'archevêque, la prière de Sainte-Illinda.

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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Tibere

Et pour conclure...

Peuple de Flandres ! Voici ta nouvelle comtesse ! Gloire ! Gloire ! Gloire !

Reprenons ensemble la prière de sainte Illinda !

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Et à la comtesse devant lui, plus discrètement.

Mes félicitations votre Grandeur. Bien belle cérémonie que voilà.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Quiou

Son front était ceint désormais de la couronne des Flandres qui faisait son poids, inévitablement.
La Teigneuse se redressa donc prestement, se retournant quelque peu pour lancer un regard lourd de sens au bambin derrière elle avant de regarder le Lion passer de mains en mains.

Pour finir par atterrir entre les siennes, ce qui laissa l’occasion à Quiou de scruter d’un peu plus près la facture du symbolique objet.

Et tandis que l’Archevêque s’adressait à elle, elle acquiesça d’un signe de tête avant d’ajouter une nouvelle fois :

Qu’il en soit ainsi.
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Tibere

Satisfait de la réponse même si celle-ci avait tardé à venir, Tibère déposa la couronne sur la tête de la femme.

Relève-toi Quiou, comtesse des Flandres ! Te voici couronnée par la volonté de Dieu !

Puis il demanda à Malycia de s'approcher. Il l'avait vu venir avec un enfant qui portait le bouclier. Cela lui avait déplu au départ, mais il s'était repris, pensant que le morveux devait être son fils.
Il prit le bouclier des mains de la femme pour le donner à la nouvelle comtesse.

Comtesse Quiou, voici le Lion des Flandres ! Le bouclier frappé du lion de sable qui protège depuis des générations de comtes notre sol de l'envahisseur. En le portant, tu t'engages à défendre cette terre jusqu'à ton dernier souffle et tant que durera ta charge !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Guichard

Perdus au milieu de l'assistance, Guichard et Maryse retenaient leur souffle en attendant la réponse de la Comtesse.

Quiou

La Teigneuse restait agenouillée, passablement ivre de rage de se savoir en pareille position tandis qu’un petit d’Arduilet pavanait à quelques pas de là.
Et alors que le conseiller et ni plus ni moins Procureur des Flandres s’approchait également de Quiou, relique en main, celle-ci s’attardait sur les dernières paroles de l’Archevêque, sourcil de suspicion qui s’arquait peu à peu.

Jurer, en soi, ne lui poser que peu de problème, voir pas du tout. Cependant, un doute persistait en son esprit : personne ne pouvait avoir la présomption d’être vertueux, encore moins elle, surtout avec cette histoire de pouces coupés qui en offusquait plus d’uns.

Et après un long moment d’intense réflexion qui avait vu la foule se massant en la Cathédrale s’agiter silencieusement, dans l’expectative, Quiou se racla la gorge, prémices d’une future prise de parole, ceci avant de tendre finalement ses longs doigts fins qui finirent par se poser sur la sainte ampoule.

La voici répétant alors par trois fois, telle une prière lancinante, un hymne à ciel ouvert, un souhait venant du fond du cœur…Hum. N’exagérons pas, non plus.

Qu’il soit su que je jure sur cette relique, devant Dieu et les Hommes, de servir au mieux le Très Haut pendant toute la durée de mon règne et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains.
Je jure donc devant Dieu de servir les intérêts de tous les Flamands et non pas une partie d’entre eux.
Qu’il soit clairement énoncé que je défendrai la Nation Flamande et resterai fidèle au Roy de France et à la Couronne de ce pays.

Quiou se répète une seconde fois, et même une troisième fois.
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Guy_de_dampierre

Guy échangea ouvrit le coffret, et échangea sa baguette d'ivoire contre la relique.

Il la tint avec déférence et l'apporta auprès de Tibère et Quiou. Il le fit un peu à contrecoeur, d'ailleurs.

Il n'avait pas vraiment digéré la façon dont Monseigneur Tibère avait présenté la relique comme vraie alors qu'il la voyait pour la première fois... Quand il lui avait apportée, quelques semaines plus tôt, il attendait une expertise sur un objet supposé sacré. Mais certainement pas une espèce de cérémonie mystique... en marge de l'ordination d'un autre clerc qui plus est.

Quand l'Archevêque prononça ces paroles, qu'il trouvait bien imprudentes, bien qu'il ne douta pas de son authenticité, il leva les yeux au ciel pour cacher sa gène.
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Tibere

Tibère observa la capitaine s'avancer et mettre un genou à terre devant lui. Il lui sourit et prit la couronne comtale.
Puis il appela d’un signe Guy de Dampierre. Ce dernier s’approcha solennellement de Quiou, tenant entre les mais l’ampoule découverte miraculeusement à Bruges et qui contenait le sang de Christos.
L’archevêque s’adressa à la femme devant lui.

Quiou, pose tes deux mains sur cette précieuse relique de notre prophète Christos. A compter de là, tes paroles prennent une dimension supérieure, te trouvant désormais directement devant le Très Haut.

Et devant les fidèles rassemblés dans l'église et il leva haut vers la voûte nervurée la couronne qu’il tenait entre les mains.

Peuple des Flandres ! Cette couronne représente l'unité d'un peuple derrière celui qui le guide !
Quiou, jures-tu sur cette relique, devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de ton mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?
Jures-tu devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?
Jures-tu de défendre la Flandre et de rester fidèle au roi de France ?

Par trois fois répond à haute et intelligible voix !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Katina_choovansky.

Prés d’l’allée centrale, pour une fois super bien placée, la brune avait les yeux dans l’vague, ou plutôt, fixés sur la tignasse de Quiou.
Depuis l’arrivée de la comtesse, elle avait pas lâché d’un pouce la minuscule barrette au dessus de sa tempe, là où elle avait enfoui la plus rebelle de toutes les mèches.
La « mèche teigneuse » comme elle l’avait appelée.
En pensée bien sur.
Car mis à part la sanction qu’elle avait du assener à la mèche Teigneuse –à savoir la barrette-, la brugeoise s’était, dans l’ensemble, bien marrée.
A l’intérieur bien sur.

Voir Quiou donner du sourcil devant le miroir, s’impatienter à coup de regards assassins et de menaces tout juste voilées auxquelles la brune avait donné du « mm-mm », les épingles dans sa bouche lui épargnant avec délice de répondre, avait été un moment qu’elle aurait voulu prolonger un maximum…
Alors elle avait soigneusement torturé la comtesse, jusqu’à ce que, il fallait bien l’avouer, elle fut absolument parfaite.

- « Bordel », avait alors murmuré Kat, ce qui valait en gros, tous les compliments.

Depuis, elle veillait à ce que rien ne dépasse, prête, s’il le fallait, à discrètement s’introduire dans la cérémonie sous un quelconque prétexte pour rectifier la moindre incartade.
Tout se déroulait à merveille.
Même le môme avait assuré. Ca soulageait la brune.
Quiou aurait moins de raisons de lui faire sauter les pouces.
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Maitre Troubadour à la Confrérie

Lord_dams

Le capitaine, peu adepte des offices, palabrait avec ses soldats en fond de cathedrale. L un d entre eux, l air un peu gêné lui fit signe que son tour etait venu d apporter la couronne. Dans la hate il attrapa le coussin orné où reposait l ornement et se dirigea vers l archeveque et la comtesse.

Arrivé au pied de l autel, il posa un genoux à terre et presenta la couronne les bras levés en direction de Monseigneur Tibere.

Une fois executé son devoir il se retira et rejoigna ses hommes pour les placer en haie d honneur sur le parvis, sabres au vent, pour la sortie de la comtesse
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Beeky

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y avait poinct foule...

L'archidiacre se faisait la réflexion depuis un moment et ce constat la laissait fort perplexe. La cathédrale s'emplissait lentement mais il ne lui sembla poinct que la noblesse fut largement représentée, ni mesme le conseil, quant au peuple, il semblait bouder l'évènement. Le héraut n'estait point davantage icelieu et pourtant, il se devait d'assister à toutes les manifestatons auprès du comte élu.

Adoncques, l'archidiacre estait perdue en ses pensées lorsqu'un éternuement brisa le ronronnement de la célébration. La vicomtesse sursauta, ce qui la fict prestement revenir à la réalité. Le rose monta aux joues de la noble dame, trahissant le soupçon de culpabilité qu'elle conçut à se laisser distraire et la voilà qui s'empresse de réciter le credo, taschant de suivre le déroulement de la cérémonie avec plus d'attention.

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Tibere

Et Tibère pendant ce temps attendait. Dame Malycia avait bien apporté le bouclier, l'ampoule contenant le sang de Christos n'était pas loin mais... où donc était passé Lord Dams et la couronne ?
Il fronça les sourcils en regardant vers l'entrée de l'église. Il ne pouvait pas avoir oublié, non il ne le pouvait pas.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Gailen_d_arduilet

Il n'était pas beau comme un prince, non, mais comme un futur Comte, il faut juste remettre les choses à leur place quoi... Mais c'est vrai qu'il était beau, dans la tenue d'apparat qu'Emma s'était fait un plaisir de l'aider à enfiler, non sans avoir pesté discrètement contre la Fourbe qui cherchait à lui piquer sa place (dixit la nourrice). Et quand Malycia était venue le chercher, il avait sauté dans ses bras au mépris de toutes les convenances que sa mère lui avait pourtant inculquées, et lui avait montré sa joie de plein de choses, notamment sa joie qu'elle ait pensé à lui pour la cérémonie.

Et pendant qu'elle lui expliquait en long, en large et en travers ce qu'il devait faire, qui se résumait à pas grand chose de totalement symbolique quand même, lui, il arborait un de ces sourires indécrottables qui caractérisent la plupart des gamins. Oui il était heureux, Gaïlen, et pas seulement de participer un peu au couronnement. Il pensait à sa mère en ce moment, qui l'appelait son Lionceau dans les rares moments où elle se trouvait avec lui. C'était un surnom qu'il avait hérité de son père, Limousin, et qui prenait une autre dimension en ce jour, pour lui.

C'était l'heure, à présent. Il tenait à peine en place. Et quand Malycia s'amusa à lui nettoyer sa bouche de quelque chose qu'il ne savait pas être là, il pensa, très inconsciemment il faut dire, qu'il devrait quand même lui dire qu'elle n'était pas sa mère, qu'il n'en aurait jamais qu'une, irremplaçable, et qu'elle, elle était..ben.. ben.. la femme de sa vie en ce moment. Il hocha la tête à ses dires, ses petites mains accrochées au bouclier. Il ne voyait personne que cette allée devant lui, et au bout, le dragon. Un beau dragon à genoux. Il en fut pris d'un pincement au coeur qui lui arracha un petit soupir.

Et lorsqu'il furent près de la Comtesse en attente de couronnement, il tendit sagement à Malycia, comme convenu, l'écu frappé du Lion des Flandres. Les yeux qu'il plongea dans les siens en cet instants brillaient très fort. Un jour je serai Comte des Flandres, tu verras Malycia! En attendant, il se concentra sur ses pensées d'enfants, et reporta son regard sur Quiou, en se prenant à rêver que c'était lui qui l'avait terrassée, et que c'était pour lui que le dragon avait ployé le genou.
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Fergal

Malgré qu'on lui ait récemment fait comprendre qu'elle se montrait beaucoup trop en place publique, la jeune rouquine est présente en la cathédrale. En effet, même si elle ne lui dira jamais sous peine de perdre ses pouces, Eilhin tient celle qu'elle surnomme La Terreur en haute estime, et peut être même l'apprécie-t-elle beaucoup, mais ça ... On ne le saura jamais.

Alors, ses longs cheveux roux dissumulés sous un foulard, elle se tient dans le fond de la Cathédrale, muette et impressionnée par la magnificience des lieux. Les mains jointes sur ses genoux, elle ne rate pas une minute de l'évènement, tendant l'oreille au maximum pour ne pas en perdre une miette. Elle aperçoit des visages connus, comme celui de sa marraine, mais bien trop loin d'elle elle ne peut la saluer. Peut être le fera-t-elle à la sortie de l'édifice, à moins qu'elle ne file directement à la mine, tête baissée et lèvres scellées.

C'est qu'un couronnement comtal ça n'arrive pas tous les jours hein, mais seulement tous les deux mois.

Quiou

Il était temps pour Quiou de réciter, à l’unisson du peuple flamand, le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Et tandis que la Teigneuse baissait humblement la tête, elle termina sur un « Amen » convaincu et franc.
Alors l’Archevêque lui envoya le signal, comme convenu précédemment. Quiou le toisa un instant avant de déclarer :

Qu’il en soit ainsi.

Puis elle allia la parole au geste en posant genou en terre, du moins, en le coussin prévu à cet effet ainsi qu’en joignant ses deux mains. Tibère vint alors dessiner du pouce le symbole d’une croix sur le front de l’anversoise, ce qui fit obligatoirement relever les yeux d’icelle qui crispa les mâchoires.

Un éternuement des plus étourdissants vint finalement couper le silence qui s’installait peu à peu en la Cathédrale, de quoi obliger Quiou à tourner la tête afin de découvrir l’identité du coupable. A la vue du Giovani, elle pesta quelque peu entre ses deux :

Tsss…Libre expression…Je ne parlais point de cette éventualité…On aurait du réellement établir cet égor…

Elle se ressaisit enfin en constatant que Tibère semblait lui adresser un regard passablement sceptique.
Enfin, ce fut au tour de la Teigneuse d’arquer un sourcil suspicieux en voyant s’avancer Malycia accompagnée du bambin de Tournai qui avait le don de l’irrité.
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Maryse

Le couple d'Assault est arrivé dans les derniers pour ne pas changer .

Une habitude contre leur volonté , les obligations de chacun , ne leur laisse peu de temps.

La jeune femme sourit aux flamands présent tout observent la Comtesse , la cérémonie se déroule dans une atmosphère détendue .

Maryse profite toujours de ces moments pour se retrouver auprès de son époux et prier pour que les Flandres retrouvent la paix .

Malycia

Qui a dit que Malycia était en retard pour le couronnement de la comtesse, mensonge, elle était bien là tapie dans un coin, attendant que l'archevêque lui fasse signe d'approcher.
Ils attendaient bien sagement, elle et Gailen, vous savez le ptit morpion d'à peine sept ans qui traine souvent le soir en taverne, qui a pour fantasme de terrasser le dragon.
Depuis que le gamin s'était aggrippé à son bras pendant la cérémonie des allégeances elle avait décidé de le prendre sous son aile, lui expliquer les choses de la vie, comment se débarrasser des crétins, se servir d'un lance pierre, enfin voyez que des choses importantes.
Pour le couronnement il s'était fait beau comme un prince, c'est qu'il était fier comme artaban d'avoir cet honneur de porter le fameux "lion des Flandres".

Depuis son poste d'observation elle ne ratait rien de la cérémonie, au signal de Tibère, petit passage en revu de la tenue de Gailen, elle regarde son visage, il a un reste de confiture au coin de la levre, elle sort son mouchoir et fait ce que toutes les mères ont pour mauvaise habitude de faire, elle mouille le tissu d'un peu de sa salive et se met à frotter la tache discrasseuse.

Voilà, t'es beau comme un milord! en route c'est à nous de jouer là, tu te souviens de ce que je t'ai dit, quand on sera arrivé en haut de l'allée tu me tends le bouclier.

Une petite tape sur le cul du mome pour donner le départ, et ils s'avancent d'un pas solennel jusque l'autel, tout en marchant elle observe le gamin, et songe à ses 7 ans, année des grands bouleversements, sa mère venait de mourrir, elle se découvrait un père qui allait l'élever à sa manière, fallait coire que c'était finalement un age charniere, ou alors un chiffre clef, 7 ans de malheurs, 7 ans au Tibet, les 7 pêchers capitaux, les 7 merveilles du monde...
Le temps de penser à tout ça et ils étaient rendus devant l'archevêque, Quiou se tenait là à genoux, tout comme elle y était il n'y a pas si longtemps, se souvenant encore des mots qui avaient résonné dans la cathédrale.
A ce moment là elle ne manque pas de remarquer l'étincelle dans le regard du gamin alors qu'elle lui prend le bouclier des mains, lui qui depuis des semaines voulait terrasser le dragon, il l'avait là devant lui à sa hauteur, à quoi pouvait il donc penser....

Giovani

On lui avait expressément demandé de venir à la cérémonie. Après avoir été gracié, il ne pouvait que répondre favorablement à la demande. En quelques jours seulement, il était entré en l'église de Tournai pour l'office des fous, et en la cathédrale de Bruges pour un couronnement. Ça faisait beaucoup pour Giovani.

Il avait tout de même repoussé quelque peu son arrivée, parce qu'il le savait, il ne faisait pas chaud en la cathédrale et il n'était passez riche pour s'offrir un mantel. C'est juste au moment où Monseigneur Tibère sommait Quiou de se mettre à genoux qu'il entra. Surpris, il ne put s'empêcher de sourire en se demandant comment la Comtesse allait réagir à un tel ordre, puis s'assit dans le fond de la salle, attentif à la suite des évènements. Cette formidable discrétion dont il était incapable, il l'avait appliquée, juste avant un...

AAAAATCHOUM !!!
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Chambellan des Flandres

Tibere

Se tournant alors vers la dame Quiou devant lui.

A genoux Quiou, à genoux devant Dieu !

Et vers la foule rassemblée.

Nous allons ce jour bénir cette femme qui est appelée à diriger les Flandres pour le bien commun.

Il trace du pouce sur son front une petite croix qu'il inscrit dans un cercle.

Puis il fait signe aux personnes encore disposées à l'entrée afin que l'on apporte icelieu la couronne et le "Lion des Flandres", le fameux bouclier frappé du lion noir que se transmettent depuis des décennies les futurs comtes.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Guy_de_dampierre

Les mains croisées, le regard droit devant lui, Guy récita le crédo aristotélicien qu'on lui avait appris et qu'il récitait depuis sa prime enfance. Il prononçait ces mots sans hésitation, avec une ferveur sincère.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle. Amen
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Klesiange

Il était bien là, reculé dans un des coins de la cathédrale... tapi dans l'ombre, comme il l'avait été durant une bonne partie de la campagne.

Les mots qu'il avait chuchotés il y a très exactement deux mois à celle qui n'était alors qu'une simple candidate lui semblaient encore résonner à l'intérieur du lieu saint.

Car alors même que Malycia n'arborait pas encore la couronne flamande, il avait eu l'audace de pourfendre la foule le jour même du couronnement pour délivrer à l'ancienne magistrate venue y assister un message dénué de toute ambigüité.

Il allait être son conseil, son meilleur atout, ses oreilles et ses yeux, son double d'objectivité, celui qui continuerait d'y croire quand elle n'y croirait plus... Bref, Quiou n'avait qu'une chose à faire : signer.

Elle avait fait route jusqu'à Tournai. Deux jours plus tard, le pacte était scellé.

L'intérêt d'un tel accord pour un homme à l'ego surdimensionné ? Goûter le sel de la conquête politique sans se mouiller... et ressentir la sournoise montée, celle qui précède ce que d'aucuns nomment l'ivresse du pouvoir...

En réalité, il n'avait rien ressenti, il s'était complètement planté dans ses prévisions. Mais il n'avait pas tout perdu, loin de là: tandis que la future intronisée parcourait la distance qui la séparait de l'autel, deux sentiments cohabitaient dans l'esprit du tournaisien. D'abord, chose normale, il se congratulait pleinement d'être décidemment le meilleur. Mais surtout, et pour la première fois, se pointait la fierté d'avoir été au service d'intérêts... qui dépassent tout bonnement les siens.
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Juge près la Cour d'appel - Avocat du Dragon - Seigneur mort né de Rumillies

Tibere

Tibère se tenait en haut des deux marches de l'autel, droit comme un "i" et regardait d'un air sérieux la comtesse arriver. Elle avait fière allure avec sa robe noire, bien que la couleur ne lui paraissait pas des plus adéquate pour la cérémonie du jour. Mais baste ! Lorsqu'elle fut à sa portée, il lui tendit la main afin qu'elle baisa l'anneau épiscopal.

Bienvenue en notre belle église dame Quiou. Bien belle journée que celle-ci, n'est-il pas ? Nous allons bientôt commencer.

Puis plus bas.

Lorsque je vous ferai signe, il faudra vous mettre à genoux devant moi les mains jointes. Cela risque d'être un peu long, mais comme vous le voyez, on a déposé un coussin pour que vous ne souffriez pas. dans l'immédiat, je ne peux que vous recommander de prier. Nous attendons l'arrivée des retardataires.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Tibere

Voyant que les gens entraient peu à peu dans l'édifice, Tibère leva les bras vers le ciel afin de réclamer le silence.

Peuple de Flandres ! Nous sommes réunis en ce jour pour assister au couronnement de notre nouvelle comtesse dame Quiou, légitimement élue et reconnue. Cette cérémonie va donner une force sans commune mesure à cet événement, car désormais, celle qui prend en main les destinée de la province sera bénie pas Dieu.

Levez-vous tous et entamons le Credo, pilier de notre foi, ciment de la communauté des fidèles !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Quiou

Les gens affluaient vraisemblablement vers la Cathédrale depuis que les cloches s’étaient mises en verve, comme pour chaque cérémonie.
De son côté, dans une chambre du Château de Bruges, non loin de là, la Teigneuse jurait, claquait du poing sur la table posée devant elle, fulminait et houspillait sa coiffeuse occasionnelle : Katina. En effet, elle soupçonnait la vicieuse Loréal de s’en donner à cœur joie lorsqu’il était question de tirer sur une pseudo-boucle, de défaire hargneusement un nœud ou de rabattre sauvagement un épi.

Le travail, ou plutôt le chantier terminé, Quiou finit par atténuer ses éclats de voix, pour finir même par se plonger dans un silence éloquent.
Dressée de cette façon, devant la fenêtre ouverte, l’on aurait pu la croire en plein méditation, ce qui devait probablement être le cas, au vue des événements à venir. Quiconque les aurait abordés avec frivolités aurait été accusé de folie démentielle.

Et, lorsqu’enfin, l’heure était venue de se diriger vers le lieu Saint, c’est d’un pas ferme et décidé que Quiou se mit en route.
Arrivée en la Cathédrale, elle s’attarda quelque peu sur le perron afin d’inspirer un grand coup, puis, vêtue d’une éternelle houppelande noire, certes plus raffinée et comportant même les fins de manche dorés en l’honneur de son Comté, elle se lança dans l’allée centrale, les poings serrés, la mâchoire crispée mais le port droit et fier.

Avant d’atteindre l’autel et l’Archevêque Tibère, la Teigneuse prenait le temps de relever les visages des personnes présentes, ceux qui lui étaient connues comme ceux des étrangers.
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Tibere

Tibère observait la scène, voyant le regard du procureur de l'officialité passer du doux sourire à la noirceur la plus agressive en un instant. Il se dit qu'elle devait avoir quelque ressentiment pour Dampierre, sans qu'il en sache trop l'origine.
Il appela un jeune homme qui devait l'aider pour l'office. Ce dernier lui apporta une vasque en bronze ainsi qu'un petit flacon du plus beau cristal rempli d'eau. Le novice fit couler l'eau sur les mains de l'archevêque placées sur le récipient. Ce dernier les frotta doucement non sans quitter du regard dame Beeky, le sourcil droit dressé.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Krystel_martin

Dire que la Paradisiaque Bestiole avait failli louper le couronnement de la Comtesse ! Chose étrange, venant d'elle, mais tout-à-fait normale. Enfermée depuis près de dix jours auprès des moniales, la jeune fille n'avait eu comme contact qu'une brève entrevue avec son amie Adrienne (qui passait mystérieusement par là). Elle fut donc surprise lorsque Nounou entra en trombe dans sa chambre et lui fit enfiler une robe et des bottes fourrées. Elle fut encore plus surprise lorsque cette dernière la fit monter sur un cheval, qui l'emmena directement à la Cathédrale.

Peu après avoir descendu de sa noble monture, la jeune fille héla un artiste, qui jonglait dans le coin, et lui demanda :

Hé l'ami, que se passe-t-il en le Saint lieu ?

Le pauvre hère, qui guettait du coin de l'oeil la bourse de la donzelle, prit un air obséquieux et répondit :

Hélas, belle demoiselle, les temps sont durs et ma mémoire courte. Une piécette pour mon gosier... MÊÊÊÊÊÊ !

Le brave homme fut interrompu par l'application brutale d'une taloche, venant non pas de Krystel, qui n'avait pas même levé un sourcil, mais de Gus qui, ayant vu la jeune fille quitter la maison, l'avait discrètement suivi. Le cocher paradisiaque attrapa d'une main le col de l'importun et lui souffla quelques mots dans le creux de l'oreille, avant de lui remettre gentiment la chemise en place. Le jongleur marmonna alors d'une voix tremblante :

Ce...C'est l'couro...couronnement de la Com... Comtesse.

La jeune fille porta la main à son aumônière, glissa une pièce dans la main du mendiant et entra dans la Cathédrale sans même un regard en arrière. Il faudrait qu'elle songe à recorder Gus, un de ces quatre !

Un coup d'oeil dans l'édifice et un froncement de sourcils. Où devait-elle poser ses fesses, cette fois ? Devant ? Sans doute, mais point trop. Elle n'avait pas l'intention de trop se montrer, et encore moins se faire voir. Diable, mais que venait-elle faire là ?
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Beeky

Sans mot dire, l’archidiacre suivait des yeux le page, lequel serrait un petit coffret tout contre lui. L'objet estait source d’attention soutenue de la part du sieur De Dampierre et cela paraissait fort suspect... Lorsque leurs regards se croisèrent, la vicomtesse fixa le jeune Brugeois sans ciller et par fin, elle le vit s’approcher afin de la saluer. La préséance voulant que les nobles oncques ne soient en position d’infériorité, la future mère dust se lever, ce qui la fit grandement pester. Vérole divine ! Pourquoi diantre faut-il que ce mécréant s’en vienne me saluer… La dame n’estait poinct au bout de ses peynes car sitost le sieur enchaina urbanité et révérence.

- " Bonjour, vostre Seigneurie. "

Sourcil levé, yeux qui se plissent pour mieux examiner le plaisantin, et la dame de bougonner in petto : Vostre seigneurie… Palsambleu ! Le bougre se gausserait-il ? En s’adressant à elle comme à un pair de France, le sieur faisait montre au mieux de sottise, au pire de grande insolence. A bien y réfléchir, Beeky songea que Guy estait aussi béotien en étiquette qu’en invention de relique…

Mais le comble fut lorsque le De Dampierre lui susurra ses conseils de matrone. La vicomtesse les avala doux comme lait * et se contenta de lui adresser paroles de miel, lequel englue les mouches qui s’y laissent prendre.

Le bon jour, sieur De Dampierre.

Poinct n’est besoin de vous mettre en frais avec l’étiquette, car cela ne semble poinct vous réussir… *sourire ingénu* Usez d’un simple « vicomtesse » et cela suffira amplement à me satisfaire.

Pour l'heure, sachez que je n’accorde aucun crédit à ces croyances de bonnes femmes. D’ailleurs, je suis fort peu crédule par nature, pour cela, comme pour le reste… *jette un coup d’œil furtif au coffret de bois*. L'échange fut bref car jà le sieur se retirait pour se tenir en retrait.

*avaler comme doux lait : par dissimulation, passe doucement sur les choses qu’on lui dit pour piquer.
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Guy_de_dampierre

A la réponse de l'archevêque, Guy se fit accompagner du page qui portait toujours le coffret et alla se placer là où le lui avait commandé l'archevêque.

Lorsqu'il tourna la tête, il croisa le regard de Beeky. Un regard qui lui paraissait noir, méprisant et hautain. Il ne s'en étonna guère, il savait la dame peut amène à son égard. Elle lui semblait ruminer quelque sombre dessein, mais il n'en avait cure. Il alla vers elle pour la saluer, comme il se doit.

Bonjour, Votre Seigneurie.

Lui dit-il en s'inclinant, un sourire forcé au lèvres.

En se relevant, il lui murmura.

Vous devriez vous détendre, il parait que les enfants qui ne sont pas encore nés ressentent les humeurs et les sentiments de leur mère...
Son sourire prit une forme beaucoup plus aimable, et il alla se mettre en retrait, dans le choeur, comme le lui avait demandé Tibère, toujours suivi par le page porteur de coffret.
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Tibere

Ah ! Dampierre ! Vous voilà ! Venez, venez, nous allons à l'intérieur. Vous avez le précieux objet ? C'est bien, c'est bien...
Vous vous placerez dans le choeur, un peu en retrait et vous avancerez quand je vous ferai signe de la main.

Disant cela, il arrangea la nappe de l'autel et vit apparaître à l'entrée le capitaine portant la couronne accompagné d'une petite escorte. Il le salua de la tête. Voici un homme sur qui ont peu compter se dit-il.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Beeky

I have a dream…

En ce jour bény du couronnement de la comtesse de Flandres, le Procureur de l’Officialité estait d’humeur fort enjouée. Elle qui resvait d'user à sa guise de la montagne de fagots qu'elle avait fait entasser sous le préau du presbytère de Brugge, elle allait peut-estre réaliser son resve le plus secret. Mesme le soleil pasle de décembre avait un éclat particulier, une lueur étrange, qu’Attigny aurait presque pu qualifier de divine. A n’en poinct douter, la journée serait fort radieuse…

Beeky avait pris soin d’estre en avance car son archevesque estait fort tatillon sur le protocole et réciter moult fois le credo, en guise de pénitence, ne l’enchantait guère. Adoncques, dès potron-minet, la dame s’estait préparée afin de paraistre la première en la cathédrale. Le grand édifice, plongé dans la pénombre et déserté de toute asme qui vive, résonna au son des pas de l’archidiacre, marche alourdie par un ventre portant le fruit de son mariage.

D’un geste nonchalant, sa main alluma moult cierges et bien tost, ce fut une forest de flammes dansantes qui ondulaient sous les courants d’air hantant le sainct lieu. A chaque mèche allumée, le regard de la vicomtesse s’embrasait…

Puis ce fut le grand carillon des cloches de la cathédrale qui retentit en la capitale afin d’appeler les fidèles. Alors, lentement, la vicomtesse se releva de son prie-Dieu et gagna les stalles réservées au clergé. Iceste fois, elle avait prit soin d’y faire déposer un coussin pour soulager son délicat fondement et un petite chaufferette rougeoyante se consumait lentement à ses pieds.

Poinct elle n’avait faict de bruit, restant dans l’ombre d’un pilier du chœur et elle ne put s’empescher de sourire lorsqu’elle vit Tibère arranger avec délicatesse le tapis d’autel. Toutefois, elle se raidit soudain lorsqu’elle vit s'approcher, le sieur Dampierre. Les prunelles de la dame se firent brillantes et son regard venimeux enveloppa l’homme, telle une veuve noire se repait d'avance du masle, auquel elle va inoculer son poison...
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Lord_dams

Le capitaine Lord se presenta pour une fois n est pas coutume, en temps et en heure pour la ceremonie du sacre. Il etait lourdement escorté de 6 soldats de l OST, l'accompagnant pour proteger la couronne qui c etait engagé à remettre.
Il entra dans la cathedrale et salua de loin l archeveque occupé affairé avec l un de homologue conseiller et indiqua à ses hommes de se placer dans un coin discret de l edifice.
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Guy_de_dampierre

La lourde cloche de la cathédrale résonnait dans toute la ville lorsque Guy arriva sur le parvis de l'édifice. Il observa un instant l'immense bannière d'or au lion de sable avant de continuer sa route.

Il s'était vétu des insignes extérieurs de sa fonction, comme il convenait lors des cérémonies officielles: la toge noire et la baguette d'ivoire. Il avait emmené avec lui un page pour transporter un petit coffre de bois, à serrure de fer. Tibère lui avait demandé d'apporter, encore une fois, la relique. Il sétait évidemment plié aux désirs du prélat.

Arrivé devant l'archevêque, il s'inclina et fit une génuflexion pour lui baiser l'anneau pastoral.

Bonjour Monseigneur. Belle journée pour un couronnement.

Du geste, il indiqua le coffret que portait son suivant.

Que dois-je faire de cela?
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Maewinda

Ce fut au tour de Maewinda de venir fêter le héros du jour. Elle s'avança, discrète, et, dès que Lucio fut un peu épargné par la foule, elle alla lui parler.

"Lucio, mon Père, permettez-moi de vous féliciter pour ce que vous avez accompli jusqu'à aujourd'hui, pour cette ordination qui vous rend honneur, mais surtout rend honneur aux Flandres car avoir un homme de votre valeur à la tête d'une paroisse est un grand bonheur. Je serai en tout cas ravie d'écouter vos sermons le dimanche. Je vous souhaite bon courage dans votre mission, et je me permets de vous rappeler que je reste à votre disposition, quoi que vous puissiez trouver comme utilité à mes modestes talents, pour vous aider, pour secourir notre communauté ou encore nos concitoyens ou tout aristotélicien.
Encore une fois, bravo, et merci de m'avoir invitée..."

Elle sourit et lui prit la main pour lui témoigner son amitié.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Tibere

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Dans le tintamarre, Tibère observe depuis le haut des marches l'arrive des premiers fidèles. La comtesse ne tardera sans doute pas.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Luciobello

Il continuait de remercier et sourire à tous ceux qui étaient venus le féliciter.
Malgré les éléments défavorables pour la Foy en Flandres, il se remplissait le coeur de leur attachement et leur ferveur.
L'envie de les servir et leur apporter joie et bonheur atteignait son paroxysme à l'issue de cette journée haute en émotions.

Petiteboule

Je fis comme tous le monde, je me dirigeais vers le parvis de la cathédrale et en passant je saluais le père Lucio.

Toutes mes félicitations mon père.

J'espère que vous allez nous refaire des messes très bientôt dans cette jolie cathédrale et que les Brugeois vont retrouver la foi.

Maryse

La jeune femme se fraye un chemin parmi la petite foule , pour rejoindre son époux , ses pensées sont toujours occupées par ce qui 's'est produit à la fin de la cérémonie .

Saluant les Brugeois avec plaisir , Maryse bise sa soeur au passage.

-Tu es toujours aussi belle ma Joie .

Puis cherchant Guichard , elle le découvre près du roi de la fête , les rejoint.

-Félicitations Lucio , je vous souhaite de vous épanouir au sein de notre église brugeoise qui en a grand besoin.

Guichard

A son tour Guichard tente de se frayer un chemin parmi toutes les personnes venues féliciter Luciobello.
Il en profite sournoisement pour faire une bise à sa belle-sœur Joie, toujours en beauté et une choppe à la main^^.

- Mes félicitation Lucio! Nous sommes impatients de voir l'église de Bruges revivre par vos messes.

Et ayant un sourire pour le sieur Lancelot avec lequel il venait d'avoir un intéressant échange épistolaire, il ajouta.

- Je suis heureux de vous découvrir une vocation pour les ordres, messire Lancelot. Je vous souhaite de réussir dans votre entreprise.

Luciobello

Merci bien Guichard, quel plaisir de vous revoir après tout ce temps. J'ai oui-dire que votre traversée navale fut longue.
Quel courage vous avez eu tous, de prendre ce bateau; des bateaux bretons se sont fait couler au moment ou vous .. ça m'a dressé les poils !

Shalymar

Shalymar voyant tout le monde prendre le chemin de la sortie fit de même.

Elle adressa au père Lucio un sourire lumineux.

Ce jour était un jour heureux et il était temps de féliciter le père.

La jeune fille vint vers lui et lui déposa deux grosses bises affectueuses sur ses deux joues.

Félicitations mon père !!!

Elle salua au passage les personnes qu'elle connaissait.

Joie

Elle suit tout le monde jusqu'au parvis tout en remerciant l'archevêque pour cette belle cérémonie et la surprise... Il y a de quoi manger pour tout le Comté...

Elle est contente pour son ami Lucio, c'est avec plaisir qu'elle lève se coupe en son honneur tout en grignotant une bonne cuisse de poulet bien grillé...

Félicitations, prêtre Lucio, je languie de venir à ta première messe à Bruges !... Joie lève sa coupe... A ton honneur !
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Jade5

Jade, comme à son habitude était en train de se "goinffrer" lorsqu'elle se souvint qu'elle avait un présent à donner à Lucio .

Elle hurla : Luciooooooooo!!! viens donc voir ta maraine un instant !

Elle lui tendit ce présent :

Il me vient de ma maman et je tenais à te l'offrir. Prends en bien soin.

Elle attendit sa réaction...
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Luciobello

Quand apprendra-elle que je ne suis pas sourd, qu'on s'approche d'une personne quand on veut lui parler, sans lui casser les oreilles

T'es vraiment obligée de me crier dessus comme ça, hein ? Oui bon

Merci Jade.
ça me touche énormément, pour sûr que je vais en prendre soin... tu es un peu folle de me.. , enfin bon, je le sais déjà ça

Il la bisouilla, saluait les convives, et l'invitait à venir aux enchères comtales; il y avait des fringues, elle craquerait certainement

Luciobello

Tenez, une petite coupe de vin à bulles blanches, il vient de Ste Ménéhoud en Champagne, le village de ma maman.
Oui, je peux désormais vous recevoir pour vous former, il faut aller à Malines; je vous y attends dès demain.
Un futur prêtre est en formation pour Gent, il en est natif, nous espérons qu'il pourra bientôt officier dans votre village.

Il prit un morceau de tissu protégeant la table et lui dessinait le chemin de Gent à Malines, et trinquait avec lui.

DIOCESE MALINES

Lancelo

Lancelot avait croise Lucio a son arrivee en Flandres et se souvenait de sa gentillesse et de sa foi, sa vocation ne faisait aucun doute.
Il etait tres heureux pour lui et pour les flamands. Les pretres sont si rares quil faut les celebrer et les encourager.
Epicurien et paien, il avait ete comme converti par le futur pretre qui avait su trouve les mots, des mots qui lapaisait.
Lancelot allait feliciter le pere lucio et lui demander formation.

Je suis tres heureux pour vous, mon pere. Je vous souhaite bonne preche ici et ailleurs, puis-je partager une petite coupe avec vous ?
Jaimerais vous demander formation religieuse, quand vous aurez du temps, nous navons pas de pretre a Gent, cela fait longtemps que jy pense, le temps est venu pour moi de parfaire ma connaissance du dogme religieux.

Jade5

Jade encore émue pour son fillot, le bisouilla et le serrant très fort. Elle l'aimait ce ptit gars qu'elle avait connu tout jeunot.

Tu disais fillot? un verre de l'amitié!!! mais je t'attends!!!

Elle lui tendit son gobelet tout sourire....
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Guy_de_dampierre

Aux recommendations de Tibère. Guy remit le cylindre dans son sac de cuir et s'éclipsa sans attendre vers la sortie.

Il se rendit à la hâte chez lui pour redéposer la relique dans sa cachette. Avant de partir, il recommenda à Marijke et Piet la plus grande prudence.
Maintenant que la moitié des Flandres sait de quoi il retourne et ne doit pas ignorer que c'est conservé ici, il faudra redoubler de vigilance.

Les deux domestiques acquiescèrent du chef. Il rassurèrent leur maître avant que celui-ci ne reparte pour se rendre à la fête de Lucio. Il s'y dirigea d'ailleurs avec toujours autant de hâte.

Lorsqu'il arriva au lieu des réjouissances, les convives étaient bien installés. Le jeune homme chercha Lucio et ne tarda pas à le trouver. Il le rejoignit de son air avenant habituel.

Mon Fr...que dis-je? Mon Père!

Félicitations pour ton ordination.

Il attrappa une coupe à la volée et la tendit vers Luciobello en souriant.

Je bois à tes prêches, à tes bonnes oeuvres et en ton courage, car il en faut pour servir le Très Haut sans faille...

Suppression du HRP

Ghost Rider
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Gabriel_d_ici

Luciobello a écrit:

Le bonheur Jadoune.. tu sais ce que c'est ? C'est boire le vin de l'amitié ensemble, tout de suite.

Gabriel, venus lui aussi féliciter le père luciobello sourira en l'entendant. C'était bon de voire qu'il restait un bon vivant, même en ce jour si important pour lui, pour nous, pour les Flandres...

Luciobello

Le prêtre élevé et possédant une grande connaissance du dogme, n'en restait pas moins que le fillot pour marraine Jade.
Il marchait rapidement vers elle et lui mettait une accolade comme elle aimait, il se préparait à recevoir une mitraillette de bisous.

Le bonheur Jadoune.. tu sais ce que c'est ? C'est boire le vin de l'amitié ensemble, tout de suite.

Et il filait préparer de remplir les verres de vin, blanche de Bruges, tisane au miel de Malines, vin à bulles blanches de Reims;
des jambons de foret, blancs de volailles, et autres victuailles finement découpées en tranches ..

Luciobello

Jade5

Citation:

Chers fidèles et croyants; vous êtes tous conviés à un petit banquet offert par l'église de Bruges; vous pourrez vous y désaltérer; partageons ce moment de joie ensemble, buvons et festoyons !

Jade qui somnolait entendit ces doux mots...

elle se réveilla d'un coup!

Banquet??? ouahouuuuuuuuuuuuuuuuuuu

j'arriveuuuu mon bon fillot!!!!

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Petiteboule

Après mettre mise à genoux, j'entamai la prière de Sainte Illinda :

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Fannaick

elle avait attendue qu'il y est moin de monde autour de lucio ,pour s'approché et le félicité
bonsoir lucio , ,sa été une trés belle cérémonie ,je te félicite,
elle regarda autour d'elle ,cherchant gab des yeux ...

Luciobello

Tibere a écrit:

Puis allant vers Luciobello.

Père Luciobello, cette cérémonie a été riche en rebondissement. J'y vois un beau présage sur votre destinée future. N'en doutons point. Je pense que vous avez dû prévoir un petit vin de l'amitié. Je vais rentrer de mon côté. ces émotions m'ont épuisé. Nous allons de toute façon nous revoir bientôt à l'archevêché.

Je vous remercie du fond du coeur Monseigneur.
C'est certainement l'un des plus beaux jours de mon existence.
Oui, la cérémonie fût très émouvante, tout ceci m'a mis en appétit

Le père Lucio voulait avancer vers les fidèles et les inviter au vin de l'amitié qu'il avait préparé sur le parvis;
quand un chien-chien vint vers lui, il lui caresse la tête et joua avec ses oreilles; il n'avait qu'un bout de pain à lui donner.

]Viens le chien, dehors ya du paté et de la viande, tu vas te régaler.

Puis il se dirigeait vers la sortie en élevant la voix.

Chers fidèles et croyants; vous êtes tous conviés à un petit banquet offert par l'église de Bruges; vous pourrez vous y désaltérer; partageons ce moment de joie ensemble, buvons et festoyons !

Il sortait sur le parvis où étaient installées quelques tables en bois, quelques victuailles attendait les fidèles.

