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[RP] La Cathédrale

Tibere
Voyant que les gens entraient peu à peu dans l'édifice, Tibère leva les bras vers le ciel afin de réclamer le silence.

Peuple de Flandres ! Nous sommes réunis en ce jour pour assister au couronnement de notre nouvelle comtesse dame Quiou, légitimement élue et reconnue. Cette cérémonie va donner une force sans commune mesure à cet événement, car désormais, celle qui prend en main les destinée de la province sera bénie pas Dieu.

Levez-vous tous et entamons le Credo, pilier de notre foi, ciment de la communauté des fidèles !



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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Guy_de_dampierre
Les mains croisées, le regard droit devant lui, Guy récita le crédo aristotélicien qu'on lui avait appris et qu'il récitait depuis sa prime enfance. Il prononçait ces mots sans hésitation, avec une ferveur sincère.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.
Amen
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Tibere
Se tournant alors vers la dame Quiou devant lui.

A genoux Quiou, à genoux devant Dieu !

Et vers la foule rassemblée.

Nous allons ce jour bénir cette femme qui est appelée à diriger les Flandres pour le bien commun.


Il trace du pouce sur son front une petite croix qu'il inscrit dans un cercle.

Puis il fait signe aux personnes encore disposées à l'entrée afin que l'on apporte icelieu la couronne et le "Lion des Flandres", le fameux bouclier frappé du lion noir que se transmettent depuis des décennies les futurs comtes.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Giovani
On lui avait expressément demandé de venir à la cérémonie. Après avoir été gracié, il ne pouvait que répondre favorablement à la demande. En quelques jours seulement, il était entré en l'église de Tournai pour l'office des fous, et en la cathédrale de Bruges pour un couronnement. Ça faisait beaucoup pour Giovani.

Il avait tout de même repoussé quelque peu son arrivée, parce qu'il le savait, il ne faisait pas chaud en la cathédrale et il n'était passez riche pour s'offrir un mantel. C'est juste au moment où Monseigneur Tibère sommait Quiou de se mettre à genoux qu'il entra. Surpris, il ne put s'empêcher de sourire en se demandant comment la Comtesse allait réagir à un tel ordre, puis s'assit dans le fond de la salle, attentif à la suite des évènements. Cette formidable discrétion dont il était incapable, il l'avait appliquée, juste avant un...


AAAAATCHOUM !!!
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Chambellan des Flandres
Malycia
Qui a dit que Malycia était en retard pour le couronnement de la comtesse, mensonge, elle était bien là tapie dans un coin, attendant que l'archevêque lui fasse signe d'approcher.
Ils attendaient bien sagement, elle et Gailen, vous savez le ptit morpion d'à peine sept ans qui traine souvent le soir en taverne, qui a pour fantasme de terrasser le dragon.
Depuis que le gamin s'était aggrippé à son bras pendant la cérémonie des allégeances elle avait décidé de le prendre sous son aile, lui expliquer les choses de la vie, comment se débarrasser des crétins, se servir d'un lance pierre, enfin voyez que des choses importantes.
Pour le couronnement il s'était fait beau comme un prince, c'est qu'il était fier comme artaban d'avoir cet honneur de porter le fameux "lion des Flandres".

Depuis son poste d'observation elle ne ratait rien de la cérémonie, au signal de Tibère, petit passage en revu de la tenue de Gailen, elle regarde son visage, il a un reste de confiture au coin de la levre, elle sort son mouchoir et fait ce que toutes les mères ont pour mauvaise habitude de faire, elle mouille le tissu d'un peu de sa salive et se met à frotter la tache discrasseuse.


Voilà, t'es beau comme un milord! en route c'est à nous de jouer là, tu te souviens de ce que je t'ai dit, quand on sera arrivé en haut de l'allée tu me tends le bouclier.

