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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Estainoise

Elle venait à peine de descendre de sa chambre que le Seigneur d’Oserez, se tenait là.
Vêtu de noir et de violet, il en imposait, comme à son habitude.
Crainte et respect, voire effroi pour celui qui pouvait le croiser pour la première fois tant sa vie aventureuse et guerrière avait laissé des traces sur son corps et faciès, se lisaient dans le regard des quelques personnes qui se tenaient là.

Esta se dirigea aussitôt vers lui, souriante….
Douce colombe qu’elle ressemblait alors dans sa robe de fête alors qu’elle avait quitté ses effets d’armes, mais toujours portant la croix huguenote en argent que lui avait offert Falco.
Elle lui prit le bras alors qu’il lui disait….


Sapeuse, jolie Sapeuse! Capitaine du Lys et de cavalerie...Parée pour entrer dans un nouveau genre de Lice?

Pour être parée, Oh oui, je suis parée….

Et Esta fait une volte sur elle-même, faisant tourner sa robe, un rien précieuse pour une fois, en ce drôle de jour de fête, puis elle lui prend à nouveau le bras et lui glisse à l’oreille…

Tu as senti Falco…je porte le parfum de sa grâce angélyque !

Et celui-ci continue alors…

Penses tu que nous devions exécuter le promis avant les promesses fatidiques...Ou faire de notre amie Angélyque une Veuve richement titrée avant sa nuit de noce?

Esta réfléchit un instant et répond

Laissons place à l’improvisation…..Laissons parler votre instinct qui sait tellement bien s’adapter à toutes circonstances….Je lui fais confiance falco…

Et tout en se dirigeant vers la sortie de l’auberge, elle continue….Allons y….Et Jusqu’à la cathédrale je serais votre amazone…..

Esta retrouva son étalon Cabochard. Lui aussi avait fait toilette pour la circonstance…. Sa longue crinière était tressée, sa robe alezane brillait.
Elle monta pour cette fois en amazone, sa robe tombant avec grâce sur sa monture.

Deux cavaliers, cote à cote, prirent alors le chemin de la cathédrale, suivis par les quelques compagnons d'arme qui avaient fait tout ce chemin pour honorer sa Grace Angelyque..
Ils traversèrent la Seine au pas, jusqu’au devant du parvis de Notre Dame, dominant passants et autres cavaliers.

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Ciaram
[Domaine de Mussidan]

La Dame de Bourgnac faisait le tour du propriétaire, elle avait passé des heures et des jours et maintenant pratiquement des mois à remettre sur pieds le château de Mussidan et voilà , elle pouvait enfin prendre possession des lieux et s’installer dans sa nouvelle demeure
Ses malles trônaient devant l’entrée et Ciaram se mordit les lèvres. Elle était pourtant bien passée au village il y avait de cela plusieurs jours pour rencontrer les notables et essayer de trouver des gens pour sa maisonnée , camériste , jardinier , cuisiner enfin tout le personnel quoi !!

Mais en arrivant ce matin , elle n’avait trouvé personne , pas une âme qui vive …… elle commençait à fulminer et elle aurait très certainement imploser si une galopade ne s’était pas faite entendre à ce moment précis

Dame …….Dame de Bourgnac !!! Je suis porteur d’une missive de la plus haute importance ……le cavalier mit pied à terre et se précipita vers la dame toujours plantée devants ses panières , coffrets et diverses mallettes

Ciaram le regarda surprise et curieuse Venez prestement Mon Brave Je suis bien la Dame de Bourgnac , donnez vite ce pli si urgent !!

Elle tendit au messager quelques piécettes et décacheta le courrier sans plus attendre ayant reconnu le seau de son suzerain d’un rapide coup d’œil , elle parcourut le courrier d’un trait et elle sourit en découvrant la bonne nouvelle ……un remariage mais quelle bonne idée ! elle laissa échapper alors un petit parchemin joint au courrier qu’elle ramassa aussitôt



Les membres de La Casa Aussona étaient conviés et allaient participer activement à la cérémonie , Ciaram était très heureuse de revoir ses amis et d’honorer une fois encore l’homme qui avait cru en elle il y a avait de cela bien longtemps , elle plia la missive qu’elle fourra au fin fond de sa poche et s’activa pour trouver la tenue idéale pour ce grand évènement ………………….

