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[RP] Tout passe ou tout casse- demeure des Beaufort-Dénéré

Atthenais
Qu'il était bon de revoir tout le monde ! Après les embrassades, Atthénais s'était rapprochée de sa sœur qui semblait toute intimidée et resta près d'elle. Ben oui ! c'était son rôle de grande sœur.

Même son tonton Louis était là. Cela faisait des lustres qu'elle ne l'avait vu. La dernière fois, la poulette dorée était encore une enfant. Il la reconnaitrait certainement difficilement. Elle regarda la jeune femme qui l'accompagnait. Ah ! là ! c'était une tête inconnue. Qui sait ? peut-être aura-t-elle une cousine ou un cousin ? Cela serait super ? Mais bon il ne faut jamais mettre la charrue avant les boeufs.

Prenant un verre, si ! si ! elle avait le droit à présent. Au moins fallait espérer, elle leva son verre à son tour et cria :


A GRAND-MAMOU ! A la famille ! A l'Anjou ! Aux amis et petites amies !

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Joffrey
Dés le toast porté , les valets apportérent le repas. Celui-ci était assez simple vu le temps de guerre où se retrouvaient encore l'Anjou.

Tout le monde pris place , et se servit .

Jo en profita pour annoncé le mariage de Aloara avec gilles de Carpadant.

Ensuite elle se tourna vers ses deux fils et leur demanda quelles étaient leur intentions pour l'avenir .

il faut dire que Jo avait eu quelques échos sur une foule de choses les concernant.

Ne voulant pas que les deux frères se disputent afin de savoir qui parlerait en dernier, Jo se tourna vers Killijo.

- Et bien , Killi ... Puisque tu es l'ainé ... à toi , l'honneur.

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Killijo_de_denere
Killijo regarda sa mère qui n'avait certainement pas posé la question de manière innocente. Elle devait savoir beaucoup de choses sur la vie de son fils cadet bien qu'elle n'en disait rien. Entre les rumeurs et la réalité, il y avait souvent un fossé. Il est certainement des aventures dont elle n'avait point entendu parler, celles avec Rod, notamment, mais avec Fanta, il n'en avait point fait secret pour rassurer sa dulcinée. Il voulait assumer sa nouvelle paternité et son amour mais quand il s'agissait d'en parler à sa mère, le problème était différent. Comment dire à sa mère qu'il allait finalement épouser Fanta, la femme qui avait jalonné sa vie alors qu'il avait décidé de ne jamais construire quoi que ce soit avec une femme, vu qu'il était persuadé de ne jamais trouver chaussure à son pied. Comment dire à sa mère qu'il avait demandé à Fanta de garder cet enfant qu'elle attendait de lui au lieu de le faire passer parce qu'il voulait enfin lui donner la famille qu'elle avait toujours voulu construire ?

Il savait que sa mère aurait envie de le tuer, il était diacre, elle l'avait menacé de ne point recommencer. Ce qu'il avait fait toujours, en prenant des précautions, mais Fanta... Comment lui expliquer que c'était elle et pas une autre, que pour une fois, il songeait à une stabilité, une famille et construire quelque chose dans la durée. Avec Fanta, tout semblait différent. elle était roturière mais elle pourrait facilement être annoblie. Il l'épouserait. Elle le comprenait, ils se connaissaient depuis toujours. Il l'aimait depuis... Il avait arrêté de compter. Ils avaient tout fait ensemble, ils avaient tout connu. Et...

Il n'avait toujours pas ouvert la bouche alors qu'il était debout, devant l'assemblée qui attendait qu'il parle. Il leur fit un sourire contraint et regarda sa mère dans les yeux.


Je voudrais te présenter une femme bientôt. J'aimerais qu'elle devienne mon épouse avec ta permission. Elle a longtemps habité la Guyenne, elle a été maire de longues années et une habile politicienne. Elle a récemment déménagé pour s'installer en Anjou à ma demande. Tu en avait entendu parler lors de l'organisation de la défense de Saumur, il s'agit de Fanta. Et officiellement, aujourd'hui, devant la famille, je te demande l'autorisation de l'épouser. Une fois qu'elle sera annoblie.

