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[RP] La Cathédrale

Maryse
La jeune femme se fraye un chemin parmi la petite foule , pour rejoindre son époux , ses pensées sont toujours occupées par ce qui 's'est produit à la fin de la cérémonie .

Saluant les Brugeois avec plaisir , Maryse bise sa soeur au passage.


-Tu es toujours aussi belle ma Joie .

Puis cherchant Guichard , elle le découvre près du roi de la fête , les rejoint.

-Félicitations Lucio , je vous souhaite de vous épanouir au sein de notre église brugeoise qui en a grand besoin.
Luciobello
Il continuait de remercier et sourire à tous ceux qui étaient venus le féliciter.
Malgré les éléments défavorables pour la Foy en Flandres, il se remplissait le coeur de leur attachement et leur ferveur.
L'envie de les servir et leur apporter joie et bonheur atteignait son paroxysme à l'issue de cette journée haute en émotions.
Maewinda


Ce fut au tour de Maewinda de venir fêter le héros du jour. Elle s'avança, discrète, et, dès que Lucio fut un peu épargné par la foule, elle alla lui parler.

"Lucio, mon Père, permettez-moi de vous féliciter pour ce que vous avez accompli jusqu'à aujourd'hui, pour cette ordination qui vous rend honneur, mais surtout rend honneur aux Flandres car avoir un homme de votre valeur à la tête d'une paroisse est un grand bonheur. Je serai en tout cas ravie d'écouter vos sermons le dimanche. Je vous souhaite bon courage dans votre mission, et je me permets de vous rappeler que je reste à votre disposition, quoi que vous puissiez trouver comme utilité à mes modestes talents, pour vous aider, pour secourir notre communauté ou encore nos concitoyens ou tout aristotélicien.
Encore une fois, bravo, et merci de m'avoir invitée..."


Elle sourit et lui prit la main pour lui témoigner son amitié.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
Tibere
Une belle journée pour un couronnement ; froide mais ensoleillée. Brugges est en train de lentement se réveiller.
Aux environs de onze heure, les cloches annoncent le début de la cérémonie.
La ville a été pavoisée d'étendard d'or au lion de sable. Tout cela a fière allure. Un vaste drap a été tendu entre les deux tours qui encadrent l'entrée de la cathédrale. Le lion des Flandre semble protéger l'accès.




(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))


Dans le tintamarre, Tibère observe depuis le haut des marches l'arrive des premiers fidèles. La comtesse ne tardera sans doute pas.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Guy_de_dampierre
La lourde cloche de la cathédrale résonnait dans toute la ville lorsque Guy arriva sur le parvis de l'édifice. Il observa un instant l'immense bannière d'or au lion de sable avant de continuer sa route.

Il s'était vétu des insignes extérieurs de sa fonction, comme il convenait lors des cérémonies officielles: la toge noire et la baguette d'ivoire. Il avait emmené avec lui un page pour transporter un petit coffre de bois, à serrure de fer. Tibère lui avait demandé d'apporter, encore une fois, la relique. Il sétait évidemment plié aux désirs du prélat.

Arrivé devant l'archevêque, il s'inclina et fit une génuflexion pour lui baiser l'anneau pastoral.


Bonjour Monseigneur. Belle journée pour un couronnement.

Du geste, il indiqua le coffret que portait son suivant.

Que dois-je faire de cela?
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Lord_dams
Le capitaine Lord se presenta pour une fois n est pas coutume, en temps et en heure pour la ceremonie du sacre. Il etait lourdement escorté de 6 soldats de l OST, l'accompagnant pour proteger la couronne qui c etait engagé à remettre.
Il entra dans la cathedrale et salua de loin l archeveque occupé affairé avec l un de homologue conseiller et indiqua à ses hommes de se placer dans un coin discret de l edifice.

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Tibere
Ah ! Dampierre ! Vous voilà ! Venez, venez, nous allons à l'intérieur. Vous avez le précieux objet ? C'est bien, c'est bien...
Vous vous placerez dans le choeur, un peu en retrait et vous avancerez quand je vous ferai signe de la main.


