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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Camille.
Drames et rebondissements, que pouvait on attendre de plus d'un évènement Mirandolien? Sauf que là, l'entrée tonitruante en la Cathédrale était le fait d'un représentant du Très Haut et son attitude ne faisait que jeter l'opprobe sur la Maison du Seigneur. Se levant prestement, la fauvette, que son Aigle, témoin du marié, ne pouvait pour une fois retenir de ses élans chevaleresque se lança dans l'arène. D'un geste, elle saisit le mors des lèvres, faisant piler l'animal et ainsi éviter de quelques centimètres à l'homme d'Eglise de finir sa vie, un reliquaire planté dans la gorge.

Le regard ambré se leva vers le survivant et une main vint se tendre vers l'évêque et dans le geste et dans la voix, la froide détermination s'enhardir à rappeler son rang, sa position, le lieu et la foule à celui qui en cet instant n'était après tout qu'un homme visiblement aux abois.

Votre Eminence, je vous en prie, acceptez cette main que je vous tend en humble sacristaine de la Maison de Notre Seigneur. En ces lieux, je suis persuadée que votre charge et vos devoirs ne peuvent vous laisser à vous emporter par votre nature d'Homme quand tous ici voient en votre habit l'image de notre bien aimée Eglise.

Posez, s'il vous convient, pied à terre et laissez la tension de la chevauchée que je devine éreintante jusqu'ici se calmer. Venez, allons restaurer calme et souffle dans une alcôve de la traverse. Un des gardes, j'en suis assurée prendra grand soin de votre magnifique monture.


Regard entre prière et rappel des devoirs d'un homme d'Eglise, sourire doux et bienveillant, la jeune Mariemont attend la réaction de l'évêque.
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Yolanda_isabel
Dans une cérémonie, on se fait d'ordinaire, copieusement suer. Mais alors quand de surcroit, on ne croit pas et qu'on a pour toute occupation, la contemplation de ses voisins, je vous explique même pas le niveau d'ennui total qui peut vous prendre. Celui-là même qui prend la môme Josselinière, qui la fait étouffer un baillement derrière sa main gantée, qui la fait coller un coup de canne à Trann pour le réveiller alors que c'est elle qui s'endort.

Tiens, on dit son nom ! Ah oui, elle est témoin ! Qui d'autre que la Duchesses aux Vaches voudrait d'une gosse de neuf ans pour témoin à un mariage ? Elle voudrait s'avancer, elle jette toutefois un regard à son homologue témoignante pour voir si elle ira avant elle. Et c'est tant mieux puisque qu'une interruption a lieu, et des plus ridicules. La preuve, la voix flûtée et un tantinet méprisante qui s'élève et résonne dans la cathédrale.


-« Toujours plus ! »

On a beau n'avoir que neuf ans, quand on n'aime ni les scandales, ni les hommes d'église, il y a des choses qui passent mal. Les scandales fait par des hommes d'église par exemple... Par exemple, oui.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
Bartholome
Bartholomé avait pris place aux côtés de sa cousine sur un des bancs de l'Eglise.

Toujours, il avait rêvé, comme tout le monde, voir un homme arriver à cheval dans une cathédrale pendant un mariage et hurler "Je m'y oppooooooooooose !". Et bien là, le cavalier n'avait pas utilisé la formule si fantasmagorique, mais il avait la classe quand même.

Le tourangeau cessa néanmoins de l'admirer lorsqu'il entendit le fiancé promettre un fief à celui qui le tuerait.

Bigre, se dit-il. Un fief, ça fait de sacrés revenus, et j'aime bien porter la couronne. Ca fait tout de suite un air plus respectable dans les dîners mondains. Et puis, il pourrait jouter ! Le Mirandole, qui, paraissait-il, était un sacré duelliste, lui apprendrait quelques tours. Il deviendrait Champion de Touraine, puis de France, et puis il tuerait le Roy dans une lice, la Reyne l'épouserait et ils vivraient heureux et auraient beaucoup de petits princes élevés dans le luxe et la volupté. Avec un fief, son avenir était tout tracé.


Plaaaaaaace !

