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[RP] La Cathédrale

Gregoire
Aujourd'hui Gregoire prit donc la direction de la cathédrale pour la messe dominicale. Il arriva assez tôt et put profiter d'admirer le lourd édifice.
Lorsque les cloches se mirent à appeler les fidèles, il entra dans le temple.

Il écoutait Sephora. Le sujet semble interressant, les mineurs. Pour commencer cette messe, il reprit en coeur avec tout le monde le credo.




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
Sephora
Aujourd'hui, je vais vous lire Chapitre II - « Le travail »
Citation:



1 Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

2 Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

3 Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

4 De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

5 Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

6 Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

7 Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

8 Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.






Merci à tous de votre attention.

Merci d'être venus aussi nombreux.

Je vous souhaite à tous une bonne journée
Beeky
Le jour fatidique arrivait et l'archidiacre mettait quelques ardeurs à préparer son départ de Flandres. Malles et provisions avaient esté chargées sur les deux chars, de quoi tenir quelques semaines. Il restait quelques heures avant que le convoi ne s'embranle vers la Champagne, adoncques, la vicomtesse s'en alla porter ses pas vers la bonne ville de Bruges.

Attigny arriva à l'heure de l'office, croisa avec bonheur sa filleule à qui elle devrait faire ses adieux. Salut chaleureux à dame Maryse qui avait esté à l'origine de cette heureuse initiative religieuse. Puis elle s'en vint saluer Mère Sephora, la merciant par avance pour le temps qu'elle allait consacrer à la messe dominicale.

Lorsque la cérémonie se termina, sans surprise, icette fois, l'archidiacre resta un moment agenouillée sur son prie-Dieu, implorant le Seigneur de lui donner la force de remplir ses devoirs de "Grande" avec zèle et conviction. Puis, une prière fut adressée au Très-Haut pour qu'il veille sur ses deux hommes, l'un son tendre espoux et l'autre, son cher enfant, tous deux répondant à la levée de ban du Domaine Royal.

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Lord_dams
Le capitaine se presenta à son habitude avec un peu de retard à la cathedrale, peu ravis de participer aux offices religieux lui qui croulait sous le travail, etait neanmoins ravis car c etait pour la bonne cause.

Il se placa au fond de la cathedrale et recita le credo

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Maryse
La Diaconesse est aux côtés de l'Abbesse Sephora , priant avec les Flamands pour les nombreux mineurs qui passent un temps infini dans les mines , répondant aux appels incessant du conseil .

La messe se déroule avec beaucoup de bonheur , Maryse écoute l'Abbesse , jetant de temps en temps un regard vers les villageois et son époux .

L'office terminé , la petite brune salut les clercs présents et rejoint Guichard ,suivant les Flamands qui se dirigent vers le parvis le couple en profite pour saluer leurs connaissances .

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Krystel_martin
La jeune fille avait été par deux fois conviée par le petit CaC et diaconesse de Bruges à l'office en l'honneur des mineurs. Et comme Maryse avait menacé de montrer des dents... heu non c'était pas ça... parce que Krystel aimait son petit CaC, et parce que l'initiative de donner une messe en l'honneur des mineurs était une bonne idée, la jeune fille avait décidé de s'apprêter pour aller à l'office à la Cathédrale.

Elle assista à la messe avec attention, priant pour les mineurs. Lorsque l'office fût dit, elle resta un instant, et pria cette fois pour le Royaume. L'heure des choix approchait, et elle avait fait les siens, sans l'ombre d'un regret.


Protège-nous de l'envie, du népotisme, de l'ingérence.

Elle leva les yeux au ciel, à genoux, et demanda au Très-Haut le courage de défendre ses convictions, lorsque l'heure viendrait pour elle de le faire. Les défendre... Jusqu'à la mort.
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Nicjoachim
Nic arriva et félicita Maryse pour cette cérémonie.......
Luciobello
Prévenu finalement que la messe dédiée aux mineurs se ferait par la mère Sephora là la cathédrale Saint Sauveur;
le père Lucio avait pioché avec tous les mineurs, le matin dans la première mine, l'après-midi dans l'autre.
Qui mieux qu'un religieux vertueux pouvait donner l'exemple aux mineurs.. il distribuait quelques miches de pain béni au passage.