Disant cela, il arrangea la nappe de l'autel et vit apparaître à l'entrée le capitaine portant la couronne accompagné d'une petite escorte. Il le salua de la tête. Voici un homme sur qui ont peu compter se dit-il.
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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Beeky
I have a dream…

En ce jour bény du couronnement de la comtesse de Flandres, le Procureur de l’Officialité estait d’humeur fort enjouée. Elle qui resvait d'user à sa guise de la montagne de fagots qu'elle avait fait entasser sous le préau du presbytère de Brugge, elle allait peut-estre réaliser son resve le plus secret. Mesme le soleil pasle de décembre avait un éclat particulier, une lueur étrange, qu’Attigny aurait presque pu qualifier de divine. A n’en poinct douter, la journée serait fort radieuse…

Beeky avait pris soin d’estre en avance car son archevesque estait fort tatillon sur le protocole et réciter moult fois le credo, en guise de pénitence, ne l’enchantait guère. Adoncques, dès potron-minet, la dame s’estait préparée afin de paraistre la première en la cathédrale. Le grand édifice, plongé dans la pénombre et déserté de toute asme qui vive, résonna au son des pas de l’archidiacre, marche alourdie par un ventre portant le fruit de son mariage.

D’un geste nonchalant, sa main alluma moult cierges et bien tost, ce fut une forest de flammes dansantes qui ondulaient sous les courants d’air hantant le sainct lieu. A chaque mèche allumée, le regard de la vicomtesse s’embrasait…

Puis ce fut le grand carillon des cloches de la cathédrale qui retentit en la capitale afin d’appeler les fidèles. Alors, lentement, la vicomtesse se releva de son prie-Dieu et gagna les stalles réservées au clergé. Iceste fois, elle avait prit soin d’y faire déposer un coussin pour soulager son délicat fondement et un petite chaufferette rougeoyante se consumait lentement à ses pieds.

Poinct elle n’avait faict de bruit, restant dans l’ombre d’un pilier du chœur et elle ne put s’empescher de sourire lorsqu’elle vit Tibère arranger avec délicatesse le tapis d’autel. Toutefois, elle se raidit soudain lorsqu’elle vit s'approcher, le sieur Dampierre. Les prunelles de la dame se firent brillantes et son regard venimeux enveloppa l’homme, telle une veuve noire se repait d'avance du masle, auquel elle va inoculer son poison...

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Guy_de_dampierre
A la réponse de l'archevêque, Guy se fit accompagner du page qui portait toujours le coffret et alla se placer là où le lui avait commandé l'archevêque.

Lorsqu'il tourna la tête, il croisa le regard de Beeky. Un regard qui lui paraissait noir, méprisant et hautain. Il ne s'en étonna guère, il savait la dame peut amène à son égard. Elle lui semblait ruminer quelque sombre dessein, mais il n'en avait cure. Il alla vers elle pour la saluer, comme il se doit.


Bonjour, Votre Seigneurie.

Lui dit-il en s'inclinant, un sourire forcé au lèvres.

En se relevant, il lui murmura.

Vous devriez vous détendre, il parait que les enfants qui ne sont pas encore nés ressentent les humeurs et les sentiments de leur mère...
Son sourire prit une forme beaucoup plus aimable, et il alla se mettre en retrait, dans le choeur, comme le lui avait demandé Tibère, toujours suivi par le page porteur de coffret.
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Beeky
Sans mot dire, l’archidiacre suivait des yeux le page, lequel serrait un petit coffret tout contre lui. L'objet estait source d’attention soutenue de la part du sieur De Dampierre et cela paraissait fort suspect... Lorsque leurs regards se croisèrent, la vicomtesse fixa le jeune Brugeois sans ciller et par fin, elle le vit s’approcher afin de la saluer. La préséance voulant que les nobles oncques ne soient en position d’infériorité, la future mère dust se lever, ce qui la fit grandement pester. Vérole divine ! Pourquoi diantre faut-il que ce mécréant s’en vienne me saluer… La dame n’estait poinct au bout de ses peynes car sitost le sieur enchaina urbanité et révérence.

