Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] La Prise du Village...Que mes Demons soient prets...

--_eudes


le bustier défait inspire l'imagination de l'artiste qui devine déjà les rivières couler au creu des vallées sises entre les monts des formes féminines. Le jeu des ombres et lumières devrait permettre quelques beautés colométriques qui le mettait en ébullition. Il entendit à peine les mots proférés par la femme. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle serait heureuse du résultat. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle crierait son extase.

Liberes la Dame...

Ils étaient seuls, qui donc se permet d'interrompre la création d'une oeuvre ?
L'homme se retourne, et constate qu'ils sont loin d'être seuls. Un blond menace le chef de l'épée, et celui-ci vient de lui ordonner de cesser toute création. Impossible.
Il regarde à nouveau la femme, puis la tente.


Mais ...

De toute façon, avec tout ce monde, il ne pourra plus se concentrer. L'instant est brisé.

Il s'approche donc à nouveau de la femme, mais ne peut totalement se détacher de son idée créatrice. Il créera son oeuvre. Plus tard. Il aura tout le temps de la concevoir, de la réfléchir. Elle sera son chef d'oeuvre. Et comme pour mieux mémoriser la toile à venir, il pose sa main gauche sur la taille de la femme, la remonte avec la souplesse du peintre maniant le pinceau jusqu'à la poitrine de la femme. Puis, quittant sa rêverie, d'un geste brusque, de son couteau toujours en sa main dextre, romps les liens. Elle est libérée... pour le moment.

Il assistee alors au reste de la scène d'un air distant, ne quittant jamais la femme des yeux, tant que celle-ci est dans son champ de vision.

Il comprend alors que le blond est l'amant de la femme. Il l'observe donc. Peut-être celui-ci sera-t-il fier de voir l'oeuvre que deviendra cette femme. Interressé, il lui demande donc.


Aimez-vous l'art ?

_________________________________________________________
Le meilleur moyen de persuader consiste à ne pas persuader.*

*Lautréamont : les chants de Maldoror
Musartine
Lutter, il fallait lutter. Garder une once de fierté jusqu'au bout. Defier...

Muse s'attendait à passer la pire nuit de sa vie, quand elle vit son époux entrer. Enfin, il n'était pas seul, il menaçait le chef de ce groupe de brigands de son épée.

D'un seul coup, en quelques secondes, ce n'était plus de l'espoir qui envahissait son coeur, non à ce point là, c'était déjà du bonheur. Tout finirait bientôt. L'homme qui la tenait prisonnier reçut l'ordre de la libérer. Mais une main de celui-ci se balada sur son corps avant de rompre les liens, et un frisson d'horreur et de dégoût la parcourut


Coeurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Elle se ravisa. ce n'était pas le moment, Ghell avait l'air occupé à autre chose. Ses mains enfin libérées, la peur évanouie, elle sentit enfin la brûlure des liens sur ses poignets, elle sentit les muscles engourdis de par leur faible possibilité de mouvement. Elle se frotta les poignets rougis par les brûlures, puis n'eut qu'une envie, se jetter chercher du réconfort dans les bras de son époux... mais elle se ravisa, pour ça non plus, ce n'était pas le moment.

Elle monta alors sur le cheval qu'on lui fit mener, et bien qu'elle ne souhaitait pas partir, elle fit ce que son époux lui demandait. Elle trouverait à revenir le chercher, plus loin, plus tard, après avoir fait une diversion ... peut être.

Cheval au galop, épuisée, elle se laissa guider par celui-ci, oubliant de surveiller si oui ou non elle était suivie. Tout ce qui comptait : elle n'était plus prisonnière du fou.

Mais ...



_________________

Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.
Anghell
Anghell courrait encore et encore, le souffle court, ses pas la guidaient. A bout de force, son corps répondait tout seul. La voix de sa mère résonnait dans sa petite tête comme une leitmotiv. Le fait que sa mère puisse porter une telle confiance en elle décupla non seulement sa volonté mais aussi ses forces. Pourtant, elle s’arrêta, s’appuya à un arbre pour reprendre le fil de sa respiration. L’enfant regarda autour d’elle, vérifia si personne ne la suivait et tendit l’oreille pour entendre des pas susceptibles d’être ceux de Géhenna. Ses yeux pointèrent vers le ciel, la nuit allait tomber et si tel était le cas, elle se retrouverait perdu au beau milieux des bois. Alors, elle reprit sa course effrénée pensant toujours plus à ses porents.