--Le_chien_pirate

Le chien alla vers Lucio, il fait comme s'il cherchait à manger et qu'il etait un loup perdu...

Breydel_charles

Il avait assisté à toute la cérémonie, si si. Comme on l'avait invité personnellement il se devait d'y être. D'ailleurs il avait pas répondu. Quel intérêt, puisqu'il était présent. Un nouveau prêtre en Flandres. Bien, pas mal. Cela aurait fait les dents d'une certaine personne désormais six pieds sous terre, mais c'était pas les oignons du Géant des Flandres. La cérémonie touchait à sa fin. Tant mieux, il pourra retourner à ses affaires. Quelles affaires? Aucune bien sur, mais c'est bien de faire semblant.
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Baron d'Encausse - Seigneur de Lussan - Mari aimant
S'il faut subir la folie de Nebisa durant six mois pour après en être débarrassé, je suis prêt à en payer le prix!

Tibere

Tibère serrait la sainte ampoule contre sa poitrine. Il s'adressa à Guy de Dampierre non loin de lui.

Mon fils, mettez donc ce précieux objet en sécurité. Vous en avez la garde. Vous devez en répondre sur votre vie.

Puis allant vers Luciobello.

Père Luciobello, cette cérémonie a été riche en rebondissement. J'y vois un beau présage sur votre destinée future. N'en doutons point. Je pense que vous avez dû prévoir un petit vin de l'amitié. Je vais rentrer de mon côté. ces émotions m'ont épuisé. Nous allons de toute façon nous revoir bientôt à l'archevêché.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

--Le_chien_pirate

Un chien passait par là, il entra dans la salle et alla vers les gens pour avoir de la nourriture ...

Luciobello

La cérémonie arrivait à son terme, le jeune prêtre avait envie de pouvoir serrer sa marraine dans ses bras, sa seconde mère.
Il avait envie de saluer tous ceux qui étaient venus assister à son élévation, tous méritaient attention et affection, et les autres aussi.
Il pensait à annoncer la nouvelle à son parrain Brezhonneg, parti explorer d'autres comtés, il était toujours présent dans son coeur.
Il n'était pas personne à vouloir accumuler titres et honneurs, mais voulait assumer ses charges, il avait hâte d'apporter Joie et bonheur.
A commencer par le petit banquet surprise offert aux présents à l'issue de la cérémonie, pour parler de tout et de rien.

Mickaella

micki s'etait mis a genou des que la parole sur le sang du christ avait ete prononcee, serais ce possible que le saint graal est ete enfin decouvert et retrouvé puis ramené?

quand lucio repris la parole elle se fit un devoir de prier en meme temps

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours. elle n'en croyait pas ses yeux
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Slystaline

Toujours perplexe, Sly finit par décroiser les bras, par se signer et par réciter la prière à l'unisson avec les autres croyants.

Ces interrogations sur l'objet apocryphe ne l'empêcheront pas de faire ce pour quoi il était venu ici.
Communier avec la Communauté des fidèles, féliciter le Père Lucio pour son ordination.
Il souhaitait cependant en savoir d'avantages et se promit d'en parler à Guy Dampierre quand il en aurait l'occasion.

Maewinda

Maewinda avait décidé de laisser la cérémonie se clore et attendre que les amis les plus proches de Père Lucio, désormais, aillent le féliciter. Elle attendrait son tour. Elle ne remarqua pas la petite discussion entre Guy de Dampierre et l'Archevêque, mais fut surprise en entendant la voix tonitruant de ce dernier demander aux Aristotéliciens de se jeter à genoux et de remercier le Très Haut.
Devant la demande et au vu de ce que le saint Homme expliquait, elle se mit à genoux et se signe, répétant la prière entonnée.

Elle n'en revient pas ! Le Sangreal ! Elle n'ose le croire, et pourtant elle n'ose non plus penser un instant que l'Archevêque mentirait ou se laisserait abuser sur un sujet aussi important.

Elle se signe à nouveau et reste à genoux, priant derechef.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Guy_de_dampierre

Guy avait été inquièté de la hâte de Tibère à présenter la relique comme authentique, puis il s'était senti rassuré par la conviction qu'il mettait en elle. Il est vrai qu'il avait été pressé de questions quelques jours plus tôt, sur la route des Flandres. Il avait raconté au prélat toute l'aventure du souterrain, ce qu'il avait découvert en marge de cela. L'archevêque n'avait manqué d'aucun détail sur la chapelle, aujourd'hui engloutie, la châsse disparue avec elle, les longs couloirs sombres, les pièges, les énigmes...

Nul doute que le prélat avait de son côté mené quelques recherches et avait pu reconnaitre la relique disparue un demi-siècle plus tôt.

Il était en pleine réflexion quand Beeky s'en alla sans attendre. Il la remarqua à peine, et récita la prière de Sainte-Illinda.

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Pas de HRP dans les RP.
Communiquez par MP.

Ghost Rider
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Joie

Joie se met à nouveau à genoux au pied de l'autel et récite la prière de Sainte Illinda

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Luciobello

Le jeune prêtre fraîchement élevé n'en crut ni ses yeux ni ses oreilles, lorsqu'on lui annonça ce que Guy avait découvert.
Son archevêque fût envahi par un mysticisme qu'il ne lui connaissait pas, les yeux ahuris devant l'objet qu'on lui avait apporté.
Il avait entendu parler du fameux Calice dans lequel Christos avait bu pour la dernière fois.. Une émotion de plus pour le nouveau prêtre.
Son âme s'évadait alors à penser au sacrifice ultime de Christos pour que la populasse revienne vers la foi, il se sentait investi.
Il vît furtivement l'ArchiDiaconesse chuchoter avec Monseigneur, certainement de la fiole, dont l'origine annoncée estomaqua l'assistance.
Il reprit tous ses esprits quand il entendit Sainte Illinda; la cérémonie devait donc s'achever, et jamais son coeur ne fût autant rempli.

Précieux Sang à Bruges

Aelis

Perdue dans ses songes (elle en était à se demander si elle ne devrait pas aider les deux pigeons roucoulants à se faire des bisous en cachette) quand elle perçut des mouvements autour d'elle...
Tous se mettaient à genoux.
Ou presque.
Peur de se sentir ridicule, elle imita sa nièce qui se tenait juste à côté d'elle, sans comprendre pourquoi.
A genoux, elle regardait l'archevêque brandir un tube...
Inutile de préciser ce qu'aurait pensé Aélis si elle avait eu l'esprit pervers.
Heureusement, la diaconesse de Tournai était l'innocence mesme, et se demandait plutost pourquoi Beeky s'était avancée sur le devant de la scène (car, de loin, tout ceci ressemblait vaguement à un rebondissement dans une petite pièce de théâtre), et avait l'air contrariée.
Sa teste des mauvais jours.
Aïe aïe aïe.
Pour couronner le tout, il sembla qu'Astrid se trouvait sur le poinct de se pasmer, elle quitta donc rapidement les lieux, soutenue par Amaurie.
Sentant que le petit flacon de génépi qu'elle transportait toujours en son aumosnière aurait de quoi réveiller un mort, elle se dit qu'elle serait plus utile aux costés de sa nièce, afin de lui faire respirer le précieux nectar, qu'à jouer les potiches alors qu'elle ne comprenait absolument rien.
Donc elle se leva discrètement, et emboita le pas au mini-couple d'Apperault/Maledent.
Tout en marmonnant la prière à Sainte Illinda.
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Amaurie

La cérémonie suivait son cours bon an mal an, la liturgie était toujours la même quelques soit l'officiant sauf qu'il se produisit une part d'inattendu.

Un reliquaire fut apporté à l'évêque qui cria au miracle. µIl s'agirait du Saint Gral. Jamais entendu parler de ça se dit Amaurie. Machinalement Amaurie fit comme tout le monde en se mettant à genou et anonner la prière.

Relevant la tête il surprit des mots inaudibles échangés l'archidiacre et l'évêque. Connaissant sa mère, lorsque cette dernière sortit, la mine renfrognée, il comprit qu'elle ne croyait pas à ce qu'annonçait Monseigneur Tibere.

Regardant maintenant Astrid proche de se pâmer, d'Apperault la soutint pas la taille en l'emmenant vers le carrosse qui les attendait dehors en murmurant à sa bien aimée.
J
Tiens bon Astrid mon amour! Je t'emmène chez nous.
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Krystel_martin

Si Krystel l'avait su, elle aurait souri. Mais en réalité, elle l'ignorait. Comment aurait-elle pu deviner que sa comparse et amie Adrienne aurait eu la même idée qu'elle, et envoyer, malgré tout, un petit mot à Luciobello ?

En tout cas, le message fut envoyé discrètement à l'intéressé, par l'intermédiaire d'un messager sobre.

Citation:

De Krystel Martin, Dame de Paradis

A vous, Luciobello,

Saluts.

Je vous remercie de m'avoir conviée à votre ordination en la Cathédrale de Bruges. J'avoue avoir été agréablement surprise en recevant votre invitation. Las, un essieu sur la route de Paris m'empêchera d'assister à temps à la cérémonie. Sachez que j'en suis bien marrie, et vous prie de m'excuser pour ce faux-bond que je vous fais.

Je prierai, dès mon retour, pour que votre cure amène moutons noirs et mécréants à expier leurs fautes et profiterai, sans nul doute, pour venir vous exposer l'un de mes projets.

Que Sainte-Illinda, notre Patronne, veille sur vous.

Rédigé entre Chantilly et Nogent, le 21 de novembre 1458
Par votre désormais Fille en le Très-Haut.

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Lancelo

Lancelot appreciait beaucoup la ceremonie quand larcheveque linterrompit en braillant je ne sais quel pretendu miracle.
Il etait croyant mais circonspect devant cette decouverte fort etrange quil convenait de verifier avant de faire annonce dans la hate.

Citation:

Récitons ensemble la prière de sainte Illinda, patronne des Flandres !

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Amen

Il aimait a dire cette belle priere, cela apaisait son esprit apres le chahut qui en aurait presque fait oublier le motif essentiel,
lelevation du frere Lucio, qui avait fait preuve dassurance dans son engagement, avec grand merite.
Il se souvenait quil avait subi les attaques recentes dune religieuse prise de folie, subi la diffamation honteuse des heretiques,
il avait plie sans ceder, sans repondre aux provocations et aux insultes, la tenacite et la dignite de cet homme etait un bonheur,
il saurait peut etre resister a la malediction des pretres flamands, son courage et sa foi peuvent le lui permettre.

Adrienne

Au même moment, la Vicomtesse de Menin eut une fervente pensée pour le Frère Luciobello, qui devait en ce jour prononcer ses voeux et chargea un messager de lui faire parvenir cette missive :

Citation:

Mon Frère,

Merci pour votre invitation en la Cathédrale de Bruges,

Retenue à la Curia Regis pour des affaires de la plus haute importance, je ne pourrais hélas assister à votre ordination.

Ne pouvant être à vos côtés, mes pensées les plus ferventes vous accompagnent néanmoins en ce jour de sacrement où votre vie s'engage sur la voie d'Artistote. J'ai fait brûler quelques cierges en votre honneur en l'Eglise Notre Dame de Paris.

Puissiez-vous accomplir votre mission de vicaire avec charité et abnégation afin de ramener les brebis égarées sur le sentier de la vertu.

Qu'Aristote vous garde sous sa bienveillante protection.

Fraternellement,

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Jade5

Citation:

Récitons ensemble la prière de sainte Illinda, patronne des Flandres !

Jade ne comprenait pas tout... elle regardait ses amis... et se mit à genoux en écoutant Tibère et tout en admirant encore une fois son fillot concentré.
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Fannaick

Récitons ensemble la prière de sainte Illinda, patronne des Flandres !
Elle écouta Gab et resta étonné devant cette découverte ...puis
elle joingna ses main et récita la priére de sainte illinda

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Amen

Astrid_

Astrid récite la prière de Ste Illinda, tout en se remettant doucement de cette journée chargée en émotions.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Là bas ça bouges bizarrement, quelque chose ne va pas, elle le sent mais quoi?................. l'Archidiaconesse s'en va, à son allure elle comprend qu'elle n'est pas contente.

Tour à tour regarde Amaurie, Aleis........ S'évente de la main ....... Il me faut prendre l'air.
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Petiteboule

Alors que j'étais tout prêt de Lucio pour le féliciter, j'entendis l'archevêque demander que l'on se mette à genoux.

Ne comprenant pas pourquoi car je lui tournais le dos et voyant les autres paroissiens le faire je me mis à genoux aussi.

Beeky

L'archidiacre croisa le regard noir de son archevesque. L'homme semblait ne poinct vouloir entendre raison... Benoistement, elle se remémora le passage de la mort de Christo :

Vita de Christos, chapitre XVI a écrit:

Alors, du ciel, un grand rayon de lumière transperça les nuages sombres et menaçants et vint auréoler le corps de Christos. Sans que ne disparaisse ce halos de clarté, les cieux se mirent à gronder, et soudain des éclairs terrifiants vinrent frapper la terre comme pour la punir d’avoir laissé perpétrer ce crime atroce… Dans un effroyable déchaînement de violence des éléments, une pluie battante se mit à son tour à tomber, chassant les Romains de la colline des condamnés et imbibant le sol, comme pour le laver du sang de Christos ; ce sang que l’on vit bientôt ruisseler de la butte, mêlé à celui des deux autres condamnés, à leur sueur et à leurs larmes.

C'est alors que monseigneur Tibère lui enjoignit de s'excécuter...Le seul miracle qui aurait pu convaincre le Procureur de l'Officialité eut esté qu'elle puisse s'agenouiller dans son estat. Grosse de plusieurs moys, cela estait tour de force auquel poinct elle ne se risquerait et nulle créature ailée n'estait apparue pour l'y aider...

Elle se risqua à une ultime explication.

Monseigneur... je crains fort la chose impossible... et je ne comprends poinct vostre attitude... Il me faudrait savoir ce qui vous permet d'affirmer qu'il y a miracle. Et vous désignez icest objet comme relique mais sur la foy de quoy ? ...

Je dois bien vous confesser que poinct n'aye trouvé de reliquaire en Malines, ny en nostre province ecclésiastique et qu'après moult voyages en nostre Saincte Rome, j'aye perdu mon temps en cherchant desespérément un miracle que l'on puisse attribuer à nostre Saincte Illinda.

Adoncques, permettez que je me retire afin de préparer mes effets et reprendre le chemin qui mène à Rome. Si relique et miracle il y a, nous le saurons prestement.

Avant de partir, la vicomtesse récita la prière à la saincte patronne des Flandres car si son ventre luy causait grande gesne, sa langue ne cognaissait aucun désagrément...
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Tibere

Il regardait, satisfait par leur foi, les fidèles se mettre à genoux un à un. Puis il reprit la parole.

Récitons ensemble la prière de sainte Illinda, patronne des Flandres !

Dieu est mon berger.

Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…

Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.

Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.

Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Gabriel_d_ici

Fannaick a écrit:

Que ce passe t'il gab!!! j'ai due loupé un épisode je crois !!!!

Je sait pas trop fan,
Il semble que quelque chose sur la fiole permette d'affirmer qu'il s'agirais du sang de Christos. Si il s'agit bien de son sang, alors cette fiole est une relique de premier ordre.

Maryse

Maryse regarde autour d'elle , les flamands mettre genoux à terre , l'archevêque tenant entre ses mains le cylindre que Guy vient de lui tendre.

La jeune femme se souvient de dangers rencontré lors de son excursion dans le souterrain de Bruges. accompagné de ses fillots qui l'ont sauvé plus d'une fois à ce moment- là .

Les pièges imaginés , mis en place pour protéger le cylindre , qu'on faillit leur coûter la vie , plus d'une fois , tout cela lui revient en mémoire et la fait frissonner .

Mais ce qui surprend encore plus la flamande c'est pourquoi nommer cet objet de miracle , le regard de Guy qui se sent aussi perdu qu'elle , ne la rassure pas plus .

Surtout que l'aventure du souterrain n'a pas été la seule surprise et que le doux souvenir d'un jardin , de son ami Thibaub et d'un évènement n'ont pas quitté ses pensées .

Respirant calmement ; Maryse se mit à genoux devant l'archevêque en espérant que quoi qui se produise , la découverte fait par ses fillots et elle- même ne soit pas le début d'autres soucis , car là un homme qui la chérie , plus que tout pourrait de nouveau se faire des cheveux blancs .

.

Gabriel_d_ici

Gabriel ce mis lui aussi a genoux, mais cette découverte le laissait des plus perplexe. Qu'est ce qui pouvais faire penser qu'il s'agissait du sang de christos?

Fannaick

elle attendit que lucio soit moin entouré pour allez a son tour le félicité ,c'était son jour ,son ordination , un grand jour pour une belle cérémonie...quand soudain elle entendit l'archevéque s'écrier ::

Citation:

A genoux peuple des Flandres ! A genoux devant ce miracle ! Nous avons été choisi par le Très Haut ! C'est LE signe !

a genoux pensensa t'elle pour qui !! pour quoi !! elle n'avait point vue de miracle !!!!
elle fut surprise de voir certain fidéle suivre la demande .....
Méme Gab qui était a ses coté se mettait a genoux ,elle le regarda étonné et méme un peu géné ,ne comprenant pas se qui ce passait...
c'était l'ordination de son ami Lucio ,elle trouvait étrange que l'ont viennent déranger la cérémonie ....par un soit disant miracle qui sortait de je ne sais ou....
Elle regarda Gab et lui demanda d'une voie hésitante ...
Que ce passe t'il gab!!! j'ai due loupé un épisode je crois !!!!

--Dekismokton

Le sang de Christos?

Allons bon... Dekismokton ne savait plus que penser. Cette découvert était assurément miraculeuse. Et quelle bonheur de pouvoir observer cette sainte relique.

Mais quelque chose le retenait d'exulter trop vite... Dekismokton devait sa survie à sa prudence et au recul dont il savait faire preuve.
Et il savait pertinemment qu'avec tous les "authentiques" morceaux de la saint Croix ramenés de terre sainte, on eût pu construire un navire entier...

Shalymar

A genoux peuple des Flandres ! A genoux devant ce miracle ! Nous avons été choisi par le Très Haut ! C'est LE signe !

Shalymar allait se lever pour féliciter le père Lucio quand elle entendit l 'archevêque criait.

Ne comprenant pas trop ce qui se passait, elle fit comme les autres et elle s'agenouilla sur le sol froid.

Ses yeux azurs regardaient avec interrogation le cylindre...[/quote]

Slystaline

Citation:

A genoux peuple des Flandres ! A genoux devant ce miracle ! Nous avons été choisi par le Très Haut ! C'est LE signe !

Regardant l'objet brandit par l'Homme de Foi, Sly ne sait quelle attitude adopter.

Suivre son premier instinct ? L'instinct grégaire, s'agenouiller, lever les mains vers le ciel en criant "Miracle, oui da, c'est miracle !" ? Partager ainsi avec la Communauté des croyants un moment d'une rare intention ?

Aller plus loin dans sa réflexion? Hurler au scandale et à l'idolatrerie ? Mettre en garde contre une adoration proche des rites payens? Parler de ce village qui pendant des années pensait être en la possession d'une dentelette de Sainte Illinda alors qu'il ne s'agissait que d'un colifichet vendu par un camelot sans scrupule à un Tartuffe calculateur?

Sly savait que Guy Dampierre était de bonne foi. Mais le doute était là concernant la relique.

Le Tournaisien reste debout,affichant un air d'une gravité inhabituelle, et croise les bras.

Joie

Voyant que tout le monde se lève pour aller féliciter Lucio Joie en fait de même... Elle était à moins d'un mètre de Lucio quand elle entend dire l'archevêque à voix très haute que Guy a rapporté le Sangraal de Christos et qu'il fallait s'agenouiller devant ce miracle...

Elle ne cherche pas comprendre, elle se met à genoux en regardant le Sangraal... Le Sangraal est très beau, elle se demande ou il a trouvé le Sangraal Guy...

Elle n'allait pas rester indéfiniment à genoux, elle se lève et va féliciter Lucio...

Félicitations Lucio, très belle médaille... Elle te va très bien... Après avoir félicité Lucio elle se met sur le côté et regarde Guy qui a l'air légèrement gêner ou étonné en regardant sa sœur Maryse...

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Petiteboule

Lorsque Lucio se retourna vers l'assemblée, sa médaille brilla comme un halo de lumière autour de lui.

Voila Bruges pouvait être fier de son nouveau prêtre, enfin depuis tous ce temps. IL faut être patient et tout viens à point.

Je m'avança timidement pour prendre place dans la queue qui c'était formée pour aller féliciter et saluer le Père Lucio.

Astrid_

L'ordination était terminée, Astrid papotait gentiment avec Amaurie et sa tantine. Ils iraient plus tard féliciter le Père Lucio, sa famille et ses amis devaient avoir la priorité.................. quand l'évêque se mit à hurler

Citation:

A genoux peuple des Flandres ! A genoux devant ce miracle ! Nous avons été choisi par le Très Haut ! C'est LE signe !

Astrid tombe a genoux, offrant un faciès à rendre jalouse une carpe fraîchement pêchée

........... miracle ...... LE signe....sang de Christos..... tous ces mots se bousculent dans sa tête............. tant .....qu'elle en oublie presque de respirer........
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Guy_de_dampierre

Toujours absorbé par sa recherche de Maryse, la scène qui se passe juste à côté de lui lui échappe complètement, c'est sans doute mieux d'ailleurs. il n'entend que l'invitation renouvelée "a genoux, à genoux!" Il tourne la tête vers la gauche et voit enfin Maryse, là tout près.

Il lui envoie un regard impuissant et un geste qui traduit qu'il ne comprend pas plus qu'elle la mouche qui a piqué l'archevêque.

Enfin bon, c'est lui l'expert... il doit savoir reconnaitre un miracle quand il en voit un.

Cela lui fait penser qu'il n'a pas eu le temps de lui parler du curieux phénomène qui s'était produit ce vendredi là... Maryse devait s'en souvenir, ils étaient avec feu Monseigneur Thibaud dans les jardins de sa résidence brugeoise. En terme de miracle, c'était encore autre chose.
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Maryse

Maryse observe les flamands qui félicitent Luciobello , son époux lui sourit doucement , lui faisant signe que le moment était venu pour eux de prendre congé .

-Mon coeur allons féliciter Luciobello

-Oui mon homme ensuite je vais rejoindre Guy , nous devons discuter tous les deux .

La jeune femme commence à suivre Guichard pour essayer de se frayer un chemin , tout en cherchant son fillot Gu du regard .

Quand elle l'aperçoit , il est déjà près de l'archevêque Tibere , la jeune femme essaie discrètement de le rejoindre .

-Mon époux je dois te laisser un instant , je reviens .

Maryse se glisse pas très loin de Guy , au moment ou Monseigneur prend la parole , la flamande décide de simplement faire signe à Guy pour le rassurer , qu'elle n'est pas loin.

Tibere

Regard noir vers l'archidiconesse.

Dame Beeky... vous oseriez aller contre un miracle ? A genoux, voyons, à genoux !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Richilde

Richilde avait entendu les engagements du frere Lucio Bello quelle avait croise la semaine passee, elle etait convaincue et heureuse.
Voila un religieux motive qui a compris sa mission, pas un baratineur qui ne croit pas a ce quil dit, comme elle en avait tant croise.
Les questions de larcheveque etaient desordonnees mais les reponses elles, letaient bien ordonnees, ordonne, le mot du jour.
Il a pourtant un defaut ce bon pretre, il nest pas dunkerquois

Il faudra certainement se deplacer pour assister a sa preche.

Willibert

Un jeune aventurier était arrivé à Bruges, la Venise du Nord, qu'ils aimaient à l'appeler.
Le village était bien calme, lui le visiteur, aurait aimé voir plus de monde.
C'est alors qu'on lui dit qu'une bonne partie de la ville était à la cathédrale pour une cérémonie exceptionnelle, curieux, il s'y rendit.
Il s'installa au fond de l'édifice, pas trop le choix vu le monde, heureusement pour lui, il était de grande taille et pouvait voir la scène.
Il se prenait de l'émotion, l'intensité, la communion de l'instant que suscitait l'élévation du nouveau curé.
Il ne savait même pas s'il était croyant, mais il ressentait quelque chose de bon, exactement ce qu'il cherchait dans le royaume.
Le sentiment de groupe, d'une communauté unie, qui avait envie de vivre et traverser ensemble, les bonheurs et malheurs de la vie.
Ca lui donnait envie de découvrir ces gens, qui semblaient soudés et émus, de l'élévation de l'un des leurs.

Guy_de_dampierre

Le haussement de ton du prélat surprit Guy. Il sursauta légèrement et il se sentit un peu mal à l'aise à l'enoncé de son nom. Il ne se sentait pas meilleur qu'un autre. D'autant que le mérite ne lui revenait pas en entier. Maryse et Brezhonneg avaient aussi risqués leurs vies dans ce souterrain.

Son malaise augmenta encore de se sentir observé. Il chercha Maryse du regard. Mais en vain, il éspérait bien la trouver pour qu'elle vienne le rejoindre. S'il avait su plus tôt que leur découverte allait être exposée aussi abruptement, il n'aurait pas manquer de se placer près d'elle dans la cathédrale pour l'associer à cet instant. Au moins, il n'aurait pas été seul, debout, les bras ballants et un sourire gêné devant un parterre de fidèles.

Il avait l'impression que les évènements s'emballaient... Mais bon, si tel était le destin.
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Beeky

Outre le fait que la conduite inconvenante de son fils ne lui avait poinct échappée, rendant la vicomtesse de fort méchante humeur, voilà que chose extraordinaire se produisit.

Poinct n'estait en cause l’ordination d’un homme rayonnant d’une foy véritable, que nenni, mais plutost icelle de la découverte fortuite d’un objet. Oh certes, l'objet estait de fort belle facture, digne d'un grand orfèvre, mais de là à se pasmer en criant au miracle...

Il faut bien le confesser, l’archidiacre estait de nature soupçonneuse, peu crédule, voire assurément méfiante et son instinct, guidé par Dieu, l’avait faict choisir la voie de la Saincte Inquisition.

Adoncques, le sourcil du procureur se leva, son regard froid se fict perçant et elle le posa tour à tour sur Dampierre et sur son archevesque. Sans savoir pourquoi, un refrain se mit à envahir ses méninges.

Le veau d'or est toujour debout

Elle s’approcha du prélat et lui dict tout bas

Monseigneur, poinct ne devriez tirer conclusion hastive… Le sieur ne m’inspire aucune confiance, il est mesme fort possible qu'il soict un anti-royaliste convaincu…

Se disant, la vicomtesse fict une moue boudeuse accompagnée d’un hochement du chef convaincu.

* Librement adapté de Faust de Gounod acte II scène 3
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Karlheinz

Au courant de la découverte de Guy, je ne fûs guère étonné par les propos qui raisonnèrent à la fin de la cérémonie. Je me positionnais non loin de l'Archevêque et posais volontiers le genoux à terre, fier de la découverte de mon cousin.

Tibere

Le regard de l'archevêque s'illumine soudain lorsqu'il voit enfin l'objet tant convoité. Il ne dit aucun mot. Sa main tremble alors qu'il la dirige vers le cylindre. Il le saisit et le ramène lentement vers lui. Ses yeux s'embuent.

Mon Dieu... le sang... le sang de Christos...

Silence.

Puis il se reprend.

Guy... vous êtes béni d'entre les bénis.

Puis il porte le regard vers l'assemblée qui s'est lentement regroupée près de Luciobello pour le féliciter. Il se met alors à parler d'une voix forte, tout en brandissant de la main la relique.

Peuple de Flandres ! Cette magnifique journée est couronnée de la plus belle des manières ! Guy de Dampierre qui est à mes côtés vient de me rapporter le plus précieux des objets ! L'ampoule renfermant le sang de Christos ! Le Sang Réal ! Le Sangraal !

A genoux peuple des Flandres ! A genoux devant ce miracle ! Nous avons été choisi par le Très Haut ! C'est LE signe !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Fred65140

Fred felicita lucio a son tour

Alors maintenant c'est pére luciobello heinn!! c'est bien ça ?

un large sourire a lucio suivi d'une reverence a l'archeveque et il laissa place au suivant

Tibere

Il salua de la tête les fidèles qui venaient le saluer, puis il vit l'homme s'approcher vers lui.

Vous voilà Guy !

Je suis impatient ... Avez-vous apporté l'objet dont vous m'avez parlé ?
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Guy_de_dampierre

Oui Monseigneur, le voila.

Il prit dans ses mains le sac de cuir qui pendait toujours en bandouillère. Lentement, il l'ouvrit pour montrer son contenu à l'archevêque.

Dedans, on pouvait seulement deviner une sorte de cylindre enfermé dans un tissu, chargé de le protéger.

Le jeune homme sortit le paquet du sac, laissant retomber celui-ci et déballa precautionneusement l'objet pour le laisser voir au prélat.

Son regard voyagea de l'objet au visage de Tibère, suspendu à sa réaction...
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Jade5

La cérémonie terminée, Jade alla féliciter son fillot et le serra très fort contre elle en lui chuchottant :

Je suis sure que tu seras plus que compétent et que tu feras un excellent vicaire dans notre belle ville de Bruges.
Toi qui le souhaite depuis ton jeune âge, et bien voilà! c'est arrivé tu vas pouvoir répandre la bonne parole ici même .

Elle se retira et laissa les autres personnes aller le voir.
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Astrid_

C'est un être transcendé qui se fait face à l'assemblée.......... Astrid qui tortillait du nez depuis un bon moment afin de retenir une larme d'émotion, ose un regard loyal et un sourire plein l'allégresse en direction du père Lucio dont le charisme emplie la cathédrale.

Un battement de cil et voilà la larme coquine qui dégringole le visage encore juvénile, va se perdre entre les lèvres pulpeuses éclatant en bouche d'une note saline.

La main d'Amaurie se presse la sienne, elle le connait par coeur, le devine ....... se penche à son oreille et lui murmure

Mon tendre ami, laisse toi porter et ayes la foy. Le Très Haut a ses dessins.... ayes force conviction...... vois ta mère, n'est elle pas resplendissante jà preste à mettre au monde un nouvel enfant? N'est elle pas l'incarnation que l'Aristotélisme peut se vire aussi dans l'union?......... soit confiant te dis ze!
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Enylesor

Eny avait écouté l'échange des Voeux, et émue, quand Monseigneur remit la Médaille à Lucio.

Ce dernier se retournant pour nous la présenter, et surtout nous faire comprendre, que Oui, il serait nostre nouveau Berger, que nous apprécions déjà.
Satisfaite de tout ceci, elle sourit à sa Maman, et regarde de nouveau Lucio, heureux.
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Joie

Beau sacrement plein d'émotion… Peut être parc qu'il y a beaucoup d'amis de Lucio présent à la cathédrale... Quand Lucio se retourne et montre la médaille Joie lui sourit, elle a envie d'aller le féliciter, mais elle se retient, elle le félicitera à la sortie...

Lucio ira très loin, elle espère qu'il sera prêtre à Bruges... Cela fait très longtemps qu’il n’y a pas eu de prêtre à Bruges... Elle se met à penser à son ami Père Jyscal... des souvenirs ressurgissent, de très bon souvenirs...

Un petit signe de la main de l'archevêque Tibere regardant de leur côté la fait sortir de ses pensées, elle se demande à qui il demande d'aller le rejoindre... En regardant son voisin Guy elle comprend que c'est lui qui va le rejoindre... Elle le regarde aller rejoindre l'archevêque sans crainte, il devait certainement être au courant qu'il allait l'appeler...
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Guy_de_dampierre

Guy vit le signe de main de l'Archevêque. Il se demanda même instant à qui il était adressé. Il s'attendait bien à le voir à l'issue de la cérémonie, mais pas de façon aussi soudaine, alors que l'assemblée des fidèles n'avait même pas encore été invitée à aller dans la paix de Dieu.

Mais son trouble ne dura pas, et il fendit le rang pour aller auprès de l'archevêque. Il y alla d'un pas décidé et alerte, cachant du mieux qu'il pouvait un soudains accès de trac.

S'arretant devant l'archevêque de Malines, il lui demanda:

Monseigneur?

La question était de pure forme, puisqu'il n'ignorait pas la raison pour laquelle le prélat l'avait demandé. Cependant, il ignorait savoir comment il désirait procéder.
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Tibere

Tibère alla féliciter personnellement Luciobello

Père Luciobello, je sens en vous une grande puissance. Je sais que vous irez loin dans votre carrière à venir. N'oubliez cependant jamais les Flandres et votre archevêque.

Puis cherchant des yeux Guy de Dampierre, il l'aperçut et lui fit signe de s'approcher.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Guy_de_dampierre

Son regard n'avait pas quitté la cérémonie d'ordination.

Quand Lucio se retourna vers l'assemblée, son visage rayonnait... non seulement semblait-il heureux et ému, on le serait à moins, mais en plus il s'en dégageait une sorte de grâce. Etait-ce la médaille? Guy ne le pensait pas. Il penchait plutôt sur l'effet de Dieu sur votre organisme.

Leurs regards se croisant, il sourit au tout nouveau vicaire.

Tout cela n'augurait que du bon pour Bruges.

Des murmures commençaient à s'élever, la foule s'échangeait à voix basse des commentaires, produisant un bienveillant brouhaha.
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Shalymar

Shalymar était subjuguée par la cérémonie.

Le frère Lucio devait être tout aussi ému que les invités.

Il régnait une atmosphère irréelle.

Les gestes étaient précis, les voix douces et solennelles...

La jeune fille n'avait jamais ressenti cette communion.

Le père Lucio se tournait vers eux sa médaille à présent ferait toute la différence.

Ascalon

Ascalon et Piscalie avaient été invités par Lucio, pour ce grand moment, son ordination. Hélas, ils ne purent qu'arriver en cours de cérémonie, mais ils n'avaient rien manqué de la remise de la médaille des mains du nouvel Archevêque de Malines.

Ils se connaissaient depuis quelques temps maintenant, et ils partageaient certaines idées, certains idéaux on pourrait dire également. Oui les 2 hommes s'appréciaient et c'est avec grand honneur, qu'il avait reçu cette invitation. Ascalon et son épouse rejoignirent alors la grande famille aristotélicienne qui était réunie afin de voir une des brebis du grand troupeau d'Aristote devenir berger. Il allait maintenant pouvoir guider ses frères et sœurs et répandre la bonne parole dans sa paroisse.
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Luciobello

Il se tenait droit comme un I buvant les paroles du prélat; et regardait figé la médaille s'enrouler autour de son cou.
Il observait son archevêque à qui il venait de prêter serment de dévotion et d'obéissance, il réalisait son geste.. le bonheur l'envahit.
Il pensa immédiatement aux fidèles dont il sentait la Foy et l'énergie; aucun mot ne sortait, son visage s'illumina alors d'un énorme sourire.
Il recevait cette médaille comme un cadeau béni du ciel, envoyé par le Très Haut; il espérait qu'il s'en montrerait digne.
Il se tournait alors vers l'assistance pour qu'ils voient la médaille symbolique, cela leur ferait certainement plaisir;
il la portait mais c'était pour eux qu'il la recevait, il voulait partager cet instant de communion avec eux.

Maewinda

Maewinda avait fortement apprécié les paroles dites durant la cérémonie, et en particulier les phrases préparées et énoncées clairement par le Frère Lucio, qui se vouait désormais à la diffusion des idées aristotéliciennes, vocation à laquelle elle vouait un énorme respect.

Emue, mais sans le témoigner véritablement à l'extérieur, la femme regarda de divers côtés, constatant que l'homme était apprécié, au vu de la population qui avait fait le déplacement ce jour pour assister à cet événement. Elle en sourit de contentement : il valait bien cette peine, assurément - si peine il y avait à se rendre dans la maison du Très Haut.

Elle regarda avec intérêt et écouta également avec passion la voix empreinte de dignité du prélat qui ordonnait ainsi la cérémonie. Elle ne le connaissait pas mais eut immédiatement de la sympathie pour ce saint homme.
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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Tibere

Le prélat imposa les mains sur le futur vicaire. Levant les yeux vers le ciel, il dit avec majesté :

Béni ton serviteur, Ô Très-Haut et octroi leur ta protection et ta faveur.

Par l'imposition de mes mains et l'Ether aristotélicien,
Par les pouvoirs tenus des apôtres dont je suis le successeur,

Devant Dieu le Tout Puissant,
Devant les prophètes
Devant, les hommes et tous les Saints,

Luciobello, je te fais curé de la Sainte Église Aristotélicienne de Rome. Reçois les pouvoirs de ton ministère, baptêmes, mariages, bénédictions, confessions et guide les fidèles aristotéliciens par l'exemple de Christos et d'Aristote afin de les aider à accéder au Paradis solaire.

L'archevêque lui remet sa médaille.

Accepte cette médaille, signe de ta fonction.

Maintenant, va, et répand la bonne parole, et que tous ici présents aillent dans la paix de Dieu.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Jade5

Jade écoutait avec attention son fillot.
Elle était très fière et émue. Elle versa une petite larme en l'entendant réciter les quatre voeux principaux.

Qu'il était beau ce Lucio ... cette cérémonie était parfaite et pleine d'émotions.

Jade, toute remuée par cet instant, voulu prendre son mouchoir discrètement dans sa poche afin de se moucher mais ... se trompa et le fit dans un gant!!!

Elle devint rouge comme une pivoine , regarda autour d'elle... heureusement, personne ne la vit!
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Mickaella

micki etait emue en ecoutant le frere lucio, elle etait heureuse pour son ami, du coin de l'oeil elle apercut la chevelure rousse de sa fille et se dit qu'elle irait la voir peut etre meme dormir chez elle si la fete se faisait durer tardivement...

elle se sentait bien seule a ghent et le fait de rester un peu dans la capitale, ne pourrait pas lui faire de mal , apres tout elle y avait aussi des amis...
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Luciobello

Le jeune clerc souriait au prélat de Dunkerque.
Puis, il prit le cierge avec précaution, symbole de la lumière à transmettre, que l'Archevêque lui tendait.
Celui-ci l'interrogeait encore sur les quatre voeux principaux, peut être était ce le protocole de les répéter tous ensemble.

J'accepte de vivre sans céder à la violence, avec pour seule arme la parole, celle qui incite et invite à la paix.
J'accepte de vivre dans l'abstinence des plaisirs charnels, avec pour seul amour celui porté pour le Très Haut.
J'accepte de dévouer ma vie à la diffusion de la Foy, de m'évertuer à guider les fidèles vers le Paradis Solaire.
J'accepte de faire voeu d'obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos, au dogme et au droit canon, appartenant à notre Sainte Eglise Aristotélicienne; et ce, tant que le Très Haut me le permettra.

Petiteboule

Après avoir récité le credo, je retiens mon souffle pour ne pas briser ce silence qui régnait dans la cathédrale.

L'archevêque commença l'ordination de lucio et celui ci d'un calme répondis le plus clairement et distinctement possible au questions posée par l'archevêque.

Sans aucun doute qu'il sera un prêtre dévoué à sa paroisse et à ses paroissiens et qui accomplira de grande choses.

Plus que quelques instant et ce vœux qui lui est cher depuis sa petite enfance va être exaucé.

Mon regard se porte sur l'archevêque et attends sa réponse.

Aelis

Aélis, qui s'était installée non loin d'Astrid, ne fut pas sans remarquer le petit manège entre elle et Amaurie...
Sourire en coin de la diaconesse (bis) de Tournai.
On apprendra jamais aux vieux signes à faire la grimace !
Enfin vieux...
Elle allait atteindre l'asge canonique de dix-sept printemps, il est vrai.
Et à présent qu'elle entrait en la force de l'asge, elle prit une résolue résolution...
Venir, si besoin, en aide aux jeunes tourtereaux.
Souvenir de l'époque Rémus, l'amour interdit par la Dragonne...
Pourtant, il était Baron !
Enfin du coup, comme jà elle ne se laissait poinct marcher sur les pieds, elle avait filé en Champagne rendre une petite visite à Erwin, à Turenne...
Nostalgie.
Et comme icelle se trouvait en une cathédrale, elle en profita pour murmurer une petite prière à l'intention de l'asme du défunt Baron d'Aix les Bains, dont elle gardait un heureux souvenir.
Rien à voir avec la mort de feu Arthur, déclarée catastrophe d'ampleur internationale... Et dont elle n'était toujours pas remise.

Enfin bref, l'essentiel était de cueillir le jour.
Et les jeunes ne savent rien des malheurs que la vie peut réserver...
Tout faire pour préserver l'innocence des asmes heureuses.
L'innocence des asmes et des corps, heingh', parce que si un jour sa nièce en venait à lui demander de l'aide elle ne serait pas en reste pour lui faire le sermon qu'elle avait maintes fois entendu...
Échange des rosles, pour une fois, y'a bon !

Le tout était de continuer à suivre la cérémonie sans se perdre dans ses pensées.
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Tibere

Tibère semblait satisfait des réponses. Il prit un cierge qui brûlait sur l'autel et le présenta à Luciobello.

Accepte ce cierge Luciobello en souvenir de ton baptême, car il symbolise aussi la lumière que tu apporteras à tes paroissiens.

Et maintenant, finalement, face au feu, accepte-tu de défendre la paix par le verbe, sans jamais porter d'armes, et de n'aimer que le Très-Haut et vivre dans la chasteté. Promets-tu de vivre en communion avec l'oeuvre de Christos ainsi que dans le respect et l'obéissance de la hiérarchie de notre Sainte Église Aristotélicienne?
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Amaurie

Quel était le moment le plus émouvant d' une telle cérémonie?
C' était bien sur ce moment ou, après une récitation collective du credo, le futur prêtre déclarait solennellement son intention de de mettre au service du très haut et de la communauté aristotélicienne.
Les vocations étaient rares.
Ce jour était donc jour d' allégresse puisque nous allons avoir un nouveau guide de la foi.

Perdu dans ses pensées Amaurie suivait la cérémonie d' une oreille distraite.
Il songeait à son avenir et à la manière dont il pourrait demander celle qu'il aimait éperdument en mariage.
Comment annoncer a sa mère la vicomtesse d' Attigny qu'il avait trouver l' amour dans leur entourage.
Le jeune d' Apperault ne savait point.
Peut être était il destiné à épouser une héritière comme lui.
Une union qui aurait pour objectif de renforcer les liens entre deux familles de biens nés.

Astrid, sa bien aimée était diaconesse à Tournai. Peut être le très haut lui réservait il un destin similaire.
Sans sans rendre compte Amaurie pris la main de sa bien aimée dans la sienne et la serra doucement comme pour se réconforter.
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Nicjoachim

Nicjoachim avait tout suivi depuis l'arrière de la nef.....

Maintenant il s'avança afin d'assister l'archevêque....

