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[RP ouvert] Le Lupanar : "Le Lys de Sapphô"

Eliane_
[Ce Rp est ouvert à toute personne via PJ ou PNJ, à condition bien sûr que le personnage soit de sexe féminin.
(Merci de m'envoyer un MP pour préparer l'insertion de votre personnage.)

Ce lieu est un bordel réservé au plaisir saphique. De ce fait, la lecture de ce dernier est réservée à un public averti.
- La description du Lupanar, est énnoncée dans les premiers paragraphes, merci donc d'en tenir compte.
- Chaque soirée est séparée par un intitulé spécial pour faciliter la lecture.

Cordialement, LJD Eliane_ et bonne lecture.]



La nuit tombe dans la ville et devant cette porte en bois gravée, Eliane expire cette buée. Cette ruelle n’est en rien animée par des viols, des putains, des brigands. Non, ces ruelles-là sont autres. Rares, secrètes, à l’abri des flammes aristotélicienne.

Elle pousse la porte en veillant à ce que personne ne l’ai vu et elle s’engouffre. La prudence était là, un rituel obligatoire.

Sous les chandeliers, la pièce se dessine. Un comptoir dans le fond, des tables et de larges causeuses au centre ainsi que le long des murs, des vapeurs d’encens et d’herbes de sorcière embaument le tout. Au fond à gauche un couloir qui laisse apparaitre quelques portes, toutes destinées au plaisir charnel.
L'endroit était plutôt causi, chaleureux même grâce à ces lourds rideaux sur les murs, ces étoffes recouvrant les causeuses pour plus de confort. Des chandeliers disposés ci et là, apportent par ce jeu d'ombre et de lumière, une atmosphère unique...propice à la luxure saphique.


Les femmes sont là, les putains aussi. Elles s’échangent des rires, des baisers, des caresses délicates et des regards aguicheurs, dévorants.
Retroussant les manches de sa chemise, affirmant son décolté pourvu de monts innocents, dégageant sa fine nuque et effleurant la croupe de l’une d’elle, Eliane jubile, transpire cette assurance, cette fierté presque déroutante. Hautaine ? Certainement.

La blonde fait son repérage. Elle sait ce qu’elle veut, aime à choisir, à diriger…Son appétit est là et les mets sont des plus appétissants.
Fidèle à son unique Amour, son unique Folie, il lui est toutefois difficile de ne point succomber aux charmes féminins. Aucune ne peut l’égaler, aucune ne peut même y prétendre mais malgré cette évidence, à chaque amante, l’attention était unique, le lien était sincère, suivit pour certaine.
Eliane ne méprisait que les putains.
La raison? la mère supérieure avait marqué au fer rouge l’intérieur de son bras droit. Elle avait assimilé sa décadence morale à ces putains qui vendaient leur virginité, leur corps préalablement souillés pour des écus…Une comparaison honteuse, blessante pour cette pucelle, croyante et pratiquante qui plus est.

Assise, Eliane passe sa commande et une servante la lui apporte. Une tisane, encore une évidence pour celle qui n’a jamais bu d’alcool. Elle boit, partage quelques mots, sourires et son regard dévie.
Il se porte sur cette brune, silencieuse. Chevelure sombre et mystérieuse pour une femme esseulée.

La jeune femme se relève, prédatrice affirmée.

A sa hauteur, elle dégage un peu sa nuque, approche son visage, souffle une phrase d’accroche dans une voix sensuelle et douce.

Bonsoir…Je me présente…Eliane...Vous sentez rudement bon…Elle hume et retire son visage du creux de son cou. Il ne faudrait pas se faire trop pesante, irrespectueuse.

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Senorita_fantasia
Derrière ces portes là, on pouvait apercevoir plus que des femmes. Ces femmes qui s'étaient tournés vers une luxure interdite. On n'y voyait pas de femmes de petites vertus, ni d'hommes recherchant la compagnie d'une donzelle pour la nuit.

Fanta avait longtemps abandonné le courage de se trouver un bon petit mari. Ils étaient si intéressés par ces putains, celles qui n'ont aucun respect pour les couples. Il y avait aussi les femmes qu'on nommait secrètement maîtresses.. Fanta avait décidé de retourner à ce sentiment si agréable lorsqu'elle était accompagnée d'une femme.

Elle avait perdue, pendant un moment, cette séduction qu'elle avait, ses yeux pétillants et ne prenait guère soin de ce corps si délicieux d'antan...

La Brunette s'était alors faufilée dans cette ruelle noire et discrète. Elle n'y allait plus, mais il fallait qu'elle se redécouvre, qu'elle s'amuse et qu'elle retrouve ces corps si doux et appétissants...

Vêtue d'une houppelande rouge, elle pénétra dans l'antre des femmes, ses yeux regardaient de partout, ces chaires fraiches qui donnaient tant envie. Elle se mordillait la lèvre inférieure, petit geste habituel.
Elle tenait, toujours de façon élégante, le pan de sa robe et alla s'installer dans un coin. Ses cheveux ne pendaient pas le long de sa nuque, elle aimait faire remarquer son teint laiteux, simplement, quelques mèches se baladaient sur son cou.
C'était une Bourgeoise mais qui aimait avant les femmes.

Il n'y avait que les femelles pour être douces, tendres, romantiques et qui savent utiliser leurs mains, leurs lèvres si pulpeuses. Elle tenait à retrouver ces moments si lointain et surtout pour oublier les hommes. Ils servaient à rien, à part peut être engrosser toutes celles qu'ils croisaient, mais c'était tout..

Donc! Assise dans un coin peu éclairé, ainsi, elle pouvait surveiller chaque entrée et sortie des donzelles. Peut être qu'une l'interpellerait, peut être qu'elle oserait aller lui parler.
Fanta ne commanda pas bière ni tisane, elle regardait simplement, de ses yeux de prédatrice.

Une sensation étrange dans son cou, on venait de l'approcher.. On venait de lui toucher son cou. Un frisson parcourut son échine. Son souffle lui chatouillait la nuque..


"Bonsoir…Je me présente…Eliane...Vous sentez rudement bon…"


Elle pencha la tête en arrière pour observer l'inconnue. Charmante, belle. Tout ce qu'elle aimait...
Elle lui fit un clin d'oeil et passa discrètement sa main sur la hanche de la blondinette.. Craquante.

"Bonsoir vous... Je... On me prénomme Fantasia, Fanta pour les intimes..Venez donc à ma table me tenir compagnie..."

Sa voix était douce, calme, sensuelle. Elle la regardait. Y aller doucement, elle recherchait une femme, mais pas seulement pour la nuit.. Une conquête sérieuse.

"Je vous offre quelque chose à boire? Bière? Tisane? Calva? Vin peut être pour faire rougir vos belles joues..."

Appelant déjà la servante pour avoir une bière, c'était tellement mieux de boire en bonne compagnie que seule, elle continuait de l'observait avec son regard qui avait retrouvé ces étoiles de jadis..
Eliane_
Une peau laiteuse qui inspire la douceur, la candeur. Elle ne s’offusque pas d’avoir plongée dans son cou au contraire et cette attitude l’attire. Il est vrai que les mijaurées la répugnent et la lassent. Ces femmes soit disant attirées par les femmes et qui une fois prisonnière sous son corps menue, sous son envie félin, se font molles et sans vie…
A cette pensée, elle laisse échapper un sourire qui n’a aucun rapport avec leur conversation, avec leur moment. Un sourire moqueur qu’elle efface rapidement.

Sachez que je ne bois pas…La seule ivresse que je m’autorise et qui peut me couter plus cher que des maux de tête, est l’interdit lié à une femme.
La remarque est glissée, stricte, véridique. Elle commande donc la même chose, sa tisane.

Les deux femmes boivent paisiblement, discute quelques peu mais Eliane ne peut se contenter de ces quelques futilités. Elle abrège les présentations car finalement elle a rien à partager sur sa vie qui mérite d’être su. Sa présence ici même et l’intérêt qu’elle portait à cette brune était le résumé évident de sa vie et de ses tourments.

Elle quitte sa place, se rapproche d’elle et ses doigts glissent sur sa joue. Un geste délicat, un toucher soyeux. Son visage est doucement relevé pour que ses iris noirs la scrutent, la jaugent.
Sa bouche s’approche, ses lèvres sont saisies, embrassées. Un baiser sensuel, léger qui devient plus gourmand. Elle remonte vers son oreille, souffle, lèche son lobe avant de l’emprisonner de ses dents.
Un mordillement, un frisson et une invitation.

Et si…vous me laissiez le loisir de vous offrir la douceur, le plaisir que vous méritez.

Un choix ? Non pas vraiment, plus un ordre. Sa main se glisse sur sa nuque, la masse. Une emprise.De ses doigts libres, elle redessine les contours de sa bouche envieuse et elle se perd.

Elle remonte un peu sa houppelande, la provoque et alors qu’elle soupire dans le creux de son oreille, elle effleure sa chair.
Eliane se sait directe envers les femmes et tout interdit se transforme en un mépris redoutable.

Remontant sa houppelande jusqu’à mi-cuisse, elle observe ses jambes fines, douces au toucher.

Savourez…Elle la rassure...la guide...

A l’écoute de son corps, de ses soupirs, de ses frissons, elle découvre sa peau, cette humidité excitante…Elle ne la touche pas encore en cet endroit précieux…Pas encore. Il faut…Savourer, s’abandonner sous les regards envieux des autres..Oser…

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Senorita_fantasia
Fanta écoutait la jeune femme avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle était si mignonne, et devait sans doute avoir un paquet de soupirants à ses pieds, mais ça ne devait guère l'intéresser.

"Soit, vous ne buvez pas, mais je ne vous obligeais point à prendre de l'alcool..."


La conversation était discrète, calme. Elle plongeait ses lèvres dans sa chopine et but quelques gorgées tout en l'observant. Ses yeux la scrutaient, l'examinaient sans gêne. Elle aimait regarder les belles choses, et encore plus si c'était une femme. Fanta ne rentrait pas dans les détails, ne disait rien de bien importants sur sa vie. Sachant qu'en venant ici, elle ne trouverait qu'une Demoiselle pour passer une nuit de folie, peut être deux, mais sans plus..



Un baiser, des lèvres scellées, elles s'embrassaient doucement. Fanta mêlait sa douceur naturelle à son envie d'avoir plus, mais elle ne tenait pas à brusquer la donzelle qu'elle ne connaissait point, ou du moins, que son prénom..

Ses mains étaient baladeuses et se glissaient sur ses belles hanches. Il y avait de quoi caresser.. La Blondine s'était approchée d'elle, doucement, elle la caressait, humait son odeur. C'était si agréable...

Un deuxième frisson parcourt tout son corps, comme si elle avait oublié cette sensation, cette tendresse. Son souffle la faisait frémir, si elle tenait à continuer, ça risquait de déraper rapidement.


"Et si…vous me laissiez le loisir de vous offrir la douceur, le plaisir que vous méritez."

La blondinette était plus entreprenante, comme si Fanta n'avait plus le droit de se défiler. Elle était prit au piège, dans le piège de la luxure. Cette femme savait s'y faire, ainsi, peut être qu'elle-même retrouverait cette séduction d'avant.
Ses yeux se fermaient doucement, ses doigts étaient si légers qu'elle en souriait un peu plus à chaque mouvement. Son bas-ventre, quant à lui la suppliait de continuer, de lui procurer ce plaisir qu'elle ne connaissait plus.
Sa compagne d'un soir relevait déjà sa houppelande, ses mains avaient emprisonnés ses hanches si délicieuses, elle aurait bien voulu les embrasser, les caresser, les mordiller...
Ce qu'elle fit, à son tour, c'était de venir poser une main sur sa cuisse, au dessus de sa jupe. Elles pouvaient jouer toutes les deux, et peut être à l'écart des yeux indiscrets.


"Laissez moi vous montrer ce que mes doigts, ma langue sont capables de vous offrir.."

Elle relevait juste sa chemise pour venir déposer un simple baiser chaud sur son nombril. Restant là, collée à elle, elle profitait de sa chaleur, tandis que sa main baladeuse alla se loger sous sa jupe. Egalité. Balle au centre.

Ses doigts se promenaient sur sa belle cuisse...Elle allait s'approcher de l'antre secrète, de ce jus précieux.

Mais avant, aller dans un endroit plus intime. La Bulle avait toujours une chambre de louée dans cette taverne, l'endroit était si agréable et la compagnie si généreuse qu'elle aimait s'y recueillir quand ça n'allait pas dans sa vie.
Se levant, elle regardait la Douce et les escaliers tout en sortant de son propre décolleté sa petite clef. Là bas, les femmes seraient plus tranquilles pour continuer à se découvrir.. Mais elle attendait son avis, son approbation.


"Vous voulez venir ou...?"
Eliane_
La sensualité bien plus qu’un mot, un art.
Des gestes doux, des caresses subtiles et délicates. Elle l’effleure et la sent. Le bout de ses ongles glisse doucement sur le grain de sa peau. Eliane offre son cou et alors que la main de la brune se glisse sous ses jupons, décadente Eliane écarte ses fines cuisses.

"Viens si tu l’oses, je t’attends avec envie."

Elle s’aventure, offre au corps de la pucelle quelques frissons interdits, quelques soupirs à moitiés avoués.

Les femmes… une passion, un tableau d’une beauté unique. Admirative, observatrice, les iris d’Eliane se posent sur elle, sa chevelure, cette chair de poule qui se déclenche sous ses caresses, ces monts oppressés par cette houppelande, sur la beauté et la légèreté de ces gestes, ce jeu d’ombre que les bougies offrent…Dans son corps une chaleur ardente, un désir grandissant.

A sa remarque impatiente, elle esquisse un léger sourire moqueur…
Se rapprochant de ses lèvres, les happant, posant son front contre le sien, lui offrant cette complicité et cette tendresse, les mots sont murmurés…

Suivez-moi...Elle s’empare de sa main et après quelques pas, elle l’invite à pénétrer une chambre.

Elles étaient au calme, ensemble et à l’abri de quelques regards trop envieux. Même si elle aimait et trouvait un plaisir certain dans la pluralité féminine, elle aimait à se retrouver parfois dans un cocon.

Doucement Eliane retire entièrement sa chemise, mettant à nu ses petits seins ronds de jeune femme. Fiers et envieux, leur extrémité est déjà dressée par le désir. Ses doigts se posent sur sa ceinture pour la retirer, la jupe glisse sur ses jambes, dévoilant entièrement son corps à sa Belle.

En tenue d’Eve, Eliane désire la mettre en confiance et doucement elle se rapproche. Noyée dans son regard, elle lui retire alors sa houppelande et la force à reculer. Les gestes sont doux…Les baisers toujours aussi délicats et presque rassurants…
Allongée sur le lit, elle la surplombe, plonge ses lèvres dans son cou, le mordille, le lèche…Ses mains découvrent alors ces seins de Femme.
Sous elle, un corps accomplie…Des formes plus prononcées, une harmonie délicate, fatale même pour ceux ou celle qui devaient s’y risquer.

La langue d’Eliane déguste sa peau et se perd sur ses monts. Baisers volages, langue joueuse et dents provocantes. Elle prend son temps, savoure chacun de ses monts pour en faire durcir les sommets.
Son corps glisse contre le sien, sa main enlace la sienne, son regard la fixe. Amante à l’appétit vorace certes mais elle restait toujours entière et attentionnée…

Elle embrasse son nombril, l’aine et se rapproche sensiblement de l’intérieur de ses cuisses.
Les écartants, elle s’y loge. Ses dents mordillent la peau, ses doigts la caresse, se font insistants dans leur provocation et son désir de sentir ce nectar…
La langue se fait douce alors qu’elle la découvre enfin..Cette source déjà humide, celle-là même qui embrasait celle de la blonde. Elle la fait languir et glisse sa main dans le creux de ses reins pour la soulever légèrement.

Met tes jambes sur mes épaules…détends toi…Tu as un goût délicieux...Le sourire se dessine et se fait complice.

Retrouvant sa source, elle déguste, lui fait profiter de cette expérience acquises par les années…Cette endurance, cette écoute corporelle et cette sensibilité offerte par la durabilité d’une relation amoureuse intense et unique.
La jeune femme soupire de plaisir, invite un doigt en elle pour lui offrir plus de sensations…Le temps n’est plus, ivre de ce plaisir qu’elle aime à donner, ivre de cet unique breuvage qu’elle pourrait boire jusqu’à en crever….

Les femmes….une passion…Un amour éternel…

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Senorita_fantasia
Tout alla vite et à la fois doucement, la jeune femme l'entraina dans une chambre, loin des autres regards. Elle lui souriait de plus en plus. Elle semblait si jeune, si rebelle, et même si Fanta ne voulait pas la blesser, elle se laissa emporter par son désir qu'elle portait pour la blondine.

La blondinette se déshabillait, Fanta se mordait les lèvres de plus en plus. Son corps était si pâle, si neuf, si beau...Sa poitrine de jeune femme jaillissait de sa chemise, elle voulait bien la dévorer mais ses yeux venaient de s’attarder sur une croix sur l'avant-bras. Que c'était-il passé? Mais elle préféra mettre cette révélation dans le coin de sa tête et lui poser la question plus tard. Pour le moment, il y avait une belle femme avec qui s'amuser, et plus si affinité...Sauf que le "plus si affinité" avait déjà débuté.

Les femmes étaient si belles, pourquoi avait-elle décidé d'arrêter de les charmer? Ah oui...Son désir d'enfants..Mais là, elle avait deux beaux jumeaux et se sentait libre comme l'air, plus d'hommes, plus de coureur de jupon, juste elle et ses envies. C'était peut être une de ces passions cachées qu'on osait montrer de peur de se faire enfermer...

Sa compagne d'une nuit commençait à se balader, sentait chaque baiser, chaque coup de langue, chaque douceur qu'elle lui offrait. Sa poitrine se dressait sous chaque mouvement, elle la désirait tellement.

Fanta ne pouvait que se laisser faire, elle s'occupait d'elle comme une reine, savait titiller chaque endroit de son corps..

Ses jambes, elle se les laissait écarter, comme si elle attendait que ça, depuis des siècles, une éternité...
Son corps se courbe sous ce nouveau plaisir, elle passa délicatement l'une de ses mains dans sa chevelure blonde pour l'inciter à continuer.

Doux... la Blondine était douce et donnait envie..Fanta aurait tant aimé lui offrir ce même plaisir, ce même instant, mais si unique.

Lui proposant de mettre ses jambes sur ses épaules, elle se laissait guider dans ce plaisir..
Envie, profondeur, désir, tendresse...


Quelques minutes passaient, Fanta soupirait, frémissait, ses cuisses étaient de plus en plus écartées, elle aimait...Elle savourait..


"Laisse moi m'occuper de toi..."


Sans s'en rendre compte, Fanta venait de tutoyer sa Douce. Elle secouait la tête.
La Bulle se sortit de son étreinte si agréable pour venir se coller à elle. Elle promena sa langue dans sa nuque en la regardant dans les yeux. Ses lèvres laissaient aucune trace, si ce n'était celle du désir. La brunette attrapa doucement ses lèvres, caressait sa langue, dansant toutes les deux, ses mains tremblantes, timides venaient à leur tour caresser sa petite poitrine de jeune femme. Elle était dure et belle, elle la malaxa lentement, ses mains de grande s'en empara avant de continuer sa lancée vers ses hanches, encore plus bas...

Elle ne savait si elle devait.."Sois folle Fanta,", ce qu'elle se disait dans sa petite tête.
Et voilà que sa main venait se plaquer contre son bas ventre tandis qu'un de ses doigts la caressaient. Elle observait la réaction de sa jeune compagnie d'une nuit..
Eliane_
Léchant ses lèvres, la blonde redresse légèrement l’échine. Interrompue. La belle désirait lui rendre ce plaisir. Coquine, elle s’agenouille entre ses cuisses, l’observe et lèche ses doigts recouvert du nectar. Le regard se fait malicieux et le sourire en coin.

Hmmm..Alors, tu me tutoies…Tiens donc...A ses mots, la brune se colle à elle, perd sa langue dans sa nuque et Eliane soupire, gémit tant elle aimait cela. Le cou offert, sa main se perd dans sa chevelure noire, l’empoigne. La mystérieuse de sa main, longe ses petits monts, le plat de son ventre pour se faire osée…lui procurer un frisson, un mordillement de lèvre.

Directrice voir dominatrice, la poigne d’Eliane se fait plus ferme sur la chevelure sombre et sa bouche se pose dans le creux de son oreille…

Je ne suis là que pour toi…Pour ton plaisir…Tu as le temps de t’occuper de moi…Laisse-moi t’offrir ce plaisir ultime…

"Oui, savoure ce moment, cette dévotion, cet abandon, cette attention qui n’est que pour toi…"

Elle l’invite à quitter la couche, l’attire à elle pour embrasser ses lèvres avec ardeur et sensualité. Doux mélange de passion et de légèreté, d’un ballet délicat et de morsure de lèvres envieuses.

Sans un mot, elle s’empare de sa main pour placer son amante face au mur. Se mouvant derrière elle, écartant elle-même ses jambes de femme fatale, Eliane effleure ses chevilles et remonte doucement…

Creuse tes reins…Offre toi à moi…Libère toi…affirme toi…sublime toi…

La main continue l’ascension, la bouche de la pucelle se pose sur ses fesses pour y déposer des baisers. Les doigts se font taquins contre cette source et elle la provoque…Plaquée contre elle, ses monts contre son dos, sa tête dans le creux de son cou, les doigts se font pressants et vicieux.

Eliane la prend...des doigts vifs, rapides...Profonds…Ses dents mordillent son oreille, son souffle, ses murmures se perdent en son sein et de sa main libre, la blonde masse l’un de ses monts.
Brusque ? Non au contraire, simplement…passionnée. Sa langue sera se faire douce quand il le faudra pour apaiser la brûlure de ses sens. Humides les doigts se jouent de son bouton…

Elle aime à voir ce corps qui se tord, qui se plaque contre la pierre…
Les crocs se plantent dans le cou, morsure mesurée, langue cicatrisante…Elle la hume encore, respire ce plaisir…

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Senorita_fantasia
Fanta se laissait faire, c'était sans doute la meilleure chose à faire. La blondine n'était pas décidée à se laisser aller à son tour. Ce qu'elle voulait faire, c'était offrir à la Bulle un moment unique, quelque chose qu'elle n'aurait jamais connu qu'ici avec elle.

D'un seul coup, tout changea, elle se fit entrainer par sa diablesse, collée au mur froid, elle fermait les yeux. C'était intense, doux et à la fois tendre.

Elle frémissait.

Son corps en réclamait toujours plus. Elle était envoutée par cette présence féminine. la Brunette se demandait comment elle pouvait être si douée alors qu'elle semblait si jeune.

Murmures agréables à son oreille alors qu'elle lui tirait un peu les cheveux pour qu'elle soit à sa merci.

Eliane, une jeune femme dominatrice, fière d'aimer les femmes et n'a pas peur de l'affirmer était là que pour son plaisir à elle. Ses cheveux volaient à chaque fois qu'elle daignait bouger pour offrir toujours plus..

Courbes parfaites, l'une de ses mains la retenaient contre le mur tandis qu'une autre effleurait sa douce peau. Délicieuse...


"C'est agréable...très...."


Gémissement à gogo, une chaleur qui montait peu à peu, une explosion qui se faisait sentir...

Les poings à présent serrés parce qu'elle n'était plus habituée à tout ça. C'était si bon qu'elle en tremblait, son corps voulait s'étaler au sol mais sa Blondinette la retenait fermement. Elle voulait jouer, savait que c'était pour une nuit...

Pourquoi se risquer à rester avec la même femme alors qu'elles risquent toutes les deux potence ou bucher...

Secouage de tête pour reprendre ses esprits et restait à profiter de cet instant, de cette jeune femme si douée...Elle se promettait néanmoins qu'après, elle lui poserait quelques questions qui était dans sa petite tête.


"J'veux jouer...avec vous..."


Par politesse, elle se remit à la vouvoyer...Plus d'audace.
Eliane_
Jouer avec elle ? S’offrir, une idée à laquelle la blonde ne songe pas vraiment. Eliane est ainsi, attachante et imbuvable. Là était la complexité de la pucelle qui sûre d’elle avec les femmes, se servait, offrait le plaisir mais s’imposait des limites. Elle n’était qu’à sa Folie. Là était la difficulté du dosage entre tendresse, considération et fatale évidence. Il fallait alors offrir cette dévotion en déversant dans cette délicatesse, un venin.

Amante amoureuse des Femmes, elle se colle contre son dos, savoure sa chaleur, la douceur de sa peau et ses formes qui glissent sous ses doigts. Sa bouche embrasse la peau brûlante alors que sur ses doigts coule le nectar du plaisir, de la jouissance. La passion l’avait poussé à dévorer sa chair, à empoigner ses hanches et découvrir les tréfonds de son temple, désormais c’est sa passion artistique, visuelle, sensorielle qui savoure le model…la matière, la chaleur.

Femme d’esprit, la satisfaction l’envahit jusqu’à embraser son propre temple. Un échauffement qui lui prend les joues, frappe ses tempes et la noie dans l’ivresse, le bien être simple.
Approchant ses lèvres près de son oreille, elle lui souffle quelques mots, une confidence.

Tu reviens au vouvoiement…Une bonne chose. Sache toutefois que je ne m’offrirais pas à toi en cette divine soirée
La retournant, plaquant délicatement son dos contre le mur, elle s’empare de sa main pour la glisser à l’intérieur de ses cuisses...Vois donc, mon plaisir a été satisfait…mes cuisses en sont trempées.

Son sourire se dessine sur ses lèvres d’adolescente et elle invite la belle à s’avancer vers la couche. Par-delà la porte, des soupirs, des cris de plaisirs se font entendre, apportant à ce lieu son unicité. Des femmes, un royaume dédié à Sapho dont les poèmes auraient été des plus agréables à lire en si bonne compagnie. L’invitant à s’allonger, Eliane s’empare d’une bougie qu’elle éteint.

Dominant le corps, elle la lèche, l’effleure du bout des ongles et doucement descend vers le plat de son ventre. La bougie se joue d’elle, s’imprègne et la nargue de par son épaisseur. C’était un jeu qui était né de sa rencontre avec sa Folie, un jeu qu’elle s’était refusée à elle-même pour conserver l’intégrité de son hymen, de sa virginité…Cette sensation lui était inconnu de même que l’instrument véritablement conçu par le Très Haut pour remplir cette fonction. Les hommes, un mystère entier pour Eliane.
Approchant l’objet, elle le fait pénétrer le temple avec douceur…

Surtout…n’hésite pas à me dire si je vais trop loin..Si je te fais mal…

Plongeant son visage à nouveau entre ses cuisses, sa langue se joue de son bouton alors qu’elle laisse sa main malicieuse offrir à cette femme, cette sensation qu’elle ne connait pas.
Elle lui offre ce plaisir, alternant vigueur et douceur des gestes, sa langue à jamais mise à l'épreuve dans cet abandon...

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Senorita_fantasia
Fanta se sentait un peu crispée, même si elle recevait du plaisir, ce qu'elle aimait faire, c'était en procurer aux autres. La douceur de sa langue sur leur peau, ses baisers si passionnés, mais la jeune femme n'était pas décidée à se laisser aller.

Elle n'était pas amoureuse des Femmes mais aimait leur tendresse, leur générosité, et leur simplicité à offrir quelque chose à quelqu'un d'autre. Fanta s'agrippa à la blondinette, ses ongles s'enfonçaient lentement sur sa belle peau laiteuse. La Brunette la désirait tellement, l'ultime moment arrivait, c'était fatidique. Ses jambes tremblaient, son trésor si souvent caché haletait. L'explosion était imminente. Ses joues s'embrassèrent. Rouge.

Son coeur battait la chamade.
Sa gorge se nouait.
De la sueur apparaissait sur son front.
Yeux fermés.
Pétillante.
Souriante.
Heureuse...
Mais il n'était point arrivé, juste là.

Attendre.
Patienter.
Frémir.


Mais la Bulle ne put se remettre de cet extase qui venait doucement que la Belle s'occupa d'elle. Oui, elle était revenue au vouvoiement, mais simplement parce qu'elle ne tenait pas pas à aller trop vite. Sauf qu'une parole fut des plus déplacées, Fanta la souligna et garda néanmoins son sourire. La Blondine était plus jeune que Fanta, c'était donc à elle de vouvoyer la Brunette, mais soit. On mettrait ça sur le compte du plaisir et du moment...


"Ma foi, c'est bien dommage, pourriez en profiter vous aussi..."

Sa main était prise, déplacée à un endroit très humide. Ses joues s'enflammèrent d'un seul coup. Alors ainsi, on pouvait ...Sans se toucher. C'était quelque chose d'inconnu pour la Bourgeoise..

Charmant.
Attendrissant.
Un baiser venait fendre cet instant, ses lèvres s'emparèrent de celles de la Belle pour les suçoter, les dévorer...


Allongée sur la couche maintenant, Fanta se blottissait dans les draps en attendant qu'Eliane ne revienne, mais celle-ci fut accompagnée d'une bougie. Ses yeux s'écarquillèrent... Une bougie...Milles questions venaient de percuter son cerveau, mais elle lui faisait confiance, une confiance aveugle ...

Son corps se courbait tellement que sa colonne craquait par moment. Ses jambes s'écartaient, lui offrait le loisir de rester, de continuer...

Sa main retournait se loger dans la chevelure blonde de sa compagne, un doigt caressait sa joue, tandis qu'elle osait pousser quelques cris inattendu.


"Douée..."

Tu parles! Jamais elle n'avait connu ça, les hommes étaient vraiment à ras les pâquerettes avec cette nouvelle expérience. D'ailleurs, pourquoi elle préférait toujours la compagnie des hommes? Enfin, avant quoi... Elle secouait la tête, chassa une fois de plus ses idées obscurs pour s'abandonner à sa Douce...

"Douce..."


Oui, sa peau était si douce, qu'elle rajouta sa main vers le bout de son nez, ses lèvres, les caressa, les dessina du bout des doigts...
Eliane_
Le corps de la Belle se cambre, les reins sont creusés en une invitation à la jouissance. Ses doigts effleurent sa chevelure blonde, s’y perdent et finalement, la mystérieuse se laisse aller à l’abandon.
Lovée entre ses cuisses, s’afférant en cette tâche sublime qu’est celle de répandre le plaisir, Eliane ne dit plus un mot, concentrée, appliquée et admirative… La bougie devient l’objet, la source de ce plaisir et bercée par ces soupirs, la jeune femme se fait plus douce…

Relevant doucement la tête, elle vient finalement vers elle, saisissant ses lèvres pour un baiser envieux et doux. Elle effleure son cou, ses lèvres du bout de son pouce et partage un moment de complicité, de tendresse…
Derrière cette porte se joue la fin d’une scène des plus sensuelles, d’un acte interdit.

Allongée à ses côtés, la main posée sur l’un de ses seins, Eliane savoure le silence et la plénitude.
De sa fine bouche, aux lèvres sucrées, la blonde laisse s’échapper quelques mots, prémices d’une conversation plutôt délicate, curieuse.
Pour la première fois que je te vois ici…Je peux dire que ta capacité à te laisser aller et guider est étonnante…Peu de femmes savent ainsi lâcher les brides de la retenue pour savourer pleinement ce qu’une personne peut offrir de mieux…Du plaisir…

Eliane l’observe un instant et se glisse hors de la couche. Les moments de tendresse après les ébats n’étaient pas vraiment pour elle…Elle n’osait encore partager cela avec des amantes et pour cause, ceci se devait d’être réservé à sa Folie.
Dur réalité en effet, que de vouloir offrir amour et tendresse à toutes ses femmes, tout en sachant garder la limite et l’exclusivité de celle qu’elle aime…S’approchant d’un récipient plein d’eau, la pucelle essuie son visage en imbibant légèrement un tissus. Toute trace de plaisir est soucieusement effacée…Les cheveux sont délicatement peignés et remit en place et sous la vue de la Bulle, elle se rhabille.

Ne fais pas attention à mon attitude…et ne t’en vexe surtout pas, je dois simplement éviter de trainer de trop dans ce lieu..

Il valait mieux en effet expliquer un peu et ne point blesser cette amante qui aura su être d’une douceur et d’une réactivité sans faille…
Toutefois, Eliane se sait trop repue pour continuer, trop amoureuse pour passer la nuit dans ses bras, trop fière pour accorder l’attention qu’elle mériterait…Pourtant, elle ne peut retenir une question, soucieuse…

Au fait…cette cicatrice sur ton ventre…Que t’es-t-il arrivé ?

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Senorita_fantasia
Fanta était dans un autre monde, plongée dans ce bonheur immense qu’elle prenait plaisir à lui offrir. La blonde s’affairait avec un tel doigté que les joues de la Bulle rougissaient involontairement. Sans doute signe que tout se passait bien… Ses doigts s’agrippaient malencontreusement à sa chevelure, l’incitant à continuer, et surtout de ne pas l’abandonner si proche.
Tout alla si vite, l’extase grandissait en elle, la passion enivrante, tout alla si vite… La Blondine se retira de ses cuisses, les yeux de Fanta étaient fermés.. Peut être avait-elle honte, ou peut être parce que la jeunette n’avait pas permit à la Brune de la toucher…Elle priait tout bas pour qu’elle ait prit autant de plaisir qu’elle.

Venant dans ses bras, Fanta l’accueillait avec plaisir, l’enlaçant à peine pour ne pas l’enfermer. Ses doigts étaient doux, posés contre elle…


« Pour la première fois que je te vois ici…Je peux dire que ta capacité à te laisser aller et guider est étonnante…Peu de femmes savent ainsi lâcher les brides de la retenue pour savourer pleinement ce qu’une personne peut offrir de mieux…Du plaisir… »

Fanta eu un sourire et ouvrit les yeux pour planter son regard noir dans le sien. En effet… Fanta ne venait pas régulièrement ici, mais lorsqu’elle venait, ce n’était certainement pas pour s’enfermer dans sa peur et sa timidité… Elle se releva un peu pour mieux observer sa compagne d’un soir.

« C’est sûr, mais j’en suis pas à ma première rencontre, et j’aime bien les femmes, pourquoi devrais-je me retenir ainsi lorsqu’une m’accompagne dans une chambre ? »

C’était comme si Fanta avouait un pêché immonde. Oui, elle aimait de temps à autre, s’offrir ce plaisir là parce qu’elle n’attirait plus les hommes, et ne voulait plus en avoir dans sa couche également..La douleur était si…grande, encore, même après plusieurs années…
Surprise, voici le mot qui répondait à son interrogation lorsqu’Eliane quitta la couche pour aller se nettoyer. Pourquoi ne restait-elle pas là, avec elle ? Des questions venaient se heurter à son esprit fatigué.. Mais elle ne dirait rien, juste rester là à l’observer parce qu’elle était, malgré tout, une très belle femme et possédait un corps de rêve… La toilette fut faite, Fanta n’étais pas décidée à se lever pour égaler essuyer, effacer ce moment qu’elles devaient garder secret…


« Ne fais pas attention à mon attitude…et ne t’en vexe surtout pas, je dois simplement éviter de trainer de trop dans ce lieu.. »

Réponse tac au tac pour faire semblant d’être franche, directe et sans cœur, pourtant Fanta ne comprenait pas tout. Si elle venait là, c’était de son plein gré, alors pourquoi fuir si vite après ?

« Ce n’est point grave, j’aurai du m’en douter. »




Mais le sujet changea rapidement. L’ambiance douce était tombée, laissant son rideau de fer. Elles étaient plus ensembles, dans le même état d’esprit. L’une toujours allongée dans la couche, l’autre prête à partir dès qu’elle pouvait.. La Blondinette posa néanmoins une question, celle qu’elle aurait préférée ne pas entendre car cette blessure racontait toute sa vie. Vouloir mourir…C’était ses envies permanentes. Ne plus survivre dans ce monde de brute était son désir le plus fou… Que répondre ? Esquiver ? Fanta se leva, emportant avec elle le drap pour couvrir son corps, mais surtout ce corps meurtri dont elle avait si honte.

« Moi. C’est Moi qui me suis infligée cela, il y a très longtemps… »

Ce corps si désirable était devenu laid à cause de cet accident. A cause de cet amour fou entre deux personnes qui s’était éteint un soir d’été… Mourir, c’est ce qu’elle avait dans ses pensées, et, comme toujours, elle s’était dignement ratée, et depuis, elle errait, sans trouver le bonheur.
Ses mains serraient très fort le drap en croyant pouvoir effacer cette cicatrice..Mais autant rêver. Ses yeux se relevaient vers Eliane pour lui répondre. Au point où elle en était, la Blonde ne pouvait pas la juger..