Il ne parlerait point de leur enfant à naître. Pas devant l'assemblée. Comment lui expliquer que dans le feu des retrouvailles, alors qu'il était promis à une autre... Et ensuite, malgré l'annulation de cette mascarade, il avait préféré se projeter dans une famille avec sa belle alors qu'il venait d'etre échaudé par un mariage sans amour. Peut être était-ce aussi pour se protéger. Le coq d'Anjou marié, on ne le convoiterait plus comme avant, et au moins, il choisissait son destin. Attaché certes, mais à une belle geolière qui lui faisait battre le coeur plus fort dès qu'il la voyait. Une avec qui il savait qu'il aurait toujours un foyer confortable où se reposer. Son refuge à lui. Il n'osait se rasseoir, attendant la réaction de sa mère, et peut être même de l'assemblée ébahie.
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Chez moi
Joffrey
Citation:
Je voudrais te présenter une femme bientôt. ................ il s'agit de Fanta. Et officiellement, aujourd'hui, devant la famille, je te demande l'autorisation de l'épouser. Une fois qu'elle sera annoblie.



Jo manqua s'étrangler à cette annonce. Elle regarda Killijo d'un air plus qu'étonné , se demandant si elle avait bien compris.

- Toi ... tu... tu veux te marier ?????

Ah ... et bien ... pour une annonce .. c'est une annonce ... et que peux tu me dire de plus sur cette dame ...

Jo était très curieuse de comprendre comment une femme avait pu changer ainsi son fils . Puis tout à coup , elle demanda:

Ahhh mais .... KILLI.... ne me dit pas que .... ça y est , j'ai compris .... cette fois tu m'annonces ton intention d’épousailles avant de me dire que .... que tu l'as engrosser.

Jo sentit la colère monter.
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Vassilissa
La Blonde se faisait discrète, observant la scène. Elle n'avait pas quitté son brun d'une semelle. Habituellement pendue à son cou ou sur ses genoux, elle gardait une distance respectable, sans pour autant le quitter des yeux. Elle n'était pas à l'aise, au milieu des nobles, même si elle commençait à connaître leurs coutumes étranges. Sa façon de parler, sa façon d'être tout court... tout s'opposait à son entrée dans une telle famille. Et loin d'en être contrariée, elle s'en félicitait plutôt.
Aussi prenait-elle soin de tenir sa langue, de soigner son maintien, tout en observant chacun des membres de la famille de son homme du moment.

Et le drame qui se jouait était très intéressant. Louis lui avait vanté les nombreuses qualités de son frère, et surtout ses nombreux rejetons illégitimes... Elle n'avait pas une seule seconde imaginé que cela pose un problème à quiconque, après ce qu'il lui en avait dit. Alors d'où venait cette soudaine hystérie ? Il semblait évident que l'aîné des fils n'attendrait pas le mariage pour consommer...

Soudain inquiète, Vass saisit le bras de Louis-Marc pour se serrer contre lui. Si une malheureuse engrossée faisait scandale, que dire d'une brigande qui avait pillé l'Anjou ? Ce repas n'était définitivement pas une bonne idée...

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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Killijo_de_denere
Joffrey a écrit:
- Toi ... tu... tu veux te marier ?????

Ah ... et bien ... pour une annonce .. c'est une annonce ... et que peux tu me dire de plus sur cette dame ...


Jusqu'ici tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Il sourit à sa mère, avec de grands airs innocents, se doutant que cette annonce troublerait la foule présente et même l'Anjou entier.


Cette dame est... Une personne merveilleuse et ...

Pas le temps de continuer... Damned... Vite, trouver autre chose à dire... Vite, trouver une parade...


Joffrey a écrit:
Ahhh mais .... KILLI.... ne me dit pas que .... ça y est , j'ai compris .... cette fois tu m'annonces ton intention d’épousailles avant de me dire que .... que tu l'as engrosser.


