Shawie
Le seul mot qui lui traversa lesprit fut un simple « hacer pupa de caquita ». Cest clair, court et précis. Livraison express le soir dun anniversaire de qui dailleurs ? Pourquoi diable toujours se fourrer dans des situations impossible à gérer. Il faut bien vendre certes oui, mais quand même. Une bonne vieille rencontre, à la bonne franquette, comme dans le temps, autour dune chope en taverne, cétait bien mieux. Les rues se suivaient et se ressemblaient toutes. Passant plus de trois fois devant la même bicoque, elle pesta intérieurement et se rabattit sur une femme afin de mander son chemin vers le fameux « paradis
féminin
anniversaire ». Les seuls mots dont elle se souvenait dune conversation fort ennuyante en passant.
Petite ruelle, et enfin, elle aperçut une porte. Cétait surement ici. Elle plongea son regard dans sa chemise afin de sassurer que la marchandise était toujours en place, réajusta tout ceci puis passa la porte. Nouvelle insulte sortie du plus profond de son cur tout en retirant sa capuche. Elle comprenait mieux pourquoi la cliente voulait que la brigande soit discrète et ne fasse aucune vague en entrant. Lieu de fantasme masculin à qui lentrée devait certainement être interdite, lieu de débauche en tout genre. Son regard tout aussi froid que possible, parcourra la salle dun grand désintérêt.
Jambes écartées, toutes langues sorties, caresses plus ou moins intimes. Elle se sentait comme une tache au milieu de ce beau tableau. Elle nétait vêtu que de son habit habituel, lorsquelle trainait dans les rues ou sur les chemins. Braies, bottes et chemises noires. Et que dire de la musique non décidément, il fallait rapidement en finir. La première chose quelle vu, cest les bourses et les bijoux de ces femmes. Oh, pour rien au monde, elle louperait cela. Finalement, la soirée sannonçait relativement amusante. Elle se fraya un chemin, bousculant quelques femmes aguicheuses à la poitrine généreuse, plongeant sa main à leur ceinture dans le but très lucratif dy trouver écus.
Pas un mot se sortit de sa bouche, pas une excuse pour les bousculades. De toutes façon, les catins de ce lieu étaient bien trop occupées à se dévorer la bouche pour se rendre compte quune brebis égarée leur faisait les poches. Rictus en coin, elle venait de glisser dans sa propre poche un bracelet et une seconde bourse bien pleine. Farfouillant dans celle-ci, elle sortit quelques écus et se posa au comptoir commandant très précisément :
Ce que vous avez de plus fort pour me faire tenir une heure en ces lieux, basta lami, apporte moi en deux finalement.
Deux mains, deux verres, cétait une vérité sur laquelle tout le monde était daccord. Accoudée au comptoir, elle prit tout son temps pour prendre une première gorgée, savourant ce nectar quune fois encore, elle navait pas payé.
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Petite ruelle, et enfin, elle aperçut une porte. Cétait surement ici. Elle plongea son regard dans sa chemise afin de sassurer que la marchandise était toujours en place, réajusta tout ceci puis passa la porte. Nouvelle insulte sortie du plus profond de son cur tout en retirant sa capuche. Elle comprenait mieux pourquoi la cliente voulait que la brigande soit discrète et ne fasse aucune vague en entrant. Lieu de fantasme masculin à qui lentrée devait certainement être interdite, lieu de débauche en tout genre. Son regard tout aussi froid que possible, parcourra la salle dun grand désintérêt.
Jambes écartées, toutes langues sorties, caresses plus ou moins intimes. Elle se sentait comme une tache au milieu de ce beau tableau. Elle nétait vêtu que de son habit habituel, lorsquelle trainait dans les rues ou sur les chemins. Braies, bottes et chemises noires. Et que dire de la musique non décidément, il fallait rapidement en finir. La première chose quelle vu, cest les bourses et les bijoux de ces femmes. Oh, pour rien au monde, elle louperait cela. Finalement, la soirée sannonçait relativement amusante. Elle se fraya un chemin, bousculant quelques femmes aguicheuses à la poitrine généreuse, plongeant sa main à leur ceinture dans le but très lucratif dy trouver écus.
Pas un mot se sortit de sa bouche, pas une excuse pour les bousculades. De toutes façon, les catins de ce lieu étaient bien trop occupées à se dévorer la bouche pour se rendre compte quune brebis égarée leur faisait les poches. Rictus en coin, elle venait de glisser dans sa propre poche un bracelet et une seconde bourse bien pleine. Farfouillant dans celle-ci, elle sortit quelques écus et se posa au comptoir commandant très précisément :
Ce que vous avez de plus fort pour me faire tenir une heure en ces lieux, basta lami, apporte moi en deux finalement.
Deux mains, deux verres, cétait une vérité sur laquelle tout le monde était daccord. Accoudée au comptoir, elle prit tout son temps pour prendre une première gorgée, savourant ce nectar quune fois encore, elle navait pas payé.
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