[Sur le parvis de Notre-Dame]

Un pas saccadé , des bottes qui résonnaient sur le pavé , un cliquetis métallique ………Ciaram venait prendre position pour garder l’entrée de l’église , le Saint Lieu devait être surveiller étroitement et seules les personnes ayant bien pris soin d’amener leur invitation , pourraient pénétrer sans encombre dans le magnifique édifice et prendre part à la cérémonie

Ciaram se plaça donc juste devant l’entrée , toute sourires et amabilités , mais bien décidée à ne laisser pénétrer aucun inopportun car rien ne devait venir gêner cette union

Votre invitation, je vous prie !!
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Calypige
[Tout pourrait sembler tranquille
S'il n'y avait ce halo
De fumée et de poussière
Ces lueurs d'apothéose,
Il s'est passé quelque chose
]


A présent il la voit, au travers d'un voile onirique si fin tissé de doute que ce soit elle.

A présent elle le voit, et elle lit dans son regard un mélange d'émois tourbillonnants, entre chaud et froid, entre joie et lassitude, entre doute et certitude, entre tout et son revers.

A présent, Elle les voit, Eux deux, séparés, ballottés, maintenus par des liens distendus, tendus, détendus, le "destin" s'amusant à tirer vivement les ficelles de ces deux là, les faisant se croiser pour mieux se séparer, pour encore mieux se retrouver.

Mais au dessus de tout, en trame invisible, se tissaient des liens peu à peu qui défient le temps impérieusement, avec insolence. Quelque chose qui dure, qui se nourrit de leur déboires et qui grandit dans les entrailles de leurs entrailles en silence.

Justement il y'avait quelque chose qui faisait lien dans leurs regards aimantés tandis qu'elle croise les billes grises de Floriantis, et qu'elle les voit s'animer d'éclats argentés, elle les voit revivre, elle les voit vaciller autant que la flamme du cierge, tremblant à présent devant un souffle court.

Puis le noir, où plutôt le bleu sombre d'une étoffe les sépare comme une nuit précaire qui s'impose en attendant le retour du jour : Un homme habillé en velours bleu se faufile dans une rangée, déchirant le voile tissé de leurs regards croisés..Puis une seconde, une troisième personne, s'adonnent à des embrassades et moults effusions cachant la rousse, cachant le blond.

Plus tard, quand les fondements gras et moelleux de ce beau monde embrasseront le bois dur des bancs, il n'y aura plus que le cierge orphelin dressé là devant le regard de Floriant.
La rousse elle, elle aura disparu profitant du rideau humain pour s'éclipser, seul un enfant avachi sur le banc, se curant une narine la toisera quand sa silhouette sombre et féline se déplacera discrètement frôlant l'ambon, hésitant un court instant entre sortir de la nef, ou s'engouffrer dans un lieu plus discret.

Mais devant les yeux marmoréens de la rousse s'ouvrait un déambulatoire, et rien de tel que la fraîcheur et la semi pénombre de ce couloir pour apaiser les battements de son coeur, et ce feu dévorant, contagieux qui habite à présent ses joues.
La tête rejetée en arrière contre le marbre froid épousant son dos, soutenant ses jambes cotonneuses, la nuque abandonnée à cette fraîcheur qui en émane, elle met de l'ordre dans ses idées le coeur battant à tout rompre, du moins essaye, tandis que se détache peu à peu du brouhaha, un bruit sec et résonnant de pas qui s'approchent immanquablement.

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ellesya
~ Auberge de la Huchette d'Or : Chambre de la mariée ~

Angelyque momifiée dans ses bandelettes, Sya admira quelques instants Marine, un vague sourire aux lèvres.

Tu es ravissante, soeurette.

Ravie de la transformation de la petite cavalière, la jeune Amboise se reconcentra sur la future mariée tout en l'écoutant discourir. Elle dut se mordre la langue pour ne pas éclater de rire aux paroles imagées et franches de Maud et aux réactions d'Angelyque. L'enfilage demanda plus d'attention. Maud n'en finissait pas de bavarder, ce qui avait pour avantage de laisser Sya toute à sa vigilance. Visiblement, la robe était un peu juste... Un craquement telle une plainte des coutures martyrisées lui arracha une moue inquiète. Alors que sa « co-camériste » rassurait Angelyque, elle inspecta les points faibles du décolleté. Puis émis son jugement.

