Della
Le mariage tournait au Vaudeville, et cela avec quelques siècles d'avance, et alors ?
Della suivait les échanges avec attention, les poings serrés et les lèvres réjouies, comptant les points avec délectation lorsque l'opposition y gagnait.
L'homme au moignon retint toute son attention. Celui-là devait être le fameux Falco dont sa mère avait la bouche pleine, ne tarissant à son propos tantôt d'éloges tantôt de reproches si bien que la Blonde avait soupçonné un petit quelque chose entre les deux. Sa Mère ne passant pas autant de temps sans raison sur la description d'une personne.
Elle adressa un sourire reconnaissant à cet homme qui détestait Enguerrand. Cela, elle le savait par Angélyque. Non pas qu'elle déteste elle-même son Oncle ! Non non, elle aimait bien son cher Tonton tant qu'il ne devenait son beau-père. Après, l'air risquait fortement de changer.
Kéridil paraissait absent. Sans doute l'effet de ses drogues. Pauvre âme, obligée de sempoissonner pour ne pas souffrir. Son épouse lui tapota la main, avec tendresse puis reporta son attention sur la scène.
Elle s'était assise, elle se releva encore et levant un peu les mains afin que son geste put être vu, applaudit en sourdine aux paroles de son désormais allié dans cette cause peut-être pas perdue.
Falco venait de gagner une admiratrice. Du moins, dans l'enceinte de Notre Dame.
Il faudrait penser à lui envoyer des remerciements. Et une invitation au baptême de l'Héritier.
Allons, Mère ! Soyez sage et rendez-vous à la Sagesse de votre ami qui semble très bien savoir ce qui vous convient ou pas !
Voilà...elle entrait dans la danse, grillée sans doute définitivement comme Nièce adorée. Tant pis ! Il fallait prendre le taureau par les cornes et ne pas se faire embrocher ! Olé !
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Della suivait les échanges avec attention, les poings serrés et les lèvres réjouies, comptant les points avec délectation lorsque l'opposition y gagnait.
L'homme au moignon retint toute son attention. Celui-là devait être le fameux Falco dont sa mère avait la bouche pleine, ne tarissant à son propos tantôt d'éloges tantôt de reproches si bien que la Blonde avait soupçonné un petit quelque chose entre les deux. Sa Mère ne passant pas autant de temps sans raison sur la description d'une personne.
Elle adressa un sourire reconnaissant à cet homme qui détestait Enguerrand. Cela, elle le savait par Angélyque. Non pas qu'elle déteste elle-même son Oncle ! Non non, elle aimait bien son cher Tonton tant qu'il ne devenait son beau-père. Après, l'air risquait fortement de changer.
Kéridil paraissait absent. Sans doute l'effet de ses drogues. Pauvre âme, obligée de sempoissonner pour ne pas souffrir. Son épouse lui tapota la main, avec tendresse puis reporta son attention sur la scène.
Elle s'était assise, elle se releva encore et levant un peu les mains afin que son geste put être vu, applaudit en sourdine aux paroles de son désormais allié dans cette cause peut-être pas perdue.
Falco venait de gagner une admiratrice. Du moins, dans l'enceinte de Notre Dame.
Il faudrait penser à lui envoyer des remerciements. Et une invitation au baptême de l'Héritier.
Allons, Mère ! Soyez sage et rendez-vous à la Sagesse de votre ami qui semble très bien savoir ce qui vous convient ou pas !
Voilà...elle entrait dans la danse, grillée sans doute définitivement comme Nièce adorée. Tant pis ! Il fallait prendre le taureau par les cornes et ne pas se faire embrocher ! Olé !
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