Plus tard, il venait assister et saluer les ecclésiastiques réunis pour l'occasion, ces temps-ci, ils étaient souvent réunis.
Il s'était promis de ne pas dormir comme à la dernière cérémonie, malgré son corps éreinté un piochage acharné.
Quel plaisir de pouvoir se reposer et d'écouter la douce et pieuse voix de mère Sephora.. Sainte Illinda doit être ravie.
Quand soudain, Mère Sephora quittait hâtivement le lieut saint, certainement épuisée par la longue cérémonie..
Le père Nic tombait de sommeil du à son grand âge..
Soeur Maryse avait déjà rejoint son mari..
Soeur Beeky devait filer rapidement pour organiser son départ en Champagne.. m'enfin je devais pas être là m..
Bien avait pris au père Lucio de ne pas s'endormir pour pouvoir soulager mère Sephora et terminer dignement la cérémonie.
Il se levait en hâte, allait prendre les miches de pains béni et une coupe de vin.. se hâtait vers l'autel en levant les bras.


Chers mineurs et fidèles; approchez maintenant pour recevoir le pain et le vin de la communion.
Prions ensemble en pensant aux saints qui ont miné des années durant avant nous, et nous ont laissé hériter de leur richesse; tendons ainsi vers notre idéal Aristotélicien.




Il but une coupe de vin qui eut pour effet de le requinquer après un bon petit somme et offrait le pain des mineurs et fidèles venus vers le clergé hautement représenté en ce jour.

Rendons enfin hommage à Sainte Illinda qui minait, et soutenait ceux qui minaient avant nous;
en espérant que nous en ferons de même, pour permettre à nos enfants de jouir de notre héritage dans le confort et la fraternité.


Citation:
Dieu est mon berger. Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants, Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi :
ton bâton et ton appui me consolent. Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.


L'office avait été longue.. à la mesure du labeur des mineurs.. les fidèles étaient heureux de partir et le père aussi.
Maryse
La petite diaconesse suit la fin de la messe du père Luciobelle , elle n'avait pas osé prendre la décision de poursuivre une messe déjà bien jolie .

Le couple c'est rassit et c'est avec plaisir qu'il communie avec les Flamands.


Citation:
Dieu est mon berger. Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants, Il rassérène mon âme.

Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort,
je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi :
ton bâton et ton appui me consolent. Mon verre déborde.

C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.


La messe clôturée par le père Luciobello est parfaite , Maryse se réjouit .

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Beeky
La vicomtesse, toute à ses prières, ne vit poinct le père Lucciobello s'approcher de l'autel et c'est avec grand'surprise qu'elle le vit procéder à la communion des fidèles alors que l'office avait esté clos...

Etranges manières en vérité, mais Attigny avait pour principe de faire en sorte que le clergé flamand soict solidaire, uni, tout acquis à une seule et mesme cause, icelle de servir le Très-Haut.

Adoncques, l'archidiacre se releva et sortit de ses pieuses pensées. Il ne lui sembla poinct avoir odi le Confiteor, lequel permet de prendre communion en estat de grasce. Aussy, sans se départir, Attigny prit le temps de réciter la prière, mains jointes et chef baissé en signe de contrition.




Par fin, Beeky s'en alla chercher le pain de la communion et effleura à peine de ses lèvres, le vin sacré, de peur de porter encore progéniture... Nonobstant, l'archidiacre tiqua sur l'aspect du pain... et se promit de laisser un mot au Père Lucciobello, à l'archevesché, en ce sens.

La communion si tost achevée, ce fut la prière à saincte Illinda puis l'Ite. Iceste fois, l'office estait terminé, l'archidiacre s'imprégna encore une fois de l'esprit sainct qui régnait en ce grand édifice, puis sereinement, elle s'en retourna chez elle, au bras de sa filleule.

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Ascalon
Ascalon était-il attiré irrémédiablement vers la Cathédrale de la Venise du Nord ? Par deux fois, il avait assisté à des cérémonies. La cérémonie du Sacre du Comte Ascalion la semaine passé officié par Monseigneur Beeky, où il avait été un peu en retrait, un léger coup de mou diront certains, d'autres y prêteront une version moins bien plus cavalière. Quoiqu'il en soit, il était de retour pour une cérémonie officié cette fois-ci par le petit CAC des Flandres, Dame Maryse. Belle célébration, plus sobre que la précédente, mais d'un autre côté ce n'était pas tous les jours qu'un Comte des Flandres était couronné.

Regard souvent tourné vers les vitraux, il y retrouva réconfort, installé dans la Maison d'Aristote au milieu des flamands, fervents défenseurs de la foi.