- " Bonjour, vostre Seigneurie. "

Sourcil levé, yeux qui se plissent pour mieux examiner le plaisantin, et la dame de bougonner in petto : Vostre seigneurie… Palsambleu ! Le bougre se gausserait-il ? En s’adressant à elle comme à un pair de France, le sieur faisait montre au mieux de sottise, au pire de grande insolence. A bien y réfléchir, Beeky songea que Guy estait aussi béotien en étiquette qu’en invention de relique…

Mais le comble fut lorsque le De Dampierre lui susurra ses conseils de matrone. La vicomtesse les avala doux comme lait * et se contenta de lui adresser paroles de miel, lequel englue les mouches qui s’y laissent prendre.


Le bon jour, sieur De Dampierre.

Poinct n’est besoin de vous mettre en frais avec l’étiquette, car cela ne semble poinct vous réussir…
*sourire ingénu* Usez d’un simple « vicomtesse » et cela suffira amplement à me satisfaire.

Pour l'heure, sachez que je n’accorde aucun crédit à ces croyances de bonnes femmes. D’ailleurs, je suis fort peu crédule par nature, pour cela, comme pour le reste…
*jette un coup d’œil furtif au coffret de bois*. L'échange fut bref car jà le sieur se retirait pour se tenir en retrait.

*avaler comme doux lait : par dissimulation, passe doucement sur les choses qu’on lui dit pour piquer.
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Tibere
Tibère observait la scène, voyant le regard du procureur de l'officialité passer du doux sourire à la noirceur la plus agressive en un instant. Il se dit qu'elle devait avoir quelque ressentiment pour Dampierre, sans qu'il en sache trop l'origine.
Il appela un jeune homme qui devait l'aider pour l'office. Ce dernier lui apporta une vasque en bronze ainsi qu'un petit flacon du plus beau cristal rempli d'eau. Le novice fit couler l'eau sur les mains de l'archevêque placées sur le récipient. Ce dernier les frotta doucement non sans quitter du regard dame Beeky, le sourcil droit dressé.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Krystel_martin
Dire que la Paradisiaque Bestiole avait failli louper le couronnement de la Comtesse ! Chose étrange, venant d'elle, mais tout-à-fait normale. Enfermée depuis près de dix jours auprès des moniales, la jeune fille n'avait eu comme contact qu'une brève entrevue avec son amie Adrienne (qui passait mystérieusement par là). Elle fut donc surprise lorsque Nounou entra en trombe dans sa chambre et lui fit enfiler une robe et des bottes fourrées. Elle fut encore plus surprise lorsque cette dernière la fit monter sur un cheval, qui l'emmena directement à la Cathédrale.

Peu après avoir descendu de sa noble monture, la jeune fille héla un artiste, qui jonglait dans le coin, et lui demanda :


Hé l'ami, que se passe-t-il en le Saint lieu ?

Le pauvre hère, qui guettait du coin de l'oeil la bourse de la donzelle, prit un air obséquieux et répondit :

Hélas, belle demoiselle, les temps sont durs et ma mémoire courte. Une piécette pour mon gosier... MÊÊÊÊÊÊ !

Le brave homme fut interrompu par l'application brutale d'une taloche, venant non pas de Krystel, qui n'avait pas même levé un sourcil, mais de Gus qui, ayant vu la jeune fille quitter la maison, l'avait discrètement suivi. Le cocher paradisiaque attrapa d'une main le col de l'importun et lui souffla quelques mots dans le creux de l'oreille, avant de lui remettre gentiment la chemise en place. Le jongleur marmonna alors d'une voix tremblante :

Ce...C'est l'couro...couronnement de la Com... Comtesse.

La jeune fille porta la main à son aumônière, glissa une pièce dans la main du mendiant et entra dans la Cathédrale sans même un regard en arrière. Il faudrait qu'elle songe à recorder Gus, un de ces quatre !

Un coup d'oeil dans l'édifice et un froncement de sourcils. Où devait-elle poser ses fesses, cette fois ? Devant ? Sans doute, mais point trop. Elle n'avait pas l'intention de trop se montrer, et encore moins se faire voir. Diable, mais que venait-elle faire là ?

