Jusoor
Là ! *soupir* Paris encore... Sa grisaille, sa saleté, ses manquements à la nature sur les visages qu'elle voit défiler depuis la portière du coche. *Oh !*
Jusoor oublierait presque les relents citadins... Mais nan, c'était juste 'presque', car ces derniers s'invitent allègrement à chaque courant d'air qui traverse le coche frappé Blanc-Combaz.
Faut vraiment qu'elle tienne à ceux qui la conduisent ici pour entreprendre telle descente aux enfers. La dernière fois c'étaient les noces de son père adoré. Aujourd'hui celles de la Charolaise. Oh et là qu'est-ce donc ? Le Styx ? ah non... la Seine. Elle aurait presque pu voir un cadavre dériver pourtant sur les eaux boueuses. Ce serait ça l'odeur ?
Pas de la meilleure des graces donc que l'aînée des Blanc-Combaz cahote sur les pavés de la capitale. En plus, elle est seule... *soupir* En plus, elle trahit sa promesse d'amener son fils au spectacle des gueules cassées de certains quartiers. Bah oui, passer le récupérer en Bourgogne l'aurait mise encore plus en retard qu'elle ne l'est. En même temps qu'elle se flagelle mentalement de faire louper le spectacle à son fils, elle se rend bien compte qu'avec la nourrice qu'il a eu, fadasse, blonde et chevaline, il a l'oeil déja bien exercé aux imperfections de la nature. Heureusement qu'il a la mère qu'il a le pauvre petit...
Enfin le coche s'arrête et la Moineaute pas tres guillerette -là de suite- d'en sortir. Heureusement que la main tendue de son Ecorcheur favori l'attendait avant qu'elle ne s'engage sur le marchepied. Sans quoi elle aurait fait scandale. Elle était d'humeur. Elle avait négligé de se faire confectionner tenue pour l'occasion et avait donc remise celle des épousailles de son père. *haussement d'épaules*. Elle avait néanmoins suffisamment menacé la pauvre Line *Line ?? hum...* pour que celle-ci ne rate pas le chignon. Elle avait excellé sous la pression d'ailleurs, certains sont ainsi faits... La coiffure était donc une réussite, mais là en posant sa botte sur les pavés parisiens, Ju sentit une mèche échappée froler son front. *haussement d'épaules* C'était pas bien grave, rien ne lui résisterait aujourd'hui, elle l'avait décidé. Aussitôt, un glissement de doigts dans ses cheveux, et la mèche fut contrainte.
Sur le parvis, sur les marches, du monde... *moue intempestive* Ju retroussa légèrement ses jupes, juste assez pour ne pas les souiller sur les pavés et s'avança. Des visages inconnus, des visages familiers, des visages connus... ah tiens la promise ! Ju sourit, si si ! Elle irait la saluer plus tard... Oh tiens, Maud ! et Marine ! Elles aussi elle irait les saluer plus tard. Enjambant un mendigot qui tendait la main sans même lui prêter d'autre attention que celle de ne pas le fouler de son talon, Ju gravit les marches et s'arrêta juste devant les portes. La cathédrale était déja pleine d'âmes et elle, seule. Où pourrait-elle s'installer ? D'un regard affuté, elle chercha donc la personne à qui offrir sa compagnie.
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Jusoor oublierait presque les relents citadins... Mais nan, c'était juste 'presque', car ces derniers s'invitent allègrement à chaque courant d'air qui traverse le coche frappé Blanc-Combaz.
Faut vraiment qu'elle tienne à ceux qui la conduisent ici pour entreprendre telle descente aux enfers. La dernière fois c'étaient les noces de son père adoré. Aujourd'hui celles de la Charolaise. Oh et là qu'est-ce donc ? Le Styx ? ah non... la Seine. Elle aurait presque pu voir un cadavre dériver pourtant sur les eaux boueuses. Ce serait ça l'odeur ?
Pas de la meilleure des graces donc que l'aînée des Blanc-Combaz cahote sur les pavés de la capitale. En plus, elle est seule... *soupir* En plus, elle trahit sa promesse d'amener son fils au spectacle des gueules cassées de certains quartiers. Bah oui, passer le récupérer en Bourgogne l'aurait mise encore plus en retard qu'elle ne l'est. En même temps qu'elle se flagelle mentalement de faire louper le spectacle à son fils, elle se rend bien compte qu'avec la nourrice qu'il a eu, fadasse, blonde et chevaline, il a l'oeil déja bien exercé aux imperfections de la nature. Heureusement qu'il a la mère qu'il a le pauvre petit...
Enfin le coche s'arrête et la Moineaute pas tres guillerette -là de suite- d'en sortir. Heureusement que la main tendue de son Ecorcheur favori l'attendait avant qu'elle ne s'engage sur le marchepied. Sans quoi elle aurait fait scandale. Elle était d'humeur. Elle avait négligé de se faire confectionner tenue pour l'occasion et avait donc remise celle des épousailles de son père. *haussement d'épaules*. Elle avait néanmoins suffisamment menacé la pauvre Line *Line ?? hum...* pour que celle-ci ne rate pas le chignon. Elle avait excellé sous la pression d'ailleurs, certains sont ainsi faits... La coiffure était donc une réussite, mais là en posant sa botte sur les pavés parisiens, Ju sentit une mèche échappée froler son front. *haussement d'épaules* C'était pas bien grave, rien ne lui résisterait aujourd'hui, elle l'avait décidé. Aussitôt, un glissement de doigts dans ses cheveux, et la mèche fut contrainte.
Sur le parvis, sur les marches, du monde... *moue intempestive* Ju retroussa légèrement ses jupes, juste assez pour ne pas les souiller sur les pavés et s'avança. Des visages inconnus, des visages familiers, des visages connus... ah tiens la promise ! Ju sourit, si si ! Elle irait la saluer plus tard... Oh tiens, Maud ! et Marine ! Elles aussi elle irait les saluer plus tard. Enjambant un mendigot qui tendait la main sans même lui prêter d'autre attention que celle de ne pas le fouler de son talon, Ju gravit les marches et s'arrêta juste devant les portes. La cathédrale était déja pleine d'âmes et elle, seule. Où pourrait-elle s'installer ? D'un regard affuté, elle chercha donc la personne à qui offrir sa compagnie.
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner