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[RP ouvert] Le Lupanar : "Le Lys de Sapphô"

Eliane_
Le spectacle est délicat voir, enivrant. La lèvre inférieure de la blonde est mordue d’envie. Elle ne perd pas une miette de l’effeuillage alors que le corps peu à peu se dévoile. Les formes sont mises à nu, la gestuelle est sensuelle, quasiment féline. Le bas ventre d’Eliane quant à lui, s’échauffe doucement…
Se servant à nouveau de fruits, elle observe d’un regard interrogateur les manières de la brune. Cette dernière était avant tout une provocatrice née. Mise à l’écart volontairement, elle observait avec envie la soumise. Voilà donc qu’elle se prenait au jeu et se laissait envahir par l’envie et la beauté même de cette docile Femme.
Sereine, Eliane laisse la magie s’opérer alors que le corps est enfin totalement nu. Elle écarte ses cuisses, cambre les reins, gonfle le buste et le sourire pervers de la blonde se dessine lentement. Elle avait là, une prestance, une attente digne d’une bonne soumise. Chose surprenante, peut-être n’était-elle pas si pure que cela...

Alors qu’elle s’apprête à se relever pour gratifier la soumise, la brigande s’avance vers elle. Tournant autour d’elle tel un rapace, le regard d’Eliane s’obscurcit à la fois d’envie mais également d'agressivité. Le morceau de chair aussi beau soit-il était à elle, la dévotion n’était vouée qu’à elle seule…et même si elle avait autorisé la brune à jouir de la soumise, elle ne lui avait pas autorisé pareil comportement.La brune pas vraiment avertie, risquait de s'en mordre les doigts et d'être simplement surprise par le répondant de la soumise...

D'ailleurs, à la fois agacée et excitée par la prestation de la soumise, et l’audace de la brune, Eliane se relève et se rapproche d’un pas décidé de la brigande. Si agresser une none avait été trop aisé voir insatisfaisant, faire naître la rage et la passion chez une véritable truande était un pari plus osé, plus excitant.

Profitant de la distraction de cette dernière, elle vient contre elle et la bouscule sans douceur contre le mur. Dos au mur, s'emparant de ses poignets, elle les emprisonne dans une main pour les maintenir fermement au-dessus de sa tête. Sa langue se fraye un chemin dans le creux de sa nuque, son souffle remonte jusqu’à son oreille et dans un souffle provocant, marqué par le désir, elle se laisse aller à la remarque.

Mmmhh…N’oublie pas à qui elle est dévouée…Tu peux jouir d’elle mais ne t’avise pas de la voler devant moi.

Mordillant le lobe de son oreille, refreinant les gestes de défenses de la brigande, Eliane savoure cette agressivité, ce rapport de force qui ne fait que l’embraser. Sa main libre saisit son menton pour venir lui voler un baiser.
Sa main plaquée sur sa joue, la nargue et son pouce se glisse entre ses lèvres charnues…Le jeu était lancé. Craignant par ailleurs que cette dernière ne lui morde le doigt, elle ne s’y attarde pas. Courageuse certes mais pas téméraire.
La femme était aussi fière et sauvage qu’elle ne pouvait l’espérer, une personnalité idéale, envieuse.
Sa main descend, provocante, et elle se glisse contre son entre jambe, la massant, affirmant son emprise malgré le tissus…Ses dents se jouent de la peau de son épaule par de brèves morsures aussitôt apaisées par un baiser…La peau qu'elle pouvait lécher, mordre, était d'une douceur sans égale...Un toucher qui ne demandait qu'à être éprouvé à nouveau...

Toutefois, relâchant ses poignets, elle la laisse désormais libre, la leçon avait été donnée, point final, mais le désir en revanche ne pouvait rester sur cette fin…
Se tournant vers la soumise, Eliane vient lui voler un baiser.
Elle effleure sa chevelure, sa peau, ses monts, le creux de ses reins…son entre jambe déjà trempée. Le feu grandit dans les entrailles de la blonde, devant cette femme offerte et devant l’insoumise…Deux mets de choix, deux mets si contradictoires.

Déshabille, la brigande…Se tournant alors vers la brune, elle l’invite à se laisser faire. Il n’y avait là aucun rapport de force à avoir avec la soumise…La partie étant gagnée d’avance. Elle obéissant simplement…

Pas la peine de te débattre avec la soumise...Je te laisse ce luxe, avec moi...Mai si tu désires la tourmenter quelque peu..Tu es libre..."Oui, laisse exprimer ta perversion..."

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Shawie
Et la réaction n’attendit pas une seconde. Comme un bout de viande disputait, la blonde se leva et se sentit, quoi, en danger ? La brigande se laissa tout simplement aller contre le mur si confortable précédemment, se devait feu doux pour une eau prête à bouillir. Le jeu ne marche pas que dans un sens pensa-t-elle. Elle se renfrogna aussitôt, se laissant toucher sans aucune réaction, estimant qu’elle aussi aurait pu jouer. A quoi bon jouer seule … Pourtant, elle sentait une envie presque incontrôlable de laisser fuir sa colère et sa frustration. Une insulte en espagnol fut lâcher sans attendre ajouter à cela un geste de la main désabusé.

Alors que la blonde se tourne vers la soumisse, un regard ténébreux, une pensée horrible s’empare d’elle voulant presque la voir souffrir juste pour une plaisir personnel non assouvis présentement. Cette colère qui monte lentement, qui vous prend au creux des entrailles, qui vous bloque toute pensée objective. L’audace de la blonde l’avait quasiment touché en plein fouet la laissant de marbre, carapace de nouveau mis en place. Une chose, il y en avait déjà une … jamais elle se soumettrait à ce jeu pervers.

Un geste impulsif et la brigande passe un bras menaçant autour du cou de la blonde, son autre main se dirige audacieusement vers l’intimité de celle-ci, y plaquant une main violente pour s’adoucir lentement à son contact. Jupons qui commencent à se relever, main courant sur ces cuisses au besoin d’être écartées, effleurement -oh combien insuffisant- de l’antre. Bouche qui se rapproche de son oreille, mordillement sur ce lobe aguicheur, bras qui se resserre légèrement autour de la peau lisse, menaces éjectées :


Ne t’avise jamais de me menacer de la sorte ou de me prendre un vulgaire bout de viande qui t’appartient. Elle me touche, elle ose poser un doigt sur moi, elle perd ce bras. J’espère que je suis claire. Ca t’excites ça hein, de prouver que tu es forte … qu’en est il hors de ces murs ?

Je pourrai faire ce que je veux de toi là


Sa main baladeuse remonte lentement et tente de se frayer un chemin sous sa chemise qu’elle aurait bien arraché d’un simple coup. Cette main qui remonte prenant prise juste au dessus du nombril. Une morsure dans le cou pour conclure cette scène des plus excitantes pour la brigande et l’étreinte prend déjà fin. Se faire désirer et se faire détester étaient un réel passe-temps, la limite était bien faible.

L‘étreinte relâchée, la brigande recule les deux mains en l‘air fixant encore et toujours cette femme des plus troublantes. Fixation intense suivit d‘un mâchouillement de lèvre inférieure, d‘une langue aventureuse qui s‘échappe sur ces propres lèvres.


Quand on veut jouer, il faut savoir accepter les règles des deux camps. Tu veux jouer, et encore, je ne suis même pas sure que se soit un jeu pour toi, une Maitresse diabolique … prend donc ton pied avec ton esclave, prend ton plaisir ainsi. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, et je suis navrée de perturber votre petite réunion.

Une révérence pour conclure un rêve utopique de trouver une femme, une vraie, sachant dicter mais aussi se livrer. Main sur la poignée, sur le départ -une fuite en avant peut être-.

Peut être que je vais trouver mon bonheur auprès d’une vulgaire femme de comptoir.
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Jipdoly
Elle sentait la magie opérée pendant ses gestes, ce spectacle sensuel et enivrant. Une soumise pouvait aussi avoir un pouvoir, le pouvoir de donner du désir si elle le voulait.

A la fin de sa prestation, la brune lui jette une pièce et s'approche moqueuse.
Les iris de l'Ambassadrice se rétractent, les pupilles deviennent plus lumineuses. La brune ne se rend pas compte du danger visiblement.
Puis, elle ose poser ses mains sur l'épée des Assombris. Là, un léger grondement se fait entendre, le poil se hérisse et c'est l'air suffisant de la brune qui lui entaille le ventre de sa propre épée, qui fait que la Soumise se décide à intervenir. Car seule une personne peut se permettre de lui manquer de respect et celle ci est la Sublime, elle et personne d'autre!
Ses derniers mots font que la jeune Ambassadrice serait prête à lui sauter dessus mais une autre idée lui vient en tête.

Cette arme est à moi maintenant.

C'est donc une Ambassadrice fière et hautaine qui se redresse, l'attitude digne de la louve qu'elle représente, sa blessure qu'elle ne sent pas telle est son envie de se pencher sur celle qui de chasseur à ses yeux est maintenant devenue proie à abattre.
Dangereusement, elle se rapproche de la brune en même temps que la Sublime qui l'a plaqué contre un mur. Entre leurs caresses, elle esquisse un léger rictus.

Une once de fierté la parcourt quand elle entend les mots de la Sublime.
Mmmhh…N’oublie pas à qui elle est dévouée…Tu peux jouir d’elle mais ne t’avise pas de la voler devant moi.

Puis ses yeux se plissent au fur et à mesure qu'elle entend les mots de la brigande.
Ne t’avise jamais de me menacer de la sorte ou de me prendre un vulgaire bout de viande qui t’appartient. Elle me touche, elle ose poser un doigt sur moi, elle perd ce bras. J’espère que je suis claire. Ca t’excites ça hein, de prouver que tu es forte … qu’en est il hors de ces murs ?

Une dernière étreinte, puis la brune veut tirer sa révérence.
Patiente, la Soumise attend qu'elle termine sa tirade mélo-dramatique.

Quand on veut jouer, il faut savoir accepter les règles des deux camps. Tu veux jouer, et encore, je ne suis même pas sure que se soit un jeu pour toi, une Maitresse diabolique … prend donc ton pied avec ton esclave, prend ton plaisir ainsi. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, et je suis navrée de perturber votre petite réunion.

Une dernière pause pour le suspens et l'émotion du public.
Peut être que je vais trouver mon bonheur auprès d’une vulgaire femme de comptoir.

Alors d'un sourire carnassier, la Docile ne lâche que ces quelques mots.
Et bien, es tu si faible dans ton art que tu doives me voler mon héritage alors que je ne peux bouger?
Ou bien es tu simplement inconsciente du danger qui te menace?
Tu oses me marquer en me nouant ma ceinture tel un collier autour du cou, et maintenant tu te sauves?
Belle brigande que tu fais là! Que tu n'ais aucune considération pour moi brigande, passe encore! Que tu te permettes de m'insulter il n'en est pas question! Ce n'est pas la première fois et je ne le supporterais pas!
Maintenant sache une chose, tu es effectivement bien faible dans ton art.


En effet, toute à ses paroles, Jip ne s'était pas empêchée de récupérer son dû à savoir son épée. Un léger baiser sur les lèvres de la brigande au passage, elle serait punie mais le jeu en valait la chandelle.

Avant de revenir vers la Sublime et de finir d'une voix polaire:
De chasseuse, tu deviens proie, si tu recroises mon chemin alors que ma Maîtresse est absente, tu me payeras l'affront que tu as marqué sur ma chair.

Oh oui, elle prenait des risques.
Mais mordante elle était, et se laisser marcher dessus jamais!
Elle se soumettait car elle le voulait, si la brigande avait un problème avec cela grand bien lui en fasse mais cela ne finirait pas bien pour elle si la jeune Ambassadrice se sentait menacée de nouveau.

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Eliane_
La bête se réveille, pour le plaisir de la blonde. Un bras se glisse sous son cou et elle reste impassible. L’audace, la rage, la perversion enfin tout cela se réveille. Elle jubile. La main vicieuse se glisse vers son intimité et contrairement aux attentes de la brigande, Eliane s’y prête, écartant plus aisément les cuisses, voulant ainsi la provoquer, la sentir, frémir. Le visage fier, la blonde ne dit mot, appréciant ce venin qu’elle lui verse dans le creux de l’oreille, cette morsure, ce frisson qui longe son échine.

"Oui…Combat moi…Hais moi et désir moi du plus profond de ton être."

Sa main se perd dans sa chemise et les doigts de la blonde se laissent aller dans la chevelure de la brune. Un geste doux, tranchant avec la passion qui envahit la brigande. Peur ? Intimidée ? Nullement, elle laisse au contraire un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres. Elle n'attendait que cela.

Toutefois, ce comportement si délicieux, s'éteind tout aussi rapidement qu'il fut apparût. Miséricorde.
Lâchant prise, s'éloignant d'elle, la brune lance quelques remarques qui se veulent tranchantes et qui ne font que rire intérieurement la blonde.
Tout cela n’était pas cohérent, comment profaner des menaces tout en prenant la direction de la porte…telle une couard ? Peur dissimulée…ou personnalité simplement plus complexe. La brune désirait donc fuir, soit.

Soudain, le visage d’Eliane se tourne vers la soumise qui affirme également sa véritable nature. Celle qui sait être terrée en elle lors de sa soumission. Désormais la voilà libérée...
Pendant ce temps, la pucelle va simplement se servir un verre, les laissant à leurs querelles et autres règlements de compte. Cela ne regardait qu'elles seules après tout.

La soumise avait assurément bien fait de montrer à la truande sa véritable nature et le véritable sens de sa docilité. Elle n’était pas faible, ni soumise de nature…Si elle se laissait aller à cette domination, ce n’était là que pour le plaisir de l’abandon total.

Eliane, reprend alors le cours de la conversation une fois cette dernière à son apogée car laisser partir la brune était impensable.
Inspirant donc profondément, buvant une bonne gorgée de vin âcre, elle s’avance vers Shawie, toujours avec cette assurance déroutante et écœurante.

Qui t’a laissé croire que je ne désirais pas me donner à toi ?…Maintenant, si tu désires réellement trouver femme facile à dompter…La poignée est entre tes mains. Tu trouveras sans grand effort, chausse à ton pied si ta bourse est généreuse...

Se rapprochant, la blonde se colle à son dos. Effleurant du bout de ses doigts, le bas ventre de la Fauve, elle s’empare de la main cette dernière et la guide vers sa propre intimité. Le message était peut-être plus clair aux yeux de la brune à présent. Leur caractère fort se confrontait autant qu’il pouvait fusionner, le mélange de la haine et de l’envie, de la provocation et la tendresse…La véritable luxure.
Dégageant la nuque de la brune, elle vient déposer un baiser sur sa peau, la mordiller, tout en appuyant et guidant les caresses sur sa propre intimité.

Hmmm...S’il m’est facile de me laisser aller à l’abandon en ta présence…Il serait tant que tu en fasses de même. Tu as plus à y gagner qu’à y perdre…Fais-moi confiance.

Elle mordille doucement son lobe, souffle un air chaud, envieux dans le creux de son oreille avant de l’écarter de la porte et de se mettre dos au mur pour finalement inviter la brigande tout contre elle.
La position serait peut-être plus agréable pour la brigande, plus rassurante alors soit, Eliane s’y prête volontiers…mais elle ne désirait négliger sa belle soumise, ni ménager l'esprit de la Fauve.
S’emparant des lèvres de la brune, embrassant la commissure de ses lèvres, mordillant sa lèvre inférieure, elle invite d’un geste la soumise à s’approcher.
Elle attrape sa main, forçant l'esclave à se mettre à genoux. Voilà qui permettra à tout le monde d’avoir partie et chair à s’occuper.
Sa main dans sa chevelure sombre, elle laisse ses doigts se perdent alors que sa main libre se perd déjà sur les courbes de la brigande…

Ses iris croisent ceux de la Fauve avec audace et complicité. L'abandon passait inévitablement par cette confiance qui fallait se résoudre à accorder. Une évidence qui fut rappelée à la blonde avec douceur.

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Shawie
Ahn voila qu’elle se rebelle, une once de fierté, enfin eut elle envie de crier. C’est un visage tout penaud, presque angélique qu’elle regardait la soumisse faire son numéro, peut être bien pour prouver sa valeur. Mais qu’est-ce qu’elle en avait à faire elle ? Fichtre rien, elle dodelinait de la tête montrant qu’elle écoutait quand même, un léger foutage de poire. Comme si elle ressentait une crainte face à cette femme dénudée. Personne ne lui faisait peur encore moins une femme. Visage dissimulé, elle montre à son ennemi du moment, un dos, bien droit. Quelle meilleure fin de non recevoir que ce cul royal insensible à l’argumentation, ridiculisant d’avance toute tentative rhétorique.

Je ne parle pas à la sous main.

Ainsi tout est dit, ainsi soit il.

Sentant le souffle chaud s’abattre sur elle, elle semble docile d’un coup, se laissant faire voir même savourer ce qui est en train de se passer. Sa main maintient tout de même la voisine assez fermement, juste au cas où. Un mouvement brusque pourrait être parait. Savourant mais pas entièrement, juste ce qu’il faut pour prendre plaisir mais pas assez pour se satisfaire.

Lorsque ces lèvres sont happées, elle s’impressionne elle-même de le prolonger un instant, une seconde, peut être deux. Profitant de la situation un peu plus, elle pose une main sur le mur pour prendre appuis, ignorant totalement la soumisse. La seule restriction au bon fonctionnement de cette soirée serait que l’autre brune ne la touche pas sous peine de … ben de quelque chose de terrible pas encore réfléchis. Elle ne souhaitait pas être souillée par cette chose se disant femme, se disant fière et montrant un peu de caractère alors qu’on fond, une lueur de faiblesse illuminée son visage. Oh, elle n’avait rien contre elle, strictement rien mais c’était ainsi.

