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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Della
Le mariage tournait au Vaudeville, et cela avec quelques siècles d'avance, et alors ?
Della suivait les échanges avec attention, les poings serrés et les lèvres réjouies, comptant les points avec délectation lorsque l'opposition y gagnait.
L'homme au moignon retint toute son attention. Celui-là devait être le fameux Falco dont sa mère avait la bouche pleine, ne tarissant à son propos tantôt d'éloges tantôt de reproches si bien que la Blonde avait soupçonné un petit quelque chose entre les deux. Sa Mère ne passant pas autant de temps sans raison sur la description d'une personne.

Elle adressa un sourire reconnaissant à cet homme qui détestait Enguerrand. Cela, elle le savait par Angélyque. Non pas qu'elle déteste elle-même son Oncle ! Non non, elle aimait bien son cher Tonton tant qu'il ne devenait son beau-père. Après, l'air risquait fortement de changer.

Kéridil paraissait absent. Sans doute l'effet de ses drogues. Pauvre âme, obligée de s’empoissonner pour ne pas souffrir. Son épouse lui tapota la main, avec tendresse puis reporta son attention sur la scène.
Elle s'était assise, elle se releva encore et levant un peu les mains afin que son geste put être vu, applaudit en sourdine aux paroles de son désormais allié dans cette cause peut-être pas perdue.
Falco venait de gagner une admiratrice. Du moins, dans l'enceinte de Notre Dame.
Il faudrait penser à lui envoyer des remerciements. Et une invitation au baptême de l'Héritier.


Allons, Mère ! Soyez sage et rendez-vous à la Sagesse de votre ami qui semble très bien savoir ce qui vous convient ou pas !
Voilà...elle entrait dans la danse, grillée sans doute définitivement comme Nièce adorée. Tant pis ! Il fallait prendre le taureau par les cornes et ne pas se faire embrocher ! Olé !
_________________
Falco.
L' Autel Cale y fornia

Vous êtes sûre?

Il faut battre des paupières comme le fait à ces secondes Angélyque pour voir l'indicible, le miroitement migraineux qui nimbe les abords.
Cet insecte aux pattes bottées de fer et épine en unique main semble entre les clignements plus sombre.
Aspirateur à lumière.
Visage ravagé et crâne chauve couturé en piéces détachées ou ample capuche de bure aux noirceures abyssales?
Le sourire sincère d'un homme fabriqué de toute pièce pour servir, pour être outil des viles tâches ou celui sondeur et lunaire d'un immense pêché?
7 colombes meurent en silence contre un vitrail épais, 1 canne bat le pavé.
Tout est comptes, projections et probabilités luttant contre l'Inertie et le Blanc .


L'Entropie est jouée par Dieu et l'Ordre par l'Autre en cette partie, ma Dame.
Subir est le dénominateur commun de toute vie.
Exister est le Divin Dessein.



Saccadement d'illusions à qui se frotte les yeux.
Sous les hautes voûtes de l'Autel les ombres des colonnes se joignent t'elles pour habiller de nuit le Servant au sourire navré?

Vous êtes plus belle que jadis, vos orbes recellent de vigoureux saillants tout neufs.
Vous êtes Duchesse et revenue des limbes berrichonnes et des guerres sans perdre l'âme.
Plus pure, plus dure, plus à même de créer et produire dans un royaume presque mort par la gravité , l'immobilisme.

Je serai votre Lige, je dirais: "Je ne puis renier mes devoirs vassaux en vous laissant redevenir grise ".




Il pourrait aimer cette femme.
Il l'aime en fait depuis longtemps.
Comme il aime intimement servir son Duc. Outil coupant chuintant de plaisir à avoir trouvé un fourreau.
Papillonnements.
Les ténébres se tissent, se déplacent pour repousser bruits et présences.
Halo vide en équilibre sur le moment.
Quelquepart plus haut, un trés trés vieux doigt pousse le Cavalier face à un Cheval Blanc.

Retour au réel et la voix grave esquintée par une gorge s'étant mangée du carreau d'arbalète de finir à voix haute.



Je ne peux , ma Dame.
Demain le déshonneur entachera cet homme, ses proches de Touraine qu'il a travaillé en bon courtisan seront sa perte.Il est déjà honni en maintes terres.
J'ai été trop égaré par mon coeur , j'aurai du le tuer il y a des mois.
Il n'est rien.
A votre doigt l'alliance sera anneau d'infamie.