« L’amour fait si mal, quand on s’accroche, on espèrera qu’il dure éternellement, mais c’est point le cas. J’ai essayé de mourir… »
Eliane_
Enfin prête, toutes les traces de ce moment intense effacé, la jeune femme reste immobile. Les paroles de la brune s’élèvent et la saisissent. Dans son esprit l’incompréhension règne. Il était difficile pour elle de concevoir une telle souffrance, justement car elle ne l’avait jamais vécue.

La seule qu’elle avait pu ressentir, fut celle qu’on lui avait imposée. Le souvenir émerge doucement, malgré toute son application pour le noyer parmi ces souvenirs. Maintenue par deux sœurs, les yeux noirs rivés sur le fer rouge, elle transpirait l’appréhension. Cette couleur vive qui n’a de cesse de se rapprocher de son bras, la Marâtre maintenait la source de sa douleur d’une poigne certaine. Aucune compassion, uniquement du mépris. La blonde ne bougeait plus, perdue entre sa fierté et son instinct de survie. Le bras est maintenu, le fer s’approche, la chaleur doucement s’annonce pour finalement s’affirmer contre sa peau. Les dents se serrent, l’estomac se serre et le haut le cœur la saisit quand l’odeur de chair brûlée attaque ses narines…Sa propre chair, sa propre flétrissure.

Revenant aux paroles de la mystérieuse, attentive à son envie de se confier et quelque peu touchée, la blonde se rapproche et pose doucement sa main sur sa joue. Ses lèvres se rapprochent, se logent contre les siennes. Le palpitant s’arrête, elle inspire son souffle et fait mourir un baiser sur ses lèvres.

La voix se fait douce presque suave. Sa main descend jusqu’à ce drap pour le dégager de son corps qu’elle avait aimé observer. Elle lui lance un léger sourire tout en effleurant cette zone si fragile et riche en souffrance.

Sache que ce corps ne m’a pas un seul instant écœuré, que cette souffrance que tu t’es infligée restera malgré toi à jamais gravée dans ton esprit mais aussi sur ta peau…Elle te rappellera sans cesse, ce moment de perdition, cette envie de putréfaction…Alors, il te faudra être plus forte que n’importe qu’elle femme pour surmonter cela…Et pour venir ici même, dans ce lieu pour t’abandonner à une parfaite inconnue, me fait penser que tu arrives à retrouver le goût de la vie !

Pour appuyer ses propos, elle pose un doigt sur sa cicatrice et appuie légèrement. Un air de défi lui est lancé à cette femme qu’elle désire connaitre un peu plus. Elle tâte sa réaction, sa force. Ses doigts s’emparent de la chair et la pince légèrement pour lui infliger une douleur.

Un jour, seul cette plaie te fera souffrir et tu en oublieras la raison de cette dernière.

Eliane s’écarte à nouveau d’elle et finissant de se rhabiller, de ne rien laisser paraître elle brosse sa chevelure.

Si je prends autant de soin à me faire propre, c’est car il me faut rester une blanche colombe aux yeux de ceux qui forment ma famille. Il n’y a là, aucune attention malveillante à ton égard.

Ouvrant légèrement la porte pour y laisser pénétrer la fraîcheur, les yeux d’Eliane survole les corps de ces femmes qui se consument sous la vue de tous. Elle sourit en coin, inspire profondément. Son être entier ne vibrait que de ces lieux de débauches, de plaisirs saphiques, d’interdits. Les yeux brillent devant un tel spectacle et attrapant une bouteille des mains d’une servante, elle la jette en direction de sa mystérieuse.

Trinque donc à la vie…à cette ivresse que tu dois sans cesse poursuivre ! Seules les femmes seront te rendre cette douceur, cette dévotion désintéressée. …Au fait…Je m’appelle Eliane Piccolini…C’est par ce nom-là, que tu te devras de m’écrire si tu souhaites reproduire ce moment…

A ces derniers mots, la jeune femme lui cède un dernier regard et regagne la salle, laissant la porte ouverte telle une invitation aux autres femmes qui souhaiteraient goûter la peau brûlante de cette brune…

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Fanta avait changé d’un seul coup, caché sur ses draps, elle venait d’ouvrir son cœur. Il avait été fermé pendant tant d’années.. Trop de choses s’étaient passés pour qu’elle puisse tout oublier et reprendre si facilement le goût à la vie.
Eliane posait une dernière fois ses lèvres chaudes contre les siennes. Un frisson parcourra son échine. Elle rouvrit les yeux, l’observait sans bouger. La jeune femme venait lui parler, comme pour lui apprendre la vie. Ses cicatrices sont là, mais elles ne la faisaient plus souffrir simplement parce qu’elle ne savait plus ressentir la douleur, certainement… Elle avait apprit à vivre avec.


« Sache que ce corps ne m’a pas un seul instant écœuré, que cette souffrance que tu t’es infligée restera malgré toi à jamais gravée dans ton esprit mais aussi sur ta peau…Elle te rappellera sans cesse, ce moment de perdition, cette envie de putréfaction…Alors, il te faudra être plus forte que n’importe qu’elle femme pour surmonter cela…Et pour venir ici même, dans ce lieu pour t’abandonner à une parfaite inconnue, me fait penser que tu arrives à retrouver le goût de la vie ! »

Un petit sourire, un regard lumineux vers elle.

« Je vis avec, mais elle est gravée dans ma tête pour me rappeler que mourir ne servait à rien à part à être quelqu’un de lâche. Je ne souffre plus comme avant, cette douleur là, celle que j’ai maintenant est bien différente…Lorsqu’on perd un amour, mais qu’il crêve dans l’antre de l’Enfer, c’est tout l’inverse de se faire quitter par un homme qui m’a trompé…Car au fond, cette souffrance partira un jour, car on n’est pas stupide, mieux vaut être seule que mal accompagnée… »

C’est vrai, plus aucune souffrance. Lorsqu’elle venait appuyer sur sa blessure, elle ne ressentait rien, même pas un picotement. Ca remontait à une dizaine d’année maintenant. Elle était si jeune et si éperdument amoureuse. Elle croyait à l’amour éternel et aux princes charmants. Maintenant elle avait changé. Tout avait changé en elle. Elle ne savait plus apprécier les bonnes choses. Ce qu’elle voyait autour d’elle c’était un monde qu’elle fréquentait rarement mais qu’elle adorait tout de même. C’était le seul moment où elle arrivait à s’échapper de sa vie actuelle. C’était son rêve à elle.

