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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Della
Surréaliste.

Della battit des mains en regardant la scène évoluer dans un sens absolument inattendu et pourtant tellement délicieux.

Elle avait lancé un
Ouiiiiiiiiiii ! lorsque le Blond clerc avait ordonné que le mariage soit stoppé net. Malheureusement, le pauvre Blond clerc fut très vite muselé par tonton Enguerrand soutenu par tous ses amis ! Elle aurait bien renverser les enchères, mais elle n'en eut pas le temps. Car voici maintenant que l'alliée de l'inquisition venait de se lever. Della se leva à son tour, droite dans sa robe de pénitente, le chapelet entre les doigts, l'air penaud, prête à mener combat contre cette union...aux relents d'enfer, prêter main forte à la voix de la Raison. Sa Mère ne pouvait pas épouser son Oncle ! Crédidju !

Allez-y, Elisabeth, ramenez-les tous sur la voie de la sagesse, par pitié.
Deux mains posées sur son ventre (geste plutôt rare d'ailleurs), la fille/nièce/future belle-fille eut un regard implorant sur sa mère. Si seulement le Très Haut pouvait exaucer ses prières...
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Camille.
Déferlante d'assassins de tous bois, de l'hérétique aigri à la gamine harpagon, du mari ténébreux au cousin journaliste. Doux Iésu, mais l'un d'entre eux avait il vu que l'on se trouvait dans une cathédrale? Certes, Elisabeth prit le relai mais avec toute la fougue vengeresse de l'Inquisition, le ton risquait rapidement de monter. L'ambassadrice apostolique ne prit donc pas le temps pour diverses considérations. La main tendue vers l'évêque l'attrapa d'un mouvement sec et l'attira au bas de l'équidé afin de le mettre hors de portée des projectiles meurtriers. Au mouvement, le cheval piaffa et avança de quelques pas. Bien lui en prit, car le lustre vint se fracasser sur le sol, laissant une longue estafilade de sang sur le bras de Camille.

Ouatch! Par tous les Saints, si j'attrape celui qui a fait tomber ce lustre, je lui refais ses bijoux de famille...

Et voilà Camille, un évêque blondinet dans les bras, sanguinolente de sa dextre et un regard qui clairement dit que le premier qui touche au prélat pourrait passer un fort mauvais quart d'heure.

Venez, Eminence, vous serez mieux dans le presbytère pour vous remettre.
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ellesya
Qu'en dire ?

La jeune Duchesse d'Amboise restait sidérée. Lèvres closes, les mains serrées sur son giron durant l'essentiel du temps à partir du moment où l'évêque était entré en trombe.
Rien de ce qu'elle voyait ne lui semblait acceptable. Du clerc sur une lourde monture de guerre en plein coeur de la cathédrale, de la récompense offerte pour sa tête -ou ses yeux- (un fief pour un crime ? Un non-sens tant cela bafouait les valeurs de la noblesse selon elle), des objets ayant quitté leur inertie par des volontés nuisibles, des lames ou des poings sortis des poches, ...
Combien de prières seront nécessaires pour « laver » ce lieu sacré de tous ces affronts ?
Si elle n'avait été que témoin de la scène et non témoin de la mariée, elle aurait pu s'éclipser de cette fange. Mais voilà qu'elle avait une décision à prendre.

Par chance, une voix retentit au-dessus des autres. Une féminine alors qu'elle s'était attendue à voir l'officiant reprendre les choses en main. Le marié contesta évidemment. Et les propos d'Angelyque finirent de la faire atterrir.

Les paupières s'abaissèrent un instant sur les iris vif argent d'Amboise. Le temps d'une profonde inspiration pour rassembler ses esprits et sa volonté.
Enfin, elle quitta sa place et rejoignit la fiancée. Pour sûr, elle n'allait pas lui faire plaisir mais il en allait de ses convictions.


Angelyque, j'en ai vu et surtout entendu plus que je ne le puis.
Si j'étais prête à vous soutenir dans ce mariage atypique, il y a des limites. Je ne participerais pas plus à cette mauvaise mascarade. Je vais aller prier que le Très Haut puisse vous pardonner ce que vous permettez et encouragez.
Quant à ceux qui ont voulu tuer ou navrer ce clerc pour une noblesse qui leur sera dorénavant indue, qu'ils s'en repentent eux-même. Pour ma part, je suis dégoutée.