Déclaration d'amour, certe.
Mais d'un autre âge et du temps ou le baiser du Suzerain sur la bouche du vassal scellait une unisson indéfectible.
Que s'ajoute le fait qu'il est homme se découvrant une sensation intense nommée affection ou amour comme la langue chatouille la carie douloureuse de la dent creuse est secondaire.
Il est Servant, pas Valet.
Un outil intelligent.

Ou une piéce d'echec.

Retour à la normale.
Son bras armé fait chanter la rapiére avant de poser un point au bout dela phrase en torturant l'Autel d'un estoc cinglant.
La pointe va vers le Promis.




Ser Flex.
Veuillez enfiler l'alliance à ce doigt de fer.
Entendez mon épée à défaut de me comprendre.

Cela me désole, ma Dame, mais je ne puis...Je ne puis vraiment pas permettre cela.
Haissez moi, giflez ou jurez.
Je ne puis.



Un truc cloche depuis que les Deux Compéres l'ont pour la énième fois rebalancé sur terre pour une nouvelle partie.
Ce n'est pas désagréable en soit que de se sentir plus vivant et le coeur battant.
Mais que cela complique les choses!


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Rupert_averey
Toujours parlant à la Duchesse d'Amboise, le fidèle Averey essayait de toute ses forces de lui faire rendre raison.

Vous parlez d'un ministre du culte, mais je les croyais devoir, en temps que prêtre, être respectueux des lieux saints, être humble.

Rentrer d'une façon si ... cavalièrement peu cavalière dans une cathédrale, la souiller par l'arriver d'un cheval de bataille, je ne sais même pas si mon maître a pu distinguer le cavalier. Après tout, lors de son arrivée, on observe juste le destrier, depuis l'autel, vu qu'il n'est pas de profil. Défendant son mariage, mon maître défendait aussi la pureté de la cathédrale : en effet, comment accepter qu'on rentre en tenue de guerre ?

Même à Angoulême, la première affiche sur la porte de la cathédrale proscrit les armes à l'intérieur de la cathédrale.

Je pense que mon maître a effectivement fait une erreur, en ne retenant pas sa ferveur, mais ne le condamner pas, ainsi que votre amie à ne pas se marier ! Même si la faute est grande, l'est-elle assez pour les punir de la sorte ? C'est leur plus grand espoir en la vie même que vous tueriez. Je suis convaincu que mon maître cherchera après que vous soyez revenu sur votre décision. Après ce jour, il fera pénitence, et demandera repentir mille et une fois, mais si vous reveniez devant l'autel et que le mariage se concluait, il rendrait mille grâce de plus, pour avoir vu son désir le plus cher exaucé.

Vous n'imaginez pas toute la peine qu'il aurait, à voir son mariage annulé. Pouvez vous imaginer la douleur qui le ronge, rien qu'à le voir retarder de la sorte ? Je vous en conjure, acceptez de reconsidérer votre décision, je vous en prie, au nom du Très-Haut miséricordieux...


Joignant les mains en signe de prière fervente, il adressait un regard suppliant à la duchesse.
Elisabeth_stilton
La blonde n'avait cure de ce que disait son dragon, encore moins de ce que pouvait penser la charolaise.
Son soutien venait de Della, ce qui lui renforça son opinion il fallait cesser cette mascarade.
Seulement la blonde attendait les évêques, et leur bon vouloir, c'était pas la première fois qu'elle s'énervait après des religieux et ça ne serait sans doute pas la dernière.
Elle se tourna vers son homologue blond.


Je vais parler avec Messeigneurs et voir ce qu'il va en ressortir.
_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Ne va plus au RP de mariage.
Estainoise
Esta avait donc pris place du coté droit de la cathédrale, et assistait à la cérémonie avec grand intérêt.
Elle n’avait nullement l’intention d’intervenir d’aucune sorte sauf si éventuellement Falco lui faisait un signe en ce sens.
Elle appréciait le spectacle, en allongeant ses jambes, bien campée sur ce banc à coté d’inconnus.

Certes, certains inconnus n’étaient pas tant inconnus que cela. Il se trouvait qu’elle avait pu en croiser de ces visages dans sa vie d’errance !
Mais comme l’eau court dans le lit de la rivière, peu de lien n’avait entravé sa vie, juste ceux de ses convictions.
Elle se plaisait souvent à dire qu’elle était d’ici et d’ailleurs lorsqu’elle se présentait aux personnes qu'elle pouvait rencontrer mais il fallait bien convenir qu’elle était surtout de nulle part.

