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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Felix_auguste
[Quelque part aux alentours de Flex.]

Il rêva qu'il était mort en s'éveillant.

Mort. Broyé. Jusqu'au moindre de ses nerfs avait été atrocement arraché à chacun de ses muscles, à chacun de ses os. Réveillé, et mort. Ca, pour son état de confusion. Il ne prit conscience de la contradiction que plus tard,. Bien plus tard. Pour l'instant, il n'y avait que la douleur. "Nom de dieu", se dit-il. "Qu'est-ce-qui m'arrive ?". Il avait horriblement mal et, de toutes ses douleurs, la moindre était une guêpe lui vrillant le tympan. Il voulut porter la main à son oreille pour l'arrêter, mais ce simple mouvement lui fit franchir le seuil où la douleur devient nausée. De toute façon, il n'arrivait pas à soulever le bras. "Non, pas une guêpe." Non, c'était le son d'une cloche, peu importe d'où son bruissement était originaire, c'est ce qui définissait le réveil du jeune Chéroy, un peu douloureux. Il faut avouer que ce mariage semblait vouloir briller par sa monotone longévité, et c'est ainsi que le jeune Orléa-normand avait décidé de s'affaisser quelque part, histoire d'accélérer un peu le mouvement du temps. Son réveil prononcé, il se rendit donc vers l'Autel pour se faire un compte-rendu du point où en était l'union, et si le borgne s'était moulé avec la bourguignonne, dont il n'avait nullement entendu quoi que ce soit à propos. C'est assurément de sa faute ou des ressortissants du Grand Duché d'Occident qui s'arrangeaient pour que ce mariage ne daigne cesser de s'allonger. Ces bourguignons, ils ne savent jamais rien faire correctement, et semer leur connerie partout où ils passent, c'est un art qu'ils développent. Comme dirait évidemment Lepoilu; "Les bourguignons, c'est les clowns français."

Quoi qu'il en soit, Félix-Auguste était maintenant au seuil de l'autel, aux premiers rangs, destinés aux proches. Il ne cessait et n'arrivait pas à s'imaginer le désarroi que devait éprouver le borgne en ce moment. Des hommes à vouloir se casser sur le champs, il en serait surement parmi les premiers. Évidemment, il n'était pas du genre à abandonner. Fier qu'il est, il ne baisserait jamais les bras.

C'est à ce moment là qu'une jeune demoiselle osa interpeller le jeune blond. Que lui voulait-elle, celle-là ?


-« Salutations messire Elias. Quelle belle surprise que de vous voir ici. Lors de notre dernière rencontre, vous ne m’aviez pas dit déjà connaître messire Flex ! »

Pourquoi tu m'fais chier, toi ? Elias, c'est pas moi, mais mon frère.

-« Mégarde, vous devez surement me confondre avec quelqu'un d'autre, jeune demoiselle. Je suis ne suis pas votre "Messire Elias". »

Ses lourds yeux malsains se posèrent sur les bleus azurés de la jeune baronne.
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Les méandres de l'enfer.
Nahysse
La petite blonde pâlit. Il se moquait d’elle. Mais s’il croyait pouvoir se débarrasser d’elle ainsi, il se fourrait le doigt dans l’œil. Une colère froide l’envahit.

Et si vous n’êtes pas Elias de Cheroy, pouvez-vous me dire qui vous êtes ? Parce qu’étrangement vous lui ressemblez à s’y méprendre, jusqu’à la même petite fossette sur le menton.

Et toc ! Va justifier cela ! ça ne s’imite pas.
La petite baronne croisa alors les bras sur la poitrine, persuadée qu’elle était, de le percer à jour.
Qu’avait-il donc fait de ses manières ? A trop trainé avec son pirate voilà qu’il en devenait aussi exécrable dans sa manière de s’adresser aux jeunes femmes. Et s’il continuait ainsi, elle lui réservait le même traitement que celui de Flex : un bon coup dans les tibias.

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Enguerranddevaisneau
Il s’était avancé et trônait dés lors fièrement dans le dos d’un autre blond, plus jeune, mais à l’allure noble à n’en point doutait.
Il suivait alors l’échange entre ce dernier et une jeune damoiselle, blonde également, qui semblait s’offusquer que le jeune homme ne la reconnaisse pas.

Ainsi donc, à la voix, au timbre de celle-ci, il avait put reconnaitre son cadet, fils Cheroy, en la personne de Félix. Car soit, il était le jumeau d’Elias, mais possédait sans si méprendre beaucoup plus de classe que ce dernier.
Sourire nasillard, il se penche vers l’avant, sa main posée sur l’épaule du jeu héritier, tandis qu’il déclame, sa voix ponctuée d’une certaine lassitude.


