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[RP] La Cathédrale

Fergal
Sursautant presque lorsque la Damoiselle fruitée s'approche d'elle, elle sourit à ses mots et lui répond toujours en souriant.

Oh bah non M 'zelle, en fait j'hésitais à entrer pensant que je m'étais p'têt trompée de jour. Je m'attendais à voir une foule immense sur le parvis. Mais si z'êtes là c'est qu'j'me suis pas gourée !!

Et la rouquine au phrasé qui ferait blêmir nombres des érudits de ce comté d'emboîter le pas de Keewy, à ce détail près qu'elle s'arrête dès la porte franchie et se dirige vers le fond de la cathédrale, contre un pillier. Sa place à elle en effet n'est pas dans les premiers rangs, et de cette position, elle parviendra à voir sans être vue. La tribun reste muette devant la magnificience des lieux, et elle se signe avant le début de la cérémonie, remerciant le Très Haut de lui donner l'occasion d'assister à un tel évènement.

Le monde arrive enfin, la cérémonie ne devrait plus tarder à débuter. Du moins l'espère t-elle, car elle ne sait pas combien de temps elle saura rester ainsi debout.
Krystel_martin
Comment, on ne l'avait pas vu, derrière le pilier gauche, en face de... Non, en toute logique. Krystel étant une fois de plus en retard. En retard et pourtant... pourtant elle s'était apprêté à la première heure, après avoir avalé son verre d'eau chaude matinal. Elle s'était simplement enfilé dans une robe pourpre, avait enserré sa taille d'une ceinture marron et avait récupéré une coiffe de sa mère. Si sa petite taille la faisait disparaître entre deux conseillers, on l'apercevrait de loin rien qu'à la coiffure.

Elle courut donc, tout simplement, vers la Cathédrale. Regards à droite et à gauche, l'entrée n'était pas fracassante, elle était même plutôt discrète par la petite porte sur le côté...


Vvvvoumpf !

La jeune fille leva les yeux. Sa coiffe ne passait pas la porte. Elle se baissa, entra, referma la porte sans la faire grincer et s'installa dans les premiers rangs, aussi rouge que son vêtement.
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Astrid_
Froissements de vêtures, murmures......... Les ouailles commençait à emplir l'église.

La soeur Maryse et le mystérieux Père Nic s'étaient positionnés derrière Beeky adonc Astrid allait les rejoindre.

Après un moment d'hésitation elle finit par se mettre à coté de Maryse..... sait on jamais.................habituée à faire des bourdes, ce n'était pas vraiment le lieu rêvé pour se prendre une mandale du vieux.


[édit pour correction texte incompréhensible]
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Malycia
Keewy ou la discrétion personnifiée.
Malycia avait sentie sa présence derrière elle, et l'avait surtout entendue s'installer en tirant sur sa chaise dont le bruit resonne encore dans l'edifice qui enfin commence à se remplir.

Elle relève la tête et la tourne discrètement vers la droite pour lui répondre en chuchotant, prenant garde à ce que l'archidiaconnesse ne regarde pas dans sa direction; et pourquoi donc lui a-t-on mis sa chaise au premier rang, elle se sentait comme une élève indisciplinée qu'on avait installée là pour mieux la surveiller.


Chuuutttt, tais toi, je me suis déjà fait remarquer en entrant, si elle t'entend je vais encore me faire gronder...Dieu seul sait de quoi elle serait capable, j'ai entendu de tels rumeurs au sujet du sort qu'elle reservait aux fidèles récalcitrants, que même moi j'en fémis, c'est pour te dire.

Elle disait tout ça en appuyant son regard en direction de Beeky pour faire comprendre à Keewy de qui elle parlait.
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Ascalon
C'est un peu en retard qu'Ascalon quitta le Castel Comtal pour se rendre à la Cathédrale pour assister au couronnement du Comte des Flandres. Les rues étaient bondées, encore plus qu'à l'accoutumée en ce jour dominical ce qui rendait la traversée des ruelles bien plus délicates qu'en "temps normal". Surtout qu'il fit un petit crochet à son office afin de récupérer certains documents et autres objets bien emmitouflés sous un linge immaculé.

Il retrouva, non loin de là, son épouse et ils se dirigèrent ensemble vers la Cathédrale. Ils ne prirent pas la direction du parvis, fort heureusement, la foule y était importante et compacte, ils auraient été encore plus en retard... oui ils étaient un peu en retard.