Et là, voyant sa mère devenir rouge de colère, il devenait blanc de peur. Il savait qu'elle aller vite être furieuse de l'annonce, pourtant... Comment lui expliquer qu'ils ne l'avaient pas fait exprès, mais dans le feu de leurs retrouvailles, la joie de se revoir après autant de temps, ils avaient multiplié les câlins et les embrassades. Plusieurs fois d'ailleurs, durant la nuit. Fanta est l'une des femmes à qui il ne sait résister. Son ardente amie était venue le rejoindre, et... Ils s'étaient adonnés à leur passion et leur joie d'être ensemble. Mais... Quand il avait appris qu'elle était enceinte de lui en taverne, tout avait changé. Fanta qui rêvait de fonder une famille, avec lui... ou pas. Et là... Il n'avait plus hésité, tant pis, Juste pour elle, juste parce qu'il ne voulait plus la perdre. Mais... Il savait que sa mère ne le tolèrerait point. Plus de bâtard, avait-elle dit, plus jamais... Mais si elle était juste restée en Anjou, comme ça, aurait-il voulu l'épouser ? Aurait-il même pensé à lui proposer autre chose qu'une vie bohème, faite de plaisirs avec lui ? Il ne savait point. L'enfant à venir changeait beaucoup de choses. Ils avaient tout fait à l'envers une fois de plus, mais... Il baissa la tête et les épaules. A quoi bon lui cacher ? Elle devait déjà le savoir, à Angers, ça n'était point un gros secret. Pour personne. Et les nouvelles d'Angers arrivaient vite à Saumur. Il souffla dans un murmure

Oui, c'est le cas... Mais ce n'est point la raison pour laquelle je la veux mienne, c'est plus... compliqué.

Et là, épaules baissées, presqu'attendant la sentence, il attendait que la tempête se déchaîne.
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Chez moi
Joffrey
oui , Jo était en colère .. une colère sourde... qui montait , montait....

Son regard quitta le visage de son fils et elle se mit à respirer lentement , profondément ... puis à expirer , elle recommença quelques fois puis toujours s'en dire un mot , se plaça devant la fenêtre ouverte.

respire , Jo, respire , ne dis rien .... ne parle pas .... pas de suite ... pensait elle , les mains serrant à en blanchir le bois de la fenêtre.


Elle resta ainsi un long moment , le temps que son coeur se calme et que la colère redescende d'un cran ou deux.

Plus calme , Jo s'en se retourner , elle ne pouvait encore regarder Killijo, elle lui dit:

- Je veux que le mariage soit fait sous un mois .... tu te débrouilles pour l'anoblir .. mais d'ici 1 mois , je vous veux marier ... et ce laps de temps , tu l'emploieras à lui trouver une dame de maintien .

D'ici à 15 jours , je veux vous voir tout deux .... je veux être sur qu'elle connaitra ses droits et surtout ses devoirs de noble...

Killijo, si jamais ce mariage n'est pas ... si jamais , tu recommences tes frasques ...... il t'en cuira, crois moi .


Jo revint s'assoir , regarda son fils et continua.

Le sujet est clos ... nous en reparlerons dans 15 jours.


Sa voix était sèche , cassante.

Elle se servit un verre qu'elle but à petites gorgées.
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Atthenais
La blondine avait suivi sans mot dire la discussion entre sa grand-mère et son père mais... intérieurement elle bouillait toujours de la nouvelle. Certes cela faisait un moment à présent qu'il avait parlé avec elle de son désir d'épouser la bulle pétillante mais la douleur était toujours vive dans le coeur et la tête d'Atthénais.

Oui elle avait peur la poulette dorée, peur de voir sa vie changer, peur de voir ce nouveau né qui naitrait et qui lui aurait ses deux parents près de lui. Elle craignait de perdre sa place au domaine de son père.

Que faire ? se réfugier chez sa grand-mère ? s'engager dans l'armée ? oui tiens pourquoi pas... ainsi elle serait partie par monts et par vaux et resterait loin du domaine familiale où tout changerait très certainement.

Après tout, vu que son père allait être très occupé et l'oublierait autant vivre sa vie d'adulte à présent. De toute façon il n'en saurait rien et cela ne l'intéresserait probablement plus. Le seigneur des Rosiers serait heureux près de sa femme et de son enfant légitime lui.

Abattue, la jeune fille reprit un verre qu'elle avala d'un trait. C'est que depuis quelques temps, elle avait pris goût au vin d'Anjou surtout celui de sa grand-mère qui excellait. C'était le meilleur de tout l'Anjou.