Il dégaina son épée et la brandit devant lui, en courant vers l'intrus. Ce ne fut qu'à mi-chemin, d'ailleurs, qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas d'épée - car, parait-il, ça ne se fait pas dans un mariage. Qu'à cela ne tienne, il serra le poing et maintint son bras tendu devant lui, ce qui lui donnait une allure, certes grotesque, mais qui plus tard, ferait rêver des millions de femmes et d'enfants. Il se demanda si, au dessus de ses vêtements bleus, il ne ferait pas bien d'enfiler une culotte rouge. Il n'eut pas le temps d'y réfléchir, par ailleurs, puisqu'il était déjà arrivé au contact avec le cavalier. Il ferma les yeux par réflexe, et donna un grand coup de poing en l'air, en espérant toucher la cible.
Altaiir
Depuis sa rangée aux côtés du Grand Oncle Flex, le florentin suivait de près la cérémonie pour laquelle les témoins de la mariée devaient se montrer. A la citation des deux noms, il reconnut les deux dames rencontrées dans diverses circonstances : la première étant la prestigieuse duchesse de la Louveterie, suzeraine d'une soeur apprécié et de deux amis de qualité; accompagné d'un "bonbon rose" comme on le surnommait, amitié du côté de l'épouse dans les services royaux.

Tout allait bien jusque là lorsqu'une tornade fit son apparition, beuglant que tout cesse sur le champ.


Ho sempre detto è che i giorni della chiesa abbiamo visto gli editori di mucche.

[* "J'ai toujours dit que c'était aux jours d'église que nous voyons les monteurs de vaches."]


Marmonna-t-il en fixant le perturbateur, avant de se reporter sur Enguerrand en se demandant quelle réaction il allait adopter...

Tuez le.

Ca sonnait comme une évidence dans les oreilles du ténébreux, autre chose n'aurait pas été à la hauteur du Mirandole assurément.

Qui l’exécute deviendra mon vassal.

Là par contre c'était assez original et plutôt inattendu, malheureusement pour lui Altaiir était bien trop loin puisqu'il était témoin. Semblant faire mine basse pour ne pas révéler un air boudeur, il vit foncer un à un au loin les divers hommes preneurs de l'offre.

Cosa ?! Anche mio cugino ?! Impossibile !

[* "Quoi ?! Même mon cousin ?! Impossible !"]


Même son épouse semblait prendre part à la lutte pour le fief, ce qui fit tout simplement sortir un :

Nom de nom ça ne se passera pas comme ça...

Jetant un coup d'oeil autour de lui, il chercha quoi faire en silence, faisant mine d'être choqué quand on portait un regard sur lui, marmonnant des "Tout a fait d'accord, c'est absolument ridicule"; puis souriant amusé lorsqu'il était dénué d'attention.
Et c'est là qu'un stratagème se conçut habilement quand la paire azurée vint se loger dans l'or miroitant d'une crosse fixée au pied de l'autel. C'était le moment ou jamais s'il voulait tenter sa chance à son tour, en une fois.

Prenant l'objet long en portée de javelot, il visa en arc au dessus de l'homme ciblé pour envoyer le tenant de Christos se propulser dans les airs et s'encastrer dans un lustre juste au dessus dans l'espoir de l'avoir avec l'effondrement de ce dernier dessus, suivi de près de la fameuse crosse toujours en compétition malgré tout. Pourvu qu'il l'ait !

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Rupert_averey
Roo n'avait même pas hésité.

Comme indiqué précédemment, il n'étais pas venu sans armes : 2 dagues et un poignard, tous trois dissimulés (voir post 3).

C'est ces dernières au poing qu'il se redressa immédiatement lors de la déflagration engendré par la brusque ouverture des portes, lorsque le cavalier entra, c'est ces dernières qu'il brandit prêt à défendre contre sa vie son seigneur lorsque le cheval avançait dans l'allée, et lorsque l'ordre d'exécution fut proclamé, il n'attendit pas que récompense fut promise pour lancer l'une d'entre elle en montant debout sur un banc pour viser au dessus de la foule.