Ils se dirigèrent vers la porte réservée aux ecclésiastiques, étant donné qu'il était attendu par Monseigneur d'Attigny, Archidiacre qui allait officier lors de cette cérémonie, il s'était permis ce petit privilège. En espérant que le Trés Haut, ne lui en tiendrait pas rigueur.

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Beeky
Rougeaud à souhait, le souffle court et l'oeil pétillant, le petit Maartens avait couru afin de prévenir l'archidiacre que Flandres estait arrivé. La dame soupira d'aise et hocha du chef en direction du héraut, lui signifiant par là mesme qu'elle avait prit note de sa présence.

Dès lors, il estait temps d'officier...

L'archidiacre descendit la nef centrale et passa le grand porche. Elle estait encadrée du père Nicjoachim, doyen du clergé de Malines et de sa filleule, la plus jeune recrue du diocèse. Au passage, Attigny salua d'un signe amical toutes les personnes qu'elle avait croisées depuis son arrivée en cette province. Bientot, elle se campa sur les premières marches du parvis et attendit.

Les gonfanons aux couleurs des Flandres flottaient sous les assauts de la brise légère, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée du cortège comtal. Se tournant vers le prélat, elle lui adressa quelques paroles, lesquelles feraient passer le temps agréablement


Mon père, cela est grand ravissement pour moi de vous avoir à mes costés. Nous allons perpétuer la tradition flamande pour la plus grande gloire du Très-Haut.
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Sephora
Sephora entra en rtard dans la cathédrale, elle essaya de se faire la plus discrète possible.
Ce fut peine perdue, quand la lourde porte de la cathédrale claqua.

Elle salua donc d'un léger mouvement de tête les différents invités et alla prendre sa place
Pinolebouru
Contrairement a certains conseillers qui prétendait être débordé, Pino n'en foutait pas une depuis des jours. Il s'ennuyant a mourir, et cherchait par tout les moyens de se distraire. Vu qu'il lui était interdit de se lâcher au conseil, il prit la mauvaise habitude de fréquenter les tavernes tard le soir, affin d'écumer les bars et de vider les fonts de fut de bière avant de terminer ivre mort dans un fossé. Certaines mauvaises langues diront qu'il le faisait déjà avant d'être conseiller. En effet... une éponge ne s'improvise pas. On né Anversois/Flamand*, on vit alcoolique et on meurt alcoolique anversois/flamand*.

Ce jour la, Pino avait pas entendu le coq chanter, ni les cloche sonner, ni celle qui dormait avec lui quitter le lit, ni... bref... il était tard dans la journée quand il émergea du profond sommeil dans lequel une orgie l'avait précipite. La langue rêche, pâteuse, les paupière lourdes, une petite barbe naissante et une coiffure désorganiser agrémentée de cernes montreuses étaient les séquelles de cette soirée qui fut pour le moins arrosée. Sans parler du mal de crane et de son cœur qui battait dans ses tempes. Bref... la gueule de travers, l'humeur maussade, le vicomte de Gosselies était dans un grand jour.

Il prit toute fois le temps de se faire une beauté. On a beau être un sexe symbole reconnu, le brushing et la dentition se doivent toujours d'être parfaites, irréprochable. Il inspecta méticuleusement son reflet, s'assurent que chaque détail fut à sa place. Il prit la pause et s'admira.

Réveil tardif, plus brin de toilette à rallonge, plus pieds de plombs. Pino avait de bonnes excuses pour arriver en retard a la cérémonie. Avant, il serait arrivé en retard et il l'aurait fait express, pour se faire remarquer... mais les bases élémentaires de la politesse flamande étant ce qu'elles sont, tout le monde arrivait en retard. Du coup, pas moyen de se faire remarquer. A moins que les autres ai fait la bringue aussi la veille ? Ou que ce soit les pieds de plombs ? Mmmh... toujours est-il que Pino arriva dans le flot des gens en retard.

Il veilla toute fois a ronchonner tout au long de la cérémonie, répétant les chants et psaumes d'une voix rauque, forte mais incompréhensible. Il fallait que tout le monde sache qu'il était la, et qu'il n'en avait pas envie... Il aurait préféré sont lit.


