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[RP] Quand on ne sait plus à quoi se raccrocher...

Milandor
Milou se rendit compte du trouble de sa cousine. Elle cherchait des réponses.
Il baissa la tête et fit mine de réfléchir à la question.

Milou n'avait pas beaucoup de réponse à donner aux questions existentielles.
Et puis il se rappela ce qu'il avait appris et qui lui semblait bien vrai. Il tenta de dire quelque chose :


Je crois que la vie est faite pour l'amour. La Foy, c'est le cheminement sur le chemin des Vertus. Si on choisi la voie du juste milieu, prêché par Aristote, on peut trouver l'amour. Enfin je crois que c'est vrai. L'Eglise essaie de nous guider et de nous soutenir dans la recherche des vertus. La Foy, c'est donc un cheminement avec des hauts et des bas. Il faut s'accrocher, ça vaut le coup. Et on n'a pas besoin d'être moine ou curé pour ça, même si ça peut stimuler les choses.


Milandor n'osa pas avouer qu'il transportait toujours dans sa sacoche le livre des Vertus. C'était une mine de sagesse pour celui qui en cherchait.

Après, le baptême, ce n'est qu'une cérémonie. Je suis navré que tu aies été déçu du tiens... Je suis certain que ce ne sera pas la seule occasion de te réjouir ! si tu cherches l'amour, tu finiras par le trouver. Alors, le jour de ton mariage sera le plus beau jour de ta vie.

Et puis, pas besoin de cérémonie particulière pour faire la fête !


Il se dit que Lanceline devait avoir faim après son voyage, le verre de lait était déjà vide. D'un coup, il disparut dans la cabane. il revint dehors avec une corbeille de fruits contenant des poires et des pommes. Il la posa sur la table à l'extérieur de la cabane. Il y joignit une assiette de fromage de chèvre.

La matinée avançait. On pouvait voir Grincheux dans le champ de blé, un peu plus loin, qui accomplissait sa tâche d'ouvrier agricole. Le soleil montait dans le ciel. La journée s'annonçait ensoleillée et agréable dans ce climat du sud. Milandor retourna s'assoir sur le banc auprès de sa visiteuse, toujours songeuse. Il lui resservit du lait et l'invita à manger. Pour lui, il se choisit une belle pomme.

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Ersinn
- Radek devrait être là, pourtant..

Ersinn se contenta de lever les sourcils, ses yeux braqués sur sa servante qui lui faisait face. Digne et fière, comme toujours.. Vraiment pas quelqu'un d'ordinaire.. Mais s'il se plaignait, il en était quand même satisfait. Elle était là pour lui. Il n'avait pas besoin de plus.

Le lorrain réfléchissait.
Il avait tellement de chose à penser, ces derniers temps, qu'il était carrément parti, sans cet homme qu'il ne connaissait même pas. Il fallait retourner le chercher, évidemment..


Bien.. J'imagine qu'on va devoir le chercher.

Il ne faisait aucun effort pour masquer son mécontentement. On l'attendait, et voilà que, par sa faute, ou par la faute de Radek, il prenait du retard.

J'irais. Seul, précisa-t-il, sur un ton abrupt, voyant Lara esquisser un mouvement. Il se tourna vers Gabriel, qui restait en retrait depuis le début.
Ersinn était certain qu'il lui déplairait de venir, de toute façon.. Surtout pour chercher Radek. A ce qu'il avait compris, ces deux-là n'était pas les meilleurs amis.

Veillez bien sur elle, Gabriel. Je ne pourrais pas m'en trouver une autre si je perd celle-ci.

Y'avait-il un contenu implicite à saisir ? En tout cas, le regard d'Ersinn s'était fait insistant. Puis, il se détourna, marmonnant :


Je serais bien vite de retour.

Il remonta bien vite en selle, et agita les rennes de son destrier, pour l'encourager à partir.