De nulle part…sauf que là, elle se trouvait ici, à assister à un mariage des plus étonnants et des plus animés.
La pièce de théâtre qui se jouait en ce lieu était des plus amusantes. Nul doute que pour Notre Dame, c’était une première qui valait le détour.
Tout semblait aller dans tous les sens.

Au milieu de ce joyeux bazar, elle se redressa enfin, en voyant approcher Falco près de l’autel.
Etait-ce le moment d’intervenir pour elle ?
Elle tendait alors l’oreille en essayant de bien percevoir ce qui pouvait bien se dire entre Angelyque, son futur improbable d’époux et Falco, au visage ravagé d’un sourire épouvantable.
Cependant, les murmures incessants de ceux qui, eux aussi, assistaient aux épousailles compromises, l'empêchaient de suivre les échanges.
Seuls quelques mots, attrapaient par ci par là, lui parvenaient distinctement à ses oreilles.
Elle décida alors de se lever discrètement et de se rapprocher.
Elle finit par voire Marine qui était presqu’aux premières loges, au bout d’un banc et la poussant légèrement pour qu’elle puisse se glisser à ses cotés, elle lui demanda :


A ton avis, le mariage va se faire ? On parie quoi et combien ?

A peine avait elle dit ces quelques mots que Falco avait sorti sa rapière et la pointait sur l’ex futur époux.
Esta instinctivement pose sa main sur la garde de son épée restée encore cachée.
Sait-on jamais.

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Marine.
Une femme arriva en criant " Il suffit" mais la rouquine souria en coin sans trop savoir pourquoi mais elle souria en coin.

Marine Blanche regarda Ellesya se diriger vers la sortie de la Cathédrale, elle l'aurait bien suivi mais elle vit que deux autres personnes s'approchaient d'elle donc l'enfant resta assise en train de regarder tout ce qu'il se passe. Voilà un mariage digne des Mirandole. C'est le moins qu'on puisse dire.

La rouquine sait par expérience que toute les cérémonies des Mirandole tournent au drame, aux disputes et pleins d'autres chose. On ne s'ennuie jamais avec les Mirandole. Peut-être sont-ils déjantés mais ils sont tout aussi compétants dans leur domaine que ce soit polémique ou autre. L'attention de la môme se rapporte vers Falco. Que fait-il? Est-il possible qu'il soit amoureux d'Angelyque? Dès qu'elle pourra, elle lui posera la question et elle fera bien en sorte que tout le monde le sache mais pas maintenant. La gamine est trop captivée par tout ce qu'il se passe, essayant de savoir ce qu'il se dit entre Angelyque, Falco et Flex mais elle n'entend rien à cause du brouhaha des autres gens.

Elle sent que quelqu'un la pousse légèrement et elle sursaute avant de regarder qui est la personne. Estainoise. Elle se glisse à ses côtés. Marine lui sourit doucement pour l'accueillir. Parier? L'enfant adore parier. Elle sourit en coin, une nouvelle fois, avant de répondre.


Ze parie que l'mariage va s'faire. Ze parie 20 écus. Et toi? Qu'en penses-tu?

Quelque chose attira le regard de la gamine. Falco a sorti sa rapière et elle ouvre de grands yeux, surprise. Ils ne vont quand même pas se battre dans un Lieu Saint? En même temps, si elle parait choquée à l'instant, elle se rappelle qu'elle avait proposé à Flex de tuer le cavalier en échange d'écus.

Falco ! Vise bien et l'rate pas !

Arf ! Et le pari?

Mais l'amoche pas trop, hein?

Incorrigible Marine.
Dragones
La Brune avait réussi à s’approcher des saints qui se trouvait sur le coté de Notre Dame quand elle entend Falco.
Elle s’arrête net et se tourne observant l’échange tout en grimaçant, dieu qu’elle le haïssait.
Elle vit à peine l’intervention pour faire descendre l’évêque, le départ d’un des témoins et les échanges qui s’en suivirent.
Son attention était fixée sur sa cousine et ce scélérat de Falco.

