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[RP] Mariage de la MIRANDOLE

Icarasht
Le temps... Ce concept étrange dont on manque tout le temps, le Déchu en manquait encore. Par chance, il s'était dégoté un peu de liberté pour se rendre au mariage d'un type qu'il avait connu alors qu'il rentrait tout juste d'exil. L'invitation était surprenante, ils ne s'étaient pas côtoyés plus que de raison et son séjour avait été bref. Il laissa son canasson à une écurie et promit la mort au jeune palefrenier s'il ne ne retrouvait pas en état. C'est que c'est cher ces bêtes là ! Tenait-il au cheval ? Aucunement...

Il avait dit qu'il deviendrait Comte, mais s'était contenté d'une place au Conseil, laissant ce loisir à son Altesse Royale, un allié de circonstance tout trouvé. Ainsi, le Déchu remuait l'air, faisait semblant d'en faire beaucoup sans en faire réellement, et prit donc le temps de venir à ce mariage. La cathédrale se remplissait doucement mais surement, mais pas un visage connu à l'horizon. Le Comte de Rancon, Déchu ou non, tout dépend de son humeur du moment et de l'endroit, prit donc place, nonchalamment, dans le fond, posant lourdement ses jambes sur le prie-Dieu de devant. Icarasht n'était pas pieux, et même s'il savait qu'un être supérieur existait, il n'éprouvait aucune envie de le prier ou quoi ce soit d'autre...

Pour l'occasion, il s'était vêtu presque correctement, un pourpoint d'argent à crevé, rehaussé d'un col en poil de loup de sable. Sur le torse demeurait le loup de gueule Ysengrin. Les braies suivaient cette mode. Rien ne laissait entrevoir sa parenté Louvelle. Il fallait bien faire un choix, gueule et azur ne faisant pas très bon ménage ensemble à son goût. Au côté pendait toujours sa vieille rapière aux couleurs de l'Aragon ; souvenir d'une lointaine époque passée.

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Son CV est trop long pour tenir dans une signature.
Camille.



La Villiers suivait de près le cortège pittoresque du futur marié, son époux en faisant comme il peut s'en douter partie. Ces deux là s'étaient bien trouvé, à n'en pas douter et elle se rappela de se faire confidente et amie d'Angélyque que sa suzeraine lui avait tant vanter. C'est que de vivre au quotidien avec un des olibrius de ces messires valait bien aux épouses de se serrer les coudes. Passant près d'Enguerrand qui taquinait la Mirandole, Camille sourit à la Duchesse et souriante lui glissa un mot avant d'aller saluer ses suzerains.

Rassurez vous, j'ai eu ces messieurs à l'oeil pour le moment, c'est que j'ai un aigle dans cette basse cour et je préfèrerais éviter qu'il s'en aille trainer avec des poules.

Petit pied de nez discret au futur époux et à son Altaiir et de filer, avec cette calme douceur d'allure qui la caractérisait, aller faire ses salutations aux Hasselt.

Rhiana vous êtes toujours aussi sublime et c'est un plaisir que de vous voir tous deux en des occasions plus festives que ces derniers temps.
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Noeline
Cela faisait longtemps que Noeline n'avait pas paru en public, elle n'y mettait d'ailleurs aucun entrain depuis quelques temps, n'aspirant qu'à se terrer en ses terres d'Yssoire ou de Challiers, lieu de la demeure familiale. Et puis Fabien son époux comme toujours avait eut raison de sa réticence. Elle se demandait toujours comment il parvenait à la décider chaque fois mais le fait était là, il obtenait gain de cause.

L'attelage avait donc été mis en branle vers la capitale lointaine, les haltes nombreuses dans des auberges pas toujours très clinquantes et l'ultime étape enfin avait permis à la Vicomtesse de revêtir une nouvelle robe, tout juste offerte pour l'occasion par son rusé de mari qui savait très bien où toucher pour parvenir à la faire céder. Noeline avait ce penchant pour les atours et les froufrous qui la rendait souvent honteusement dépensière et un cadeau de cet acabit lui faisait tourner les sens inévitablement.