-Allons donc, Félix, voila que tu te complais à faire tourner bourrique femelle noble. Sache dés lors que cette race dite faible est d’une insupportable susceptibilité, ne vas donc pas nous énerver cette pouliche…

Et d’esquisser un sourire révélateur pour la dite pouliche, tandis qu’il poursuit, présentation oblige.

-Enguerrand de Vaisneau, baron d’Ittre, chevalier Banneret de Fauquez, le frère de cet insupportable farceur.
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Felix_auguste
-« Et si vous n’êtes pas Elias de Cheroy, pouvez-vous me dire qui vous êtes ? Parce qu’étrangement vous lui ressemblez à s’y méprendre, jusqu’à la même petite fossette sur le menton. »

Se fout-elle de lui ? Cette jeune demoiselle est-elle sotte au point de confondre son jumeau et lui ? Si l'esthétique est similaire, l'attitude, le caractère et la force de voix sont bien différents. Félix-Auguste était bien plus affirmé.

-« Nenni, je ne suis effectivement Élias. Si la ressemblance semble être flagrante, c'est que, tout simplement, Élias Juliani est mon frère. »

Poussant le bouchon.

-« Je me nomme Félix-Auguste de Chéroy. Ce n'est pas que le plaisir d'en savoir plus sur vous me déplaît, mais j'ai à faire. Sur ce, mes hommages. »

Va les casser à quelqu'un d'autre, des jeunes hommes, il y en avait énormément. Qui ? Je ne saurais dire, Enguerrand de Vaisneau par exemple, il serait très enchanté de perdre son temps pour ces futiles discussions, lui. D'ailleurs, en parlant d'Enguerrand, une main de pose sur la robuste épaule du jeune blond.

-Allons donc, Félix, voila que tu te complais à faire tourner bourrique femelle noble. Sache dés lors que cette race dite faible est d’une insupportable susceptibilité, ne vas donc pas nous énerver cette pouliche… »

Sourire narquois, et d'un ton sec.

-« Tiens donc, Enguerrand. Nullement, je ne cherche point à rendre bique cette charmante demoiselle. Je sais que tu es plus friand que moi de ce genre de pratique. »

Ses pesants yeux sombres restent impassibles, et se posent ceux du jeune baron, avant de terminer vers la Plantagenêt.

-« En effet, mon très adorable facétieux de demi- frère. »

Allons, faîtes connaissance, discutez, que je puisse me casser dans les dignes règles de l'art.
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Les méandres de l'enfer.
Guiguil51
Mes chers enfants, voici maintenant le temps que de prononcer vos voeux respectifs pardevant le Tres-Haut.

Angelyque, ma fille, je t'en prie.


Il regarda alors qu'il disait cela, où étaient les anneaux, cherchant du regard ces deux babioles, car ils allaient en avoir besoin sous peu.
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Charmant diocèse recherche Curés pour s'occuper avec soins de ses paroisses.
Angelyque
La mariée fronça les sourcils

Monseigneur, mon Père, mon ami, serait il possible de commencer par le marié s'il vous plaît ? Je suis en manque d'inspiration pour exprimer la profondeur de mes sentiments envers l'heureux élu.

Un peu au tour du marié de faire des efforts aussi. Mais pourquoi c'était toujours sur elle que tout retombait? Nanmeho! Hors de question qu'elle se fende d'une longue déclaration si Flex décidait de faire le minimum. Il en était bien capable rien que pour la faire tourner en bourrique.

Elle regarda l'évêque, le regard suppliant, battit deux ou trois fois des cils puis croisa les bras.

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Guiguil51
Guiguil attendait une manifestation du Sieur, mais rien. Il continua ainsi.

Mon fils, donne lecture de ton coeur pardevant cette assemblée.
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Charmant diocèse recherche Curés pour s'occuper avec soins de ses paroisses.
Nahysse
Oh, voilà qui expliquait le truc qui cloche… Son frère. Un jumeau. C’était la première fois qu’elle en voyait. Et pourquoi Elias ne lui avait-il rien dit ? Il n’avait jamais parlé d’un frère.
En même temps, ils n’avaient rien de commun, à présent, elle s’en rendait compte.
Et voilà qu’il la congédiait sans ménagement comme une malotrue !
Le coin de ses lèvres gourmandes se leva en un rictus narquois et tandis qu’elle s’apprêtait à lui fournir une de ses répliques qui avaient le don d’horripiler son pirate, une tête blonde surgit de derrière son épaule et lui coupa le sifflet.
Là encore, elle prit sur elle. Elle avait une image à garder et ils étaient dans une cathédrale bondée de monde. Elle ne pouvait se conduire comme elle l’aurait fait dans l’une des tavernes du coin. Mais Bon Dieu qu’ils méritaient qu’elle leur donne quelques coups bien placés !
Au lieu de cela, la petite blonde plaqua un sourire affable sur ses lèvres et fit la révérence de circonstance pour saluer le baron. D’une voix atone, elle lui servit la phrase de coutume.