Une soumisse à genoux fit décaler la brune un peu plus sur le coté se saisissant d’une poignée d’une blonde sulfureuse, amenant ces lèvres dans le creux de son cou pour y gouter un peu, beaucoup, petites morsures desuite remplacées par un baiser. Simple et doux, loin de l’image de la brigande tout compte fait. Le fait de se montrer dans l’imité la butée parce qu’elle était fragile et sans défense dans ces moments.

Le regard baissé, les lèvres toujours collées sur ce cou qu’elle découvre, elle les laissent glisser juste au dessus de sa poitrine, son autre main effleure les hanches dessinées, le bout de ces doigts s’évadent désormais sur ce bras avant de le libérer. Un pas en avant, deux pas en arrière. La brigande s’amusa à un baiser aux lèvres légèrement entre ouvertes puis recule sa tête et enfin son corps qui réclame -au fond de lui- une chaleur humaine-.


Si tu veux ma confiance, amuse toi d’abord avec elle …
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Eliane_
Le poigné pris par la brigande, Eliane ne dit mot, savourant simplement l’instant. Cette chaleur qui doucement grandit en elle, cette sensation si douce quand la farouche se fait docile, désirable amante.
Le cou offert, la gourmandise commande et son corps réclame. Sa bouche laisse échapper quelques soupirs de bien-être. Les yeux clos, elle retire sa main de la chevelure de la soumise pour venir effleurer ce corps qu’elle lui refuse. Elle longe sa taille, remonte doucement le long de son échine. Le désir est présent, jouant de ses sens, de son ardeur qu’elle contient tant bien que mal. Il fallait toutefois se faire douce, délicate pour ne pas brusquer la brigande. En somme, la caresser dans le sens du poil.
La Fauve se décale justement en sentant la présence de la soumise.
Ce geste ne fait que sourire la blonde car elle comprenait ce qui pouvait l’agacer et l’insupporter. Cette docilité, cette soumission si étrange et impensable pour une rebelle comme elle…Et pourtant, elle aurait tant à apprendre de cela et de ce qu’est la réalité. Laissant au loin ces pensées trop réfléchies, elle se tût et vient poser ses lèvres dans le cou de la brigande…

Mais là voilà qu’elle recule à nouveau…
Elle réclame également, encore. Postée contre le mur, Eliane souffle, ne cachant pas sa lassitude devant un tel jeu de chat et de la souris réservé à des enfants. Ne pouvait-elle donc pas, simplement savourer le moment ? Posée, frustrée la pucelle l’observe et comprend réellement le sens de sa demande. La brigande désirait simplement être rassurée en voyant sous ses yeux ce qui allait et pouvait se dérouler avec elle…Sauf que, ce qu’elle réservait à l’esclave était loin de correspondre aux attentes de la brune. Ce qui était bon pour l’une était déroutant pour l’autre.

Se penchant vers la soumise, elle lui retire cette ceinture qui enroule son cou et d’un geste l’invite à se redresser pour finalement l’agenouiller au pied du lit. Eliane ne dit pas un mot, préférant réfléchir et agir différemment.
Se dirigeant vers cet amas d’objets qu’elle avait ramené, elle attrape un fin ruban, un fruit, et revenant à la soumise, lui bande les yeux et glisse entre ses lèvres la fraise.

Ne bouge pas, ne croque pas. Reste silencieuse

Se penchant légèrement, elle relève le menton de la soumise, croquant et dégustant la moitié de son fruit. Le jus s’écoule, perlant sur la peau hâlée de l’esclave. La langue d’Eliane alors se fait vicieuse en récupérant ce liquide sucré. La voilà donc prête à se muer dans le silence et l’obscurité.

Désormais, il restait à calmer l’appréhension de la brigande. Eliane s’approche doucement, effleurant le bras de la truande et l’invite à rejoindre la couche.
La voix se fait suave…rassurante mais néanmoins piquante. Nature espiègle et vile oblige.

Pourquoi fuis-tu à chaque pas que tu fais vers le plaisir ?

Eliane se doit de lui empêcher toute fuite sans pour autant lui faire voir des liens. Créer en elle, la sécurité et la confiance nécessaire à l’abandon et cela tout en contenant cette frustration grandissante qui commence à titiller ses manières de rustre. Elle se penche alors sur elle, effleurant son cou, le contour de ses monts comprimés par le corsage, inspire et approche ses lèvres. Le souffle rencontre le sien, elle s’efforce de ne point aller au contact, maintenant sa bouche à quelques centimètres de la sienne.

Tu n’as nul besoin de voir ce que je réserve à la soumise, car vous avez deux attentes distinctes…

Assurément, l’une désire le plaisir sans tabou avec le plaisir de l’appréhension alors que l’une avait simplement peur d’être offerte à un plaisir sans contrôle…

La main d’Eliane se pose sur celle de la brigande et la glisse vers son propre corsage pour qu’elle commence à le délier. La poitrine de la pucelle doucement se découvre…Des formes rondes et fermes marquées par sa jeunesse et une peau douce, effleurée que par les mains délicates des femmes.

Il n’y a rien chez une femme que tu ne puisses désirer…

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Jipdoly
La brigande lui tournait fièrement le dos, soit!
Au moins, elle lui avait dit ce qu'elle avait à dire et c'était ce qui comptait.
Aussi, les autres paroles lui passèrent par dessus la tête.

Puis la Docile fut saisit par les cheveux et dû se mettre à genoux.
La brigande repose alors des conditions et un percéptible soupire se fait entendre.
La Sublime l'invite à se relever et de nouveau à s'agenouiller devant la couche cette fois.
Elle lui bande les yeux, lui met quelque chose dans la bouche et le doux ordre tombe.


Ne bouge pas, ne croque pas. Reste silencieuse…

Seul son souffle résonne à cet instant à ses oreilles, puis des lèvres, une morsure légère et quelque chose de mouillé qui coule de son menton à sa peau.
Un déluge soudain! Une langue visiblement remonte le sillage humide qui a coulé précédemment. Mais cette sensation est divine, douce et prononcée à la fois, exacerbant ses sens déboussolés par l'obscurité. Elle sent l'odeur de la Sublime, elle retient un gémissement, sa peau est en feu et pourtant sa peau parcourut de frisson l'est également.