Il en profita pour s'approcher de Lucio et fit sur sur front le signe de Christos....et lui fit un clin d'oeil.....

-Puissance et gloire au Très Haut, murmura le curé de Dunkerque...

Joie

Joie se serait affolé à la place de Lucio, les questions de l'archevêque Tibere étaient très importantes, mais elle savait que Lucio aller répondre sans hésitation...

Un ptit sourire furtif en direction de Jade et Fred... Ils font un très beau couple tous les deux... Elle se tourne en direction de Lucio et écoute très attentivement les réponses...

Les réponses de Lucio sont claires comme de l'eau de source, Lucio va être un très bon prêtre, depuis toujours il a voulu être prêtre, si tout va bien son vœux va être exaucé ... Joie attend avec impatience ce que va dire l'archevêque Tibere...
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Beeky

Raté ! Aelis avait fait montre d'habile stratagème afin que son retard passa inaperçu, mais peine perdue, l’archidiacre avait comme un sixième sens lorsque sa Maisonnée gravitait en son proche entourage.

La cognoissant de fort longue date, la sœur cadette d’Erwin avait dust grandement redouter les foudres de Beeky, quant à son retard. Nonobstant et contre toute attente, il n’en fut rien pour iceste foy. Que nenni, la vicomtesse se contenta de lui faire un signe discret du chef sachant que la pauvrette avait dust presser le pas afin de gagner la capitale, en tout haste.

A dire le vray, en cest instant si solennel, Attigny songeait au destin de sa belle-sœur et iceluy de sa filleule. Les deux damoiselles avaient évoqué leur penchant pour prononcer leurs vœux mais la vicomtesse avait fort tiqué. Astrid n’avait que dix années lorsqu’elle s’en esté ouverte à sa marraine, laquelle l’avait jugée trop jeune pour s’engager. Quant à Aelis, elle semblait résigner à entrer au couvent faute que sa « courge » de sœur et suzeraine ne luy ait trouvé un parti.

C’est ce qui pendait au nez d’Aelis, d’ailleurs, à moins que Beeky ne lui trouva quelque prétendant issu de bonne famille. Sinon, eh bien l’archidiacre la marierait au Seigneur et elle finirait archevesque, ou Primat comme le cousin Aurélien.

En attendant, l’attention de l'archidiacre se reporta vers le Frère Lucciobello. Elle avait trouvé en luy une lumière particulière, laquelle semblait éclairer sa vie. Son engagement à servir Dieu revestait l’habit de la sincérité et semblait avoir trouvé sa plénitude en ce jour. D’aucuns se trouveraient effayés par autant de renonciation mais servir Dieu estait un bonheur qui ne se mesurait poinct à l’aune de ces menus sacrifices mais plutost à la ferveur de sa Foy, laquelle vous rend capables de soulever des montagnes.
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Fannaick

Un silence total c'était installer dans cette édifice au fur et a mesure que la cérémonie avançait... ,méme pas un murmure ne s'échappait de l'assemblée de fidéles,tous étaient pendus aux lévres de l'archevéque et de lucio ,leurs voies résonnaient dans la cathédrale à l'unisson,
Elle les écouta trés émue ,cherchant la main de gab ,et la serrant dans la sienne....
Elle ressentait tant d'amour et d'émotion autour d'elle ,ils étaient tous là pour entouré lucio en ce jour spécial,[/i]

Lucas1er

Alors la chapeau. Lucas avait envie dapplaudir a peter les oreilles de sa voisine, mais comme personne disait rien, il bougeait pas.
Sur le cul, il se disait, ce cure la, il va resister plus long que les precedents, il attendait la suite.

Enylesor

Eny, écoutait et savait que ce moment était le plus déterminant...
Lucio prêtait Serment devant Aristote et là, plus un murmure, rien...
Le calme complet, règnait en la Cathédrale.
Eny était émue pour son Ami.
Les Paroles prononcées, hauts et fortes, avaient toutes leurs signification ici-lieu...

Se receuille et attend la suite de l'ordination.
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Guy_de_dampierre

Les question de l'Archevêque au vicaire en devenir s'égrenaient avec force. Elles claquaient comme des coups de tonnerre. La symbolique de la terre, de l'encens et de l'eau donnait encore plus de force et d'intensité à cet appel à un engagement total au service de Deos, de la Foy, de Son Eglise et de Ses fidèles.

Lucio répondait avec ferveur et calme. La conviction de ses réponses l'impressionnaient. Il ne pensait jamais à l'engagement personnel de ces hommes pour que resplendisse la Puissance et la Gloire du Très-Haut. Il y avait là un sacrifice devant lequel il se sentait tout petit. Lucio, lui, accueillait ce sacrifice avec toute la confiance qu'il avait en Dieu, c'est-à-dire en toute confiance.

Guy était ému par ce spectacle et cet engagement qui le poussait à le réflexion sur sa propre existence, et celle des autres êtres humains.
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Luciobello

Il n'avait jamais entendu Credo aussi ample et fervent de sa vie, il le savourait.
Les fidèles étant face à l'Archevêque et donc à lui-même, avaient propagé moult ondes qui vibraient sur le plancher de bois;
le frère les sentit l'envahir et il fût pris d'un frisson. Il ressentait cette énergie vibrante avec délectation, une vive émotion le submergea.

L'Archevêque lui demande alors de prononcer les voeux d'engagements auprès de l'Eglise Aristotélicienne, dans leur totalité, sans bégaiement ni hésitation.
Heureusement pour lui, il s'était renseigné sur ces engagements, il avait aussi la faculté de garder son calme s'il était affecté ou agressé,
en allongeant sa respiration et serrant ses mains.
Il ravala sa salive, soufflait et se lançait en fixant l'Archevêque qui le rassurait plutôt que l'assemblée bien garnie;
dont il entamait murmures et toussotements et préférait ne pas imaginer leurs yeux rivés droits sur lui.

Tibere a écrit:

Mon cher Luciobello, veux-tu accomplir ta mission de vicaire avec charité et simplicité de cœur pour faire progresser parmi le peuple la vraie foi ?

Oui Monseigneur;

Je m'engage à faire acte de charité envers mon prochain, notamment les plus démunis;
Je m'engage à étudier la Théologie de l'Église Aristotélicienne plutôt que remplir ma besace te ma chaumière;
puis à transmettre la Foy le plus clairement et le plus simplement possible.

Tibere a écrit:

Le prélat, du revers de la main, jette de la terre sur le sol du choeur.

Face à la pierre terre, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, veux-tu consacrer ta vie à suivre le chemin illustré par les paroles d'Aristote? Promets-tu de vivre en communion avec tes collègues dans le respect et l’obéissance de la Foi et de notre dogme pour la vie ?

Oui Monseigneur;

Je m'engage à continuer de servir l'Eglise Aristotélicienne, à respecter ma hiérarchie ecclésiastique et lui obéir;
Je m'engage à parfaire ma connaissance du Dogme écrit dans le Livre des Vertus selon les pensées et logions d'Aristote;
à le répandre et le diffuser de tout mon coeur avec ferveur et humilité.

Tibere a écrit:

Tibère poursuit en encensant le futur vicaire.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, promets-tu de respecter de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes du droit canonique de notre Sainte Eglise Aristotélicienne? Promets-tu d'aider les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire en les éloignant de toute hétérodoxie? T'engage-tu à conduire les fils et filles du Très-Haut sur le chemin de la vertu menant au paradis solaire ?

Oui Monseigneur;

Je m'engage à assimiler totalement le Droit Canon qui régit notre Sainte Eglise Aristotélicienne;
à obéir à ses préceptes afin de ne pas semer désordre au sein des Diocèses où je répandrais la Foy.
Je m'engage à guider autrui, du simplet au Noble le plus charismatique, sur le chemin des sept vertus;
à convertir les croyants en respectant le Libre Arbitre, et vivre dans l'Amitié Aristotélicienne avec les fidèles;
de les mener sur la voie qui les conduira au paradis solaire.

Tibere a écrit:

Le célébrant, armé du goupillon, asperge d'eau Luciobello...

Face à l'eau symbole de pureté, promets-tu de partager de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes de l'éthique aristotélicienne qui consiste principalement à trouver le juste milieu? Promets-tu de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale de refuser de sombrer dans tous les péchés y compris de chair en cultivant les vertus et en luttant contre les vices ?

Oui Monseigneur;

Je m'engage devant le Très Haut, devant l'assemblée cléricale et épiscopale, devant les croyants et les fidèles;
à ne pas porter d’arme de combat et avoir un discours de paix face à la haine et la violence;
à ne pas fonder de famille, ne pas céder à la tentation de la chair, et à conserver mon corps chaste, pour le restant de ma vie de prélat.

Je m'évertuerais enfin à lutter contre toute tentation du mal, à me confesser de toutes mes erreurs;
et à vivre dans la Foy du Très Haut, en épousant les sept vertus, jusqu'à la fin de mes jours et mon entrée au Paradis Solaire.

Lucas1er

Le petit Lucas ecoutait larcheveque poser plein de questions terribles.
il comprenait pas la moitie mais bon, il sentait bien que cetait pas de la petite promesse a 1 ecu.
tout ca en meme temps, moi je dirais non, pas de femmes, pas de baston, pas de peche, pfiou. Il retenait son souffle quand meme.

Eloelo

Après avoir récité le crédo en compagnie du reste de l'assemblée, le Prévôt reprit place sur le banc. Beaucoup de flamands s'étaient déplacés à Brugge en cette matinée dominicale afin d'assister à l'ordination de Lucio Bello, ce qui ne faisait que confirmer l'attachement du peuple flamand à l'Église Aristotélicienne. Fidèle à ses valeurs, Eloelo suivait avec beaucoup d'attention le déroulement de cette grande cérémonie religieuse.
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Guichard

Après avoir récité le credo en compagnie de son épouse et en communion avec tous les assistants, Guichard retint son souffle. Car le moment ultime était arrivé: Lucio allait prononcer ses vœux.
Un silence religieux - c'était le cas de le dire, se fit dans la cathédrale...

Aelis

Contrairement à Astrid, la jeune femme n'avait pas prévu le coup, et son cheval ne l'attendait hélas pas à la sortie de la messe dominicale pour s'enfuir au triple galop vers Bruges.
Que nenny !
Elle avait du fermer l'église, rentrer chez Beeky, faire seller un cheval et vestir une tenue adéquate à la monte.
Après quoi elle put enfin partir...
Et malgré le fait qu'elle se soit hastée, elle avait manqué le début de la cérémonie.
Se glissant discrètement dans la cathédrale, elle remonta la nef en passant par le bas costé, et arrivée au niveau du transept...
Repéra Astrid, se glissa près d'elle en essayant de déranger le moins de monde possible, tout en évitant soigneusement le regard de Beeky.

Heureusement, elle n'avait pas raté le moment fatidique...
Et les yeux grands ouverts elle rattrapait la cérémonie en marche.
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Kat_gri

Hop !
Et tout de monde de reprendre place sur les bancs, dans un bruit étrange, subtil mélange de froufrous et de bois qui craque.
Kat ne retint pas son sourire : c'que c'était beau, cette coordination...cet union flamande, parfaitement.

Lucio allait à présent prononcer ses vœux.
Dans un silence conventionnel, respectueux, les yeux observateurs, attentifs, la brune suivait la scène, découvrant un rituel et une succession d'étapes dont elle n'avait jamais été témoin jusqu'auparavant.

Fred65140

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

tenant la main de jade ,je recite le credo comme tout bon croyant.

Tibere

Tibère avait rarement vu un tel enthousiasme dans la population.

Puis vint le moment - crucial - de prononcer les voeux.

Mon cher Luciobello, veux-tu accomplir ta mission de vicaire avec charité et simplicité de cœur pour faire progresser parmi le peuple la vraie foi ?

Le prélat, du revers de la main, jette de la terre sur le sol du choeur.

Face à la pierre terre, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, veux-tu consacrer ta vie à suivre le chemin illustré par les paroles d'Aristote? Promets-tu de vivre en communion avec tes collègues dans le respect et l’obéissance de la Foi et de notre dogme pour la vie ?

Tibère poursuit en encensant le futur vicaire.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, promets-tu de respecter de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes du droit canonique de notre Sainte Eglise Aristotélicienne? Promets-tu d'aider les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire en les éloignant de toute hétérodoxie? T'engage-tu à conduire les fils et filles du Très-Haut sur le chemin de la vertu menant au paradis solaire ?

Le célébrant, armé du goupillon, asperge d'eau Luciobello...

Face à l'eau symbole de pureté, promets-tu de partager de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes de l'éthique aristotélicienne qui consiste principalement à trouver le juste milieu? Promets-tu de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale de refuser de sombrer dans tous les péchés y compris de chair en cultivant les vertus et en luttant contre les vices ?

A toutes ces questions, répond en ton âme et conscience et sans hésitation aucune ou abstiens-toi !
_________________
Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Enylesor

Eny, comme tout le monde s'était levée, et récite son Crédo...

Citation:

Se retourne et voit sa Maman présente et une autre personne....

Sourit et se sent bien ici-lieu en ce jour.
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Karlheinz

Suite à l'invitation de Monseigneur l'Archevêque, j'entamais le crédo d'une voix forte...

Lucas1er

Lucas disait le Credo comme les autres, ca va ca je connais.
Il faisait des pti sourires a Astrid pas loin, elle a lair marrante celle la, ca pete bien sa tenue originale, elle doit avoir plein decus pour se payer des fringues pareilles, pas comme moi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

Mickaella

baissant la tete et se levant, micki recita le credo en choeur avec les autres invites

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

apres la priere terminee elle releva la tete et porta son regard sur l'autel pour ecouter la suite de la ceremonie
_________________

Jade5

Serrant fort la main de Fred, Jade se leva et récita le crédo avec l'assemblée :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN
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Fannaick

A la demande de l'archevêque ,elle se leva et murmura le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

Shalymar

Shalymar avait reçu l'invitation du frère Lucio tardivement.

Revenant de son voyage, elle avait laissé son elfe blanc chez lui et elle prit le chemin de la cathédrale.

A pas de chat, elle entra dans le lieu saint, il y avait beaucoup de monde, il restait des places au fond...

Elle se signa et elle prit place.

L'ordination du frère Lucio était un évènement heureux pour la Venise du Nord...Beuacoup de croyants pourraient rentrer dans la famille des croyants, et c'était le cas de Shalymar.

Le coeur en joie, la jeune fille récita à son tour le Crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

Maewinda

Avertie par Lucio de l'événement, Maewinda avait tenu à ne point la manquer. Elle avait ainsi abandonné ses diverses occupations pour se préparer longuement. Elle avait longuement ressassé l'une des remarques de Lucio, dans son message, et s'était légèrement empourprée. Elle était habillée d'une magnifique robe, digne d'une Baronne, à la fois audacieuse et tout à fait digne. La coupe était étrange et des motifs alambiqués rejoignaient les pieds au bustier en une croissance faisant étrangement penser à de la végétation. La coiffure de Maewinda avait également été étudiée pour correspondre parfaitement à la tenue. Si elle avait une certaine beauté, il semblait qu'elle avait mis du temps à tenter de se sublimer.

Elle entra ainsi dans la Cathédrale et s'installa dans le milieu des rangées, ni trop en avant, ni trop en arrière.

Elle suivit chaque instant de la cérémonie, n'ayant que peu eu l'occasion d'assister à des messes d'ordination.
Elle aperçut Lucio et sourit, évitant de lui faire un signe de la main pour ne point le perturber.
Elle regarda l'assemblée également, semblant chercher un visage - ou un autre - et redevint légèrement pourpre, baissant son visage. Il y avait, en effet, des hommes également somptueusement habillés et dont les vertus semblaient tout à fait convenables.

Elle obéit à la seconde à chaque injonction de l'Archevêque et montra un certain zèle, quoique discrètement, à se lever, à prier ou à témoigner de chaque élément rituel.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Woodland

Maeva arriva à son tour en espérant n'avoir rien ratée. Elle se dirigea vers Nanou et pris place à côté d'elle.

Laissant sa cape de côté, elle joignit les mains et récita le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Astrid_

Astrid se lève et récite le credo à l'unisson des autres fidèles.

Ze crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
zuze de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sazesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Ziosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le semin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rezoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péssés
En la vie éternelle.

Amen
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La_nanou

Suite à l'invitation qu'elle avait reçu, Nanou se rendit à la cathedrale afin d'assister à l'ordonation de Lucio. En entrant dans l'édifice, elle vit tout le monde se lever et un murmure envahit l'éspace. La jeune femme comprit alors qu'elle arrivait juste pour la priére, aussi se fit elle discrete pour rejoindre les places du fond et commençat elle à reciter son Credo, du moins ce qu'elle avait reussi à retenir.

Beeky

A l’amende… ?! Foutredieu, en voilà des manières ! songea-t-elle. La vicomtesse se tint à deux mains le ventre qu’elle avait fort arrondi par sa grossesse et soupira en maugréant in petto « Ah ben, il peut s’asseoir dessus s’il compte me soutirer le moindre denier… » A peine un tour de sablier de retard alors qu’elle courait les routes du royaume et crevait ses chevaux, la punition luy semblait fort roide. Foy d’Apperault, un écu est un écu et si le prélat escomptait luy soutirer le moindre denier, c’est qu’il la cognoissait mal.

Sourire crispé, petite moue boudeuse, la dame fronça le nez et releva le menton l’air dégagé. Se faisant, elle s’approchant de l'esgourde de son archevesque et lui susura . Ah... En parlant d’amende, Monseigneur, il faudra nous entretenir sur les frais que j’aye avancés pour aller jusqu’à Rome. Oh, une broutillle, n’ayez crainte… Chevaux, carrosse de location, hostellerie grand luxe, elle luy ferait un prix, noblesse oblige, en ajoutant un zéro à la note, pour frais divers…

Par fin, les choses d’argent estant jugées fort vulgaires, l’archidiacre retrouva son sourire et se tint preste pour assister l’officiant. La cathédrale s’emplissait toujours alors que frère Lucciobello s’apprestait à prononcer ses vœux. Bien tost, le credo résonna en le sainct édifice, alors l’archidiacre ouvrit son livre d’heures et récita la prière avec ferveur.

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Lord_dams

A son habitude, peu amateur des grandes ceremonies mais ayant répondu favorablement à l invitation de Lucio, le capitaine lord arriva en retard à la cathedrale,.

Il entra discretement et se placa au fond de l edifice. Il arrivait juste au moment de reciter le credo d'aristote

Il s executa

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Pinolebouru

Dans dans l'ombre d'un coin de la cathedrale, Pino assistait a la ceremonie tout en restant silencieux.

Il jettat un coups d'oeuil circulaire dans l'assemblé et sourit voyant la foulle de brugeois present.

Il murmura le credo pour lui meme.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Gabriel_d_ici

Kat_gri

Suivant voisins et voisines, mais certainement plus encore, l'Archevêque et Lucio, Kat se leva également, pour réciter le Credo, à voix basse :

_Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

La brune n'était guère habituée de ce genre de situation. Elle devait cependant le reconnaitre, et le reconnaissait avec une certaine surprise, la Cathédrale, l'actuelle cérémonie, le doux murmure des paroles en cœur, et ce qu'il était en train d'advenir de Lucio, la comblait d'une singulière émotion, d'apaisement, de joie et de fierté mêlée.

Maryse

Le couple se lève et récite le Credo .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen

Richilde

Richilde se levait et recitait le credo, le son de toutes les voix presentes raisonnaient dans les voutes et produisaient un murmure.
La beaute de lecho lui faisaient penser a une armee dressee comme un seul homme, elle revait de cette puissance.

Guy_de_dampierre

A l'invitation de l'officiant, Guy se leva pour entamer le credo avec le reste de l'assemblée, nombreuse en ce dimanche d'ordination.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

Amen
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Luciobello

Frère Lucio récitait son Credo à l'unisson.

Petiteboule

A la demande de l'archevêque, je me levais comme le reste de l'assemblée et me mis à réciter le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

Joie

La cérémonie commence... Joie se lève à la demande de l'archevêque et récite à voix basse le credo tête baisée les mains croisées...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

Elle relève lentement la tête et attend la suite du sacrement silencieusement... C'est la première fois qu'elle assiste à un sacrement d''ordination, elle va suivre avec attention la cérémonie très importante pour son ami Lucio...
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Jade5

Citation:

Je vous demande de vous lever

Jade sursauta en entendant Monseigneur Tibère , elle s'appuya contre fred,se leva et écouta attentivement...

Il y avait un monde fou dans la cathédrale, Jade était heureuse pour son fillot qui paraissait très serein en ce grand jour.

Elle était fière de lui.
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Noiraude

A la demande de l'archevêque , Noiraude ainsi que le reste de l'assemblée se levèrent et entamèrent le Credo.
Leurs voix à l'unisson résonnèrent dans l' immense cathédrale.
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Tibere

Tibère eut un léger sourire en entendant la détermination de Luciobello.
Il se tourna ensuite vers l'assistance, faisant avec les bras ouverts un grand geste circulaire vers le haut.

Je vous demande de vous lever tous car nous allons commencer par la prière aristotélicienne fondamentale, ciment de notre foi, rempart contre le Sans Nom et ses âmes damnées !
Le Credo !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Karlheinz

Espérant ne pas être arrivé en retard, je me précipitais discrètement dans la Cathédrale pour assister à la cérémonie d'ordination du Frère Lucio. Apperçevant mon cousin en compagnie de Joie et de Fred, j'allais m'assoeir auprès d'eux, heureux pour le futur curé de Bruges, le même qui, probablement, baptisera mes deux filleules.

Mickaella

partie de gent des qu'elle recue le pigeon de luciobello, micki avait a peine pris le temps d'enfiler sa belle houppelande blanche , elle mit son col puis fila a toute allure avec son cheval, il ne fallait pas etre en retard pour la ceremonie de son ami

une fois arrivee a l'entree de la ville , elle se fit peine d'entendre deja le sons de cloche de la cathedrale qui annoncait l'office

oh non! je suis en retard...

une fois que les gardes la laisserent passer, elle galopa a toute allure dans les rues desertes de la capitale, pas etonnant en ce jour , tout les habitants devaient etre l'edifice, et micki la pauvre petite brunette ,devait etre extremement en retard

arrivee sur le parvis de l'eglise , elle sauta de son cheval, trouva le temps de l'attacher puis courut vers la porte fermee

elle l'ouvrit delicatement esssayant de ne pas se faire remarquer mais la vieille porte grinçat, mickaella entra rougissante du voyage et de la honte de son interruption, se fit toute petite apres avoir fait son signe vers le tres haut puis alla s'assoir au fond de la salle,
elle n'avait pas le temps de choisir vers qui elle serait le plus encline a s'assoir aussi s'isola t elle en choisissant un bon angle pour voir le deroulement de la ceremonie

lucio etait devant l'autel, et portait sa tunique noire, le moment etait emouvant pour son ami , mais il ne le montra pas, elle fut emue pour lui et continua d'observer la ceremonie tres impressionnee

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Luciobello

Tibere a écrit:

Regardant maintenant vers Luciobello.

Luciobello, vous êtes venu à moi en ce jour pour demander à recevoir le sacrement de l'ordination. Vous m'avez annoncé vouloir participer à dispenser les enseignements de nos prophères Christos et d'Aristote aux habitants de cette paroisse et vous dévouer à les guider sur le chemin de la Vertu.
Est-ce bien ce pourquoi vous êtes venu Luciobello ?

Exactement Monseigneur.

Je souhaite servir l’Église Aristotélicienne et le Très Haut par-dessus tout.
Je souhaite consacrer ma vie entière à développer ma foi, me rapprocher du Très Haut dans les sept vertus;
puis les répandre et les transmettre aux croyants et fidèles du mieux que je le puis.
Je souhaite pouvoir apporter joie et bonheur aux fidèles de notre sainte religion; à Bruges, en Flandres, et partout ailleurs;
je m'y prépare depuis ma petite enfance, pour être prêt le jour venu;
j'ai chassé tous les doutes, je suis à votre disposition.

Il lui sourit, se tenant dressé comme un I certain de son engagement.

Iclo

Habillé de sa tenue blanche et immaculée,spéciale pour les manifestations religieuses,les cheveux et la barbe rafraîchis
et parfumé d'une eau de lavande du jardin de son herboristerie,
Iclo se glissa dans la cathédrale , prêtant avec attention l'oreille aux discours des impétrants

concentré et recueilli ,il unit ses prières à celles des amis de Luciobello pour lui prêter la force d'accomplir son ministère

Petiteboule

Arrivée toute essoufflée et décoiffée par le vent devant la cathédrale, je passa la main dans mes cheveux pour les remettre en ordre et pris une grande inspiration pour calmer ma respiration.

Je m'avança vers l'entrée et je vis que l'édifice était déjà rempli de monde.

Ouf j'arrivai juste à temps, l'archevêque commençait juste la cérémonie.

Je me faufila le plus discrètement possible dans les derniers rangs pour ne pas me faire remarquer mais suffisamment prêt pour pouvoir suivre la cérémonie.

Cela faisait déjà long que frère Lucio souhaitait devenir prête. Enfin ce jour arrivait .

Que cette journée allait être riche en émotion.

Je m'assis et écouta le sermon de l'archevêque.

Maryse

La jeune femme ôte la capuche de sa cape , pour profiter de la chaleur qui se diffuse , le couple profite de ce matin d'automne embelli par le soleil en laissant trotter leurs montures.

Leur retour sur les terres flamandes ne fût pas de tout repos , à peine les pieds posés sur le sol de Bruges , ils sont repartis pour Dunkerque.

, En aidant son épouse à descendre de Démon Guichard n'arrête pas de la taquiner en lui tenant la main fermement pour qu'elle ne lui échappe pas .

-Tu es impossible homme !!

L'homme sourit encore plus .

-Je ne fait que te complimenter sur ton blason qui te va si bien !!!

-Oui je le sais ! Allez , dépêchons nous , les cloches de la Cathédrale sonnent.

La jeune femme sourit en entrant dans l'édifice , salue ses amis et connaissances , puis suit son époux et s'assoit , en essayant de ne pas déranger le début de la cérémonie.

Beeky

Courir partout, toujours, Tournai, Rome, Reims, Malines, la dame taschait d’estre présente aux rendez-vous quy exigeaient sa présence en sa qualité d’archidiacre mais sa taille qui s‘arrondissait, jour après jour, commençait à ralentir ses déplacements…

Allons, allons, fouettez cocher, nous ne sommes poinct en avance !!

Adoncques, c’est avec un léger retard que Beeky se présenta en la grande cathédrale de Brugge. Poinct elle n’avait eu le temps de féliciter le futur prestre mais il devait bien se douter que le cœur de la vicomtesse se réjouissait que l’engagement d’icest homme, au service du Très-Haut, s’en vienne à prendre des allures bien plus affirmées.

Prenant soin d'emprunter un passage dérobé la menant directement derrière l’autel, Beeky fust auprès de son archevesque sans avoir à remonter la nef centrale. Ses lèvres délicates baisèrent l’anneau de monseigneur Tibère et elle se plaça à ses costés, couvrant d’un regard bienveillant iceluy qui allait bien tost estre ordonné.

Petit coup d’œil furtif vers les stalles réservées aux clercs de Malines et la vicomtesse put y découvrir, assise et coite, sa filleule Astrid. Léger sourire qui s’en vint éclairer le visage d’Attigny, la diaconesse de Tournai estait bien là et non, à paresser sous la couette.
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Tibere

Tibère était soulagé. Luciobello avançait le long de la nef. L'homme se dirigea vers lui, s'agenouilla prestement et baisa l'anneau que lui tendait l'archevêque.

Restez à mes côtés Luciobello nous allons com....

C'est alors qu'arriva par le côté l'archidiaconesse, en retard cette fois. Elle marcha vers Tibère qui lui tendit sa main. Elle s'inclina, bisouta à son tour l'anneau, puis se plaça près de lui.

Vous êtes en retard dame Beeky. Vous serez à l'amende !

Se tournant vers le fidèles :

Fidèles de Bruges ! Vous êtes venus aujourd’hui pour célébrer un événement importantissime dans la vie d’un homme : son ordination ! Luciobello va entrer dans la grande communauté de ceux qui ont en charge le troupeau.

Regardant maintenant vers Luciobello.

Luciobello, vous êtes venu à moi en ce jour pour demander à recevoir le sacrement de l'ordination. Vous m'avez annoncé vouloir participer à dispenser les enseignements de nos prophères Christos et d'Aristote aux habitants de cette paroisse et vous dévouer à les guider sur le chemin de la Vertu.
Est-ce bien ce pourquoi vous êtes venu Luciobello ?
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Zeliejeanne

Zélie ne comprendra jamais la précipitation de son époux à se rendre aux offices religieux avant qu'elle n'eut terminé de se préparer. C'est vrai qu'elle prenait un peu de temps. Non pas par coquetterie mais juste parce que ses cheveux refusait obstinément de lui obéir. Même sous la menace d'être trempés dans un bénitier quelconque ils n'en faisaient qu'à leur tête.
C'est donc mal coiffée comme elle en avait l'habitude qu'elle se rendit à l'ordination dont elle venait de recevoir l'invitation. Elle aperçut son époux, les mains jointes, les yeux fermés, recueilli comme il se devait, mais entouré quand même de jolies filles. Elle s'installa donc quelques rangs derrière lui, se recueillant à son tour, mains jointes, regard oblique, attandant le début de la cérémonie.
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Jade5

Jade qui n'avait pas dormi de la nuit, toute excitée par l'ordination de son filleul s'était rendormie et se reveilla très tard dans la matinée!

Elle mit sa plus belle houpelande pour l'occasion, et se précipita en courant vers la cathédrale.

Elle aperçut une foule de gens, puis plus au fond vit son fillot magnifiquement vétu et un peu intimidé par cette cérémonie.
Elle fit un signe de la main vers lui et lui fit un clin d'oeil.

Elle alla s'asseoir a coté de Fred, et lui prit la main .
Puis elle se mit à prier.
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Luciobello

Vêtu de sa tenue sobre de clerc de Malines, le frère Lucio marchait vers la cathédrale qu'il trouvait immense.
Il l'observait quelques minutes, sa hauteur représentait l'immense amour et puissance du Très Haut;
il avait cent choses en tête en ce jour, et notamment qu'il devrait en prendre de la hauteur, une fois prêtre.
Il n'était pas très bien dans ses chausses ce matin, un si grand bâtiment pour un si petit homme, fusse-t-il même religieux.
Lui qui aimait tant s'occuper des autres, c'était son tour aujourd'hui, ça lui faisait tout drôle, il soufflait longuement.
Arrivée au parvis, il fût heureux de croiser tant de fidèles et d'amis prévenus; il les saluait tous succinctement, l'émotion le gagnait.
L'émotion, son ennemie du jour, aussi il faisait bref pour ne pas y succomber, l'heure tournait et il fallait avancer.
Il entrait enfin dans l'enceinte du Très Haut à qui il avait donné rendez-vous, il s'avançait droit vers l'archevêque;
il regardait sa main portant l'anneau; et ne manquait pas de s'agenouiller devant lui et embrasser l'anneau épiscopal;
salutation inévitable en ce jour, symbolisant le respect et l'amitié Aristotélicienne qu'il avait pour Monseigneur Tibère d'Arcis.
Il avalait sa salive et prenait grande respiration, il se tenait debout, prêt qu'il était devant l'archevêque.

Astrid_

Tout avait été bien orchestré pour que les diaconesses de Tournai puissent être présente en cette grande occasion. Astrid se souvenait de sa première rencontre avec Luciobello, il était alors vicaire de Tounai. Un temps elle avait cru que c'était auprès de lui qu'elle ferait ses "premières armes" mais il en avait été autrement................. Les détails de l'"affaire" elle ne les connaissaient pas du tout. D'ailleurs elle s'en fichait comme de ses premières chausses........... Lui restait pour l'homme l'affection et l'immense confiance qu'elle lui avait donné....... venait s'y ajouter l'admiration du don de soi qu'il faisait ce jour.

L'important fut que ce jour soit béni pour l'homme qu'elle connaissait. Le cœur grand et la foi inébranlable.

Rimouski au grand galop l'avait amené jusqu'à la cathédrale..................... Tout allait pour le mieux elle n'était pas en retard, de plus elle était la première des Maledent de Feytiat à s'asseoir à la place qui leur était réservée.......... Se met en prière.

Très Haut, béni soit ce zour ou tu vas recevoir nostre frère au grand coeur, à la foi inébranlable........... ainsi débute une longue invocation personnelle en attendant que commence la cérémonie.
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Guy_de_dampierre

Guy fit un geste d'assentiment de la tête à l'archevêque et pénétra dans la cathédrale. les fidèles affluaient de toutes les Flandres.

Il chercha Lucio du regard du côté de l'autel, mais ne le vit pas. Il devait être en train de méditer dans la sacristie. C'est que l'ordination n'était pas un sacrement ordianire et devait constituer un véritable tournant dans la vie d'un homme de foi comme Lucio.

Son sac toujours en bandouillère, il alla s'installer à côté de Joie et de Fred.

Lorsque l'Archevêque passa le lourd portail pour remonter la nef, il le suivit du regard silencieusement. Le prélat se plaça face aux fidèles derrière la lourde table de l'autel. Il ne restait plus qu'à attendre Lucio pour que la cérémonie débute.
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Joie

Lucio lui avait averti par courrier qu'il allait être consacré aujourd'hui et qu'il désirait qu'elle soit présente pour son sacrement... Elle ne risquait pas de manquer le sacrement de Lucio Joie, Lucio était un très bon ami, elle ne pouvait louper pour rien au monde cette cérémonie...

Pour l'occasion Joie s'habille sobrement, en entendant les cloches sonner à tue tête elle sort de sa demeure et se dirige d'un pas rapide à la cathédrale... Il y a beaucoup de monde sur le parvis, c'est qu'il en connaît du monde Lucio et il est bien aimé...

En passant devant le nouveau archevêque de Flandre Joie le salut d'un signe de la tête elle rentre et cherche du regard à côté de qui elle pourrait se mettre... Voyant Fred elle va s'asseoir à côté de lui...

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Lucas1er

pfff dommage ca aurait ramene encore plus de fideles mais bon.
jespere que je pourrias les sonner a la fin, juste pour le plaisir.

lucas allait sassoir devant, le plus pres possible pour bien voir, mais sur le cote, comme ca, si ca durait trop long comme lautre fois;
il pourrait sortir discretos.

Lucas1er

lucas courait a la cathedrale ce matin, il avait trop mal dormi, la rage de la veille, il avait bien pleure mais bon.
la il etait de bon poil car larcheveque allait nous donner un nouveau pretre ca cetait super chouette, courir le mettait en joie.
ya meme pas de boulasse en flandres, ca va ptet enfin changer.

Bonjour Monseigneur,
je pourrais sonner les cloches encore.
ca fait un boucan, mais jadore ca

il attendait frere Lucio, quil voulait toucher, ca doit porter bonheur de toucher un nouveau pretre.

Tibere

Tibère salua les gens qui entraient les uns après les autres. Il était heureux de voir autant de monde en ce dimanche matin.
Lorsque Guy de Dampierre se présenta, son regard devint grave. Il lui fit signe de la tête puis lui murmura :

A la fin de la cérémonie. Ce sera parfait. Je suis impatient de voir votre découverte.

Lucas avait envie de sonner les cloches ; cela ne l'étonnait guère. Il lui fit un "non" de la tête, l'engageant à avancer dans l'édifice.

Il ne manquait plus que le principal intéressé pour pouvoir commencer. En attendant, il suivit les derniers arrivants, entra dans l'église, traversa la nef grandiose, puis monta les trois marches qui menaient au choeur. Il se plaça de l'autre côté de la table d'autel, face aux fidèles.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Fred65140

les cloches de la chatedrale retentissaient dans la capitale ,fred quitta son tablier de forgeron et revétit des habits de circonstance.Aujourd'hui etait un grand jour ,le frere ,son ami luciobello ,allait recevoir le sacrement tant merité.
Les flamands s'etaient déplacé en masse pour apporter leur soutien a cet homme de bien ,il fallait trouver une place rapidement ,histoire de ne rien perdre de la cérémonie .

Enylesor

Eny, ce matin avait reçu l'invitation de Lucio, et ne voulait pas rater cela.
Jour très important pour son Ami, et là, sa vie allait changer.

Quel beau jour que celui-ci, justement, le 1er Dimande de l'avant....
Arrive donc à la Cathédrale, et s'installe, faisant des signes de têtes à droite, gauche.
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Fannaick

Elle c'était lever de beau matin ,une belle journée s'annonçait ,le soleil etait au rendez-vous..
Elle s'appréta d'une houppelande blanche ornée de petite fleures rose ,l'aissa ses cheveux retomber sur ses épaules ,
un dernier coups d'oeil au miroir , elle enfila sa cape de laine sombre sur ses épaules ,
Elle se dépécha ,ne voulant pas arriver en retard ,pour l'ordination de son ami lucio.....
les cloches résonnérent déjà ,appelant tout les fidéles a venir a la cérémonie....
Elle arriva a la cathédrale ,monta les marches ,salua msg Thibére qui se tenais sur le parvis , les cloches résonnérent
entra ,se signa ,remonta l'allée central vers l'autel, en saluant les quelques personnes déjà présente et pris place sur un banc au coté de gab ,le saluant d'un tendre baiser,
tu vas bien mon ange!!!!!!
Elle regarda derriére elle , vers la porte ,si son amie arrivait ,

Kat_gri

Alertée la veille, comme tant d'autres, de l'évènement, par Lucio lui-même, Kat n'avait pas hésité une seconde -sinon tout juste le temps de préparer de quoi se vêtir convenablement- avant de se mettre en route vers Bruges.
La garde robe de la jeune femme n'étant pas des plus pleines, cette dernière avait prit soin, tard dans la soirée, et malgré la température, de laver ses effets, afin qu'ils soient au mieux pour la cérémonie. Bien entendu, elle avait craint un long moment que, malgré le feu, rien de soit sec à temps. Mais enfin, si, tout l'était.

Les mots de Lucio l'avaient touché, et depuis le temps qu'elle le connaissait, et les quelques discussions qu'ils avaient eut, Kat savait combien la place qu'occupait la religion, dans ses pensés comme dans son être tout entier, était grande.

Arrivée au bas des marches de la Cathédrale de Brugge, la brune s'arrêta quelques secondes, le temps de réajuster son chapeau vert. Peu habituée à ce genre d'évènement, un pincement au cœur plus tard, c'est en adressant une salutation maladroite, bien que souriante, à l'Archevèque qu'elle pénétra dans l'imposant bâtiment, pour venir s'installer sur un banc, dans les rangés du milieu.

Richilde

Dimanche, le jour du Tres Haut.
Richilde etait alllee a leglise de Dunkerque, mais une fois de plus, la messe netait pas preparee, elle froncait les sourcils une nouvelle fois.
Mais aujourdhui, elle etait heureuse, on allait avoir un nouveau pretre en Flandres, et ca lenchantait vraiment.
Elle lavait decouvert a Dunkerque lors de lhommage a Feu Thibaud, et son mot sur lancien Archeveque lavait beaucoup emue.
Un frere de grande foi integre, quelle avait plaisir a revoir a la cathedrale en ce jour, la bonne nouvelle que larcheveque Tibere nous apportait.
Ha sil pouvait venir nous faire loffice a Dunkerque plus tard, ce serait formidable pour nous, elle en revait.

Slystaline

Sly pénètre dans la cathédrale de la capitale.
Il voit le frère Lucio et le salue d'un sourire et d'un signe de tête discret, avant de s'assoir sur un banc du fond.
Le Tournaisien a reçu une lettre ce matin l'invitant à cet office. Il a apprécié la cordialité du geste.

Ce matin, le coquelet blond a également participé à la messe de l'Eglise de Tournai. Il espère secrètement, que ce zèle, que cette forte consommation d'eau de bénitier rattrapera les fois où, dans sa jeunesse, il avait préfèré le confort des plumes de sa couette à la ferveur de la lecture des missels.

Gabriel_d_ici

Gabriel arriva aussi, pour assister a l'ordination du frère luciobello. Nul doute qu'il s'agissait là du commencement d'une nouvelle vie pour lui.
Il commença donc par aller le saluer.

Eloelo

En se levant ce matin, Eloelo avait reçu une lettre de la part de Lucio. Ce dernier avait invité le Prévôt en la Cathédrale Saint-Sauveur de Brugge, afin d'assister à son sacrement.
C'était un jour très important pour Lucio, c'est pourquoi Eloelo lui promit de venir.

L'Anversois avait donc tenu sa promesse. Après plusieurs heures de route, il arriva enfin en la Capitale flamande. Il était habitué à y venir quotidiennement, puisqu'il travaillait au Kasteel van Brugge en tant que Conseiller comtal, et ce depuis des mois. Avant de rejoindre les locaux de la Maréchaussée en la Tour de Gruuthuse, le Prévôt se pointa donc devant la grande porte de la Cathédrale. Les cloches venaient d'annoncer le début de la cérémonie ; Et en tant que fidèle aristotélicien, Eloelo fut l'un des premiers à monter les marches qui menaient vers l'entrée de la Cathédrale. Il aperçut Monseigneur Tibère qui se tenait sur le parvis, qu'il salua d'un geste de la tête.
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Noiraude

Noiraude se retrouva devant la cathédrale de Brugges. Elle admira un instant son architecture et essaya de deviner la grosseur de la cloche qui les invitait à entrer pour le sacre de Luciobello. Le martèlement semblait amplifier le propre battement de son coeur, elle ne savait pourquoi mais la jeune noble n'aimait pas entendre ces carillonnements .

Elle salua des amis,des connaissances puis l'Archevèque et s'installa sur un des bancs dur de la cathédrales pour assister à la cérémonie.
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Blanche30

Blanche récita les différentes prières. Elle fit les gros yeux en voyant arriver Skal en retard puis lui sourit. Qu'il était beau quand même ! Elle cacha son rire derrière une toux en voyant Dolonov pleurer. Elle savait bien ce que cachait cet accès d'émotion. Quel filou alors. Elle reporta son attention sur la cérémonie qui s'achevait.
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Tibere

Une belle journée pour une ordination. Brugges est en train de lentement se réveiller.
Aux environs de onze heure, les cloches annoncent le début de la cérémonie.

(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))

Tibère se tient sur le parvis, attendant l’arrivée du premier concerné, Luciobello. Les premiers fidèles montent les marches menant à l’entrée, saluant au passage l’archevêque.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Thealie

La tournaisienne avait reçu une lettre et s'était déplacée pour l'occasion.
Elle avait mis sa houppelande blanche pour l'occasion, elle ne la sortait que lors des grandes occasions pour ne point la salir.

