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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Terwagne_mericourt
A force de fixer la statue, se demandant si un jour elle-même deviendrait aussi insensible que celle-ci, ses yeux commençaient à fatiguer et l'objet de ses regards à devenir flou. Elle se résolut donc à retourner à la contemplation de ses semblables, desquels elle se sentait pourtant si différente... Nos semblables... Voila bien une expression qu'elle avait toujours trouvée idiote, toute aussi insensée que "toujours" ou encore "refaire sa vie", comme si on pouvait effacer et recommencer.

Enfin bon, pour une fois elle avait l'air plutôt semblable aux autres femmes, du moins en apparence. Robe brillante, froufrous, cheveux coiffés... Une vraie femme, avec tout ce que ça a de plus beau et de plus laid!

Elle en était là de ses pensées quand son voisin d'impatience lui adressa quelques mots, tout aussi bateaux et inutiles que ceux qu'elle-même avait prononcés plus tôt.

"L'hiver approche"....
"Y a du monde"....

Tu parles d'un dialogue! Même dans les geôles les voisins de cachot devaient avoir plus de conversation que ces deux-là! Elle ne répondit pas, si ce n'est par un sourire sans sens, de ce genre de sourire de circonstance qu'elle détestait parce qu'ils ne voulaient rien dire.

Soupir de l'homme... Tiens, lui aussi savait soupirer! Voila qui était totalement inintéressant comme remarque personnelle, et qui ne l'occupa guère longtemps, car étrangement cela fit naître en elle une envie subite de taquiner l'inconnu en lui demandant si c'était son parfum qui l'indisposait et provoquait ce soupir. Elle ouvrit donc la bouche pour lui poser la question, mais n'en eut pas le temps puisqu'il murmura alors une première phrase qu'elle ne comprit pas, puis se leva en disant qu'il revenait.

Il revenait? Et alors? Pourquoi lui signifier ce retour? Ils n'avaient pas rendez-vous ensemble sur ce banc, qu'elle sache!

Moue perplexe, avant d'avoir une étincelle de bon sens. Mais bien sûr! Il voulait ainsi lui demander de garder sa place pendant son absence, histoire d'être certain de pouvoir se rassoir!

Ni une ni deux, elle lui répondit donc, taquine, juste avant de le voir s'éloigner.


Partez serein, Messire, je vous la garderai votre place, au péril de ma vie si il le faut, sauf bien entendu si un Marquis venait à la réclamer pour son fessier.
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Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Maximien
Max sourit à sa femme que venais d'arrivée.
Un p'tit bisou sur le coin de la joue, après tout c’était un bâtiment saint, il n'y a que les mariés qui ont le droit ici...

Puis Max se retourna vers sa petite fille pour lui faire un bisous sur le front.


Cela me fait plaisir de vous voir

Puis s’asseyant, sa sœur lui indiqua que la marié arrivait, ah, voici donc maman...
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Trann
Je me trouve présentement dans le sillage de la môme Yolanda Isabel. Et franchement, c'est pas la panacée. Déjà qu'à cause des lubies de cette sale gosse j'ai un superbe oeil au beurre noir et un bras en écharpe, v'là maintenant que je me retrouve à un mariage de la "haute". Franchement je me passerai volontiers de devoir jouer les majordomes. En plus la gosse m'a endimanché, et on m'aurait mis un balai ou vous pensez que ça serait pareil...
En plus j'ai zieuté sa coiffure pendant tout le trajet, en me demandant l'interet de se faire des cornes. J'ai bien tenté à un moment d'imiter une vache pour voir si elle me répondait, mais je me suis pris un coup de canne !

J'ai fini par la boucler et soupirer (encore un coup de canne tiens !). Et finalement on est là. Je tente de regarder si le tronc de l'église est accessible, mais AIE ! encore un coup de canne ! Elle me torture j'vous dis ! Sale gosse !

Je tente de jouer les invisibles tandis que les grands de ce monde s'envoient des sourires. Ou pas.