Toutefois, son jet manqua de précision, l'équilibre d'un banc ne rendant pas la chose aisée, et la dague ne se ficha qu'entre les cuisses du troubles fête, juste dans la selle en réalité. Grognant de rage de voir son coup manqué, il hurla dans un cri de guerre



Pour Aristote & Mirandole, à nous ne laisseront rien de vous !


C'est alors que retint la promesse d'écu, et le brouhaha qui retint alors empli toute la cathédrale. Devant la marée humaine qui grouillait de partout, tirer un deuxième coup serait malavisé, d'autant que le banc branlait de plus en plus.

Sautant à terre, il mit un genou au sol sa main fouillant sa botte gauche...
Dragones
Elle était encore à se demander comment s’esquiver sans être vue quand son cousin fit son entrée comme à son accoutumé il avance tel un bel âtre…
Puis sa cousine fit son entrée à son tour, la Brune fronce les sourcils en la voyant enceinte ?!...
Ah ben ça !

Murmures entre les futurs époux et la cérémonie débute.
Discours des témoins du coté du marié et l’annonce des témoins de la mariée.
Dragones se demandait où était le patriarche et son oncle Doudou, elle avait espéré voir ce dernier et poursuivre leur conversation.
Puis un bruit sec se fit entendre dans un premier temps bien vite recouvert par celui de sabots.
La Brune se redresse et tourne vers l’allée centrale, un cavalier voulant arrêter la cérémonie.
Sans surprise Flex demandant sa mise à mort.
Dragones se demande s’il a vu que le cavalier en question était un évêque.
Puis la surprise de voir des objets voler vers celui-ci, une dame qui calme le cheval et parle à l’homme.
Ce qui surprend le plus la Brune c’est le nombre de tentatives d’accéder à la requête de Flex pour tuer l’homme d’église.
Elle réalise enfin que vu le chaos et les regards fixés sur l’inconnu, cela était un bon moyen pour s’éclipser.
Dragones tente une tentative en se glissant lentement vers le coté…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Falco.
Aux ombres les rêves inachevés.
Dors, bonne vieille, dors,à l' au delà seul le repos récompense le trépas...


Dans les cris et les tentatives, les gestes et les envies il ne discerne que des possibles.
Dans un ailleur il se nommerait "Bleu Profond" et foutrait des migraines cybernétiques à un maitre d'Echec russe.
Trajectoires, collisions, ouvertures et issues, vitesses, probabilités égrénés dans une lenteur mentale confortable.
Ce n'est pas le monde qui va vite, juste lui qui a largement le temps de réfléchir avant d'agir et rattraper puis devancer le temps fuyant.

Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez, Cavalier Noir du Sans Nom joué par Dieu cette partie la.
Antédiluviens mécanismes qui activent la machine pensante.

10 et 7 personnes ont la goutte au nez, 2 une arme dégainée, 20 pas jusqu'au marié, le vent cessera quand dans 6 battements de coeur le vantail de la cathédrale se refermera seul.
5 enjambées et le reflet lunaire dans les yeux de sa bigote morte fixant une relique douteuse.
La rapiére dans le pan du mantel violet.

Le voici, le voila.
Voutant sa colonne , avançant la machoire vers l'oreille d'Altaiir.
Les mot sont programmés, il est déjà à visser son azur pâle dans le regard d'Angélyque.


Je fus tien, tu n'es plus rien.
Elle fut tienne, elle finira bohémienne.
Quitte ces lieux tu es honte sur patte.
Oh....Et un pied en Touraine, tu seras égorgé sitôt déniché.




Geste fugace, que le Témoin corrompu aperçoive l'offense à l'Eglise en forme de lame terne.
Angélyque il regarde alors que sa bouche change de cible.
Altaiir est du fretin courtisan, le Marié est un roy en matière de dentelles empoisonnées et révérences toxiques.
Malheureusement c'est aussi un fat bien éloigné des triviales réalités qui baignent sa promise à présent.


Vos témoins sont à votre aune, ser Flex.
Mirandole est trop jolie pomme, vous en êtes un vers trop goulu.
Vos amis sont des traitres et votre sillage jalonné de cocuteries médiocres.
Permettez que je renchérisse..A votre criée.


