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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Maud
Pas perdre de temps, Maud voulait absolument retourner vers l'autel. Voir si la crevure réagissait.
Elle se tapa la main sur le front avant :

M'dame Ellesya! j'allais oublier . M'dame angélyque elle a b'soin d'vot' foulard..cause que..

Et Maud de faire le geste vers le décolleté accompagné d'un "Craaac".

Vous voyez c' que j'veux dire hein? Vous voudriez pas la laisser montrer sa poitrine à tout l'monde, même si elle a d'quoi contenter tous les hommes présents hein,...mais quand même et puis c'est vot' amie aussi non?

Les histoires de religion, ça passe au dessus de la tête de Maud et dans son esprit, seule l'amitié peut compter quand on est témoin..

S'cusez..j'dois passer... Poussez-vous.. M'dame Angélyque a besoin d'moi..

Ca marche ça.. Et elle arrive juste à temps pour entendre la dernière provocation de Falco.
Mais pourquoi Angélyque ne l'épouse pas lui?
Maud hoche la tête.. Elle ne comprendra jamais rien non plus aux dédales de l'amour. En tous les cas, pas celui qu'éprouve la mamelue pour le dandy.
Elle observe le marié..
Depuis tout à l'heure, il n'a pas pipé un mot. Le sang de la paysanne commence à bouillir. Elle n'y tient plus:

C'est-y qu' vous auriez un fifrelin d'honneur caché sous vos dentelles m'sieur Flex?
D'laisser ainsi cette Duchesse qui fond d'amour à en craquer les coutures sans qu' vous bougiez l'p'tit doigt?
Ah mais j' comprends bien pourquoi on vous surnomme la crevure m'sieur!
Parc' que c'est c'que vous êtes. Oui parfait'ment!
Alors, si vous la voulez pour femme, et elle vous veut pour mari...
Ca m'sieur Flex, j'ai pas compris. mais bon...montrez-le!
J'me doute qu'vous baladez un peu partout dans des bouges c'que vous avez dans les braies, mais là m'sieur, vous avez du oublier vos babioles dans les mains d'une catin pour ne pas bouger d'un cil.

Et de nouveau, comme pour Elisabeth, Maud extrapole . Il l'a quand même bien appelée "catin" dans une taverne de Bourges. Faut dire qu'elle l'avait tout de suite salué d'un "Ah, c'est vous la crevure? " N'allez pas demander à Maud de faire dans la dentelle.
Et elle a une dent contre le marié. Une fameuse même et qui s'infecte au fur et à mesure de la cérémonie.

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Yolanda_isabel
Elle la rejoint enfin, le poids lourd est appuyé sur la canne, la cheville est douloureuse, le genou brûlant et elle, elle retient le souffle court qui lui prend d'avoir rejoint ainsi une adulte au pas vigoureux. Elle retient aussi la frustration d'avoir à laisser parler un domestique avant elle, la remarque cinglante quant à sa façon d'apostropher une duchesse. Elle se contente pourtant de reprendre son souffle attendant qu'il se taise, qu'elle reprenne la parole et qu'il essaye d'achever de la convaincre. Au moment où elle voudrait prendre la parole, c'est à Maud d'arriver. Maud qui est un souvenir, un souvenir d'avant quand elles mangeait gaiement au Louvre avec Marraine. Un sourire qui se veut réconfortant.

-« Je viens, oui, mais pas seule. »

Va-t-on oui ou non lui laisser la parole ? Bordel de Dieu ! Non, elle ne croit pas mais au moins, a-t-elle la décence et l'intelligence de ne pas le crier sous les toits elle, se contentant d'offrir à tous une piété indifférente et qui semble humble de par son manque total de simagrées.