Enchantée, Baron. Je suis Nahysse de Plantagenet, Baronne de Lusignan, Dame de la Chambre.


Voilà, c’était la version abrégée de son nom qui s’allongeait.
Son frère ? Demi-frère ? Tssss. La famille Cheroy n’avait rien à envier à la famille Plantagenet en matière de compliqué.
La petite baronne ignora ostensiblement les remarques de mauvais goût. Les mignons de Flex avaient encore de la graine à prendre en matière de verve.


De Fauquez, dites-vous ?

La petite tête s’inclina légèrement sur le côté, ses boucles blondes glissant sur son épaule en une douce caresse prometteuse. Son petit index se pressa sur ses lèvres généreuses.

Hum… Oui, il me semble bien connaître ce nom… Un certain Ooghe de Fauquez… Le connaissez-vous ? Un membre de votre famille peut-être ?

Une lueur malicieuse anima ses prunelles.

Diantre ! Le monde serait-il si petit ?

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Enguerranddevaisneau
Voila que l’éphèbe plaçait sur sa trogne un sourire tout à fait de circonstance. Pour son jeune frère d’abord, qui ne semblait guère être dans un bon jour. Certainement la semaine mensuelle que toute femme avait de travers et rendait le fond de leurs chaisnes rouge de sang.

-Soit Felix, soit….

Brave petit, dextre qui vient tapoter bien gentiment l’épaule du jeune Chéroy.

L’attention du chevalier se porte de nouveau sur la blondine, qu’il détaille d’un œil novateur. Peut être était elle de ces jeunes filles aux mœurs légère qu’il serait agréable d’honorer dans le confessionnal de notre dame. Ou encore une de ces jeunes nobles en manque d’aventure qui aimaient à jouer avec le diable dans l’espoir de mouiller un tant soit peu leurs bas.
Le mystère était à son comble et il fut bien vite refoulé par l’évocation d’un nom qui avait pour don d’horripiler le baron d’Ittre
.

-Ooghe dites vous ? …. Non, ca ne me dit rien

Mine qui prend l’allure de la reflexion

-Ah si…Attendez, Ooghe de Faucuwez, je le connais, il était de ma maisnie. Un brave petit serviteur avec des rêves bien trop gros pour lui

Ses lèvres se plissent.

-Dés que je remettrais la main dessus, il écopera du fouet pour tous les ennuis qu’il créer à son charmant maître. Si jamais il vous arrivait de le croiser, signifiez lui que le chevalier banneret de Fauquez est en colère, que le mensonge c’est mal, et qu’il aura sanction à la hauteur de son insolence.

Et un sourire satisfait. Un.
Il n’accepterait jamais qu’un ancien valet se prenne pour son frère.

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Nahysse
Ah ! Ah ! Il semblait que sans même le vouloir elle avait pointé du doigt un point sensible.
L’ombre d’un orage passa sur les traits délicats du baron et elle en savoura le goût sur ses lèvres et sur sa langue.
Ah ! Qu’elle appréciait pouvoir lui rendre la pareille.
La petite baronne se pinça la lèvre inférieure pour ne pas rire.


Et bien je ne le connais pas personnellement pour ne l’avoir jamais rencontré… Mais soyez assuré, Seigneur Baron, que si l’occasion se présentait que je le rencontre, je le lui transmettrais.

A peine quelques courriers échangés, elle ne pouvait prétendre le connaître ni même savoir à quoi il ressemblait. Mais il était une chose dont elle n’était pas dupe, c’était que pour un valet, il lui avait semblé bien instruit en plus du fait rarissime de savoir lire et écrire.
Et à vrai dire, peu lui en chaut, la blondinette ! Ce ne sont pas ses affaires.


Messires, ce fut une agréable surprise de faire vos connaissances. Il est toujours plaisant de connaître sa famille, même de lointains cousins. Mais à présent, je dois prendre congés. Au plaisir de vous revoir.

Et sur ce, la petite blonde fit une révérence avant de s’en aller trouver le banc des invités personnels du marié. Aucune envie de se retrouver avec les nobliaux et le peuple.
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Flex
Invité à prendre la parole devant l'audience par le clerc, Enguerrand de la Mirandole retrouva sa fougue du début du mariage. Un relan de fierté se dessinait sur son visage tandis qu'il s'impatientait à retrouver l'autel. Les branches familiales de Cheroy s'envoyaient des doux fions que le borgne entendit de temps en temps. Mais il se raviva, et dû trouver tant bien que mal cette inspiration dont Angelyque venait de parler. Lui aussi de son côté il en manquait, mais pas autant, car, en un rien de temps de réflexion, il su distinguer une élégance dans ses vœux.