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Joffrey
Alors qu'elle allait se tourner vers sa petite fille , un valet se présenta devant Jo.

Sur un plateau , une missive était posée avec la mention " urgent"

Jo , en regarda le sceau et palit.


Ce message provenait de la seigneurie de Mazé.


D'une main tremblante , elle décacheta la lettre....

Citation:
A la Duchesse de Beaufort-en-Vallée, Mère et suzeraine de mon maitre, Messire Enguerrand de Beaufort-Montjoie.


Ma Dame,

J'avions triste et malheureuse nouvelle à vous apprendre.

Notre bon maitre est tombé dans un traquenard .

Trois malandrins ont voulu le détrousser , mais vous connaissez le courage de notre maitre , il s'est défendu, malheureusement , un coup porté de dos l'a tué. j'avions essayé de le protéger, mais ils étaient trop fort.

comme il le souhaitait , j'avions porté son corps en terre en Armagnac . une messe fut dite.

Planchet, serviteur attristé



chaque mot atteignait le coeur de la Duchesse , y laissant blessures.

Le teint blanc , tremblante , elle se leva fit quelques pas , avant de s'effondrer.
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Atthenais
Un valet qui entrait dans la pièce, une missive donnée, une grand-mère qui lut et qui devint de plus en plus blême jusqu'à s'effondrer sur le sol, la poulette dorée s'élança vers Jo...

Grand-mamouuuuu !

En un temps record elle se trouva à genou près d'elle et mit sa tête sur ses genoux, lui caressant les cheveux...

Grand-mère ! Grand-mère ! Pappppppaaaaaaaaa viteeeeeeeeee !

Paniquée, la blondine ne savait que faire. Elle vit la missive tombée à terre et la prit. Lisant les lignes, sans lire l'entête comme à son habitude elle ne comprit pas grand chose. Qui était ce bon maitre ? Peu importe, ce devait être quelqu'un de très important pour sa grand-mamou.

Elle tapotait doucement la joue de sa grand-mère...

Grand-mamou ! reste avec moi...

C'est qu'elle l'aimait sa grand-mère la poulette dorée et la voir si mal la rendait vraiment très malheureuse.
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Killijo_de_denere
Killijo regardait sa mère, blanchissant de plus en plus, elle était en colère, mais elle ne disait rien, c'était encore pire. Il aurait préféré que cela explose, même si en public, il n'aime pas trop les éclats de voix. Il restait immobile, figé, comme au garde à vous, quand on attend une sanction. Les minutes passaient mais rien ne sortait. Il semblait même que le temps s'était arrêté, et que les domestiques n'osaient plus entrer. Même les oiseaux s'étaient arrêtés.

Joffrey a écrit:
- Je veux que le mariage soit fait sous un mois .... tu te débrouilles pour l'anoblir .. mais d'ici 1 mois , je vous veux marier ... et ce laps de temps , tu l'emploieras à lui trouver une dame de maintien.

D'ici à 15 jours , je veux vous voir tout deux .... je veux être sur qu'elle connaitra ses droits et surtout ses devoirs de noble...

Killijo, si jamais ce mariage n'est pas ... si jamais , tu recommences tes frasques ...... il t'en cuira, crois moi .


Il écoutait, la tête basse, sachant que l'orage ne faisait que commencer à gronder. Il ne répondait point, écoutant, maisse disant que ce n'était point de sa faute si les femmes se jetaient à son cou. Même quandil voulait être sage, il s'en trouvait toujours une pour tenter de le séduire ou lui faire des avances, et lui, en digne fils du Poulet... Un coq se doit d'honorer sa basse-cour, c'est dans sa nature... Il écoutait ce que sa mère lui disait.
Il la regarda qui revenait à sa place, quand elle dit.


Joffrey a écrit:
Le sujet est clos ... nous en reparlerons dans 15 jours.


Son ton était sans appel. Il se contenant de murmurer un "Bien Mère".

Le valet avait apporté un courrier à sa mère, qu'elle lut avant de tomber dans les pommes. Il n'entendit que le hurlement de sa fille et se précipita vers sa mère. Ce devait être une triste nouvelle, une de plus.