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Rhiana
Rhiana arriva au bras de son époux, au mariage de leur amie Angélyque, les gens pourrait dire ce qu’ils voudront, toute façon on a jamais pu faire taire les mauvaises langues, un mariage restait un mariage
Comme d’habitude, certain feront grise mine, en déblatérant des choses et d’autre, ceux là ne voyaient que le mal partout, heureusement que d’autre savaient s’amuser et rire
Un mariage était un jour de fête ou tout le monde devait mettre de côté ses griefs sinon on ne pourrait pas s’amuser et ça gâcherait la fête ce serait idiot

Pour l’occasion, Karl et Rhia, avait abandonné leur tenue de guerre et avait revêtu leur plus beau atours, elle savait que son amie aimait le lilas, elle avait donc confectionné une petite robe blanche et mauve, brodée de lilas de ci, de là, elle avait cousu un cache main avec une broderie représentant du lilas.




Elle entra en Cathédrale au bras de Karl salua d’un signe de tête et un sourire les personnes qu’ils connaissaient et ils prirent place en attendant la mariée.
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Karl06
[Sur le parvis]

l'équipage s'arrêta enfin; ces heures de carrosses sont plus pénibles que les heures sur le dos de Bise.
Mais il voyait mal son épouse sur un cheval avec la tenue qu'elle portait en ce jour. Elle avait mis les petits plats dans les grands et portait une robe somptueuse.
Un rien l'habillait mais il se dit en la voyant descendre que cette fois ci le rien était imposant de beauté.
Un sourire complice qui n'avait point besoin de mot et elle avait deviné ce qui lui traversait l'esprit.

[ dans la cathédrale]

Il avança, Rhiana à son bras...
Karl ne connaissait ou ne reconnaissait pas grand monde, plus habitué aux joutes guerrières et au quasi anonymat procuré par le port de l'armure en combat.
le couple gagna la place réservée et ils attendirent de voir entrer le marié et surtout leur amie, la mariée du jour.
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Flex
Musique de fond

Enguerrand de la Mirandole fit son entrée en roi.
Aujourd'hui il était le prince de l'Univers - seulement - et pour marquer cette idée, dans un premier temps, il se permit d'arriver en retard. L'explication était brève et sa démarche pédante signalait qu'il ne donnerai aucune excuse, ni justificatif de celui-ci. Aujourd'hui Enguerrand sera encore plus grand, plus odieux après la cérémonie ; le même en plus pire. C'est cela qui l'excitait beaucoup, tel un fauve dans un cage avant d'être lâché dans une arène. Il arriva en beauté : l'image donnée se voulait être la notion même d'un dandy de perfection. Accompagné de trois de ses amis proches, le borgne redoutait néanmoins que ses invités désertent la cérémonie. Si sa lettre d'invitation était courte, elle n'en n'était pas moins alléchante en vue de l'après mariage entres hommes, un moment tout aussi intéressant que les épousailles.


« - Cette histoire est la mienne.

Dans un second temps, son allure de fierté lançait un duel à quiconque croiserai son regard. Son menton narguait tout le monde dans une atmosphère où le borgne était mentalement increvable. A cet instant il serait même sans doute prêt à briser tous ses principes de vies tellement sa dignité était gargantuesque.
Cependant Flex hésitait sur un point, à savoir s'il fallait se montrer vulgaire ou plus magnanime. De la vulgarité il n'en connaissait quelques jurons du tiers-état, mais il était question de quolibets et de sarcasmes à tout bout de champ. Si le mariage lui-même était tout à fait respectable, le jeune homme songeait à y apporter une goute de satyre mirandolienne - sa marque de fabrication.
Derechef Flex prit la parole et s'adressa à ses trois comparses d'un ton très sérieux :


Après le mariage je veux boire jusqu'à en chier mes tripes. »

Enfin il ne regarde personne, car il est à fond dans son trip ; mise à part Angelyque qu'il mord des yeux - de l’œil - en lui adressant un signe de tête des plus courtois.
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Rupert_averey
"Mais que diable allait-il faire dans cette cathédrale !" Voici ce que pensa le blond, lorsqu'il vit le bazar qui se créait par les demandes d'invitations : encore plus s'ils n'avaient rien fait.

"Mais que diable allait-il faire dans cette cathédrale !" Voilà ce qu'il se dit lorsqu'ensuite, la duchesse arriva.