Une petite tape sur le cul du mome pour donner le départ, et ils s'avancent d'un pas solennel jusque l'autel, tout en marchant elle observe le gamin, et songe à ses 7 ans, année des grands bouleversements, sa mère venait de mourrir, elle se découvrait un père qui allait l'élever à sa manière, fallait coire que c'était finalement un age charniere, ou alors un chiffre clef, 7 ans de malheurs, 7 ans au Tibet, les 7 pêchers capitaux, les 7 merveilles du monde...
Le temps de penser à tout ça et ils étaient rendus devant l'archevêque, Quiou se tenait là à genoux, tout comme elle y était il n'y a pas si longtemps, se souvenant encore des mots qui avaient résonné dans la cathédrale.
A ce moment là elle ne manque pas de remarquer l'étincelle dans le regard du gamin alors qu'elle lui prend le bouclier des mains, lui qui depuis des semaines voulait terrasser le dragon, il l'avait là devant lui à sa hauteur, à quoi pouvait il donc penser....
Maryse
Le couple d'Assault est arrivé dans les derniers pour ne pas changer .

Une habitude contre leur volonté , les obligations de chacun , ne leur laisse peu de temps.

La jeune femme sourit aux flamands présent tout observent la Comtesse , la cérémonie se déroule dans une atmosphère détendue .

Maryse profite toujours de ces moments pour se retrouver auprès de son époux et prier pour que les Flandres retrouvent la paix .
Quiou
Il était temps pour Quiou de réciter, à l’unisson du peuple flamand, le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.


Et tandis que la Teigneuse baissait humblement la tête, elle termina sur un « Amen » convaincu et franc.
Alors l’Archevêque lui envoya le signal, comme convenu précédemment. Quiou le toisa un instant avant de déclarer :


Qu’il en soit ainsi.

Puis elle allia la parole au geste en posant genou en terre, du moins, en le coussin prévu à cet effet ainsi qu’en joignant ses deux mains. Tibère vint alors dessiner du pouce le symbole d’une croix sur le front de l’anversoise, ce qui fit obligatoirement relever les yeux d’icelle qui crispa les mâchoires.

Un éternuement des plus étourdissants vint finalement couper le silence qui s’installait peu à peu en la Cathédrale, de quoi obliger Quiou à tourner la tête afin de découvrir l’identité du coupable. A la vue du Giovani, elle pesta quelque peu entre ses deux :


Tsss…Libre expression…Je ne parlais point de cette éventualité…On aurait du réellement établir cet égor…

Elle se ressaisit enfin en constatant que Tibère semblait lui adresser un regard passablement sceptique.
Enfin, ce fut au tour de la Teigneuse d’arquer un sourcil suspicieux en voyant s’avancer Malycia accompagnée du bambin de Tournai qui avait le don de l’irrité.

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Fergal
Malgré qu'on lui ait récemment fait comprendre qu'elle se montrait beaucoup trop en place publique, la jeune rouquine est présente en la cathédrale. En effet, même si elle ne lui dira jamais sous peine de perdre ses pouces, Eilhin tient celle qu'elle surnomme La Terreur en haute estime, et peut être même l'apprécie-t-elle beaucoup, mais ça ... On ne le saura jamais.

Alors, ses longs cheveux roux dissumulés sous un foulard, elle se tient dans le fond de la Cathédrale, muette et impressionnée par la magnificience des lieux. Les mains jointes sur ses genoux, elle ne rate pas une minute de l'évènement, tendant l'oreille au maximum pour ne pas en perdre une miette. Elle aperçoit des visages connus, comme celui de sa marraine, mais bien trop loin d'elle elle ne peut la saluer. Peut être le fera-t-elle à la sortie de l'édifice, à moins qu'elle ne file directement à la mine, tête baissée et lèvres scellées.