* : biffer la mention inutile

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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.
Beeky
[ Réflexions intérieures d’une vicomtesse, ou comment un clerc doit composer avec sa noble nature… ]


Brise légère faisant onduler plaisamment les gonfanons sur fond de ciel azuré, léger courant d’air divin chahutant les mèches de la vicomtesse, quelle ravissante image, quelle vision idyllique d’une attente sereine d’un archidiacre emplie de grâce et de bonté…

En vérité, la vicomtesse commençait à se geler sérieusement le fondement, plantée là sur les marches du parvis, à zieuter vainement l’horizon. Il faut savoir que le drame de cette dame est de devoir sans cesse composer entre l’amitié aristotélicienne et sa nature fort peu encline à la mollesse et la charité dégoulinante.

Allez savoir pourquoi le petit Maartens venait régulièrement avertir l’archidiacre que d’aucuns pénétraient par des portes dérobées ou adjacentes au grand portail central… La raison en est fort simple, la vicomtesse tenait en main sa liste de conseillers, de nobles flamands et rayait au fur et à mesure les noms d’iceux qui avaient le bonheur de s’être présentés. Bonheur, en effet, lorsque l’on sait que l’archidiacre avait une formation de Procureur ecclésiastique et qu’elle aimait à ce que son prochain soit en odeur de quasi sainteté.

Adoncques, Beeky avait fait commander, à grand frais, des robes de pénitents. Enfin… commander est un bien grand mot si l’on s’attache aux détails… chose qu’évitait précautionneusement Attigny, songeant que finasser ne tendait qu’à plier sous des contingences menant à la faiblesse. En vérité, Beeky avait trouvé une malle remisée au fond d’un placard dont il avait fallu qu’elle força la serrure. Pleine d’espérance, elle en avait soulevé le couvercle, le cœur battant, songeant qu’enfin elle mettait la main sur les reliques de Sainte Illinda. Que nenni, la voilà fort marrie de découvrir des robes d’un bleu nuit qui ne semblaient plus être au goût du jour… La vicomtesse soupira au doux souvenir de ces pénitents affichant publiquement le rachat de leurs fautes, revêtant une toile grossière dont l’étoffe dévoilait aux initiés, la nature de leur péché.

Convaincue que le hasard n’existe point et que Dieu est cause de toute chose, la dame songea qu’elle pourrait bien remettre à la mode cette punition vestimentaire cléricale. Là était pure charité de sa part, puisque faute expiée, faute pardonnée… Petit sourire en coin qui s’en vint illuminer son visage angélique, éclat de ses yeux qui se fit d’un gris aussi froid que l’acier, la vicomtesse fit remonter la malle et jura que sa trouvaille ne serait point sans effet car il serait pure vilenie que de laisser dormir au fond d’une remise le travail de drapiers consciencieux…

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Adrienne
Soudain, l'on entendit des bruits de sabots dont le martèlement sur le pavé se fit de plus en plus fort. Un coche déboula à toute allure sur l'artère principale de Bruges et les chevaux menés à brides abattues fonçaient droit sur la Cathédrale, les naseaux frémissant et l'écume au mors. Assourdi par le vacarme des chevaux, les hurlements d'une Vicomtesse terrorisée.

Le cocher, à l'approche du saint édifice, tira de toutes ses forces sur les brides et les chevaux cabrèrent sec en poussant des hennissements nerveux. Le coche vacilla avant de terminer sa course en projetant un jet de gravillons sur le parvis.

Le chignon en pagaille, les joues empourprées de colère, le regard noir, le bailli de Flandres s'extirpa péniblement du coche en invectivant le cocher !


Sombre idiot ! Crétin ambulant !! Mais a t'on idée de confier un coche à un pareil abruti ! A dix reprises on a bien failli verser du flanc dans le fossé !! INCAPABLE enflure, tu mériterais que je te fasse fouetter !!

Elle acheva son sermon par un coup de botte décoché en plein tibia du chauffard qui poussa un hurlement de douleur et s'éloigna en boitillant.

Ajustant sa robe de cérémonies, passant sa main gantée dans sa tignasse, la brune de Hoegaarden reprit contenance en apercevant l'archidiacre juchée en haut des marches de la Cathédrale, tel un symbole de grâce et de bonté ! Allant à sa rencontre, elle salua révérencieusement la noble Dame :


Rhaaa, pardonnez cette arrivée tumultueuse. Par la malpeste, cet imbé... Ce danger public a bien failli me ramener auprès d'Aristote avant l'heure.

Vicomtesse, je suis sincèrement honorée de vous rencontrer, votre dévouement à la Sainte Eglise force l'admiration.
Je suis Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre et de Vinderhoute, et dévouée Bailli de Flandres.