"Mais que diable allait-il faire dans cette cathédrale !" Résonna toutefois sans pareil lorsqu'il vit arriver la fiancée avec sa robe rouge elle devenait terriblement séduisante. Bon, pour espérer que son maître lui dise non en ce jour, c'était un peu raté, sa tenue la rendait foutrement trop belle. Restait à espéré qu'il ne se soit pas levé, héhé... Non ! Le seigneur voulait se marier, c'était pour une bonne raison !

Écoutant attentivement les dire de la promise, il tressaillit en entendant le nom de Méricourt. "Fichtre elle est invité ! Pas possible de la sortir à coup de sabot."

"Mais que diable allait-il faire dans cette cathédrale !"




N'est ce pas maitre Roo? Je suis ravie de vous revoir également, savoir que vous serez sous peu sous mes ordres m'enchante à vrai dire.




Il va sans dire que, comme l'ensemble des serviteur de la Casa Aussona, savoir que nous rejoignons votre Maison est pour nous un honneur.

Ne vous y trompez plus : domestiques de la Casa demeurent les meilleurs du royaume et je suis encore sûr que vous en trouverez pour vous servir bien mieux que moi, mon seigneur risquant trop souvent de nous séparer pour me faire accomplir les tâches qui me revienne.

Lui faisant un grand sourire, il tentait d'observer si elle avait perçu les bravades qu'il sous-entendait, pour masquer la peur qui le dévorait : l'intendant savait que sa futur maîtresse le haïssait, et vu qu'elle avait bien réussi a faire fuir Baradouna, elle lui transformerait sans aucun doute sa vie en calvaire infernal.


Mon futur époux est déjà à l'intérieur je suppose?


Sauf votre respect, duchesse, vous vous y trompez. Mon maître est présentement en train de se séparer de toutes les protection sur sa personne qui l'empêche d'éblouir le monde en permanence.


Quand on parle du loup, tiens, le v'là qui arrive, visible par-dessus l'épaule de sa promise.


D'ailleurs, si vous vous retournez vous pourrez l'apercevoir se dirigeant plein d'amour jusqu'à vous.

"Mais que diable allait-il faire dans cette cathédrale !" Cette fois-ci le serviteur pensa au maître, qui allait sans plus le moindre doute permis épouser sa belle sœur adoptive.
Maud
~ Auberge de la Huchette d'Or : Chambre de la mariée ~

J'arriiiiiiiiiiiiiiiiive!

La Duchesse emballée comme un cadeau. La Marine , méconnaissable.. Elleysia déjà pomponnée.. et Maud de regarder sa tenue..
Misère de misère, mais qu'est-c'que j'vais mettre pour entendre m'dame Angélyque dire Non à cte crevure? Parc'qu'elle va dire non hein?
Faut qu'j'me fasse belle..

Et Maud de trifouiller dans ses affaires. Le tour est vite fait, je vais vous dire. La Garde robe de la paysanne est réduite au strict minimum.. Sauf.. la robe que Angélyque lui avait offerte au Berry. La dépliant devant elle:
Si j'la mets, m'dame Angélyque, elle va avoir comme un sursaut et son décoll'té va craquer.. Non.. non..

Arrivant au fond de sa besace, bien pliée.. enfin complètement écrasée, elle tombe sur
LA robe qu'il faut.. celle offerte à ses tout débuts par Princesssewen pour le bal de Cosne.

Maud passe la main plusieurs fois sur le tissu pour la défroisser et court rejoindre tout le monde sur le parvis.
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Alix_alcidie
[Dans la cathédrale]

Sur les genoux de sa mère, au premier rang, la vue enfin dégagée de la foule oppressante, Alix commençait à s'habituer à la situation.

Un baiser de son père, auquel elle adresse un grand sourire. Non pas qu'elle le reconnaisse, elle était bien trop jeune à son départ, mais simplement par habitude. C'est toujours plus facile pour obtenir ce qu'elle veut.

Et maintenant qu'elle n'est plus occupée à se dissimuler de tous ses inconnus, elle se demande bien quel jeu sa mère a prévu. Regard à Aliena. On fait quoi maintenant? Et elle attend la réponse, sagement assise.

Trente secondes.

Elle remue un peu. Patiente trente secondes de plus.

Recommence à se tortiller en geignant.

Une minute s'écoule, et rien ne passe.

Alors elle essaye de se dégager des bras de sa mère. Sans résultats.