Puis, de nouveau, le silence.
Le pas feutré qu'elle reconnait bien maintenant s'affère à autre chose mais elle ne sait quoi. Docile, elle attend, se prépare, appréhende mais désir également. Tant de sentiments contradictoires se bousculent....

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Shawie
Et elle observe, ce qu’elle fait sans doute de mieux en ce monde, attendre, regarder, juger et jauger si le bon moment était venu. De quoi d’ailleurs ? Elle avait toujours eu l’habitude de prendre sans rien donner et la, on attendait quelque chose d’elle qui la déposait totalement, mais elle ne l’avouerai jamais. Et puis, un contact de ces lèvres sur son propre cou la chamboule véritablement d’où peut être le pas en arrière. Ce qu’elle voit est tentant et désirable, un simple fruit croquer réveil en elle un instinct bien enfoui jusque là. Fougueuse, fatales … il était bien loin ce temps là.

Dans son esprit, c’était relativement clair le fin mot de cette histoire d’une nuit. Elle finirait sans doute rempli de frustration, d’encore plus de dégout -oh non pas de ces partenaires- simplement de la situation. Sa main guidée vers le corsage de la blonde se laisse faire sans encombre, aucun souci de ce côté la, elle donnerait un peu de bonne volonté tant qu’on ne la forcerait pas. A peine dévoilée qu’elle se dégage sa propre main comme prise au piège pour la laisser se poser, doigt après doigt sur les hanches d’une blonde offerte.

Les lèvres de la brigandes ne prennent la peine de répondre aux remarques, elle savait pertinemment que si elle ouvrait la bouche, elle se ferrait méchante et vicieuse, donc autant ne pas gâcher le plaisir des yeux -pour le moment. Non, elles préfèrent venir se loger sur un mont aguicheur sous ces yeux, d’un bout de langue qui se fraye un chemin pour venir titiller l’extrémité pour l’abandonner à son propre sort et s’occuper aussi rapidement du second.

Oh oui, elle savait se faire attentionnée. Lèvres occupées, ces mains remontent le long de son flanc d’un revers de doigt pour s’activer à écarter ce corsage, encombrant et inutile. Ainsi, sa bouche remontent évitant soigneusement sa voisine, offrant un baiser sur la commissure de celle-ci. Regard plongé dans le sien, désormais, elle jauge puis se baisse pour voir l’autre brune. Il était certain que si elle la croisait au détour d’un chemin, par hasard, elle regretterait cette soirée à coup sur.

Mais pour le moment, l’intimité de la pièce lui offrait un peu de répit et c’est pourquoi, elle aussi, vient prendre de ce qui reste de ce liquide qui a coulé, un happement de lèvres de quelques minutes, délaissant cette blonde pour la brune. Sa main se loge, d’une poignée, dans la chevelure brune pour lui pencher légèrement la tête et appuyer un peu plus le baiser. Oh que oui, la nuit s’annonçait palpitante en sensation forte.

La vie est une folie et la folie se danse aussi.

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Eliane_
La brigande se laisse aller finalement pour son plus grand plaisir. Sa langue se perd sur ses propres monts faisant frissonner son corps et animer ce dernier d’une envie certaine.
Sa main fine se perd sur le corps de la Fauve pour commencer à effleurer sa peau et à la découvrir. La peau est douce, les monts plus charnus que les siens mais d’une fermeté tout aussi identique.
S’emparant des mains de la truande, elle les lui plaque sur le lit pour venir déguster du bout de sa langue la pointe de ces formes. Ses dents mordillent légèrement ces sommets délicats avant de venir se perdre contre la peau de sa nuque…L’envie grandit doucement, accentuée par le caractère fuyant de la belle si difficile à maitriser et la présence silencieuse de sa soumise.

Hmmm…Ta peau est très douce…
Les mots sont chuchotés dans le creux de son oreille avant qu’Eliane ne décide de retirer le bas de la brigande. Désormais nue, elle savoure ce spectacle.
A genoux sur la couche, le temps n’est plus quand elle se met à observer le corps si parfait d’une femme…La douceur des formes, de la peau, cette féminité dans toute sa splendeur. Son corps rejoint le sien, effleurant sa peau de sa chair, longeant ses jambes du bout de ses doigts. Elle se love contre elle pour une simple étreinte, pour humer le parfum de sa peau. Un moment simple qu’elle s’accorde rarement, privilégiant ces moments tendres pour sa propre Folie.
Eliane laisse ses doigts parcourir sa peau jusqu’à les laisser glisser vers son entrejambe et y réaliser quelques caresses envieuses…Forçant légèrement le passage, écartant doucement ses cuisses, elle désire la surprendre et braver l’interdit, provoquer les sens de la sauvage. Ses doigts se font experts, pervers et doux alors qu’elle se contente de caresser l’entrée de son jardin sans pour autant s’y inviter. Elle veut simplement la faire languir…
Ses dents mordillent son lobe d’oreille, son souffle se perd dans le creux de son oreille…Elle la veut.

Doucement, alors qu’elle s’embrase naturellement, une idée émerge pour plonger la brigande dans le monde de l’abandon. Sa main libre, s’empare d’un ruban qu’elle lui présente. Elle en joue tout d’abord d’une manière sensuelle, caressant sa peau, ses seins, enlaçant son cou avant de venir se proposer à elle…C’était une expérience qu’elle désirait lui inculquer, le plaisir d’un abandon total.

Fais-moi confiance….Laisse-moi poser cela sur ses yeux, te plonger dans un monde où tes sens vont se réveiller. Je m’occupe entièrement de ton plaisir…Ne dis rien, ne refuse rien sans avoir essayé…
Si tu es réticente à cette idée alors je te laisserai le loisir de m’attacher quand viendra ton tour…Je veux simplement que tu te laisses aller...sans trop réfléchir…Je jouerai de tes sens…Il te suffira de me guider si je vais à l'encontre de ton plaisir où si je me fais trop pressante...


Assurément qu’elle en jouera, piqure de la cire, fraîcheur du nectar fruité, une soumise à disposition pour quelques sévices, un corps entier à découvrir, à déguster….