Je suis toujours émue de pénétrer en cet édifice, ici même où j'ai célébré mon mariage et où je fus couronnée par Monseigneur Bigornea. Merci de contribuer à perpétuer cette tradition sacrée qu'est le couronnement du Comte. Ce lieu représente tant pour moi ...


Sa voix mourut dans sa gorge comme elle se mordait les lèvres. Pourquoi s'étalait-elle de la sorte devant une parfaite inconnue ? Alors qu'elle ne la connaissait point, le regard bienveillant de la religieuse lui avait inspiré confiance. Sourire gêné vers l'Archidiacre, elle ramena autour de ses frêles épaules sa capeline en zibeline. Brrr, c'est que l'air était glacial en cette journée, pourvu que l'attente ne soit point trop longue ...
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Beeky
Stoïque, la vicomtesse vit arriver équipage à grand fracas dont elle recognut, sans peine, les armes arborées sur les portières du carrosse. En sortit une dame de fort belle allure et s’en suivit une scène assez singulière…

La vicomtesse Adrienne s’emportait en public et son langage vacillait entre femme du monde et charretier. « INCAPABLE enflure, tu mériterais que je te fasse fouetter !! » Enflure… Foutredieu ! Mes esgourdes ne m’auraient-elles poinct trompée ? Songea Attigny, campée en haut des marches et semblant médusée par la stupeur. Le comble fut atteint lorsqu’Adrienne décocha un coup de botte à son cocher, adoncques l’archidiacre afficha un sourire crispé et tenta de se composer un visage impassible lorsqu’icelle s’en vint à sa rencontre. Urbanités d’usage, échange courtois, tout semblait rentrer dans l’ordre, fort heureusement…

Ahum… eh bien, le bon jour vicomtesse… Vous avez l’air en pleine forme… *toussote* Je vous ai recognu pour vous avoir croisé de loin en vostre bureau de Bailli et vous mercie pour vos compliments.

Vous estes toute pardonnée… encore que je me dois de vous adresser pieuse réprimande sur vostre façon de traiter vos gens…


Et la dame de prendre grande inspiration, air grave et de déclamer d’un trait.

Voyez-vous… il est fort injuste de ne poinct récompenser ses gens tel qu’ils semblent le mériter. Adoncques, ne privez poinct ce gueux de ses coups de fouet, au lieu de ne lui en faire que promesse. Je vous le dis en toute charité aristotélicienne, car tout ce qui est dust, doit estre donné. Là n’est que justice ! *sourire angélique*

Et poinct ne devriez lui donner la ruade, *ajoute plus bas* vous risqueriez d’abimer le bout de vos chausses sur les os de ce malheureux…

Le visage de la dame se fict parfaitement impassible mais brillait en ses yeux une lueur étrange, indéfinisable…

Mais, entrez ma sœur, dirigez-vous vers les prie-Dieu devant l’autel et prenez place sur celui qui vous a esté assigné. Je vous rejoindrai lorsque le comte paraistra.

L’archidiacre finissait à peine de prononcer ces mots que le petit Maartens accourut le visage alarmé et tenant un courrier venant du héraut de Champagne. La vicomtesse s’en saisit et le parcourut prestement. Au fur et à mesure de sa lecture, le teint de la dame se fict pasle et se tournant vers sa filleule, elle lui dict.

Astrid, mon enfant, que voicy une bien mauvaise nouvelle… la Reyne lève le ban de la noblesse du Domaine Royal et je crains fort qu’il nous faille reporter vos espousailles avec Amaurie. Mais puisque mon espoux doit partir et lui aussi, nous allons profiter du retard du comte pour célébrer vos accordailles. Venez, suivez-moi !

Et la dame de saisir prestement sa chasuble et de faire volte-face pour regagner l’autel, suivie de près par sa filleule.
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Erwin.de.turenne
L’heure n’étant plus aux pertes de temps, ce qui de toute façon n’était pas dans les habitudes du Vicomte, Erwin se précipita à la cathédrale.
Les accordailles de sa fille adoptive et du fils de la Vicomtesse issu d’un précédent mariage devant être célébré plus vite que prévu devant son proche départ pour le Maine.

Il s’approcha de l’Archidiaconesse et lui murmura à l’oreille.


Ma chère amie, si vous pouviez nous faire la version courte, je suis sur que le Très Haut ne vous en tiendra pas rigueur.
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Recteur du séminaire superieur de Rome
Amaurie
Traversant prestement l'esplanade de la cathédrale de Bruges, le gentilhomme Guillaume Amaurie d'Apperault se rendait au couronnement de Sa Grandeur Ascalion. Un nouveau comte avait pris les rennes du comté des Flandres, et le jeune homme ne voulut point rater l'évènement.