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Traversant une forêt, Ersinn ne voyait pas où il était. Il avait tenté de prendre un raccourci : mal lui en prenait, il s'était sans doute égaré.
Il ralentit la course de sa monture, surveillant les alentours, les oreilles attentives au moindre bruit suspect. Il tenta de visualiser dans son esprit vers où il était parti, en vain. Il avait simplement sauté sur son cheval, et galopé au hasard. Sans réfléchir. Encore une fois.

Par chance, il n'eut pas à errer trop longtemps. Devant lui se dressait une cabane. Et, un peu plus loin, d'après le bruit, une ville. On pourrait le renseigner là-bas.

Il mit pied à terre, et avança en tenant le mors de sa jument. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques mètres, il lâcha, et lui intima de bien rester ici. Mais il savait bien qu'elle ne partirait pas.

On pouvait voir un homme trimer dans le champ de blé qui longeait l'habitation, mais Ersinn ne voulait pas déranger. Et puis, de si loin, il était sûr que c'était un enfant. Le noble voulait une réponse rapide, claire, et concise. Pas de temps à perdre.

Les murs de la cabane était apparemment très fin, car on entendait assez distinctement le bruit d'une conversation. La main posé sur un coin de la cabane, il écouta un moment.


Sinon, oui, je me questionne sur la Foy, enfin plus particulièrement la mienne. Et sur la raison qui m'a poussée à faire mon baptême.


Une pause. C'était une voix féminine, qu'il avait déjà entendu quelque part..

Je crois que la vie est faite pour l'amour. La Foy[ ... ] Et on n'a pas besoin d'être moine ou curé pour ça, même si ça peut stimuler les choses.

Il manqua de s'étouffer en entendant la réponse d'un homme. Puis, il se rendit compte qu'il perdait du temps. Mais entendre un tel discours lui assurait qu'il allait être bien renseigné.

Après, le baptême, ce n'est qu'une cérémonie[...]
Et puis, pas besoin de cérémonie particulière pour faire la fête !


Sur ces mots, Ersinn s’approcha silencieusement, tel un voleur.
Ah, ils n'étaient pas à l'intérieur, mais à l'extérieur, sur un banc.

Ils n'étaient que deux, comme le laissait supposer le peu qu'il avait écouté.
Lanceline, qu'il connaissait pour être de la famille de son ami Riwenn. Et puis, un homme. Un jeune homme, plutôt. Le lorrain avait également l'impression de déjà l'avoir vu quelque part.

Sans préambule, il s'adressa directement à Milandor.


Détrompe-toi, l'ami. La vie n'est faite pour l'amour. Que tu y consacre ta vie, ou non, le résultat sera le même. Soit Dieu vous entoure de la chance, soit il vous condamne au malheur. Il est impitoyable, et non miséricordieux comme se prête à le dire l'Eglise. Heureux sont ceux qui sont béni alors. Moi je ne le suis pas, ajouta-t-il, amèrement. La tristesse s'empara de lui, et il baissa les yeux, avant de se reprendre. Il dévisagea Milandor, qui semblait assez surpris de cette irruption.

L'Eglise n'est pas là pour guider pas là pour guider ses croyants, ou alors elle le fait très mal.
Ou peut-être que tu n'y a jamais rien compris,songea-t-il intérieurement. Il termina, maladroitement :
Du moins, c'est ce que je conclus de mes fréquentations avec des curés, sacristain ou autre.

Un rapide coup d’œil vers Lanceline.

Bref.. Euh.. Navré de cette intrusion dans votre conversation. Je cherche ma route.

Navré, il ne l'était nullement, mais ne le disait que par politesse. Sur un ton plus courtois, il enchaina.

Je suis Ersinn.. Ersinn de Warenghien. Je chemine vers Lectoure.
Lanceline
Elle avait fini son verre de lait. Et elle avait faim. Heureusement, il était prévenant et avait ramené de quoi manger.
La Blonde s'empara d'un fruit qu'elle mangea rapidement afin de faire taire son ventre.
Puis quelqu'un surgit.
Elle eut un mouvement de recul avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'Ersinn.