Première fois qu'elle croisait l'archevêque, elle le salua comme l'exigeait la bienséance puis pénétra dans la cathédrale afin de se trouver une place ni trop près ni trop loin.

Guy_de_dampierre

Le jeune arriva sur la parvis de la cathédrale, il considéra un instant l'architecture imposante du bâtiment avant de prendre une bouffée d'oxygène et de se diriger vers la porte.

Monseigneur Tibère attendait les fidèles, les saluant aimablement et les invitant à entrer écouter les Paroles d'Aristote.

Guy se dirigea vers lui. Ils n'avaient pas eu l'occasion de se voir depuis jeudi soir, lorsqu'ils s'étaient quittés devant l'huis de la résidence brugeoise du prélat. Il le salua avec la déférence due à son rang. Lorsqu'il se releva de sa génuflexion et que ses lèvres avaient quitté l'anneau pastoral. Il s'enquit de lui demander une entrevue au plus tôt.

J'ai ici, Monseigneur, l'objet dont je vous entretint.

Le jeune brugeois signifia du regard le sac de cuir qu'il portait en bandouillère, avant de poursuivre.

Puis-je solliciter une entrevue avec Votre Excellence à l'issue de la messe?

cfr "Le Saint-Sang de Bruges" en gargote.

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Idiotemariote

Sa présence à l'entour dénonce sa divine création, le regard de Mariote ne s'étonne pas de la voir nous désorienter, nous troubler, c'est qu'elle est resplendissante et elle le vaut bien malgré les mauvaises langues. Ses intuitions ont été souvent justifiées, elle a comme qui dirait un sixième sens, elle incarne la femme dans tous ses états. Mariote reste fière de son parcours même si le lien familial n'est pas de rigueur, juste une histoire de voisinage dont elle tient énormément. Elle sourit en écoutant son père qui ovationne sa fille et c'est dans cet élan qu'elle s'entend l'acclamer à son tour sans la moindre hésitation.

Tibere

Tibère voulait être le premier à féliciter la comtesse. La chose lui était facile, il était le plus près.

Permettez comtesse Malycia que je vous baise le front. Il a été marqué du signe d'Aristote. Je sais que vous en êtes digne.

Puis il se recula et laissa passer ceux des fidèles qui souhaitaient s'approcher.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Malycia

Une pensée fugace lui traversa l'esprit, était ce le baiser ou les paroles prononcées? Elle se met soudain à rougir, non vous ne saurez rien même sous la torture elle ne vous racontera rien!

Merci Monseigneur pour votre présence et votre bienveillance.
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Skal

Il était surement très en retard, pourtant Blanche lui avait dit de se dépêcher mais que nenni, il voulait finir de se préparer correctement, il fini par arriver en silence il rejoignit sa promise et écouta la suite de la cérémonie
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Katina_choovansky.

C'était donc fait.
Officialisé.
La couronne va trop bien au filles qui portent bien le brushing.
Ça donnait des perspectives.

Elle avait bien était tentée d'intervenir une ou deux fois pour replacer une mèche, placer une épingle à cheveux, mais elle tenait à ses pouces. Aussi ,vaillamment, avait elle refréné son envie de coincer une mèche rebelle entre deux barrettes et avait sans mot dire, suivi le couronnement.

La brune -qui évidemment était là depuis le début, je ne vous permets pas d'en douter- regarda la cérémonie se clore en se joignant aux cris de la foule.
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Maitre Troubadour à la Confrérie

Slamjack

Le Sanguinaire n'était pas sûr que cela se faisait, étant donné qu'il ne fréquentait que peu les églises, mais il se laissa aller dans un élan de joie et se mit à applaudir en criant :

Vive la Comtesse des Flandres!
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Malycia

Et voilà elle l'avait dit, trois fois même....Couronne sur la tête elle se relève tel un automate obéissant, prenant garde de se tenir droite, manquerait plus qu'elle tombe (la couronne hein) heureusement que Kat n'avait pas eu la mauvaise idée de lui faire un chignon, comme ces demoiselles qui concourent pour un titre de beauté et dont la couronne ne tient jamais sur leur tête, celle ci aucun risque qu'elle ne tombe, c'était comme si elle avait été faite pour elle.
C'était mieux qu'un jour d'anniversaire ce couronement après la couronne maintenant un magnifique bouclier, elle le prend des mains de l'archevêque, plus d'un va la jalouser.
Elle ecoute toujours silencieuse les paroles de Tibère, la cérémonie semblait toucher à sa fin, derrière elle elle entend les hourras de la foule, elle aussi répète après l'archevêque se tournant vers les personnes qui l'acclament en brandissant le bouclier.

Haut les gonfalons, sus aux félons! Gloire aux Flandres!
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Dolonov

Suivant le vieux d'à côté, et pleurant donc à chaude larme pour sa première intronisation de comtesse depuis sa retraite, l'ex-commandeur ne pouvait plus se retenir.
Quelle triste sort pour une tournaisienne si bien malgré sa ville natale...

Melusine34

Le crédo: prononcé
Le serment: prononcé également et avec force qui plus est!

La couronne comtale allait enfin pouvoir trouver sa place sur la tête qui lui convenait! L'archevêque remis ensuite l'écu à la comtesse, symbole de sa légitimité au même titre que sa couronne... La brunette frissonnante dans sa robe par trop légère pour la saison sourit de contentement et s'apprêta a reprendre avec l'assemblée les salutations d'usage. Enfin elle essaya car c'était sans compter avec l'habitude aussi est ce "VIVE LE ROY" qui sortit de prime de sa gorge avant qu'elle ne se reprenne . Résultat? Une sorte de mélange guère heureux et audible semblable a un VIVE LE COMTESSE !! !! !! et bien sur un rougissement que seul le froid ne pouvait expliquer a ce moment précis.

Iclo

"Amen!"

...une petite larme aux yeux....

"Vive la Comtesse!"

Ascalon

C'était que les jours de couronnement, il fallait partir à l'avance... bien à l'avance pour ne pas être pris dans les embouteillages de carrioles ou de chariots dans les rues étroites de la Capitale. Ascalon avait décidé de quitter le Castel de Bruges presque à la dernière minute pour être à l'heure et grand mal lui en avait pris.

Les rues commerçantes étaient bondées et les ruelles aux alentours de la Cathédrale étaient noires de monde. Tous les flamands et brugeois voulaient voir la Comtesse et participer à la fête qui allait suivre l'événement.

Il se fraya tant bien que mal un chemin pour enfin, arriver sur le parvis. Il était maintenant tout près de l'entrée de la Cathédrale et des gardes le firent rentrer. Il put assister au couronnement de la Comtesse Malycia, l'Archevêque de Malines déposant la couronne comtale sur la tête nue de la régnante.

Les personnes présentes dans la Cathédrale, levèrent les mains et crièrent des "vive la Comtesse" , il en fit de même.
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Tibere

Il eut un petit sourire, satisfait de la réponse de la femme.
Il déposa alors la couronne sur sa tête.

Que Dieu soit témoin de ceci ! Malycia relève-toi !

Puis il prend des mains du prévôt le précieux bouclier d'or au lion de sable. Il le dresse bien au-dessus de sa tête et annonce à voix forte à l'assemblée.

Voici le Lion des Flandres ! Il a été à l'honneur à la bataille depuis Baudouin le Borgne ! Il est le rempart qui se dresse face aux ennemis de ce comté ! Porte-le fièrement si la liberté des Flandres est menacée !

Il lui tend le bouclier que la femme reçoit.

Malycia, te voici désormais comtesse des Flandres devant Dieu et les Flamands !
Gloire à toi ! Gloire ! Gloire !

Et vers l'assemblée en levant les bras

Haut les gonfalons ! Sus aux félons !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Malycia

Waaa quelle voix, pour un peu elle sursautait, concentrée qu'elle était à sa prière, devant elle le prévot et le capitaine ont rejoint l'archevêque, elle mémorise les phrases qu'elle doit répéter....puis se lance espérant ne pas se tromper.

Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les flamands et non pas seulement une partie d'entre eux.
Je jure devant Dieu de défendre les Flandres et de rester fidèle au Roy de France.

Voilà elle avait retenu la seconde partie mais pas la première,elle reprend sa respiration, réfléchit un instant et reprend.

Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains.

Comme pour être sure que tout le monde l'avait bien entendue et surtout parcequ'elle devait répéter par trois fois, elle répète de nouveau un ton plus haut.

Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains.
Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les flamands et non pas seulement une partie d'entre eux.
Je jure devant Dieu de défendre les Flandres et de rester fidèle au Roy de France.

et une dernière pour le plaisir.

Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains.
Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les flamands et non pas seulement une partie d'entre eux.
Je jure devant Dieu de défendre les Flandres et de rester fidèle au Roy de France.
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Tibere

Tibère pris la couronne que lui tendait Lord Dams. Il la souleva haut devant l’assemblée qui suivait son geste. Puis il déclama sur un ton franc et solennel.

Malycia, jures-tu devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de ton mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?
Jures-tu devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?
Jures-tu de défendre la Flandre et de rester fidèle au roi de France ?

Par trois fois répond à haute et intelligible voix !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Isab95

Lord_dams

Eloelo

Tibere

Beeky

Et la vicomtesse d'ouvrir son livre d'heures et de réciter le credo, à l'unisson de son archevesque.

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Rosa

La Blonde se leva et récita pieusement son credo, joignant sa voix à la communauté aristotélicienne.

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Malycia

Zeliejeanne

Iclo

Beeky

Tibere

Puis il agita devant lui l'encensoir afin que les paroles s'élèvent encore plus rapidement vers le Créateur.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Blanche30

Slystaline

Ascalion

Keewy

Zeliejeanne

Zélie pénetra timidement dans la cathédrale, la cape de Maly bien serrée dans ses bras.

Je vais nous choisir une place, fais vite, avait elle dit à son époux resté un peu en arrière pour nettroyer les chausses de la comtesse.

La foule était nombreuse et Zélie réusit à se faufiler parmi eux et à se trouver debout à un endroit d'où elle estimait pouvoir bien suivre. Elle se retournait de temps à autres pour guetter l'arrivée de son mari et lui faire un signe pour qu'il vienne la rejoindre
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Tibere

Tibère souleva un sourcil en direction de la comtesse lorsqu'il la vit entrer. Il lui semblait que quelque chose n'allait pas au niveau de ses chaussures. Mais il n'avait fait qu'apercevoir la chose de manière fort brève.
Elle s'avança jusqu'à lui et se mit à genoux, les mains jointes. Il lui sourit légèrement.

Puis l'archevêque se tourna vers les membres du clergé afin qu'on lui apporte et l'eau et l'encensoir.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Isab95

Bien que non invitée officiellement, elle se dirigea à pas nonchalants vers la cathédrale de Bruges. La curiosité la menait, comme souvent à son habitude.

Et puis...elle avait échangé de façon plaisante, selon elle, avec la Comtesse à diverses reprises. Aussi, elle pensait qu'il serait bienvenu de venir grossir les rangs des personnes conviées au couronnement.

Il restait quelques places au fond du lieu sacré. Elle se glissa à l'extrémité d'un banc...

Voir sans être vue, voilà qui lui convenait parfaitement.

Elle admirait la tenue de la Comtesse ainsi que son air recueilli quand soudain elle sursauta. Il lui semblait que...Non...elle avait dû rêver....
Une Comtesse aux pieds nus ? Quelle merveille de fraîcheur dans ce monde de brutes...

Elle fit tout pour se concentrer sur la cérémonie mais malgré la solennité du moment, elle se mit à rêvasser de courses rieuses, pieds nus dans les champs ou les flaques de boue...

Elle eût du mal à dissimuler un sourire taquin. Elle n'allait quand même pas éclater de rire en plein milieu de la cérémonie ?
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Malycia

Elle avance lentement, prenant garde qu'on ne voit pas ses pieds, réfléchissant à ne pas marcher sur sa robe, mais curieusement elle semble plus à l'aise que lorsqu'elle est chaussée, finalement c'est peut être ça l'astuce. Le seul hic c'est que les dalles de marbre ça fait froid aux pieds surtout quand ils sont trempés.
Elle arbore un léger sourire, saluant d'une légère inclinaison de tête les personnes qui posent son regard sur elle à son passage, droit devant elle l'archevêque l'attend, serait elle en retard? Il ne lui semble pas les cloches sonnent encore pour battre le rappel des fidèles.
Elle ne souvenait pas que la cathédrale soit si profonde, peur être qu'elle devrait avancer un peu plus vite,non trop risqué, pas à pas elle finit par arriver devant l'archevêque.
Une légère émotion vient colorer ses joues, sans prononcer un mot, elle s'agenouille face à lui, les mains jointes.
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Nicjoachim

Nic arriva par l'entrée de l'archevêque, il en avait eu l'habitude et avait d'ailleurs gardé une clé....

Il répondit à l'invitation du nouvel archevêque, il estima qu'il pourrait contribuer à aider l'archevque à savoir qui est qui parmi le petit monde des flandres......

Nic s'installa juste à côté de l'archevêque et s'assied à la place des hommes d'église......

Melusine34

Presque en retard mais pas tout a fait la Blanche qui pour l'occasion avait orné sa plus belle houpellande d'un surcot rouge; ce n'est pas tout les jours que l'écuyère se rendait a un couronnement, elle qui d'ordinaire était toujours sur les routes au service du Roy lors de ces réjouissances là... Aussi ce coup ci avait elle prit le temps de s'apprêter correctement, à tel point qu'elle avait failli se mettre en retard! fichu chignon qui ne tenait jamais en place assez promptement !!

Mais enfin elle était enfin rendue a destination. Conformément a son rang, ou plutôt a son absence de rang justement, elle se tint debout, parmi la foule des roturiers au fond de la grand nef de la cathédrale. Bien droite, quasi hiératique a son habitude, pestant intérieurement avoir oublié sa lourde et chaude cape.... elle savait pourtant que novembre en Flandre était par tradition humide et froid... la coquetterie lui aura fait perdre le sens commun et trop tard maintenant pour espérer avoir le temps de faire marche arrière pour aller la chercher; elle en louperai toute la cérémonie. Non, elle était condamnée a frissonner en silence et payer de son confort son étourderie.

Tibere

Tibère ressortit au bout d'un moment en grande tenue. Il portait sa chasuble verte et sa mitre d'évêque aristotélicien. Il regarda l'assistance qui commençait à garnir les bancs et les chaises. Il aperçut sur sa droite dame Beeky qui se tenait droite comme un "i", le menton légèrement relevé. Elle avait pris place dans les stalles réservées au clercs.
Sur l'autel étaient posés les objets du culte et en particulier une grande croix d'Aristote.
Il ne voyait pas la comtesse. A croire qu'elle le faisait exprès. Et puis soudain il la vit passer la porte en grande tenue. C'était parfait.
Il fallait attendre les derniers, comme toujours. Au-dessus de sa tête, les cloches continuaient à sonner fort.
Il fit un petit signe de la main à Malycia pour lui dire de s'approcher.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Quiou

Alors que la populace continuait à se presser en l’édifice dans un martèlement sans fin de bruits cocasses et pour le moins agaçants aux oreilles de Quiou, cette dernière restait figée, contemplant avec une froide réserve quelques fresques aristotéliciennes, tuant le temps comme elle le pouvait.

C’est alors qu’une voix s’élève juste derrière elle, de quoi la rigidifier encore plus, le dos se creusant. Cependant, elle ne se retourne guère et écoute l’ampleur du message susurré, reconnaissant le timbre du propriétaire. Les yeux fixés vers l’avant, mâchoire crispée, la Teigneuse acquiesce avant de se résoudre finalement à tourner légèrement la tête dans le but de délivrer verbalement une réplique chuchotée.

Alors, le silence se fit à l’entrée de Sa Grandeur et tous, animés d’un même mouvement, se retournèrent. Quiou compris, ne pouvant plus poursuivre son échange.

Karlheinz

Pénétrant l'édifice par l'entrée principale, je jetais un coup d'oeil alentours afin de trouver les sièges réservés aux Conseillers. Si je restais un menbre convaincu de l'opposition, je me fis un devoir d'assister au couronement de la Comtesse. En plus, je l'avais promit...

Ayant repéré les sièges réservés au Conseil, je réajustais mon col et prit la direction de ceux-ci. M'asseyant silencieusement, j'attendis que la cérémonie débute.
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Rosa

La Blonde s'était revêtue de ses plus beaux atours, avait fait briquer son carrosse et accompagnée de son fils, se rendit en Cathédrale pour un événement d'importance: le couronnement de Malycia. Que d'eau avait coulé sous les ponts depuis qu'elle la chaperonnait, sans grand succès d'ailleurs, dans les tavernes tournaisiennes.

Sous un temps plus que mitigé, elle fit son entrée et s'assit dans les premiers rangs, Balthasar à ses côtés, afin de mieux voir ce couronnement.
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Krystel_martin

Gus, Nounou et Krystel ne pouvaient pas ne pas être de couronnement. Pourquoi diable Gus et Nounou avaient-ils fait également le déplacement ? Tout simplement parce que Gus faisait le cocher, Nounou le chaperon et Krystel... la Damoiselle de Paradis. Un festival de trois cloches dunkerquoises, en somme.

Krystel entra. D'un mouvement de tête gracieux, elle embrassa du regard la foule qui commençait à entrer en le Saint Lieu. C'était la première fois, depuis longtemps, qu'un Archevêque allait procéder au Couronnement. Il était temps, enfin, de voir à quoi ressemblait Monseigneur Tibère d'Arcis. Feu Monseigneur Thibaud avait eu une place de choix dans le coeur de la Dunkerquoise. Pas pour une question de physique (même si l'homme, qui avait gravi tous les échelons locaux, n'était pas vilain garçon). Il était simplement charismatique. Son souvenir, encore présent dans les mémoires flamandes, allait rendre la tâche du nouvel archevêque rude. Mais pas impossible.

La jeune fille s'approcha du banc réservé. Elle représentait, comme à l'ordinaire, Sa Dame, qui n'aurait pu faire le déplacement en si peu de temps. Elle avait donc mis ses atours aux couleurs d'Ath, ou... bah ou de Paradis. Puis... elle attendit.
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Malycia

Jour morose, temps monotone, depuis la fenêtre de la chambre d'où elle se prépare elle peut voir le parvis de la cathédrale, Zélie devenue depuis peu sa couturière attitrée l'aide à se préparer, dernier laçage de la houppelande assortie à la couleur du ciel, rehaussée d'un bustier blanc lui comprimant la poitrine, un noeud se forme à son estomac, elle commence à s'angoisser, et si tout ne se déroulait pas comme prévu, et si l'archevêque était tombé malade, et si elle trébuchait et si...ta tante en avait on l'appèlerait ton oncle, quand tu auras fini de faire ta chochotte tu pourrais peut être te presser un peu sinon c'est en retard que tu seras. fit une voix qui venait de nulle part
Non pas possible ça ne peut pas être Zélie qui lui ai dit ça.

Zélie....non elle va la prendre pour une folle, tu as terminée? je crois que j'ai entendu les cloches.
Ouch, lâche t elle après le dernier laçage.
Enfin prête plus qu'à faire les quelques pas qui sépare l'hotel particulier de la cathédrale non sans avoir au préalable traversé le petit jardin qui l'en séparait en compagnie des Staline qui l'y accompagnent.
La pluie n'a toujours pas cessée et c'est avec précaution qu'elle prends garde où elle met les pieds, le sol est par endroit boueux et glissant, d'ailleurs des flaques se sont formées qu'elle tente d'enjamber en faisant des petits sauts de cabri, mais qui se terminent par un plouf les deux pieds dans l'eau et les chausses crottées.
Elle regarde alors effarée Sly et Zélie, qui tentent de lui nettoyer mais il faut se rendre à l'évidence une seule solution entrer sans.
Personne ne le verra, lui dit Zélie sur un ton rassurant, ta robe recouvre tes pieds, on y verra que du feu, c'est toujours mieux que de laisser des traces de boue partout derrière toi.

Devant tant de persuasion elle confie ses chausses à Sly, toi tu en prends bien soins et pas un mot! puis retire sa cape qu'elle confie cette fois à Zélie, prend une profonde inspiration et pénètre dans l'édifice.
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Klesiange

C'est vêtu de ses plus beaux atours qu'il se rend à la cathédrale. Il n'est pas question pour lui de faire bonne figure, juste de passer inaperçu à une cérémonie où il n'est pas certain que sa présence aurait des chances d'être interprétée comme le signe d'un bon présage.

Une fois à l'intérieur du bâtiment, il scrute un instant les visages avant d'apercevoir au delà des personnes environnantes une cascade de cheveux blonds se jetant dans les précipices du néant. C'est d'un pas tranquille qu'il se dirige vers la veuve quotidienne, se place juste derrière elle, au premier rang des anonymes.

Ca se penche légèrement, des mots sont murmurés à l'oreille.

Puis il restera... un temps, juste ce qu'il faut pour entrevoir le début de la cérémonie.
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Juge près la Cour d'appel - Avocat du Dragon - Seigneur mort né de Rumillies

Beeky

Grisaille automnale d’un après midy de novembre, petite pluie fine qui vous faisait songer à crachin breton, froid humide et ô combien pénétrant, voilà temps qui donnait plus envie de lire au coin d'une belle flambée plutost que d’affronter obligations protocolaires… Nonobstant, Attigny avait faict promesse de se rendre à la cérémonie flamande du couronnement de la comtesse Malycia et poinct elle ne songea à se dégager de la parole donnée.

En sa qualité d’archidiacre de Malines, Beeky se voyait allouer d’office une place au chœur de la cathédrale de Bruges, aussi, la vicomtesse pourrait poser son noble séant sur les stalles réservées au clergé. A n’en poinct douter, les rangs seraient fort clairsemés après les avatars qui s’estaient abattus sur les clercs flamands mais une nouvelle génération s’en viendrait à éclore et l’Eglise, tel un phoenix, renaistrait de ses cendres.

Pour l’heure, volée de cloches emplissait le ciel de la capitale de ses divines harmonies et l’on vit Attigny descendre d’un carrosse aux portières arborant les armes de sa vicomté. Poinct l’archidiacre ne fict montre d’un lustre exagéré, tenaillée qu’elle estait entre son estat de clerc et sa condition de noble dame. Cheveux tressés et entrelassés de guirlandes de perles fines et rubans de satin rose, son front estait ceint d’une couronne vicomtale. Quant à ses fresles épaules, elles portaient lourde cape de velours aux parements d’hermine.

A pas mesurés, teste haute, Beeky remonta lentement la nef centrale. En son précieux fourreau orné de moult pierreries, "Radieuse" battait le long de la cuisse de la dame, rythmant d’un léger cliquetis, la démarche altière de la vicomtesse. Par fin, sur son passage et comme une traisne invisible,voguaient force effluves d’essence de rose dont elle aimait à s’envelopper.

Un léger frisson parcourut l’échine d'Attigny lorsqu’elle rejoignit les stalles de bois bruni par les ans. Le froid, assurément, ou quelques souvenirs lointains d’une époque révolue…

ortho edit
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Quiou

Elle s’était promise de ne point se présenter en retard, ne serait-ce que pour manifester un certain signe de respect envers la future couronnée. Voila donc la Teigneuse parcourant d’un pas rapide les rues fangeuses de la Capitale Flamande en direction de la Cathédrale, se faufilant parmi les groupes de badauds, s’écartant des étales entreposés méticuleusement de-ci de-là, bousculant parfois les braves gens trop lents à son gout.

Et, de loin en loin, l’on pouvait entendre les cloches imposantes du lieu saint battre le rappel d’une journée toute particulière. Il n’était que trop temps que Quiou arrive sur les marches du perron, vêtue d’une simple houppelande noire, comme à son éternelle habitude, ne faisant guère attention aux toilettes de ces dames.

La foule, à grand renfort de gloussement bruyants, emplissait peu à peu le vaste silence aristotélicien de la Cathédrale, y faisant ainsi pénétrer des sons du monde extérieur qui résonnaient étrangement.
Quant à elle, la Chieuse s’installait sur la plus reculée des places octroyées au Conseil des Flandres, faisant acte de présence dans un bref élan de soutien à une camarade de plus ou moins longue date.

Tibere

DING DONG DING DONG DONG DING DONG DING DONG DING

[i]Il était sur le parvis dans l'attente des premiers fidèles et du personnage central de la cérémonie du couronnement, la comtesse Malycia.
Il y avait une petite pluie fine et un ciel tourmenté de nuages. Le genre de temps qui ne déplaisait pas à l'archevêque.
Il attendait les cloches derrière lui qui sonnaient fort dans le ciel. A chaque fois, il se sentait parcouru de frissons qu'il ne pouvait s'expliquer.
Les membres du clergé de Brugges étaient à ses côtés. Ils avaient consigne de placer les gens dans l'église.
Quant à lui, il se dirigea à l'intérieur, dans la petite pièce derrière le choeur qui lui servait de vestiaire. Et il commença à revêtir ses habits de cérémonie.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Chemaeya

Chemaeya entra sur le parvis de la cathédrale, majestueuse, envoûtante et effrayante à la fois. Écrasante en fait.

Elle resta au fond discrètement, s'agenouilla et resta longuement pensive la tête entre les mains.

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Chemaeya, une vie de Louve. Attention, je mords parfois.

Shalymar

Le temps n'était pas terrible ce matin là.

La jeune femme avait du prendre une couverture pour se protéger de l'humidité et cacher ses haillons pour se rendre à la Cathédrale.

Elle s'arrêta sur les marches pour secouer sa longue chevelure ondulée.

Elle était trempe de chez trempe !

Son regard fût attiré par un petit garçon.

Il ne devait pas avoir chaud lui aussi.

Elle le salua de sa fine main et elle poussa la porte de l'édifice majestueux.

Elle se signa naturellement.

Son regard vert se ballada et elle admira l'architecture.

Les mains de l'homme pouvaient faire de si belles choses.

Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle alla s'installer tout en frissonnant.

L'humidité aurait sa peau.

Elle ferma les yeux et pria le Très-Haut :

Je suis venue à toi le Très-Haut pour te remercier d'avoir était bon envers moi.
Je ne suis pas encore baptisée, mais mon parrain va m'aider dans les démarches.
Je suis heureuse d'avoir retrouvé ma soeur, et je te promets de prendre soin d'elle.

La jeune femme resta quelques instants de plus repliée sur elle-même.

Golthier

Golthier ouvrit la main et remercia l'homme. Quelques écus de plus ne lui feront pas de mal et peut-être pourrait-il acheter un peu de viande ce soir.

Il regarda l'homme s'éloigner. Puis une fois assis sur les marches, il espéra trouver d'autres personnes de son type aujourd'hui... Ce qui lui permettrait de passer quelques jours à l'abri du besoin.

Beeky

Après midy de grisaille, pluie fine qui tombe et rend le parvis de la cathédrale gadouilleux, la dame hasarda une poulaine sur le sol et grimaça. Fichtre de diantre, quel temps de chien ! Maugréa-t-elle en descendant du coche.

Oncques la vicomtesse n’avait franchi les portes de la cathédrale, aussy, c’est emplie de curiosité qu’elle se dirigea d’un pas allègre vers le grand porche. Assis sagement sur les marches, le nez levé et l'oeil vif, un jeune miochard semblait attendre quelque chose ou quelqu’un...

La main gantée de cuir poussa la lourde porte qui grinça en un son lugubre. L'écho résonna en l’édifice, troublant ainsy le silence des lieux. Silence absolu, silence éternel et pesant, silence de mort d’une Flandre abandonnée de Dieu. Les clercs disparaissaient en de troublantes circonstances et jà la rumeur enflait et désignait le bras du Sans-Nom s’abattant sur les membres de l’EA.

La dame s’engouffra en l’édifice comme happée par une gueule béante et vorace. L’humidité perlait sur les dalles froides du sol, rendant glissant chaque pas et pourtant l’archidiacre remonta tranquilement la nef et alla s’agenouiller sur le prie-Dieu faisant face à l’autel.
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Golthier

Golthier regarde la main de l'homme et scrute les pièces avec envie. Cependant, la tâche semble plus difficile qu'il n'y paraît puisque la main reste fermée sur son trésor.
L'homme lui pose une question que d'autres déjà lui ont posé sans qu'il ne sache quoi répondre.
Dans la rue, on n'a ni tuteur, ni parents... On s'élève en regardant les autres et on copie ce qu'ils font.

Golthier, fils de marchands, était devenu l'enfant des rues. Il ne se rappelait déjà plus des courbes du visage de sa mère et encore moins de la voix de son père.

Alors regardant le noble sire, il dit

Un tuteur? Des parents? Non z'en ai pas. Mais bon ze veille sur moi. Les z'adultes y sont pas touzours gentils avec moi... Alors... Golthier repense aux vagabonds qu'il avait rencontré quelques jours auparavant et qui l'avaient battu. Il repense aussi aux gens qui avaient voulu le vendre... Il était devenu méfiant par la force des choses. … Ze préfère rester seul.

Karlheinz

Regardant le petit après avoir écouté la réponse, je restais songeur quelques instants avant de lui donner les quelques écus que j'avais en main. Lui ébourrifant les cheveux, je m'éloignais de la Cathédrale, un projet pointant dans mon esprit...
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Golthier

Arrivé devant le grand édifice religieux, Golthier leva les yeux et lança un regard ébahi. Dans ses souvenirs, il n'avait jamais vu d'église aussi grande. Et maugrès l'habitude de venir quémander quelques pièces sur le parvis des églises de la région, il était intimidé. Sans vraiment savoir pourquoi il dit à voix haute.

éh bèh! Ca doit-être ici la maison d'Haris Tote! C'est tellement grand qu'on pourrait y mettre tout un village dedant!

Puis, s'asseyant sur les marches, il observa des gens vêtus de riches étoffes se rendre à l'intérieur. Alors comme à son habitude, il se fit pleurer tel un acteur de théâtre et se prépara à jouer son rôle favori : Celui d'enfant perdu... Un rôle, pas vraiment de composition car c'était sa réelle condition.

Tendant la main, il regardait les gens en disant:

Z'ai faim! Vous zavez pas des écus pour moi manzer?

Puis simulant une tristesse infinie, il ajoutait

Ayez du coeur! Moi ze suis perdu et z'ai peur!

A cinq ans seulement, il maitrisait déjà l'art de la comédie et formé par ses amis de la rue, il arrivait toujours à ses fins.

Karlheinz

Sortant de la Cathédrale, j'apperçu un jeune gamin pleurer sur les marches de l'Eglise, demandant l'aumône. J'entrepris donc d'ouvrir une de mes bourses [Celles qui contiennent de la monnaie] et y saisit quelques pièces.

Je sifflais le gamin, lui faisant signe de venir quérir quelques pièces auprès de moi.
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Golthier

Golthier observe l'homme et s'approche. Il l'observe et le détail. Bien habillé, bien peigné, une allure noble. Pour sûr cet homme est riche pensa l'enfant.
Ouvrant la main, il sourit et demanda.

Bonzour M'sieur, vous z'avez une 'tite pièce?

Karlheinz

Alors que le gamin s'approchait, je conservais les pièces en ma main, décidé à ne les lui donner qu'après avoir obtenu réponse à mes questions

N'as-tu donc point de parent ou de tuteur ? Qui veille sur toi ?
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Karlheinz

En ce vendredi après-midi, je me rendit en la Cathédrale Saint-Sauveur, profitant du répit accordé au Conseil en l'absence de Comte pour réfléchir en ce saint lieu et adresser une prière en l'honneure de Sainte Illinda, Sainte Patronne des Flandres.

Entrant dans l'Eglise, je me signais et me dirigeais tout naturellement vers le premier banc. Prenant place, je récitais le credo à voix basse...

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Je me signais à nouveau à la fin du credo, et, joignant les mains, j'entamais une profonde réflexion sur mon passé, mon présent et mon avenir, ma relation avec le Très-Haut et avec les autres Hommes.

Au bout d'une heure d'intenses réflexions, je finis par me lever et par me rendre à l'autel, en face duquel je m'agenouillais et m'adressais à Sainte Illinda, lui demandant d'insufler la Raison aux Conseillers et de les guider dans l'élection du nouveau Comte. Je terminais en lui adressant une prière avant de me relever et de quitter les lieux...

Citation:

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Krystel_martin

En retard.

C'était tout ce qu'elle avait à dire pour sa défense : elle était en retard. Comme d'habitude. Le message, pourtant, avait été largement diffusé au Conseil. La Comtesse était couronnée par l'archidiacre.

Ce n'était pas compliqué pourtant, de s'apprêter : toujours les mêmes atours ou presque - dame de Paradis n'était pas un titre qui rapportait. Et entre nous, s'il fallait à chaque fois se faire confectionner un vêtement et passer de longues heures à se faire piquer le dos par les couturières, autant reprendre à chaque fois la même chose et le parer différemment. Cette fois-ci, elle avait opté pour un ajoute floral sur la coiffe, et une nouvelle aumônière. Ce n'était pas grand-chose, mais enfin, cela ferait bien l'affaire. Le Très-Haut reconnaîtrait là une bonne intention et savait à qui Il avait affaire.

Arrivée en courant ou presque en ayant à peine eu le temps de répondre à quelques courriers, la demoiselle arriva sur le parvis, les joues rougies par la course et la honte d'arriver, une fois de plus, alors que la cérémonie était bien avancée. Elle fut alors surprise de voir les portes ouvertes en grand, l'archidiacre sur le parvis.

Oh !

Où était la Comtesse ? Et les conseillers ? Hormis le sieur Jeromator et les seigneurs de Rimbaucourt, que la jeune fille vit rentrer, il n'y avait pas foule. Aurait-elle manqué la cérémonie de couronnement ? A quel genre de cérémonie allait-elle, si le couronnement était terminé ?
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--Petitcabri.

L'archidiacre Petitcabri était venue très tôt en début d'après midi afin de préparer la cathédrale qui allait recevoir ce jour Sa grandeur, la Comtesse Xian de pour son Sacre.
Cab prit soin de décorer la Cathédrale avec de Jolies Fleurs

L'Archidiacre s'avança sur le parvis de la cathédrale, elle s'approcha de l'autel . Tout était en ordre. Elle descendit quelques marches, les orgues de la cathédrale chantèrent subitement. elle ouvrit en grand les portes de la cathédrale, le son harmonieux parvenait donc sur la place devant la cathédrale où le peuple faisait silence...elle pria en attendant que les invités et les Flamands arrivent ainsi bien sur que la Comtesse

Jeromator

Jeromator avait revêtue ses plus beaux atours. En effet, il était rare pour lui de participer à des évènements dans cette grande cathédrale.
Il salua l'archidiacre, entra dans la cathédrale et alla s'installer au fond de la salle.
Il attendit l'arrivée des autres invités et le début de la cérémonie.
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Maryse

Comme à son habitude Guichard avance à grand pas , tirant son épouse qui rit de bon coeur .Elle sait maintenant que cela l'amuse autant qu'elle de la voir courir.
Ils ont comme à leur habitude en retard pour la cérémonie , mais leur surprise est grande quand ils pénètrent dans la cathédrale: ils sont dans les premiers .

Maryse se penche sur son époux

-Finalement cela ne valait pas la peine que je te demande de te presser mon homme , tu avais tout ton temps pour finir de te préparer .

La jeune femme lui fait un sourire malicieux , rit doucement .

Guichard la regarde et l'invite à s'asseoir en levant les yeux au ciel.

- Et après, il paraît qu'on exagère lorsqu'on dit qu'on passe notre vie à attendre les femmes... , murmure-t-il probablement plus à l'attention de Christos - chez lui en ces lieux, qu'à l'attention de son épouse.
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--Pinolebouru

Pino resta concentrer , surtout vers la fin , c'était le moment de la couronne . Il pensa que avoir une couronne sur la
tête lui ouvrirait surement encore plus de porte vers des soirée coquines avec de charmante demoiselle . Quoi qu'il en
soit l'honneur des Flandres était aussi en jeux , il fallait qu'il se montre à la hauteur il rétorqua juste un

Amen

Il était fier de porter cette couronne , surtout quand c'est une belle femme tel que Cab qui s'occupe de la cérémonie . Il salua
un part un tout les invités qui sont venu avant d'aller fêter sa avec eux en taverne

--Petitcabri.

L'archidiacre regardait la Comte et voyait un engagement sérieux en ces paroles . Cab posa la dernière question qui clôturerai la bénédiction...

Pino, vous venez de prêter serment devant le peuple de Flandres, devant la France, devant le Roi et devant l’Eglise, vous avez juré fidélité et protection, en êtes vous conscient ?

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Pinolebouru

Il prit une profonde inspration et lacha un petit.

Oui, je le promets
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

--Petitcabri.

Alors Excellence, je vous bénis . Désormais, vos actions seront faites sous le regard de Dieu et des hommes ainsi que sous celui de la Sainte Eglise.

Par la grâce de Dieu, In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen

L’archidiacre fit ainsi le signe de la croix sur le front du Comte, ainsi qu’au-dessus d'elle, bénissant ainsi son mandat et à travers le Comte, le peuple entier des Flandres.
Cab pris alors la couronne en ses mains, et la souleva bien haut au dessus de la tête du Comte. Elle parla haut, afin que toute la foule puisse l'entendre :

Moi, Petitcabri, Archidiacre de Malines , en ce jour bénit du Seigneur et par les pouvoirs qui me sont conférés par la Sainte Eglise Aristotélicenne et Romaine, je vous couronne, vous Pinolebouru Comte de Flandres par la grâce de Dieu et celle du Roi. Peuple De Flandres, je te bénis.

L’archidiacre refit alors un signe de croix pour l'ensemble de la populace rassemblée devant la cathédrale, et bénit celle-ci en même temps que le Comte . Les cloches se mirent alors à sonner à toute volée...

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Petitcabri

Jurez-vous de servir Dieu et la France du mieux possible et de suivre les exemples d’Aristote et de Christos en refusant la tentation du péché ?

Pinolebouru

Je jure de servir Dieu et la France du mieux possible et de suivre les exemples d’Aristote et de Christos en refusant la tentation du péché
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Pinolebouru

Mon bras sera toujours disponible pour les flandres, je défendrai les couleurs de mon Comté, du Roi et celle de la Sainte Eglise en repoussant toute hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Petitcabri

Les villes de Tournai, Dunkerque,Bruges,Gent, Anvers peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en votre personne durant votre mandat ?

Pinolebouru

Les villes de Tournai, Dunkerque,Bruges,Gent, Anvers peuvent mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en notre personne durant notre mandat
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Pinolebouru

Je reconnais et je promes, parce que jurer, c'est mal, de servir la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, seule et unique religion officielle du Royaume et des Flandres

Il fit un sourire a la baronne de Loos.
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Petitcabri

Cab sourit à pino avant de répondre

Votre bras sera-t-il toujours disponible pour les flandres ? Défendrez-vous les couleurs de votre Comté, du Roi et celle de la Sainte Eglise en repoussant toute hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue ?

Petitcabri

Cab sourit et continua

Reconnaissez-vous et jurez-vous de servir la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, seule et unique religion officielle du Royaume et des Flandres

Krystel_martin

Krystel vit le Comte s'approcher d'elle et l'aider à la relever. Eperdue de reconnaissance et, il fallait bien l'avouer, de honte, elle le laissa lui trouver une place sur un banc plus solide. Elle lui assura qu'elle n'avait pas trop mal au "séant", ni ailleurs, sourit et rougit de son bon mot.

Non point, la vedette est celle qui se trouve au premier rang.

Elle sourit, cherchant à masquer sa gêne. Elle rougit de plus belle, et jeta des coups d'oeil inquiets autour d'elle, lorsqu'il parla de lui montrer ses jambes en d'autres occasions. Mais il était parti, et la réplique cinglante qu'elle avait à portée de langue resta coincée dans la bouche. Tant pis ! Elle n'allait pas se donner à nouveau en spectacle en l'interpellant telle une poissonnière. Elle haussa les épaules et s'assit sur son nouveau banc en boudant.

Pendant ce temps, la cérémonie continuait, et ce, malgré le malaise de l'archevêque et son remplacement au pied levé par la baronne de Loos.
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Pinolebouru

La cérémonie suivait son cours, lorsque l'archeveque, pale et prenant tout le monde par surprise s'eloigna pour retourne a la sacristie, tandis que Pino, a l'unisson avec les gens présents repetaient leurs prières comme des leçons bien aprise.

...
En la Vie Éternelle.

Amen.

S'en suivit un grand "Crac!" accompagne d'un cri. Intrigué, Pino sd retourna pour voir la dame de paradis, les quatres fers en l'aire, les genoux apparents, sur le sol, se relevant d'un un "Groumf" caractéristique a la groumfette.

Il se leva et dans un grand sourire, il lui tendit la main pour l'aider a se relever.

Comment va votre joli séant? pas trop mal?

Une fois debout, il lui ramassa une petit bouteille qui avait roulé par terre, s'echappant sans doute de son aumôniére, et lui tendit avant d'ajouter.

J'espère que vous n'essayez pas de me voller la vedette, entre une cérémonie ennuieuse et une demoiselle de paradis en détresse, je crois que je ne ferais pas le poids.

Il lui fit un grand sourire avant de l'emener vers un autre banc plus sur.

la... Vous serez plus en sécuritée. puis il se pencha vers elle Il y a d'autre manière pour me montrer vos jambes savez vous... j'espère qu'il y aura aussi d'autre occasion

Il alla rejoindre sa place en pouffant, pour attendre le retour de l'archeveque, qui ne vient pas. A sa place, la diaconnesse de Bruges vient le remplacer.

Bonjour mes enfants,

L'archevêque ne se sentant pas très bien... Et étant tout comme son bras droit, je vais le remplacer, cela évitera de reporter la cérémonie.

Comte Pino, Je vous prie de quitter le prie-Dieu pour poser genoux sur ce coussin.

Il s'executa

Comte Pino êtes-vous prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicien qu’il a institué ?

Je prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicien qu’il a institué
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Petitcabri

Cab faisait un peu de rangement dans la sacristie de la cathédrale tout en écoutant les cloches de celle-ci sonner.
Elle adorait ce son, elle le trouvait si pur, si reposant. Bref, pour cette grande rêveuse, c'était romantique à souhait.
Cela lui correspondait tout à fait, être aristotéliciens, c'est être aussi détendu que le son des cloches. Bref, elle pensait à cela quand elle entendit l'archevêque parler.
En effet, de la sacristie on pouvait tout entendre et même voir sans trop se faire remarquer, la diaconesse jeta donc un oeil, ben oui elle n'avait jamais vu un couronnement... C'est une chose importante quand même.
Certes, elle savait comment cela se déroulait, car elle passait ses journées dans les archives pour avoir encore plus de connaissances qu'elle n'en avait déjà. Elle regarda donc la cérémonie quand l'archevêque revint vers elle.
Tiens, avait t'il oublié quelque chose ? Pensa t'elle.
Il entra dans la pièce, pâle comme un pain pas cuit et dit à la nouvelle Vicaire Diocésaine de Malines.