Les traits reflétaient la sévérité des pensées de la pieuse cavalière et la voix était posée et claire.
Après une courte hésitation, la main gantée de cuir clair effleura le bras de la Charolaise, en signe d'affection et de désolation mêlées. Avant qu'elle ne tourne les talons.

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Angelyque
Les dés étaient jetés. Le mariage n'aurait donc pas lieu. La Mirandole écouta les paroles de son témoin, comprenant les raisons de son départ de la noce. Quelques larmes montèrent à ses yeux quand cette dernière prit la direction de la sortie de la Cathédrale.

Quelques secondes plus tard, son regard rencontra celui de son promis et elle lui dit, le ton empli de regrets
.

Mon témoin vient de partir, Yolanda est mineure, donc n'importe qui pourrait contester la validité de nos épousailles si celles-ci allaient à leur terme. Si vous laissez partir la Duchesse d'Amboise. Nous pouvons tous quitter les lieux dès à présent. Je ne reviendrai pas sur le choix de mes témoins. Les deux personnes choisies comptant énormément à mes yeux.

Une larme coula lentement sur la joue de la duchesse du Charolais, qui était de plus en plus désemparée et se trouvait à la limite de l'évanouissement. Son regard restait vissé dans celui de son promis, tant que sa main était toujours tendue en direction de Falco de Cartel. Elle n'osait pas regarder l'evêque Guiguil, elle ne pourrait supporter de voir un air de reproche sur son visage..

J'entrerai dans les Ordres et passerai le reste de ma vie à prier pour laver tous ces affronts faits au sein de Notre Dame. Vous devriez y penser également Enguerrand. Tout cela est de notre faute. Et de celle du paternel aussi, il ne m'aurait pas adoptée, nos chemins ne se seraient sans doute jamais croisés.

Lacha t'elle dans un dernier souffle
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Floriantis
[Dans un coin de la cathédrale]


Elle n'avait pas répondu encore, semblant perdue dans ses pensées, et il se tourna vers la nef au bruit des sabots d'un cheval... un cheval dans une cathédrale ! son cavalier pensait il au respect des lieux et à celui de sa monture devant arpenter un dallage au risque de glisser et se casser une jambe ?

La noblesse l'étonnerait toujours, et pas forcément en bien. Il fit quelques pas pour observer la scène qui dans un autre lieu aurait pû l'amuser. Et voila que promesse de fief était faite pour un meurtre, comme s'il s'agissait d'un achat sur la foire du village. Comment sa marraine pouvait elle se laisser entrainer dans telle farce et que trouvait elle à ce précieux sans éducation.

Une jeune femme donna quelques ordres tandis que quelques remous se faisaient près d'Angélyque. Il retourna pres de Caly, l'attrapa par la main en murmurant.


sortons, j'en ai assez vu

Il l'entraina à l'extérieur de la cathédrale, s'asseoir sur un muret qui faisait face aux grandes portes. Il écrirait à sa marraine, de toute façon elle ne l'avait pas vu. S'il apercevait la jeune femme brune à côté de qui il était assis, il irait la saluer.
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Bartholome
Boum.

A défaut de l'évêque, ce fut le sabot du cheval qu'il rencontra le premier. Un cheval fort sympathique, du reste, puisque, grâce à son intervention, Bartholomé fut repoussé à un mètre du lustre qui s'écrasait.


Des lustres qui volent maintenant ! Et en pleine cathédrale ! Les gens ne savent vraiment pas se tenir.

A propos ... Il serait temps de faire bonne figure. Son intervention s'était soldée par un échec retentissant.

Il est vraiment en chien, mais c'est un bien, au moins nous aurions un rédacteur AAP dans la poche.

Ah ! non ! Surtout pas ! Il avait réagi car l'offre était concrète, mais il n'était pas de ceux à qui l'on faisait miroiter une carotte pendant des années avant de finalement en donner une miette. Il allait falloir mettre les choses au clair. D'abord avec sa cousine, qui - il ne se demanda pas pourquoi - était juste à ses côtés.

Ah ! qu'il est grisant de se battre pour l'Amour ! J'ai l'impression de retrouver ma fougue de nos jeunes années, ma chère Camille !