Atthenais a écrit:
Grand-mère ! Grand-mère ! Pappppppaaaaaaaaa viteeeeeeeeee !


Il prit la main de sa mère, qu'il tapotait, mais sans succès. Il donna des ordres pourqu'on lui apporte des sels, et lut le courrier. Son frère Enguerrand, plus connu sous le nom de Blashyrkh. Il regarda tristement sa fille.

Ton oncle a été attaqué par des brigands ma chérie.Tu ne le connais point, car il voyageait énormément.

Les sels en mains, il tenta de faire reprendre conscience à sa pauvre mère qui avait décidément trop d'émotions sur une seule soirée. Et une fois de plus, il en était aussi la cause. Il la releva doucement et la prit dans ses bras. Pas un mot, aucun ne saurait effacer la peine de sa mère pour l'heure. Il se contenta de la serrer fortement contre lui.
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Chez moi
Joffrey
Jo reprit conscience assez vite , mais elle ne pouvait arrêter les larmes de couler. La mort de son fils ainé cloturait un chapître de sa vie et cela faisait très mal.
Blash , comme elle aimait l'appeler , était le fils de son premier époux, avec lui s'éteignait cette famille .

La duchesse prit la main de son fils Killijo et se releva.

Amis et parents , je pense que nous arrêterons là , cette réunion ... Pardonnez moi , mais j'ai besoin de solitude .

Elle regarda chaque personne présente puis s'en façon sortit afin de rejoindre sa chambre et laissez son chagrin sortir dans la solitude .
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Maryana
Les esprits un peu plus clairs, installée confortablement au Tribunal du philosophe, je pris enfin quelques instants pour rédiger une courte missive.

Citation:
A Madame la Duchesse de Beaufort-en-Anjou,
De Maryana de Morrigan-Montfort, duchesse consort de Rhuys,

Ma chère amie,

Vous n'êtes pas sans vous rappeler qu'il y a quelques temps j'avais parlé d'un voyage en terres angevines, le plaisir de vous voir et de revoir les terres sur lesquelles j'ai vu le jour. Ledit voyage fut longtemps ajourné, pour diverses raisons, raisons ducales, personnelles ou de sécurité.

J'ai cependant pris la route pour Saumur il y a quelques jours. Mon époux s'y trouve actuellement avec son armée et il me fallait le rejoindre.

Ayant mis tant de temps à effectuer ce voyage, j'ai décidé de séjourner quelques jours à Saumur, hébergée aimablement à l'auberge du Tribunal du Philosophe.

J'espère que ce pli vous trouvera en vostre demeure et que vous serez assez aimable pour me dire quel jour il vous conviendrait pour que je vienne vous rendre visite.

Avec toute mon amitié,

Maryana de Morrigan-Montfort.


Je cachetais le pli, appelais le garçon d'auberge et lui indiquais de bien vouloir faire porter ma missive en la demeure de la duchesse.
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Maryana de Morrigan-Montfort et plus encore...
Joffrey
L'on pouvait dire que les circonstances , le hasard faisaient bien les choses .

Cela faisait maintenant un mois que Jo avait appris la disparition de son fils , et la solitude qu'elle s'était imposée commençait à lui pesé.

Bien qu'elle ait rejoint l'armée , dès qu' elle le pouvait , elle rentrait pour quelques heures sur ses terres afin d'en surveiller et la sécurité et l'administration.

Ainsi on lui porta la missive à peine arrivée.

-Dame , un garçon d'auberge vient d'apporter ceci.... je lui ai dit d'aller en cuisine se restaurer pour sa peine , et au cas où il y aurait réponse.... lui dit le valais en lui tendant le plateau .

Puisque le garçon attendait, Jo posa sa plume et s'interessa de suite à l'envoi.

Reconnaissant lecachet, Jo répondit au servant.

- Vous avez bien fait , je pense qu'il va y avoir réponse... dites lui bien d'attendre.

La duchesse vit la porte se refermer sur le jeune domestique et elle cassa le sceau pour lire.

Ainsi Maryana est arrivée de par chez nous , et réside en ce moment à l'auberge pensa t elle . sans plus attendre , elle se mit en devoir de répondre.