La demie révérence du phasme moiré de noir et violet devant les mariés, le clin d'oeil au prélat qui doit lui aussi être en surmultiplié du citron..
Le Cartel se redresse et tonne aprés le laconique mais efficace:

"Qui le tue sera mon Vassal" un enjoué:


Exaucer cette priére sera fatal!
Au marié droit d'être un Sot.
A la mariée le dernier mot!




Faut bien que plébe se calme, non?
Même un Huguenot comme lui évite les scandales dans les nefs.
De plus, c'est déjà presque prédit, écrit et traçé.
Ce mariage va capoter.

Quand cela sera évidence, quoiqu'il advienne, faudra bien que sa rapiére protége le gros lot dérobé.
Flex a tout misé sur la pouliche de bourgogne pour se refaire blason, honneur et renommé à peu de frais.
Sa cour grouille d'asticots espérant miettes du festin.

Doucement l'esprit laisse au temps le laps pour le rejoindre.

3 et 9 dalles gravées entre autel et 4 benêts.
6 lances dans la danse pour une septième retrouvée.
Orgueil chante , le refrain niché en 100 coeurs.

Pas un battement d'aile, pas une seconde coupée à la dague il n'a ôté son regard de truite morte de celui de la mariée.

Le brouhaha réenfle, la vitesse se souvient qu'elle est relative.
A grands fracas elle réarrange le bazar pour camoufler son retard.




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Flex
La clémence de Angelyque de la Mirandole fit tourner un peu le sang du borgne, pour la raison suivante.

« - Mon amie,

dit-il hésitant à la duchesse du Charolais,

vous venez de me contre-dire et cela remet en cause mon autorité.

Mais !


Mais ! vous avez raison, il ne faut point le tuer. Lui arracher les yeux suffira ?..

Et dès lors le cérémonial des vautours commençait. On put remarquer que le premier - différemment de Marine Blanche - protagoniste à répondre à l'offre lancée fut Judas Von Frayner.
Un inconnu aux yeux - l’œil - du borgne, mais dont l'élégance se dessinait dans son mouvement assassin.
Enguerrand se confia de ce pas à Angelyque.


Brave homme, qui sait reconnaitre là où sont les intérêts.

Enguerrand de la Mirandole était content que quelqu'un puisse prendre autant de risques pour devenir son vassal. A cela fut ajouté le calme de Camille, qui tentait bien que mal d'être douce dans ce monde de brutes.
Tandis que une Josselinière apportait de l'excitation sur les bancs, les rapaces eux se précipitaient sur le pauvre Baronsengir !


Mais même Bartholome ? ...

Demanda-t-il, interloqué à Angelyque.

Il est vraiment en chien, mais c'est un bien, au moins nous aurions un rédacteur AAP dans la poche.

Déduction qui après quelques instants de réflexion fut très convaincante.

Altaiir rejoignit le bal. Cela à la grande surprise du borgne, qui, jeta un œil directement à Felix Auguste. Ce dernier et le jeune dandy avait un contrat qui les liaient à devenir tôt ou tard seigneur et vassal ; alors, de ne pas le voir réagir marquait la dureté de ce contrat.

Le borgne félicita son ami.


Magnifique lancé.

Il applaudissait doucement des deux mains.

Enfin, il y eu Rupert Avery aka Roo.


Ho,

souffla Enguerrand, très surpris.

Si même maitre Roo s'y met..

Quelle chose inattendue ! C'est un rendez-vous de carnassiers qui veulent tous une part du beau saumon.

Interrompu du spectacle par Falco, le jeune dandy prit la parole un peu lassé.


Vraiment, je crois vraiment que votre ami,

dit Flex en montrant Falco du menton à Angelyque,

est un philistin. J'ai tué le type y'a quelques années en Périgord, il est repartit la queue entre les jambes ; je lui remet la pâté avec ma prose tout à l'heure, et il fait le malin encor. Pitié, je vous le laisse. Donnez lui le sein de votre boniche, pitié !