Et voilà pour la cousine. Maintenant, un ou deux petits tours de passe-passe, et on oublierait sa maladresse. Ainsi affirma-t-il à haute voix - et répéta par la suite à qui voulait bien l'entendre - :

Comme je le dis toujours, un bon journaliste doit toujours être au centre de l'action, et s'identifier aux protagonistes. Mais ceux qui se sont battus dans un église pour un fief, ceux-là donc, méritent tous les pires châtiments du monde.

Marchera, marchera pas ? De toutes façons, on l'avait certainement déjà oublié : le témoin - n'était-ce pas la duchesse chez qui il avait postulé à l'intendance ? - de la mariée avait tourné les talons, et on s'approchait du dénouement de cette journée riche en péripéties. Il en profita pour rejoindre le Vicomte de Rigny-Ussé - il l'était encore, à cette époque, bien qu'on sût déjà qu'il n'y en avait plus pour longtemps.

Cousin, la prochaine fois que vous tenterez de m'estropier, je vous dénoncerai à l'Inquisition pour avoir saccagé un lieu de culte, et je me chargerai moi-même d'allumer le bûcher.
Flex
Amusé,

« - A l'heure actuel je suis banni de tous les Ordres, même ceux de Rome.

Puis il y avait ceux qui étaient là pour le mariage, comme Flex et Angelyque tout naturellement, et ceux qui pensaient dur comme fer que cette cérémonie était autre chose. Comme si c'était possible de faire tout ça dans un mariage, mais le jeune dandy attrapa de ce fait Rupert Avery et se fit l’interlocuteur pour Angelyque. Il dit à l'intendant.

Dites vite à Ellesya la témoin que je suis désolé, que je m'excuse, que je lui serai redevable ; enfin voilà, vendez moy Rupert ! Il faut à tout prix qu'elle revienne, en plus elle a la parole - c'est son tour. Mettez y la forme Rupert, ça sent chaud les noisettes.

Un peu obligé de rester à côté de Angelyque pour la bienséance, Enguerrand de la Mirandole donna de la conversation à la dite duchesse.

Le temps d'essayer de retrouver votre témoin, le deuxième pourrai prendre la parole. »
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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Angelyque
Le calme bienfaisant dont faisant preuve Flex rassura la Mirandole. Elle poussa un long, très long soupir. C'est vrai quoi, le couple n'avait pas bougé d'un pouce, ils avaient à peine un peu chuchotté que bon nombre d'invités -ou pas d'ailleurs- avaient réussi à mettre une panique pas possible. Elle oublia l'idée d'entrer dans les Ordres, seule, ça ne rimait à rien.

Enguerrand, Les gens ne savent vraiment pas se tenir dans un lieu saint. C'est dingue. Il faudra que les coupables payent tous les dégâts.

Et rajouta d'un ton très sérieux.

La Stilton pourra nettoyer les déjections de la monture de l'evêque. Ca lui fera les pieds. Elle a du confondre la Cathedrale avec une poissonnerie.

Inquiète tout de même.

Vous pensez que Maître Roo saura ramener la duchesse Ellesya? s'il réussit, je changerais d'opinion à son sujet.

Je vais appeler la second témoin, vous avez raison
.

La Mirandole se tourna vers Yolanda et lui fit signe de se rapprocher.

Yolanda....c'est à toi...
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Yolanda_isabel
Est-elle si petite qu'on puisse parler d'elle de la sorte sans même tenir compte de sa présence ? Elle les écoute silencieusement, elle a pris compte du refus de témoigner de la Louve, elle pourrait la rejoindre, petite Lune, et toutes deux iraient hurler à la mort de l'Amour du Très-Haut pour l'une, et du Respect de leur Rang pour l'autre.

Rares sont les personnes à l'avoir déjà traitée en enfant, aussi le rappel de cet état de fait, de cette majorité non-atteinte, est une crevée dans ce coeur qu'elle s'efforce de garder ouvert, de garder grand pour le genre humain. A l'instar de l'Amboise, c'est une inspiration profonde qui est prise avant que la petite tête se relève sous la lourde coiffure. Elle n'est pas pieuse, elle n'est pas humble. Toutefois, elle est noble et de surcroît, éduquée en ce sens depuis l'âge où elle gigotait en youpala dans les corridors de Château-Gontier.