Sans vraiment réaliser, Dragones avance d’un pas sûr vers la place qu’elle venait de quitter.
Le regard s’assombrit à la vue de la rapière pointée vers Flex, la Brune avance d’un pas ferme vers son cousin.
Baissez votre lame !
Elle vit le mouvement d’Estainoise après avoir discuter avec la gamine comme elle l’appelait et qui avait eu le don de mettre en colère Arthanagore.
Son regard soutient celui de Falco et l’esprit de la Brune s’interroge sur la relation que pouvez avoir Angelyque avec cet assassin…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Guiguil51
Guiguil se contenait depuis déjà quelques instants. Serrant sa crosse à s'en faire blanchir les jointures. Tout d'un coup, il n'y tenait plus, et explosa. Il frappa ainsi de sa lourde crosse le sol en marbre en devenant rouge

TAC TAC TAC !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

IL EN EST ASSEZ DE CETTE ATTITUDE. J'AI HONTE !!!!!!!! VOUS ME DONNEZ HONTE EN VOUS CONDUISANT PAREILLEMENT EN CETTE CATHEDRALE, N'OUBLIEZ JAMAIS QUE VOUS ETES ICI EN LA MAISON DE DIEU !!!!!!!!

J'ORDONNE A PRESENT A TOUS DE S'ASSEOIR ET DE GARDER SILENCE !!!!!!

ET SI QUELQU"UN A QUELQUE CHOSE A AJOUTER A TOUT CE TOHU BOHU, QU'IL SE LEVE ET SE PRESENTE ICELIEU DEVANT MOI !!!!! CAR C'EST A MOI SEUL PRESENTEMENT QUE CHACUN DOIT A VOIX HAUTE PARLER.
Marylune
TAC TAC TAC !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
IL EN EST ASSEZ DE CETTE ATTITUDE. J'AI HONTE !!!!!!!! VOUS ME DONNEZ HONTE EN VOUS CONDUISANT PAREILLEMENT EN CETTE CATHEDRALE, N'OUBLIEZ JAMAIS QUE VOUS ETES ICI EN LA MAISON DE DIEU !!!!!!!!
J'ORDONNE A PRESENT A TOUS DE S'ASSEOIR ET DE GARDER SILENCE !!!!!!
ET SI QUELQU"UN A QUELQUE CHOSE A AJOUTER A TOUT CE TOHU BOHU, QU'IL SE LEVE ET SE PRESENTE ICELIEU DEVANT MOI !!!!! CAR C'EST A MOI SEUL PRESENTEMENT QUE CHACUN DOIT A VOIX HAUTE PARLER.


C'est à ce moment précis que les portes s'ouvrèrent sur quatre Mirandole et une gouvernante en retard au mariage. Marylune cligna des yeux trois fois, ne comprenant pas comment un mariage pouvait rendre le célébrant aussi furieux. Une annulation peut-être? Ah! Pour sûr que la rouquine n'était pas la seule contre ce mariage de frère imposteur/soeur adoptée. Compliqué tout ça... Heureusement que ce n'était pas consanguin. De toute façon, qui aurait accepté un tel mariage?

N'empêche, avec un peu de chance, ce mariage n'aurait pas lieu. La Dame d'Honneur de la Reyne reconnut Falco et... se demanda ce qu'il se passait. Non vraiment, c'était très bizarre comme mariage et la rouquine se demandait si c'était vraiment important de comprendre.

Le plus subtilement possible, les Mirandole s’essayèrent sur le dernier banc pour ne pas déranger la cérémonie davantage. Lynette se dépêcha de s'asseoir en premier pour prendre son amie comme bouclier anti-Vaxilart en la forçant à s'asseoir entre eux. Anette attendit que le Duc prenne place pour s'asseoir avec Charlotte qui posa la question que tous les adultes se posaient.


What's happening Anette?
Je ne sais pas, mademoiselle...
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Della
Tiens, Guiguil se manifestait. Et de la belle manière. Juste ce qu'il fallait.

Della s'assit donc, sur ordre du prélat. Juste après, elle se releva, sur son invitation. Et les yeux posés sur lui, d'une voix claire, elle s'exprima donc puisque tel était sa demande.


Monseigneur !
Permettez...

La tête haute, elle quitta sa place, tâchant de ne marcher sur aucun pied, évitant de croiser le regard de son époux, celui de sa mère et celui de Flex.
Elle devait ressembler à une pauvresse, vêtue de sa robe de pénitente, pieuse croyante, craignant Dieu.