-« Cet homme-là a raison, Votre Grâce. La pénitence attendra.. Vous comme moi, savons que la Charolaise a attendu plus qu'à son tour que le Très-Haut daigne lui accorder la grâce d'un mari. Nous sommes témoins d'une union. Voyez-y un signe, Votre Grâce, moi j'y vois celui d'un couple uni qui est toujours à l'intérieur entrain de se battre pour rester ensemble. »

Il n'est pas question d'amour. On n'aime pas quand on est nobles, c'est bon pour la roture, même à son âge, on le sait. Béatrice l'a bien élevée. Viens Ellesya, rentrons. J'en ai marre et en plus, j'ai faim et je vais attraper froid dans les courants d'air.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
Della
Et Della se releva.
Elle leva aussi les épaules.
Et même les yeux au ciel, en soupirant.

Elle jeta un regard sur sa mère, regard dans lequel il n'y avait nulle colère, juste sans doute de l'incompréhension. Un regard aussi sur Tonton Flex...courroucé celui-là de regard.

Kéridil restait muet. C'était bien ainsi.
Ses frères et soeurs...? Muets aussi.

Elisabeth ? Toujours là, à attendre que les clercs la suivent même si Guiguil semblait ne pas y tenir.
Falco ? Toujours à soliloquer devant Flex, impassible.

Vaudeville ? Non ! Beulemans, une fois !

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Elisabeth_stilton
Ah oui il connaissait le droit canon, elle est bien belle celle là. D'ailleurs c'était connu ceux qui connaissaient le moins bien le droit canon était en majorité des évêques. Allez demander à l'inquisition ce qu'ils en pensent ... Bref l'évêque de Langres semblait bien décidé à faire cette cérémonie. La blonde allait devoir sortir l'artillerie lourde, le dit Droit Canon. Et donc elle retourna à sa place, prit un gros volume et l'ouvrit à la page sur le mariage. C'est donc d'une voix calme et audible qu'elle commença un rapide cours de Droit Canon.

Bien puisqu'on en est à parler du Droit Canon, chose que je connais assez bien. Je pense rafraichir la mémoire à tout le monde.


Citation:
Article 5 : Tout mariage ne peut se faire qu’avec l’autorisation du responsable de la paroisse de chacun des deux futurs époux.

- Article 5 bis En cas d’absence de responsable, c’est à l’autorité religieuse locale directement supérieure d’accorder cette autorisation.


Je ne sais pas ce qu'il en est pour l'évêque du marié mais en ce qui concerne la mariée, on a l'évêque ici même en la présence de Monseigneur Baronsengir qui n'a pas donné son accord et quand bien même il n'était pas là il aurait fallut l'autorisation de celle de l'archevêque de Lyon puis du Primat de France. Donc Droit Canon non respecté.


Citation:
Article 6 : Le mariage est célébré dans la paroisse de résidence des fiancés s'ils résident au même endroit, à défaut dans celle de la fiancée.

- Article 6 bis : Sous réserve de l’autorisation de l’autorité épiscopale locale, le mariage peut se dérouler dans une chapelle familiale domaniale ou nobiliaire d’un ou des futurs époux, ou à la cathédrale du diocèse des fiancés, ou à défaut à celle de la fiancée.

- Article 6 ter : Tout mariage dans un autre lieu doit se faire avec l'accord préalable de l'évêque en charge du diocèse de résidence des fiancés ou à défaut de la fiancée, ainsi que celui du prélat responsable du lieu souhaité.

- Article 6 quater : Les mariages célébrés en les basilique et églises romaines doivent faire l’objet de l’accord préalable d’un cardinal. Les mariages célébrés en les cathédrales royales ou impériales sont soumis à l’acceptation du consistoire national compétent ou d'un cardinal, du primat concerné, ou de tout autre autorité jugée ou reconnue compétente.


Donc analyse de l'article 6. Nous ne sommes pas dans la paroisse de la fiancée puisque celle ci est Dijon. Avez vous l'autorisation de l'évêque en charge de Paris ? C'est l'archevêque de Sens pour ceux qui ne le savent pas, éventuellement il y a archidiacre de Paris. En plus de celui de Monseigneur Baronsengir cela va s'en dire. Avez vous demandez l'accord du primat de France ou à un cardinal ou au consistoire francophone pour le droit de faire le mariage à Notre Dame ? Droit canon non respecté.