Je doute que cela bouge encore. Enfin, ne tentons pas le diable donc il faudra éviter de respirer à pleins poumons...
J'ai un voile d'yraigne tout ce qu'il y a de plus délicat et léger. En partant, j'irais le chercher si jamais vous sentiez plus à l'aise avec cela sur votre gorge.


Par gorge, elle entendait poitrine. Elle-même n'oserait se présenter en public en offrant si généreusement un panorama sur son buste mais la pudibonderie juvénile était encore bien ancrée en la jeune Valkyrie. Pour combien de temps ?
Quelques furent les difficultés, il était évident que la Duchesse du Charolais était splendide. Sya recula pour mieux voir Angelyque et sourit franchement tout en hochant du chef.



~ Parvis de Notre Dame ~

A peine furent-elles dans le coche frappé aux armes de la mariée qu'elles étaient parvenues à destination. En effet, la rue de la Huchette débouchait sur le Petit Pont qui conduisait directement devant la majestueuse cathédrale.
Nombre de gens se pressaient encore sur le parvis et disparaissaient dans l'antre sacrée.
A l'entrée, un étrange manège se déroulait sous leurs yeux. Sya se tourna, interrogative vers Angelyque, puis prit sur elle d'aller mettre bon ordre dans cette extravagance.
Un « Votre invitation, je vous prie !! » parvint à ses oreilles confirmant ce qu'elle avait cru comprendre de la scène. S'adressant d'une voix polie et ferme à la femme qui semblait filtrer les arrivées.


Bonjour à vous. Je suis la Duchesse d'Amboise et de Luynes, témoin de Sa Grasce Angelyque.

Les invitations ? Savez vous que nombre de gens sont invités par le bouche-à-oreille ?
Et surtout... que vous n'êtes pas habilitée à restreindre de quelque manière que ce soit l'entrée des fidèles dans un lieu consacré ? Même les chapelles nobiliaires ne peuvent être fermées à la Communauté aristotélicienne... alors imaginez cette cathédrale !
De plus, seuls les membres des Saintes Armées et plus précisément la Garde Episcopale peuvent éventuellement se permettre le rôle que vous semblez vouloir jouer.

Je vous invite donc à cesser.


Son regard gris était planté franchement dans celui de son vis-à-vis, attentive à la suite des évènements.
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Marine.
~ Parvis de Notre Dame ~

Marine Blanche avait regardé tranquillement la suite des opérations. Heureusement que Ellesya et Maud étaient là car la gamine ne se sentait pas de faire tout ça. Trop faible. En plus, elle était curieuse. Elle suivait tout les gestes du regard comme pour apprendre. La rouquine était ravie de tout les compliments qui se disaient. La vaurienne pouvait vêtir de belles robes pour les occasions et elle est fière d'être jolie en ce jour, surtout pour une femme telle qu'Angelyque.

Un regard vers la mariée.

La Duchesse était ravissante. Pour sûr qu'on ne verrait qu'elle à ce mariage et tant mieux, c'est quand même la mariée. Angelyque les invite à prendre la route dans le coche. Plaisir de courte durée car Notre Dame n'était pas bien loin et surtout que la gamine fût choquée en entendant une femme demander les invitations. C'est que la môme en avait pas et c'est la première fois qu'elle entend que quelqu'un demande ça aux invités? Pour qui elle se prend la donzelle? Marine fronce les sourcils. Est-ce que la Duchesse aurait posté une femme devant Notre Dame pour contrôles les invitations? Mais pourquoi? La gamine lance un regard interrogatif avant de suivre Ellesya pour voir ce qu'il se passe.



Non mais qui êtes-vous pour demander une chose pareille, hein? Z'avez pas mieux à faire? Pis d'abord Ellesya a raison, hin !

La gamine regarde la femme sceptique. Est-ce Flex qui l'aurait invité? Est-ce une folle? Elle le saurait bien vite et en tant que fidèle palefrenière d'Angelyque, elle n'hésitera pas à foutre un gros coup de pied dans les fesses de la femme si elle est juste venue mettre le bordel.