Elle ne connaissait personne dans l'assemblée qui se pressait à la Cathédrale, tout juste la mariée croisée à l'Union des Deux Fleuves et chez les Feudadaires durant leurs mandats de régnantes respectifs, échanges chaque fois brefs mais courtois dans la mémoire de Noeline.
"L'air de Paris te fera du bien" avait dit Fabien ... surement oui, suffisait de voir la populace des ruelles pour s'en convaincre.
Mais l'heure était aux mondanités, c'est donc toute souriante et avenante que la blonde auvergnate s'avança vers le Parvis au bras de son époux et se laissa guider à l'intérieur de l'édifice toujours très impressionnant et majestueux.
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Claire_g
[Domaine de Déols, heure du départ... ]

Voilà... Richard avait attrapé un gros coup de froid, il fut décidé qu'il resterait sous la surveillance d'Ely. La brune Déolesque irait finalement au mariage d'Angelyque avec la p'tite diablesse.
La gosse venait juste de rentrer, les retrouvailles furent presque... émouvantes, mais surtout moralistes.
Et bin c'est pas simple de faire comprendre à une gamine de cinq ans que se sauver de chez elle, se battre et se casser le bras, c'est pas dans la logique d'une bonne éducation.
Pire, se laisser faire mettre du savon dans la bouche par une greluche et se faire insulter, bin c'est encore moins évident de faire comprendre que seules des personnes se croyant supérieures font ça aux enfants.

Toujours est-il qu'à cet instant, la pestouille Berrichonne -et sa clique de surnoms, bien sûr- et la p'tite Lilly étaient solidement assises sur le dos de Zaïnado, l'étalon noir du domaine.

Kateline avait confectionné la majeure partie des robes de sortie de la brune, et Claire opta pour sa préférée, faite en lourd tissu dont elle n'avait aucune idée du nom.



Lilly était habillée... en rose, évidemment, et c'est ainsi que les deux pestouilles quittèrent Déols après avoir embrassé le petit malade.
Une halte aux abords de Paris pour se reposer un peu.
Les damoiselles étaient proche de la destination, et en quittant l'auberge, la Déols se renseigna pour trouver sans peine la Cathédrale.

Lilly blottie contre elle, encore à moitié endormie, la brune et sa monture fendaient l'air frais de l'aurore pour toucher au but quelques heures plus tard.
L'heure de réveiller la p'tite diablesse était arrivée et la brune lui rappela les consignes.


Nous voilà arrivées princesse... tu t'souviens de ce qu'on a dit hier hein ? Tu peux pas chanter quand on sera entré, c'est pas toi, non plus, qui fait la cérémonie, tu restes près de moi. Tu ne tires pas un seul cheveu de qui que ce soit et tu ne fais pas de cabane sous les bancs demoiselle.

Lilly venait de toucher le parvis de ses pieds, regard de la mère à sa fille, attendant un signe positif de compréhension. Elle espérait que la gamine se tiendrait à carreaux, déjà qu'elles connaitraient quasi personne, c'était pas non plus pour assister aux frasques Lillyesques...
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Agapee
[toujours sur le parvis... les poings serrer...]

La rouquine attendait cette arrivée avec une grande impatience. tellement impatiente qu'elle en oublia de répondre a sa belle sœur qui, lassée, préféra rentrer dans la cathédrale afin de retrouver Max. oui la rouquine attendait fermement la venue de sa douce mère. Une attente qui porta ses fruits quand elle la vit foulé, enfin, le parvis de l'église.

Elle s'approcha lentement... La voyant saluer chaque personne qu'elle croisait. Petit sourire de la voir si radieuse. cette robe était magnifique! Oui Éva ne put que rester la à la contemplé tellement sa mère illuminait cette journée. La suivant du regard, suivant ses moindre gestes, ses moindre pas... Approchant par moment, la voyant seule, reculant quand elle ne l'était plus. Allait elle réussir a parler avec elle?

Puis arriva le cher Flex! Rendant le regard de la rouquine plus terne, plus sombre. réduisant a néant la chance de parler a sa mère en tête à tête. Elle jeta un dernier coup d’œil a sa mère... Puis au monstre a coté d'elle. Fit demi tour et quitta les lieux. Oui elle ne participerais pas a cette mascarade. Oui elle ne préférait pas être témoin de cette union qu'elle refusait catégoriquement. Elle ne savait pas quand elle verrait a nouveau mère mais une chose était plus que sure... Elle ne foulerait plus le sol de la demeure familiale suite a cette journée.

Et c'est une silhouette au cheveux roux qui s'éloigna disparaissant peu à peu...

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[Une bannière? un avatar? une tenue? cliquer sur ma bannière... atelier Lysandart]
Lilly_de_brithilde
Moi je vas à un mariageuuuu où que y'a des gens crop bien z'habillés ! même que toi t'es malade et pis que tu vas pas viendreeee !
T'as les boules, t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent !


Dernières paroles de la mioche à son frère avant de courir vers les jupons de sa mère, pour ne pas se faire attraper les cheveux par son frère.
Sourire d'ange à sa mère, avant de glisser sa petite main dans la sienne.


Maman ? Je pourras tiendre Zainado ? J'a grande quand même je peux le faire tu sais. Maman ? Pourquoi que t'es pas habillée en rose toi ? Mamaaaaan ! peut-être que y'aura 'Rim ? Et pis Madame Taya ? Et pis Meussieur Hans ? y seront là dis ? Maman ! attends je viens vite je vas chercher ma couvriture à cause que je l'a oubliée dans ma chamb'

Lilly devinait facilement l'agacement dans les yeux tristes de sa mère malgré le sourire constant qu'elle voyait en la regardant. Elle savait la peur qu'elle lui avait faite en s'enfuyant, et quand elle avait appris qu'elle s'était battue.
Trève de songes, elles étaient en route pour un évènement sans doute heureux et grandiose aux yeux innocents de la mioche.

Le voyage fut paisible et au réveil, la mioche découvrit des tas de Dames en grande tenue. Mais bien entendu, aucune n'égalait l'élégance de la jeune demoiselle, et même si ce n'était pas comparable, c'était elle la mieux habillée, et sa maman était évidemment la plus jolies de toutes les Dames
Elle écouta, enfin, elle entendit, les rappels d'interdiction de sa mère sur ce que ne doit pas faire une demoiselle lors d'une cérémonie.
Regardant tout autour d'elle, elle hocha la tête, distraitement, après la fin des recommandations maternelles.

Elle se rappela aussi que sa mère lui avait dit et répété qu'en arrivant dans un lieu où du monde se trouve déjà, il fallait se présenter.
Elle profita donc que sa mère fut occupée à attacher Zainado pour le faire. A sa façon...

Elle avança de quelques pas sur le parvis et frappa dans ses mains pour attirer l'attention sur elle et donna de la voix.


Hé ooohhh bajour les gens !! Moi j'ai Lilly De Brithil', je viens de Déyol même ! J'a cinq ans et j'a une plus belle robe que vous.

La main de sa mère vint presser fermement sa petite épaule, signe de mécontentement. Soupir de la fillette qui consent à rester sage quelques temps.
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Angelyque
Il allait lui faire perdre la tête, pour sûr! il n'avait pas l'air du tout contrit mais paraissait au contraire d'excellente humeur. Elle commença à pousser un long soupir quand un léger craquement se fit entendre, ce qui coupa net dans son élan la charolaise et la rendit deux fois plus furieuse. Elle ferma un instant les yeux et compta jusqu'à trois pour se calmer.

Néanmoins, son coeur manqua un battement quand Flex lui fit un délicat baise main. Cela l'adoucit un peu - ainsi que le compliment, l'animal savait y faire - et elle repondit d'un ton trop doucereux pour être parfaitement honnête


Je ne vois pas ce que vous voulez dire par là mon cher Enguerrand. Primo, je ne suis point jalouse, deuxio, je n'ai rien d'une furie.

Donc, j'attends vos explications et ne rentrerai pas dans la Cathédrale tant que vous ne m'en aurez fourni une suffisamment plausible pour que je vous crois
.

Ses yeux se plissèrent légerement et elle continua, lui donnant un avant goût de ce que serait leur mariage

J'ai attendu vainement toute la matinée un billet de votre part, ou au moins un bouquet de fleurs. Avez vous au moins pensé aux alliances?

Son regard glissa sur l'assemblée qui se faisait de plus en plus dense, elle remarquait nombre de visages connus qu'elle n'avait plus revu depuis des lustres. Un pli barra son front quand elle vit sa fille quitter les lieux, avec son air des mauvais jours qui plus est. Elle savait qu'Agapée ne supportait pas le marié, comme bon nombre d'ailleurs.

Tournant à nouveau la tête, elle remarqua l'arrivée de Claire, berrichonne recemment rencontrée, accompagnée certainement de sa fille qu'elle n'avait pas encore l'heur de connaître.