Bougonne, elle s'arrête et croise les bras. Quand une idée germe dans son esprit.

Regard confiant à son père.
A sa mère.
Aux voisins de sa mère.


Gato?

Et sûre de son charme, elle attend calmement qu'un adulte sorte une friandise de sa bourse.
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Marylune
À Paris

Un autre mariage. Les mariages étaient à la mode ces temps-ci? Du moins pour l'entourage de Marylune. Celle-ci se faisait coiffer dans la chambre d'auberge qu'elle partageait avec Lynette pendant qu'elle gérait tout ce qui devait être fait. Oui, je sais, partager une chambre avec la femme de Vaxilart est étrange, mais la nouvelle Duchesse de Saint-Fargeau fuyait son époux à chaque occasion. Elle avait sûrement peur de lui refaire un bébé bleu. Ça se comprend, mais il faudrait passer par-dessus un jour. Alors, pour éviter une nouvelle crise, Marylune avait acceptée de faire installer un 2e lit dans sa chambre. Que ne ferait-elle pas pour une amie?

Suzanne! Ma robe est-elle prête?
Oui madame!
Anette! Vous portez bien la robe que je vous ai demandé de porter?
Oui madame!
Et ma fille est en beauté?
Oui madame!
Porte-elle son collier de perles?
Oui madame!
Et son chapeau?
Oui madame!
Suzanne! Mon cousin est-il réveillé?
Oui madame!
Où est Lynette?
Heu...


La Baronne s'était retournée, faisant raté sa frange à sa coiffeuse.

Excusez-moi, madame. Je vais voir sur le champs!
Bien! Quant à vous, Louise, cessez de me tirer les cheveux de cette façon!
Pardon, madame, mais c'est que vous vous êtes tournée et... pardon, madame, je n'ai rien dit.


Oui, elle faisait bien de se taire cette Louise. Marylune se regarda dans le miroir, satisfaite et se leva une fois sa coiffure terminée.

Du bleu mother? On va again à un funeral?
Non ma chérie. But it's Flex's wedding.
Mais madame, Angelyque dans cette histoire?


La Baronne soupira.

La Duchesse aime le bleu de toute façon si j'ai bien compris son commentaire à l'anoblissement de son Excellence. Je crois qu'au contraire, ça lui fera plaisir. Elle devrait considérer cela comme un effort de ma part. D'ailleurs, c'est un effort, je vous le garantie.
Je n'en doute pas madame, mais... que ferez-vous si le fils de Sa Grâce aime aussi le bleu? Vous lui feriez plaisir...
Shut up! Ne dites plus jamais de pareilles sottises! Vous me contrariez!
Pardon madame...
Disparaissez!
Oui madame.


Alors que la coiffeuse sortait, Suzanne revenait avec Lynette.

Ah! Te voilà Cousine! Tu es resplendissante! Même si c'est d'une drôle de couleur...
Madame, il y a une table devant la porte de la chambre de sa Grâce votre cousin... Et une chaise aussi qui bloque la poignée. Sans parler des coquilles d’œufs qui traînent par terre et du liquide gluant qui tache la porte.
Diantre! C'est que les agresseurs de Vaxilart sont encore ici! Qu'est-ce qui nous a prit de l'amener à Paris? Il n'a que des ennuis à Paris!
Lynette! Il faut faire quelque chose! Il ne peut pas non plus être absent au mariage!

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Angelyque
Sans se départir de son sourire le plus charmant, la duchesse ne lâchait pas du regard Roo, s'il pensait s'en tirer par une pirouette, il serait servi. Elle n'avait pas oublié son impertinence à la Casa Aussona, alors qu'elle était en terres inconnues et bien plus intimidée qu'elle n'avait bien voulu le montrer.

Enguerrand ne cesse de me vanter les mérites de sa mesnie, particulièrement les vôtres, il serait donc inconcevable que d'autres charges plus importantes que mon bien être vous reviennent. Je veillerai à ce que ce soit le cas.

Et je rendrai la vie impossible à Flex tant que je n'aurai pas obtenu satisfaction, termina t'elle pour elle-même.

Je suis certaine que Barradouna ne comprend rien quand je parle de toutes façons. C'en est frustant. Riccardo, mon valet fera très bien l'affaire pour vous remplacer auprès de mon futur époux. J'ai dit.