La môme toise de haut en bas la femme, en attendant une réponse.
Rupert_averey
Le blond arriva sur le parvis de la grande cathédrale pour voir celle ci déjà bien remplie. "Eh meeeeer*** " se dit-il intérieurement, évitant de jurer à voix haute face à ce lieu saint.

Comment diable allait-il contenir toute la populace ? Pfff, c'était peine perdu.

Réfléchissant à toute vitesse, l'intendant essaya de trouver une solution. La dernière fois qu'il avait failli à sa tâche, son seigneur était devenu veuf. Remarque, ce serait peut-être pas une mauvaise chose, mais... pour être veuf, encore faut-il être marié.

Il fut brusquement tiré de ses réflexions par un début de troubles. Aaaaah par contre, les trouble-fêtes étaient encore trop peu nombreux pour ne pas être ... écartés. Tâtant rapidement le tissu, il vérifia que ses deux dagues était toujours là, bien dissimulées avant de s'approcher.

Écoutant les propos, il finit par découvrir rapidement qu'il s'agissait d'un problème d'invitation... Enfin... Si quelqu'un demandais une invitation, ce devait être une alliée, vu qu'elle poursuivait le même objectif que lui. Mais... ça ne plaisait guère. Vu son rang, si elle venait de la Casa Aussona, il ne pouvait s'agir que du premier médecin Ciaram, dame de Bourgnac, et puis, il y avait un air de déjà vu, comme s'il l'avait déjà croisé, même s'il parvenait difficilement à la reconnaître aujourd'hui, ne lui ayant jamais adressé la parole, mais plus il y réfléchissait, plus il était sûr que c'était elle.

S'approchant d'elle, il lui glissa discrètement :


Je suis l'intendant Averey, aussi surnommé Roo. Vous êtes Dame Ciaram, n'est-ce pas ?

Je crains que filtrer les entrées de la grande cathédrale soit impossible, vous avez vu le monde déjà à l'intérieur ? Faudrait-il pas mieux encadrer le vicomte, pour éloigné les indésirables de son chem..


Et m....innnnnce ! Le blond s'interrompit en voyant qu'une dame venait de descendre de la voiture de la mariée, l'air pas franchement contente. S'approchant en face d'eux elle les invitant poliment à dégager.

Invitation reprise en écho par une gamine qui semblait penser à voix un peu trop haute, chargée de l'immaturité de la gaminerie. Retenant une remarque méprisante, l'intendant préféra interroger du regard la vassale de son maître, lui délégant et l'autorité, et la responsabilité de la situation.
Falco.
Deux cavaliers qui surgissent de la nuieuuuu...Au galooooo

Amazone..Et monter en selle à l'italienne comme font les donzelles de Florence ou Milan? Par Dieu, Amazone, d'accord, mais cavalière! Ah!Ah!


Elle est belle et c'est nouveau.
Pas sa beauté, non.
Qu'elle la montre et y prenne plaisir.
Lys blanc sur un étalon allant au trot avec un hellebore menant un palefroi de guerre à l'amble.
Notre Dame et son parvis, un attroupement aux vantaux, la Mariée qui étincelle parmis les feux follets de ses amis piétinant à l'entrée.

Piecette et termes brefs pour qu'on leur garde à l'anneau montures et effets , il tend le coude à Estainoise pour aller à pied rallier le cortége embouteillé.


L'important n'est pas tant dans le où que dans le quand..Evitons l'esclandre, mais s'il le faut..Prenez ceux à droite..je prend ceux de gauche..question de garde et de moignon..Uh!Uh!


A Paris on ne voit guère de Réformés hormis dans des ruelles ou pendus, dans des caves des Miracles ou déguisés en bons quidams.
Leurs tenues sont luxe et simplicité, le port est guerrier..Ou plutot loup-voyant, question de selection darwnienne des leurs face à Rome.

Habits de noblesse, démarche de rang certain, où les deux pendentifs d'argents font une danse polissonne pour attraper le regard.
Huguenots!
Huguenots!
A Notre Dame et en plein jours! Bonne mère!

Rattraper Angélyque et avec un naturel de molosses habitués, encadrer l'étoile de ces instants .
A celle ci, passant à portée d'oreilles délicates il fredonne:


Chantonnez doux la farandole
Poussez les bancs , secouez les pieds.
Nous voici, chère Mirandole,
Vos épées, vos colères, vos cavaliers!