Citation:
Article 10 : Les fiançailles sont officialisées par la publication des bans au minimum quinze jours avant la date du mariage.

- Article 10 bis : Les bans doivent être publiés par les deux parties, dans l’église Res Parendo de la paroisse de résidence In Gratebus des fiancés , ou de chacune d’elles si ils n’ont pas le même domicile.

- Article 10 ter : Les publications des bans énoncent les noms et prénoms, le domicile des futurs conjoints, le lieu où se déroulera le mariage et le noms des témoins.

- Article 10 quater : Si pour une raison quelconque, le couple devait réduire la période de fiançailles, une demande expresse et motivée sera introduite auprès du siège métropolitain compétent par le couple et le clerc officiant. Ce dernier en informera également sa hiérarchie.


Les bans ne sont pas valides. Il n'y a pas le domicile futur des époux ni le nom des témoins. Droit Canon non respecté.

Bien, le temps de leur laisser le temps de digérer tout ça. D'un coup sec elle referma le livre.


Bien parlons maintenant de l'esprit de la religion. Sa Grâce de la Mirandole considère ses deux êtres comme ses enfants, leur donnant ainsi un lien de parenté spirituel bien plus important que celui des liens du sang. Et c'est ce qui compte au sein de notre religion, le lien spirituel compte bien plus. Alors certes, la loi des hommes d'Eglise n'interdit pas une union non consanguine, mais devons nous laisser pour autant des hommes bafouer les liens spirituels qu'ils ont accepté notamment en acceptant une adoption. Et pourquoi deux personnes qui se considèrent comme frère et sœur pourrait spirituellement mieux aller vers la vertu que deux personnes issues du même sang qui auraient envie de se marier ? Quelle est la différence spirituelle dans tout cela ? Il n'y en a aucune. La seule différence est que la marié n'a pas été engendrée par le père du marié. Comment peuvent ils montrer le chemin de la vertu à leurs enfants ? Ils ne le peuvent pas d'ailleurs même l'une d'entre elle montre son désarrois face à cette situation. Si moralement il n'est pas normal qu'un frère et une sœur de sang se marient ensemble, quand ses liens sont spirituels c'est une trahison non plus au droit canon mais au dogme et à l'esprit de notre religion. Leur amour devrait être fraternel.

Elle avait regarder le couple mais aussi l'assemblée en disant tout cela. Point de rancune ou de rancœur, non simplement le fond de la pensée de femme d'église. Elle n'eut point besoin de lever le son de sa voix, crier n'aurait servi à rien.
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Ne va plus au RP de mariage.
Keridil
Tout muet qu'il était, tout drogué qu'il fut, Keridil d'Amahir n'en était pas moins lucide. Depuis un temps déjà, il se mordait la lèvre inférieure. Icelle saignerait bientôt.
Son visage cerné, ses yeux fermés ne trahissaient en rien son trouble. L'on pensa qu'il somnolait, ou peut-être qu'il avait sombré dans une profonde prière au Très Haut.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae...


Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae...

Tel était l'état de ses pensées. Une répétition incessante du Credo à Dieu. Ni Muses, ni Nymphes pour le distraire, les Parques s'étaient chargées de les lui arracher.

En soi, l'union de la Mirandole avec son frère n'était pas une préoccupation suffisante pour donner au Baron de Montpipeau le moindre tracas. S'il plaisait à la Sainte et Apostolique de les lier, Amen.
En revanche, il en allait tout autrement quand, d'un lieu où il aimait à se recueillir, d'un lieu où il avait cru trouver la paix, le temps d'une cérémonie, communiant avec le Seigneur, l'on faisait une foire d'empoigne.
Notre Dame n'était pas franchement un endroit de prédilection pour le recueillement. Grande et froide, Cathédrale du Monde le plus huppé, le plus matériel, il lui préférait d'usage les chapelles seigneuriales, et églises villageoises. Elle restait néanmoins un des domaines de Dieu.