« - Je jure d'être un époux attentif pour faire fructifier notre famille à une descendance honorable. Je promet l'amour courtois avec un ton de déférence. Je m'engage à être un père magnanime et thaumaturge. »

Son côté disert à cet instant lui sauva l'esprit, et le jeune homme fut plutôt satisfait de ses vœux. Enfin, il lança un regard aguichant - mais sain - en direction de Angelyque, pour lui dire de faire mieux. Un défi.
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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Angelyque
Les secondes s'égrenaient, lentement, très lentement devant l'autel. Le résultat serait donc au moins à la hauteur de ses espérances, connaissant la verve de son promis, Angelyque buvait du petit lait et comptait discrètement sur ses doigts le nombre de promesses qu'Enguerrand devait lui faire pour qu'elle dise oui, et c'est avec un regard adorateur qu'elle se tourna vers lui quand il prit enfin la parole. Paroles qui la laissèrent sur sa faim. Sa bouche s'ouvrit, se referma, elle attendit encore quelques secondes une suite qui n'allait pas tarder à venir...mais non, le fiancé semblait très content de lui et avait l'air d'en avoir fini avec ses voeux. La Duchesse hésita entre le rire et les larmes puis respira un grand coup afin de se calmer. Il avait juste oublié le plus important et avait juste besoin d'aide, voilà tout. Certainement l'émotion, voilà, c'était surement ça. Elle lui rendit son regard, le sien était légèrement provocateur -mais sain- également.

Finalement elle lui tapota doucement la main tout en se mordant la lèvre inferieure, il fallait être ferme sans le froisser
.

Cela ne suffit pas Enguerrand adoré. Je suis sensible au fait que vous vous attelerez consciencieusement à la tâche de faire fructifier honorablement notre famille...

Mais...

Mais il manque un bon nombre de choses sans lesquelles vous n'aurez pas réponse positive de ma part, vous le savez bien mon amour. Après tout, nous ne sommes point pressés. Prenez donc votre temps
.

L'attention de la Mirandole se concentra sur ses mains, elle se demanda si elle devaient garder ses ongles avec une forme effilée ou si elle devait les faire un peu couper au carré. La question avait tout de même son importance, surtout avec un époux qui risquait de lui donner du fil à retordre. D'une oreille distraite elle essayait également de suivre l'échange derrière elle. Reconnaissant la voix d'Enguerrand de Vaisneau, elle se dit qu'il ne fallait pas qu'elle oublie de lui donner sa revanche au ramponneau.

Le défi était relevé.


edit: fautes
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Guiguil51
Guiguil adressa un petit regard amusé à Flex, lui souhaitant bon courage pour améliorer cette prouesse afin que de satisfaire la belle.
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ellesya
La jeune duchesse avait repris sa place et s'y tenait, roide et froide, blessée finalement de devoir témoigner de cette cérémonie. Mirandole était synonyme de scandale. Soit. Cela, elle le savait. Mais que l'on atteindrait ces sommets, jamais elle n'aurait pu l'imaginer. Naïve.
Durant un instant, au plus fort de l'agitation, elle s'était rassurée en imaginant que l'officiant saurait prendre les mesures qui s'imposaient. Elle-même n'était plus qu'une fidèle depuis sa démission de ses charges romaines et n'avait pas la légitimité pour intervenir. L'ingérence brayante d'un membre de l'inquisition lui avait rendu quelques espoirs avant que ceux-ci ne laissent place qu'à l'évaporation des prémices de considération qu'elle aurait pu avoir envers l'intervenante qui n'avait pas assumé son rôle jusqu'au bout.
Sa camaraderie envers Angelyque et sa sympathie naissante pour Yolanda lui avait fait tourner les talons lors de sa sage désertion.
Et maintenant, comme si l'assistance -du moins ceux encore présents- n'en avait pas encore eu son compte, Angelyque minaudait avec l'approbation de Guiguil. Au moins, point positif, ce dernier semblait avoir oublié de demander l'intervention des témoins de la mariée. Oubli judicieux car, en l'instant, elle ignorait totalement ce qu'elle aurait pu dire d'un tant soit peu positif.
Réprimant un soupir, elle s'efforça de paraître indifférente et se lança dans la contemplation attentive du camail et du rochet de l'évêque.

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Guiguil51
Guiguil renouvellant son geste, invita le futur époux à faire montre de son amour sa fidélité et sa volonté de partage, bref, à énnoncer ses principes de vies dans le foyer en ligne avec la Foy.
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