Détrompe-toi, l'ami. La vie n'est faite pour l'amour. Que tu y consacre ta vie, ou non, le résultat sera le même. Soit Dieu vous entoure de la chance, soit il vous condamne au malheur. Il est impitoyable, et non miséricordieux comme se prête à le dire l'Eglise. Heureux sont ceux qui sont béni alors. Moi je ne le suis pas,

Quoi ?
Elle ne saurait pas se tenir qu'elle aurait les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.
... Heureusement qu'elle sait se tenir.
Mais comment fait-il pour exprimer ce qu'elle ressent depuis si longtemps ? Ce qu'elle tait mais qui est toujours tapi comme un animal au fond d'elle ?

Ersinn semble se rendre compte de la présence de la Balafrée, vu qu'il lui jette un coup d’œil..


Bref.. Euh.. Navré de cette intrusion. Je cherche ma route.

Mais l'était-il vraiment ? En tout cas, elle a un signe de tête pour montrer qu'elle le reconnaît.

Je suis Ersinn.. Ersinn de Warenghien. Je chemine vers Lectoure.

Elle a envie de crier qu'elle en vient et que c'est par là, mais elle se tait.
Et demeure songeuse sur les paroles qu'il a dites.


Edit pour correction.

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- Mais j'ai rien fait !
- Si. Tu existes.
Milandor
Le banc sur lequel sont assis Lanceline et Milandor se trouve à l'extérieur de la cabane, sous le soleil ; inutile d'entrer


Milandor fut surpris de voir surgir un voyageur, tel un voleur. Etait-ce un malfrat qui avait suivi Lanceline et qui voulait les détrousser ? Milandor agrippa la dague qu'il portait à la ceinture et se préparait à appeler à l'aide.

Et puis, avant même de se présenter, l'inconnu entra dans la conversation. Impolitesse ? Énervement ? Bon... visiblement, Lanceline et Ersinn se connaissaient. Milandor se détendit et observa les retrouvailles.

Milandor salua froidement l'intrus mais l'invita tout de même à se joindre à eux, lui proposant un fruit. La discussion semblait l'intéresser. Encore un qui devait avoir un lourd passé religieux, derrière lui et qui semblait avoir perdu la Foi.

Milandor n'était pas curé ni même conseiller spirituel mais la recherche de la sagesse le motivait. Il poursuivit, la conversation. Cela allait être difficile de soutenir la Foi, lorsque soi-même on n'y connait pas grand chose...


Chacun a son histoire avec un passé plus ou moins chaotique. Malgré cela, qu'est ce qui empêche de garder confiance en l'avenir ? on peut vivre heureux, même si on n'est pas riche et malgré le manque de chance, car le bonheur, ça se trouve au fond du coeur, à l'intérieur, bien à l'abri, protégé de tout ce qui nous entoure. Il faut déjà le chercher pour le trouver. Ensuite, il faut l'entretenir, en gardant l'espoir. Et là dessus, je pense que la Foi est un réconfort.

Quant à l'Eglise,... elle est constituée d'hommes faibles et parfois sans intelligence. Certains n'ont même pas la Foi. Je suis bien d'accord que beaucoup sont là pour les honneurs de la charge sans réellement remplir leur devoir. Il est rare de trouver de bons conseillers spirituels. Mais ça existe, pourtant, dans le clergé régulier, surtout, il suffit de chercher.


Le garçon savait qu'il ne parviendrait pas à vaincre l'incrédulité des deux êtres face à lui. Le Sans-Nom leur avait sans doute glissé de noires pensées dans la tête. Dur de combattre le désespoir... Il serait dépassé. Bah qu'importe, lui il continuerait à croire en l'amour.
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Larouchka
Notre voyage commençait bien. Déjà un membre de l'équipée de perdu... Je plongeais mes azurs dans le regard sombre d'Ersinn. J'étais liée à lui et pas seulement par une simple loyauté de servante à son maître. Notre lien allait au-delà de cela. Je pouvais parfaitement comprendre qu'il soit mécontent. Je le connaissais assez pour savoir ses réactions, pour connaître ce qui pouvait le contrarier ou pas, et dans le genre impatient, Ersinn n'était pas le dernier.

