[RP] Le pied-à-terre des Reudi

La Veuve avait donc en charge de faire cuire les bestioles, touiller, assaisonner, et pendant ce temps là, le nain tournait pas la manivelle, c't'arsouille!

Huuuuuhhhh!!! Par le cul de Dieu!...... Vlà aut'chose!!

Spèce de paillard!! t'as liché comme un puit sans fond!!

Le vlà tout ébaubi!! J'rêve éveillée!!

J'va t'soigner mon joli! T'as vu mes poulaines?
Elles vont ben te remonter la vinasse jusqu'au gargueusiot! j't'y dis moi!

D'mande à Firmin , mon pov chat!

Y doit s'rappeler la fois où il avait avalé ma truite.
C'te ch'tite bête! A m' manque tiens. Si ca s'trouve les berrichons en ont fait un ragoût.

Petite perle au coin de l'œil, la Dondaine est nostalgique.
D'un revers d'ourlet de son devantier elle essuya la petite larme, reniffla, adoucie.

Y a d'eau qui bouillotte, je m'en va t'faire une tisane de lavande et verveine.
Pose un cul , et déguste, ça ira mieux dans un moment.

Eulalie se dirigea vers le foyer, remua la braise où cuisaient les hérissons enfermés dans une boule d'argile, versa de l'eau fumante puis les ingrédients dans un gobelet et servit le nabot.


Mon p'tit chou, va falloir décuiter fissa, la table est pas loin d'être mise.

Pouvez m'sortir la viande de l'âtre? Finalement j'ai pas fais bouillir .
Emmailloté , ça cuit dans son jus,c'est nettement plus goûtu, vous m'en direz des nouvelles!

Grim' regardait la Eulalie avec de grand yeux implorant. Il espérait vraiment qu'elle trouverait quelque chose contre l'ivresse. Il n'avait pas vraiment envi de se faire tirer les oreilles. La soirée devait être parfaitre pour Hilde et sa marraine.
Mais pour l'heure, il était entrain de se faire passer un savon par la vieille Eulalie. Et la vieille, elle était pas commode. "J'va t'soigner mon joli! T'as vu mes poulaines? Elles vont ben te remonter la vinasse jusqu'au gargueusiot! j't'y dis moi! " et on en passe.
Le nabot ne faisait pas le fier à ce moment-là. Mais la veille avait plus d'un tour dans son sac. Et le nain le savait, il pouvait compter sur l'expérience des anciens.
_"Y a d'eau qui bouillotte, je m'en va t'faire une tisane de lavande et verveine. Pose un cul , et déguste, ça ira mieux dans un moment. "
Le nain posa un cul, donc, comme disait la vieille et bu sa tisane de lavande-verveine... C'était pas terrible, mais bon. Il fallait décuver, et "fissa" comme elle dit.
Il alla ensuite rapporter la viande à la Eulalie... C'est vrai que ça avait pas l'air terrible le hérisson. Mais le nabot à bouclettes blondes lui faisait confiance. Après tout, il ne pouvait pas dire grand chose. D'une part, il était terrorisé par la vieille dame à la tronche d'arrière-train; d'autre part, il ne pouvait pas vraiment la ramener du fait qu'il avait passer l'après-midi en taverne.

C'est justement lorsque la Eulalie parla de table que Solédie arriva en trombe dans la cuisine.

_"J'vais *hips*... oups, pardon. Je suis pas ivre, heiiin.
Bon je reprend. Je vais vous aider à la mettre cette fichue table !"

Il partit chercher la nappe et les couvert... Il revint quelques instant plus tard les bras chargé comme je ne sais trop quoi et sourit à mamz'elle So.

_"Mamz'elle So ! A nous deux, nous n'en ferons qu'une bouchée. Quant-au hérisson, je crains que je ne puisse rien y faire !
Mais rassurez-vous, la vie...euuh... m'dame Eulalie.... sait ce qu'elle fait"

Petit sourire en direction de sa compagne des cuisine et, ayant au préalable décharger une partie du nécessaire à la mise en place de la table dans les bras de Soledie, partie en direction de la salle à manger en sifflotant.
A eux deux, la table serait mise en en rien de temps !