Désert, personne, seule, en danger, tout cela l’excitait et pourtant elle devrait être terrifiée comme jamais. Mais le sang qui voulait en elle appartenait à une lignée d’aventureux, de courageux, de personnes ayant soif de découverte et de sensation forte. Question sensation forte, elle était bien servie ! Tout à coup elle vit au loin une silhouette. Un ennemi ou un allié? Elle aurait voulu freiner sa lancée mais elle n’y arrivait pas, ses jambes s’élançaient spontanément à la recherche d’une solution. Plus elle s’approcha et plus elle reconnu cette femme qu’elle avait à plusieurs reprises rencontrées en taverne. C’état la dame qui n’aimait pas les cris, Ina. Bien qu’elle savait cela, elle ne pouvait faire autrement que de crier :

M’dameeeeeeeeeeeeeeeeee !! Viiiiiiiiiiiiiite fait prévenir Uzes, ya des fous là bas ils veulent faire des ssozes bizarre !! Moman et popa ben ils ont été attrapé!!! Il faut les aider!!! Sans prendre le temps de respirer elle balança ses informations de la plus haute importance. Puis, à bout de souffle elle s’arrêta attendant une réaction d’Ina.
Bowen, incarné par Musartine
Il chassait. Au moins quand il chassait, même s'il ne rapportait pas toujours de gibier, il n'avait pas l'amour possessif de sa mère à gérer. Parait qu'il avait été enlevé lorsqu'il était nourrison, mais il ne s'en rapellait pas, et depuis, sa mère était ... Mais son père lui avait appris à chasser, et il avait toujours été complice de ses escapades. Pour sur, il l'aimait sa mère ... mais elle était si ... si ... A la chasse, il avait un peu de solitude. Personne pour toujours être sur son dos, à vérifier qu'il allait bien.

Une fois la nuit tombée, il était rentré à l'auberge. Faut pas trop angoisser maman non plus, sinon elle est pire. Et puis papa aussi serait inquiet. Et il ne pourrait pas taquiner Anghell, la petite princesse.

Mais, une fois à l'auberge : personne. Anfin si : Gontrant et Marguerite, à qui Anghell avait une fois de plus échappée, ce qui fit rire l'aîné de la famille. Anghell aussi échappait déjà à la surveillance de maman ... à sa façon.

Mais le temps passa, et toujours personne.

L'adolescent pris donc ses armes. Il se passait quelque chose. Sa mère était tellement ... tellement ... qu'elle l'aurait prévenu. Il fit donc le tour de la ville, mais ils n'étaient pas en taverne. Connaissant sa famillle, il n'y avait plus qu'une seule direction à prendre : les remparts. Il se passait quelque chose, et ils avaient du aller voir par eux-même.

Le jeune homme monta donc sur les remparts, et son flaire ne fut pas trompé. Maman avait toujours dit qu'il avait du flaire. Et vu le camp présent hors des remparts, elle avait raison.
"maman a toujours raison.".Faut croire que des fois c'était vrai.

Epée à la main, il franchit donc les remparts, et s'appreta à rejoindre le camp.
Quelques instants plus tard, il vit un cheval au galop passer, et cru reconnaitre ...


Maman ? tu es sur un "canasson" ? et sans papa ? Mais bien sur, elle avait filé droit. Elle qui ne voulait jamais monter sur un équidé sans le chef de famille ... faut dire qu'elle n'était pas très douée à cheval d'ordinaire. A croire qu'elle devait avoir peur pour enfin tenir compte de tout les conseils que le père et le fils lui ont donné à ce sujet.

Bowen se retourna pour suivre du regard sa mère filer à toute vitesse.
Ben comme tu dirais ... prenons les paris. Combien de temps tiendras tu avant de tomber ???

A peine le temps de se poser la question, qu'il vit passer une horde de cavaliers, suivant sa mère. Grimace musartienne sur le visage. Ca sentait vraiment mauvais cette fois ci. En bon chasseur sachant chasser ... il fit demi-tour, et suivit les cavaliers. Elle ne resterait pas en selle très longtemps, et à ce moment là, elle aura besoin de lui.
Inaewen
Ina qui continuait son chemin vers la silouhette vis celle ci se rapprocher d'elle.
Soudain elle reconnut Anghell.. la fille de Muse et Ghell, une question trota dans sa tête : que faisait elle seule ici ?