Son deuxième témoin était également, sa coiffure ne passait pas inaperçue et la duchesse lui prit la main en souriant, ravie de la voir. Elle se pencha vers elle et lui murmura tout en surveillant Flex du regard


Vous êtes magnifique Yolanda adorée, vous êtes toujours là pour les grands moments de ma vie. Comment trouvez vous le marié?
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Maud
~ Vers le parvis..~

- S'cuzez moi..
- Ah!, j'avais pas vu votre robe qui traînait par terre..
- Non Môsieur, la s'melle de mes bottes elle est pas en bois!


La foule des grands jours..Un énorme poulailler bruissant et caquetant et chacun de montrer son plus beau plumage ou même de faire la roue comme un paon.
Maud n'en revenait pas et jouant des coudes sans trop amocher les uns et les autres, elle gravit les marches de la Cathédrale.

Angélyque, mirifique et magnifique dans sa robe rouge et en face... Il était donc venu.. Ca la contrariait bien Maud. Pourquoi ne s'était-il pas perdu dans une maison de passe.
Elle releva le devant de sa robe . Tant pis si on voyait ses bottes rouges. Le goût de la mode pour Maud lui faisait penser que Vert et rouge se mariaient très bien et puis elle aurait chaud aux pieds.

La jeune fille rondelette à côté de Angélyque la mit en joie:


Misère , mam'zelle Yolanda comme suis contente d'vous voir. On peut dire qu'vous en avez pris du p.. enfin qu'vous avez bien profité hein depuis qu'je vous ai vu au Tournoi des Fournisseurs Royaux.

Sa préoccupation venait plutôt du face à face Flex et Angélyque. Pourvu que les coutures tiennent et que ce goujat l'énerve pas trop. Elle se mordit les lèvres pour ne pas l'accueillir d'un " Salut la crevure".

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Estainoise
L'important n'est pas tant dans le où que dans le quand..Evitons l'esclandre, mais s'il le faut..Prenez ceux à droite..je prend ceux de gauche..question de garde et de moignon..Uh!Uh!

Esta lui avait pris le coude que le seigneur d’oserez lui avait tendu tout en s’approchant maintenant de la grande porte de la cathédrale où il y avait foule. Elle tendit l’oreille pour écouter les recommandations de Falco.
Elle lui fit un regard entendu, pas besoin d’en rajouter….elle avait compris.

S’étant maintenant fondus dans la foule qui se pressait à la porte de la cathédrale, une haie d’honneur s’ouvra spontanément, à l’arrivée de la duchesse Angelyque.
Celle-ci, arrivée à leur hauteur, salua Estainoise d’un léger regard.
Esta allait l’embrasser spontanément, mais elle se ravisa très vite alors qu’Angélyque adressait quelques mots à Falco, où il était question de sagesse, à ce qu’Esta avait cru comprendre et ce qui l’étonnait au plus haut point, vu les circonstances.

Ça se bousculait à l’entrée, ça parlait d’invitation écrite qu’ils n’avaient pas en poche bien entendu, et cela comme beaucoup des invités d’Angélyques.
De nombreux visages connus, ceux qu’elle côtoyait depuis tant de mois maintenant, ses compagnons d’arme d’un moment. Ellesya, Maud, Marine, la petite voleuse et enfin Drunk se glissa aussi à leur niveau.

Angélyque semblait vouloir arranger les choses…. Manquerait plus qu’on les empêche d’entrer dans la cathédrale pour fautes d’invitations écrites.
La croix huguenote d’Esta brillait sous le soleil timide de la journée, alors qu’elle s’accrochait encore au moignon de Falco.

Il semblait que les choses se calmaient à l’entrée du parvis de la cathédrale, qu’enfin l’entrée était libérée du filtrage honteusement restrictif qui avait été mis en place au départ. Et tout à coup, tous tournèrent encore le regard, une sorte de rumeur accompagnant ce geste d’ailleurs….

Le futur de sa grâce Angélyque approchait enfin!!!….

Esta le reconnu aussitôt, ayant eu la malchance de le croiser à Bourges quelques mois plus tôt.
Elle grimaça un instant et dit enfin à Falco….Le voilà….

Comme beaucoup, elle resta un instant figé, observant alors les retrouvailles de ce futur couple aléatoire, sans pouvoir entendre une seule des paroles échangées.
L’entrée de Notre Dame se dégageait alors., enfin un poil….


Falco, je vais entrer maintenant et je garde un œil sur la droite.
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Rupert_averey
Roo voulu rétorquer à la duchesse sur ses conceptions du mariage, sur ses volontés de faire ce qu'il n'était pas : un valet, mais elle finit lâchement par un : "j'ai dit".