Remplacez moi, ma fille, je ne me sent pas très bien.

Imaginez un peu la tête de Cab à ce moment là ! Elle qui voulait regarder la cérémonie devait maintenant la célébrer !
Elle se prépara en vitesse pour ne pas faire attendre les paroissiens et le comte, elle attacha ses cheveux, mit sa croix et c'est parti !
Les paroissiens la regardaient, certains devaient se demander ce qu'elle foutait là, elle prit donc la parole.

Bonjour mes enfants,

L'archevêque ne se sentant pas très bien... Et étant tout comme son bras droit, je vais le remplacer, cela évitera de reporter la cérémonie.

Comme elle l'avait annoncé, elle continua donc là où l'archevêque s'était arrêté, une seconde de silence, le temps qu'elle se remette en mémoire tout ce qu'elle avait lu sur le sujet avant de reprendre sans hésitation ou du moins, sans laisser en apercevoir aucune . Cab entama alors la bénédiction :

Comte Pino, Je vous prie de quitter le prie-Dieu pour poser genoux sur ce coussin.

Le comte s'exécuta. Le femme d'église se dégagea de la table en pierre pour se positionner devant l'homme et lui dire :

Comte Pino êtes-vous prêt à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicien qu’il a institué ?

Krystel_martin

Long moment de prière, répété par l'assemblée et le Comte en personne. Krystel ferma les yeux et se mit mentalement à prier pour que le banc sur lequel elle était ne cédât pas. Elle n'était guère lourde, surtout depuis que sa vie l'obligeait à courir à peu près partout. Mais enfin, le banc ne semblait guère solide et prêt, d'un instant à l'autre, à faire le mariole.

Et pendant ce temps, tout le monde y croyait, au Très-Haut, à Aristote et en tout le cortège de saints et de bienheureux gardes du corps auréolés. Seul mot de la prière qui s'échappa des lèvres de Krystel :

Ame...Héééééé !

Un craquement sourd, en même temps que le hurlement poussé par la jeune fille, se fit entendre. Le banc en bois venait de céder, larguant la damoiselle de Paradis sur le sol*. Les jambes en l'air, maintenues par ce qu'il restait de bois, les jupes retroussées jusqu'aux genoux et la tête sur le sol, la jeune fille ne bougeait plus. Puis, aussi soudainement qu'elle était tombée, la jeune fille releva la tête, le teint rouge et les yeux brillants, repoussa les restes du banc avec ses pieds et s'assit, non sans remettre ses jupes en ordre.

Groumpf.

Elle venait de voir qu'elle avait déchiré son aumônière, et qu'elle s'était cassé un ongle.

*Saleté de dés.
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Pinolebouru

Cela faisait un moment maintenant que le comte été dans l'édifice prêt à ce faire couronner, des flamands connus, noble, roturier, conseiller, maire, soldat, maréchal, avaient fait le déplacement pour venir assister à cette cérémonie. ça le rassurer de voir autant de Flamands s'intéresser aux évènements important du comté.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

Pino repetait machianelement ces paroles.
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Moonflower

Moon sourit à Basine et sa fille et les regarde s'en aller puis reprend la confession en cours.

... l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Thibaud

Après la confession, Thibaud adressa un signe de croix en direction de l'assemblée tout en disant ces quelques mots latins :

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. [Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse miséricorde, qu'il pardonne tous vos péchés et vous conduise à la vie éternelle.] Amen.

D'une seule voix, clamons l'Amour que nous vouons au Très-Haut, et remercions Le pour le regard attentionné qu'Il posera sur ce Comte et ce Conseil. Récitons le Crédo Aristotélicien, prière universelle de nostre Saincte et Puissante Église Aristotélicienne.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen

--Basine.la.coriace

Elle chuchote :

Eulaly ! Mais restez donc tranquille !

Mais voyant que rien n'y fait (en même... la petite n'a tout juste que cinq mois... elle s'en fiche pas mal) elle se retourne vers Moon et lui murmure :

Je vais vous attendre dehors avec elle. Le comte et l'archevêque vont pas apprécier sinon...

Et après que la mère ait acquiescé silencieusement, voilà donc notre Basine, tenter de se faire le plus discrète possible pour sortir de la cathédrale, une Eulaly bien moins discrète dans les bras.

--Eulaly

"Woua ! C'est grand ici ! Y'a plein de monde. On est où ?
Y'a un messire tout bien habillé devant qui parle à côté d'un autre qui attend. Et ils marmonnent tous un truc bizarre maintenant."

Eulaly ne comprend pas vraiment ce qui se passe mais qu'importe. Maman et Basine sont là et elle a vu son papa tout à l'heure.

Il y a un truc que la petite a remarqué, et, si elle a été surprise la première fois, à présent, elle trouve çà super rigolo.
Ce truc, c'est que quand elle ouvre la bouche pour babiller, hé ben çà résonne drôlement fort.

Aussi, tout en gigotant vigoureusement sur sa bonne vieille Basine, fait-elle de superbes "areuh" bien sonores au milieu de la cérémonie.
Du monde la regarde soudain. Ils doivent aimer çà. Elle leur fait son plus beau sourire avant de continuer à causer.

Fannaick

la ceremonie venait de commencer ,elle pris place rapidement et recita le confiteor

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Thibaud

La plupart des Conseillers étaient présents, et Thibaud ne pouvait qu'en être ravi. En outre, les flamands arrivaient petit à petit dans la Cathédrale afin de combler ses bancs dont le vide disparut presque instantanément. Le Comte fit à son tour son entrée, et l'Archevêque l'invita à s'approcher jusqu'à lui. L'homme de Dieu échangea quelques mots, demanda à son enfant de chœur de retirer dés l'instant le coussin rouge, et d'installer le prie-Dieu pour que Pinolebouru s'y installe, derrière, à genoux, devant lui. Le prélat rebroussa chemin pour se positionner à l'arrière de l'autel.

Après avoir laissé quelques minutes supplémentaires pour les retardataires, il jugea bon de débuter le couronnement :

Bien-aimés dans le Seigneur, au Nom de Dieu et en présence de cette assemblée, nous avons l'intention d'instituer en ce sixième mois sacré, à la teste de nostre Comté, nostre bien-aimé Pinolebouru.

Gloria Dei, et Aristotelem, et Christum,
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.

Que le Tout-Puissant, dans sa grande mansuétude, jette sur nous Son regard réconfortant. Implorons Son Pardon et confessons nos fautes. Admettons que nous sommes pécheurs en récitant, ensemble, le confiteor.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Guichard

Isaline a écrit:

Une fois arrivée à bon port, Isaline se glissa près de Maryse et Guichard en les saluant avec un grand sourire.

Bonjour Maryse, bonjour messire Guichard, comment allez-vous ? Je peux me permettre de m'installer près de vous ?

Guichard sourit à la bourgmestre de Gent et de la main lui désigna la place à côté d'eux.

- Bonjour Damoiselle Isaline. Mais certainement: je vous en prie, prenez place. La cérémonie est sur le point de commencer.

Maryse

Maryse assise auprès de son époux , souriant aux amis et flamands , ne s'aperçoit pas tout de suite de l'arrivée du bourgmestre de Ghent .

Quand son époux l'invite à s'asseoir à leurs côtés , Maryse est heureuse de passer un moment avec cette jeune femme , qu'elle apprécie .

-Bonjour Isaline , c'est un plaisir de te voir .
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Aeliana

Aéliana n'avait pu assister à la bénédiction. Son poste lui avait pris beaucoup de temps surtout ces derniers moments.

Elle espérait que l'archevêque ne lui en voudrait pas et elle se promit d'aller le voir dès qu'elle le pourrait.

elle souhaitait également que le Très haut est une pensée pour toutes les bêtes ayant vécu, vivante et à venir, toutes ces bêtes qui ont permis, permettent et permettront aux flamands de se nourrir.
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Damoiselle de Compagnie de Sa Grandeur Mormynette de Saint Ange Gilraen
(bannière à venir)

Krystel_martin

Il ne lui avait pas fallu longtemps pour trouver la tenue idéale. Une tenue simple, pratique et qui permettait à la jeune fille de porter une dague, achetée pour l'occasion et qui, en plus d'avoir ce côté pratique qu'ont les dagues quand un malotrus vous saute au cou, avait un aspect décoratif des plus charmants à sa ceinture, car c'était un bijou. Ce fut donc en houppelande légère, jaune et brodée d'aigles bicéphales et de lions noirs que Krystel avançait, un peu en retrait derrière le jeune comte.

Ce dernier lui avait paru singulier, menaçant à plusieurs reprises la jeune fille d'une canne, alors qu'icelle le suivait depuis Bruges pour l'escorter, avec le reste de la garde comtale, vers la Cathédrale. On avait vu un Juge se faire passer à tabac et des Comtesses finir en prison, aussi avait-on jugé prudent de mettre quelques balèzes autour du Comte, prêts à intervenir en cas de pépin. Krystel bien entendu, ne pouvait compter comme femme forte de la garde. Avec sa force équivalente à celle d'un moustique agressif, elle pouvait juste piquer le premier suppôt de la créature sans nom qui aurait le malheur de faire du grabuge.

Heureusement, personne n'eut l'idée saugrenue de toucher aux cheveux propres du Comte Loréal. Les balèzes, Krystel et le Comte entrèrent donc sans entrave dans la cathédrale. L'escorte s'installa au plus près, et laissa le Comte aux bons soins de l'archevêque, dont la chevelure éclatante montrait la bonne santé de son propriétaire. Et ce n'était rien en comparaison de la soutane de ce dernier, qui lui allait comme un gant.

Krouic...

Krystel venait de s'asseoir sur un banc qui grinçait et qui bringuebalait. Allait-elle se retrouver les quatre fers en l'air avant la fin de la cérémonie ? La jeune fille pinça les lèvres et se fit la plus légère possible sur le banc peu solide. Instinctivement, elle se mit à prier pour qu'un miracle ait lieu et qu'elle évite, pour une fois, de se rendre ridicule en pleine cérémonie officielle...
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Pinolebouru

Le grand jour etait enfin arrivé. On l'attendait en la cathédrale de Bruges pour le couronner. Pino etait a la fois heureux et stresser.

Avant d'aller a Bruges, le jeune anversois decida de faire un petit detour. Il se rendit dans une petite propriétée aux abords du lac, qu'il avait appercu il y a quelques temps deja et qui semblait abandonnée. Il s'isolla quelques instant. profitant du calme et de la serenitée des lieux, de la legere brise qui faisait virvolter ses cheveux et qui secouait les feuilles des arbres des allentours.

Il se baissa, prit un calliou qu'il lanca dans l'etang. Puis un second.

Gotferdoom! hé gamin... t'as pas bientot fini de faire tout ce boucant!

Pino sursauta. Un viel homme venait de sortire de la cabane pas loin de la.

heu... desoler... je...

Hé puis d'abord, qu'est-ce que tu fous la? le coupa le vielle homme. Degage de ma propriétée.

Il brandit sa canne et menaca l'Anversois avec.

Pino pas rassurer du tout, se depecha de quitter les lieux, en evitant de froisser ses beaux habits

Tout en s'eloignant, il 'entandit le vieux lui crier.

Et n'oublie pas... Le desert de l'oubli recouvre l'esprit des innoncents, quand toute vie s'apprete a disparaitre dans le grands néant par la faute de quelques ignorants

Pino s'arreta net. Quand il se retouna, le viel homme avait disparu...

Il reprit le chemin du couronnement, refelechissant a ce que le vielle homme lui vait dit.

Il arriva devant le parvis et sortit de ses songes. Il poussa les portes et s'engoufra dans la cathédrale.
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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.

Isaline

La houppelande quelque peu froissée par le voyage depuis Gent, le visage un peu rouge d'avoir couru pour arriver à l'heure, Isaline pénétra d'un air aussi digne que possible dans l'imposante cathédrale de Bruges.

Tout en lissant les plis de sa robe, la jeune rouquine s'avança jusqu'aux places réservées aux bourgmestres en saluant les personnes qu'elle reconnaissait. Au fur et à mesure qu'elle avançait dans la travée de la cathédrale, les souvenirs d'un temps lointain affluait dans sa mémoire. La dernière fois qu'elle avait posé les pieds ici, c'était pour le couronnement de Sheilla, et à cette époque elle-même n'était qu'une citoyenne parmi tant d'autres...

Une fois arrivée à bon port, Isaline se glissa près de Maryse et Guichard en les saluant avec un grand sourire.

Bonjour Maryse, bonjour messire Guichard, comment allez-vous ? Je peux me permettre de m'installer près de vous ?

Nicjoachim

Nic envoya un pigeon à l'organisateur de cette noble cérémonie...

Citation:

Monseigneur, Messire Comte,

Vous n'êtes pas sans savoir , l'atroce mésaventure qu'il m'est arrivé il y a peu en place publique...

Etant dans l'incapacité physique de vous rejoindre, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour ce couronnement comtal.
En effet, étant immobilisé, j'ai demandé à être placé directement dans le bureau du juge afin de continuer les affaires judiciaires de ce pays et d'y assurer ma guérison que je souhaite la plus rapide possible.

Votre dévoué, Nic, juge des Flandres...

Icarionnoste

Dur de trouver le temps.
Peu disponible pour quoique ce soit, c'est à pas feutré que le Flamoc' glisse jusqu'aux premiers rangs de la cathédrale, un bâillement arrache déforme l'instant de quelques secondes les traits du Conseiller.
Un sourire à Jojo, s'assoit, lentement.

Moonflower

N'étant pas conseillère, Moon laisse Ica rejoindre les membres du Conseil aux premiers bancs pendant qu'elle-même se glisse parmi la foule des fidèles avec Basine et Eulaly, priant déjà pour que la petite reste sage.
Ca risquait d'être un peu long pour l'enfant.

Audelia

A son tour Audélia, traits tirés et mine palote fit une discrète dans la cathédrale.

Ces derniers jours avaient été éreintants.
A peine rentrée sur Bruges où elle espérait se ressourcer, elle avait du repartir en urgence.

Un regard plein de respect, une ébauche de sourire à l’archevêque qui lui manquait terriblement ces temps ci, et elle prit place auprès des autres conseillers.

Calculs , statistiques, simulations….mais aussi inquiétude et travail physique en galerie était devenu son lot quotidien.
Elle sentait bien qu’elle puisait dans ses forces de quoi avancer encore, mais qu’elle supportait de plus en plus mal les regroupements publics.

Cette fois pourtant, elle s’était rendue de bonne grâce à l’invitation.
Couronnement du nouveau comte, une nouvelle page de l’histoire des Flandres se tournait….elle se devait d’être là.

A peine installée elle prit une grande inspiration et se laissa envahir par la sérénité du lieu.
Ce n’est que quelques minutes après, alors que son esprit se détendait suffisamment pour qu’elle regarde vraiment autour d’elle, qu’elle aperçut ses parents, ses amis, ses collègues de travail et qu’elle inclina brièvement la tête en leur direction.

C’est en les voyant si présentables qu’elle commença aussi à ranger ses ongles noircis, ses mains abîmées par la mine à l’intérieur de ses manches.
Pas qu’elle eut honte de transpirer aux côtés des Flamands, juste qu’elle aurait voulu les représenter au mieux, mais que son emploi du temps ne le lui permettait guère en ce moment.
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Guichard

Lorsque Guichard et Maryse pénétrèrent dans le vénérable édifice, beaucoup de beau monde y avait déjà pris place.

Se frayant difficilement un passage à travers la foule qui affluait, ils arrivèrent à gagner les places qui leurs étaient réservées, derrière le Conseil, au côté du Président du Parlement et des parlementaires.

Un couronnement comtal était toujours l'occasion de sortir les plus beaux vêtements de l'armoire et de retrouver des personnes que l'on n'avait pas croisé depuis longtemps.
Guichard et Maryse s'assirent et attendirent que la cérémonie commence.

Blanche30

Blanche entra dans la catédrale. Elle sourit, fière d'elle. Pour une fois elle était en avance. Plusieurs conseillers étaient déjà là et monseigneur Thibaud attendait à côté d'un joli coussin destiné au futur comte. Le jeune fille s'avança vers lui et s'inclina pour baiser son anneau :

- Bonjour monseigneur, ravie de vous voir !

La blondinette trottina ensuite en direction de Sly. Elle salua d'un signe de tête et d'un sourire les autres conseillers avant d'aller s'assoir près de son ami. Elle lui murmura :

- Je suis déçue, où sont les magnifiques sourcils de cérémonie que je t'ai offert ? Je suis sûre que Pino et ta fiancée apprécieraient pourtant !
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Gwilherm

Brez pénétra à son tour dans l'imposant édifice... Bien qu'habitué des lieux de prière, y compris de celui-ci, cette fois ci était différente et s'il avait déjà assisté à des couronnements, c'était la première fois en tant que conseiller...

Moment des plus solennel et légèrement pesant. Chaque pas se faisait lourd pour le Breton, de la place où étaient massés des centaines de Flamands, puis encore davantage après avoir franchi les lourdes portes de la Cathédrale Saint-Sauveur... il arriva enfin devant l'archevêque, croisa son regard puis s'agenouilla devant lui, et en signe de respect et de piété, lui baisa l'anneau épiscopal puis alla prendre place au premier rang, non loin des deux autres conseillers déjà assis.
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Kentoc'h mervel eget bezañ soatret.
Enor ha frankiz.

http://bretagnerr.info/images/breizhmabro.htm
http://www.youtube.com/watch?v=4UCrEk9HY7c

Slystaline

Sly le porte parole du Conseil rentre dans une Cathédrale qui se rempli peu à peu.
Le lieu lui fait penser à un bateau, navire amiral qui transporte la plèbe dans des océans de ferveur et de savoir.
Il se présente devant le "capitaine". Souple dans les genoux grâce à de l'exercice physique en tout genre, il effectue une révérence appuyée avant d'effleurer de la bouche la bague du Saint Homme.

Dans sa perception fine de la nature humaine, Sly ne sent que bonté, générosité et absence totale de calcul dans les traits de l'Archevêque.

Le blond tournaisien prend place près de Vicomtest après l'avoir salué d'un hochement de tête et d'un sourire.
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Membre du mouvement "Libertés flamandes"

Vicomtest

Vicomtest fut le premier des conseillers à se présenter en la splendide cathédrale de Bruges. Intimidé devant la solennité de l'instant , il s'engouffra dans l'allée centrale , s'inclina devant Monseigneur Thibaud, lui baisa l'anneau et alla prendre place sur un banc du premier rang.

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Thibaud

Cela faisait plusieurs jours que l'Archevêque ne s'était pas rendu dans sa Cathédrale. N'allez pas y voir un signe de fléchissement dans son rôle de pasteur, ou une quelconque maladie qui aurait pu le clouer au lit, non, son absence avait été justifiée par une envie de se retirer du monde, et de consacrer un peu de son temps à de vieux ouvrages poussiéreux, au fin fond de sa bibliothèque épiscopale. Intense avait été la réflexion et les projets futurs que Thibaud souhaitait mettre en place pour les Flandres.

Alors que ses idées se couchaient sur le parchemin, ses lèvres vinrent s'étirer plusieurs fois pour former un sourire niais. L'une de ses entreprises s'avérait être un défi et demandait l'acceptation de l'ensemble de la population. Mais avec un argumentaire solide, et des exemples concrets, le prélat tentera bien et coûte que coûte à faire passer le message et à mettre en forme son affaire.

En attendant, alors qu'il se préparait dans la sacristie pour le couronnement du Comte Pinolebouru, il venait d'apprendre par l'un de ses enfants de chœur que le nouvel Archevêque de Reims avait été nommé et que la personne en question se trouvait être son supérieur à la Nonciature. Thibaud ne pouvait qu'être content de cette nomination qui prévoyait de nombreux changements pour la province de Reims. Rester maître de son Archevêché, voici la seule chose que l'Archevêque se confirmait à lui mesme. Il n'avait toujours pas été intronisé prélat et savait qu'il devait s'enquérir de cette célébration avec son nouveau métropolitain. A cet instant, la mitre, la crosse et l'anneau qu'il portait, avaient été volés à Feue Alhysis, mais les fidèles pouvaient-ils y voir une quelconque différence ? Aucunement !

Les derniers plis furent enlevés de son vêtement, et son corps se mouva jusqu'à l'extérieur de la petite pièce pour arriver auprès du chœur dont il monta avec grasce les quelques marches. Son séant se posa sur son trône épiscopal, et son regard se perdit au loin, sur les portes qui s'ouvraient, après qu'un chanoine en est reçu l'ordre. Thibaud ordonna à ce qu'on allume quelques cierges et qu'on aille sonner les cloches. Lui, il tourna légèrement la teste pour constater la présence de la couronne, puis se positionna droit.

Les cloches se mirent à sonner. Les premiers bancs n'attendaient plus que les Conseillers ; les autres, les fidèles ; et au pied du chœur, le Comte, dont un coussin rouge et moelleux avait été déposé sur le sol. Thibaud se leva, fit quelques pas, et se retrouva près du coussin, dans l'attente de voir arriver les protagonistes qui ne manqueraient pas de lui baiser l'anneau par simple respect du à son rang.

Thibaud

Les Conseillers s'approchèrent. Thibaud avança avec élégance pour s'arrêter face à Rosa, Audelia, Julien.., & Joie. Les autres n'avaient pas fait le déplacement, et l'Archevêque en prit noste.

Tout en posant sa main sur la teste de chaque individu, il récita quelques paroles liturgiques, puis leur adressa un signe de croix sur leur front.

Le prélat, après quelques instants, étendit ses bras, et annonça :

Ô Dieu Tout-Puissant et Éternel, qui d'en haut contrôles et commandes nos destins. Bénis ces Conseillers. Que ces gens puissent gouverner avec honneur, courage, fidélité et loyauté.
Guide-les, Ô Seigneur, avec sagesse et prudence, afin qu'ils ne fassent jamais d'erreurs, à Ton image, Toi qui nous combles avec Ton infini et immense amour. Amen.

Au nom du Seigneur, d'Aristote, et de Christos, nous déclarons la fin de ce couronnement.
Loué soit nostre Dieu !
Prions pour ce nouveau Conseil !

Les cloches se mirent à sonner. Thibaud déposa un baiser sur le front des Conseillers et du Comte, puis les félicita.

Julien..

Le Juge des Flandres patientait patiemment que son tour arrive. Monseigneur Thibaud avait commencé par Rosa, puis Audélia. Logiquement, ça devrait être à lui après.

Et c'est ce qu'il se passa. L'Archevêque posa une main sur son front en récitant quelques paroles, puis fit le signe de croix, sur son front aussi.

Il termina avec Joie, puis, étendant les mains, annonça la fin de la cérémonie en déposant un baiser sur le front des Conseillers et du Comte.

Le Juge resta ainsi quelques instants, dans la sérénité paisible de l'Église. Puis il se releva, salua ses collègues Conseillères, alla féliciter le Comte pour son couronnement et adressa un signe de tête déférent à l'homme d'Église avant de sortir.

Rosa

Le couronnement avait été fait, un Comte régnait en Flandres, sous l'oeil d'Aristote et de Christos... sans oublie Sainte-Illinda, qui veillait attentivement sur son cher Comté.

A présent il était demandé aux Conseillers de s'avancer pour la bénédiction. La Blonde Vicomtesse ouvrit la marche et se présenta, pour s'agenouiller afin d'être bénie par le Tout-Puissant.
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Audelia

Juste derrière Rosa, Audélia avançait , lentement vers le comte, non qu'elle eut l' ombre d'une hésitation, elle aimait le côté humain et proche du peuple avec lequel il régnait, et qui se mélait parfaitement à sa main de fer quand il fallait prendre des décisions, mais parce que le moment était plus que solennel.

Arrivée à sa hauteur et bien plus émue qu'elle n'aurait souhaité le montrer, elle posa un genou à terre , son regard se fixa dans celui du père Thibault pour qui elle avait une admiration sans borne, puis dans celui de Rosa, dont elle avait grande estime aussi, et enfin , dans celui du comte, tachant de transmettre à chacun sa motivation à travailler avec eux et à servir les Flandres.
Conseillère comblée, elle venait par son geste confirmer au peuple qu'elle était son humble servante, et recevoir la bénédiction .
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Julien..

L'instant suprême était arrivé, le moment tant attendu se présentait : l'Archevêque venait de poser la couronne comtale sur la tête de Skal.

L'émotion était palpable, tant du côté du peuple que des Conseillers et même du Comte.

Le Juge se surprit à avoir la larme à l'oeil, tant la cérémonie était magnifique.

Ensuite, Monseigneur Thibaud demanda aux Conseillers de s'approcher, afin de recevoir la bénédiction.

Julien emboîta donc le pas à Rosa et Audélia, et, se portant à hauteur du Comte fraîchement couronné, posa un genou à terre.

Joie

Le Comte est Couronné... Joie se lève à la demande de monseigneur Thibaud et va rejoindre les conseillers pour la bénédiction...

Elle pause un genou à terre face au Comte en relevant légèrement le bas de sa robe, Joie sourit au Comte en guise de félicitations... Elle baisse la tête et attend la bénédiction de Monseigneur Thibaud...

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Achilee

Elle avait suivi la cérémonie très concentrée sur chaque parole, chaque geste. La cérémonie suivait son cours.
L'archevêque fit le geste symbole qui résumait tout. Achilée eut un léger frisson mais un grand sourire illuminait son visage. Skal était couronné, pour la seconde fois il dirigeait les Flandres.

De sa place elle regarda les conseillers avancer. C'est qu'elle en connaissait quelques uns maintenant. Enfin "connaissait" au moins de vue...

Elle regarda le comte, heureuse et fière. Mince c'était son parrain tout de même elle avait bien le droit d'être fière!
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Thibaud

Après Ascalon, il venait de célébrer le couronnement de Skal. Il se sentait plus légitime à le faire depuis qu'il avait été nommé Archevêque. Thibaud ne pouvait qu'en être comblé, surtout que lui aussi avait le droit à son trône épiscopal. Dés que le Comte eut terminé son engagement, Thibaud posa le Livre des Vertus sur l'autel et s'adressa au peuple :

Fidèles serviteurs du Seigneur, vostre nouvelle figure temporelle qui vous représentera durant les deux mois vient de prêter serment, sur le Livre des Vertus, de se montrer fidèle et protecteur envers les trois ordres sous le regard bienveillant du Seigneur, ainsi que le vostre. Le Tout-Puissant et l'Église sont témoins de cet engagement, qui ne pourra en aucune manière être travesti ou brisé, la parole ayant été énoncée, main droite posée sur le Livre Saint de nostre religion tant aimée.

Un ordre fut adressé à l'un de ses enfants de chœur de ramener la couronne qui trônait sur un coussin. Tandis qu'il se dirigeait vers l'évêque, celui-ci prononça quelques citations latines, fit le signe de croix, puis attrapa délicatement la couronne. Le Comte, toujours à genoux, l'Archevêque fit quelques pas en sa direction et déposa délicatement l'objet de puissance sur la teste de celui-ci.

Nous, Thibaud de Leibundguth, Archevêque de Malines , en ce jour bénit du Seigneur et par les pouvoirs qui nous sont conférés par la Saincte Église Aristotélicienne et Romaine, nous vous couronnons, vous Skal Mirolis, Comte des Flandres par la Grâsce de Dieu et celle du Roy.

Par la volonté du Seigneur, vous avez été reconnu par vos pairs et choisi par le Peuple. Vous avez dans vos mains le pouvoir de gouverner nostre terre : faites-le dans la magnanimité, dans la justice et dans la Foy Aristotélicienne.

Nous vous bénissons devant vos gens, devant Dieu et devant vostre conscience. Que le Très-Haut vous guide dans les choix que vous prendrez.
Au nom de Dieu, des deux prophètes et de la Saincte Église Aristotélicienne, nous bénissons votre mandat pour qu'il soit prospère, fécond comme la terre en printemps, juste et soutenu de la clairvoyance du Très-Haut.

Éloignez l'iniquité de votre vie, éloignez les choix méprisables et suivez la morale Aristotélicienne, respectez la Foy en Dieu comme vous l’impose le Baptême. Amen.

Flamands, Flammandes. Voici vostre Comte ! *dit-il en regardant Skal se lever pour saluer la foule.* Que les Conseillers présents en cette Cathédrale se lèvent et s'approchent de la figure comtale. Qu'ils posent un genoux à terre devant lui, pour recevoir nostre bénédiction.

Skal

Le comte plaça sa main sur l'ouvrage que tenait l'Archevêque, ça sonné bientôt la fin de la cérémonie.
Il répéta après l'Archevêque les paroles que celui ci énoncer.

"Je jure de respecter mon engagement envers l'Église et le peuple flamand, de sacrifier mon corps et mon âme pour les protéger jusqu'à ma mort et de ne pas commettre d'actions allant à l'encontre de leur sécurité."
_________________

Skal

Oui je veux être "soumis" et adhérent au Père de l'Humanité, a Ses Prophètes, à Son digne représentant, Sa Sainteté le Pape de Rome et à la Sainte Eglise Aristotélicienne, apostolique et romaine.
_________________

Thibaud

Ce n'était point compliqué comme cérémonie pour l'Archevêque, car depuis qu'il avait excellé à la première, les autres couronnements étaient et seraient pour lui un jeu d'enfant. Thibaud acquiesça à la dernière réponse du Comte Skal. Il s'en retourna en direction de l'autel, attrapa son Livre des Vertus, puis revint auprès de lui.

Vostre Grandeur... Comte Skal Mirolis. Vous venez de vous engager envers le Seigneur, Son Église, et vostre peuple. Pour confirmer ces paroles, et pour qu'elles ne soient pas que de simples mots, nous vous demandons de poser vostre main droite sur le Livre saint de nostre religion, la mesme qui vous a accueilli en son sein, le huitième mois de l'An de Grasce 1457.

Thibaud tendit légèrement l'ouvrage, et laissa le Comte poser sa main sur celui-ci.

Répétez après nous : "Je jure de respecter mon engagement envers l'Église et le peuple flamand, de sacrifier mon corps et mon âme pour les protéger jusqu'à ma mort et de ne pas commettre d'actions allant à l'encontre de leur sécurité."

Skal

Je veux être équitable Juge des pauvres et des riches et fidèle protecteur des veuves surtout des veuves pensa t-il en pensant à une personne en particulier et des orphelins
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Thibaud

Voulez-vous être "soumis" et adhérent au Père de l'Humanité, à Ses Prophètes, à Son digne représentant, sa Sainteté le Pape de Rome et à la Saincte Église Aristotélicienne, apostolique et romaine ?

Thibaud

Voulez-vous être équitable Juge des pauvres et des riches et fidèle protecteur des veuves et des orphelins ?

Audelia

Audélia suivait la cérémonie avec attention, priant pour que le tout puissant les aide à poursuivre leur dur labeur malgré les embuches et les débats parfois irrespectueux, en place publique.

L'émotion parle parfois avant la reflexion, il fallait en tenir compte, et il valait mieux un peuple revendicatif qu'un peuple indifférent.

Elle aimait les Flandres, elle voulait donner son energie pour elles.
Nul doute que le comte saurait les guider dans la bonne voie, malgré la difficulté de la situation actuelle.

Le conseil travaillait en bonne harmonie, chacun apportant sa pierre à l'édifice, travaillant main dans la main avec respect et attention.
Nul doute que l'archevêque, récemment admis en ces lieux saurait en être fier.
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Ascalon

Ascalon arriva à Bruges pour le Couronnement Comtal, avec un retard certain.Il était accompagné de sa charmante épouse. En effet, ils avaient appris que la cérémonie allait avoir lieu alors qu'il était en Hollande. C'est donc aussitôt avoir déposé leurs affaires dans la Demeure familiale, qu'ils prirent la direction de Bruges et sa Cathédrale. Ils enjambèrent les marches rapidement, les gardes les laissèrent entrer et ils restèrent debout pour assister à la dernière partie du Sacre.
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Thibaud

Les villes de Tournai, Dunkerque, Brugge, Gent & Anvers, peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en vostre personne durant vostre mandat ?

Skal

Les villes de Tournai, Dunkerque, Brugge, Gent & Anvers peuvent mettre leur confiance en la couronne comtale et en ma personne durant ce mandat
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Julien..

La cérémonie suivait paisiblement son cours, l'Archevêque la menait de main de maître, le Comte était digne, les Conseillers présents étaient attentifs, et le peuple regardait avec stupeur le faste d'un couronnement comtal.

Et le Porte-Parole, dans toute cette histoire ? Il écoutait attentivement, plus que jamais.

Thibaud

On était en plein dans les promesses et les reconnaissances. Thibaud entama sa troisième question :

Voulez-vous administrer justement, comme vos prédécesseurs ont fait, ce Comté qui vous est confié par Dieu et le défendre fortement ?

Skal

Oui je veux administrer justement, comme mes prédécesseurs ont faits, ce comté qui met confié par dieu et de le défendre fortement
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Julien..

Le Porte-Parole plus PP mais CaM en remplacement d'Audélia suivait la cérémonie avec une vive attention. Il récita le Credo aristotélicien, qu'il commençait à connaître par cœur. Puis l'Archevêque invita le Comte à poser un genou sur le coussin rouge placé par un des enfants de chœur devant l'autel. Il s'exécuta, et Monseigneur Thibaud demanda ensuite au Comte s'il tenait à la Sainte Foy. Le régnant des Flandres répondit par l'affirmative d'une voix forte, dans un moment de silence suprême.

Thibaud

Reconnaissez-vous et voulez-vous être fidèle protecteur de la Saincte Église Aristotélicienne et de ses serviteurs ?

Skal

Je reconnais et je veux être fidèle protecteur de la Sainte Église Aristotélicienne et de ses serviteurs

Il continua toujours en répétant les phrases d'une forte voix pour que cela résonne dans la salle et que toutes les personnes présentes entendent sa voix.
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Skal

L'archevêque invita le comte à poser un genoux sur le coussin qu'un enfant de chœur avait déposé devant lui. Puis il poursuivit la cérémonie de couronnement.

Comte Skal, en tant que Comte, vous devrez faire des sacrifices. Vous portez sur vos épaules cette délicate mission de représenter et de servir le peuple qui vous a reconnu.

Voulez-vous vous tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres ?

Oui je veux tenir à la Sainte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et je l'a confirme par des justes œuvres.
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Guichard

L'entrée de Vicomtest n'avait échappé à personne, pas même à Guichard^^.

A sa suite, il vit se glisser Dolonov, en tenue d'apparat, qui vient s'assoir non-loin de lui sur le même banc.

- Psssiit... Dol... t'as oublié de fermer la porte...

Puis Guichard se réabsorba dans la contemplation de la cérémonie: le moment du Credo était solennel.

Thibaud

Raisonnant dans toute la Cathédrale, le Crédo fut récité par l'universalité des Flamands présents. Après s'être signé, Thibaud ordonna à l'un de ses enfants de choeur de déposer un coussin rouge en face de l'autel, juste devant l'endroit où se trouvait Skal. Il faut dire qu'on avait bien plus de place dans cet édifice que dans les églises habituelles. L'Archevêque adressa ces quelques propos :

Comte Skal, veuillez nous vous prions de quitter le prie-Dieu pour poser genoux sur ce coussin.

Skal s'exécuta. Le prélat se dégagea de la table en pierre pour se positionner devant l'homme. Claquant l'arrière de son habit sur le sol, le silence fut de nouveau brisé. On ouvrait après le temps des prières, celui des promesses :

Comte Skal, en tant que Comte, vous devrez faire des sacrifices. Vous portez sur vos épaules cette délicate mission de représenter et de servir le peuple qui vous a reconnu.

Voulez-vous vous tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres ?

Skal

La salle était silencieuse, tous le monde écouter l'Archevêque puis il était venu le temps de la prière, le jeune comte s'exécuta.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.
_________________

Rosa

Et un credo de plus un! En même temps, au moins la Blonde était certaine de chez certaine de ce qu'elle croyait, du coup.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.
_________________

Dolonov

Profitant de l'entre-baillement de la porte ouverte avec tant de fracas par le moustachu, le Commandeur le suivit, plus discrètement donc, sans s'attirer les regards de la foule.

Bombant le torse afin de gonfler des ses muscles son uniforme, il s'avança vers les premiers rangs, et s'assit derrière la noblesse, là où il restait une place pour les hauts fonctionnaires.
Même si on avait pas forcement le droit, il fallait bien se l'arroger. Et puis, après tout il avait reçu un ordre direct de Sa Grandeur. Et en bon soldat, il ne désobéissait pas.

Ne sachant trop à quel moment l'office en était, le chauve se la ferma et suivit consciencieusement le fil de l'histoire.

Thibaud

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. [Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse miséricorde, qu'il pardonne tous vos péchés et vous conduise à la vie éternelle.] Amen *annonça Thibaud à l'attention de l'assemblée, tout en faisant le signe de croix*

D'une seule voix, clamons nostre Amour que nous vouons au Très-Haut, et remercions Le pour le regard attentionné qu'Il posera sur ce mandat. Récitons le Crédo Aristotélicien, prière universelle de nostre Saincte et Puissante Église Aristotélicienne.

Vicomtest

Le moustachu de Bruges se remémora d'un coup qu'un couronnement devait avoir lieu.
Ne prenant même pas le temps de se changer , il se précipita à la cathédrale.
En prenant d'infimes précautions , il poussa le lourd battant de la porte...
Hélas , un grincement horrible déchira le silence du lieu sacré.
L'assistance se retourna vers lui , il sourit bêtement puis rouge de confusion , s'assit sur un banc au fond de la nef.
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Blanche30

Blanche entra rapidement dans la cathédrale. Elle adressa juste un signe de tête au comte. Elle n'était pas sûre qu'il l'ait vu mais peu lui importait. On lui avait demandé d'être là, elle y était. Elle s'assit à côté de Joie en lui souriant, puis se mit à scruter l'assemblé. Quiou, Eutharic, dame Mormynette et sa dame de compagnie, la jeune Camille qu'elle avait rencontrée en taverne quelques heures plus tôt ... Plein de monde en un mot.
La blondinette se demanda si un bal suivrait, comme lors du dernier couronnement de Skal, ou si le bal de clotûre des festivités servirait lieu de bal de couronnement.
Elle reporta son attention sur l'archevêque quand celui-ci commença la célébration.
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Sernays

Un pichet de vin en main, tout droit sorti d'une taverne de la capitale, le légionnaire s'mit en route nonchalant vers la cathédrale. Y'avait du monde qui arrivait, la cérémonie allait surement bientôt commencer.

Souvent, il avait connu bien des gens des tavernes finirent dans les plus haut rangs. Son père avec connu Flex à Bergerac, maintenant il connaissait Skal à Tournai. Le prestige était autour de Sernays, de ses relations. Lui, il faisait sa vie d'aventurier, mais tellement cocasse...

Il était au fond, debout, observant la scène. Ses compagnons d'armes était là, mais il aimait garder l'orgueil, celle qui vous impose le respect devant un rival.
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Eutharic

Le blondinet fut ravi de la proposition de Lani, bien content de trouver quelqu'un avec qui rester. Il avait été l'un des premiers FSF à venir et il n'avait rencontré encore personne dans la Cathédrale. Lui qui appréciait la compagnie, il était servi !

"Voilà qui tombe à pic, je n'avais guère envie, moi aussi, d'rester seul pour l'couronnement."

Fin sourire du blondinet en direction de Lani avant d'apercevoir Audélia au travers de la foule. Il lui adressa un sourire, la saluant discrètement avant d'apercevoir la Chieuse anversoise. Elle s'était retirée chez les moines voilà quelques mois, déjà. Il appuya son regard sur elle un instant avant de détourner les yeux.
Peut-être les deux anversois allaient-ils pouvoir s'adonner à leur jeu préféré dans quelques temps.

Skal

Cela faisait un moment maintenant que le comte été dans l'édifice prêt à ce faire couronner, des flamands connus, noble, roturier, conseiller, maire, soldat, maréchal, avaient fait le déplacement pour venir assister à cette cérémonie. ça le rassurer de voir autant de Flamands s'intéresser aux évènements important du comté.

Et voila que sa princesse venait de faire son apparition seule comme une grande, il était heureux de la voir, il l'avait invité personnellement et au premier au rang en plus au prés de noble.
Il lui répondit

Bonjour ma princesse, tu es très jolie habillée comme ça, tu peux t'assoire à coté de Rosa le temps que Duncan et Margaux arrivent.

Puis il salua les différentes personnes qui faisaient leurs entrées, toujours un petit sourire quand c'était un(e) ami(e) qui franchissait la porte du monument.

Aller enfin l'Archevêque décida de commencer la cérémonie, il l'invita à se rendre derrière le prie-dieu puis il récita les paroles que l'Archevêque disait.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Thibaud

La première fois qu'il s'était posé sur son trône, on dût lui annoncer un mensonge pour qu'il accoure sur le parvis afin de constater si un haut noble comptait lui offrir des biens. Une chose fut certaine, celui qui lui avait fait la blague s'était vu prendre de bons coups de fouet par ses soins. C'était ainsi qu'on apprenait les bonnes manières, à la marque des maux. Thibaud se complaisait dans ses nouveaux habits, et autres froufrous, mais depuis sa nomination, tout était calme, peut être trop. Pourquoi ne s'était-il pas jeté sur des décisions épiscopales ? Débuté ses desseins ? Tout simplement parce qu'il passait son temps à Malines et qu'il remettait de l'ordre dans les locaux. Mais dés le travail terminé, il prendra à cœur ses nouvelles responsabilités. En ce jour, il célébrait le couronnement du Comte et la bénédiction du Conseil. Une cérémonie importante à n'en pas douter.

Alors que le prélat aperçut le Comte, il ne put que se résoudre à se lever et descendre les quelques marches du chœur pour pénétrer dans l'espace consacré à la nef. Le guide temporel arriva jusqu'à lui, l'Archevêque le salua avec politesse.

Vous n'êtes pas étranger à ce genre de cérémonie vostre Grandeur, vous savez donc ce que vous avez à faire *dit l'homme de Dieu, d'un léger sourire caché*

Les fidèles pénétrèrent dans l'édifice et comblèrent les bancs avec une vitesse fulgurante. Nombreux étaient ceux qui s'étaient déplacés, et toutes les classes sociales se retrouvaient représentées. Quelques Conseillers venaient de s'installer aux premiers rangs, mais ils n'étaient pas encore tous là. Une petite tornade vint saluer le Comte, cette petite fille que Thibaud avait déjà croisé. Il la regarda, puis posa de nouveau son regard sur Skal. Dés qu'il eut répondu à la gamine, Thibaud l'invita à s'installer derrière le prie-Dieu, tandis que lui, se dirigea jusqu'à son autel. Arrivé derrière, il patienta encore quelques instants, puis jugea qu'il était temps de débuter la cérémonie :

Gloria Dei, et Aristotelem, et Christum,
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.