-« On ne va pas chercher Ellesya, on va chercher la Duchesse d'Amboise, triste vicomte au triste mariage. Votre Dieu vous garde un jour d'avoir des enfants vous pourriez les décevoir, heureusement que Sa Grâce est plus courageuse que cela. »

Elle est déçue, elle. Venir se perdre en la Capitale qu'elle n'aime plus, venir se perdre dans leurs bondieuseries qu'elle exècre et pour rien ? La petite main potelée vient se poser sur le bras de la Charolaise.

-« Je vais chercher la duchesse, ma Grâce. »

Bon an, mal an, un sourire qui se dessine sur le visage poupon alors même qu'elle suit les pas de l'Amboise, aidée de la canne. Car dans cette jeune femme, il y a un peu de Marraine. Il y a cette filiation bien lourde qui pèse certaines fois, il y a le poids d'un héritage, ce poids qui s'appuie plus qu'à son tour sur la canne et qui claque, qui claque dans le silence de la solitude. Reviens Ellesya, ne me force pas à courir, Marraine ne l'aurait pas fait, Béatrice n'aurait pas permis qu'elle court. Cela ne se fait pas.. Pourtant, la canne est traînée à sa suite quand elle active le pas boiteux, certaine de perdre de vue l'amazone.

De loin, elle l'aperçoit, et à la hauteur de son âge, et de sa voix, elle lâche, essoufflée.


-« Votre Grâce ! Votre Grâce ! Attendez-moi ! »

Reviens Ellesya ! Cette duchesse qui s'apprête à renoncer à l'autel, c'est un peu notre avenir, c'est un peu ton avenir. Je ne veux pas finir seule avec pour seules amantes, une couronne et des caissettes d'écus, moi ! Je veux un époux et je veux que celle-ci en ait un aussi !
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
Judas.
Y-a t-il un témoins dans la salle?

Judas secoua la tête, navré de perdre en si bon chemin fief et autres faits anecdotiques donc ton pourrait parler entre deux bouchées de grasse poulardes lors des ripailles de longues nuits hivernales. Cible ratée, il se trouva en sus que le visé soit un prélat. Quelle ambiance , quelle ambiance! Ces épousailles valaient le détour, et le Von Frayner en prit plein les yeux. Il eut tout de même un petit soupir de compassion au regard désabusé de la Mirifique, qui semblait ne pas trop apprécier les festivités improvisées... Visiblement, les époux mêmes avaient du mal à s'entendre sur le choix des invités, et Nostre Dame sembla partagée en deux clans passablement et réciproquement outrés, des dits des uns, des faits des autres. Ha! Pardieu, voilà que la noce était en bien mauvaise posture.

Quand y'en a marre, le témoin se barre... Pendu aux lèvres des époux, il attendit l'issue de cette folle cérémonie, dont - pour sûr - il se souviendrait longtemps. Un peu comme le décolleté de la mariée.

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Envie de jouer?
Rupert_averey
Lorsque le calme fut réclamé, l'intendant se releva, analysa d'abord la situation, puis se calma. Un brusque cri, puis un regard vers l'autel suffirent à lui faire comprendre qu'une autre bataille se menait. Entre le sombre personnage qui tentait d'hypnotiser la marié en plein milieu du cérémonial, et le témoin de la marié qui battait de l'aile... Dur dur de voir quoi faire en premier lieu... Daguer le persifleur ? Un peu trop irréversible comme mesure, mieux vaut un ordre pour une action si radicale.

Puis l'ordre vint :


Dites vite à Ellesya la témoin que je suis désolé, que je m'excuse, que je lui serai redevable ; enfin voilà, vendez moy Rupert ! Il faut à tout prix qu'elle revienne, en plus elle a la parole - c'est son tour. Mettez y la forme Rupert, ça sent chaud les noisettes.

S'apprêtant à foncer, Averey vit que le deuxième témoin l'avait déjà devancé, s'appuyant sur une canne.

La dépassant d'un pas vif de ses vingt ans il lui lâcha poliment, ce faisant :


Noble Dame, je vous prie de me laisser vous venir en aide dans votre quête.


Puis il couru, jusqu'à atteindre le premier témoin.


Duchesse d'Amboise, Duchesse d'Amboise, ne partez pas si vite, on vous appelle ! Vous savez, le vicomte de la Mirandole est désolé pour ce qui c'est passé, il l'a dit lui même.


C'est important, ça. C'est que le seigneur Flex, c'est pas le premier à s'excuser d'habitude.

