Blanche30
[Domaine Wolback, chambre de Blanche, quelques six ans plus tôt]
Blanche tournait en rond dans sa chambre. L'anxiété la rongeait. Quelles raisons pouvaient amener l'inquiétude à se peindre sur le blanc visage ? Elle était une fille des loups de Wolback, protégée par les siens envers et contre tous, sa famille soudée autour d'elle.
Justement, sa famille, c'était là où le bât blessait. Blanche avait beaucoup changé ces derniers mois. Elle avait laissé derrière elle la petite fille primesautière pour devenir une jeune fille, une demoiselle consciente de ses responsabilités. Son corps s'était épanouie, elle avait fleuri. Malheureusement, cette maturité avait attiré sur elle un regard empli de désir, un regard plus ou moins familier, le regard d'un membre de sa famille. Blanche, pour y échapper, s'était considérablement rapprochée de sa mère, qui lui avait donné son propre prénom à sa naissance. Blanche Wolback première du nom s'était étonnée de ce que sa fille, une enfant née sur le tard qui lui avait toujours préféré la compagnie de son frère, se rapproche autant d'elle. Mais ladite fille ne pouvait révéler à sa mère la raison de cette soudaine intimité. Et quand bien même, l'aurait elle crue ?
Cette nuit là, la blondinette ne pouvait plus se prévaloir de sa génitrice comme défense. Ses parents étaient partis la veille en voyage, et leur enfant n'avait pu les accompagner. Quant à Gael, il était plus âgé et avait quitté le domaine familial.
Blanche avait été invitée à souper par Helena Wolback, l'une de ses nombreuses cousines. Elle s'était émue de savoir la jeune fille seule, et lui avait même proposé une chambre. Blanche avait poliment décliné, ne souhaitant pas déranger. Sans doute avait elle fait une erreur. Pendant tout le dîner, le regard du cadet d'Ysabelle et Erwan, également invité, était resté fixé sur elle, comme depuis quelques semaines. Que ce soit lors de repas, de visites familiales, de parties à la campagne, les yeux bleus restaient fixés sur Blanche.
Si la jeune fille était encore innocente, son ignorance de l'appétit masculin n'était pas totale. Elle savait fort bien décoder la signification de cet intérêt soudain. Il s'agissait d'une envie purement et clairement sexuelle. L'affolement gagnait Blanche. Comment cela se pouvait il au sein d'une même parenté ?
Il la savait seule chez elle. Il allait venir. Allait Il la contraindre ? En aurait Il besoin ou succomberait elle ? Non, cette dernière option n'était pas envisageable. Il ne fallait pas, c'était interdit ! Pourtant... pourtant Blanche devait se l'avouer, cette attention soudaine ne lui avait pas déplu. Elle devenait une femme, et toute femme aime à se savoir désirée d'un homme. Et Lui était un homme, plus âgé, plus expérimenté, un vrai loup, dans tous les sens du terme.
La blonde Wolback se sentait comme un agneau, offerte sur un plateau d'argent à un loup Wolback.
Elle redressa soudain les épaules. N'était elle pas une louve Wolback elle aussi ? Elle pouvait L'affronter, elle L'affronterait. Ses yeux bleus pouvaient bien la traquer, elle n'irai pas au sacrifice.
Mais cet élan de fierté dura peu. Elle avait 15 ans. Il était beau, il était viril, et ses prunelles bleu ciel affolaient les sens de l'adolescente.
Blanche continuait donc à faire les cent pas, tout en scellant son regard à la porte. Blanche attendait. Blanche s'inquiétait. Et Blanche ne savait pas ce qu'elle voulait.
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Blanche tournait en rond dans sa chambre. L'anxiété la rongeait. Quelles raisons pouvaient amener l'inquiétude à se peindre sur le blanc visage ? Elle était une fille des loups de Wolback, protégée par les siens envers et contre tous, sa famille soudée autour d'elle.
Justement, sa famille, c'était là où le bât blessait. Blanche avait beaucoup changé ces derniers mois. Elle avait laissé derrière elle la petite fille primesautière pour devenir une jeune fille, une demoiselle consciente de ses responsabilités. Son corps s'était épanouie, elle avait fleuri. Malheureusement, cette maturité avait attiré sur elle un regard empli de désir, un regard plus ou moins familier, le regard d'un membre de sa famille. Blanche, pour y échapper, s'était considérablement rapprochée de sa mère, qui lui avait donné son propre prénom à sa naissance. Blanche Wolback première du nom s'était étonnée de ce que sa fille, une enfant née sur le tard qui lui avait toujours préféré la compagnie de son frère, se rapproche autant d'elle. Mais ladite fille ne pouvait révéler à sa mère la raison de cette soudaine intimité. Et quand bien même, l'aurait elle crue ?
Cette nuit là, la blondinette ne pouvait plus se prévaloir de sa génitrice comme défense. Ses parents étaient partis la veille en voyage, et leur enfant n'avait pu les accompagner. Quant à Gael, il était plus âgé et avait quitté le domaine familial.
Blanche avait été invitée à souper par Helena Wolback, l'une de ses nombreuses cousines. Elle s'était émue de savoir la jeune fille seule, et lui avait même proposé une chambre. Blanche avait poliment décliné, ne souhaitant pas déranger. Sans doute avait elle fait une erreur. Pendant tout le dîner, le regard du cadet d'Ysabelle et Erwan, également invité, était resté fixé sur elle, comme depuis quelques semaines. Que ce soit lors de repas, de visites familiales, de parties à la campagne, les yeux bleus restaient fixés sur Blanche.
Si la jeune fille était encore innocente, son ignorance de l'appétit masculin n'était pas totale. Elle savait fort bien décoder la signification de cet intérêt soudain. Il s'agissait d'une envie purement et clairement sexuelle. L'affolement gagnait Blanche. Comment cela se pouvait il au sein d'une même parenté ?
Il la savait seule chez elle. Il allait venir. Allait Il la contraindre ? En aurait Il besoin ou succomberait elle ? Non, cette dernière option n'était pas envisageable. Il ne fallait pas, c'était interdit ! Pourtant... pourtant Blanche devait se l'avouer, cette attention soudaine ne lui avait pas déplu. Elle devenait une femme, et toute femme aime à se savoir désirée d'un homme. Et Lui était un homme, plus âgé, plus expérimenté, un vrai loup, dans tous les sens du terme.
La blonde Wolback se sentait comme un agneau, offerte sur un plateau d'argent à un loup Wolback.
Elle redressa soudain les épaules. N'était elle pas une louve Wolback elle aussi ? Elle pouvait L'affronter, elle L'affronterait. Ses yeux bleus pouvaient bien la traquer, elle n'irai pas au sacrifice.
Mais cet élan de fierté dura peu. Elle avait 15 ans. Il était beau, il était viril, et ses prunelles bleu ciel affolaient les sens de l'adolescente.
Blanche continuait donc à faire les cent pas, tout en scellant son regard à la porte. Blanche attendait. Blanche s'inquiétait. Et Blanche ne savait pas ce qu'elle voulait.
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