Une fois devant l'Evêque, elle mit un genoux au sol malgré le ventre qui l'handicapait un chouyat dans son mouvement.
Là, tête légèrement baissée mais le regard porté sur le clerc, elle s'expliqua :


Monseigneur, je suis Della de la Mirandole...Inutile de donner le nom de son époux, il serait déjà bien assez fâché comme cela...Je suis la fille adoptive de ma Mère...Non, sans blague...? Enfin, je veux dire, d'Angélyque de la Mirandole ici présente...Je suis aussi la nièce adoptive d'Enguerrand de la Mirandole...puisque...Elle avala sa salive dans une bouche devenue sèche...puisque Angélyque et Enguerrand sont frère et soeur...Mon grand père, Vaxilart de la Mirandole, étant leur père, à tous les deux...Et...Monseigneur...Petit soupir, petit tremblement de la lèvre inférieure...Je crains la colère du Très Haut devant ce...ce mariage...incestueux !
Voilà, c'était dit. Puisse à présent le Ciel ne pas lui tomber sur la tête !
Et puisse Elisabeth vite venir à son secours !

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Guiguil51
Guiguil releva la jeune femme par le bras, ayant apprécié sa pénitence sous le regard du Tres Haut.

Ma fille, je suis presque membre de vostre famille, vous le savez bien. Je connais fort bien Vaxi. Et, je connois également les articles du Droit Canon régissant les unions et tous les sacrements. Et je puis vous rassurer en vous informant que cette union ne sera point en le péché, puisqu'elle respecte la Loi de Dieu. En effet, ainsi que vous le dites vous mesmes, il n'y à point crime envers Dieu concernant cette chose abjecte qu'est la consanguinité. Il n'y a aucun lien de sang entre les futurs époux, le Droit Canon autorise donc cette union.

Il lui fit un signe de teste pour lui indiquer qu'elle pouvait reprendre sa place, et dit à nouveau à voix forte.

Au suivant !



Il aurait plutot du dire "aux suivants", car il savait que les lames ne demandaient qu'à faire valoir chacun son bon mot, ne fusse que pour le rendre chevre.


Signature à revoir : la ligne la fait trop longue.

Mouch
Censeuse
Erwelyn
Oouah, y a du monde dans la place !

C'est la première réflexion que se fit Lynette en entrant dans la cathédrale. Y avait de quoi regretter d'arriver autant en retard vu le foutoir ambiant qui semblait se tenir dans la maison du seigneur. Encore pire que son propre mariage qui avait eu lieu quelques semaines auparavant.
La baronne, qui ne souhaitait pas plus que ça se rendre au mariage de la fille de Vaxichou, finissait finalement par se dire qu'elle avait bien fait de venir.

De là où ils étaient, la poney rose avait du mal à voir ce qui se déroulait devant l'autel, mais elle entendit clairement l'évêque apostropher la foule. Ce même évêque qu'elle avait rencontré chez Vaxilart lorsqu'elle était à la recherche de Mary. Même si leur arrivée passerait sûrement inaperçue, ils se firent discrets et se glissèrent sur les bancs situés au fond de la cathédrale. Évitant de se retrouver trop près de son nouvel époux, elle s'y faufila en premier, tenant Mary par le bras pour être sûre que ce soit elle qui se retrouve assise à ses côtés.



Une fois assise, la baronne tendit le cou pour voir ce qui se passait près de l'autel. Elle allait même s'adresser à son voisin de gauche pour en savoir plus lorsque la petite Charlotte posa la question que personne n'osait poser. Attendant qu'une âme charitable les éclaire sur le pourquoi du comment les mariés en étaient arrivés là, la Mainoise se pencha vers sa nouvelle cousine par alliance et lui glissa, sourire aux lèvres :

T'as pensé à amener les popeuh ?

Et de songer à cette taverne limousine que les poneys roses avaient quitté en courant, le bâtiment en flamme après une expérience de popeuh flambés. La belle
époque...
Restait à savoir comment tournerait le mariage le plus contesté de l'année maintenant.



Signature à revoir: une ligne en trop

Mouch
Censeuse

=> enlevée !
_________________
Angelyque
Durant quelques secondes, tout se mit à tourner et la Mirandole faillit bien tourner de l'oeil. Entre Falco qui, au lieu d'aller chercher Ellesya, se mettait à menacer Flex. Et la Stilton qui se croyait chez elle, Angelyque crût qu'elle allait perdre son sang froid et montrer une facette de sa personnalité que le promis n'avait pas encore eu l'heur de découvir. Une femme hurlant à plein poumons et capable de taper sur tout ce qui bougeait. Elle inspira une grande bouffée d'air qui se solda par un crac retentissant et alors qu'elle avait la bouche ouverte, prête à déverser sa hargne sur...au hasard...la Stilton, elle sursauta, la main qui était quelques minutes avant sur le bras de Falco se contracta instinctivement sur le devant de sa robe tandis que l'autre serra celle de l'homme qu'elle s'apprêtait à épouser.