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Shawie
Chaques caresses éveil en elle … elle savoure en silence, se retenant de lui bondir dessus, d’en finir. Elle se laisse retirer ce tissu qui lui sert de braies mais resserre desuite les cuisses. Une mains vient attraper le poignée de cette main trop rapide. C’était bien connu qu’un affamé en voulait toujours plus. Retenant pourtant une caresse tant désirée, elle ne pouvait encore …

Tu peux regarder mais ne pas toucher, bon d’accord, tu peux toucher mais tu n’y goutte pas ou encore, tu peux gouter mais tu n’avale pas. C’était exactement ce qui se passait. La brune offrait un peu plus chaque instant sans pour autant laisser le libre accès. Profitant d’une curieuse tendresse, Shawie en profite pour gouter littéralement la peau si fine d’une épaule à porter de dent.

Ces lèvres se décollent doucement des voisines, son regard se tourne pour apercevoir cette chose, ruban de tous les martyrs et on voulait lui mettre … à elle. Joueuse, oui mais toujours à certaine condition. Elle avait parfaitement noté qu’à son tour elle pourrait attacher sa proie, mais que diable, pourquoi voulait on à tout prix la maitriser. Ne pouvaient elles pas s’amuser en regardant, le plaisir provient du visuel en premier lieu.


Je préfère regarder, c’est tellement plus … excitant. Peut être qu‘après tu pourras jouer à ça.

Alors que le ruban se fait taquin, voila que Shawie se recule au fond du lit, cheveux venant cacher ces deux monts, jambes mi-ouvertes volontairement, regard aguicheur à souhait, un petit non de la tête pour se faire comprendre. Mais un « non » inviteur cette fois, un «non » qui dirait presque -ou totalement- vient me prendre si tu es cap ! Un de ces doigts, puis deux, viennent jouer de sa langue, humidifier ce dernier pour les laisser courir sur son propre corps. Passant entre ces deux seins puis descendant sur son ventre, son nombril.

Et voila qu’un doigt baladeur écarte un peu plus ces jambes, juste assez pour s’y faire un chemin solitaire. Son regard azur vient fixer son voisin sans rien dire à présent, une simple invitation visuelle, puis ces yeux se referment légèrement pendant que sa tête se penche.

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Eliane_
Ce corps s’offre et se refuse, se livre sans condition et s’interdit à elle. Le jeu est excitant, troublant. Elle avait bien fait de la choisir, c’était une évidence.
La Fauve est provocante, joueuse, coquine et à la fois peu assurée. Un mélange qui embrase les sens de la blonde et réveille en elle des envies perverses, légèrement dangereuses.

S’approchant d’elle, la brune s’éloigne et se place contre le fond de la couche affirmant alors sa personnalité, ce démon qui ne se dévoile que pour le plaisir de la chair. La blonde ne quitte pas son regard et retire entièrement ses vêtements. Elles étaient à égalité, noyées toutes deux dans la luxure et la quête de confiance.
Eliane s’avance alors vers elle, effleurant son visage, ses monts du bout des doigts avant de laisser sa langue et ses dents s’attarder sur les sommets, les titiller, les mordiller et les provoquer.Sa main libre se glisse sur la hanche de la truande et le corps de la pucelle se redresse. Sur son visage, le regard est illuminé par la flamme dévorante de la perversité.
Les deux mains sur les hanches, elle la tire vers elle jusqu’à ce que son dos soit à plat sur la couche.
Ses mains écartent ses cuisses pour s’offrir cette vue qu’elle admire tant et pour laquelle, elle se damne au quotidien.
Si elle n’avait pas besoin de lien, Eliane allait pouvoir jouir de ses réactions, de sa résistance.
Le visage d’Eliane se plonge entre ses cuisses, son dos se cambre avec aisance pour offrir à cette dernière la courbe de son corps. Les cicatrices logées dans le creux de ses reins sont alors visibles, ces traces de coups de fouet qui désormais l'indiffèrent. Elles sont en elle, encrées. Elle les assume, les oublie même.
Sa bouche se pose à l’intérieur de ses cuisses pour en mordre la chair et remonte doucement pour jouir pleinement de ce temple. Sa langue, ses doigts, ses lèvres…Elle la déguste, récolte ce nectar qui découle de ces traitements, de cette envie et de cette agilité. Ses doigts forcent l’entrée de ce temple pour s’y loger et la blonde déverse son attention sur cette perle déjà gonflée de plaisir.

Le temps n’est plus lorsqu’Eliane se voue au corps d’une femme. Elle était capable de la plus délicieuse des douceurs comme la plus violente des passions. Deux femmes étaient à elle, deux entités, deux plaisirs distincts. La langueur, la douceur, une légère dose de piquant, c’était ce que méritait la Fauve alors que la soumise ne désirait que la violence, la perversion à l’état pure, sans limite.

Remontant vers le corps de la brune, Eliane longe son corps du bout de sa langue et vient saisir ses lèvres. Sa main se loge contre sa nuque pour lui éviter toute fuite et appuyer ce baiser qui porte encore le goût de ce nectar. Le baiser s’apaise, fait place à une douceur délicate. Sa langue effleure sa lèvre inférieure et Eliane l’observe tout en redressant son échine.
A genoux sur la couche, sa main caresse sa propre peau, ses propres seins, son propre temple. Elle n’a aucune pudeur, aucune honte à se caresser car elle aime à offrir ce qu’une femme à de plus beau à offrir…Le plaisir, la sensualité.
Saisissant la main de la brune, elle l’invite à jouer avec elle, à accompagner ces gestes, ses doigts…Elle la laisse apprivoiser ce toucher, son corps, avant de doucement la laisser faire, seule.
Elle se mouve, ondule légèrement du bassin pour guider ses doigts…s’octroyer grâce à elle, du plaisir.
La main se glisse dans la chevelure de la brune pour la caresser, retenant son envie certaine de la tirer et d’offrir à cette brigande, un sort moins doux…

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Baile
[Dans le Royaume quelque part, pour investir un lupanar]


A la grande et existentielle question: "Pourrais-je devenir chaste et abstinente un jour, pour le bien de la Commanderie?", la Baile, capitaine intransigeante de son Ordre royal, avait opposé un non catégorique, non sans avoir longuement réfléchi aux innombrables conséquences négatives qui découleraient de ses actes, si d'aventure quelque regard malveillant, au nom d'une morale aristotélicienne dont elle faisait fi, la surprenait dans un lieu où elle ne devrait pas être vue. Par exemple dans un bordel. Ou pire, dans la couche d'une femme.