Le Lys à droite, l'Hellebore à gauche.
Deux rapières et deux croix poissonnées, nues les unes comme les autres.
C'est maintenant qu'on va rire songe froidement le manchot pas beau.
Car si en amuse gueule on leur offre des enfants de choeur, c'est à ne pas douter promesse de festin renommé!

Ceci étant, jours de mariage éant sacré, un peu d'humanité est naturelle.
Il sourit donc à Marine qui trépigne, sauce "regard du vieux tonton un peu strange ".

Entrer va être aisé.
Mais une fois dedans, y aura t'il un marié?


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Floriantis
[Dans la cathédrale]

Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux*

Ces yeux il les connaissait trop pour ne pas les reconnaitre. Bon sang poussez vous donc de là ! Qui a dit que les églises étaient vides ? quelqu’un qui ne les fréquentait pas apparemment. Mais qu’avaient ils tous à passer, s’arrêter, s’embrasser, se contempler... poussez vous messire, je m'en fiche de vos beaux habits, ne voyez vous pas que vous me gênez ! et maintenant ces deux femmes qui se complimentaient sûrement.
Se pencher un peu sur la gauche, incliner légèrement la tête pour s’apercevoir que quelqu’un lui gâchait la vue, puis se pencher vers la droite, faire un petit sourire à sa jolie voisine toute de bleu marine vêtue et à côté de qui il s’était assis... oui à s'asseoir dans une cathédrale autant s'asseoir à côté d'une jolie femme... lui dire avec un petit air contrit...
mmm il y’a du monde.

Sans doute que peu lui importait le fait, mais il fallait bien justifier son côté bougeotte. Froncer les sourcils et regarder encore pour être sûr qu’il n’avait pas rêvé.

Plus personne.

Il avait rêvé.

Regard à nouveau vers sa voisine et un soupir... tandis qu’il tournait légèrement la tête d'un côté, puis de l'autre, avant de chercher derrière lui. Se pencher encore, bonjour Dame, chercher, laisser ses mirettes grises mettre enfin la main sur elle, avant de murmurer,
elle est forcément là... et de se pencher vers la jeune femme brune à nouveau.

pardonnez moi je reviens.

Qu’en avait elle à faire qu’il revienne ou pas sûrement. Arranger sa cape et redresser le buste, et profiter qu’il y avait encore des personnes debout pour se glisser dans l’allée centrale et se diriger vers le fond d'un pas rapide et assuré. Un coup d’oeil à droite, puis à gauche, faire un signe interrogatif de la tête à ce gosse qui lui montrait un côté du déambulatoire, et prendre la direction qu’il lui indiquait pour ralentir arrivé vers un pilier où il devinait une silhouette appuyée. Voila qu’il avait peur maintenant, après tant de semaines passées à la chercher même sur les champs de bataille.
Respirer... calmer ce coeur qui bat bien trop fort et doit déranger les statues, et arriver devant elle, rester planté, son regard dans le sien, tendre fébrilement la main pour frôler sa joue de ses doigts tremblants. Avoir peur que l’image ne s’efface, et ne s'envole en fumée en lui riant au nez, tenter quelques mots dans le tourbillon qui s’acharne à tordre son ventre.


j’ai eu peur d’avoir rêvé.




*cabrel - l'encre de tes yeux
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Angelyque
~Auberge de la Huchette d'Or : Chambre de la mariée ~

Dans un état second, elle s'était laissée habiller, avait entendu un craquement mais ne s'en était pas formalisée. Maud et Ellesya avaient l'air de penser que ça tiendrait, c'est que ça tiendrait. Il fallait simplement ne pas respirer, ou si peu. Ne pas s'énerver. Ne pas faire de grands mouvements.

Longuement elle s'observa dans le miroir, pinça ses joues pour leur donner un peu de couleur. Ses yeux brillaient plus qu'à l'accoutumée. Elle prit un flacon et avec lenteur déposa quelques gouttes sur un doigt puis se parfuma délicatement derrière les oreilles. Elle ferma les yeux, repensa aux étuves du Palais Jacques Coeur, à une pièce recluse du fort de Coudray. Cette odeur de lilas lui rappelait tous ces moments partagés.

La duchesse joint ses mains quelques instants adressant une prière muette au Très Haut qui avait toujours su la guider. Qu'en serait- il ce jour?