« Elle ne me fera plus souffrir… »

La Blondinette s’envolait encore pour se préparer. Qu’est-ce qu’elle aimait être coquette. A son âge, elle était pareille... Elle se leva à son tour, tira de la chaise sa robe froissée qu’elle prit soin d’enfiler et d’épousseter. Ici personne ne la connaissait, alors qu’elle soit décoiffée ou non… Mais tout de même. Un peu de volonté jeune femme. Elle alla vers la vasque pour y tremper seulement les mains, qu’elle mit de suite sur son front pour se refroidir et remettre ses esprits en place. Elle rattacha ses cheveux négligemment.

« Ce n’est pas grave, faites donc comme bon vous semble…Pourtant, il restera toujours des traces de cet instant unique… »

Fanta lui souriait un peu puis la Blondine ouvrit la porte. La fraicheur pénétrait mais également les parfums mélangés, le goût de pêché interdit…Les femmes grouillaient dehors. Fanta sentit sa gorge se nouer, elle partirait parce qu’elle n’était pas non plus une catin. Elle venait simplement se détendre..Sauf que la jeune fille lui dit quelque chose qui la surprit…

« Oh…Fantasia, Fantasia de Nansac, si ça vous tente également de me recontacter… »

Mais c’était tout, plus de baisers, une simple bouteille entre ses mains et voilà donc Eliane qui partait de la chambre sans se retourner une dernière fois. Elle contemplait sa taille. Sa silhouette était parfaite. Elle se demandait tant de choses, mais elle ne tenait pas à s’étendre sur le sujet, malgré tout, elle savait que ça n’irait pas plus loin. Belle comme elle était, il allait de soit qu’elle aurait beaucoup trop de prétendante pour recontacter la pauvre Fanta.

Voilà. Tout était terminé. Elle n’existait plus que dans ses pensées les plus profondes. Elle n’avait plus que le souvenir de ses gémissements et de ses douces mains. Fanta souriait bêtement lorsqu’elle sortait de la chambre, fermant la porte derrière elle. Elle scellait cet endroit qui avait été sien pendant quelques heures. Discrètement, La Bulle partait de cette cachette, regardait chaque femme en se mordant la lèvre inférieure. C’est vrai, seules elles pouvaient lui apporter cette douceur qu’elle avait tant recherché..
Eliane_
[Femme piquante…: l'Anniversaire du Bordel...(Début Février)]

Vêtue d’une robe relativement simple et d’un bustier pour marquer sa fine taille, la jeune femme se fait coquète, plus féminine et féline. La soirée allait se poursuivre dans ce lieu de perdition féminin.
Pénétrant ces ruelles malfamées, elle croise quelques regards insistants sans y prêter un réel intérêt.
Attendant qu’ils se dissipent, elle ouvre enfin la porte pour se laisser envahir par cet amas d’odeurs perverses et par le son de quelques instruments.
La soirée était placée sous le signe de l’ivresse des sens, des perversions étranges, d’une débauche sans limite aucune…Les vapeurs s’échappent de ses bouches fines, les bustiers se délient, les langues déjà se font malicieuses et l’alcool effleure déjà les peaux. Les musiciennes jouent un répertoire langoureux, les servantes s’affairent à satisfaire les clientes en vaillant à ce que jamais le verre ne soit vide, Eliane put ainsi s'en voir offrir dès son arrivée, les putains se font plus obéissantes que de coutume. C’était aujourd’hui, l’anniversaire même de ce lieu.

Le regard de la blonde est envouté par ce monde, cette magie qui habite les corps et embrase les êtres. Prenant place sur un divan, elle observe et déjà repère quelques formes alléchantes. Tel un homme dans son harem, Eliane se sent à son aise, prédatrice affamée…Un pacha orgueilleux et envieux entouré de femmes aux formes et aux regards provocateurs.

Quelques femmes s’avancent vers elle, caressant ses formes du regard mais la pucelle ne les relève pas. La facilité la désintéresse, la lasse. Ce soir, elle désirait autre chose que de serviles putains, autre chose que des peaux parfumées par les essences d’autres femmes…Son appétit était certain, mais il se voulait sélectif.
Et pourtant...Rien ne semblait correspondre à ses envies, alors soit…Peut-être était-ce encore trop tôt…

Sa main s’empare de celle d’une jeune femme à la chevelure flamboyante, freinant sa course. Sa peau et son teint, étaient d’une pureté telle qu’elle eut presque un remord à s’en servir avec cette pointe de désintérêt. Elle vint saisir ses lèvres, l’embrasser avec envie avant de s’emparer de sa chevelure et de la contraindre à s’agenouiller devant elle. Le verre en main, la gorge souillée par ce breuvage, Eliane retrousse ses jupons et y invite la rousse. Le regard est pervers, insistant…Elle savait ce qu’elle désirait et son assurance prenait source dans ces lieux et dans ces abus.
La tête bascule vers l’arrière, les lèvres laissent échapper quelques soupirs…l’Enfer était si paradisiaque.

Deux jeunes femmes virent à ses côtés, proposant par des baisers délicats, des vapeurs dangereuses…ensorcelantes. Les baisers s’échangent, les caresses également mais le regard d’Eliane finit par se résoudre à fixer la porte…Elle espérait trouver le rapport de force, l’étincelle du désir passionnel…La violence de l'amour.
Mais, pour le moment, la rousse lui permettait de patienter…

Elle songe donc, à cette brune qu'elle avait conduite dans la chambre, se demandant ce qu'elle avait pu devenir...Les pensées sont freinées par quelques gémissements mais qu'importe, elles restaient là malgré la distraction. Un sourire se dessine sur ses lèvres en y repensant...La Mystérieuse avait été courageuse, audacieuse...Deux qualités qui savent intéresser la blonde et qui méritent d'être goûtées à nouveau...

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