Du moins l'avait-il cru jusqu'à cet instant. Quand Della avait parlé, il s'était déjà retenu. D'habitude fier de son épouse, il lui fut reconnaissant de ne se nommer que Mirandole.
Son comportement était indigne, et ce fut sans compter sur la suite des évènements. Alors, lorsque la Stilton déballa le Droit Canon, se croyant sans doute à la barre d'un tribunal de province, le vase déborda.

Théâtral, Nalurien, Keridil d'Amahir se leva. Chapelet en main, il dessina sur son torse une croix, avant de se baiser le pouce. Un regard vers la rosace, derrière l'autel.

Qu'ils aillent tous au diable.

Et dans une inclinaison, une fois dans la nef, le brun fit voler sa cape et, bottes claquant au sol, il s'en fut.
Nul regard à son épouse, pas plus qu'à quiconque d'autre. Dehors, il trouva un coche qui put le mener jusqu'au Palais de l'Île, non loin. Les affaires Royales, toutes stupides soient-elles, valaient mieux que le ridicule dans lequel sombrait le monde Aristotélicien et ses Princes. L'avenir prouverait qu'il avait raison, et une fois en son office, il confondit son mutisme à son oeuvre.

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Angelyque
Cette fois-ci c'en était trop. La Mirandole sortit enfin de sa réserve. Elle entendit un brouhaha derrière elle, mais dieu merci ne s'en préoccupa pas.

Ce qui la fit réagir fût la rapière que pointait Falco sur Flex, et le fait qu'il insiste. Sans que son fiancé de réagisse, ce qui ne lui ressemblait guère. Elle s'avança et se plaça entre l'arme et son promis, lui faisant ainsi un rempart de son corps.

Ses sourcils se froncèrent et elle releva le menton fixant Falco droit dans les yeux.


Mais vous n'avez pas fini oui de vouloir m'empêcher d'épouser Enguerrand! de vouloir le tuer à tout bout de champs!! Falco de Cartel, je vous le redis, j'aime cet homme, profondément. Et ce, depuis le jour où je l'ai rencontré. Donc oui je vais l'épouser que cela plaise ou non à la moitié de cette assemblée. Je n'ai cure des on-dit et autre jalouseries. J'accepte cet homme tel qu'il est, tout comme il m'accepte comme je suis.

Donc je vous demande de ranger cette rapière et de me laisser épouser cet homme qui deviendra quoiqu'il arrive mon époux. Et de veiller à ce que plus personne ne perturbe ce mariage!!!


Elle se tourna vers ceux qui continaient à parler.

Jamais je n'ai vu une Cathédrale si bruyante!! que le Très Haut vous pardonne d'être venus ici répandre le Mal alors que vous avez été invités !
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Judas.
dans le brouhaha de l'assistance , la voix cassée du Frayner s'éleva aussi, tant qu'il y était.

Pardieu laissez les époux s'épouser, qu'on fasse ripaille jusqu'à plus faim! Ce mariage est couronné de promesses, pour preuve, personne n'est encore mort avec tout ce qui s'y passe... Mariez- les! Poil au pieds.


Bien sûr, dans le tumulte, personne ne le voyait vraiment; ce qui donnait à sa petite intervention un petit coté mystique. Il se moucha, puis prit un air fort sage, comme s'il n'avait jamais ouvert la bouche.

Pas que l'épopée ne l'amusait plus, mais le temps commencer à s'étirer et le mal de dos de l'homme aussi. Il jaugea de loin l'homme à la rapière, jurant pour lui qu'il aurait du garder ses armes, puisque la coutume du jour semblait être à l'artillerie de dessous de cape.

Parlant de la femme au droit canon, il soupira un vague:


Faites taire cette pie, qu'on en finisse et qu'on unisse... Elle va faire fuir tous les invités...