Enguerrand de la Mirandole suppliait la duchesse. Son regard était semblable à celui d'un enfant qui désirait à tout prix essayer quelque chose pour sa première fois, avec une envie folle de découvrir le monde.

Il rajouta en dernier d'un ton très dénigrant.


En plus à part faire des épithètes à tout bout de champ, sa communication est incompréhensible. Pitié.. »

Cela lui avait un peu gâché la splendeur du spectacle du fief offert et du meurtre de Baronsengir. Ce fut limite, à cet instant, que le jeune homme revienne sur sa position tellement l'ennui l'avait gagné. Il fit un pas de côté pour s'en écarter - de l'ennui - afin d'être à nouveau spectateur aux premières loges de la joute improvisée qui siégeait au fond de l'église.
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Marine.
Marine Blanche croyait vraiment que le Mirandole accepterait qu'elle tue l'homme qu'elle ne connait, soit disant passant, et qu'en plus, il la paye mais l'homme refusa donc elle se mit à bougonner. Elle vient de rater une belle affaire, elle hausse les épaules et finit par s'asseoir. Pas d'écus, pas d'éxécution.
Tranquillement, elle pose ses jambes sur le banc de devant, se prélassant et elle regarde les hommes faire en se marrant.


Pas doués ! Allez vous coucher!

Qu'il est bon de rien faire quand tout s'agite autour de soi
Et hop ! Une petite remarque pour la peine.


Qui veut tuer Flex, peut me payer !
Clemence.de.lepine
La cérémonie avait commencé de façon tout à fait normale, quoique Clémence n'ait pu retenir un bâillement contrarié habilement étouffé derrière le creux de sa main : faire parler les témoins, c'était idiot. Ou cela aurait pu être intelligent - et amusant, surtout amusant - s'il y avait eu quelques animosités entre témoins et mariés mais en ce cas, certes, on évite de nommer ce genre de témoins, n'est-ce pas ? Et au lieu d'animosités, et de mots mordants et cinglants, c'était de miel dont on les avait régalés. Non pas que la Marquise haïsse le miel, bien au contraire d'ailleurs, mais elle le préférait étalé sur du pain plutôt qu'en plein milieu d'un mariage dont elle avait attendu plus d'éclats.

Le seule éclat dont elle ait pu juger jusque là était la toilette - si tant est qu'on puisse appeler cela une toilette - dont était vêtue la blonde Della qu'elle pouvait apercevoir depuis sa place.

Jusque là, oui, car elle en était justement là de ses réflexions que les portes s'ouvrirent avec fracas et que pénétra non sans moins de bruit un cheval et son cavalier. Brailler dans une église, elle ne pouvait pas le concevoir - et moins encore alors en une cathédrale- mais à dire vrai l'entrée ne manquait pas de panache et avait eu au moins le mérite de la tirer de sa demi léthargie. Un sursaut plus tard, elle se retournait, braquant son regard azuré vers le trublion. Bouche bée. Un homme d'Eglise ? Le marié scanda "Tuez-le" et elle se retourna subitement vers l'autel. Le tuer ? Ici ? Lui ? C'était à coup sûr s'attirer la colère du Très-Haut, jeter l'opprobre, davantage, sur le mariage. C'était... impensable ? Pas tant.

Le défilé commença, avec armes improvisées, armes véritables - des armes ? ici ? sérieusement ? - et Clémence en suivait le ballet, estomaquée, le regard brillant, la mine soucieuse, pour se donner un genre. Elle adressa une prière à Dieu, qui de là-haut devait tout observer, de son œil bienveillant qui sans doute ne l'était plus tant que ça au moment présent. Une prière, une phrase, une excuse, qui donnait quelque chose comme "Pardonnez-moi de trouver cela tout à fait divertissant, je me confesserai, je vous le promets". Elle entendit la voix de Yolanda qui résonna, hésita à la rejoindre, mais resta à sa place de peur de se prendre en pleine tête un chandelier perdu. Elle entendit, aussi, la proposition de la petite, là, qui promettait la mort de Flex contre écus sonnants. La proposition la fit rire - elle ne devrait pas - et elle s'enfonça un peu plus sur son assise, une main en visière au dessus du front, le nez dans son corsage, dissimulant tant bien que mal son hilarité. Elle toussa, hoqueta, rougit, et releva la tête, se retournant vers la nef.