Malgré que Grim avait les bons mots pour la rassurer, elle ne l'était pas pour autant. Si Taya ne serait pas contente du résultat de cette chose .. Elle s'en voudrait la P'tite Sélodie. Enfin Bref, Elle même était rassurante cette Eulalie à la fin, c'était pas un personnage si méchant que son image le disait. Mais on quand même on sait jamais !

Mon nom c'est Eulalie et pas Tss! Vous là bas!

-Beh moi c'est Sélodie

Et j'vous avoue que même vot' machin la hérisson à la crème ou je sais pas quoi .. Sa me donne pas vraiment envie .. On verra hein ! Puis c'est Hilde qui va manger .. ! Huhu !


Elle allait prendre les nappes dans l'armoire, que Grim les avait déjà pris .. Elle lui sourit, l'aida à porter la moitié de ce qu'il avait sur les bras. et en sortant de la cuisine elle cria à la Eulalie "Faites gaffe à c'que vous faites ! "
Puis elle suivit Grim jusqu'à la salle à manger.
Elle entra dans la salle de manger, posa tout ce qu'elle avait sur une chaise.
Elle mit d'abord la grande nappe blanche sur la table, repassa avec ses mains, puis posa la petite nappe rouge sang par dessus, et refit le même geste, bien évidemment à l'aide de Grim . Et elle commençait à placer les assiettes.

-Hep merci Grim ! Merci Beaucoup ! J'reviens vite hein .. J'reviens vite ! je vais chercher des fleurs et des bougies en bonne état

et sans attendre une réponse de sa part, elle repartit en cuisine, pour prendre de la bière et aller dire bonjour à Hilde .. Elle s'adressa à Eulalie.
Eulalie ? y a d'la bière ici quelque part ? Hilde doit avoir soif ..

Hilde entra à la suite d'Eden qui était finalement venue l'accueillir. La pièce était grande, les plafonds haut, il brûlait une bonne flambée dans la cheminée. Idéal pour réchauffer ses os transits. Elle s'en approcha, non sans avoir remercié Eden et déposé son panier et la couronne sur la table.

Merci Eden, j'ai cru qu'encore une fois, il n'y avait personne ici... Mais je me rends compte que vu l'effervescence du logis, vous n'avez pas pu m'entendre !

Il régnait dans la demeure une agitation frôlant la panique à bord ! Elle n'était pas encore arrivée près de l'âtre que la porte s'ouvrait d'un coup, Hans s'engouffrait comme un forcené tirant derrière lui une drôle de cariole. Elle n'eut pas le temps de le saluer qu'il grimpait 4 à 4 les escaliers menant à l'étage pour rejoindre sa belle...
Des cuisines, on entendait des éclats de voix. Les casseroles s'entrechoquaient, les tabourets raclaient le sol, Eden qui s'était précipitée pour donner ses ordres aux cuistots donnait de la voix.

Ouh ! ça barde là bas !

Un douce odeur de ragoût montait vers les narines de Hilde qui salivait déjà.

Depuis le temps que je n'ai pas fait un bon repas, je crois que je mangerait n'importe quoi... même un ragondin tiens ! se dit elle.

Lady Eden surgit à nouveau suivie de Grimoald. Elle stoppa net devant Hilde, un sourire niais figé sur les lèvres. Grimoald qui la suivait, portant nappe, assiettes d'une main et des gobelets dans l'autre n'eut pas le temps de l'éviter et manqua de tout renverser.

Que se passe t il Eden ? Y aurait-il un problème ? Puis-je vous aider ? Vous savez, c'est pas la peine de sortir tout le tralala, je ne suis pas duchesse ! A quoi bon les manières, nous sommes entre nous et si je puis donner la main en cuisine ce sera avec grand plaisir ! Allez donc vous occuper de Taya, je ne vais pas rester là, les bras balant à ne rien faire. Grim me montrera le chemin.