Fils et Filles de Sainte Illinda, nous ne pouvons que vous souhaiter la bienvenue en la Cathédrale de Brugge, en ce 14 Avril de l'An de Grasce 1458 de nostre Seigneur, afin de participer au couronnement du Comte Skal ainsi qu'à la bénédiction de son Conseil. Sous le regard du Très-Haut, nous allons procéder à son investiture et fraternellement, nous jetterons sur nos représentants d'innombrables bénédictions spirituelles et de grâces afin que ce Mandat puisse connaître la prospérité et l'abondance.

Mais avant d'entrer dans les détails, commençons par reconnaître que nous sommes pécheurs, et demandons au Divin de nous accorder le Pardon pour les fautes récemment commises.

Citation:

Slamjack

Parmi tous les blasons et oriflammes qui ornaient l'assemblée amassée dans la Cathédrale, les couleurs des Forces Spéciales Flamandes submergeaient toutes les autres. Logique, puisque c'était l'un de leurs représentants politiques qui portait désormais la couronne comtale.

Le Comte Skal était la preuve que l'on pouvait être à la fois un dirigeant compétent, un flamand populaire et un soldat dévoué à son Ost comtal tout en se retrouvant dans l'idéologie FSF. Celle-ci n'avait rien d'une menace pour la Communauté flamande et, plus les gens côtoyaient les forces spéciales, plus ils s'en rendaient compte. Skal avait probablement été l'un des premiers à ouvrir les yeux. Ce trône comtal était-il sa récompense?

Bouge-toi, pèquenaud, ton minable drapeau vient lécher mon prestigieux oriflamme! Lança le Baron Noir au président de la Guilde des Cueilleurs de Champignons des bois.

Observant tout autour de Lui, Le Sanguinaire fut satisfait de la présence d'une forte délégation FSF. Il les fixa tour à tour, en n'omettant pas de les saluer d'un regard appuyé.
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Slamjack de Lys-Lez-Lannoy
Les Grands Hommes n'ont nul besoin de titre, Leur Nom suffit.

Duncan.

Un carrosse était passé prendre Camille, voilà qui laissait le temps aux jeunes mariés de se préparer pour l'évènement.
Habits de circonstance, couleurs de Bourbourg et des FSF pour Duncan, celles d'Annaige et des Dames Blanches pour Margaux, tout y était.

Les époux Clairambault arrivèrent en la cathédrale, saluant leurs amis et connaissances avant d'aller rejoindre Camille. Princesse d'un jour, venue en carrosse spécialement affrété pour elle, c'est qu'elle devait être fière la gamine.

Confortablement installé -aussi confortablement qu'on puisse l'être sur les bancs d'une Cathédrale- Duncan bisa sa jeune pensionnaire et posa sa main sur celle de son épouse.

la cérémonie allait commencer, le silence était de rigueur sauf demande de l'officiant.

Xiangying

Xi qui étais dans son bureau entrain de compter combien de sacs céréales faudrais donner aux animaux dans l'enclos,a chercher les érudits pour les points d'états,elle entend un page en lui disant discretement le couronnement faut pas l'oublier

Bon sang elle débale les escaliers se rend a l'auberge, remonte les escaliers de l'auberge rentre dans sa chambre et fait sa toilette,prend la première robe qui lui passe par la main dans sa penderie et s'habille.

Elle dévale les escaliers et se tiens de justesse pour éviter la course,heureusement pour elle l'auberge se trouve a coté de la cathédrale, rentre discretement, salue les quelques personnes qu'elle connais et se dirige vers le siège destiné aux conseillers,s'assoit et soupire de soulagement la cérémonie n'as pas encore commencer.
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Gwilherm

Brez avait toujours quelque chose à faire en ce moment, qu'il s'agisse d'accueillir les jeunes Brugeois, de surveiller le marché et les embauches, ou bien encore étudier ou piocher, chose qu'il s'efforçait de faire le plus souvent possible en ce moment dans l'intérêt des Flandres.

...L'intérêt des Flandres c'était aussi ce qui devait guider le nouveau Conseil élu et en premier lieu le Comte. Brez n'avait aucun doute sur le fait que le Vicomte de Douai était animé par cette envie d’œuvrer pour la grandeur de la Nation flamande, tout comme une bonne partie des conseillers qui l'entouraient. Aussi, malgré un emploi du temps relativement chargé, le Breton tenait à être présent pour le sacre.

Pour l'occasion, il avait revêtu des vêtements de belle facture, afin de représenter dignement Bruges, en tant que tribun, dans la mesure où la présence de la bourgmestre, souffrante depuis un peu plus d'une semaine, était peu probable.

Pénétrant dans la Cathédrale Saint-Sauveur qui avait accueilli tant d'évènements ayant marqué l'histoire des Flandres, il se signa puis chercha des têtes connues. Apercevant le Chancelier Guichard, il le salua de loin, tout comme Joie, Prévôt des maréchaux... puis il vit Audélia, habillée fort élégamment - sans doute pour honorer sa fonction de Commissaire aux Mines -, non loin du légionnaire Eutharic. Il rejoignit ses deux compères des FSF, les salua amicalement puis s'installa à leurs côtés.

Au loin, malgré la foule massée en ce lieu, il parvint à voir Skal, qu'il salua dans signe de tête, sans être bien sûr que celui-ci l’avait aperçu… en même temps, il devait avoir autre chose à penser à cet instant, que de saluer les Flamands présents.
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Kentoc'h mervel eget bezañ soatret.
Enor ha frankiz.

http://bretagnerr.info/images/breizhmabro.htm
http://www.youtube.com/watch?v=4UCrEk9HY7c

Joie

Elle avait eu du mal à choisir sa robe, finalement elle avait mis sa robe bleu nuit en velours ... Après s'être pomponné Joie sort de chez elle et part en direction de la cathédrale...

En rentrant dans la cathédrale, Elle salut discrètement toutes les personnes présentes tout en longeant l'allée centrale... Arrivée à la place des conseillers Elle s'assoit en prenant soin de ne pas froisser sa robe, pose son aumônière en dentelle blanche délicatement sur le haut de ses jambes et regarde du côté de l'Autel…

Le comte est en face de l'archevêque, la cérémonie ne va pas tarder à commencer...

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Enylesor

Eny, se savait pas invité.
Mais elle ne pouvait venir ici-lieu, pour manquer cela
"Skal "- Pardon, Le Sérénissime Comte, allait de nouveau être couronné.
Elle se mit dans un coin discret, et regardait les personnes invitées entrer
Elle sourit de voir Certains têtes connues.
Et Oui, elle en connaissait du Monde, mais voulais se faire discrère.
Ne pas déranger cette Cérémonie très importe.
Se calle bien dans son coin et attend.
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FSF = Vrij Leven - Zo Blijven -

Audelia

La brune à son tour arrivait devant la cathédrale, sa nouvelle position de conseillère commissaire, l’avait une fois de plus poussé à faire un effort vestimentaire.
Elle salua bien des mineurs en chemin, avec qui elle avait eu l’occasion de parler et de piocher cette semaine.
Passée des braies souillées par la poussière à une robe de velours carmin, elle entra dans l’édifice en sifflotant, oups….pas sûre que ça se fasse ça, même si on vient honorer un grand comte….et qu’on est plutôt fière de lui.
Elle mordille sa lèvre discrètement réprimant un fou rire inopportun.

En parlant du loup, elle en aperçut la silhouette et lui adressa un sourire discret, pas le moment de le déconcentrer, quoi que ….ce pourrait être drôle en fait….elle continua d’avancer.

Quelques gestes de la main à ses connaissances et amis, et Audélia s’installa pour la cérémonie du couronnement, non loin d’Eutha, seul FSF déjà présent.
L’air de « gros jambon » résonnait dans sa tête, virant à l’obsession, vite, se changer les idées, d’un air appliqué elle se mit à observer ses ongles, satanée pioche, elle faisait des ravages…
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Achilee

[Au manoir Van Artevelde]

Le couronnement de son parrain ! Rien de moins !
Invitée !

Et Il voulait qu’elle soit au premier rang ! Elle qui avait une passion pour les places du fond ou celles improbables derrières les piliers, bref les places discrètes. Elle n’allait tout de même pas s’installer au milieu des nobles ! Ce n’était pas sa place !
Ces idées lui tournaient en tête tandis qu’elle cherchait une robe de circonstance

Non pas celle la trop simple ! .......Déjà mise ! ....Pff rire étouffé d’une main qui se pose sur la bouche Et ben si je mets ça je me fais jeter hors de l’église ou on me jette l’aumône.

Elle dessinait les modèles, Van les réalisait, et du coup, l’épouse du drapier se trouvait en possession d’un certain nombre de robes. Oh certes pas autant que les belles Dames nobles qu’elle croisait mais assez pour lui poser l’embarras du choix en pareilles circonstances
Ah les femmes me direz-vous... Oui mais personne n’aurait compris que la femme d’un drapier puisse être mal vêtue, surtout en pareilles circonstances ! Et puis elle ne voulait pas non plus mettre Sa Grandeur dans l’embarras. "Sa Grandeur ! ", elle adorait taquiner Skal en l’appelant ainsi.

Celle là !!

Elle avait des tas d’autres robes qui en "jetaient" plus, mais jeta son dévolu sur une robe modeste qui se révélait suffisamment chaude pour lutter contre les courants d’air frais qui traversaient la cathédrale en ce mois d’avril, mais dont les velours étaient particulièrement doux à porter à même la peau. Elle mit donc celle-là

[Sur la route]

Elle quitta le manoir et, utilisant la carriole d’un paysan qui se rendait à la capitale elle partit pour Bruges, au pas lent du petit âne gris qui pourtant ne ménageait pas sa peine.
Chaque cahot, chaque nid de poule, lui donnait envie de s’acheter une monture, bref de faire une folie financière. Ça n’avançait pas ! Alors pour détourner ses pensées elle regarda les plantes, notant dans un coin de sa tête, les endroits où les plantes l’intéressaient. Puis elle pensa à son parrain, et un petit sourire moqueur s'afficha: troisième banc et pas autre chose...

[A Bruges]

Arrivées à Bruges, le conducteur s’arrêta dans les faubourgs, et la tournaisienne pesta…elle allait être en retard. C’est donc à grandes enjambées qu’elle se dirigea vers la cathédrale. Une chance la porte était ouverte. Elle entra et puisque la cérémonie n’était commencée, se faisant violence elle alla se mettre discrètement au troisième rang, saluant au passage, de discrètes inclinaisons souriantes ceux qu’elle connaissait, Julien et Jo enfin Sly, Rosa, Kee, Krystel et surtout une tornade brune du nom de Camille à qui elle fit en plus un léger coucou de la main.

Ouf et même pas en retard ! observa-t-elle pour elle même.

Un exploit... à n’en pas douter
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Quiou

La Quiou était de retour, certes, pour un temps indéfini. Elle était enfin sortie du couvent et, à peine avait-elle mis pied en la capitale Flamande, elle n’avait pu que constater l’agitation de la ville entière à l’annonce du couronnement du nouveau Comte : Skal ! Le nom ne lui était pas étranger, elle se décida donc à suivre la foule qui se dirigeait en la Cathédrale Flamande afin d’assister à l’événement.

A l’intérieur de l’édifice, les Nobles Dames paradaient en affichant des tenues éblouissantes, mélange de froufrous et de dentelles, ce qui faisait pâlir la sombre houppelande de l’Eternelle Chieuse, mais cela lui importait peu. Elle s’avança, s’installa sur le premier banc à sa portée, puis se plongea dans la contemplation des gens présents, des connaissances, pour la plupart. Tiens donc, un Blondinet ! Mais elle n’avait guère l’envie de se lancer dans une amicale joute verbale pour le moment. Des choses plus importantes occupées son esprit, des nouvelles du Comté par exemple. Mais pour l’heure, il fallait faire bonne figure pour la cérémonie.

Lani44

Lani vit son ami Eutharic arriver et alla le voir.

Bonjour toi, allez vient a côté de moi pas envie de me retrouver toute seule pour mon premier couronnement.

Sans lui laisser le temps de répondre ou réagir(le comble pour un soldat de pas avoir de réactons). Elle le fit asseoir près d'elle et était contente.

Aeliana

Aéliana avait suivi comme à l'accoutumé Sa Grandeur Mormynette de Saint Ange Gilraen.
Le couronnement comtal de Sa Grandeur Skal devait se faire ce jour.
Il y allait avoir du monde.
Ce n'est pas ce qu'elle appréciait le plus, mais c'était ainsi...
Dame de Compagnie un jour, dame de compagnie toujours... officiellement bien entendu.
elle suivait Sa Dame comme une ombre, avec le soleil, cela lui portait bien à sa personne.
Le regard concentré avec un sourire fin, elle arriva en la cathédrale.
Elle s'assit derrière sa Dame, comme à l'accoutumée...

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Damoiselle de Compagnie de Sa Grandeur Mormynette de Saint Ange Gilraen
(bannière à venir)

Eutharic

Il avait hésité à venir, le blondinet. Non pas qu'il n'était pas enthousiasmé par le couronnement de Skal, plutôt qu'il ne se sentait pas tellement à sa place dans une cathédrale.

"Mais si, allez Eutha, tu vas voir, c'est joli, les cathédrales !", lui avait-on dit. La curiosité l'avait emporté et ce passage laissait deviner le respect du blond pour Sa Grandeur.

C'est donc d'un pas décidé qu'Eutharic se rendit au lieu de couronnement.

Guichard

La matinée avait été chargée pour Guichard: terminer les derniers réaménagements du bureau du Comte à la Chancellerie, intervenir dans certains débats au Parlement, veiller à la quiétude de la ville de Bruges et de son économie en compagnie des autres conseillers communaux, donner de instruction pour semer son champ de blé... Guichard finissait pas se demander si il n'allait pas finir par sous-traiter son activité de tisserand.
Le port du Bruges, fort heureusement était calme, avec ses deux navires amarrés à quai et qui n'en avaient pas bougé depuis quelques jours. Guichard s'était contenté d'afficher quelques offres d'emploi pour les travaux de construction qui y avaient actuellement lieu.

Et tout au long de ce marathon, son assistant n'avait cessé de le harceler:

- Votre Excellence, le couronnement du Comte Skal! Nous allons y arriver en retard! Je vous en prie, laissez cette paperasserie et venez vous habiller pour la cérémonie!

- Paperasserie? Vous déraisonnez mon cher. Comment pouvez-vous qualifier le nouveau traité signé entre les Flandres et l'Artois de Paperasserie?

- Ce traité saura encore attendre jusqu'à demain. Le Comte et ses invités, eux, sont déjà réunis à la Cathédrale. Hâtons-nous!!

- Grmmmblbl... C'est bon, dit Guichard en abandonnant à regret les documents sur son bureau. Demandez à ce qu'on aille chercher mon épouse, pendant que je m'habille.

Et ainsi qu'après moult péripéties, le mantel mal boutonné et le chapeau légèrement enfoncé de travers, que Guichard et Maryse firent leur entrée dans la Cathédrale de Bruges pour y assister au couronnement du Comte Skal.

Mormynette

Un couronnement...voila des lustres qu'elle n'avait plus assisté à cela...enfin quand on s'engage à une chose il faut savoir tenir ses promesses...

De grand matin elle manda donc Lian afin qu'elle prépare la tenue des grandes occasions...voila bien une robe qu'elle ne comptait pas porter trop souvent...lourde...richement brodée...bordée d'hermine...incrustée de pierreries et aux armes des Flandres...une robe d'un poids considérable...ceci étant il fallait bien reconnaître que cette robe lui permettrait de ne point sentir le froid toujours un peu vif en cette saison...

C'est donc ainsi parée qu'elle et sa demoiselle de compagnie firent leur entrée sous les arches de la cathédrale, lieu qu'elle connaissant comme personne. Sans porter le moindre regard aux beautés de l'édifice elle se dirigea sur la travée des Saint Ange et pris place sur son fauteuil. Celui de droite resterait désespérement vide...elle s'était fait une raison. Elle ouvrit son livre de messe et s'absorba dans sa lecture...quelques instants de recueillement lui ferait le plus grand bien.

Julien..

PP : Poste Passionnant, ou Porte-Parole. L'une comme l'autre, les deux définitions signifiaient pour lui que ce poste était vraiment celui dans lequel il excellait. Il adorait tant annoncer la Parole du Conseil, qu'il faillit arriver en retard au couronnement du Comte à cause de ce poste.

Mais trêve de bavardages, il est temps de se rendre en la Cathédrale. Il quitta donc les bureaux du Conseil et alla se changer en vitesse, puis prit la route du lieu de la cérémonie.

Une fois sur place, il aperçut le Comte qui était déjà là, il alla le saluer.

Bonjour Votre Grandeur, je suis honoré de pouvoir assister à votre couronnement.

Une petite inclinaison du buste, à la manière de son parrain, puis il quitta le Comte pour aller saluer les différents Conseillers présents ainsi que d'autres personnes qui venaient voir la cérémonie.

Soudain, il aperçut Sly. Il s'avança jusqu'à lui et le salua sans protocole - faut dire qu'entre deux amis, pas besoin de grands tralalas.

Salut Sly, je m'attendais pas à te voir ici ! À moins que ce ne soit que parce que tu n'as rien d'autre à faire ?

Un petit sourire amusé, puis il le laissa et alla s'asseoir aux endroits dévolus aux Conseillers.

Rosa

La Blonde mettait sa garde-robe sens dessus dessous. La pauvre Bertine ne savait plus à quel Sainte se vouer. Sainte Illinda? déjà fait. Sainte Radegonde? Fait aussi. Sainte Boulasse? Bertine ne voyait plus qu'elle, mais la mission était périlleuse depuis que sa maîtresse avait interdiction de boire , par la Comtesse Mormynette de Saint-Ange - Gilraen...

Soudain, la lumière se fit! Mais bien sûr! Il ne pouvait y en a voir qu'une pour le couronnement!

Elle proposa à sa maitresse de mettre une robe pourpre et or. Elle faisait l'affaire pour une cérémonie de cette importance. Le Comte Skal, ceignait la Couronne Comtale pour la deuxième fois, ce qui n'était pas rien.

Une fois apprêtée, après voir pris un soin particulier à sa blonde coiffure, la Vicomtesse Rosa d'Harlegnan prit son carrosse pour se rendre en Cathédrale de Bruges. Là elle se mit au premier rang, auprès de ses confrères et consoeurs Conseillers.
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Keewy

Le soleil commençait à pointer le bout de son nez, prémices d'un début de printemps qui pour le coup annonçait aussi un nouvel couronnement , celui du nouveau Comte des Flandres.

La Bourgmestre tournaisienne, n'aimait guère ce genre de rassemblement en des édifices religieux. Elle n'avait toujours pas fait sa demande afin de suivre une pastorale et de se faire baptiser par la suite, elle se sentait plutôt mal à l'aise dans ce genre d'endroit comme si elle n'y avait pas sa place

Mais là, elle pris sur elle, pour son ami de longue date, car pour lui c'était une nouvelle fois un grand jour , il allait se faire couronner pour une seconde fois
Elle enfila une sa toute nouvelle tenue, guère apprêtée à ce genre de cérémonie, mais on ne pouvait pas changer l'ancienne tribette en jupette comme cela.

Elle rentra discrètement par une aile de la Cathédrale et se faufila, vers la grande porte, après avoir salué les personnes déjà présentes, et s'installa sur un banc encore vide afin d'attendre l'arrivée du Comte et être aux premières loges
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Slystaline

Parce qu'il n'avait rien à faire, et parce qu'il aimait les belles cérémonies, Sly se rendit à la cathédrale afin d'assister au couronnement de Skal.

Pas forcément en accord avec les idées politiques que le Comte défendaient, le blond sans sourcil avait du respect pour l'homme.
Il prend place au fond, tout au fond. Et attend la cérémonie avec une certaine curiosité, masqué par une attitude nonchalante

Camille_agathe

Parce que j'ai oublié d'en parler aux gardiens de Camille et qu'il est pas question que je rate le rendez vous à cause de ça, j'ai décidé, toute seule comme une grande, que Skal a fait envoyer un carosse pour récupérer Camille. Na. Comme ça, même s'ils se pointent pas les gardiens, ben ce sera pas grave. Le joueur de Skal m'en voudra peut-être, mais moi je dis, si Skal l'a invitée personnellement et lui a promis une place au premier rang, il peut aussi avoir envoyé un coche, c'est le Comte après tout !

Donc bref. A l'aube, un coche vient la chercher, elle grimpe dedans, toute gaite. Toinette l'a aidée à s'habiller en dimanche, même si c'est jeudi. Duncan et Margaux ? Ils dorment... ils viendront plus tard... ou pas.

Elle débarque, aperçoit son prince, et s'avance vers lui en faisant bien gaffe de pas courir. Pourquoi ? Parce qu'on lui a dit qu'il fallait pas, tiens. Elle fait un grand coucou à Rosa, Sly et Keewy. Silencieux, soit, mais bien trop grand pour la circonstance et la distance. Faudra lui apprendre que les grands coucous comme ça c'est pour quand les gens sont loin. Et puis elle s'approche de Skal. Elle lui aurait bien sauté au cou, mais la présence du mossieu mon pere qui n'est pas son père, à coté de Skal l'impressione et l'arrête. Du coup, pour montrer qu'elle est une petite fille bien poulie, elle fait une révérence presque droite, puis lève le nez.

Jour mon prince mossieu le comte ! J'a vonu comme j'a proumi. Jo m'assis où, tu veux ?
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Krystel_martin

Parce que c'était le couronnement du Comte, et parce que celui-ci avait insisté auprès de ces dames, Krystel n'avait pu faire autrement que de s'y rendre. Oh ! Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas Skal, ou les messes. C'était juste la surabondance de messes qui commençaient à l'exaspérer. Exaspérer ? Oui. A quel moment pouvait-elle prétendre travailler, si elle devait passer sa vie à l'église ?

Mais, en tant que représentante d'Ath d'une part, et en tant qu'Officier d'autre part, elle n'avait pas d'autre choix que de se rendre au couronnement comtal. Même en ronchonnant, elle devait donc poser son postérieur sur les bancs de la Cathédrale.

Ce fut donc une Krystel pomponnée, parées des ornements de sa charge et plus froide que jamais, qui entra dans l'édifice, salua la Vicomtesse Rosa, haussa un sourcil à l'accoutrement du maire de Tournai et haussa un second sourcil en constatant la présence de Camille aux premiers rangs. Elle avança un peu et constata que Lani était là. Le fringant archevêque (sa nouvelle soutane lui allait au teint) et le Comte était là. Heureusement d'ailleurs. C'étaient les principaux protagonistes de l'histoire.

Krystel s'arrêta non loin de la vicomtesse à la robe écarlate, et s'assit. Rouge, jaune, vert... La palette de couleurs était impressionnante.
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Lani44

Le matin de bonne heure dans son appartement:

Pfff!! me voila bien je vais me mettre quoi moi maintenant. Des vêtements volaient dans la chambre de son appartement a Bruges. On voyait plus des tenues pour travailler la terre que pour aller dans une Cathédrale. Ah mais oui j'ai ce qu'il faut du moins je l'espère.

Elle courra vite fait voir dans un coffre dans un coin l'ouvrir et en sortit une robe. Elle fera l'affaire et puis j'ai que cela a me mettre.

Un moment de panique en entendant les cloches sonner. Oula je vais me faire rouspeter moi si je suis en retard. Elle enfila la robe verte qui fit moins négliger que ces autres vêtements et se dirigea vers la cathédrale .

Devant les marche de la Cathédrale:

Un cortege, elle reconnu celui du Comte et sourit. Elle pouvait ralentir le pas elle ne se fera point rouspeter, en montant les marches elle ne put qu'admirer la facade de celle ci et en fut toute intimidé. La voila maintenant à l'intérieure, leva la tête et regarda autour d'elle. Ne sachant point trop ou se mettre même en voyant le Comte un peu plus loin et trouva un siege a mi chemin. Et attendit.

Otta19

Le FSF, malgré sa faiblesse du derneir voyage, était là au couronnement. Si il était de retour en Flandre, autant participé aux évènements importants!

Le cortège du Comte avait passé à côté du jeune homme, et il avait suivit. Il ne portait certe pas les habits les plus beaux, mais son uniforme avait tout de même du charme!

Il salua bien bas le prochain Comte et suivit à la Cathédrale pour le couronnement.

Skal

Aujourd'hui le comte devait se faire couronner comme le voulait la coutume. Beaucoup moins stressé que la première fois qu'il fut comte, forcement cette fois il savait à quoi s'attendre, la foule, la cérémonie, les félicitations et la couronne....
Du haut de son manoir à Douai, il devait se préparer en un temps record, faut dire que la cathédrale c'est pas la porte à coté.
Hop la il regarda dans l'armoire de tenue spéciale "grande occasion" et enfila l'un de ses plus beau habit. Il faut dire qu'il y a certains avantages quand on devient comte des Flandres, beaucoup de cadeaux, des tenues à en perdre la tête, de la nourriture aussi de quoi vous faire prendre 20 kilos en deux mois.
Bien qu'il n'avait pas besoin de toutes ces choses, il ne pouvait refuser ces offrandes, ça serait mal venu.... Il avait pour idée de refourguer tous pleins de choses qu'il ne se servait pas aux pauvres mais il avait pas envie qu'on le surnomme Skal des bois

.

Gardes!!!!!! Préparez mon cheval on part!!!!

Mission réussi il était dans les temps sans doute peut être même en avance, remarque en y réfléchissant, c'est toujours mieux d'arriver un peu en retard quand les gens attentent plus que vous pour commencer, les regards se jettent sur vous à votre arrivée, enfin ça ne sera pas pour cette fois.
Surtout il ne fallait rien oublier parce que une fois à Bruges, impossible de faire machine arrière...

Après plusieurs heures de route, il arriva enfin aux portes de la cathédrale, il fit signe aux gardes d'attendre devant la porte puis il rentra à l'intérieur de l'édifice. Ah wai quand même.... il y avait vraiment personne. Il regarda les rangées de bancs puis il tourna son regard en direction du font de la salle, il laisse entendre un soupire soulagement, l'archevêque était tout de même présent.
Il s'avança pour le saluer poliment.

Monseigneur ravi de vous voir!!
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Thibaud

Qu'il est beau !
Qu'il est magnifique !
Qu'il est gracieux !
Qu'il est voleur !

Bombadil avait conversé avec les autres prélats de la Province afin qu'ils puissent ensemble, venir introniser Thibaud à sa nouvelle charge d'Archevêque. Sauf que le jeune homme ne souhaitait pas attendre à ce que les préparatifs se mettent en place, et la mitre ainsi que la crosse étant les objets qu'il avait tant convoité, il serait dommage de ne pas les porter. C'est pourquoi, et sans qu'aucun nom ne soit affiché sur les pièces d'habit, que Monseigneur s'était permis de prendre les objets épiscopaux d'Alhysis. Si la population flamande savait.. mais elle n'en aurait jamais connaissance. En tout cas, pas maintenant. Bien entendu, il avait dépoussiéré cette coiffe et demandé à un tisserand de la remettre en état, voir plus, de l'améliorer, de lui donner de la prestance. La crosse, elle, était merveilleuse, sertie de pierres précieuses et couverte d'or. Pas la peine de vous faire un dessin quoi, mesme son vêtement en jetait, descendant le long de son corps, d'une couleur verte, renfloué d'une fourrure à l'intérieur et des décors qui vont avec.

L'Archevêque se devait de célébrer le couronnement du Comte, et aujourd'hui fut le jour convenu. S'étant déjà préparé dans la sacristie, Thibaud se trouvait sur un prie dieu, en train d'adresser ses prières au Seigneur. Dernièrement, il avait cru entendre des voix lui susurrer aux oreilles, celles-ci lui confiant des commandements et lui ordonnant de mettre en place certains desseins. Hors de question d'en parler à qui que ce soit, mais en ce jour, il pouvait se projeter dans l'avenir, et surtout, constater le grand projet qu'il mit en place pour les Flandres. Seul Dieu le peut, certes, mais lui, vous vous doutez bien qu'il se voit tendre vers la perfection. Mais pour que ses envies aboutissent à quelque chose de consistant, il lui fallait écouter les conseils de gens éclairés, et surtout, entretenir de bonnes relations avec le temporel. C'était le principal. Son recueillement terminé, le prélat fit le signe de croix, et se dirigea jusqu'aux portes pour les ouvrir en grand, non sans avoir oublié auparavant de vérifier que rien ne manquait sur l'autel.

Thibaud fit signe à son bedeau de sonner les cloches, tandis que lui, il se dirigea jusqu'à son trône épiscopale, pour y siéger, et attendre les protagonistes principaux. Aujourd'hui, il allait couronner le Comte, mais le Conseil serait aussi devant lui, pour recevoir sa bénédiction.

De sa place, beau comme un turc, fière allure, et habillé avec faste, son regard ferme se posa au bout de la nef. Patience..

Thibaud

Le Crédo fut récité à l'unisson, le temps des prières était pour le moment terminé. Thibaud décida donc de se dégager de l'autel, pour se rendre jusqu'aux marches de la chaire afin d'y grimper. Arrivé en hauteur, il ouvrit le Livre des Vertus à la page souhaitée, puis débuta la lecture :

Citation:

Pendant les quarante jours nous n’avions que très peu pour nous nourrir, juste cette plante étrangement nourrissante alors qu’elle servait en principe uniquement à nourrir les cochon du maître Mayhis, et du pain trouvé sur un des navires qui avaient fui la ville et quelques poissons qui furent réservés aux enfants avant notre départ.
Nous remplacions donc la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation.
Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :

Citation:

Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée.
Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.

Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercurii des cendres.
Tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.

Nous fêtons le Renouveau de la Foy, et en ce jour, l'Amitié doit être prônée. C'est l'un des sentiments, après l'Amour, le plus important en nostre monde. C'est le signe de nostre Foy envers le Très-Haut, de nostre reconnaissance pour les enseignements prophétiques. Cet état d'amitié nous différencie des animaux. Méditez chers amis, en ce jour de réjouissance, pensez donc à tous ceux qui ont besoin de votre amitié ! Pensez aux exemples de nos prophètes, Aristote et Christos, pensez aux exemples de nos saints.

Dans nostre ville, dans nostre comté, chérissons l’Amitié. Repoussons l’avarice. Aidons nous les uns les autres.

Chérissons le débat car c’est Amitié que de partager des avis. Évitons la polémique et plus encore l’insulte qui ne font que nous dévoyer.

Nous tenons tout particulièrement à vous inciter à l’Amitié avec les vagabonds. Dans l’esprit des paroles d’Aristote, offrez leur vostre savoir, vostre expérience, vos conseils, ils vous le rendront par la dynamique qu’ils insuffleront dans nos villes, par leurs idées nouvelles.

Quelques secondes silencieuses, puis Thibaud descendit de son perchoir. Durant sa descente, une légère grimace se forma sur son visage. Arrivé de nouveau derrière l'autel, il ouvrit la Communion par la bénédiction de la coupe remplie de vin :

Offerimus tibi Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam: ut in conspectu divinae majestatis tuae, pro nostra et totius mundi salute cum odore suavitatis ascendat. Amen.

Une gorgée et il en fit de mesme avec le pain.

Enfants du Très-Haut, venez à nos côtés pour partager le pain de la réconciliation, symbole de l'Amitié Aristotélicienne.

Thibaud se dégagea légèrement de l'autel, et attendit l'arrivée des Paroissiens pour leur déposer dans la bouche un morceau d'hostie. Paroles liturgiques adressées à leur attention, et dés que tout le monde fut de nouveau installé à sa place, le Vicaire poursuivit :

A présent, prions pour la Sainte Patronne des Flandres, Illinda.

Citation:

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Partez dans la Paix de Christos !

Thibaud traversa le couloir de la nef pour saluer les Flamands sur le parvis. Il n'était pas très satisfait de sa Messe, dans le sens où son sermon le fit plus grimacer qu'autre chose. Pour cela que c'était concis. En ce jour du Renouveau, il allait davantage changer..

Fannaick

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Rosa

Rosa enchaîna sur le Credo. Elle espérait que la Foy avait de beaux jours devant elle, même le Baron en Noir a été touché par la grâce, des mariages étaient célébrés sous le regard d'Aristote et Christos... Pourvu que ça dure pensa-t-elle.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Rosa

Rosa récitait souvent le Confiteor, en ce moment, mais c'était une bonne chose, car certainement pécheresse elle était, mais aimant Aristote, fervente croyante elle était aussi.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Thibaud

Les Flamands se joignirent à la prière. Thibaud fit le signe de croix en direction de l'assemblée, et annonça :

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. [Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse miséricorde, qu'il pardonne tous nos péchés et vous conduise à la vie éternelle.] Amen.
Sachez que si vostre conscience est lourde, nous sommes présent pour vous écouter en confession.

Nous vouons à Dieu un Amour sincère. Clamons lui cette Passion, et récitons, d'une mesme voix, le Crédo Aristotélicien, prière universelle de la religion Aristotélicienne.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Thealie

Elle se pencha doucement, baissa la tête, joignit ses deux mains et murmura le confiteor.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il était temps de se laver de tous les péchés. Il était temps de demander pardon.

Thibaud

Les fidèles comblèrent les bancs, tandis que Thibaud adressait des regards en direction de quelques personnes afin de les saluer d'un signe de la teste. Les Flamands se devaient d'être de fervents Aristotéliciens, et de part son ministère, il ferait tout pour que les Messes deviennent une sorte de sortie quotidienne pour l'ensemble des habitants. En ce Renouveau de la Foy, il se promis de combattre l'athéisme, l'hérésie et toutes déviances vers les autres religions impures. Le Vicaire attendit à ce que tout le monde s'installe, puis déclara, le silence revenu, qu'il était temps de débuter son office.

In Nomine Deis, et Aristotelem, et Christum.
Amen.

Louanges au Seigneur, qui de Son infinie Sagesse nous contemple de là-haut et berce nos vies d'une joyeuseté indéniable. Nous sommes tous réunis, en ce 05 Avril 1458, pour célébrer le Renouveau de la Foy. De part nostre sermon suite à la lecture que nous entamerons très bientost, nous vous expliquerons en quoi cet évènement est important dans le vie des fidèles, mais pour le moment *Mains en prière* prions ensemble.

Demandons au Seigneur Son Pardon, afin qu'Il absout les péchés que nous avons pu commettre récemment, confessons Lui nos vices, et gageons de ne pas recommencer. Récitons le Confiteor :

Krystel_martin

Messe en la cathédrale. Voilà qui changeait... peu des bonnes habitudes. Au moins pour cette fois, Krystel n'éprouvait pas de malaise à se retrouver là. Au contraire : c'était une messe d'une occasion particulière, célébrant le Renouveau de la Foy. Et il y en avait, des croyants à renouveler... Pensée émue pour tous ceux qui avaient été baptisés pour la gloire, avant de pécher et de mourir dans les flammes de l'incendie du château. Pensée triste pour ceux qui n'avaient pas demandé à mourir, et qui avaient été rappelés par le Très-Haut. Ceux-là, au moins, n'avaient plus besoin de se manger une tartine de foie à la messe pour le Renouveau de la la Foy. Et ma foi, c'était mieux d'en faire une une fois plutôt que pas. Des messes, pas des tartine de foie.

Krystel s'était déplacée jusqu'à la cathédrale, était entrée dedans, avait salué les personnes présentes, avant de s'installer sur un banc. Le blabla habituel, quoi !
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Fannaick

elle avait passer une bonne semaine a bruges avec ses amis ,
s'est vrai que cette ville etait plus animé que dunkerque ,
mais bon c'est sa ville et elle l'aimait ainssi que ses gents aussi...
il etait tot , elle flanait dans les rues menant a la cathédrale..... le printemps s'installait doucement ,on pouvais déja voir des bourgeons sur les arbres, des fleures de-ci, de-là.....un peu partout ,...
Oui aujourd'hui elle prit le temps de regarder autour d'elle ..
d'écouter les oiseaux ...

elle arriva a la cathédrale sous le vacarmes des cloches ,passa les grandes portes entrouverte , se signa ,se dirigea vers les premier rangs...
pour une fois elle n'etait pas commencer....
elle s'intalla au coté d'une personne qu'elle salua d'un sourir,
Elle vis le pére thibaud prés de l'autel, elle le salua d'un signe de téte et d'un sourir ,....
elle regarda autour d'elle en attendant les autres fidéles....et le début de la messe ....

Rosa

Une annonce avait été faite d'une messe spéciale pour le renouveau de la Foy. Rosa entra en la Cathédrale, désireuse de songer à autre chose que Politique, la Foy était importante en ces jours sombres, probablement plus qu'à l'accoutumée. Et elle espérait honnêtement que la Foy revienne en ce Comté, plus fort que jamais.
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Thealie

La messe n'avait pas encore commencé, elle était arrivée à temps.
Elle avait passé un week-end reposant et en même temps épuisant. Reposant car elle avait mis de côté tous ses dossiers, épuisant car elle avait un peu abusé de la bière en taverne.
Ce qu'elle se remémorait des dernières nuits mériteraient une confession, il faudrait trouver un moment pour en parler au père Thibaud.

Elle chassa ses souvenirs peur aristotéliciens et se signa à l'entrée de l'église. Elle salua poliment père Thibaud, avança dans la nef et s'installa assez près du choeur. Elle espérait que d'autres paroissiens viendraient grossir les bancs.

Thibaud

C'était l'heure.. la Cathédrale avait été préparée avec grand soin pour célébrer la Messe du Renouveau de la Foy. Thibaud se trouvait dans la sacristie, en train de se vêtir d'un habit moins foncé qu'à l'habitude, on va dire un peu plus clair. Quelques plis enlevés, vêtement enfilé, et la médaille Aristotélicienne autour du cou, le prêtre était fin prêt à célébrer son office. On allait fêter la dernière apparition d'Oane aux Hommes, personnage qui fut celui qui répondit avec brio à la question du Seigneur concernant le vrai sens de la vie. C'était grâce à lui que l'Amour fut donné, et depuis ce jour, que les humains étaient considérés comme les Enfants de Dieu. C'est pourquoi, on ne pouvait louper une journée comme celle-ci.

Thibaud quitta la pièce où il se trouvait puis se rendit en direction de certains recoins où trônaient des reposoirs. Son regard se posa sur la statue d'Aristote, puis sur celle de Christos, et nombreuses étaient les bougies qui fournissaient une chaleur réconfortante.

Le Vicaire quitta le déambulatoire pour se rendre jusqu'au chœur. Devant l'autel, il regarda avec minutie si tout était en place et si rien ne manquait. A priori, les objets ecclésiastiques étaient tous présents, et il se souvint avoir déposé le Livre des Vertus sur le pupitre de la chaire. La traversée de la nef put débuter, un regard à droite puis à gauche pour contempler les bancs décorés de quelques fleurs blanches, et le souvenir d'avoir entreposé des œufs de poule dans un recoin de la sacristie. Faudra qu'il pense à annoncer à son bedeau d'aller les chercher au bon moment. Ses deux enfants de chœur venaient tout juste d'arriver et se dirigèrent jusqu'à derrière l'autel tandis que Thibaud alla jusqu'aux portes pour les ouvrir en grand. Les cloches se mirent à sonner dans un vacarme assourdissant alors que le Vicaire se dirigea de nouveau jusqu'à la table en pierre. Il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée des fidèles.

RP sur plusieurs jours

Ascalon

Le Comte était resté à genoux sur le coussin. Thibaud de Leibundguth s'avança à pas de velours, tenant dans ses mains la couronne des Comtes des Flandres. Celle-ci qui avaient coiffés tous ses prédécesseurs, du premier, l'illustre Kremroat à tous ses successeurs sans exception. Ascalon se souvint qu'il l'avait lui même portée durant 4 mois, il y a de cela presque un an.

C'est donc avec une certaine émotion, qu'il se releva, aidé par le Vicaire Archidiocésain de Malines. Il se tourna ensuite vers l'assemblée présente dans la Cathédrale, et c'est les yeux remplis d'émotions que l'orgue se mit à jouer, marquant ainsi la fin de la Cérémonie.

Le Comte, accompagné de son épouse à sa droite et de Monseigneur Thibaud à sa gauche traversèrent l'allée centrale de la Cathédrale, suivi des quelques conseillers présents. Tout en marchant, il se pencha pour féliciter Monseigneur, pour cette magnifique cérémonie qu'il avait admirablement bien officiée.

Quelques instants plus tard, ils étaient tous sur le Parvis, où de nombreux flamands s'étaient réunis pour voir le Comte.
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Krystel_martin

La jeune fille était calée entre deux personnes fort sympathiques... qui prenaient le couronnement pour le dernier salon à la mode. Entre les nouvelles de la grossesse de mame Junon (ou Janon ?) et le baptême de la fille cadette de l'ancienne catin de la rue des Palans, Krystel avait tout appris des coutumes locales et rien entendu du déroulement de la cérémonie. C'était d'ailleurs dommage, car le curé et le Comte avaient fier allure, l'un en soutane, l'autre avec sa couronne.

On entendit quelques personnes applaudir, ce qui fit hausser un sourcil à Krystel. Elle ne connaissait pas cette coutume. Elle n'approuvait ni ne désapprouvait, elle était trop lasse et avait trop mal à la tête pour penser à quoi que ce fût. Quand ses voisins lourdauds lui firent enfin de la place, elle sortit, priant pour pouvoir rentrer directement chez elle, tout en se promettant de ne plus jamais se mettre à côté de gens qui sentaient le saucisson et la bière.
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Joie

Le Comte était enfin couronné, la cérémonie c'était très bien passé à part qu'il y avait très peu de Flamands dans la cathédrale.

A la fin de la cérémonie Joie applaudie avec toutes les personnes présentes, l'orgue raisonne dans la cathédrale on doit l'entendre à l'extérieur de ce grand édifice ...

Dès que le Comte et le vicaire sortent, Joie va les rejoindre devant le parvis, elle félicite le Comte pour son couronnement, le vicaire pour avoir fait une très belle cérémonie et part ensuite au centre-ville participer aux festivités...
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Thibaud

Ascalon venait de prêter serment, sur le Livre saint, le Livre des Vertus. Son serment ne pouvait donc être rejeté, dans le cas contraire, les conséquences en seraient dramatiques, et le courroux du Seigneur saurait s'abattre sur l'individu. Thibaud se dirigea de nouveau jusqu'à l'autel où il déposa l'ouvrage sur la table en pierre. Sur un coussin rouge trônait la couronne comtale.