Je me confesserai, je le jure. Je me confesserai, je le jure. Continuait-elle de murmurer inlassablement en observant le spectacle avec passion.

C'est une catastrophe.
Ajouta-t-elle finalement d'un ton faussement outré, davantage pour ses voisins que pour elle-même. Parce-qu'au fond d'elle-même, elle se félicitait d'être venue.

Je le savais, je savais qu'un... truc comme ça se passerait. Oh, mon Dieu, je le savais. fit-elle finalement en secouant la tête, ravie, scandalisée, tout cela à la fois.
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Elisabeth_stilton
IL SUFFIT !

Elle était debout, là parmi les invités. La blonde avait élevé la voix dans la cathédrale, encore une chose à se faire pardonner enfin vu où elle en était. Elle était glaciale mais sans un tressaillement, pas de cri, juste une voix forte porter par la résonance du bâtiment.

Le premier qui touche à un évêque, à Notre évêque, se verra excommunier.
Parole d'un préfet de l'inquisition.
Je n'hésiterais pas non plus à destituer de leur postes ou diplômes toutes les personnes concernées.


Elle regarda Altaiir et Flex et lança les prunelles saphirs sur l'assemblée au cas où une personne viendrait contester son autorité.
Bon il fallait régler cette histoire et arrêter cette mascarade, évêque ou pas les deux autres allait lui obéir, elle avait déjà gueulé sur le précédent camerlingue puis sur l'actuel, c'est pas un évêque ou deux qui allait lui faire peur. Elle se tourna vers l'un et l'autre des deux hommes pour leur faire comprendre qu'il valait mieux lui obéir.


Monseigneur d'Autun et Monseigneur de Joinville dans la sacristie avec moi. Je vous conseille de me suivre sans rechigner sinon ...

Et oui l'inquisition est la police de l'église, la blonde n'avait jamais autant menacer de procès et d’excommunication qu'aujourd'hui.
Non mais je vous jure des fois, elle se demande bien comment pouvait tourner le monde.
Il fallait aussi s'occuper du cheval, des montagnes de muscles prêt à en découdre avec un homme d'église, et des invités.


Qu'on s'occupe du cheval, et correctement parce que sinon là aussi ça va mal finir et là c'est le Premier Ecuyer de France qui parle.
J'invite fortement les invités à se détendre et à calmer leurs nerfs autrement qu'en se tapant dessus, je sais que l'Hotêl Dieu n'est pas loin mais tout de même.
Quand à vous Enguerrand calmez vos ardeurs et occupez vous de vos invités !


Elle prit donc la direction de la sacristie, espérant bien être suivi par les deux monseigneurs.
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Ne va plus au RP de mariage.
Maud
Eh bien Maud, elle avait rien dit, mais tout vu et tout entendu.
Ayant bien observé les uns et les autres, elle essaya de cacher le mieux possible sa satisfaction.

Pourvu que ce mariage rate... Pourvu qu'il rate..

Elle l'aurait bien aidé cet homme d'église tiens!
Enfin un homme de bon sens dans toute cette valetaille.
Peu importait le prétexte.

Maud savait bien que ces liens de fraternité n'étaient pas de sang.
Impossible qu'une crevure pareille ait des gènes en commun avec la Mirifique.
mais si il fallait en arriver là... Pourquoi pas?

C'est juste le regard un peu perdu d'Angélyque qui l'arrêta et lui fit bougonner.

Misère! Mais c'est pas possible.. Elle l'aime cette râclure!

Le vol noir de Falco et son apostrophe la remirent en joie.
Au moins un homme qui affrontait de face la crevure poudrée.

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Angelyque
Ce mariage était une catastrophe. Elle avait senti dès son réveil que rien ne pourrait se passer comme prévu. Elle ne pouvait compter le nombre de personnes qui avaient tenté de la dissuader d'épouser Flex, il y en avait eu tellement qu'elle s'était sentie obligée de relever le défi, sans compter que le dit promis était somme toute non dénué d'un charme qui ravissait le coeur de la Mirandole.