Approchant tout en évitant de crotter ses poulaines toutes neuves, achetées spécialement pour l'occasion, d'Apperault observait les Flamands présents sur le perron.

Sa mère, la vicomtesse d'Attigny, y accueillait une autre vicomtesse au coté d'Astrid, quand un page apporta un message à sa génitrice. Amaurie vit l'inquiétude faire pâlir sa génitrice et sa fiancée qui toutes deux entrèrent rapidement dans la nef.

Qu'arrivait il donc qui fi se presser à ce point les deux seules femmes qui comptaient dans la vie d'Amaurie?

Pressant encore plus le pas, saluant du chef chaque personne qu'il connaissait, le garçon entra à son tour et rejoignit les deux diaconesses près du cœur.


Que vous arrive t'il mère?
chuchota le jeune homme Beeky.
Je vous ai vu entrer ici lieu trop prestement pour qu'il n'y point de raison à cela.

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Beeky
La version courte… Erwin estait égal à lui-mesme, préférant que les choses soient promptement menées plutost qu’elles ne s’éternisent et pourtant, certaines méritaient bien qu’on les fict durer… Qu’importe, la dame ne répondit rien, elle se contenta de croiser le regard de son époux et ses yeux s’emplirent d’une vague de rosée qu’elle tenta de dissimuler en tournant le chef vers son fils qui l’avait rejointe.

L’enfançon avait bien grandi, il avait tout juste atteint sa majorité que jà il luy fallait cognoistre les horreurs de la guerre. La dame tenta de sourire à son fils et lui prit la main, rare témoignage d’affection qu’elle prodiguait à l’héritier d’Apperault.


La reyne lève le ban, mon cher enfant, il vous faut aller combattre… La noblesse a ses privilèges mais elle a aussi de lourds devoirs et vous devez vous y soumettre. Si j’avais pu vous accompagner, je l’aurai faict volontiers, mais… mon espoux s’y oppose.

Je ne veux poinct que vous partiez sans que promesse d’espousailles ne soient échangées par-devant le Très-Haut. Astrid et vous allez vous accordailler ici-mesme sous ma bénédiction.

Bénissons le retard du comte Ascalion qui va permettre que je fasse la chose prestement.


La dame sourit à son fils et passa de l’autre costé de l’autel. S’adressant à l’assemblée réunie, elle les pria de faire silence et expliqua en peu de mots l’urgence de la situation. Ouvrant le livre des vertus, faisant face à Amaurie et Astrid, n’osant affronter le regard du vicomte, elle débuta la cérémonie.

Amaurie… hier soir vous avez reçu l’autorisation d’espousailler la fille adoptive du vicomte d’Attigny, ici présent.

Astrid, je vous ai donné ma bénédiction de marraine pour que vous puissiez réaliser vostre vœu de devenir dame d’Apperault.

Aujourd’hui, mes chers enfants, je vais recevoir vostre promesse d’espousailles sous le regard du Très-Haut, d’Aristote, de Christo, de tous les saincts et de l’assemblée icelieu, réunie.

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Amaurie
Citation:
La reyne lève le ban, mon cher enfant, il vous faut aller combattre… La noblesse a ses privilèges mais elle a aussi de lourds devoirs et vous devez vous y soumettre. Si j’avais pu vous accompagner, je l’aurai faict volontiers, mais… mon espoux s’y oppose.

Je ne veux poinct que vous partiez sans que promesse d’espousailles ne soient échangées par-devant le Très-Haut. Astrid et vous allez vous accordailler ici-mesme sous ma bénédiction.

Bénissons le retard du comte Ascalion qui va permettre que je fasse la chose prestement.



La guerre voilà ce qu’était la nouvelle qui attrista la mère d’Amaurie. Enfin le jeune homme allait pouvoir mettre à profit l’entrainement militaire qu’il suivait depuis sa prime jeunesse.


Mère, je remplirai mes devoirs avec honneur.


D’Apperault se tourna ensuite vers Astrid, la prenant doucement par la main, il parla tout en l’emmenant devant l’Autel .

Venez ma mie, nous allons sceller notre promesse d’épousailles devant le très haut.

La suite fut rapide à venir. Quand l'assemblée eut fait silence, Beeky prit la parole pour commencer les accordailles.

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