Elle rouvrit les yeux, fin prête et sourit aux filles


Oui Ellesya, je promets de ne pas respirer à pleins poumons, et si jamais, par malheur je devais le faire, il y a votre voile d'yraine. C'est parfait.
Maud, c'est Guillaume de Lyseuil qui va me marier. Il n'aura pas le vertige. Le connaissant, il a du se préparer. Je suis presque sûre qu'il n'a rien prévu non plus dans les jours à venir, afin de pouvoir se remettre de ses émotions. J'ai hâte que vous fassiez sa connaissance. C'est mon Guiguil adoré. L'homme le plus patient et le plus sage que je connaisse.

Je tenais à vous remercier toutes les trois. Sans vous, je n'aurais pas été aussi apaisée qu'à cet instant.

Maud, attention à votre vocabulaire devant Enguerrand...Marine, ne va pas lui dire qu'il est moche non plus.

Allons-y!


~ Parvis de Notre Dame ~

Le trajet avait été court, et calme. La Mirandole les laissa sortir en premier afin d'oberver discretement la foule qui s'amassait devant le parvis. Un simple coup d'oeil lui suffit pour noter le nombre de visages fermés. Respirer doucement surtout.

Lentement, elle descendit de la voiture. Une voix, reconnaissable entre toutes murmura quelques mots à son oreille. Elle sourit, et plongea un regard indéchiffrable dans celui de Cartel. Il était finalement venu. Ainsi qu'Estainoise, que la Mirandole trouva transformée.

Elle sourit tandis qu'il fredonnait quelques paroles sur ses colères, rougissant quelque peu au souvenir de quelques unes de celles-ci
.

J'essaierai d'être sage ce jour

Un petit sourire étira ses lèvres. Et s'avança lentement en direction des portes de la Cathédrale.

La Procureur de Bourgogne était là, tenant à la main Gilbert Phil. La duchesse se pencha pour embrasser tendrement son fils. Et sourit à Aryanha


Vous avez bien fait de venir sans votre époux. Il aurait été infernal. Merci d'avoir pris soin de Gilbert Phil. Très bientôt, je pourrai enfin le récupérer .

Elle embrassa à nouveau son fils et lui murmura à quel point elle l'aimait.

Puis se rapprocha de la discussion animée devant les portes de Notre Dame. Calmement, elle demanda


Que se passe t'il?
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Drunk
[Parvis de Notre Dame]

En attendant l’arrivée des gens, comme à son habitude, l’ancien routier était resté dans l’ombre.
Non pas à l’auberge, car les préparatifs de la Mirandole ne l’intéressaient guère, mais à proximité de l’immense porche de la cathédrale.
Il avait quitté Sya et ses autres compagnons de route à l’aube, afin de pouvoir trouver l’endroit idéal pour surveiller de loin l’entrée des personnes qui voulaient participer à la fête.
On ne se refaisait pas, il avait passé sa vie à surveiller, il n’allait pas faire exception aujourd’hui.

Il avait enfilé le seul costume de bal qu’il avait et qui se prêtait à toutes les occasions selon son goût.
Un costume sobre et discret pour passer inaperçu.


Il s’était maquillé avec un peu de farine pour masquer ses traits tirés par la fatigue et avait noirci ses yeux afin de gêner tout regard essayant de croiser le sien.
Bref, il n’avait pas le visage aussi ravagé que le futur marié ou que Falco mais quand on ne le connaissait pas, il paraissait inquiétant.

En attendant l’arrivée des festoyeurs, le parvis qui est un lieu de foires et de fêtes se remplissait de moult badauds et marchands ambulants.
Des gardes surveillaient les lieux, a priori personne ne semblait vouloir gâcher le mariage.
Des gens étaient entrés dans la cathédrale et avait commencé à s’installer.

Quand soudain il vit arriver des visages connus.
Angelyque, Sya, Marine, Maud… visiblement il devait y avoir un problème avec une garde.
Pourtant Drunk n’avait rien remarqué de bizarre la concernant à part qu’elle avait pris le parti de filtrer les entrées.
Puis Falco et Esta apparurent et rejoignirent la Mirandole.

Drunk sortit de l’ombre et se glissa parmi la petite compagnie comme si de rien n'était, il aimait se faufiler comme cela pour surprendre ses amis.
C'était d'autant plus facile que la diversion était offerte par la Garde.

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Ciaram
[Parvis de Notre-Dame]

Ciaram regardait la populace qui s’agglutinait devant la porte et elle comprit que l’affaire ne serait pas aisée
Sans se départir de son sourire et des ses bonnes manières , elle soutint le regard d’acier qui se posait sur elle et continua sa mission en s’adressant à la première de ces Dames

Ma Dame , je ne bloque en rien l’entrée de notre Sainte Eglise et il va de soi que si vous êtes une âme pieuse qui désirez vous recueillir , une âme torturée qui souhaitez confesser vos pêchés ou tout simplement une dévote qui veut s’ adresser au Tout Puissant , déambulez en paix !

Maintenant si vous désirez assister à la cérémonie nuptiale du Seigneur de la Mirandole et de Dublith et sa promise ,il va falloir que vous me montriez votre invitation , car il a fortement émis le souhait que seules les personnes accréditées et donc triées sur le volet si j’ose m’exprimer ainsi , soient présentes, alors témoin de Sa Grasce Angelyque ou pas , je réitère ma demande dans le bien de tous

Votre invitation je vous prie !


Puis elle se tourna vers un homme plus affable qui avait joué des coudes pour arriver près d’elle
Je suis l'intendant Averey, aussi surnommé Roo. Vous êtes Dame Ciaram, n'est-ce pas ? Elle se pencha vers l’intendant et lui répondit oui Intendant Avery , c’est bien moi , mais là je suis en fâcheuse posture elle lui lança un petit sourire de coin maintenant si vous voulez vous mettre de l’autre côté peut-être sera-t-il plus facile de canaliser tout ce beau monde

Mais juste à ce moment précis , un carrosse stoppa net sur le parvis et Ciaram reconnut d’un rapide coup d’œil , Angélique de la Mirandole qui en descendait accompagnée de quelques Dames qu'elle ne reconnut pas
Après s’être adressée à quelques personnes au passage , le groupe arriva au niveau de l’entrée et bien sûr surprise par l’attroupement des mécontents , Sa Seigueurie demanda

Que se passe t'il?

Le Premier Médecin de la Casa regarda la promise, se racla la gorge , pencha le buste et fit un signe de tête respectueux puis répondit

Mes hommages , Votre Grâce , laissez moi vous présenter mes meilleurs vœux de bonheur pour cette union
Ravie de vous revoir Ma Dame , Je suis Ciaram , le Premier Médecin de la Casa et vassale du Seigneur de La Mirandole, j’ai eu l’honneur d’accompagner il y déjà un certain temps Mon Suzerain dans votre fief où nous nous sommes déjà entrecroisées Je suis honorée aujourd’hui de pouvoir vous seconder en ce jour de liesse et suis mandatée par votre futur époux pour m’assurer du bon déroulement de la cérémonie mais je crains fort que vos invités soient peu enclin à montrer leurs lettres d’invitations pour la noce ………….


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Aliena.
~ Avant l'arrivée d'Angelyque à la Cathédrale ~


Aliéna avait finalement laissé sa belle-sœur pour entrer dans la cathédrale, sa fille Alix-Alcidie pelotonnée dans ses bras.
Elle salua d'un sourire et d'un signe de la tête les personnes qu'elle connaissait, tout en cherchant des yeux son époux. Soudain elle réalisa qu'il n'était pas n'importe qui ce jour: Il était le fils de la mariée ! Logiquement, il devait se trouver à l'avant de la cathédrale.
Elle avança donc plus rapidement et, effectivement, elle le vit à l'avant, magnifique dans son beau costume bleu !


Max !

Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu ! Depuis qu'il avait rejoint les Hospitaliers il était sans arrêt sur les routes.
Elle s'approcha de lui, déposa sa fille sur un banc, et le serra dans ses bras. Il lui manquait tant !
Réalisant l'endroit où elle se trouvait, et la position peu convenable dans laquelle elle trouait, elle relâcha rapidement son étreinte, rougissante. Le rouge de ses joues monta encore d'un ton quand elle réalisa que la fille adoptive d'Angelyque et son époux se tenaient près d'eux, et qu'elle ne les avait pas encore salués.