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Willibert
Il était venu en curieux écouter la messe pour les mineurs.
Content d'avoir trouvé quelques pépites à Gent, il retrouvait la pierre d'Anvers, moins motivant les cailloux.

Si je pouvais trouver un moyen de les colorer en doré, je dirais que c'est de l'or, j'en toucherais meilleur salaire.

Content de revoir la mère Sephora de nouveau, ah ça tombe bien, je dois la voir, faut pas que je la loupe à la sortie.
Et v'la ti pas qu'elle salue l'assistance et s'éclipse incognito. Un autre religieux reprend la messe à la communion.
Boh, j'y ai pas droit moi, bah, je vais me glisser dans la file, je suis mineur, mère Sephora est pas là, ils me reconnaitront pas, hé hé.
Au pire, je me fais refouler, toute façon, je crève la dalle et plus croyant que moi, faut chercher loin, je pense, j'y vais.

Quelques bouchées de pains avalées après, Willibert bousculait deux-trois fidèles.. "qui sont lents, mais qui sont leeeents"
et courait sur le parvis pour trouver la mère sephora, il courait à droite à gauche, revenait sur ses pas, puis vers la crypte.. rien.
Il l'avait manqué, il la retrouverait une autre fois, il devait la voir pour une demande un peu spéciale..
Pinolebouru
Pour une fois qu'il n'allait pas a messe avec des pieds de plomb, il fallut que Pom, le cheval obèse de Pino aie des coliques monstres, le jour même ou il avait donner congé a son coché. Décidément, Aristote était parfois joueur. Mais nullement découragé pour un sous, le jeune vicomte pris son courage deux mains et entreprit d'aller lui-même dans l'écurie quérir une monture qui pourrait le mener jusqu'à la cathédrale.

Habillé d'une grande classe et d'une grand élégance, il arriva donc, un peu en retard à cette messe en l'honneur des mineurs. Bien sur, on allait encore y voir les politicard pompeux et désireux de se faire remarquer, mais il espérait aussi y voir les simple gens, ceux qui on les mains calleuse a force de tenir la pelle et la pioche.

C'est qu'elle avait (parfois) des bonnes idées Maryse. Une messe pour les mineurs, c'était une belle occasion de remercier avec ses moyens, ceux qui sont sont la base du système économique flamand. Ceux sans qui, le gouffre économique serait devenu abominable.

Il se mit dans le fond de l'église pour assister silencieusement a la cérémonie.

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>>>Le Terrier Choupino, defouloir de la blonde des Flandres.
Adrienne
Agenouillée sur un prie-dieu, les mains jointes et les yeux clos, psalmodiant les prières en choeur avec les fidèles, le Bailli de Flandres avait pris son air le plus pieux possible pour honorer les mineurs.

A leurs côtés, elle piochait chaque jour pour extraire de la terre ses richesses et remplir le charriot de pierres rutilantes, précieux minerai ou métal doré. Si le labeur était rude, il régnait dans les mines flamandes une saine émulsion, c'était bien le seul endroit où nobles et gueux, seigneurs et manants s'unissaient tous ensemble pour la même cause. C'était grâce à leurs efforts sans relâche que le Comté se relevait lentement mais sûrement d'une rude période de famine et de misère. Ils méritaient la bienveillante protection d'Aristote.

Lorsque le Père Luciobello annonça la fin de la cérémonie, elle se releva, les muscles courbaturés mais d'humeur accorte. Elle salua les amis présents avant de rejoindre son vassal préféré pour lui flanquer une magistrale claque dans le dos, s'extasier de son élégance inégalable et lui souhaiter la bonne journée.

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Blanche30
Blanche entra et colla elle même une affiche, avant de repartir, absolument furieuse et décidée à écrire à qui de droit.




Publication de ban

Mariage de Skal Mirolis comte de Douai et Blanche dame de Ledringhem le 1er avril 1459, cathédrale de Bruges, célébré par la super diaconesse Maryse d'Assault, parce que heureusement qu'elle est là, sans elle on serait dans la panade !
Les témoins seront le meilleur des capitaines Lord Dams, l'ancienne extraordinaire présidente de parlement Piscalie Breydel, le génial comte Ascalion et le surprenant baron noir Slamjack.
Heureusement que tous les aiment et les soutiennent au lieu de s'évertuer à empêcher leur mariage.

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