Citation:
A Maryana de Morrigan-Montfort, Duchesse consort de Rhuys,
De Joffrey de Beaufort-Dénéré, Duchesse de Beaufort-en-Anjou.

Ma chère amie,

Quelle joie de vous savoir ici , malgré la guerre.
vous me dites loger à l'auberge ?

Bien que je fréquente ces endroits parfois lors de mes voyages , qu'ils sont pour la plupart accueillants et proprets, êtes vous sure de vouloir y rester quelques jours?

Je peux mettre à votre disposition une maison de maitre à Saumur. Vous y trouveriez toutes les commodités et domesticités.

Enfin vous y serez chez vous , bien plus qu'à l'auberge.

J'attends votre réponse , et je vous y conduirais personnellement , ainsi nous aurions tout le temps de bavarder.

Sachez que je suis en armée, et qu'à tout moment , je risque de partir mais nous trouverons bien un moment pour nous voir.

La joie de vous savoir ici ne peut être gâchée par les circonstances. Ainsi je vous recevrais avec joie sur mes terres ou à Saumur.

Amicalement,

Joffrey


La duchesse apposa son sceau rouge et porta la lettre au valet qui la remit au garçon d'auberge.
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Maryana
En accord avec la réponse de mon amie, je m'étais installée dans la maison de maître qu'elle avait courtoisement mise à ma disposition. Nous nous croisions à l'occasion, mais cette guerre de position principalement, prolongeait encore mon séjour. J'avais à coeur de suivre les recommandations données par Sharl, et si je n'avais pas souhaité résider dans le campement, je tenais malgré tout à la vie.

Assise dans un fauteuil, je souris en repensant à ma folle chevauchée pour rejoindre Saumur, à brides abattues on pouvait le dire. Fallait-il que j'ai été déraisonnable à ce point. La blessure infligée par les viles accusations de malandrins anonymes m'avait rendue folle au point de quitter Roazhon séance tenante.

Sur ces routes, je n'avais pu emmener ma fille, et elle me manquait. Certes je recevais régulièrement des nouvelles, par l'intermédiaire d'Ermengarde. Mais je sentais bien qu'elle trépignait de s'en tenir à ces nouvelles écrites...

Faire venir Anne dans ces conditions était tout bonnement impensable, il eut fallu une bonne escorte, et j'étais assez réaliste pour savoir que dans les circonstances actuelles, toutes les forces vives devaient absolument rester sur le qui-vive.

Je me tenais résignée, ce qui n'était guère dans mes habitudes... Au demeurant je n'avais que peu de nouvelles, on m'avait demandé de me tenir autant que possible à l'écart des dangers et c'était ce que je faisais. Mais dans cette maison, fort agréable, la solitude devenait pesante...

Je m'installai à l'écritoire et entrepris d'envoyer quelques missives...


Citation:
A Joffrey de Beaufort-Dénéré, duchesse de Beaufort-en-Anjou,
De Maryana de Morrigan-Montfort, duchesse consort de Rhuys,

Ma chère amie,

Je ne sais comment vous remercier pour les bontés que vous avez eu pour moi. La demeure que vous avez bien voulu mettre à ma disposition est en tout point parfaite.

Je sais que vous êtes engagée dans l'armée, auriez-vous la bonté de me faire parvenir des nouvelles ? Lors de mon passage au campement, j'ai cru comprendre que le vicomte de Lokentaz avait été blessé au combat, se rétablit-il ? Et mon époux ? Je me doute que vous n'avez guère de temps pour ces futilités, mais la tranquilité de mon esprit, vous comprenez... Presque tous les êtres qui me sont chers sont de cette guerre qui dure et dure encore. Les seuls à ne pas en être sont en sécurité en Bretagne et je n'ose rentrer les rejoindre après ce qui m'a été suggéré pour ma sécurité.

Venez donc me rendre visite si vous en avez le temps, je vous verrai ma chère amie avec grand plaisir.

Dans l'attente de vos nouvelles et avec toute mon amitié.

Maryana de Morrigan-Montfort


J'appelais le majordome.

Faites porter cela au campement de l'ordre des Trente, à l'intention de la duchesse de Beaufort-en-Anjou je vous prie.
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Maryana de Morrigan-Montfort et plus encore...
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