Oh Della, Keridil, je suis confuse ...
Bien le bonjour, je suis ravie de vous revoir !


Un peu surprise par la sobre tenue de Della, elle s'assit à côté de époux, prit sa fille sur ses genoux et, discrètement, serra la main de son époux dans la sienne.
Angelyque n'allait surement pas tarder à arriver maintenant.

_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Angelyque
La mariée poussa un soupir de soulagement en reconnaissant la vassale de Flex

Je suis ravie de vous revoir, dame Ciaram. Et vous remercie pour vos voeux de bonheur.
Mais je crains qu'il n'y ait un léger souci. Si les invités de mon cher et tendre ont tous reçu une invitation en bonne et due forme, il n'en est pas de même pour les miens. A part la vicomtesse Terwagne de Méricourt et deux ou trois autres personnes, les autres ont été invités de vive voix ou par le bouche à oreille. Et mon désir est pourtant tout aussi puissant de les voir assister à la noce.
Croyez bien que j'aurai envoyé des invitations si j'avais autant de temps libre qu'Enguerrand, mais ce n'est point le cas.
Même mes témoins n'ont pas d'invitation, c'est pour dire. Je serai d'avis que vous ne bloquiez pas les portes de la Cathédrale. Ce jour est jour de bonheur pour chacun d'entre nous, je pense que les pénibles ont du rester chez eux à broyer du noir. Ceux qui ont fait le déplacement ne souhaitent qu'être témoins de notre bonheur

N'est ce pas maitre Roo? Je suis ravie de vous revoir également, savoir que vous serez sous peu sous mes ordres m'enchante à vrai dire.


Elle lui adressa son sourire le plus hypocrite. Sachant très bien qu'il ne la supportait pas.

Mon futur époux est déjà à l'interieur je suppose?

[edit: fautes]
_________________
Della
Par deux fois déjà, elle avait levé le nez de son Livre. La première fois, pour sourire à Elisabeth, alors qu'elles avaient échangé quelques paroles murmurées dans le secret des oreilles. Il suffisait d'attendre le moment.
La deuxième fois, lorsque Aliena les avait salués, elle et son époux. A elle aussi, un sourire chaleureux, car qu'y pouvait-elle, elle ? Rien.

Il fut une troisième fois alors qu'elle achevait un chapitre du Livre, alors que vers le fond de l'édifice, un remue-ménage semblait se faire entendre.
Coup d'oeil à Kéri Chéri qui dort ou qui prie, n'attendre aucune réaction de sa part dans l'immédiat.
Curieuse, la Fille Chérie de la Mariée s'étira le cou, pour apercevoir, par dessus les têtes derrière elle, ce qu'il pouvait bien se passer par là-bas. Et là...vision de la Mère ! Crispation des mâchoires, serrage de mains à en faire blanchir les jointures, et...grande respiration...Se calmer, avant toute chose, demeurer sereine, digne surtout. Pas besoin d'une couche de honte supplémentaire.


Voici Mère qui arrive. Glissa-t-elle à son époux, à son frère, à sa belle-soeur, à tous ceux assis auprès d'elle.
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Yolanda_isabel
Je suis en retard, tout à fait en retard !

Mais elle a une excuse, une de belle taille d'ailleurs. Voyez plutôt cette belle canne comme on en fait plus. Alors oui, l'affaire n'a pas été facile de faire rentrer le corps blessé de l'Infante dans une robe à la mode, donc ajustée. Et la coiffure pèse sur ce cou mis à mal récemment par un différent entre les mainois et son coche. Foutus mainois. Foutue guerre.

Si elle n'était si fervente amoureuse de sa Bourgogne, elle pourrait se déclarer anti-royaliste pour le plaisir. Toujours est-il qu'elle avance sur le parvis de Notre Dame, l'écharpe au bras n'est pas de sortie pour le jour, la canne de merisier suffira bien.




Un pas, deux pas, qu'on veut assurer pour rejoindre qui de droit devant alors même qu'elle s'apprête à franchir le pas.

-« Bonjour, Votre Grâce. »

Je ne vous ai pas oubliée. Je suis là, toujours. Un sourire sur le visage de la fillette de neuf ans, on vieillit si vite en temps de guerre, mais pourtant, un mariage reste le symbole de ces romans d'amour courtois, encore un peu de rêves d'enfants.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
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