Peuple de Flandre, vostre guide temporel vient de jurer protection, fidélité et piété envers vous et le Seigneur. Sa parole vient d'être annoncée oralement et matraque nos esprits. Sa personne a juré de servir ce Comté comme il se doit, en posant sa main sur le cœur mesme de ce qui fait nostre religion, le Livre des Vertus. Le Tout-Puissant et l'Église sont ainsi témoins de ces gestes sacrés, et le Seigneur saura montrer sa colère si vostre serment *Regarde Ascalon* n'est pas respecté.

Thibaud débuta son charabia en latin, puis prit délicatement la couronne dans ses mains tout en se dirigeant vers le Comte. Arrivé à sa hauteur, il la leva vers les Cieux, poursuivit ses prières latines, puis dans un espace de quelques secondes, il approcha la couronne de la teste du Comte pour la déposer délicatement.

Nous, Thibaud de Leibundguth, Vicaire Archidiocésain de Malines , en ce jour bénit du Seigneur et par les pouvoirs qui nous sont conférés par la Saincte Église Aristotélicienne et Romaine, nous vous couronnons, vous Ascalon, Comte des Flandres par la grâsce de Dieu et celle du Roy.

Par la volonté du Seigneur, vous avez été reconnu par vos pairs et choisi par le Peuple. Vous avez dans vos mains le pouvoir de gouverner nostre terre : faites-le dans la magnanimité, dans la justice et dans la Foy Aristotélicienne.

Nous vous bénissons devant vos gens, devant Dieu et devant vostre conscience. Que le Très-Haut vous guide dans les choix que vous prendrez.
Au nom de Dieu, des deux prophètes et de la Saincte Église Aristotélicienne, nous bénissons votre mandat pour qu'il soit prospère, fécond comme la terre en printemps, juste et soutenu de la clairvoyance du Très-Haut.

Éloignez l'iniquité de votre vie, éloignez les choix méprisables et suivez la morale Aristotélicienne, respectez la Foy en Dieu comme vous l’impose le Baptême. Amen.

Flamands, Flammandes. Voici vostre Comte ! *dit-il tout en aidant le Comte à se lever, et en le tournant vers l'assemblée.*

Un geste en direction de l'orgue. La musique vint noyer la Cathédrale, alors que le peuple applaudissait avec ferveur.

Thibaud

Un regard ferme, une posture droite. Le Vicaire adressa un sourire au Comte, puis se dirigea jusqu'à l'autel pour s'armer du Livre des Vertus. Il revint vers lui, l'ouvrage sacré dans les mains, puis le tendit légèrement en sa direction.

Comte Ascalon.. vous vous êtes engagé principalement envers le Seigneur, Son Église et vostre Peuple, Son Peuple. Nous vous demandons à présent de poser vostre main droite sur ce Livre saint, et de répéter après nous : "Je jure de respecter mon engagement envers l'Église et le peuple flamand, de sacrifier mon corps et mon âme pour les protéger jusqu'à ma mort et de ne pas commettre d'actions allant à l'encontre de leur sécurité."

Ascalon

Le Comte s'exécuta et posa sa main droite sur le livre et répéta lentement :

Je jure de respecter mon engagement envers l'Église et le peuple flamand, de sacrifier mon corps et mon âme pour les protéger jusqu'à ma mort et de ne pas commettre d'actions allant à l'encontre de leur sécurité.
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Ascalon

Oui je veux être équitable Juge des pauvres et des riches et fidèle protecteur des veuves et des orphelins, dit-il en ayant en tête quelques souvenirs.
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Thibaud

On arrivait enfin à la fin du questionnement..

Voulez-vous être "soumis" et adhérent au Père de l'Humanité, à Ses Prophètes, à Son digne représentant, sa Sainteté le Pape de Rome et à la Saincte Église Aristotélicienne, apostolique et romaine ?

Ascalon

Oui, je veux être "soumis" et adhérer au Père de l'Humanité, à Ses Prophètes, à Son digne représentant, sa Sainteté le Pape de Rome et à la Saincte Église Aristotélicienne, apostolique et romaine. pense conclure le Comte au vu de la prononciation du Nonce dans son interrogation.
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Thibaud

Les villes de Tournai, Dunkerque, Brugge, Gent & Anvers, peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en vostre personne durant le reste de vostre mandat ?

Ascalon

Oui, les villes de Tournai, Dunkerque, Brugge, Gand et Anvers, peuvent mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en ma personne durant le reste de mon règne, continua de répondre le Comte.
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Thibaud

Les questions s'enchaînaient, mais heureusement pour le Comte et l'assemblée, on arrivait presque à la fin.

Voulez-vous être équitable Juge des pauvres et des riches et fidèle protecteur des veuves et des orphelins ?

Ascalon

Les questions continuaient, et le Comte, toujours attentif à chaque mot, pour être sûr de ne pas répondre à côté, fixait le Nonce pour rester concentré.

Oui, je veux administrer justement, comme mes prédécesseurs ont fait, le Comté des Flandres qui m'est confié par Dieu et le défendre fortement

Il hésita à rajouter des mots mais s'en s'abstient de peur de modifier le protocole.
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Duncan.

Personne ne l'avait remarqué encore mais Duncan était bien présent, avec Sa Blanche épouse. Ils étaient arrivés en retard et c'étaient installés discrètement pour ne pas déranger la cérémonie.

Difficile d'arriver à l'heure avec tout ce qu'il avait à faire, sans compter les festivités, les mariages et tout autres activités diverses auxquelles il participait mais il était bien là et attentif.

Ascalon

Une deuxième question lui fit posé, il répondit tout aussi franchement.

Oui, je reconnais et je veux être un fidèle protecteur de la Saincte Église Aristotélicienne et de ses serviteurs.
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Thibaud

Pour le moment, tout allait bien, et Thibaud pouvait poursuivre avec sa troisième question.

Voulez-vous administrer justement, comme vos prédécesseurs ont fait, ce Comté qui vous est confié par Dieu et le défendre fortement ?

Thibaud

Reconnaissez-vous et voulez-vous être fidèle protecteur de la Saincte Église Aristotélicienne et de ses serviteurs ? Deuxième question.

Ascalon

Le Comte avait quitté son siège pour venir s'agenouiller devant l'autel sur le cousin qui avait été disposé à cet effet. Il regarda droit devant lui, fixant le retable. Le Nonce se leva et lui commanda :

Regardez nous dans les yeux et noyez vous en nostre Foy intense. Comte Ascalon, il est temps de prêter serment envers nostre Seigneur, Son Institution et Ses Enfants.

Voulez-vous vous tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres ?

Il obéit, sans broncher, comme un enfant à ses parents. Puis répondit d'une haute et intelligible voix à la question qui lui était posée.

Oui, je le veux me tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres.
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Thibaud

On entrait à présent dans le vif de la Cérémonie. Les prières avaient été récitées, et la couronne trônait sur le grand autel, éclairée légèrement par les rayons du Soleil que les vitraux filtraient. Le silence régnait au sein de la Cathédrale. Thibaud se tourna, dos à la foule et se mit à genoux, levant les bras en direction des Cieux tout en récitant quelques prières. Un signe de croix, et le Vicaire fit quelques pas dans un élan gracieux, afin de rejoindre le Comte qui était agenouillé sur un coussin rouge. Situé à présent devant l'autel, le Nonce ordonna à Ascalon :

Regardez nous dans les yeux et noyez vous en nostre Foy intense. Comte Ascalon, il est temps de prêter serment envers nostre Seigneur, Son Institution et Ses Enfants.

*D'une voix forte*

Voulez-vous vous tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres ?

Akelalrh

Akela décida de ce joindre à la prière qu'il récita tel une incantation

Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium.
Et in unum Dominum Jesum Christum Filium Dei unigenitum.
Et ex Patre natum ante omnia saecula.
Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero.
Genitum, non factum, consubstantialem Patri : per quem omnia facta sunt.
Qui propter nos homines, et propter nostram salutem decendit de caelis.
Et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria Virgine : Et homo factus est.
Crucifixus etiam pro nobis : sub Pontio Pilato passus, et sepultus est.
Et resurrexit tertia die, secundum Scripturas.
Et ascendit in caelum : sedet ad dexteram Patris.
Et iterum venturus est cum gloria, judicare vivos et mortuos : cujus regni non erit finis.
Et in Spiritum sanctum, Dominum, et vivificantem : qui ex Patre Filioque procedit.
Qui cum Patre et Filio simul adoratur, et conglorificatur : qui locutus est per Prophetas.
Et unam, sanctam, catholicam, et apostolicam Ecclesiam.
Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum.
Et expecto resurrectionem mortuorum. Et vitam venturi saeculi.

Amen.

Woodland

Maeva arriva enfin à la Cathédrale. La cérémonie était déjà commencer. C’est donc sur la pointe des pieds qu’elle prit place au côté de Fannaick et commença à réciter le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Fannaick

la ceremonie etait commencer ,elle pris place discrestement et récita le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Bathylde

La Juge se concentrait toujours à cet instant, il s'agissait de communier avec l'ensemble des fidèles dans la prière au Très-Haut, elle resserra son chapelet et eut une pensée pour sa défunte mère, elle releva le menton et fixa la rosace de vitraux de la cathédrale au moment ou le soleil l'éclaira pour offrir un joli spectacle de lumières.
Puis avec l'ensemble elle récita le crédo, sourire aux lèvres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Piscalie

Une longue cape couleur écru recrouvrait les épaules de Piscalie, sa tresse avait été resserée avec soin la veille pour qu’aucun cheveux ne dépasse dans sa nuque. Ascalon adorait la courbe qui se dessinait sous son chignon, elle le savait. Son mari était une troisième fois couronné, et certainement la dernière. Elle le regardait les yeux amoureux, protégeant son être cher. Il était son tout et l’avait toujours été. C’est pour cela qu’elle était tout devant. Sur la première chaise, de la première rangé, au tout début. Ses triplés étaient sortis du couvent afin d’accompagner leur mère à cet évènement. Tandis que la petite dernière, encore trop petite était restée avec la nourrice.

Les yeux de leur mère ne se décollaient pas d’un iota. Entre Ascalon et Piscalie, une connexion permanente pouvait se lire entre ces deux êtres. Piscalie, épouse du Comte actuel, amie du jeune blanc bec d'hier, et amante le soir, ne pouvait laisser écarter ne serait-ce qu’un instant ses yeux verts, brillants de milles feux, de la silhouette de son mari. Elle savait que sa présence lui faisait du bien et que son regardl’accompagnait. Ils avaient besoin l’un de l’autre, du regard de l’autre, du soutien de l’autre parce qu’ils se faisaient profondément confiance.

Piscalie fit très peu attention aux personnes qui étaient autour d’elle, elle était happée. Cependant, le vicaire attira son attention par le crédo. En bonne aristotélicienne, la Comtesse consort n’oubliait jamais de réciter le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Elle rajouta à voix très basse, à peine audible : Aristote, protège notre grande famille flamande, aide mon mari à œuvrer le mieux qu’il peut pour l’avenir de nos enfants. Vieilles sur lui ainsi que sur toutes les familles qui constituent notre Comté. Amen.

Sa tête se releva, glissant sa main vers ses trois enfants pour écouter la suite la cérémonie, les yeux toujours fixés sur son mari.
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Ascalon

Ascalon sentait en lui comme une petite boule. Elle était dans son ventre, mais il ne pouvait pas l'expliquer. Cette sensation lui était étrange, même si pas totalement inconnu, il l'avait déjà rencontré à plusieurs moments de sa vie. C'était peut-être comme ça qu'on reconnaissait les grands moments ? Il chercha alors à se rassurer ou à se calmer, et tournant légèrement la tête, voyant le visage de son épouse, il se sentit de suite mieux, apaisé.

Monseigneur Thibaud, lui semblait imperturbable, comme s'il avait fait ça plusieurs fois dans sa vie. Il enchaina en latin, déroulant ainsi le fil de la cérémonie.

Le moment où il fallait réciter le Crédo Aristotélicien arriva, le Comte le récita à basse voix, comme lui avait appris le Père Pérole.

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Joie

Après avoir récité la prière de rémission des pêchers, Joie écoute les paroles du Vicaire tout en regardant le Comte.
Quand le vicaire demande de réciter le crédo Aristotélicien Joie baisse la tête ferme les yeux et récite le crédo à voie très basse...

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

Le crédo terminé, Joie ouvre ses yeux, lève la tête et attend la suite du couronnement...
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Thibaud

C'était très traditionnel dans l'Église, les sacrements avaient souvent le mesme squelette et les étapes restaient les mesmes. L'ouverture, le temps des prières, et la suite.. mais là, au temps vous l'avouer il allait faire confiance à Dieu, car tout compte fait, pour ce qui était du couronnement, c'était différent. A l'aise pour le reste l'ayant fait plusieurs fois, il restait novice en cette matière, mais il fallait bien une première fois à tout. Heureusement que Thibaud avait assisté au couronnement du Sieur Skal, imaginez un seul instant qu'il puisse bafouiller à celui du Comte Ascalon. Bref, dans ses veines coulait un amour sincère pour le Tout-Puissant, et depuis le temps qu'il lui clamait sa passion, le Divin n'allait tout de mesme pas l'abandonner. Un léger signe de croix pendant que les fidèles demandent le pardon, puis on continue.

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. Amen. *dit-il accompagné du signe Aristotélicien.*

Récitons à présent le Crédo Aristotélicien, prière universelle de nostre Église. Affirmons nostre Amour que nous vouons pour la Foy.

Bathylde

Pieusement agenouillée sur le Prie-Dieu l'ex diaconesse de Bruges mais néanmoins très croyante joignit ses mains pour réciter la prière de rémission des pêchers.

Krystel_martin

Confiteor...

Bah ouais, pas de raison pour que le Vicaire il soit tout seul à causer latin nanmého !

Confiteor Deo omnipotenti
Aristotelem, et Christellum, heu Christum
Beatae Illindae...

Etc... Krystel n'aimait pas particulièrement écouter ni parler le latin, mais l'adage était bien vrai : sans le latin, la messe est emmerdante. Même si avec, elle est passablement incompréhensible.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Suffit de faire la maligne, venait le moment où il fallait réussir à se faire comprendre. Et à se comprendre.
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Ascalon

La cérémonie venait de commencer. L'assemblée se garnissait petit à petit et sans bruit, dans un calme assez étonnant mais tellement ampli de spiritualité dans cette Cathédrale, magnifiquement décorée pour l'événement, que cela n'était pas étrange ni dérangeant.

Le Comte ferma les yeux, pensant à son baptême avec feu le Père Pérole et déjà en compagnie de son épouse, mais également à Sainte-Illinda qui l'avait toujours protégé et guidé dans ses choix. Il eut une pensée pour Monseigneur Alhysis qui était souffrante et qui n'avait pu officier, ce jour.

Monseigneur Thibaud prit la parole et débuta ainsi l'office. Ascalon entonna en même temps que tous les fidèles présent "la rémission des péchés".

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Thibaud

En l'espace d'un instant, une crainte s'était emparée de son esprit. En effet, à l'habitude, les fidèles venaient dés lors où les cloches sonnaient, mais là, on avait plus l'impression qu'ils traînaient. Thibaud regarda son bedeau, d'un air dépité, jusqu'au moment où des silhouettes apparurent. Tout compte fait, le Seigneur ne l'abandonnait pas. Il se promit de lire une deuxième fois la Vitae d'Aristote, à savoir une vingtaine de chapitres, rien que pour Lui. C'était son premier couronnement, et le Comte était respectueux, il arriva mesme dans les premiers. Des coiffes s'élançaient à leur tour, des muscles pointaient le bout de leur nez, et la nef se remplit doucement mais sûrement. Ascalon se mit en place, en face de l'autel, où se trouvaient en quelque sorte un léger pupitre et un coussin. Ne tardons plus, et débutons l'office.

Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum.
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Introibo ad altare Dei.
Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Qui fecit coelum et terram.

Enfants du Très-Haut ! Soyez les bienvenus en la Cathédrale Saint-Sauveur, en cette journée du 16 Mars de l'An de Grasce 1458 afin de participer à l'un des évènements les plus importants dans la vie des Flandres, à savoir le couronnement du Comte. Aujourd'hui, sa Grandeur nous a choisi pour l'introduire et le bénir à sa fonction temporelle par la grasce du peuple, du Roy et du Seigneur. Sous le regard de Dieu, et par Sa volonté d'avoir permis à cet être d'être reconnu par ses pairs comme le Guide suprême du pouvoir politique, il est de nostre devoir, en ce jour où le peuple des Flandres est réuni fraternellement, de procéder à cette cérémonie pour le bien et la postérité de nostre Comté.

Mais avant de débuter, demandons au Seigneur de nous pardonner pour les fautes que nous avons récemment commises, et clamons haut et fort que nous sommes des pécheurs.

Citation:

Krystel_martin

C'était certain : Krystel allait finir par passer pour une grenouille de bénitier. A force de passer son temps dans les églises en toute occasion, elle allait finir par se faire ajouter ce surnom en plus des autres. L'Angélique Grenouille de Bénitier, Krystel Martin Ière. La réflexion arracha un sourire amusé à la jeune fille, tandis qu'elle pénétrait le saint lieu. Signature, heu, signe de croix, pas sur le côté en direction des bancs de devant.

La foule des grands jours était présente, afin d'assister au couronnement comtal. Le Comte aussi était là. Krystel comprit qu'elle était passablement en retard, et s'installa le plus discrètement possible au milieu d'un banc déjà bien rempli.

Pardon... Excusez-moi... Ah c'était votre pied... Pardon... Pardon...

Quelques orteils écrasés plus loin et une chute sur les genoux d'un fidèle plus tard, la Secrétaire d'Etat, rouge comme une pivoine, tentait de reprendre contenance. Elle salua d'un signe de main amical le procureur, fit un discret signe de tête à la famille d'Assaut, et salua les autres personnalités présentes et qu'elle connaissait, de nom ou de réputation. Puis, elle tourna la tête vers l'autel. Le Vicaire était pomponné comme une pucelle à son bal d'introduction.

Voilà un Vicaire bien élégant.

Cette réflexion la plongea dans un abîme de réflexions. La jeune fille n'avait-elle pas mis son chapeau de travers ?
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Skal

Le procureur avait presque oublié le couronnement du comte, c'est avec précipitation qu'il se rendit à Bruges.
Une fois arrivé devant l'édifice, il rentra saluant les personnes déjà présente, ainsi que le comte, puis il s'assied dans les premiers rangs, attendant l'ouverture de la cérémonie.
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Guichard

Dans un coin de l'église se tenaient Guichard et sa famille. Maryse et leur fille Audelia restaient à ses côtés. Le couronnement d'un Comte ne pouvait être négligé, surtout par un Chancelier.
Guichard adressa un signe de tête amical à ses amis au fur et à mesure qu'ils entraient dans l'édifice.

Bathylde

La Juge assez en retrait de la vie publique ces derniers temps se devait être au couronnement de celui pour lequel elle avait voté lors du second tour de la désignation du Comte flamand. Bathylde qui donnait ses ordres en son hostel pour préparer son départ avait fait garder une bonne partie de sa garde robe prête à l'emploi dans le cas de grands évènements.

Ainsi la blonde choisi une robe de mi-saison au vue des premiers rayons de soleil cléments et à des températures plus douces. Le bleu était sa couleur c'est donc une robe de cette couleur qu'elle porterait accompagné d'un petit hennin au voilage blanc cassé, à ses oreilles pendaient deux saphirs en forme de larme assortit son pendentif, héritage de feue sa tendre mère Mathilde.

Bathylde prit son missel et son chapelet d'onyx noir et prit la direction de la Cathédrale, saluant ça et là les paysan-e-s qui la reconnaissait, le petit chemin de son hostel à l'édifice religieux se passa sans heurt, Bathylde gravit les marches puis entra dans la Maison du Très-Haut, elle se signa fit des signes de tête aux personnes qu'elle reconnaissait et s'installa sur les bancs réservés au Conseil Comtal.

Xiangying

Ayé c'etais le jour ou le Comte Ascalon aller être couronné pour la deuxieme fois elle ferma son bureau plus tôt que prevue et se dirigea dans l'auberge ou elle avais prit domicile s'habilla de sa plus belle robe et alla se rendre a la porte du Castel.

Vit le Comte est le salua d'une réverence et attendit que d'autres conseillers ainsi que Dame Piscalie également
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Joie

Avec toutes ses fêtes à la capitale Joie avait complètement oublié le couronnement du Comte, en rentrant dans la cathédrale elle voit très peu de monde, apparemment ce n'était pas la seule à avoir oublié.

Elle marche très doucement le long de l'allée principale pour ne pas faire trop de bruit, le Comte se trouve devant l'autel, elle ne veut pas perturber le début de la cérémonie... Au moment de s'asseoir le banc ce met à grincer très fort, Joie se met à grimacer et râle toute seule contre ce banc en baissant la tête pour ne pas voir les yeux des personnes présentes se figer sur elle...
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Ascalon

C’était le Grand Jour, Ascalon allait recevoir sa couronne comtale pour la seconde fois de son règne, après celle du début du mandat, qui aurait du s’ensuivre celle lors de la cérémonie religieuse. Il mit ses plus beaux habits dans son bureau Comtal. Des pages l’avaient accompagné et l’avaient aidé à s’apprêter. Son épouse devait être dans son bureau au Castel, le bureau des Présidents du Parlement, et elle devait également être se préparer pour cette cérémonie.

Quelques minutes plus tard, il était devant la porte du Castel et attendait que son épouse le rejoigne, ainsi que les autres conseillers, pour se rendre à la Cathédrale à pied, en cortège. Les deux édifices n’étaient que peu éloignés, quelques centaines de mètres. Cette petite marche l’apaisera car il avait une petite appréhension, qu’il ne pouvait expliquer.

Son épouse, ravissante comme toujours, arriva enfin et le cortège prit alors la direction de la Cathédrale. Les flamands étaient au rendez-vous pour assister à ce déplacement.

Le Comte se présenta devant le parvis, il stoppa un instant, levant la tête vers le magnifique clocher qui carillonnait avec le balancement des cloches en bronze. Plusieurs souvenirs lui traversèrent la tête à cet instant, puis il pénétra dans l’enceinte de la Cathédrale pour prendre place. Pour une fois, il n’était pas en retard, c’était assez rare pour être souligné, mais quoi de plus normal pour son propre couronnement.
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Thibaud

Ces derniers jours, les festivités venaient de s'ouvrir, et sur tout les plans. D'un côté, on avait celles prévues par le Comité des Festes, pour faire oublier les derniers malheurs que les Flandres avaient connu ; la veille, deux êtres s'étaient promis amour et assistance, et pouvaient à présent copuler dans la plus grande intimité pour poursuivre l'Oeuvre de Dieu, et en ce jour, en ce Mardi 16 Mars de l'An de Grasce 1458, le couronnement du Comte allait enfin avoir lieu.

Comprenez qu'on ne peut remonter le temps, mais ça ne tiendrait qu'à moi, marionnettiste, j'aurais précisé que la cérémonie se déroule dés le début du Mandat, de toute manière, du moment que le RP s'ouvre, c'est le principal. Mais tout compte fait, hors de question de partir aussi loin, le clergé flamand avait connu de graves problèmes, il fallait l'admettre, et comme disait mère grand, vaut mieux tard que jamais.

L'instant présent : depuis que Monseigneur Alhysis était souffrante, la gestion de l'Archidiocèse lui revenait, et le respect du Concordat devait se faire. Ce n'est pas parce que certains Parlementaires souhaitent modifier le texte canonique, que le clergé ne doit pas le respecter. Au contraire, il fallait montrer que l'Aristotélisme n'oubliait personne, et Thibaud avait décidé, aujourd'hui, de poser lui mesme la couronne bénite sur la teste du Comte Ascalon. Certes, il en avait déjà une, mais bon, elle était assez terne et n'avait pas encore passé sous ses mains. En terre Aristotélicienne, il fallait une reconnaissance Aristotélicienne, et c'était bien Dieu, dans Sa grande sagesse -et dans nostre profonde ignorance- qui plaçait Ses Enfants sur Son échiquier terrestre. Si Ascalon avait été reconnu par ses pairs, c'est que la raison était là, qu'elle soit bonne comme mauvaise. Et dommage que l'office n'ait point été célébré avant, cela aurait pu calmer un peu les esprits, et sceller les bouches. Cracher sur un choix divin, c'était blasphémer. Un léger rire s'échappa de sa bouche alors qu'il se préparait dans la sacristie. Imaginez un seul instant, que demain, les Flamands se réveillent avec des restrictions prises par ses soins : "interdiction de critiquer le Guide Temporel Comtal en place car choisi par Dieu comme le Roy" ; alors là, il se serait fait lyncher dans un coin de rue. Mais entre nous, les querelles politiques donnaient un sens à la vie des Flandres, et elles permettaient de repousser un silence pesant. On ne s'ennuyait jamais.

La crosse et la mitre étaient là, dans un coin. Durant un instant, on aurait pu penser que Thibaud les convoitait, mais en fait, il regardait une araignée gambader sur le mur, juste derrière. Le Vicaire retira les plis de son habit mauve, avec les rayons du Soleil naissants, on aurait vite fait de le prendre pour un Saint. C'était son premier couronnement, et il fallait être parfait. Le Dunkerquois quitta la petite pièce, et demanda à l'un de ses bedeaux de prévenir la Maréchaussée pour mettre en place un cordon de sécurité. Ce n'était pas n'importe qui qu'il allait recevoir, le Comte et tout le Conseil allaient être présents. La Cathédrale resplendissait de ses bougies dont la cire suintait. L'odeur environnante pouvait soigner un rhume et l'agréable senteur de l'encens flottait à une certaine distance du sol froid et pierreux. Concernant les plantes, il n'y en avait pas beaucoup, mais les bancs étaient tapissés de quelques pétales. Que diable, certes, les évènements festifs sont à fester comme il se doit, mais nous ne sommes pas non plus dans un bois.

L'autel ayant été préparé plus tost, Thibaud ne s'y attarda pas, et traversa le long couloir de la nef, pour se rendre au transept. Durant sa traversée, il lança des directives aux bedeaux et autres employés présents. Le personnel flamand était maigre, mais heureusement certains connaissaient la solidarité et la Foy. D'un geste gracieux, il ouvrit les portes en grand, puis se mit sur le côté, afin de sonner les cloches pour avertir les fidèles. Sa personne se mouva ensuite jusqu'à la table en pierre, où quelques rayons solaires vinrent éclairer son élégance. Bah quoi, il faut bien profiter du Soleil.

Rosa

Rosa se dirigea vers le Vicaire et l'Archevêque afin de les remercier.

Grand merci à vous, j'ai toujours énormément de plaisir à écouter l'histoire de Sainte-Illinda envers qui j'ai énormément de dévotion.

Par ailleurs je vois avec plaisir que notre nouveau Vicaire est très motivé et compétent, soyez-en remercié.
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Thibaud

Ce regard.. Thibaud tentait désespérément d'analyser ce que l'archevêque tenait à lui dire par ce simple regard, et ce fut son pas en arrière qui le fit comprendre. Un léger sourire embarrassé à l'attention du prélat, celle-ci lui laissait le plaisir de clôturer la cérémonie. Le Vicaire fit quelques pas sur le côté, puis s'empara de la coupe qu'il remplit de vin afin de la lever ensuite en direction des Cieux tout en prononçant :

Offerimus tibi Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam: ut in conspectu divinae majestatis tuae, pro nostra et totius mundi salute cum odore suavitatis ascendat. Amen.

Après la bénédiction, il but une gorgée du délicieux nectar puis tendit la coupe à Alhysis pour qu'elle en fasse de mesme. Tout en levant ses bras en direction des fidèles, sa voix raisonna de nouveau :

Enfants du Très-Haut, venez à nos côtés pour partager le pain de la réconciliation, symbole de l'Amitié Aristotélicienne

Les paroissiens vinrent jusqu'à l'extrémité du choeur et de la nef, et Thibaud tendit dans chaque bouche ouverte un morceau d'hostie. Quand la communion fut terminée et que chacun ait repris sa place, le clerc termina par inviter les Flamands à réciter la prière de Sainte Illinda.

Citation:

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.

Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Partez dans l'Amitié de Christos ! Et n'oubliez pas de faire preuve de générosité avec ceux qui vous entourent, et non de vous baigner tels des porcs dans les déboires du mal-être et du péché. Que la Lumière du Seigneur guide vostre chemin !

Les cloches se mirent de nouveau à sonner. Il traversa le couloir de la nef en compagnie de Monseigneur puis salua les fidèles d'un sourire, tout en conversant avec eux.

Donchile

Peu habitué de l´endroit qu´il trouvait plus ennuyeux qu´une salle pleine de diplomate gratte papier, DonChile avait piqué un somme et ronflait bienheureux sans trop faire de bruit...
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Seigneur de Comines

Commerçant, voyageur et notable flamand
Médaillé de l´Ordre de Ste. Illinda

Joie

Joie récite le Credo Aristotélicien d'une voix très basse, un simple murmure qui se mélange aux voix de toutes les personnes présentent à la cérémonie...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

Une fois le credo récité Joie attend en silence la fin de la cérémonie en l'honneur de Sainte Illinda...
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Alhysis

L'archeveque plongea son regard dans celui de son tres jeune vicaire et d'un sourire elle fit un pas en arriere, le laissant seul pour cloturer la ceremonie.

Icarionnoste

Du monde. A l'écho d'un esprit ailleurs, d'un ailleurs composé d'elle et du reste. D'un peu de travail et de trop peu d'amour. Il se perd en mutineries sentimentales dans un lieu de calme et de volupté tout dédié à la Sainte Patronne des Flandres, belle Illinda, courtoisement il la salue, apprend à la connaitre, métaphore des Flandres en somme.
Du monde. Des entrées derrière lui. Joie qui dépose sur l'autel un bouquet de fleur, sourire informel et empathique.

Il ne la voit pas, la brune derrière. Celle là. Elle. Et merte ... il ne la voit pas.

-"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN"

Ça semblait se terminer, avec pudeur et lenteur. Quelques secondes encore d'obligations volontaires spirituellement condensée aux émois historiques et amoureux, et là.
Il la verrait peut-être.
Oui.

Thibaud

La phase des prières. Thibaud récita la demande de pardon à l'attention du Seigneur, le suppliant de le laver de tout ses péchés.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il était à présent temps de réciter le Crédo Aristotélicien, symbole mesme de la Foy et preuve d'amour envers l'Eternel. La voix de Thibaud se mélangea à celle des autres, et, d'une profonde déclaration, le "je crois" résonna dans toute la Cathédrale.

Duncan.

Il n'avait pas forcément le cœur à ça mais il savait qu'elle aurait aimé qu'il y assiste.
En mémoire de sa mère et évidement de celle de Sainte Illinda, Duncan se rendit à la messe donnée en son honneur.

Discrétion, voilà ce dont il avait envie, il entra donc sans bruit et s'installa après avoir fait le tour extérieur plutôt que de passer par le centre de la Cathédrale.

Il écouta la messe, l'esprit un peu ailleurs et le regard toujours triste.

Thibaud

On s'agglutinait dans tout les sens. Après avoir salué quelques paroissiens qui pénétrèrent dans la nef et évité à ce que des enfants s'amusent à renverser de l'eau bénite partout, le Vicaire se dirigea jusqu'à l'autel, pour se positionner aux côtés de l'Archevêque. Un sourire à son attention, et son regard balaya l'assemblée qui grossissait au fil du temps. Ses mains rejointes, cachées par son habit ecclésiastique, le jeune homme écouta avec sérénité l'hagiographie de Sainte Illinda.

Alhysis

Demandons le pardon au Très-Haut pour la violence qui fut nécessaire et pour le reste.[/b]

Récitons ensemble le crédo.

Rosa

Rosa récita consciencieusement le crédo. La peine en son coeur était forte, elle avait besoin de se souvenir de personnes de foi, telles que Sainte Illinda, qu'elle vénérait pour aller de l'avant .
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Donchile

DonChile n´avait voulu arriver tard, malheureusement ces négociations pour trouver un comte...... Et puis après tout Sainte Illinda l´avait sauvé plusieurs fois dans ses dangereux voyages... Et il portait de temps à autre une médaille Bring Bring de Ste Illinda remise par de Vicomte Louis Hubert pour services rendus aux Flandres...

La cérémonie était bien commencée, voire presque terminée... Au fond de la cathédrale ça ronflait sévêre et ça faisait acte de présence...

DonChile poussait et se frayait un chemin pour tenter d´attendre les premiers rangs où étaient installés les nobles Flamands. Pour une fois, la messe l´intéressait et il la suivi avec attention.
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Seigneur de Comines

Commerçant, voyageur et notable flamand
Médaillé de l´Ordre de Ste. Illinda

Ascalon

Ascalon arriva quelque peu en retard, bloqué par la foule qui s'était amassé aux différentes portes de la Capitale. Il se fraya difficilement un chemin vers la Cathédrale pour ensuite gravir les marches du parvis. Il pénétra dans la la Cathédrale où il eut le plaisir d'entendre presque tout le prêche sur la Sainte Patronne des flamands. Il écoutait attentivement les paroles de l'Archevêque, et des souvenirs de sa petite enfance remontèrent, quand on lui enseignait la vie de Sainte Illinda, son parcours, son histoire. Une pointe de nostalgie le traversa et le ramena aussitôt à la réalité d'où il ne sortit plus durant toute la cérémonie.
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Rosa

Très concentrée, Rosa sursauta un peu lorsque sa voisine de cérémonies lui souffla une question.La reconnaissant, elle sourit et répondit

Vous avez manqué la vie très éloquente de la Sainte. Mais la prière n'a pas encore été prononcée.

A vrai dire, c'était toujours un plaisir d'entendre son histoire, cette femme était vraiment une sainte, elle a eu des paroles d'une étonnante sagesse.
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Krystel_martin

Fête de Sainte-Illinda. Sainte-Illinda, patronne des Flandres, celles qu'on priait dans les églises...

Chamboulée par l'enterrement de Léalie de Clairambaut, la jeune fille avait eu peine à se souvenir qu'on fêtait la Sainte-Patronne des Flandres. C'était une femme du siècle, ayant vécu parmi les fidèles flamands. C'était tout ce que Krystel savait de cette dame, ou presque. Elle ne l'avait pas connue de son vivant (la jeune fille était bien trop jeune pour cela). Ses parents, sans doute, l'avaient vu à l'oeuvre. Mais bon... la dame de Paradis était suffisamment fâchée avec un pan entier de son arbre généalogique pour lui causer d'une sainte femme.

Krystel résolut donc de se rendre à la Cathédrale. Vêtue de sa houppelande dite "Secrétaire d'Etat", portant manchon et cape de laine, elle s'installa sur les bancs, malheureusement bien vides, de l'édifice. Visiblement, l'office avait déjà commencé. Elle se pencha vers sa blonde voisine (dont l'illustre figure n'était guère inconnue, vu leur penchant commun pour les buffets comtaux) et lui souffla :

Qu'ai-je donc manqué, Vicomtesse ?
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Alhysis

l'Archevêque Alhysis se dit que les personnes etaient toutes la, tres peu encore une fois. Elle decida de commence.

Mes enfants je vais vous raconter en résumé la vie de Sainte Illinda, en résumé car cette dame a tant fait pour l'Église que je ne peux tout vous dire, sinon demain matin nous serions encore tous là.Enfin Moi cela ne me dérange pas.... Mais nous allons surtout faire la Fête ensuite..

Le 28/01/1455 Illinda Devient Sainte de l'église Aristotélicienne, Patronne des Flandres

Vous allez mieux comprendre pourquoi Illinda est si importante à mes yeux

Née à Valence, Illinda fit preuve très tôt, en tant que porte-parole de son village, de ses talents d’oratrice, talents qui firent sa renommée tant les arcanes du Vatican vibrèrent souvent au son de ses paroles.

Élevée dans la Foi, ce fut tout naturellement qu’elle prit part à la vie de sa paroisse et qu’elle rencontra un homme qu’elle considéra toujours comme son mentor : notre regretté Frère Norv. Suivant ses enseignements, Illinda s’impliqua plus avant encore dans la vie de l’Eglise et devint tout naturellement diaconesse d’Embrun.

Proche des paroissiens, comme elle le fut tout au long de sa vie, son engagement permit à la vie religieuse de retrouver l’éclat digne de cette paroisse.

Son travail fut rapidement reconnu par les prélats et Illinda fut nommée abbesse, la première abbesse de l'ère du renouveau de la foi, ce qui ne fut pas sans soulever des contestations de la part d’esprits étroits. Illinda est aujourd’hui dans l’esprit de toutes les femmes qui oeuvrent à la Gloire de notre Eglise.

Ne cédant pas à la facilité, elle quitta sa région natale qui lui était si chère pour prendre en charge la cure de Saint-Pol-de-Léon, aux confins de la Bretagne. Ayant laissé derrière elle le soutien et l’expérience de son mentor, elle se retrouva seule face à une contrée peuplée de chaleureux mais rudes croyants.

Le caractère bien trempé qui était déjà le sien s’aguerrît d’avantage et désireuse de faire à nouveau naître une ferveur oubliée, elle édifia l’église de Saint-Pol l’Aurélien toujours debout de nos jours.

La bienveillance qui était sienne et la chaleur qu’elle communiquait aux paroissiens permit de réunir nombres de bretons qui juraient à son arrivée de ne jamais mettre un pied à l'église. Car souvent disait-elle :

Citation:

Lorsque le berger reste près de ses ouailles je dois bien avouer qu'on arrive à faire des miracles.

Citation:

Je doute que la plupart des choses que je puisse dire puissent marquer les esprits… Car quand je regarde le parcours de certains de nos frères et sœurs, j'ai l'impression de n’être qu'une brindille. Mais je n'ai comme seule envie que de faire toujours plus pour l'Eglise Aristotélicienne...

Lorsqu’un titre lui était attribué, elle ne cherchait jamais les honneurs qui pouvaient y être liés. Elle ne voyait en ces charges qu’un moyen de réaliser une œuvre toujours plus importante pour l’Eglise.

Citation:

La seule Eglise qui puisse vivre est celle pour laquelle tant d’hommes et de femmes de bien sacrifient leurs êtres.

QUE LA PAROLE DE L’EGLISE SOIT CLAIRE

Illinda en fit souvent la preuve , les paroissiens n’étaient jamais autant impliqués dans la pratique de la Foi que lorsque qu’ils se reconnaissaient dans la Parole qui leur était donnée. Elle s’adressa à eux en termes simples sans pour autant dévoyer les Enseignements Sacrés. Elle leur transmit la Parole divine

Sa valeur l’avait en effet envoyée en ces terres du Nord afin qu’elle prenne la charge du diocèse de Bruges, poste qu’elle occupa jusqu’à sa disparition.

Illinda eut par ailleurs certaines responsabilités au sein du Conseil Comtal de Flandres, n’hésitant pas à défendre, au Nom de l’Eglise, les intérêts des contrées où elle se sentait chez elle. Elle défendit notamment le projet de monastère de Tastevin aujourd’hui connu de nous tous.

Une parole qui va vous plaire à tous amateur de Biere

Citation:

C'est pourtant évident...
Tout le monde sait qu'à l'époque la meilleure bière était faite en terre Flamande... Donc il serait logique qu'un monastère soit créer entre Flandres et Artois…

MOURIR PARMI LES FIDELES

Illinda oeuvra avec force à la vie de notre Famille. Et nombreuses sont les pierres de notre Eglise qui portent sa trace.

Mais les efforts qu’elle déploya tout au long de sa vie la fragilisèrent. Bien que sa santé n’était plus celle de ses débuts, elle tint à faire le tour de Flandres afin d'y bénir chacun de ses habitants. Elle exprima pourtant la vie qui continuait à l’animer, résistant voulant, à travers son exemple, redonner la foi aux plus faible.

Déjà très affectée par la disparition de son ami Arnvald, ce dernier don de soi pour les fidèles et pour l’Eglise eut raison de sa santé et cette femme exemplaire nous quitta en ce froid mois de janvier 1454, non sans avoir connu les délires de l’agonie…

Pendant de nombreuses journées, en ces Flandres qui avait adoptées cette sainte servante de Dieu, les clochers sonnèrent le glas toutes les heures. Aujourd’hui encore, ici, vous pouvez voir à mes cotés ce monument érigé à la mémoire de Sainte-Illinda.

Alhysis

Thibaud a écrit:

Auriez-vous besoin d'un peu d'aide Monseigneur ?

Simplement continuer l'acceuil des fideles, il est encore tot, ou alors jouer nous un peu d'orgue, sa animera un peu le temps d'attente.

L'archeveque sourit de sa boutade, elle savait qu'il ne savait pas jouer d'orgue.

Thibaud

Par Aristote. Jouer de l'orgue ? Chanter, il savait faire, mais tapoter sur cet instrument.. aucunement. A chaque fois qu'il avait besoin d'entendre le doux son d'une mélodie, il engageait un orguiste. Dunkerque en avait un, alors autant le faire travailler. Puis ce sourire, moqueur pour sûr. Une légère inclinaison de la teste, un bruit de gorge, et une maigre remarque comme un "Monseigneur, rho.." Sourire léger à l'attention du prélat, puis Thibaud s'inclina pour se détourner de sa personne.

Il fallait accueillir les fidèles. Actuellement, les bancs étaient très peu remplis, mais certains paroissiens avaient daigné faire le trajet depuis leur lieu de résidence jusqu'à la Cathédrale. Des visages inconnus, d'autres connus, mais toujours ce signe de teste pour saluer les croyants. Arrivé aux portes qui étaient grande ouvertes, le Vicaire prit la patience d'attendre l'arrivée d'autres Flamands, afin de les accueillir, d'un sourire enjôleur.

Fred65140

fred entra dans la chatédrale en ce jour important pour les Flandres .
il se signa ,salua ses amies en silence et pris place sur un banc pour assister a la céremonie en l'honneur de sainte Illinda

Fannaick

Elle arriva devant la cathédrale ,suivie par quelques personnes qu'elle connaissait de vue , se signa et alla s'assoir discrétement sur un banc , attendant le début de la cérémonie en l'honneur de sainte Illinda

Joie

Joie ne manque pas d’assister à la cérémonie de l'anniversaire de la mort de la Sainte Patronne de Flandres, Illinda...
En entrant dans la cathédrale Joie se signe et salut les personnes présentes d'un signe de la tête en se dirigeant devant l'autel.

Une fois devant l'autel elle dépose un bouquet de roses blanche séchées qu'elle avait cueilli cet été dans son jardin, elle recule de quelques pas tête baissée, puis se tourne et va s'asseoir en attendant le début de la cérémonie...
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Skal

Le jeune comte avait été prévenu longtemps à l'avance pour cet évènement important pour tout Aristotéliciens.
Habillé de son costume de cérémonie, Skal rentra dans l'édifice.
Il aperçu ça suzeraine puis Monseigneur l'Archevêque et le vicaire Thibaud.
Il les salua avec respect et prit place à coté de Rosa au premier rang
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Otta19

Otta était arrivé dans des beaux habits. Cette journée était à l'hommage de la Sainte Illinda, la patronne Flamande.