Car il était de notoriété publique, du moins au sein des quelques dizaines d'amantes qu'elle avait eues, que Baile de Kestel, Chevalier de son état, avait un penchant très prononcé, pour ne pas dire unique, envers la gente féminine. Aussi n'était-il pas surprenant que la rumeur de l'existence d'un lupanar dédié aux plaisirs sapphiques lui soit un jour parvenu aux oreilles.

Elle avait regardé d'un drôle d'air la porteuse de ladite rumeur, et son esprit naturellement méfiant avait immédiatement flairé l'arnaque. On lui tendait un piège grossier, afin de la faire tomber raide dans les bras brûlants de l'Inquisition! Mais il ne suffit pas d'être Bête pour avoir raison de la Baile! On ne la prendrait pas comme une débutante, ah ça non!

Cependant, il n'avait pas fallu plus de quelques minutes pour que sa curiosité excitée prît le dessus. Un bordel pour femmes. C'était quand même un paradis qu'on ne pouvait refuser... Aussi, un matin plutôt morose, pour ne pas changer, elle prévint Bess qu'elle avait un ami qui se mourait - pieux mensonge - et qu'elle se devait d'être à son chevet. Juste une nuit. Le voir avant qu'il ne parte. Tout ça tout ça. Et elle avait pris la route dans la foulée, sans attendre les questions de son amie.

Lorsqu'il n'y eut plus qu'elle à plusieurs lieues à la ronde, elle arrêta sa jument à l'abri de quelques arbres, sortit de sa besace une longue cape noire terminée par une large capuche, et mit à sa place la cape frappée de l'écu vert qui symbolisait son appartenance à l'Ordre. Ainsi vêtue, elle ne serait pas reconnaissable pour qui ne chercherait pas à la toucher. Et personne d'indésirable ne la toucherait, foi d'elle! Elle garda braquemart et couillette à ses flancs, et reprit la direction de l'eden féminin.

De on-dit à on-dit, les indications données à la Baile étaient plus que floues. Au final, elle ne connaissait que le nom de la ville et avait compris que le lupanar se situait dans une petite maison discrète, au milieu d'une ruelle tout aussi discrète. Le paradis était difficile d'accès... La ville n'était pas grande, mais la capitaine commença à désespérer au bout de la septième fois où elle dut sortir un "Désolée, je me suis trompée d'adresse", lorsqu'on lui ouvrait et qu'un mâle bedonnant ou qu'une marmaille piaillant lui signifiait que ce n'était pas encore là...

Mais si Dieu existait, il devait être une femme, car l'espoir renaquit à la huitième porte, et au silence qui suivit les coups sur le bois. Elle toqua à nouveau, et n'obtenant toujours pas de réponse, elle poussa lentement la porte, qui s'ouvrit. Le paradis semblait être à portée de main, finalement... Elle entra et referma prudemment l'huis derrière elle. Pas de gardien ici, comme à la Rose... C'était à la fois un gage de discrétion et.. et.. la porte littéralement ouverte à tous les dangers!

Maugréant contre sa curiosité et son insatiable appétit sexuel, elle entra plus avant dans la "maison". Personne pour l'accueillir et lui dire "Bienvenue chez toi Baile, parle et tu seras servie"! A peine quelques têtes qui se retournèrent à son entrée, et qui s'en désintéressèrent très vite, presque blasées... Tout le monde semblait occupé à quelque chose, nettoyer des verres derrière le comptoir, ou caresser nonchalamment une cuisse posée à côté. Rhaaa mais je veux être servie, moi aussi !! Elle grogna mentalement et décida de ne pas attendre que le Paradis lui tombe du ciel, hein?

A la femmes préposée au bar, elle lança un "On m'attend" péremptoire, et elle s'enfonça plus avant dans le Bordel, comme si elle savait où aller. Le couloir aux chambres rapidement découvert, et jouant son va-tout, la Baile se dit que la neuvième porte serait effectivement la bonne, et elle tourna la première poignée qui lui tomba sous la main.

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Eliane_
La tête basculée vers l’arrière, la chevelure de la brune entre ses doigts, la poigne est affermit. Si elle pouvait la maltraiter, elle le ferait. Si elle pouvait mordre sa peau, frapper sa chair, elle s’en délecterait. Mais elle n’est pas de celles qu’elle peut tourmenter. Quelques soupirs s’échappent de sa bouche et contre toute attente, la porte s’ouvre.

Embarrassée, pas le moins du monde. Les iris sombres de la blonde se posent sur celle qui vient de faire son entrée. Une brune, encore même si elle préfère les chevelures d’or, les brunes ont de part cette chevelure de jais, un caractère involontaire. Elle la jauge et sourit malicieusement. Son charme est là et Eliane n’en est pas indifférente…
Eliane mord l’intérieur de sa joue et l’observe à nouveau tout en invitant la nouvelle à venir.

Vous pouvez entrer…Vous êtes au Lys pour les Femmes après tout.

Doucement, elle invite la Fauve à se rallonger et quitte son étreinte. S’emparant d’un verre, elle s’offre quelques gorgées pour soulager son esprit et la sécheresse de sa gorge. Elle passe devant la soumise, effleurant sa nuque, ses lèvres pour lui offrir quelques baisers et attentions délicates. Loin de l’oublier malgré son silence, de la mettre de côté, elle voulait simplement qu’elle soit privée de ses sens, découvre la place de chienne qui est sienne. Elle restera au pied de la couche et ne sera invité sur cette dernière que pour servir.
Enfin, elle redresse l’échine et s’approche de l’arrivante pour lui offrir le verre encore plein.

Un peu de vin ? Voix agréable qui glisse sur sa peau. Non abbiate paura*...Ne soyez pas effrayée..*

Paroles italiennes, qu’elle ne sort que rarement, non qu’elles ne les assument pas mais plutot car la langue se perd au final. Elle n’entretient plus cet art...Et pourtant, entre son frère et son futur mari, elle pourrait au moins s’appliquer dans cette tâche.

Je vous présente donc...Elle passe la main derrière son corps, fermant la porte, la condamnant finalement à rester, avec ou sans son accord. L’idée de vouloir faire partir un tel joyaux ne lui effleure pas l’esprit. Elle s’était perdue, égarée telle une belle brebis, soit..croquée elle sera.

....Vous avez là...Une belle fauve et au pied de la couche...celle qui se dévouera corps et âmes à toutes entreprises que je jugerais digne d’être réalisée.

Son regard se porte à nouveau sur elle, posant sa main dans le creux de ses reins pour l’inviter à faire quelques pas dans la pièce. D’un geste de sa main libre, elle lui présente tout ce qui est présent sur la table de chevet et autres, toutes ces mets et alcools pour enflammer l’imagination, apaiser la panse et ennivrer les sens.

Nous avons un peu commencé sans vous, mais...nous saurons ou plutot je saurais m’occuper de vous...

Un regard vers la brune allongée sur la couche, peut-être qu’elle n’aimera pas la manière, ni les gestes mais après tout qu’importe. Ce qu’elle désire, elle se l’octroie car la vie est faite pour ça..profiter en toute simplicité.
Doucement sa main se glisse sur la nuque de l'Egarée, griffant légèrement cette dernière du bout des ongles...Peut-être qu'elle pourra tourmenter a brebis avant de s'en délecter...

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Baile

C'est vrai que six mois au front, ça faisait exploser les pulsions et les désirs de toute personne normalement constituée. C'est vrai que les pulsions et désirs de la Baile avaient explosé depuis bien longtemps, occupée qu'elle était à gérer des hommes et des femmes, devenus êtres asexués à partir du moment où ils étaient considérés soldats. C'est vrai qu'elle avait fait galoper sa fougueuse jument histoire de se libérer de ces pulsions et désirs, juste une nuit. C'est vrai !

Mais elle ne se considérait pas aussi frustrée que ça pour penser que le destin lui réserverait trois femmes. Pour le prix d'une? Rien n'était moins sûre au vu de la scène qui s'affichait devant ses yeux ébahis et pourtant habitués aux pires spectacles. Une réplique cinglante allait sortir de sa bouche encore fermée lorsque des mots prononcés en italien s'écrasèrent contre ses tympans, les lui crevant symboliquement. Une espèce de frisson glacial la parcourut pendant quelques secondes et le fantôme de Sadnezz s'imposa à son esprit.

Du vivant de la Corleone, et encore plus depuis la mort de la Régicide qu'elle avait passionnément aimée, l'italien avait été la langue qui chamboulait la capitaine, où qu'elle soit, quoi qu'elle fasse. L'entendre sortir des lèvres d'une inconnue au charisme réel à l'instar de celui de l'Italienne, à la blondeur qui lui rappelait également celle, obsédante, de son inoubliable amante, à ces yeux qui la mettaient, eux aussi, directement à nu, la figea sur place.

Le sang n'afflua de nouveau dans ses veines que lorsque la main impérieuse glissa dans son dos. Encore envoûtée par les souvenirs mêlés à la force de l'instant, elle se laissa faire et avança de quelques pas dans la chambre. Elle n'entendait plus les paroles, ne voyait pas vraiment les deux femmes aux positions sans ambiguité. Elle ne faisait plus rien que sentir. Et soudain, elle eut envie de la blonde qui ne doutait de rien. Un envie furieuse qui l'envahit, qu'elle ne contrôla que difficilement, et qui lui fit immédiatement détourner la tête lorsque ses yeux se posèrent sur le dos marqué de coups qui s'offrait maintenant à elle. Sadnezz aussi avait le dos marqué à vie…

L'étrange ressemblance à laquelle elle ne s'attendait pas lui donnait envie de hurler de rage et de désir. Encore une fois elle ne se domina qu'au prix d'un effort surhumain. La soupape menaçait d'exploser, et c'est d'une voix assourdie par une immense tension sexuelle que la Blanche réussit à articuler, mettant dans le ton employé autant d'insouciance que possible.

Mais j'espère bien que j'en aurai pour mon argent !

Cette femme n'avait rien d'une catin, mais la Baile ne pouvait la laisser prendre l'ascendant sur elle sans réagir. Elle continua dans la même veine.

Tenez, je vais commencer par faire comme chez moi !

Et elle se servit sans attendre un grand verre du premier alcool qui lui tomba sous la main, et ne le reposa qu'une fois vide. Sa gorge la brûlait légèrement, mais ce n'était rien comparé à la morsure de ses pensées et aux tiraillements de son corps. Un nouveau frisson la saisit lorsque l'inconnue posa sa main sur sa nuque. Mais la main de la Baile ne tremblait pas lorsqu'elle se cala fermement sur la hanche nue, avant de remonter le long du dos, le regard perdu dans l'abîme noir qui lui faisait face. Son esprit était parfaitement clair lorsqu'elle se pencha vers l'oreille.

Non ho mai paura di una donna nuda… *




* Je n'ai jamais peur d'une femme nue...
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Jipdoly
Des lèvres se sont posées sur les siennes; elle frémit tandis que le bandeau accroît les sensations qu'elle ressent. Elle sait pourtant que ce n'est pas la Sublime.

Un silence, des pas, une nouvelle voix.
La Docile respire, c'est une dominante, cela est certain. Certainement un côté militaire, l'odeur n'en est que plus dure, plus virile alors que celle de la Sublime est plus affinée, plus subtile, plus dangereuse.

Toujours à genoux, les yeux bandés, le fruit entre ses lèvres, elle ne bouge pas. Elle attends et écoute. Elle attends la voix qui ordonne, sachant qu'une seule seulement la fera se déplacer.

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