Mais comprenez, s'il a agit ainsi c'était débordant d'amour pour la duchesse ! Si un homme quel qu'il soit avait tenté d'empêcher votre mariage, n'auriez vous pas tenté de protéger celui ci au péril de votre vie, au péril de la sienne.

Lorsqu'un feu si pur brûle entre deux êtres, lorsque l'amour les fait vibrer, lorsqu'ils sont prêt à se battre contre le monde pour le voir les réchauffer, le monde doit-il leur en vouloir ?

Allons duchesse, je vous en conjure, ne partez pas ainsi ! Si vous ne voulez pas m'écouter, attendez donc votre amie, pour voir ce qu'elle veut vous en dire. Elle est presque obligée de dépasser l'allure d'un cheval pour vous rejoindre...
Falco.
L' Autel cale y fornia

Sentez la chape de frais qui tombe sur les nuques bouillantes.
Les flammes des cierges s'amondrir à en presque disparaitre pour ne laisser entrer que les couleurs mouillées d'un sale jour de Novembre.
Lui, il sourit à Angélyque, ignorant les babils de Flex, les atermoiements en ricochet.

Si laid quand il fait cela, attrapant l'un des derniers éclats chaleureux de l'endroit sur l'émail de ses dents misent à nues par sa balafre béante.
Elle tend la main.

Que le marié gémisse, supplie, fasse tous les soubressauts de l'agonie il est trop tard.

Devant l'Autel où Prélats et officiants sont muets aprés tant d'éclats déroutants, il répond à la Duchesse de Charolais en offrat son bras sans main.
Dextre raccourcie en Guyenne.
Grand bien fasse à Flex de s'être gaussé sur une vieille victoire.
C'est ce bras la qu'Angélyque connait et souvent s'y est reposée.



On aime à se vanter de m'avoir vaincu.
Chanson ténue.
Bien moins que d'avoir par moi été vaincu..Dieu merci, sinon quelle cacophonie..Hum?
Ser Flex, la Dame n'est plus votre.
Vous vous pensiez roitelets?
Pas de bol, petit rossignol, à ces jeux je suis Prince.




Certains sortent, d'autres détournent les yeux, sentez vous ce froid sur les fronts échaudés?
Qui peut l'ignorer en ces instant?
Ce n'est que le voile de l'Orgueil qui quitte à contrecoeur une foule d'âmes,
victimes consentantes pour la grande majorité.
La leçon de Foi tombe trop tard dans la Maison de Dieu.
Sans Nom vient de jouer sa partition.La gueule de bois des consciences sera seule récompense.

Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez, rapiére au clair, offre son bras à la promise au coeur de la nef.
Sauterelle de guerre en parure de velours noirs et violets qu'on visualise mieux caparaçonnée d'acier.
Mante ou sombre guêpe.


Ma Dame, cessons la mascarade. Votre promis a tombé le masque.
C'est un bouffon, vous êtes Duchesse.
J'ignore vos possibles avenirs, mais clore les impasses je puis.


Et il va faire quoi maintenant le dandy?
La température en chute libre lui a désillé l'esprit tardivement.
Un rien, une anicroche et le parfait s'est fissuré pour révéler le vieux gamin trop gâté.

10 pieds à cheval sur 2 dalles, 14 lévres blanches.
Le compte est bon, roulent les dés d'os.
Ainsi va le monde des hommes.

Il est Cavalier Noir, le voila Chevalier Servant.


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Alix_alcidie
Emerveillée, les yeux écarquillés, le souffle coupée par l'émotion, l'enfant suivait avec une fascination réjouie le spectacle qui se jouait d'elle devant elle.

Fini l'ennui! Oublié les bouderies! Terminé les jérémiades.

Au milieu de la foule, elle parvint à reconnaître Rupert. A sa vue, elle lance joyeusement un "Gato!", qui se perd dans le tumulte ambiant, avant de reporter son attention sur la suite des évènements.

L'animation retomba peu à peu. Elle attendit quelques instants la suite, et voyant que rien ne se produisait,elle s'exclama gaiement :


Cor!
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ellesya
A la fois affranchie par sa décision et oppressée par les regards qu'inévitablement elle devait attirer, Ellesya remonta la nef d'un pas aussi digne que possible, dans le bruissement soyeux de sa robe d'apparat.
Le regard métallique fixé sur les portes menant au parvis, elle décomptait les travées la séparant encore de la liberté.
« Quel gâchis et quel scandale », songeait-elle, raffermissant sa résolution par ces images incroyables que son esprit ravivait s'il en était besoin.