Prenant place à l'interieur de la Cathédrale, Otta attendit la suite de cette évènement attendu depuis si longuetemps. Gloire à la Flandre et à sa Sainte!

Icarionnoste

On lui avait dit que c'était important. Il avait apprit que c'était important. Du coup, malgré un temps maussade, un temps à ne pas mettre un chien dehors.
Le flamoc' se rendit bon an mal an à la Cathédrale. Il y croiserait surement quelques têtes connues qui plus est. Histoire de papoter un peu entre deux récitations sacrés. En voilà des têtes connus, Otta, qu'il salue de la ... tête.
Hochement significatif de haut en bas, mi-rapide mi-lent, rythme de croisière donc. Sur le parvis, il claque ses bottes boueuses histoire de ne pas saloper le lieu Saint.

Il n'a pas d'intimes dans l'enceinte, il attend donc, sur son banc. Pas trop loin, pas trop prêt. Et pas encore assit, la cérémonie n'a pas commencé.

Rosa

C'était un jour important dans la vie des Flandres. L'anniversaire de la mort de Sainte Illinda était important et Rosa n'aurait manqué cela pour rien au monde. Fervente admiratrice de la Sainte, elle avait déjà organisé une procession en son honneur il y a des années de cela.

Aussi, c'était avec joie et dévotion qu'elle entra dans la Cathédrale pour ce temps important.
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Alhysis

L'archeveque Alhysis arriva en cette magnifique Cathedrale de Bruges et commenca les preparatifs pour la ceremonie, par n'importe laquelle.

Citation:

L'anniversaire de la mort de la Sainte Patronne de Flandres, Illinda.

Elle decora la cathedrale, du mieux qu'elle pouvait, l'agresseur lui ayant voler tout ses ecus, elle esperait secretement que de nombreux villageois apporterais quelques fleurs pour decorer la cathedrale.

La ceremonie commencerait ce soir, et elle etait persuadée que de nombreux Flamands seraient present.

Thibaud

Jour de festivités, jour de recueillement. En ce 28 Janvier de l'An de Grasce 1458, hommage à la Patronne des Flandres, Sainte Illinda, dont son dernier souffle la conduisit à rejoindre le Soleil pour être aux côtés du Seigneur et de Ses Prophètes. Thibaud avait préféré laisser le carrosse de la Nonciature, nouvellement remis, au sein mesme de la grande cour des bâtiments administratifs de Malines, et s'était rendu à pied, humant cette air pure, jusqu'à la Cathédrale pour assister à cet évènement important dans la vie de n'importe quel Flamand. Espérons que la population sera nombreuse, et que le Conseil daignera se montrer. Il n'en doutait point.. en tout cas, il l'espérait. Sa marche s'arrêta, ses yeux s'élevant devant l'édifice qui déchirait le ciel. La beauté des Flandres, voilà où elle résidait. Vêtu de son habit de nonce, d'un mauve richement coloré, et ses mains enfouies en des gants de la mesme couleur, le Vicaire prit une respiration satisfaisante et monta les quelques marches pour pénétrer ensuite en cette magnificence. La Maison de Dieu rayonnait, et quelques fleurs avaient été disposées ici ou là. Les flammes des bougies agrémentaient le lieu et dégageaient cette chaleur réconfortante. Un signe de croix et une légère génuflexion puis il traversa le couloir de la nef. De là, il vit Monseigneur qui s'affairait aux préparatifs nocturnes. Arrivé à sa hauteur, il lui baisa l'anneau tout comme bienséance l'exigeait, puis lui demanda :

Auriez-vous besoin d'un peu d'aide Monseigneur ?

Un léger sourire, quelques pas, entrée dans le choeur.

Thibaud

Thibaud se trouvait sur le parvis de la Cathédrale, annonçant de sa forte voix, ces quelques phrases, à l'attention des habitants qui vaquaient à leurs occupations.

Aucune propagande, aucun parti pris. En tant qu'Aristotéliciens, il est de nostre devoir de participer à la vie de la Cité comme Aristote l'a prôné, et pour se faire, voter aux élections comtales est une des actions primordiales. De nombreux Aristotéliciens, des frères se présentent pour accéder aux hautes sphères temporelles. Que ce soit pour lui, ou pour elle, accordez lui vostre voix et participez à l'élaboration du rêve qu'a toujours souhaité nostre Prophète : à savoir une vie citadine en parfaite harmonie. Nous sommes, nous, Thibaud de Leibundguth, Vicaire et Bourgmestre de Dunkerque, Aristotélicien, donc nous allons voter. Et vous ?

Icarionnoste

Il la regarde faire, gesticulant un peu, amusé. Un sourire niait se forme sur son visage, un sourire moqueur à la belle et sulfureuse dòna.
Le mouchoir atterri par terre. Du regard il suit sa chute irrémédiablement lente pour s'achever dans un atterrissage d'une délicatesse rare.
Du blanc sur blanc, du coton dans de la laine, s'il n'y avait pas le froid pour tirailler brûler, le moment serait exquis.
La belle l'invite, lui, faible qu'il est ne résiste pas. Un salue sympathique à Achilée.

-"Belle quête dòna oui, âpre quête. Bonne journée à vous dòna, bonne route."

Pourquoi lui dit-il bonne route? Il ne sait même pas si elle rentre sur Tournai ... L'esprit embué par la diablesse sans doute, Elle, avec un grand E. Elle le consume et ça lui plait. Il irait lui rendre son mouchoir, sans faute ...

Achilee

Manière ô combien peu commune d'inviter une demoiselle qui ne la surprend pas tant que ça finalement mais qui la fait rire. Un rire qui n'en finirait pas si elle ne sentait sur elle le regard froid de la jeune femme qui semble lui en vouloir. Mais de quoi donc? De lui parler? De poser une question qui la taraude sans autre arrière pensée que celle de savoir?
Foutue maladresse!! qui la pousse à poser les questions indiscrètes, les questions qu'il ne faut pas au moment où il ne faut pas.

Citation:

D'ailleurs dòna, vous aurez la réponse en même temps que moi."

Un mouchoir qui tombe. Une jeune femme au sourire presque indifférent

Citation:

Mais j’ai hélas égaré mon mouchoir….je pars séance tenante à sa recherche!
si vous le trouviez ? Vous m’en feriez part ? N’est ce pas ?

Elle la regarde partir et dans ses gestes elle croit lire que la jeune femme se contraint. Elle sourit. C'est fou ce que l'orgueil fait faire mais elle comprend parce que finalement c'est assez féminin comme réaction.

Il semblerait que l'on vienne de vous assigner une quête Senher Icarionnoste. Avec pour récompense une danse au bal du couronnement. Il est temps que je vous laisse alors. Au revoir Senher ...et bonne quête!!

Légère inclinaison cordiale, elle tourne les talons et s'en va, le sourire aux lèvres. Finalement elle va peut être venir faire juste un petit tour au bal juste pour voir le résultat de cette quête parce que voir le comte...ça risque d'être compliqué entouré comme il va l'être.
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Audelia

Citation:

-"Je souhaite inviter dòna Audélia au bal."

Elle grommelle, a-t-il besoin, ce sot ! De les donner en spectacle ainsi…..
Sourit malgré elle et mord sa lèvre au sang pour ne pas éclater de rire et se dévêtir de son air suffisant…..
Il l’amuse, l’attire, l’énerve, l’insupporte parfois….pourtant elle ne bouge pas…

Dos à lui, sur sa monture, elle fait mine de chercher ….quoi ? Un mouchoir, une épingle à cheveux, un parchemin….. , une chausse ?
Bon…. son mouchoir, l’idée est stupide mais le temps presse, elle se retourne, le fixe, elle tient à hauteur de ses yeux l’étoffe légère quelques secondes, la laisse tomber sur le sol enneigé, de manière ostensible devant la foule, alertée par les cris du brun…le fixe encore et déclame…..
Ce serait avec plaisir, Senher…..
légère ironie en imitant l’accent du sudiste….
Mais j’ai hélas égaré mon mouchoir….je pars séance tenante à sa recherche!
Sourit, un poil moins fière qu’elle ne l’aurait souhaité, mais plutôt fière d’elle somme toute…. puis se détourne de sa vision et, tire les brides de la bête légèrement,avance au pas.
Crie sans se retourner :
si vous le trouviez ? Vous m’en feriez part ? N’est ce pas ?
Avance encore jusqu’à l’orée de la forêt, exhortant de ses jambes, son cheval à ralentir encore la cadence.

Tout est bien clair dans sa tête...plus qu'à attendre.....
Rarement de demi mesure....
Si il ne vient pas elle va bouffer la neige
Si il vient avec une autre, il ne neigera plus jamais en flandres

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Icarionnoste

Il l'écoute, palpe ses intentions, ses mots, la pointe sudiste persistance semble s'embrûmer dans un rugueux accent Flamand naissant.
Lui, ça le fait sourire, ce mélange original, il se dit qu'en plus, à force, il y passerait surement.
En plus d'être assez charmante, elle dit des choses intéressantes. Que demander de plus pour converser agréablement en cette pâle journée?
Les bras croisés, opinant du chef, la fixant avec une intensité de 7 sur l'échelle de richter, le flamoccitan répond, toujours dans son style.
Lent et langoureux.

-"Le houblon bien transformé enivre et délie les langues oui. Il est certain que je ne vais pas à ce bal avec pour principal objectif de scruter, d'écouter ou d'espionner. Mais si des "informations intéressantes" venaient à me titiller le tympan, en effet, je ne m'en plaindrais pas.

Sourire entendu et amusé, un brin taquin, comme souvent, manie enfantine ...
Puis il l'écoute terminer. Parler de sa gazette et de sourire largement, d'un sourire entendu. Il allait lui répondre, avec clarté et précision. D'une seule traite ... bam ! comme ça. Quand vint l'objet du désir, poindre avec une hargne appétissante dans le regard. Ce qui décocha un large sourire sur les lèvres du flamoccitan. Il la regarde, filer vers son canasson. Il regarde Achilée, petit signe de la tête en direction d'Audelia pour lui faire comprendre qui peut-être la fameuse cavalière. Enfin, encore faut-il qu'elle accepte. Surtout quand on apprécie la technique de demande du Flamoccitan, qui consiste tout simplement à se tourner vers la principale intéressée et a formuler une phrase dont le nom est mis en exergue par les décibelles envoyées.

-"Je souhaite inviter dòna Audelia au bal."

Un sourire mêlé de malice et d'attente en direction de la femme au bourrin. Puis de se retourner en rigolant vers Achilée.

D'ailleurs dòna, vous aurez la réponse en même temps que moi."

Audelia

La fin de la cérémonie, la cohue, la bousculade….
Suivre Maly et jouer des coudes aussi, ou bien attendre et profiter pour laisser traîner un œil curieux …
Mal…. !

Trop tard, la brune avait filé ….
Bon ben attendre alors….
Compter les blonds, les bruns, les couples légaux et ceux qui croient masquer leur relation…
Elle rit
On parle de réunir les flamands…ils s’en chargent bien d’une manière ou d’une autre….
Et s’il y a bien un lieu exempt de politique….c’est bien l’antre des draps froissés….
Ce roux là ……100 écus qu’il connaît bien c’te blonde….

L’amusement lui permit de patienter et de voir la cathédrale se vider peu à peu…
Elle s’approcha tranquillement de la sortie ;
Tiens le sale brun….au bras d’une jolie blonde….. Tiens une brune qui lui sourit….
Elle sourit et s’approche d’Icar et d’Achillée…Tend une oreille au passage…..

Citation:

Vous y allez accompagné?

Légère crispation des mâchoires, regard sombre sur le duo….
Vision de cheveux blonds, de pleines poignées qui chutent au sol loin de leur tête d’origine…déglutit, chasse les images apaisantes.

Pas un mot….

Elle croise les yeux barrés de mèches rebelles, tente un sourire plein d’ironie, en sort un rictus effroyable, se contente de redresser la tête fièrement.
Ne pas se vendre, chacun est libre, soupçon de jalousie naissante, dernier effort pour rester hautaine,ça elle sait faire.... passage sans halte, direction son canasson
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Achilee

Oui! Très belle cérémonie. Notre comte a de la prestance!

Il salua en souriant une jolie brune et se promirent de se revoir au bal.

Ainsi donc vous allez au bal?! Vous avez raison... dans ce genre de réunions informelles vous risquez de glaner quelques informations intéressantes. Les gens oublient assez vite que la bière a tendance à les faire parler et ils sont parfois moins compassés... Juste une chose avant de vous quitter...une information pour ma gazette personnelle... un sourire : quel nom ne trouve-t-on pas pour masquer sa curiosité parfois!...vous y allez accompagné?

Étrangement quand elle lui parlait elle sentait que son accent avait tendance à s'affirmer et elle se demanda pourquoi. Nostalgie du Sud? Connivence de sudistes? Ou derniers feux de cet accent qui ne voulait pas mourir et que pourtant elle perdait doucement en vivant dans le nord du royaume? Pourquoi trouvait-elle cela charmant chez les autres et parfois gênant chez elle? L'accent était-il une part de nous? ou une simple adaptation à un parler local?
Elle s'en posait des questions en attendant la réponse de l'occitan devenu Flamand.
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Malycia

La cérémonie etait enfin finie...ouf, pas trop tot, elle pouvait enfin filer, enfin si son pere voulait bien se bouger.
La foule qui avait assisté au couronnement du comte semblait tout aussi pressée qu'elle de quitter l'edifice, surement l'appel du banquet qui suivait.
Tout le monde se pressait vers la sortie, difficile d'y avoir accès, malgré tout la jeune femme reussit à se faufiler parmi tous ces gens, , légères bousculades, quelques coups de coude donnés ça et là....et la voici enfin sur la parvis.
Elle allait elle aussi se rendre au bal, mais son cavalier n'etant pas présent au couronnement elle se demandait si elle l'attendait là, ne se souvenant plus d'où ils s'etaient donnés rendez vous.
Elle attendit donc sur place au cas où il arriverait,et ne sachant si son père s'y rendait lui aussi peut être qu'il l'y accompagnerait, elle ne se voyait pas arriver là bas seule...
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Icarionnoste

Elle s'agrippait un peu à lui, un peu puis beaucoup. Lui, le Flamoccitan, ça le faisait sourire, elle, ça la faisait rougir. Question de point de vue.
Il l'observait de la tête au pied, se remémorant les soirées de taverne Tournaisiennes, ce n'était pas si vieux au fond.
Sa mèche calomnieuse, sempiternellement vissé sur un front qui l'a connait par cœur se fait plaquer par une nouvelle tentative de la main gauche du Flamoccitan. Tentative visant à retrouver un certain climat diplomatico-capillaire digne du néo Flamand qu'il est.

-"Bien. Bien bien, merci.

Belle cérémonie n'est-ce pas?

Il l'observait un peu, teint rosie et air d'Oc. Petit sourire se dessins au coin des lèvres du flamoccitan, petit sourire.
Il l'observait quand une artésienne vint à l'apostropher. Large sourire.

Dòna Jehanne. Plaisir réciproque.

Il l'écoutait s'emmêler les pinceaux dans une analyse de la densité de population flamande bien à elle, en souriant, amusé par sa fraicheur, puis la salua quand elle parti, suivant un supérieur...

Au bal oui."

Achilee

Perdue dans ses pensées ou occupée à chercher le comte des yeux elle percuta Icarionnoste et vacilla un instant et s'accrocha à son bras pour retrouver son équilibre.

Citation:

"Bonjorn dòna, navré de cette collision fortuite ... Vous allez bien?"

Il était parfois doux d'entendre les accents chantant de ce sud qu'elle avait quitté il y a si longtemps mais qui évoquaient immanquablement son enfance commune avec Mélusine. Même si l'accentuation n'était pas tout à fait identique à ce qu'elle avait connu, même si parfois les mots différaient quelque peu. Elle sourit perdue dans ses souvenirs et réalisa soudain qu'elle se tenait encore à lui. Alors elle le lâcha, ce bras providentiel, en rosissant et en maugréant intérieurement contre cette facilité qu'avaient ses pommettes à se colorer.

Bonjorn Senher, je vais bien je vous remercie. Que voila une rencontre..de choc. Il y a fort longtemps que je ne vous ai croisé... Comment allez vous?
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Jehanne66

Jehanne avait suivi le mouvement de la foule et les traces de bavouilles laissées par le Sénéchal Pegas jusque sur le parvis de la cathédrale.
Ce Sénéchal... fallait pas lui parler de bal parce qu'il allait vite en associations d'idées ! Bal et boulâsse ne faisaient qu'un chez lui !!!

Une fois le groupe d'Artésiens rassemblés au dehors, Jehanne crût entendre une voix reconnaissable entre toute.
Cet accent, mais c'est bien sûr !!!
Ce ne pouvait être que le premier et unique flamand qu'elle avait rencontré en taverne.
Et en guise de Flamand, ce Sire avait un drôle d'accent occitan...

Oh Sire Icarionnoste !
Quel plaisir de vous revoir ici !!!
Que le monde est petit... ou les Flandres ne sont pas bien grandes... ou pas trop peuplées... enfin bref, c'est un plaisir quand même !

Voyant la Capitaine continuer son chemin, Jehanne salua le Sire ainsi que la Dame qu'il venait de bousculer, et tout en s'éloignant:

On se verra peut-être au bal ?!?!

Pegas

La cérémonie vint de se terminer sous les applaudissements après le discours du comte qui venait d'être couronné, Pegas se leva alors et suivit le reste du groupe pour aller lui aussi assister à ce bal, *il était temps si* dit il... Le sénéchal ressentit curieusement cette grande envie de festoyer et surtout de gouter aux boissons de la région ^^... *Et puis il faut profiter des voyages quelques soient leurs raisons pour en faire également des explorations constructives* pensa t-il, il commença d'ailleurs à sentir l'eau dans sa bouche rien qu'en pensant à la grande variété de breuvages qu'on avait surement préparé et qui n'attendaient que l'arrivée des invités pour le bal ^^.... Et puis encore, dans des occasions pareilles, on aura pas besoin de se faire des excuses pour se permettre de bonnes rasades ^^...

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Icarionnoste

C'était l'heure. L'heure de sortir, petite cohue sympathique. Il avait écouté le discours. Il avait tenté de se convaincre qu'il y avait de l'éloquence, du verbe et de la tenue dans ses mots. Mais bon ... Il avait tout de même connus de biens meilleurs orateurs. Au moins le régnant avait prévenu et était conscient de ses manques oraux. Un bon politique ne pouvait être jugé uniquement sur son éloquence. Un éloquent pouvait être mauvais politicien, mais l'inverse était tout aussi possible. Le prestige se portait bien. Le soucis étant que la parole, les mots, touchent directement le peuple, sans frontières, sans filets, sans protections.
Les choisir, les sentir, un art bien âpre mais ô combien jouissif une fois maitrisé.

Perdu dans ses pensées polico-orales, le FlamOccitan -comme certains s'amuser à l'appeler, butta presque sur Achilée à la sortie de la cérémonie. Hasard? Volonté?
Toujours est-il que le jeune homme salua vivement et sympathiquement la Tournaisienne, qu'il n'avait plus vu depuis quelques semaines maintenant.

-"Bonjorn dòna, navré de cette collision fortuite ... Vous allez bien?"

Idiotemariote

Les cloches venaient quelque peu m'éveiller de mes songes et il se tenait là face à nous, tout à fait lui finalement, il était comme un frère depuis le début et j'étais fière de lui. Il ne se démontait jamais face à l'adversité, la couronne lui allait comme un gant. Puis, mes pensées allaient vers celui qui partageait à présent ma vie et je m'éclipsais discrètement pour le rejoindre...

Achilee

Les cloches sonnèrent à toute volée. Il se tourna vers la foule et fit un discours. Un sourire… Ce qui la remplissait d’une fierté qu’elle essayait de cacher c’était le cœur qu’il mettait à l’ouvrage et cette volonté d’essayer de rassembler les flamands. Le souvenir de son arrivé s’imposa à elle et son sourire s’accentua.
Se dirigeant sur le parvis elle espérait juste pouvoir lui faire comprendre tout cela d’un regard si jamais c’était possible. Il serait si bien entouré…
Elle repensa à son baptême et aux mots de Sœur Nagata sur les liens. Nouveau sourire… Elle partageait sa joie et sa fierté. Mais pouvait-elle se permettre d’aller au bal alors qu’elle était arrivée avec tant de retard ? Elle hésita un instant et finalement si dit qu’elle verrait bien le moment venu, à présent il convenait de fêter le nouveau comte comme il se devait.
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Krystel_martin

La jeune femme avait suivi le reste de la cérémonie avec une attention des plus aléatoires. Trop de murmures, trop froid... Et, puis... diable, enfin, bigre, il était temps de conclure, là ! Heureusement, en un tournemain (ou presque), l'archevêque et le reste de la troupe plia la cérémonie, couronna ce qu'il y avait à couronner. Lequel couronné s'empressa de discourir et de causer bal...

Bal...

Aristoooote !

La dame plaqua la main sur la bouche, rougit, puis, sans même attendre la fin de la cérémonie, donnant quelques coups de rein ici et là pour filer à la flamande, déboula sur le parvis, et courut à la salle des fêtes pour ordonner la fin des préparatifs.
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Aurore51

Ca y est, le Comte était couronné !

Après le discourt de ce dernier, d'ailleurs elle n'en attendait pas moi, elle suivit le reste de la foule sur le parvis.

Ombeline

Ombeline plissa quelque peu le nez quand elle s’aperçut que la pétillante Jehanne l’imitait en tout … ça promettait songea-t-elle … enfin il est vrai que c’était sans doute sa première grande sortie … elle reporta un regard sur elle, et lui sourit chaleureusement, puis mira son garde du corps songeuse … les deux feraient un drôle de duo en son manoir si cupidon poursuivait son œuvre.. arfff sans doute épique encore que cela et certainement prometteur de pleins de rebondissements enfin tant que chacun gardait leur espace, point comme l’autre soir où elle était tombée nez à nez avec la jeune visiteuse nocturne du calaisien^^ tout irait pour le mieux du monde …. La jeune femme se concentra de nouveau et écouta les paroles de l'archevêque puis pria avec le reste de la salle, tout en glissant discrètement dans les mains du Connétable, un livre de prières.

Une fois, les paroles récitées, l’archevêque invita le Comte à s’agenouiller et entama la bénédiction. Lorsque la couronne fut apposée sur la tête du Comte Skal, les cloches se mirent à carillonner, annonçant la fin du sacre. Elle allait se lever quand le nouveau régnant entama un discours avec éloquence. Les Flamands présents applaudirent … une certaine émotion pouvait se ressentir dans ce lieu saint. La jeune femme ne fut pas mécontente d’être venue. Le groupe quitta sa position pour suivre la foule sur le parvis.
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Thibaud

La cérémonie se poursuivait, les questions se posaient, les retardataires étaient les coupables de ces courants d'air faisant ainsi grelotter Thibaud -pourtant à plusieurs mètres de la porte- et la bénédiction de l'archevêque fut dite. Durant tout ces instants, le Bourgmestre, les bras croisés, avait contemplé avec délice le couronnement du Comte. La couronne posée sur sa teste, il était certain qu'il avait la prestance. Et son discours... au moins, aucun mensonge, la vie est dure, la vie est triste, on va sans doute se bouffer entre Conseillers, mais ne vous en faites pas, nous vous aimons. Un rictus se dessina sur ses lèvres, heureusement qu'Alhysis était au Conseil, elle pourra calmer les tensions.

Le Vicaire applaudit légèrement, faisant à son tour un léger signe de croix. Vu par personne, certes, mais bon, autant rester dans l'ambiance. L'annonce des festivités suivit, malheureusement, Thibaud n'allait pas pouvoir y assister. Le brouhaha se fit entendre, les cloches volèrent dans tout les sens, et des Artésiens étaient là, à applaudir, alors qu'il venait de quitter sa place et passer sur le côté, le couloir de la nef ne lui étant en rien réservé. C'était plaisant à voir, enfin, il poussa la lourde porte, et quitta Bruges. Sa présence convenait à ses félicitations, pas besoin d'aller lécher les bottes. Vive l'EA, vive le Comte, et vive les Flandres !

Skal

Il venait de se faire couronné devant tout le peuple Flamand et quelques Artésiens qui étaient venu pour assister à la cérémonie.

Il se leva et se tourna vers l'assemblée

Avant de clôturer cette cérémonie j'aimerai vous dire quelques mots.
Je ne suis pas très bon pour faire des discours mais je vais essayer d'aller droit au but.

Tout d'abord j'aimerai vous remercier d'être venu aussi nombreux que vous êtes.
Ensuite je voulais vous dire à vive voix que je ferai tout se qui est en mon pouvoir pour satisfaire les besoins de notre comté et de ses citoyens.
Bien entendu il est impossible qu'on tombe tous d'accord sur les mêmes choses, on a tous notre façon de penser.
Le jour ou je devrai prendre une décision sur une chose importante, il y aura des contents et des déçus c'est une évidence. Nous ne voulons pas tous la même chose, c'est bien pour cela qu'un comte ne peut être aimé de tous mais je suis conscient au risque que cela peut endurer et je suis près à assumer les critiques et les compliments.

Je veux vous dire ça pour la simple raison qu'au conseil nous ne pouvons tous être d'accord et nous ne pouvons éviter les claches parce que tous veulent défendre leurs idées.
Et c'est bien normal donc en effet je ne peux pas vous promettre que le conseil travaillera toujours dans la bonne entente mais se que je peux vous promettre c'est que je ferai en sorte que même avec des idées différentes chaque conseillers travaillent ensemble pour les Flandres.

Pour finir je vous invite tous à vous rendre au bal de ce soir (bientôt en place sur la gargote) pour festoyer ensemble et avec nos amis Artésiens ici présent.

et sans oubliez Vive les Flandres
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Achilee

Des soins à apporter à un indigent en fin de vie… le costume de son filleul pour son baptême, les cours à l’Hôtel Dieu, voilà ce qui l’avait retenue… Elle avait fait au mieux mais ne s’était assez correctement organisée pour pouvoir assister à toute la cérémonie. Elle arriva essoufflée et passablement échevelée. Elle comprit que la cérémonie était presque terminée.
Rentrer ? Rester sur le parvis ? Elle maugréait contre elle-même n’osant rentrer de peur de déranger et pestant à l’idée de manquer ne serait ce que la fin. Elle entra donc aussi discrètement que possible, restant au fond dans un coin.
Skal comte ! Et avec une certaine prestance elle devait bien se l’avouer.
Un sourire : à la fois émotion et fierté. Elle regardait partout avec attention repérant ça et là des gens dans la foule et se promettant d’aller les saluer ensuite.
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Joie

Le Comte était couronné, la cérémonie était terminée, les cloches sonnaient à toute volée... Très belle cérémonie comme d'habitude, Joie commençait à être habitué à cette cérémonie et chaque fois elle était émerveillée.

Elle n'ose pas crier... "Vive le Comte !!! ... Vive sa grandeur !"... Elle préfère attendre bien sagement dans son coin que tout le monde sortent pour en faire de même et féliciter le Comte sur le parvis...
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=joie

Alhysis

Alors Excellence, je vous bénis et vous oint de la Sainte Huile. Désormais, vos actions seront faites sous le regard de Dieu et des hommes ainsi que sous celui de la Sainte Eglise.

Par la grâce de Dieu, In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen

Alhysis fit ainsi le signe de la croix sur le front du Comte, ainsi qu’au-dessus de lui, bénissant ainsi son mandat et à travers le Comte, le peuple entier de Flandres.

L'Archevêque pris alors la couronne en ses mains, et la souleva bien haut au dessus de la tête du Comte, elle parla haut, afin que toute la foule puisse l'entendre :

Moi, Alhysis, Archeveque de Malines, en ce jour bénit du Seigneur et par les pouvoirs qui me sont conférés par la Sainte Eglise Aristotélicenne et Romaine, je vous couronne, vous Mrskal, Comte de Flandres par la grâce de Dieu. Peuple Flamands, je te bénis.

Alhysis refit alors un signe de croix pour l'ensemble de la populace rassemblée devant la cathédrale, et bénit celle-ci en même temps que le Comte.

Les cloches se mirent alors à sonner à toute volée...

Lordkiche

Suivant dame Ombeline, le colosse avait laissé son casque sanglant et son immense arme à la taverne. Dans cet immense endroit, même lui se sentait petit...et puis ses bottes faisaient un tel bruit....et le grincement du banc lorsqu'il s'assit...

Il croisa les bras l'air dur, ne se souvenant plus si c'était cet air là qu'il devait prendre pendant les cérémonies religieuses...

Idiotemariote

Une odeur venait embaumer l'enceinte de la cathédrale...ça sentait le b... non gnépapotib ! Que de beau monde d'un coup pour le couronnement de Skal...

Aurore51

Aurore entendit la porte grincée, elle regarda qui entrait.
Ce n'était autre que Julien, elle ne put s'empêcher de sourire.

Vint alors des nouveaux arrivants qu'elle n'avait jamais vu. Elle se promit d'aller les saluer lors du bal après la cérémonie et de s'enquérir sur qui ils étaient.
Sa curiosité maladive était plus fort qu'elle^^.

Elle regarda autour d'elle et trouva qu'il y avait du beau monde pour cet évênement. Son regard se porte de nouveau sur Sa Grandeur puis elle écouta la suite avec attention.

Leportel62

Lou avait flané un peu dans les rues dunkerquoises avant que la petite troupe ne se mette en route pour la cathédrale, pour assister à un couronnement.

Il avait rigolé intérieurement lorsqu'omby donna ses consignes. Il les écouta aussi car lui et les lieux cultes s'étaient rarement croisés.

Arrivé devant la cathédrale, il leva la tête.

Bah dis donc, pas feignants les gars qui ont construits ça.

Lou poussa la lourde porte et ils s'installérent le plus discrétement possible.

Avant d'écouter ce qui se disait, il regarda l'intérieur qui était splendide. Il se concentra sur la cérémonie.
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Jehanne66

Jehanne s'était empressée de dire oui pour partir dans les Flandres sur la demande de sa Lieutenante, trop contente de sortir un peu de son Artois natale et encore plus heureuse de le faire en compagnie de Lordkiche !
Leur premier voyage qu'ils faisaient ensembles, même s'ils n'avaient pas osé se lancer un regard pendant tous le trajet...
"Je travaille ne l'oublies pas", lui avait-il dit en lui tapotant sur le nez.

Jehanne avait suivi la Capitaine toute la matinée pour faire des emplettes... encore un truc de filles ça...
Mais elle faillit pratiquement y prendre goût quand elle trouva quelques petites choses qui étaient très... enfin très jolies!

Jehanne était tellement heureuse de partir à l'aventure qu'elle en avait même oublié de demander la raison de ce voyage.
Elle fut surprise d'apprendre qu'elle allait assister à un... couronnement ?!?!

Elle avait promis de bien se tenir... mais elle avait plus l'habitude des petites chapelles que des cathédrales !
Alors elle suivit et mima la Capitaine Ombeline dans le moindre de ses mouvements.

Oh !!! C'est un rince-doigts cette vasque ???
Alors ça ne se boit pas ?!?!
Euh... J'ai rien dit...

Entre les deux gardes du corps, elle se sentait un peu petite, mais il valait mieux qu'elle passe inaperçue...
Elle fit la carpe pendant les prières qu'elle ne connaissait pas, et écouta religieusement le gars qu'on passait à la question.

Qu'avait-il fait le pauvre pour mériter ça...

Pegas

Le sénéchal savait qu'il est strictement interdit de se comporter spontanément comme à son habitude dans des lieux sacré, et surtout pas dans une cathédrale et encore dans un autre comté en pleine cérémonie officielle , et ce fut confirmé par les recommandations de la capitaine juste avant de faire leurs entrées dans ce lieu sacré, d'ailleurs Pegas en avait besoin, lui et tout ce qui est protocolaire ils n'étaient pas vraiment amis ^^ surtout accompagné par le trio Jehanne, Rufus et Lord ce n'étais pas ces trois là qui vont l'aider à rester sérieux et calme , une fois que la baronne fini de leurs donner les derniers consignes et que le Connétable Leportel poussa la grand porte, Ombeline fit son entrée suivie par le reste de sa petite équipe qui l'avait accompagné depuis le début du voyage, ils s'installèrent tous sur un banc un peu à léecart et portèrent leur attention sur le déroulement de la cérémonie...

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Skal

dernière question avant la fin de la cérémonie, il leva les yeux une vers le haut comme pour laisser paraître un message et répondit.

Oui monseigneur j'en suis conscient et j'assumerai jusqu'au bout pour le bien des Flandres!!
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Ombeline

Leur escouade artésienne était arrivée au petit matin suite à l’invitation du Comte. La Baronne d’Ytres, une fois sur place, avait laissé son garde personnel Lord et son coursier Rufus gérer comme à leur habitude l’intendance et le soin de louer les chambrées en taverne. Elle fit le tour de la ville en attendant avec sa petite équipée, tous contents de cette promenade changeant du train train habituel et des allées venues en la Capitale d’Arras. Après quelques emplettes de la gente féminine^^, ils se retirèrent à l’auberge afin de se préparer pour la cérémonie.

Une fois prêt, le groupe prit cap vers la cathédrale, accélérant l’allure pour éviter tout retard. Ombeline arrêta quelques minutes le groupe d’un geste de la main sur le parvis afin de donner diverses recommandations notamment de conduite, dardant son regard clair un peu plus longtemps sur le duo Jehanne et Rufus… puis le groupe reprit grimpa les marches du parvis. Le Connétable Leportel posa sa main sur la lourde porte de bois grinçante de la cathédrale et la poussa doucement afin de les laisser passer. L'odeur particulière de ce lieu saint, ramena vers la Capitaine une multitude de souvenirs ... l'odeur de la cire et de la fumée des cierges mêlés à celle de l’encens…. Elle délassa sa capeline pourpre puis discrètement s’approcha du bénitier pour y tremper ses fins doigts et se signa silencieusement.

Ensuite, leur petit groupe s’avança dans une allée, tâchant de se faire discret. Ses bottines pourpres silencieuses frôlèrent les dalles de pierre ivoire quand elle s'approcha d’un banc un peu à l’écart. La cérémonie allait sous peu démarrer. C’était la première fois qu’elle venait dans ce lieu culte, première fois depuis longtemps d’ailleurs qu’elle quittait les terres artésiennes pour une autre raison que de lever l’épée. Ce n’était pas un mal après tout.

Elle prit place suivie de Lou, de son Sénéchal Pegas, de son garde du corps calaisien Lordkiche, de la pétillante soldate Jehanne et du vieux débonnaire Rufus.
Ombeline écouta la cérémonie, se concentrant sur les paroles de l’archevêque qui officiait. C’était le premier couronnement auquel elle assistait.
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Salina

// L’archevêque prit la parole et demanda à tous de commencer en récitant le Credo. A chaque fois c'était toujours pareil pour Salina, elle se demandait si ses voisins le connaissaient en espérant de ne pas faire «tache». Soudain, quand tous commencèrent, elle fut soulagée de remarquer que Melyane était au même niveau. Salina avait même envie de rire en l'entendant faire semblant de le connaître mais cela ne se faisait pas surtout que ce jour était celui de Karl.//

// Quand l’archevêque reprit, la petite demoiselle ne pouvait détacher son regard du nouveau comte tout en se demandant ce qu'il pourrait lui arriver. Écorcher les mots ? Trébucher ? Cela serait marrant. Non pas que Salina était sadique mais elle aimait énormément l'enquiquiner quoi que, ce n'était pas vraiment le moment pour qu'il se passe une mésaventure. Elle essayait de rester concentrée malgré toutes ses pensées qui lui traversaient l'esprit.//
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Khalidia

Khalidia était venu en ce jour de couronnement assister à celui d'un de ses successeurs, Karlheinz. Il ne connaissait pas grand monde dans la cathédrale, il alla alors se placer pas loin d'Amaurie et d'Astrid, ses amis tournaisiens.

Il récita le credo, et attendit que le comte prête serment.
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Rosa

La Blonde des Flandres avait fait son entrée avec les autres Conseillers, la cérémonie débuta peu après.

Elle récita consciencieusement le credo

puis, attendit que le Comte prêta serment et que la Couronne fût posée sur son chef.

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Melyane

C'est dans ces moments importants où l'on doit se faire toute petite, qu'une envie soudaine vous étreint. Alors vous portez un regard perdu vers la foule, comptez mentalement le nombre de pieds que vous allez écraser en vous faufilant, le nombre de " excusez-moi.. pardon .." et cherchez des yeux une personne susceptible de vous indiquer le chemin des plus proches.. des latrines..

Oui mais voilà, ce n'est pas le moment.. Alors on serre les dents tout en souriant, on croise les jambes et on remue sur son siège. C'est dans ces moments là qu'on se dit : " Mais qu'est ce que je fais là ? "

Et puis il suffirait de se prendre les pieds dans un banc, de s'affaler en un bruit sourd sous les exclamations d'une duchesse ou d'un vicomte pour que la honte vous envahisse .. alors vous finirez chez vous, cloitrée, n'osant plus sortir ni croiser aucun regard. on vous surnommerait d'un nom stupide qui vous poursuivrait à vie...

Soudain Melyane sursaute, ouvre les yeux sous la voix de tenor de Tibère.

Oups.. me suis endormie...

Maryse

Maryse les mains posées sur son ventre rond suit la cérémonie , son époux à ses côtés sourit en voyant les mains de son épouse se soulever doucement , le futur petit d'Assault est déjà bien pressé de montrer son bout du nez , c'est avec attention que la brune observe le Comte. Tout en posant sa main sur celle de Guichard elle écoute avec joie l'Archevêque Tibère, heureuse de le retrouver sur les terres flamandes .
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Astrid_

Le couronnement débute, Astrid récite le confitéor si grande est sa foi qu'elle en pardonne son aimé et oublie ses inquiétudes pour se concentrer sur l'office.

De la même manière le crédo est dit.

Arrêt sur image.................... Maryse caresse son ventre rond. Astrid savait que le couple attendait un heureux évènement, mais n'avait croisé sa soeur depuis. La scène est touchante. Guichard toujours aussi attentionné, le couple est un modèle auquel elle voudrait sembler plus tard avec son promis, chose des moins assurées.

Le nouveau comte va faire son serment.
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Karlheinz

Sous l'injonction de l'Archevêque, je pliais les jambes pour me retrouver à genoux et de répéter, à sa suite; Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains. Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux. Je jure de défendre la Flandre envers et contre tous ses ennemis !

Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains. Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux. Je jure de défendre la Flandre envers et contre tous ses ennemis !

Je jure devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de mon mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à mes contemporains. Je jure devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux. Je jure de défendre la Flandre envers et contre tous ses ennemis !

Anaelle_shanna

En retard, forcement avec un homme tel que le Prévôt comme compagnon, toujours pris a droite a gauche on ne pouvait qu’être en retard…
La petite poupée blonde poussa son prince à accélérer le pas, afin qu’il puisse tout de même assister la cérémonie de couronnement…en espérant, que celle-ci ne soit pas trop avancée…
Arrivés à la cathédrale, ils entrèrent discrètement et allèrent rejoindre les autres conseillers…
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Tibere

Satisfait de la réponse, Tibère dépose la couronne sur la tête de l'homme.

Relève-toi Karl Heinz, comte de Flandre ! Te voici couronné par la volonté de Dieu !

Puis il demande à un dignitaire de s'approcher. Il a entre les mains le bouclier frappé des armes du comté.
Il prend le bouclier des mains de l'homme pour le donner au nouveau comte.

Comte Karl Heinz, voici le Lion des Flandres ! Le bouclier frappé du lion de sable qui protège depuis des générations de comtes notre sol de l'envahisseur. En le portant, tu t'engages à défendre cette terre jusqu'à ton dernier souffle et tant que durera ta charge !

Peuple de Flandres ! Voici ton nouveau comte ! Gloire ! Gloire ! Gloire !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Krattos

Le Prévôt était arrivé un tantinet en retard, mais était arrivé tout de même avant la fin. Il suivit la cérémonie aux côtés de sa procureur chérie, et des autres conseillers.

Il suivit les mouvements de foule lorsque mon seigneur Tibère cria en la gloire du nouveau Comte.
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Prévôt des Maréchaux

Tibere

Reprenons maintenant ensemble la prière de sainte Illinda !

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Karlheinz

Me relevant, je me saisit du bouclier frappé au Lion de Flandre et me retournais vers l'assemblée pour réciter la prière de Sainte Illinda;

Bartox

Bartox, assit paisiblement dans le fond de l'édifice, joignit les mains, et entama les yeux clos la prière en l'honneur de Sainte Illinda

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Bartox, Seigneur de Laerne
Intendant et châtelain de Termonde

Lancelo

Lancelot donnait tout pour son village et en oubliait presque qu'il avait un nouveau comte.
Celui-ci l'avait réveillé comme bien des flamands avec une décision tonitruante, qui faisait déjà bon bruit.
Il prenait juste le temps d'aller le féliciter à la fin de la cérémonie, et récitait la prière dédiée à la sainte Illinda en attendant.
Il souriait de voir l'évêque officier avec la ferveur qu'il lui reconnaissait, c'était agréable de le voir en pleine santé de novueau.

Tibere

Tibère en avait terminé. Il était heureux comme toujours qu'un nouveau comte soit couronné et béni de Dieu. Car par cette cérémonie, l'élu recevait entre les mains une lourde tâche pour laquelle il s'engageait : la défense de la Flandre et de l'ordre établi par Dieu.
Il s'approcha de Karl Heinz qui était devant lui et lui fit l'accolade.

Mon fils, vous avez sur les épaules une lourde charge en ces temps troublés. Vous êtes un homme de conviction et je sais que vous saurez faire face !
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.

Salina

// Salina était toujours dans ses pensées, et ne comprenait jamais rien à ce qu'il était en train de se faire. Elle fixait Karl avec des yeux vides ne pensant à rien. Cela pouvait peut être affoler certaines personnes mais pour elle, c'était tout à fait normal surtout à une cérémonie de ce genre. Non pas que cela l'ennuyait mais, la demoiselle était vite distraite par n'importe quoi. //

// Soudain, l’archevêque fit une accolade à son tendre et cela la coupa dans sa rêverie. Ses yeux picotaient comme si elle venait de dormir quelques minutes. Elle se tourna vers sa voisine pour voir sa réaction, elle semblait avoir suivi la cérémonie. //
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Karlheinz

Acceptant l'accolade de l'Archevêque; Je vous remercie pour ces mots Monseigneur, et je vous remercie pour cette cérémonie.
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