Il fallait en effet chercher Radek qui manquait à l'appel. Je regardais Gabriel. Depuis l'annonce qu'il m'avait faite de vouloir m'épouser, j'étais un peu perturbée, il est vrai. Mais sa demande m'avait tellement comblée de joie que je n'avais pas réfléchi plus avant et puis, avec ce long voyage, nous avions fort à faire, d'autant que nous laissions notre fils, Sylphael, à la charge d'Ellya, à Marmande. Douloureuse séparation.

Le compliment que me fit Ersinn de façon indirecte en passant par Gabriel m'aurait fait rougir dans d'autres circonstances, mais là... j'étais inquiète. Inquiète pour Radek que je redoutais de ne pas retrouver, inquiète pour Sylphael qui était loin de moi, inquiète pour Ersy qui, depuis la mort de son épouse, était encore plus sombre et taciturne qu'à son habitude.

Alors, lorsqu'il prit la poudre d'escampette et partit à bride abattue, mon sang ne fit qu'un tour.

Je jetais un regard de détresse à Gabriel et lui lançait, en emboîtant le pas à la cavalcade Ersinienne, tandis qu'au loin le son du galop s'éloignait déjà.


Gabriel, je ne peux le laisser seul... Radek, nous retrouvera bien, il me retrouve toujours...

Sans un mot de plus, je lâchais à mon tour ma monture au galop, intriguée par le départ précipité de mon maître. Mais où allait-il donc, ainsi! Ne savait-il pas qu'il valait mieux éviter de se séparer et de voyager seul?

Je ne freinais plus ma monture, tentant de suivre la route de mon Senher. me dirigeant aux bruits qui diminuaient. Je ne devais pas le perdre. Je ne savais même pas si Gabriel avait pris ma suite ou non.

La forêt, la lisière et puis, un peu plus loin, la ville. Mon regard se porta sur la seule chose intéressante au sortir de ce bois: une cabane, un champ et visiblement un peu de monde dont... Ersinn et son cheval.

Je poussais tout d'abord un soupire de soulagement et dirigeais ma jument à petit trot auprès de mon Senher. Sans mettre pied à terre, je regardais le jeune garçon et la femme, assis sur le banc. Mon maître semblait les connaître... ou pas.

Un peu fâchée, je fis un grondement sourd et regardait Ersinn avec appréhension.


Ne me refais plus jamais ça, foutrecul! On ne se sépare pas! Jamais!

J'outrepassais mes fonctions, ordonnant plus qu'exécutant ce qui était le rôle d'une servante. Mais j'étais réellement en colère. Le lien qui m'attachait à Ersy transcendait un peu tout le reste et personne n'avait vraiment l'air de bien comprendre, moi-même parfois, ça me dépassait. Cependant, je savais une chose. J'avais besoin de lui et lui, de moi. J'étais donc garante de sa sécurité autant que lui, de ma protection.

Mon regard contrarié ce posa sur les deux témoins de mon esclandre, installés sur leur banc.


Hum.. Pardon je suis Lara... Je recherchais ce Sire là...

Mes mains se serrèrent sur les reines et je contenais un instant ma jument, sans lâcher mon maître des yeux. Il m'avait sur le dos, il m'aurait jusqu'au bout.

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Gabriel_d_ici
Gabriel qui avais courus sur un cheval trouvé la derrière celui d'ersinn avec lara, pour lui rappeler qu'ils venaient de l'autre sens et donc que lectoure était derrière eux et non devant entendis la passionnante conversation.

Bonjour ersinn, Bonjour madame,

ne sachant pas trop comment s'adresser a l'enfant il ajouta

monsieur, je me présente, Gabriel .