Tiquant légèrement, il obéit néanmoins, de plus en plus inquiet pour son avenir. Au vu de comment elle avait déboussolé Baradouna, le faisant le faisant fuir pour commettre le meurtre de sa maîtresse... elle devait être terrible, car l'esclave ne fuyait pas au premier coup de pieds... Qu'il avait déjà pris sans broncher.

Masquant son trouble intérieur en s'inclinant devant le fiancé qui arrivait, il le salua d'un :


Bonjour Maître, vous êtes fort en beauté aujourd'hui.


Restant bien incliné, pour marquer son respect, autant que pour que le futur époux ne cède pas à sa promise à son sujet, il prit son temps pour se relever.

C'est alors qu'il fut nez à nez avec Claire. Laissant échapper un faible glapissement de surprise, il se recula dans un sursaut, se cognant dans un homme dont il ne connaissait rien, et qui était nommé en fait Bartholomé.


Claire ?


Son ton prononcé voie mi-haute ne montrait en rien des sentiments tant chaleureux, que respectueux.
Bartholome
Bartholomé cessa rapidement de regarder les Mirandole. La situation, grâce au charme - sic - du marié, allait sans doute se dérider. De plus, il avait repéré sa cousine et son époux, dans le cortège d'Enguerrand. L'un d'entre eux fut donc témoin, et ne lui en avait pas parlé ? Quel couple de cachottiers faisaient-ils là.

Le jeune homme se fraya un chemin pour rejoindre Camille, qu'il retrouva en compagnie d'un couple aux charmantes apparences.


Camille, ma chère cousine, quelle agréable surprise de vous voir ici !

Il se permit un baise-main de rigueur. Il espérait que cela rendrait bien dans ce genre de cérémonies mondaines, et voulait aussi se remémorer des temps plus joyeux, et plus anciens, où les deux cousins gambadaient gaiement dans les jardins, quelques mètres devant les deux plus jeunes.
Il se tourna ensuite vers le couple qui parlait avec Camille, et, moitié pour saluer, moitié pour s'excuser d'être intervenu dans leur discussion, il s'inclina jusqu'au nombril.


Madame, Messire, je suis Bartholomé d'Anclair, cousin de ma cousine ici présente. Je suis ravi de faire votre connaissance.

Il gardait toujours un oeil sur les mariés. Au cas où quelque scandale se produisait, il ne voulait surtout pas regarder ailleurs.
Marine.
~ Vers le parvis..~

Marine Blanche regardait tout ce qu'il passait sans trop rien dire ou du moins, elle n'eut pas le temps. Apparemment l'affaire semble réglée. Tant mieux. Les invités arrivent. C'est que la Mirandole a invité quand même pas mal de monde ! Elle peina légèrement à renconnaître Yolanda, la fille toute en rose qu'elle avait croisé à l'Orphelinat. Elle n'est plus rose mais noir, maintenant.
La gamine la salue d'un signe de tête car elle ne savait pas comment la saluer autrement. La rue n'apprend pas ce genre de politesse et elle a beau trainé dans les pattes d'Angelyque, la vaurienne refuse d'apprendre quoique ce soit sur comment bien se tenir en société. Peut-être plus tard. La rouquine jette un regard vers Ellesya et lui sourit sincèrement avant de regarder l'homme qui semble être avec la femme qui demande les invitations. Et si elle lui fauchait sa bourse pour le tester? Elle grimace. C'est le mariage d'Angelyque donc elle ne peut pas. Il va falloir qu'elle se retienne.
Elle remarque aussi Falco et son visage s'éclaire d'un sourire. Ah Falco ! L'homme qui l'a intégré à l'Enece Morticinus et qu'il a su la remettre sur le droit chemin des vauriens alors qu'elle était en train de devenir une petite noble. Jamais, elle ne pourrait le remercier comme il le doit ! Une ombre discrète fait son apparition, Drunk ! Elle le salue d'un signe de tête avant de faire de même pour Esta.

Son regard se pose sur l'autre enfant qui crie et fronce les sourcils. Peut-être qu'elle pourrait faire sa peste aussi? Bah ouaip, c'est une peste aussi la Marine et elle ne compte pas se faire voler sa place, non mais oh !


Même pas vrai ! S'pas ta robe la plus belle ! D'abord l'rose, c'est trop démodé ! La plus belle, c'est euh...

La vaurienne allait dire " moi" mais ça ne va pas le faire donc elle réfléchit et regarde Maud. Tiens, elle va faire l'affaire, elle pour une fois !