Le pouce et l'index pinçant l'arête de son nez.
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Envie de jouer?
Della
Ah, c'est malin ! Voilà que Kéri Kéri boudait, maintenant !

Un regard encore à sa Mère, suppliant cette fois..."Fais pas ça"...Un autre à Flex Tonton..."Toi, fais gaffe"...et zou, l'on vit une Baronne suivre son époux.
C'est qu'il allait falloir recoller les morceaux et ramener Kéri d'Amour à de doux sentiments.
C'était pas gagné.

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Marylune
T'as pensé à amener les popeuh ?

La Poney Rose avait parfois tendance à déformer des mots, surtout en anglais et la Mirandole anglophone avait du mal à saisir... même en français quelques fois, il faut l'avouer. Alors... ''popeuh'' ? Marylune ouvrit la bouche en jetant un coup d'oeil à son amie, mais changea son expression par des yeux pensifs. ''Popeuh''... Pape? C'était ça? Un Pape en anglais? Ça ne faisait aucun sens alors, non... ''Popeuh''... mais qu'est-ce que ça veut dire?

Elle regarda maintenant la scène dont ils étaient tous les 5 spectateurs (si on compte Charlotte âgée de presque 2 ans, la gouvernante et Vaxilart qui devait être trop vieux pour se rappeler comment réagir dans une telle situation).


Si le mariage est canceled, ça te dirait de faire les boutiques? Les Ateliers des Doigts d'Or ont une succursale dans le coin.

Entre ça et faire semblant de festoyer le mariage de Flex avec une femme qu'il ne méritait pas...
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ellesya
Patiemment, elle écouta Averey, tout en oscillant entre amusement et agacement.
Le regard clair s'était à nouveau posé sur la jeune fille sans plonger plus loin dans les entrailles de la cathédrale où d'autres embûches avaient été posées sur le chemin nuptial.
Pensant que l'envoyé de Flex n'en finirait pas de plaider la cause de ce dernier, un léger soupir s'échappa de ses lèvres lorsqu'il fit silence.

La lassitude plus que les arguments risquaient d'éroder sa volonté.
Les iris vif argent étudièrent un court instant l'homme alors qu'elle s'interrogeait dans le même temps sur l'intérêt de réfuter les arguments qu'il s'était fait un devoir de lui opposer. Les lèvres venaient de se déclore lorsqu'une voix tonna du coeur de Notre Dame.
Ce qu'elle en perçut la laissa songeuse.
Maud également rejoignit le trio, en bout de cathédrale, à deux pas de la sortie. Dieu quelle lui faisait de l'oeil, cette porte déclose...

En réponse à Maud, elle se défit de son étole d'yraigne. Au vu des circonstances, il était illusoire d'imaginer qu'Angelyque n'en eut pas besoin.

Au « Je viens, oui, mais pas seule. », Ellesya sut quelle était la motivation de Yolanda. Pourrait-elle également lui tenir tête ? Alors elle l'écouta. Et opina doucement du chef. La dernière phrase ayant fait mouche.


Soit. Si Monseigneur Guiguil procède malgré tout à l'union, nous en serons donc témoins.

Si ils savaient ce que cela lui coûtait de rebrousser chemin. Ce cheminement-là serait pire que le précédent. Elle offrit son bras à sa co-témoin, autant pour s'inciter à faire ce pas embarrassant que pour se rapprocher de la jeune fille qui avait éveillé son intérêt.
Enfin, elle adressa à nouveau la parole à Averey.


Je n'oublie pas ce dont vous vous êtes engagés au nom de votre seigneur. Je le sais peu à cheval sur certaines valeurs -il l'a prouvé ce jour notamment- mais je vous souhaite autant de verve face à lui si il venait à contester la parole donnée par votre entremise. Ce que j'ai demandé est la plus élémentaire des attitudes, au vu de ce qui s'est passé.

Bien, allons-y.

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Rupert_averey
Merci Duchesse, il ne l'oubliera pas, je vous le promet.