Le nain tentait tant bien que mal de déposer son fardeau sur la table. La tâche n'était pas aisée d'autant qu'il semblait tituber, encore sous le coup du choc contre Lady Eden se dit elle. Elle lui prit la nappe, la fit voler au dessus de la table et la laissa se déposer doucement.

Voilà qui est fait. Ensuite, que faisons nous Grim ?

Le Balafré n'avait qu'une envi, c'était de balancer ses bottes et de foutre ses pieds sur la table basse à contempler ses orteils entrain de faire leurs exercices d'assouplissements. Mais à la vitesse à laquelle il s'était nippé, il y avait de forte chance pour que le gros doigt de pied dépasse d'un monstrueux trou dans les bas. Évitons donc la réflexion de l'épouse et gardons les ripatons bien au chaud.

La guerre du repas semblait toucher à sa fin et il était peut-être temps de se mettre à table et de commencer à ripailler. Ripailler avec quoi, ça c'était encore une autre histoire. Briques au four, salade de pissenlits au terreau horticole, fricassée de champignons plus ou moins des bois.....enfin, ils n'allaient peut-être pas s'en lécher les doigts. Le principal était tout de même que tout le monde puisse s'amuser et surtout qu'ils soient tous là, entre amis. rien n'était plus important lors de ces instants troublés de se sentir entouré. Puis avec un repas dans ce genre là, nul doute qu'il y aurait de quoi rire et d'en parler encore durant des années. Enfin, pour le moment il faudrait y avaler.

Comme il n'était pas du style à rester les bras ballants à admirer les autres s'activer au boulot, il décida de donner la main à la pâte. Il regarda son épouse et rêva secrètement de donner également la main à la pâte. Il sortit rapidement de sa torpeur rêveuse avant qu'elle ne remarque son regarde gourmand. C'est pas possible cette femme là. Elle a un détecteur de mensonges, de conneries; de cons aussi elle les sent de loin, et du regard plein de désir de son époux. Alors avant qu'elle ne le beigne, lui morde la lèvre ou autre joyeuseté du même genre, il pris son regard bovin inexpressif.

Ma Belle, j'crois que j'vais aller donner un coup d'main. Au moins pour servir le pinard. On est combien?

Il compta dans sa tête.

Alors ma Belle, future Miss Touraine 1460....Moi, futur Mister gaffe 1460.....Sélodie....Hilde....Eden, futures 1ère Dauphine, ex æquo, des Miss Touraines 1460, ben oui hein, ma femme première quand même...Grim, futur repêché du concours des meilleurs cuisiniers de Tours 1460 suite à indulgence du jury en raison de son dévouement.....Eulalie, future Miss cauchemars 1460.
Sept, donc sept pichets, on va pas faire dans la demi mesure. Si la bouffe manquait, le pinard en revanche ne faisait pas défaut lui. Étrange d'ailleurs.

Il fila en réserve dépuceler un tonneau de vin et remplir les sept pichets. Avec son tact et sa délicatesse légendaire, on pouvait le suivre à la trace jusqu'à la table, tout le chemin était maculé de pif'.

Il posa les pichets sur la table, et gueula comme un veau

A TABLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le vin est servi. Fait soif bordel dans cette turne. A TABLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
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Dame avait fait un premier passage comme un éclair zébrant une chaude nuit d'été, puis après avoir à demi jeté un chiffon, heu une robe sur une chaise, elle était repartie comme si tous les diables étaient a ses trousses, laissant Eden très très perplexe.

Taya avait marmonné quelque chose les yeux mi clos, mais l’Écossaise n'avait point saisi le sens des paroles.
Certainement Taya était trop détendue.

Avec circonspection Eden regarda la..robe en la tenant du bout de doigts les bras en l'air....
quelle était cette chose marron ..se demandait la brune ..la mode devait être fort différente en Touraine...continua t elle en pensée afin de ne vexer personne, mais un sourire aux lèvres.
Après un coup d’œil pour vérifier que Taya somnolait toujours, elle sortit discrètement pour une inspection de la garde robe de la Châtaigne, car non cette chose ne pouvait contenir une femme enceinte, cela avait du appartenir a la Dame quand elle avait 14 ou 15 printemps au maximum, et elle devait la porter pour se déguiser en garçon d'écurie surement...