Puis s'adressant à l'enfant il ajouta.

J'ai entendus ce que tu disait, et tes propos sont tres proches de la vérités.

Imagine que tu a un arc et les yeux bandés. Si l'on t'a pas trop débousolé tu pensera savoir ou est la cible et lorsque tu décochera ta fleche il est possible que tu atteigne la cible, mais il y a quand meme peu de chance. Mainteant si quelqu'un est la pour te guider en te disant plus a droite ou plus a gauche, tu a plus de chance de toucher la cible, mais il n'y a aucune garantie. L'église est cet personne qui te guide et la cible est ton bonheur. Maintenant autour de toi tu ajoute encore d'autres voix un grand nombre de voix, certaines sont la pour t'induire en erreur d'autres pour te guider vers la vérité, il sera souvent difficile de faire la différence entre le vrais du faux puisque tu entendra des choses contraires.Il faudra donc que tu choisisse quel voix tu écoutera. Cela représente chaque moment de ta vie, ou tu doit découvrir il s'agit de la vérité ou si l'on veux t'induire en erreur.
Tout comme il est difficile de choisir pour l’archée quel voix il doit écouter , il est difficile de trouver son guide spirituel. L'église t'en propose un, le curé de ta paroisse, mais même si l'on vie dans un cadre commun, l'église, chaque curé, chaque paroissien est différent. Celui qui sera un très bon guide pour toi ne le sera pas forcément pour ton voisin, et inversement. Lorsque j’étaie diacre, il m'arrivais souvent de m'entendre dire que ma force venais de mes faiblesses. Certains ont besoins de curés tres strictes sur le dogme, d'autres au contraire de curés plus tolérants et donc souvent plus pécheurs.

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Ersinn
Malgré cela, qu'est ce qui empêche de garder confiance en l'avenir ?

Ersinn cligna plusieurs fois des yeux, incrédule.


Parlons-nous toujours d'amour ?
L'homme n'est pas fait pour attendre. Tu dois manquer d'expérience dans le domaine, peut-être. La confiance finit par s'évaporer, comme une flaque au soleil, si on ne l'alimente pas.

Il réfléchit rapidement, pour souligner le tout par un exemple. Après tout, que gagnait-il à vouloir convaincre ce garçon ? Pas grand chose. Mais confronter des idées l'amusaient toujours. Sauf ici, il n'y avait aucun plaisir à débattre.
Sa lassitude était bien trop grande, et sa tristesse, plus encore.

Sa pensée fut perturbée par l'arrivée de ses deux compagnons de route.
Surpris, Ersinn se retourna.

Ne me refais plus jamais ça, foutrecul! On ne se sépare pas! Jamais!

Ersinn l'oberva avec l'air dédaigneux propre aux Warenghien, avant de grommeler une réponse.

Je t'avais dis de m'attendre.

Il allait développer son point de vue, au point de laisser éclater son agacement, mais Gabriel l'en empêcha, en reprenant, presque, le fil de leur conversation. Il donnait raison à Milandor. Évidemment..

Nous étions pourtant d'accord sur le fait que l'Eglise est un mauvais guide.
Mais, j'en conviens, il y a des exceptions. Pour ma part, je n'en connais qu'une seule.


L'homme que je dois impérativement voir, une fois en Empire.

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Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn
Milandor
Encore des visiteurs ! C'est qu'il commence à y avoir foule, devant la cabane du jeune Milandor. Ah, c'est l'escorte d'Ersinn ! Eh bien j'espère qu'il y aura assez de fruits sur la table. En tous les cas, ils semblent intéressés par la recherche de la sagesse, eux aussi. Milandor continua donc la discussion, après avoir reçu les nouveaux cavaliers.


Et qu'est ce qui vous empêche de croire en des lendemains meilleurs ?
Moi j'ai tout mon avenir devant moi, il sera ce que j'en ferai.
Je considère que je suis maître de mon destin et pas assujetti à la main de la chance. Je suis libre de mes choix dans la vie. Le Très Haut les bénit ou pas, nul ne connait vraiment sa Volonté. L'honneur, c'est d'assumer ces choix. Et quand je me tromperai, eh bien , je me relèverai et je recommencerai, en apprenant de mes erreurs.