Roo se retournait alors vers la nef, précédant le témoin, lorsqu'il vit Falco, pointant son arme sur la mariée, qui se tenait devant son maître. Son sang ne fit qu'un tour, et il s'élança dans la nef.

Immondice putride de la déchéance ! Sale branquignol du Sans Nom ! Tu es lâche, pleutre et sans honneur ! Ta propre mère est plus couillu que toi ! Tes ancêtre se retourneraient dans leur tombe pour te vomir, dégoutés qu'ils seraient, s'ils te voyaient.


S'arrêtant prudemment à une dizaine de pas, à portée idéale pour tirer, il tenait dans sa main gauche son poignard, et sa main droite sa dague, prête à jaillir pour se jeter dans le corps du gredin.

Lâche ton arme, sauve ta vie, ou périt comme ton honneur l'a fait.

Levant sa main qui tenait la dague de lancé, il indiquait qu'ils n'hésiterait pas à la lui envoyer dans le corps sans autre coup de semonce
Falco.
l'Autel cale y fornia

Le silence du marié a dépassé le stade de l'insulte, du déni et du ridicule.
Un vide pompeux figé dans une impuissance pathétyque.
Cela pourrait être frustrant pour le manchot.
Il abomine les ennemis médiocres.
Mais pour sauver ce pantin l'aura de la Duchesse lui épargne les tréfonds du risible.

Elle lui présente son poitrail et c'est son coeur qui bat.
Les tissus jouent la voilure au cap horn par tempête subite, offrant des rondeurs éprises de liberté.
La gravité est une malediction pour les femmes...A partir d'un certain âge .
Avant cela , magie féminine, elle est leur puissante alliée.

Dieu qu'elle est belle! Dieu que Flex est creux!


Les romains n'ont pas brulé Rome quand les Barbares sont venus.
Carthage non plus quand Rome est venue.
Ô, Angélyque...Dieu offre le Libre Arbitre aux Hommes.

Que sois suspendu le destin funeste de ce coquelet.
Epousez le.



Autours ça s'agite un peu, le tempus fugit et les trames qui occillent prés de l'Autel demandent des energies considérables pour tenir encore quelques instants.
Un Saint peut griller son âme par une seule bonne action aprés une vie immense de priére.
Autre chose offre à Falco l'équivalent mineur.

Alors il ne baisse pas sa rapière, il ne recule pas.
Tout au contraire il fait un pas en avant.
Collant ses os aux seins de la Duchesse.

Le bras armé conserve la demande de fer au marié.
Le bras sans main enlace briévement la taille de la Dame de Charolais.
L'autre jouera les fanfarons aprés demain d'avoir pu si bien jouer les poupées de cire....

Il hume le visage d'Angélyque, inspire quand elle respire, pour que leurs corps se frolent sans se presser au dela d'une limite invisible.
Elle sent le lilas et la chaude sueur de la femme épanouie.
Il est imbibé des restes de cuir equestres et de cents chevauchées.
De melisse aussi, car il aime les étuves et les herbes chassant germes et courbatures.

Sa bouche est hideuse, la sienne pulpeuse.
Il en embrasse un angle, fugacement.


Je vous dois un Ban , il vous suffira de murmurer mon nom au vent.
Je prierai pour encore plus faire la guerre afin de moins avoir à songer à...

A Dieu vat..
Que votre volonté soit faite.



Un spadassin du marié le menace.
Il recule en esquissant une révérence autant qu'un pas d'escrime.
Sa rapiére n'aura pas l'anneau.
Il touche de la langue là ou sa bouche à touché celle d'Angélyque.

Retour au quotidien.
Un type veut le tuer.
Tout est normal sous le soleil.

D'un vague geste il fait signe à l'Evêque de poursuivre.
Pour enfin se tourner vers le tonitruant.



La différence entre toi et moi réside en peu de chose, pauvre reître.
Juste une question de qualité et de goût dans le choix de nos maîtres...
Range ton jouet.
Fais place.
Une seule personne posséde le droit de faire couler le sang icelieu.
Moi.
Et je viens de renoncer à ce privilége.
Alors grogne, brave molosse, mais reste couché.