C'est qu'un couronnement comtal ça n'arrive pas tous les jours hein, mais seulement tous les deux mois.
Gailen_d_arduilet
Il n'était pas beau comme un prince, non, mais comme un futur Comte, il faut juste remettre les choses à leur place quoi... Mais c'est vrai qu'il était beau, dans la tenue d'apparat qu'Emma s'était fait un plaisir de l'aider à enfiler, non sans avoir pesté discrètement contre la Fourbe qui cherchait à lui piquer sa place (dixit la nourrice). Et quand Malycia était venue le chercher, il avait sauté dans ses bras au mépris de toutes les convenances que sa mère lui avait pourtant inculquées, et lui avait montré sa joie de plein de choses, notamment sa joie qu'elle ait pensé à lui pour la cérémonie.

Et pendant qu'elle lui expliquait en long, en large et en travers ce qu'il devait faire, qui se résumait à pas grand chose de totalement symbolique quand même, lui, il arborait un de ces sourires indécrottables qui caractérisent la plupart des gamins. Oui il était heureux, Gaïlen, et pas seulement de participer un peu au couronnement. Il pensait à sa mère en ce moment, qui l'appelait son Lionceau dans les rares moments où elle se trouvait avec lui. C'était un surnom qu'il avait hérité de son père, Limousin, et qui prenait une autre dimension en ce jour, pour lui.

C'était l'heure, à présent. Il tenait à peine en place. Et quand Malycia s'amusa à lui nettoyer sa bouche de quelque chose qu'il ne savait pas être là, il pensa, très inconsciemment il faut dire, qu'il devrait quand même lui dire qu'elle n'était pas sa mère, qu'il n'en aurait jamais qu'une, irremplaçable, et qu'elle, elle était..ben.. ben.. la femme de sa vie en ce moment. Il hocha la tête à ses dires, ses petites mains accrochées au bouclier. Il ne voyait personne que cette allée devant lui, et au bout, le dragon. Un beau dragon à genoux. Il en fut pris d'un pincement au coeur qui lui arracha un petit soupir.

Et lorsqu'il furent près de la Comtesse en attente de couronnement, il tendit sagement à Malycia, comme convenu, l'écu frappé du Lion des Flandres. Les yeux qu'il plongea dans les siens en cet instants brillaient très fort. Un jour je serai Comte des Flandres, tu verras Malycia! En attendant, il se concentra sur ses pensées d'enfants, et reporta son regard sur Quiou, en se prenant à rêver que c'était lui qui l'avait terrassée, et que c'était pour lui que le dragon avait ployé le genou.

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Tibere
Et Tibère pendant ce temps attendait. Dame Malycia avait bien apporté le bouclier, l'ampoule contenant le sang de Christos n'était pas loin mais... où donc était passé Lord Dams et la couronne ?
Il fronça les sourcils en regardant vers l'entrée de l'église. Il ne pouvait pas avoir oublié, non il ne le pouvait pas.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Lord_dams
Le capitaine, peu adepte des offices, palabrait avec ses soldats en fond de cathedrale. L un d entre eux, l air un peu gêné lui fit signe que son tour etait venu d apporter la couronne. Dans la hate il attrapa le coussin orné où reposait l ornement et se dirigea vers l archeveque et la comtesse.

Arrivé au pied de l autel, il posa un genoux à terre et presenta la couronne les bras levés en direction de Monseigneur Tibere.

Une fois executé son devoir il se retira et rejoigna ses hommes pour les placer en haie d honneur sur le parvis, sabres au vent, pour la sortie de la comtesse

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Beeky
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y avait poinct foule...

L'archidiacre se faisait la réflexion depuis un moment et ce constat la laissait fort perplexe. La cathédrale s'emplissait lentement mais il ne lui sembla poinct que la noblesse fut largement représentée, ni mesme le conseil, quant au peuple, il semblait bouder l'évènement. Le héraut n'estait point davantage icelieu et pourtant, il se devait d'assister à toutes les manifestatons auprès du comte élu.

Adoncques, l'archidiacre estait perdue en ses pensées lorsqu'un éternuement brisa le ronronnement de la célébration. La vicomtesse sursauta, ce qui la fict prestement revenir à la réalité. Le rose monta aux joues de la noble dame, trahissant le soupçon de culpabilité qu'elle conçut à se laisser distraire et la voilà qui s'empresse de réciter le credo, taschant de suivre le déroulement de la cérémonie avec plus d'attention.