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Quiou
Les gens affluaient vraisemblablement vers la Cathédrale depuis que les cloches s’étaient mises en verve, comme pour chaque cérémonie.
De son côté, dans une chambre du Château de Bruges, non loin de là, la Teigneuse jurait, claquait du poing sur la table posée devant elle, fulminait et houspillait sa coiffeuse occasionnelle : Katina. En effet, elle soupçonnait la vicieuse Loréal de s’en donner à cœur joie lorsqu’il était question de tirer sur une pseudo-boucle, de défaire hargneusement un nœud ou de rabattre sauvagement un épi.

Le travail, ou plutôt le chantier terminé, Quiou finit par atténuer ses éclats de voix, pour finir même par se plonger dans un silence éloquent.
Dressée de cette façon, devant la fenêtre ouverte, l’on aurait pu la croire en plein méditation, ce qui devait probablement être le cas, au vue des événements à venir. Quiconque les aurait abordés avec frivolités aurait été accusé de folie démentielle.

Et, lorsqu’enfin, l’heure était venue de se diriger vers le lieu Saint, c’est d’un pas ferme et décidé que Quiou se mit en route.
Arrivée en la Cathédrale, elle s’attarda quelque peu sur le perron afin d’inspirer un grand coup, puis, vêtue d’une éternelle houppelande noire, certes plus raffinée et comportant même les fins de manche dorés en l’honneur de son Comté, elle se lança dans l’allée centrale, les poings serrés, la mâchoire crispée mais le port droit et fier.

Avant d’atteindre l’autel et l’Archevêque Tibère, la Teigneuse prenait le temps de relever les visages des personnes présentes, ceux qui lui étaient connues comme ceux des étrangers.

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Klesiange
Il était bien là, reculé dans un des coins de la cathédrale... tapi dans l'ombre, comme il l'avait été durant une bonne partie de la campagne.

Les mots qu'il avait chuchotés il y a très exactement deux mois à celle qui n'était alors qu'une simple candidate lui semblaient encore résonner à l'intérieur du lieu saint.

Car alors même que Malycia n'arborait pas encore la couronne flamande, il avait eu l'audace de pourfendre la foule le jour même du couronnement pour délivrer à l'ancienne magistrate venue y assister un message dénué de toute ambigüité.

Il allait être son conseil, son meilleur atout, ses oreilles et ses yeux, son double d'objectivité, celui qui continuerait d'y croire quand elle n'y croirait plus... Bref, Quiou n'avait qu'une chose à faire : signer.

Elle avait fait route jusqu'à Tournai. Deux jours plus tard, le pacte était scellé.

L'intérêt d'un tel accord pour un homme à l'ego surdimensionné ? Goûter le sel de la conquête politique sans se mouiller... et ressentir la sournoise montée, celle qui précède ce que d'aucuns nomment l'ivresse du pouvoir...

En réalité, il n'avait rien ressenti, il s'était complètement planté dans ses prévisions. Mais il n'avait pas tout perdu, loin de là: tandis que la future intronisée parcourait la distance qui la séparait de l'autel, deux sentiments cohabitaient dans l'esprit du tournaisien. D'abord, chose normale, il se congratulait pleinement d'être décidemment le meilleur. Mais surtout, et pour la première fois, se pointait la fierté d'avoir été au service d'intérêts... qui dépassent tout bonnement les siens.

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Juge près la Cour d'appel - Avocat du Dragon - Seigneur mort né de Rumillies
Tibere
Tibère se tenait en haut des deux marches de l'autel, droit comme un "i" et regardait d'un air sérieux la comtesse arriver. Elle avait fière allure avec sa robe noire, bien que la couleur ne lui paraissait pas des plus adéquate pour la cérémonie du jour. Mais baste ! Lorsqu'elle fut à sa portée, il lui tendit la main afin qu'elle baisa l'anneau épiscopal.

Bienvenue en notre belle église dame Quiou. Bien belle journée que celle-ci, n'est-il pas ? Nous allons bientôt commencer.


Puis plus bas.

Lorsque je vous ferai signe, il faudra vous mettre à genoux devant moi les mains jointes. Cela risque d'être un peu long, mais comme vous le voyez, on a déposé un coussin pour que vous ne souffriez pas. dans l'immédiat, je ne peux que vous recommander de prier. Nous attendons l'arrivée des retardataires.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
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