Puis elle ne eu même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle entendu Anghell lui crier quelque chose.

Elle compris la moitié des choses tellement celle ci ne prit pas le temps de respirer entre les mots.
La seule chose qu'elle avait comprit était " il y a des fou là bas , prévenir Uzès et Papa et Moman prisonnier ".
Après quelques pas elle se retrouva prêt d'elle, et la prise dans ses bras.


Calme toi s'il te plait, je ne comprends pas tes paroles.
Reprends ta respiration et répète moi ça.
Tes parents sont en danger c'est ça ? Il faut prévenir qui ? et aller où ?


Elle ne sait pas ce qu'avait pu voir la petite mais surement quelque chose de pas très joli ...

_________________
Anghell
Anghell resta un moment figé à regarder Ina, une seconde, une minutes voir une heure, elle ne pouvait le dire. Toujours est il qu'elle prit une profonde inspiration avant de répondre :

Il y a des zens là bas, dit elle en pointa du doigt vers l'ouest. ils tiennent moman et popa.... ils disent qu'ils veulent prendre la ville !! Moi ze comprend po ze croyais que c'était des nouveaux , ze voulais zuste leur souhaiter la bienvenue ! Pis moman ben elle m'a dit d'essayer de m'enfuir et d'appeler à l'aide !! M'dame Ina il faut prévenir tout le monde !!!


La petite étoile la regardait toujours, la suppliant via ses yeux pétillants. Elle attendait sa réaction, avait elle compris cette fois ? Que pouvaient elles faire maintenant? Au moins, elle avait réussit à alerter quelqu'un... tout allait bien se passer. Anghell pensa à ses porents si jamais ils leur étaient arrivés quelque chose.... et Bo qui n'était pas là, comment pouvait elle le mettre au courant !
Non, il ne fallait pas qu'elle pense ainsi ! Ses parents etaient plus forts que n'importe qui ! Ils ne se laisseraient pas facilement....mais elle n'était pas avec eux....

Agir, agir au plus vite !
Ghell
Ghell regardait l'encapuchonné...
Il ecoutait cet etre qui repirait le Vice...

Son Epouse liberée et partie, il regardait tour a tour Le chef de la bande et l'etre Malefique...

Citation:
Aimez vous l' art ?
lui dit il...

Ghell ne peut s'empecher de sourire...

L'art ??? Le seul art que je connaisse est celui d'aimer ma Femme et ma Famille... Toi je me demande meme comment tu peux Nommer cela...

Ghell le regarde et se demande si il ne va pas lui rentrer dans le Lard^^

Pensant son epouse Hors de cause il s'apprete a Discuter Negociations...
_________________
Inaewen
Elle tenait la petite fille dans ses bras .. ce qu'elle avait vu là bas avait du la terrifier.

Ne t'en fait pas Anghell nous allons sauver tes parents je te le promets.
Déjà en premier lieu on va essayer de trouver des secours au village .. enfin si certain veulent bien se bouger.
Je serai là prêt de toi.


Elle prit Anghell par la main et elles se dirigèrent vers le village, elles allaient vite car la vie des parents de la petite étaient peut être en danger.
_________________
Musartine
Elle galopait. La liberté a un goût de pur bonheur parfois. Son époux allait bien, sa fille s'était enfuie et était surement hors de danger maintenant, elle n'était plus prisonnière du fou, elle galopait.
Vent dans les cheveux, vitesse, oui ça devait être ça la liberté ... jusqu'à ce qu'elle prenne conscience que maintenant c'était son époux qui était prisonnier avec le fou, qu'elle était sur un cheval qui galopait. Que rester sur le dos d'un cheval au pas est déjà difficile, alors au galop ... il saute pardessus les arbres morts, il saute dans les rivières ... Elle avait de plus en plus de mal à tenir en place, les muscles endoloris ne l'aidaient plus guère à lutter. Elle prit alors un risque inconsidéré : elle tourna la tête pour voir si elle s'était éloignée suffisement du camp ... mais elle vit qu'elle était suivie.

La liberté n'est finalement peut être pas ce que l'on pense.

Elle regarda à nouveau face à elle ... trop tard. Un arbre avait eu la malencontreuse envie d'avoir une branche plus basse que le reste de son ramage, et n'ayant pu la voir à temps, elle ne s'était pas baissée.