Elle se retourna légèrement à l'annonce de l'arrivée de ce dernier, notant qu'il n'était donc pas en train de l'attendre dans la Cathédrale, mais bel et bien absent lors de son arrivée. Maud avait très certainement raison donc. La Duchesse sentit son sang se mettre légérement à bouillir. Ne pas respirer trop fort.

C'est de son regard le plus froid qu'elle l'accueillit
.

Vous êtes honteusement en retard mon cher. Si vous venez d'un lupanar, je préfère vous prévenir que vous pouvez y retourner séance tenante!

De loin, elle adressa un petit sourire au couple Hasselt qui arrivait sur le parvis et reposa son regard sur son fiancé, attendant des explications.
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Bartholome
Bartholomé ne connaissait, à vrai dire, absolument personne à ce mariage. Seulement la mariée. Cela devait sans doute être suffisant. En vérité, ça ne l'était pas. Outre son amitié pour la duchesse du Charolais, il espérait plusieurs choses de cette cérémonie.
D'abord, s'y faire voir. Il n'avait plongé dans le grand monde que depuis peu, et il était indispensable de participer à des évènements de la sorte, où l'on trouvait le tout France.
Ensuite, il était aussi ici en investigation. Lui qui avait décidé de verser dans le journalisme mondain, il ne pouvait manquer le mariage des Mirandoles, eux-mêmes sources intarissables de potins en tout genre.
En troisième lieu, il espérait y voir le vicomte d'Oingt, qu'il n'avait plus revu depuis son départ de Lyon, et qui restait, malgré tout, un joyeux convive.
Enfin, la dernière raison, et pas des moindres, était qu'il avait entendu parler de certaines festivités qui pourraient suivre la cérémonie et qui seraient, paraissait-il, fort réjouissantes.

Et avec tout cela, il était motivé, plutôt quatre fois qu'une, pour venir à ce mariage. Cela ne lui demanda pas beaucoup d'efforts. Ses différentes fonctions - "différentes" étant un mot pour désigner "deux" tout en laissant penser qu'on parle de davantage - à Paris lui demandant de séjourner régulièrement dans la capitale, il n'avait eu à parcourir que le chemin de son hôtel parisien à Notre-Dame, plutôt que la route de Tours à Paris.
Mieux encore : sa journée était payée par l'AAP, pour peu qu'il en fasse un article.

Ainsi, lorsque Bartholomé arriva sur le parvis de Notre-Dame, la place était encore quasiment déserte. Il aurait pu en profiter pour lier quelques relations avec les premiers invités, mais son estomac lui commanda de se rendre d'abord dans un restaurant des bords de Seine.
Leur omelette était tout bonnement délicieuse. Aussi, lorsqu'il ressortit, la place était noire de monde.

Il fut alors complètement perdu.

Jamais il n'avait participé à ce genre de réunions, et il ne savait pas vraiment comment cela fonctionnait. Accostait-on les gens de but en blanc, ou devait-on être introduit par une connaissance ? Dans ce second cas, il n'était pas sorti de l'auberge. Seule la mariée aurait pu le présenter à qui que ce soit, et elle devait être bien occupée.

Il ne put néanmoins se résoudre à ne pas la voir. Après tout, il était normalement là pour elle. Elle se trouvait sur le parvis de la Cathédrale, et le journaliste flaira le potin. Il y avait dispute. Mieux encore, celle-ci se basait sur la suspicion d'une tromperie.

...

Après réflexion, le turon se dit que c'était tout de même peu sympathique de se réjouir des malheurs de son amie. Aussi la plaignit-il intérieurement, et répéta à voix basse qu'il espérait que rien ne se passerait qui mettrait en péril le bonheur des deux jeunes fiancés. Mais, au fond, il ne pouvait rien y faire. Alors, autant prendre des notes. Pour soulager sa conscience, si les choses tournaient mal, il achèterait un cadeau de non-mariage à la Charolaise avec une partie des revenus de son article.

Ainsi donc, le vicomte fréquentait les lupanars ? Voilà qui était intéressant. S'il s'y prenait bien, il réussirait bien à se faire payer son entrée dans un bordel par l'AAP, dans le but, bien sûr, d'y récolter des informations croustillantes.