Diou qu'il faisait sombre dans cette chambre, et pas une lampe, tant pis le hasard allait la guider.
Eden plongea ses deux bras au milieu des étoffes suspendues, il y en avait des rêches, du coton et ahh là du soyeux.
Prestement elle extirpa ce qu'elle sentit de plus doux, priant que ce ne fut pas le chat et sans plus perdre de temps elle fila vers la salle de bain, pressée de voir à la lumière son butin.

Poussant la porte sans faire de bruit, elle entra et Aghrrrrrrrrrrr
la chose si douce c'était.....une grande robe de chambre en soie de Hans!!

Fichtre, plus le temps, en plus elle était fort belle avec de grandes manches kimono, avec une belle écharpe en guise de ceinture sous la poitrine ce serait parfait et fort commode pour une femme enceinte.

- Taya ma douce, veux tu bien t'assoir, attends je t'aide, voila, je vais te passer ta tenue, ne regarde pas tout de suite stp, je te dirais.

Toujours comme une tornade et rouge comme une pivoine, So fit sa deuxième entrée en trombe.
Essoufflée mais souriante.
-Ces cheveux alors ? On s'en occupera quand donc ?!
demanda t elle en manquant de défaillir;

D'un signe de tête Eden lui montra une coupe d'eau fraiche et lui fit chuuuuttttt avec le doigt.

-Doucement So, Taya se réveille à peine, calme et sérénité stp, rafraichis toi et prends la cassette la bas, nous allons attaquer la coiffure.

Elle sourit et dénoua les long cheveux qui cascadèrent sur le kimono en soie rouge et or.
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-Non !

C'était prévu ? Non ? Bien sûr que oui. L'humeur de la femme enceinte jusqu'au pif qui revient au galop. Elle trouve que ça tarde, elle trouve qu'il froid, elle trouve qu'elle est moche.

Elle pense.

Elle pense qu'elle est tellement moche que les filles tentent de l'enjoliver.

-Ne me touchez pas. Je ne veux pas de ce que So m'a apporté, je veux ma houppe blanche, mais pourquoi tu veux que je porte ma sortie de bain alors que Hilde ne devrait pas tarder!

Et oui, elle a regardé la Lochoise, elle a osé regarder pour se rassurer.

La châtaigne lorgne sur les tissus soyeux venus tout droit de l'extérieur, de l'import, la classe oui ! Mais non ça ne va pas le faire.

-Pourquoi Sélodie elle a quitté la chambre ensuite. Elle n'aidera pas pour ma coiffure ? C'est si monstrueux mon état qu'elle défile devant le travail à accomplir ?

Les émeraudes vertes qui scrutent sa petite dame de compagnie à la recherche d'une réponse négative. "Aller, dis que je suis belle, que je ne pête plus un câble !"

Tout en s'asseyant devant sa table où était fixé un large miroir afin qu'elle puisse contempler sa "laideur". Elle grogne de nouveau et commence à râler à tout va. Elle trouve que les filles en fait trop et qu'elle ne mérite pas tous ces gestes.

- Eden mon époux est de retour ? Je commence a m'inquièter...cela fait un bout de temps qu'on ne l'entend plus. Selo, Hilde est arrivée ? Et le repas, on aura de quoi à nous mettre sous la dent ce soir ?

Toutes ces questions qu'elle pose feront sûrement fuir les filles. Pourtant elle est de plus en plus inquiète en pensant à ce qu'elle ressembla quand les filles l'auront laissée libre pour qu'elle puisse regagner la grande salle afin accueillir son invitée.

- Vite Selo, de grace ! Coiffe moi, c'en ai assez de la torture que vous me faites subir !

Et la porte !

La châtaigne sursaute renversant les flacons d'huile parfumée qui se trouvaient sur la petite table, elle pâlit, qu'elle piêtre hotesse elle faisait ce soir. L'attendue qui reste à la porte et quand on sera au repas ce sera surement la honte. Si tous les acteurs savaient ce qui les attendaient à table. Ils fileront tous d'ici sans chercher leur reste.