Le choc fut brutal, sans équivoque. Elle fut donc projetée au sol violemment. Douleur assourdissante dans le crâne. elle tenta de se relever, de rejoindre un bosquet non loin de là pour s'y cacher ... puis s'écroula au sol, inconsciente.

_________________

Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.
--Il...
[Le commencement]


Le temps paraissait long, interminable. Il avait tout abandonné pour celle qu'il avait aimé. Sa noblesse, sa richesse, sa famille tout... Rien n'avait de sens sans elle. Lui et elle, Elle et Lui, Eux, s'étaient retirés pour vivre leur amour sans les désaccords de leur familles respectives.

8 mois plus tard, elle avait le ventre bien rond, prête à mettre au monde le fruit de leur amour inébranlable. Ils étaient inséparable comme la lune suspendue au ciel. Mais tout bonheur ferme sa porte un jour ou l'autre. C'était en plein été, leur cabane dans la fôret avait pris de l'ampleur depuis leur installation. Ils étaient bien loin du village, et ce jour funeste il était parti acheter des vivres. Elle détestait quand il partait, le temps paraissait tellement long, une éternité sans lui.

C'est alors qu'elle entendit un vacarme dans les bois, les animaux criaient en même temps, ils unissaient leur voix pour faire montre de leur terreur. Puis Elle sortie de la maison et là elle vit un feu de bois envahir leur champ. Elle luttait encore et encore contre ses flammes qui se nourrissait du sol. Pauvre d'Elle, Elle n'avait pas assez de force... son bébé la faisait souffrir et lui même sans doute souffrait. Elle essaya mais la fumée l'emporta et Elle s'écroula.

Puis, Il arriva trop tard, Il lâcha les paquets qu'il tenait à la main et courra auprès de sa femme. Son visage était inerte, elle regardait un horizon lointain, Il la secoua, l'appela et fut horrifié par le sang qui s'échappait d'elle...
Il posa sa main sur le ventre de sa défunte, Il imagina alors ce qui avait du se passer ...

Ainsi Il était seul et avait laissé sa femme et son enfant mourir seuls... Un crie inhumain, un cri de rage se fit retentir pour laisser un echo sourd rappeler sa douleur.


[Aujourd'hui]

Un ermite, voilà ce qu'il était. Sa beauté flottait encore sur son visage emplit d'une profonde antipathie. L'homme des bois savait qu'il se tramait quelque chose. Quoi ? A vrai dire, Il s'en moquait. A force de vivre reclu dans la fôret ses oreilles s'aiguisèrent, et son odorat s'intemplifia. Des galops, des sabots qui torturaient le sol. Il était comme une bête sauvage lui même, son état pouvait effrayer les habitants. Il était devenu mi homme mi animal. Il attendit en se fondant dans le décor que les chevaux s'éloignent.

Quand le silence revint Il reprit sa route, Il cueillait des baies quand il aperçu, gisant au sol une créature qui le fit reculer d'un pas.
La curiosité fut la plus forte et il s'agenouilla pour voir de plus près a quoi ressemblait cette créature. Il caressa son visage d'un effleurement, elle était belle mais dans un mauvais état. De ce qu'il lui restait d'humain, il la porta et la transporta dans son abri.




C'était une grotte cachée dans un coin de la fôret. Il l'allongea et prépara un feu pour réchauffer la pièce. IL la contempla ne sachant comment faire, si elle se réveillerait, cequ'il allait lui dire ou autre.... Cela faisait des lustres qu'Il n'avait été en contact avec un humain...
Musartine
La temps s'arrête. La nuit noire compléte. Les douleurs s'arrêtent. La peur s'arrête. Tout s'arrête. Même les songes.

Puis, peu à peu, la douleur revient. La tête est prise dans un étaut qui ne cesse sa pression, une douleur lanscinante à la tempe la ramène peu à peu dans ce demi-monde où l'on ne sait plus où nous sommes, qui nous sommes, quand nous sommes.

Muse sentait une chaleur l'envahir, comme si elle était prêt d'un feu. Puis, elle ouvrit les yeux, et s'apperçu qu'elle était dans une grotte. Que faisait-elle là ? une grotte ... elle vit alors la source de la chaleur : il y avait bien un feu, et un homme non loin de là.