Bartholomé, comme, sûrement, une bonne partie de l'assemblée, attendit, debout et immobile, que la situation se dénoua, dans un sens ou dans l'autre.
Fabien74
Une invitation avait été tantôt reçue par le vicomte d'Hérisson, qui lui annonçait les épousailles de Flex de la Mirandole et d'Angélyque du même nom. Deux personnalités que Fabien avait été amené à côtoyer à diverses reprises.

Le premier lorsqu'était prévu son mariage avec feue Ela de Diesbach de Belleroche, l'amie d'Aurillac, la compagne des premiers moments de bonheur. Etrangement, le sourire s'était éteint sur son visage peu avant son mariage.
Et la deuxième, dans les locaux de l'union des deux fleuves, lorsque la Bourgogne y était encore membre, une femme droite, juste et éclairée.

Maintenant qu'il avait été nommé Maréchal des Logis, et donc sous les ordres dudit épousé, il se devait d'assister à la cérémonie, accompagné de son épouse Noeline. Et il était inutile de préciser que les festivités leur offriraient une splendide occasion d'oublier les horreurs de la guerre.

C'est donc sous belle escorte que le couple vicomtal pénétra dans la capitale, plus gardée que de coutume, et après avoir déposé leurs bagages dans une auberge de la cité, le chemin de la cathédrale fut pris. Les quelques marches du parvis gravies et les voilà déjà qui s'engouffraient dans la gigantesque bâtisse, hantée par les centaines de conversations différentes qui s'y tenaient. L'assistance dans son entier était inconnue de l'Auvergnat, mais il ne faisait pas de doute que si l'un ou l'autre des fiancés regardait dans la direction des Clermontois, ils y verraient un visage amical et souriant.



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"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer."
Ledzeppelin
Les trois Provençales en goguette arrivaient dans Paris.

Led avait fini de dire ce qui devait être dit. Aurorre restait silencieuse. Avait-elle bien compris .... Ce devait être compliqué pour elle ...

Sa fille illégitime portait désormais son nom et la Comtesse s'apprêtait à en faire une noble en lui donnant un fief attenant à son Comté.

Hersende souriait doucement à les regarder. Led était contente de cette occasion de sortir avec des personnes si proches d'elle.


- Alors Marquise ! Nous approchons de Paris ! On ne sent plus le Mistral .... Peuchère !

Les yeux de couleur jaune de la Comtesse brillaient de malice en cet instant. Elle se sentait libérée des charges de la Provence et se réjouissait de cette invitation qui saurait, elle l'espérait, leur faire passer de joyeux moments.

Dans une auberge elles se préparèrent. Led était en grenat avec des perles tressées dans ses longs cheveux les disciplinaient. Elle avait toujours ses immenses boucles d'oreille mais comme collier une simple chaîne retenant une cigale en or. C'était son porte-bonheur ....

Une fois installées dans l'église ou règnait le silence on entendit arriver encore des véhicules et un remue-ménage qui laissait augurer l'arrivée des mariés.

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plus jeune, plus fougueuse, plus dynamique, plus emportée aussi; son moteur est la passion, et "elle en a sous le capot" [Thranduill]
Flex
L'idée était amusante, et bien que d'un naturel le borgne aurai rétorqué que Angelyque avait raison, il se contenta de faire un sourire, difficilement beau en vertu des cicatrices de son visage. D'ailleurs à ce sujet, la duchesse ne comprenait pas qu'on pouvait entrer dans un bar à putes sans consommer. Par exemple, Enguerrand de la Mirandole se trouvait être le mac de la Rose Noire, bien qu'il eut toujours une préférence pour la taverne du Rat Crevé, et n'y avait fait seulement affaire. Toutefois, il appréciait laisser planer le doute, car il est féru des rumeurs de son sujet, ce qui d'un côté grignotait la patience de la duchesse du Charolais.
Puisqu'il était de bonne humeur et en totale confiance, le jeune dandy se permit de rendre une légère raillerie.


« - Je vous en prie Angelyque ; si quelqu'un douterai que ce soy réellement vous hé ! bien, nous sommes fixés.

Pour se rattraper il enchaina directement avec un délicat baise-main.

Bonjour jolie femme. »
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