L'evêque réclamait le silence, et la Mirandole referma immédiatement la bouche. Enfin, tout allait s'arranger.

Une voix s'éleva pour s'opposer au mariage. La Charolaise reconnut sans peine celle de sa peste, sa vilaine peste de fille, qui ne perdait rien pour attendre.

Discretement, elle se retourna et lui adressa un regard noir de fureur à peine retenu, l'air de dire...toi, oh toi, prépares-toi à me le payer très très cher....

Pendant que ce cher Guiguil répondait, Angelyque chuchotta à Maud
.

Ca a craqué....besoin de toute urgence de la duchesse Ellesya et de son foulard. Ramenez aussi Yolanda...par pitié...

Puis se retourna, adressant à Flex un regard empli d'amour. Se perdant dans son oeil unique, elle oublia tout ce qui les entourait et lui sourit avec tendresse. A présent, le défilé pouvait commencer, elle n'en avait cure, Guiguil saurait tous les mater.
_________________
Maud
Elle était pas loin des mariés Maud.
En silence, autant pour soutenir Angélyque que pour mieux voir la scène.
Les doigts croisés derrière le dos , elle conjurait secrètement contre la réussite de cette union contre nature et elle comptait les points comme un troupeau de moutons à trier.
Dame Della et Falco dans le même sac.

Faisant la moue à la soudaine bigotterie de la première, l'audace du second lui plût bien.
Un combat de mâles. Et quels mâles!
Elle aurait bien aidé le manchot, une alliance contre nature mais pour le même souhait.
Sauf que .. sauf que, la Mirifique et magnifique Angélyque semblait nourrir de vrais sentiments pour sa crevure de faux frère.
Et Maud ne pouvait la laisser tomber.
La sortie de Ellesya poursuivie par Yolanda et un autre homme d'armes achevèrent de la convaincre de choisir son camp: La Mamelue.

Un "crac" lui fit comprendre que le moment était venu. Instinctivement, elle arracha un bout de dentelle verte de sa manche et le tendit à Angélyque:

M'dame la duchesse, posez ça où il faut hein? Et puis calmez-vous. L'évêque là, il semble bien connaitre son métier. J'y connais rien à tout'ses histoires de Droit canon, mais fiez-vous à lui.

Tournant les talons, elle fit route vers la porte en bousculant certains.. Dont Elisabeth:

M'dame Elisabeth, c'est pas vot' mariage hein, Alors faites pas la jalouse et laissez m'dame Angélyque épouser qui elle veut.

Elle n'en savait rien du tout maud mais elle savait bien que ce genre d'argument faisait souvent mouche chez une Dame. Et il fallait détourner son attention.
Un regard noir vers Dame Della et la voilà à portée de Yolanda près de Ellesya qui avait pas l'air calme du tout:

Mam'zelle yolanda, m'dame Angélyque, elle a b'soin d'vous comme témoin. faudrait pas la faire attendre hein?


_________________
Falco.
L'Autel Cale y Fornia

Parfois faut la faire laconique.
Surtout quand on attend qu'un promis enfile l'alliance sur votre rapiére.

Alors vers le Prelât, dont il se fout éperdument, étant de nature imperméable à ce genre d'autorité Romaine, il se contente d'un:


Ferme la, l'Evêque.
J'entend plus les soupirs du marié...Déjà que j'le rend muet..





Comment ça Angélyque a des regards amourachés vers le machin?
Il repousse l'idée.
C'est comme ces fillettes qui se prennent de tendresse pour le chaton boiteux de la portée ou l'oisillon rachitique.
Ca dure un peu puis la nature remet les choses à l'endroit.
Le chaton meurt, l'oisillon de même.

S'il le faut, il rendra veuf de beaux partis...Mais hors de question qu'il laisse la Duchesse se lier à ce ridicule!

La rapiére bourdonne , en attente de son anneaux.
Regard au ciel d'un Falco qui s'impatiente.



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