Ecoutant d'une oreille distraite les remontrances de son fiancé, elle regardait voler les divers objets à travers la Cathédrale. Les cérémonies de mariage n'étaient pas pour la Mirandole de toutes façons, à chaque fois pratiquement elle se trouvait un milieu d'un scandale, il eût été utopique de penser que le sien serait l'exception qui confirme la règle.

Assez bas, elle répondit à Flex
.

Si vous cherchiez une épouse soumise et obéissante, je crains ne pas être la personne qu'il vous faut, mon ami.

Pour ne pas être plantée là séance tenante, ce qui lui donnerait un assez grand coup au moral et à sa réputation, elle crût bon de rajouter.

J'ai néanmoins de nombreuses autres qualités.

Réfléchissant à sa proposition.

Lui arracher les yeux, oui, mais pas dans un lieu saint. Et veillez à les récupérer. Je les rangerai avec ma collection de phalanges.

Il était à présent question de Judas.

Brave, et charmant de surcroît. Fort charmant.

Au tour de Bartholomé.

Il adore les scandales. Il doit déjà penser à son prochain article.

Falco. Le regard de la Duchesse se noya dans le sien, il y eut un instant de flottement où la Stilton pris la parole.

Elle se tourna vers Flex.

Celle-ci est votre invitée. Et se permet de donner un ordre à mon Evêque.

C'est à cet instant que sa décision fut prise. La Mirandole compta mentalement jusqu'à dix, Regarda tour à tour Guiguil et Falco.

Puis son promis


Soit vous faites dégager cette femme de mon mariage, soit....

Angelyque tendit sa main en direction de Falco

Soit je pars avec lui.
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Flex
Enguerrand de la Mirandole allait être conciliant avec professeur Stilton et, de fait, calmer les ardeurs à sa propre manière des invités. Néanmoins la duchesse du Charolais qui, rappelons le, est la principale protagoniste de cette réunion, puisqu'il s'agit en l’occurrence de leur mariage, songeait à lui faire retrouver cette autorité ; le borgne hocha la tête, et trouva cette idée formidable.
Alors, il prit la parole et répondit à Elisabeth.


« - Non. Vous êtes mon invitée et je ne sais point pourquoi vous distribuer des ordres aux autres qui sont vos égaux. C'est mon mariage, et si vous voulez faire enseigner vos matières différentes sur le type équestre ce lieu est le mauvais. Il y a ici,

Dit-il en longeant l'horizon du bras,

le gratin de la noblesse du royaume de France. Votre ami là,

Enguerrand jeta un regard féroce plein d'audace en direction de Baronsengir,

est le fauteur de trouble. Aucun de mes invités à l'heure actuelle, ne s'est octroyé le droit de brouiller mon mariage. C'est mon mariage, et je décide professeur Stilton. Ca n'est certainement point encor mieux de brandir l'excommunication à mes invités à mon mariage. S'il y a quelqu'un à retirer c'est votre ami qui profane mon mariage.

Sur ses chevaux il ajouta,

mais qu'on le foute dehors ! sérieusement. »

Le jeune mondain se massait la tempe.
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Yolanda_isabel
Au rire discret de l'Epine durant tout le scandale, répond le hoquet irrépressible et tout à fait moqueur de l'Infante. Ri-di-cu-le, mais pas au point d'être choquée, pas au point d'être outrée. C'est comme aller à la chasse, pendant la curée, ça ne choque pas, c'est du spectacle. Alors elle applaudit un beau geste, un trait d'esprit, elle glousse et quand enfin, l'Anglaise prend la parole, que la Mirandole lui répond et que le Dublith fait feu de tout bois, l'Infante s'insurge, poing sur la taille et moue boudeuse.

-« Ca venait à peine de commencer ! Je me plaindrais des festivités ! »

Au moins ! Oui bah voilà, c'est génial ! On va de nouveau se faire cordialement suer et avec le sourire pour faire plaisir aux mariés de surcroît.

Gé-nial !

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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
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