La vie n'est pas toujours facile mais l'amour et le bonheur sont possibles. Personne ne m'enlèvera cette espérance.

L'Eglise tente bien avec ses connaissances d'interpréter le message divin. Il n'en reste pas moins que les clercs sont des hommes soumis aux tentations du Sans-Nom comme les autres. Leurs sens peuvent être troublés, leur intelligence aussi... Ce qui fait que dans le clergé , les bons guides sont rares, je vous l'accorde. Alors si vous en connaissez, accrochez-vous à leur parole.

J'en ai croisé moi aussi. Comme je vous l'ai dit, il s'agit de moines. Eux ont étudié dans leur abbaye pour s'approcher du divin. Grâce à leur vie contemplative, ils ont découvert certaines vérités qu'ils ont à coeur d'enseigner. Si vous cherchez des réponses, je ne saurais trop vous conseiller d'aller à leur rencontre.


Grincheux, dans le champ voisin vit l'attroupement et commença à s'inquiéter. Milandor était-il en danger ? un signe de Milou dans sa direction ne le rassura pas tout à fait.
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Larouchka
Je finis par mettre pied à terre, flattant l'encolure de ma jument. Ayant bien noté la remarque de mon Senher. Néanmoins, à l'arrivé de Gabriel, je regardais les trois représentants du sexe masculin. Les bras m'en tombaient! Les v'là t'y pas qu'ils causaient religion!!

Deux écoles s'affrontaient. Celle du jeune garçon, que suivait Gabriel. Ecole d'espoir et d'utopie. Et celle d'Ersinn, ou l'école des blasés. En même temps, Ersy venait de perdre son épouse, ils attendaient quoi? Qu'il chante la Madelon en Javanais?

N'y comprenant pas un traître mot, je finis par soupirer, observant la jeune femme avec intérêt, attrapant un fruit et mordant à pleine dent dedans. Dans tout ce bordel général le Très-Haut était bon: Radek n'était pas là. S'il avait été là, j'eus imaginé le pujilat!

Un léger sourire éclaira mon visage en même temps que j'imaginais la scène d'un Radek, écoeuré par ce qu'il entendait et toisant les autres avec mépris.

Tirant sur les rennes de ma belle jument, je lui fis goûter le fruit que je venais d'entamer. Mais combien de temps allaient-ils tergiverser de la sorte?!

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Lanceline
Mais décidément, tout le monde s'invite chez Milou !
Mais qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? C'est un jour spécial ou quoi ?


Ne me refais plus jamais ça, foutrecul! On ne se sépare pas! Jamais!

La Balafrée grimace aux jurons lancés.

Hum.. Pardon je suis Lara... Je recherchais ce Sire là...

Elle se retient, mais elle sent qu'elle va péter un câble.

Enchantée Lara.

Et encore c'est pas fini !

Bonjour ersinn, Bonjour madame, monsieur, je me présente, Gabriel.

Lanceline de Valdesti, enchantée...

... Respirer un grand coup pour se calmer...

... M'sieurs Dames.

Et v'là que l'troisième venu se met à discourir sans trop prendre le temps de respirer !

Imagine [...] souvent plus pécheurs.

Elle ferme les yeux, et tente avec difficulté de se rappeler pourquoi elle était venue.
Sourit à l'intention de Lara qui croque un fruit avant de le proposer à sa monture.
Elle qui souhaitait juste être tranquille pour parler à son petit-cousin, c'est raté.
Elle soupira.
Tant pis...
Perdu pour perdu, autant lier connaissance.
La Balafrée s'approche donc de l'autre jeune femme.


Il s'appelle comment, votre cheval ?
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- Mais j'ai rien fait !
- Si. Tu existes.
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