La peur la reprit, et d'un geste brusque, elle tenta de se redresser ... en vain. Le corps ne répondait plus, trop fourbu, trop courbaturé ... Ce corps l'abandonnait et elle se retrouvait à nouveau allongée. Tentant de ramper maladroitement, elle fit, dans un immense effort, tout au plus un mètre vers l'arrière. Seule sa voix semblait encore ne pas la trahir.


Mais qui êtes vous ?
Ou suis je ?
Que fais-je ici ?


regards effarés alentours ...

_________________

Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.
--_eudes


Sous la capuche, un sourire apparut.

L'amour ... c'est une forme d'art en effet. Surtout le meilleur argument pour les artistes de créer leurs oeuvres.
Le rouge passion ... il emplit les toiles de nos maîtres.


L'homme aimerait son oeuvre, ses derniers propos ne faisaient que confirmer ceci. Il faudrait qu'il trouve un moyen pour la lui montrer.

Tout en le regardant, il songeait à nouveau aux perspectives qu'il pourrait utiliser, aux ombres, aux reliefs ... aux rouges.


Vous aurez surement l'occasion de voir ce que je pense être ma plus belle oeuvre à venir ... pour le moment.

Le rouge et le nâcre. Oui le nâcre, rien de tel pour mettre en valeur un pourpre. Il en paraîtrait lumineux...

Les rouges ... les rouges surtout sont magnifiques. Les lèvres des femmes, le rose qui leur monte aux joues sur leur peau diaphane...

Père serait fier de cette oeuvre, elle sera si magnifique. Il se surpassera. Il la voit déjà...

Mais la femme est partie, il va donc falloir la retrouver. chaque chose en son temps. D'abord concevoir l'oeuvre d'uen vie.


____________________________________________________________

Le meilleur moyen de persuader consiste à ne pas persuader.*

*Lautréamont : les chants de Maldoror
--Il...
Il était là à ranger les vivres qu’Il avait réussi à trouver en si peu de temps. Si peu de temps car Il savait qu’Il avait ouvert sa porte à une étrangère…. Pourquoi ? Il ne saurait se l’expliquer. Il se demandait ce qu’Il allait bien faire maintenant. Il essaya de se rappeler de son ancienne vie, lui qui s’était fait une idée à ne plus y laisser trainer ses pensées. Pourtant, là Il ne pouvait faire autrement, Il devait se souvenir de ses anciennes manières … quoique ce n’était pas forcément important.

Il entendit du bruit derrière lui, sans doute se réveillait elle enfin… Il resta de dos, attendant, n’osant pas se retourner pour se retrouver face à cette créature tout de chaire. Il savait qu’elle braquerait sur lui un regard inquisiteur comme Il savait qu’il était temps pour lui d’aller jusqu’au bout de son acte.


Citation:
Mais qui êtes vous ?
Ou suis je ?
Que fais-je ici ?


Une douce voix à la fois apeurée, fatiguée mais aussi sceptique rompit le silence. Il garda son mutisme avant de se retourner et d’affronter la civilité. Elle avait tout d’humain, sa beauté, son regard et ses allures de femme importante. Qu’Est-ce qu’elle faisait là, pourquoi avait il fallut qu’elle se perde ici ! Il se comblait à sa routine, Il s’était fait une idée de son isolement. Une rage sourde l’envahit, c’était à cause de personne comme celle qu’Il avait secouru qu’Il avait du s’enfuir avec sa tendre pour vivre librement de leur amour. Mais elle paraissait si innocente….

Elle venait d’ouvrir le face à face…. Combien de temps n’avait Il pas adressé la parole à ces créatures? Trop longtemps. Il s’étonna de ne pas avoir oublié sa langue quand il prit enfin la parole.

Qui ? Où ? Ce que vous faites …? Que répondre? Qui était Il ? Il ne le savait plus lui-même…

Vous êtes dans mon abri, je vous ai trouvé inconsciente. Vous devez garder votre calme. Vous vous êtes cogné… j’ai désinfecté la blessure…

Silence à nouveau… Il avait retrouvé la parole….
--Gehenna
Ses paupières s'ouvrirent lentement, les rayons du soleil lui aveuglèrent les yeux et elle du se résigner pour les refermer un moment. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle se sentait sereine, comme si elle planait. Les souvenirs lui revinrent en mémoire lentement tel un rêve venu en douceur la bercer. Elle s’était cognée la tête en tombant. Oui, la petite l’avait poussé à la renverse, Géhenna était tombée telle une feuille morte par-dessus la balustrade. Enfin, elle rouvrit les yeux, laissant ses deux perles ébènes s’adapter à la lumière du jour.

Elle se leva tant bien que mal. Elle se secoua légèrement, à moitié trempée. Alors, elle avait filé, quel mauvais tour lui avait joué ce petit chérubin. Un sourire léger presque inexistant s’étira sur son visage. Géhenna s’était faite avoir et pourtant, elle n’était ni en colère, ni irritée. C’était ainsi, elle laissait les choses faire sans trop se laisser envahir par les sentiments. Un fantôme, un glaçon restant de marbre face à tout . Sure ? Eh bien non … seule une chose pourrait faire ressurgir la bête immonde qu’elle avait terré au fond d’elle-même. Son regard se perdit à l’horizon, où était elle ? Que se passait il au campement? Qu’allait elle donc faire ? Trop de questions encore une fois…

Finalement, la démone angélique laissa ses pas la guider. Les événements défilaient autour d’elle et elle en restait simple spectateur, un peu à l’écart, ailleurs tout en étant présente.
Une douleur lancinante germait en elle, une migraine s’insinuait pourtant ses jambes continuait de la transporter malgré elle. Elle flottait sur un nuage qui l’emmenait où ? Allez savoir….
--Sihn
La Sainte l’accompagnait à chacun de ses pas, toujours suspendue derrière son dos, prête à agir au bon moment. Le temps du repos touchait à sa fin, sa lame réclamait à boire de ce liquide pourpre qui l'enivrait.Sihn sortit enfin de son cauchemar éveillé : le calme paisible.

Sa beauté, autrefois réputée auprès des belles donzelles, s'étaient peu à peu estompée au fil des guerres qu'il avait livré. Certains disaient qu'il était né dans un champs de bataille d'où sa soif de combat mais d'autres affirmaient qu'il fut traumatisé par la mort de sa mère adoptive. Telle une légende qu'on remodèle à son goût, ses origines se noyaient dans une brume épaisse.
Il se leva et sortit de sa tente d'un pas nonchalant.Il trouvait un sens à sa vie seulement l'arme à la main, tranchant la tête de ses adversaires sans pitié ni état d'âme. Il se fraya un chemin parmi ses soit disant compagnons. Il pouvait s'en détacher du jour au lendemain. Oui, il n'était qu'un solitaire. Il favorisait la solitude aux causeries inintéressantes pour lui. Seule la bataille pouvait le faire vivre. La seule motivation qui le poussait à rester auprès de ses "paires" était la promiscuité de la mort. Son souffle chaud et caressant qui hantait le champ de bataille. Il sentait toujours sa présence, ce désir de contrer toujours plus son destin, de tourner le dos à Charon et ses sbires. Il entendait déjà les cris de guerre et les armes s'entrechoquer. Il livrait le combat à la faux de la mort. Il savait qu'il aurait du se laisser emporter par celle ci il y a de ça 12 printemps maintenant.... mais si jeune, il n'avait pas hésité à trancher la tête de son assaillant. Dès lors, il éprouva un sentiment indescriptible... vivre ? Qu'est ce que cela signifiait ? Il avait eut réponse à cette question ce soir là. Vivre c'est lutter contre la mort, livrer un combat de titan contre l'inexistance. Les hommes respirent pour s’entre tuer. Tuer pour ne pas être tué !!! Tuer pour se sentir exister !

En sortant de son hibernation, les langues s'agitaient. D'après ce que Sihn avait compris, des personnes s'étaient introduites dans leur repaire. A quoi servait leur gardes dans ces cas là.
L'homme à la balafre alla dans un coin pour aiguiser sa lame prête à donner naissance à un nouveau carnage. Il cherchait de vu Sathan Pour connaître l'avancé des évènements mais au lieu de cela il atterrit dans une tout autre tente.
Eudes était en pleine conversation avec un blond. Que faisait cet homme ici ? Alors s'était donc vrai, des intrus...
Il interrompit leur conversation artistique sans ménagement :


Toujours aussi fou ! On s'en moque du rouge ! Le seul rouge qui importe c'est celui du sang qui coulera de ma lame ! Où est donc le Chef ? Cesse donc de t'amuser avec ce... cette chose insignifiante ! Il est bientôt temps ...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)