Le ton est dans les nuances du lard et du cochon.
Avec des pointes de chaleur à filer un rhume à un glacier.
Mais faudrait être bien insensé que de ne pas croire en la véracité crue des mots de Cartel.

Et puis cela l'amuse de faire retrait doucement.
Cela lui évite de penser avec ses sens et son coeur.

Se maudissant de ne pas posséder au moins un défaut répandu si souvent.
Celui de pouvoir en aimer une autre en rompant une promesse.
Ya pas plus solides armures que celles de l'intérieur, façonnées à grand coup de féodalité désuéte et épurée .
En être captif volontaire est un choix douloureux ce jour.





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Aliena.
Muette ! Voilà ce qu’elle était devenue la brunette: Muette devant toute cette agitation !
Dire qu’elle avait eu peur que sa petite Alix ne se tienne pas correctement et se fasse remarquer pendant la cérémonie ! La petite était sage comme un ange en comparaison avec tous ces invités déchainés !
Mais qui était donc ce Flex pour provoquer autant d'agitation ?

Elle soupira puis lança un regard à Maximien, un regard qui voulait dire "Mais enfin, fais quelque chose !"

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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Ledzeppelin
L'attente avait été longue, très longue. Led aperçut son amie de Bourgogne dans l'autre travée. Elle se promit d'aller la saluer au sortir de la cathédrale. La Marquise Hersende et elle soupiraient en espérant ne pas trop somnoler.

Mais soudain tout s'anima. Le marié, la mariée des menaces de mort, une confusion, des cris. Une fiancée éplorée et suppliant que son mariage se fisse. La Comtesse frissonna.


- Peuchère ! Ce n'est pas en Provence qu'une femme, noble ou non, aurait accepté cela. Son Eminence ne l'aurait pas toléré de toute façon.

Led frissonna. Elle avait connu la Mirandole à côté des champs de bataille dans la ville d'Arles occupée par l'ennemi, ce qui expliquait peut-être la différence. Elle avait connu le guerrier et non le goujat. Et dire que cet homme qui tremblait après un baiser volé appelait au meurtre devant sa fiancée à l'autel même. C'est sûr qu'il aimait montrer sa force mais c'est là justement qu'il fallait résister force contre force.

Elle serra Aurorre contre elle, priant pour qu'elle fut forte comme elle en grandissant. La Marquise semblait au début horrifiée de la scène mais ensuite sourit en voyant comment les choses tournaient. Elles se firent un clin d'oeil en se retenant de rire.


Tu crois que cela va se faire ou pas ?

Elle n'osa pas proposer un pari mais cela la démangeait.
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plus jeune, plus fougueuse, plus dynamique, plus emportée aussi; son moteur est la passion, et "elle en a sous le capot" [Thranduill]
--Agitprop
L'Autel Cale Y fornia

Les mots sont la ponctuation de nos pires silences.
Le silence est l'effet de l'action.
L'action provoque le silence.


Litanie en priére et mots qui bullent aux lévres.
Le marié reste coit ,un fantôme parmis tellement de spectre que Cartel en a tête qui vacille.
Ne valent t'ils que cela?
Ne sont ils que cela?
Un coît fécond qui donnde des droits?
Une soumision de la femme au culte de l'image?



Soit...
Soit..


C'est minable et mineur alors que des appels se lancent.
Un escroc et un gentilhomme d'ifortune.
Per aspera ad Astra.
Il recule en goutant encore et encore le gout de ses lévres.

Les derniers seront les premiers.
Gardez ma folie en mémoire.
Je suis Renaissance et il est le passé.


Dieu que c'est dur!
Mais son Duc Grogne.
Et il parait que Herauderie aussi.

Noble Hugueor au pays St Barth.
Il fait une révérence et un appel involontaire de la main.


Ce que Femme veult.
Dieu veut.
Grand dommage
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