- Elle est là ! Elle est à la porte !

Et c'est la panique ....
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Eden finit rapidement de l'habiller, noua la ceinture sans trop serrer pendant que So s'attaquait à la crinière de Taya.
celle ci s'agitait et gigotait sans arrêter de babiller posant milles questions.

- Eden mon époux est de retour ? Je commence a m'inquièter...cela fait un bout de temps qu'on ne l'entend plus. Selo, Hilde est arrivée ? Et le repas, on aura de quoi à nous mettre sous la dent ce soir ?

-Calme toi Taya chérie tu es magnifique, regarde là dans ce miroir, tu resplendis, ta peau est lumineuse comme jamais, tu vois cela valait la peine de souffrir tous ces soins.
So finit de tresser tes cheveux, ne bouge pas trop sinon elle ne va pas y arriver.

Elle lui sourit avant de poursuivre.

-Hans va arriver, il veut te faire honneur tu sais, être le plus beau pour toi, et...pour ce qui est du repas....heu...j'ai quelques craintes avec ton employée Eulalie, elle n'en fait qu'a sa tête je crois...veux tu que je la tue si elle te déçoit?

Une voix leur parvenait depuis le bas, vers la porte, quelqu'un tambourinait.

-Je crois entendre Dame Hilde, Taya, je cours lui ouvrir, So finis vite je te prie, je vais installer la Dame au salon où l’apéritif doit être prêt, en vous attendant.

L’Écossaise dévala l'escalier a toute vitesse, ouvrit la porte à la volée, et figea un sourire de bienvenue sur sa face, malgré son souffle coupé.
Devant elle une femme grelottante et d'une couleur bleuâtre, dans une robe bien trop fine pour la saison, lui faisait un rictus en guise de sourire;

-Entrez entrez, et excusez moi je pensais avoir laissé la porte ouverte, suivez moi.. je suis Eden, la nouvelle dame de compagnie de Taya , oui installez vous ici près du feu, voulez vous boire quelque chose???
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Elle trainait au marché quand tout à coup Elle entendit quelqu’un l’appeler. Roohhh mais merdeuuuuh elle devait s’dépêcher ce n’était pas l’moment de l’appeler, mais gentille qu’elle est, elle se retourna. Et elle ne put s’empêcher de sauter de joie, oui quoi c’était pour lui qu’elle était là. C’était donc Hans qui l’appelait. Elle courut vers lui et essoufflés, tous deux qu’il étaient.
So !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! chipp, pff, pfouf...je........chipp, pff....sauve moi la mise. J'ai rien à me coller comme nippe, j'sais pas quoi mettre, j'suis nul en ça....pfouf... aide moiiiiiiiiiiiiiiiiii??????
-Beh écoute c’est pour toi que je suis ici dis-moi !
Le pauvre il était tout fatigué puis.. lui fallait un bon bain avant l’arrivée de Hilde.
Tu crois qu'tu peux m'trouver un truc potable, que j'fasse pas cloche quand même à côté d'ma femme, qu'elle va être belle comme une étoile c'soir j'le sens bien.
-Vaaai j’vais t’trouver sa ! et pour Taya je vais y veiller, pour toi aussi hein ! Allez zou et si j’trouve rien je fais ce que tu dis, je retoucherais ta t’nue d’mariage ! allez file te laver je te rejoindrai pour te donner tes habits. J’m’en vais Hans Hilde ne va pas tarder déjà ..
Elle s’en alla de son coté, presque en courant grrrr.
Enfin elle se dirigea vers la couturière qu’elle avait rencontré juste avant pour lui demander si elle connaissait un autre couturier, ouais ben y avait qu’elle qui pouvait l’aider franchement. Bref elle se pressa pour perdre le moins de temps.
-Hééééééé s’il vous plait v’savez si y a un tisserand par ici ? S’vouplait j’en ai vr’ment b’soin et j’pas b’coup d’temps ? Elle avalait quelques lettres pour prendre le moin de temps en parlant …
-Si si calmez-vous mademoiselle, y’en a un pas loin d’i..
-oui ben dites moi ou i’s’trouve !
-Heeeu oui oui .. Vous allez un peu tout droit, vous tournez à gauche et vous verrez un homme avec une longue barbe assis dans le coin, vous lui poserez la question et il vous en dira plus !
-Heeeu vous vous foutez de moi ? non pas questions, c’est plus simple si vous me dites par ou passer … Je n’ai pas le temps !
-Heu je vous dis de passer par là bas , vous passez par là bas, le vieille homme en sait surement plus que moi ! je n’veux pas vous induire en erreur .. !
-Ben d’accord si vous l’dites .. Et elle s’en alla en courant ..
-Heeeu.. Aurevoir et Merci vous connaissez .. ? Lui cria la dame, mais So ne lui accorda qu’un regard en retour.
Sur ce, elle commença à chercher de partout le m'sieux a la longue barbe assit dans le coin mais quel coin ?
Elle demandait au passants s'ils avaient vu un vieux comme la dame lui avait indiqué, mais voila que personne ne savait.. Et puis défection rooooohh il allait lui crier à la figure tsss. Non ils ne sont pas comme ça .. Enfin, surement pas ! Pis tant pis elle pouvait prendre ceux du mariages ça ira si elle fait quelques retouches, oui ça ira, et forcément !
C'est donc en courant qu'elle retourna à l'appartement et elle monta les escalier essoufflée. Elle se dépêcha d'aller prendre les vêtement de Hans, et sans les retoucher elle redescendit pour les lui amener à la Semper Fi. Mais en descendant, elle entendit Eden parler de .. EUHHHH ?!