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Katina_choovansky.
Prés d’l’allée centrale, pour une fois super bien placée, la brune avait les yeux dans l’vague, ou plutôt, fixés sur la tignasse de Quiou.
Depuis l’arrivée de la comtesse, elle avait pas lâché d’un pouce la minuscule barrette au dessus de sa tempe, là où elle avait enfoui la plus rebelle de toutes les mèches.
La « mèche teigneuse » comme elle l’avait appelée.
En pensée bien sur.
Car mis à part la sanction qu’elle avait du assener à la mèche Teigneuse –à savoir la barrette-, la brugeoise s’était, dans l’ensemble, bien marrée.
A l’intérieur bien sur.

Voir Quiou donner du sourcil devant le miroir, s’impatienter à coup de regards assassins et de menaces tout juste voilées auxquelles la brune avait donné du « mm-mm », les épingles dans sa bouche lui épargnant avec délice de répondre, avait été un moment qu’elle aurait voulu prolonger un maximum…
Alors elle avait soigneusement torturé la comtesse, jusqu’à ce que, il fallait bien l’avouer, elle fut absolument parfaite.


- « Bordel », avait alors murmuré Kat, ce qui valait en gros, tous les compliments.

Depuis, elle veillait à ce que rien ne dépasse, prête, s’il le fallait, à discrètement s’introduire dans la cérémonie sous un quelconque prétexte pour rectifier la moindre incartade.
Tout se déroulait à merveille.
Même le môme avait assuré. Ca soulageait la brune.
Quiou aurait moins de raisons de lui faire sauter les pouces.

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Tibere
Tibère observa la capitaine s'avancer et mettre un genou à terre devant lui. Il lui sourit et prit la couronne comtale.
Puis il appela d’un signe Guy de Dampierre. Ce dernier s’approcha solennellement de Quiou, tenant entre les mais l’ampoule découverte miraculeusement à Bruges et qui contenait le sang de Christos.
L’archevêque s’adressa à la femme devant lui.


Quiou, pose tes deux mains sur cette précieuse relique de notre prophète Christos. A compter de là, tes paroles prennent une dimension supérieure, te trouvant désormais directement devant le Très Haut.


Et devant les fidèles rassemblés dans l'église et il leva haut vers la voûte nervurée la couronne qu’il tenait entre les mains.


Peuple des Flandres ! Cette couronne représente l'unité d'un peuple derrière celui qui le guide !
Quiou, jures-tu sur cette relique, devant Dieu et les Hommes de servir le Très Haut pendant toute la période de ton mandat et au-delà, de repousser la Créature Sans Nom, de vivre dans la vertu et de la faire partager à tes contemporains ?
Jures-tu devant Dieu de servir au mieux les intérêts de tous les Flamands et non pas seulement une partie d’entre eux ?
Jures-tu de défendre la Flandre et de rester fidèle au roi de France ?

Par trois fois répond à haute et intelligible voix !


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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
Guy_de_dampierre
Guy échangea ouvrit le coffret, et échangea sa baguette d'ivoire contre la relique.

Il la tint avec déférence et l'apporta auprès de Tibère et Quiou. Il le fit un peu à contrecoeur, d'ailleurs.

Il n'avait pas vraiment digéré la façon dont Monseigneur Tibère avait présenté la relique comme vraie alors qu'il la voyait pour la première fois... Quand il lui avait apportée, quelques semaines plus tôt, il attendait une expertise sur un objet supposé sacré. Mais certainement pas une espèce de cérémonie mystique... en marge de l'ordination d'un autre clerc qui plus est.

Quand l'Archevêque prononça ces paroles, qu'il trouvait bien imprudentes, bien qu'il ne douta pas de son authenticité, il leva les yeux au ciel pour cacher sa gène.

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