C'est Maud ! Voilà la robe d'Maud !

Humpf ! Bon c'est dit, c'est dit, hein? Voilà que la gamine fronce les sourcils en voyant arriver Flex. Elle soupire. Elle avait pourtant prier pour qu'il meurt mais apparemment le Très Haut ne l'a pas écouté.
ellesya
~ Parvis de Notre Dame ~

L'on disait des loups et des ours que leurs morsures étaient mortelles même sans avoir l'air grave. Dans les plaies s'insinuaient la mort en infectant les chairs et le sang. L'espace d'un instant, Sya regarda Marine, mordre verbalement celle qui jouait au garde. Un fin sourire éclaira ses traits. Une main apaisante enserra l'épaule de la petite louvette.
Toujours était-il que la réponse de la femme ne lui plût gère mais jamais celle-ci n'aurait le droit de s'en prendre à elle à moins de le payer chèrement, autant par l'absence de légitimité de son exigence que la pugnacité de la Valkyrie. Amboise l'ignora donc et détourna pour découvrir que leur petite troupe s'était largement étoffée de leurs compagnons d'armes. Elle s'approcha de son « chef », effleura la paume de sa main de ses doigts gantés rapidement et discrètement, puis lui souffla :


Pourquoi ces artifices, surtout en ce lieu ? Je te préfère sans.

Elle ponctua le tout d'un fin sourire, tout en saluant, par dessus l'épaule de son compagnon d'armes quelques visages connus. Jusqu'à ce que son visage reflète une légère surprise à la vue de l'enfant qui devait être le second témoin. Non pas que la jeune fille ne semblait pas sympathique, loin de là. Mais la majorité étant fixée dans tout le royaume, interdisant les actes officiels tant héraldiques que religieux des mineurs, bien des choses la dépassaient depuis quelques temps. Elle planta son regard métallique dans celui, sombre, de Jean, sachant qu'il ne pourrait lui donner de réponse à une question qu'il ignorait. Elle se mordit la lèvre et, enfin, soupira profondément. Non pas qu'elle soit peu habituée à être la rabat-joie de service, mais flûte, pour une fois, ce serait à d'autres de mettre le doigt sur ce qui n'allait pas.
Un peu lasse tout à coup, la jeune duchesse se retira en elle-même et patienta, spectatrice des allées et venues, des réflexions en tous genres, de l'échauffourée entre les futurs mariés atypiques et des pépiements de Marine.

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Camille.
Camille saluait ses suzerains quand elle entendit dans la foule colorée qu'on l'interpelait. Reconnaissant la voix, elle se retourna avec un plaisir plus que certain. Son cousin était des invités, quelle joie que de le voir en ces lieux.

Bart, je ne savais pas que tu serais invité, sinon nous aurions pu faire le chemin de concert et Altaiir aurait été rassuré de ne pas me savoir chevauchant seule entre les armées. Surtout armée uniquement de ma crosse et mon Livre. Ils me furent d'un grand secours. A défaut de tuer les assiégeants, j'ai tué l'ennui durant les longues nuits de garde. Un jour peut être accepterons nous d'en venir aux mots plutôt qu'aux maux.

Mais viens donc que je te présente le temps qu'Altaiir s'occupe du prince du jour. Voici les vicomte et vicomtesse de Vertz, Karl et Rhiana d'Hasselt, mes suzerains.
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Frim2811
Parvis de la Cathédrale Nostre-Dame

Enfin elle y était. Comme à chaque fois qu'elle venait à Paris, elle ne se lassait pas d'admirer l'architecture de la Cathédrale. Majestueuse et immuable, les pierres polies par le temps, l'édifice forçait son admiration. Et pour y être déjà venue, elle savait qu'elle aurait de l'occupation une fois qu'elle serait à l'intérieur, à contempler les œuvres de moults artistes.

Plantée depuis un moment sur le parvis, elle finit par reprendre contact avec la réalité, bousculée par les arrivants, sans doute pressés de se mettre à l'abri des rafales de vents. Aussi, elle franchit le seuil, et entra dans le majestueux édifice. Elle s'écarta de l'entrée pour observer les lieux, puis chercha une place où elle pourrait enfin se détendre, si on pouvait dire qu'un banc d'église était confortable. Trouvant enfin une place, elle s'assit, et s'occupa d'observer discrètement les personnes entrantes, et celles visibles dans son horizon proche.
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