Plus que 2 travées... Dieu que la cathédrale est longue...

Un bruit rythmique dans son dos la fait ralentir imperceptiblement. Dernière travée et elle pourra tourner la page de cet étrange épisode.

« Votre Grâce ! Votre Grâce ! Attendez-moi ! » 
Si la surprise d'entendre une voix inattendue ne l'avait saisie et, par réflexe, détourné son attention du rectangle de lumière émanant de l'huis, peut-être... certainement... n'aurait-elle pas suspendu son pas. Elle pivota et reconnut l'homme croisé à l'arrivée dépasser Yolanda. Le temps qu'il parvienne à sa hauteur, le regard clair et interrogatif étudia la jeune fille qui semblait avoir été emportée dans son sillage. Car c'était la voix de la jeune Josselinière qu'elle avait perçu. Que faisait-elle donc sur ses talons ?
Elle ne connaissait presque rien d'elle. A peine avait-elle réussi à glaner quelques informations généalogiques et crut comprendre qu'elle était liée à Béatrice et Clémence sans en savoir plus de la teneur de leurs attachements. Peut-être était-ce ce dernier élément qui attira une curiosité bienveillante à son égard.
Le regard soutenant encore un moment l'avancée de Yolanda, elle n'en écouta pas moins l'homme d'Enguerrand.
Un léger sourire désabusé anima ses traits à l'écoute des propos de Rupert.


J'entends bien vos paroles et vos arguments. Toutefois, vous omettez un point essentiel dans votre discours. L'Amour nous vient de notre Créateur et , de fait, le mariage ne peut être envisagé égoïstement comme une fête ne concernant que deux êtres. Par sa nature divine, cet amour doit être placé sous le regard du Très Haut et le mariage devient, comme nous l'enseigna Saint Valentin, une action de grâce à Dieu.
Comment cela pourrait-il être lorsque, dans le même temps, le futur époux appelle au meurtre contre un ministre du Culte ?

Pour ma part, j'y vois là l'emprise des Princes malfaisants Bélial et Léviathan, respectivement démons de l'orgueil et de la colère.
Si le Vicomte est véritablement désolé de son emportement, je crois qu'il n'est pas déraisonnable qu'il s'engage à faire humble pénitence auprès de l'Eglise pour ses paroles et les conséquences de celles-ci. Cela ne pourra qu'être salvateur pour son âme et placer son mariage sous de meilleures auspices.


Une courte réflexion interrompit ses paroles. Et un oeil familier pourrait voir passer un éclat de malice dans le regard d'acier. Une précision intervint alors.

Il va sans dire que la recherche d'un confesseur particulièrement conciliant est incompatible avec une franche repentance.
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Angelyque
La liberté lui était offerte, celle de partir avec le seigneur d'Oserez. Elle posa d'instinct sa main sur le moignon offert, comme elle l'avait fait si souvent durant la Régence en Berry.

De l'autre, elle tenait toujours celle de Flex. Flex qui attendait, et qui avait déjà tant subi.

Ou de rester
.

Jamais je ne trouverai homme capable de supporter autant de choses qu'Enguerrand,
Face à moi, tout autre que lui aurait abandonné depuis longtemps
Je désire l'épouser
.

Elle crut bon d'ajouter.

Et ne point être veuve.

La Mirandole n'osait même pas se tourner, elle entendait le cliquetis de la canne de Yolanda, et son coeur se serra à lui faire mal. La fille d'Erik en aurait fait des choses pour que la Charolaise puisse être enfin casée. Angelyque avait si honte. Maître Roo et Yolanda sauraient il faire revenir la duchesse d'Amboise?

Falco, il faut que sa Grâce Ellesya revienne. Sans les pères de mes témoins, je ne serai pas ce que je suis aujourd'hui, ils m'ont tant appris.

le regard suppliant, battant des cils comme elle l'avait fait tant de fois lors de ses demandes extravagantes en pleine campagne militaire lentement elle retira sa bas de son bras mutilé.

S'il vous plait, je suis sûre de vouloir épouser Enguerrand.
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