"...So va arriver d'un instant à l'autre avec ta robe...pour le choix...je lui ai laissé la décision..."
C'est là, et oui seulement à ce moment qu'elle crut qu'elle allait criser, mais non elle teint bon jusqu'à là fin elle tiendra ben vaaaaai ! Bref elle se depêcha de remonter dans la chambre de Taya et Hans pour refaire une deuxième fois le tour de leurs placards puis merdeuuuuh ! fallait sa tombe sur elle ! Elle ne voulait pas, pour rien au monde les décevoir ben ouais quoi c'était eux .. Bref elle rentra sa tête dans le noire de l'armoire et chercha, encore et encore pendant quelques instants. Ses cheveux venait devant ses yeux et la gênaient puis sa devenait un vraie enfer de chercher des habits pour les autres, elle optera pour autre chose la dernière fois. Bref ces quelques instants lui parurent comme une éternité, car elle paniquait, oui ben si jamais Eden passait par la et allait dire à Taya qu'elle fouillait dans ses affaires et que la p'tte Sélodie cherchait à le voler! Namého c'était pas son genre à Eden surement pas ! Quelle idées elle pouvait s'faire celle la les moments de stresse ! Enfin, après une auto-guerre, elle trouva son bonheur. Vi qu'elle était heureuse ! Elle se dépêcha encore une fois de tout remettre en orde, comme c'était avant qu'elle ne vienne foutre son bordel pour une robe .. Et se dirigea vers Taya et Eden pour leur apporter la robe, elle était marron bizare mais très très jolie. Enfin c'est son avis. Restait plus qu'à satisfaire Taya. C'est donc comme ça qu'elle s'avança vers elles, mine de rien, mais cheveux tout ébouriffés.

-Héé les filles tenez j'ai ramenez ta robe Taya, dis moi elle te plait hein ? si tu n'aimes pas je vais te la changer sa ne me dérange pas .. pas beaucoup !
Pour dire vrai, cette journée l'avait beaucoup fatiguée, mais qu'est- ce qu'elle ne pouvait pas faire pour le bien être du final ! Hum !
Oui Donc elle posa la robe sur une chaise puis s'en alla en courant les habits de Hans à la main vers la Simper Fi. Elle était arrivé à temps, ah oui quand même ! Il prenait encore son bain alors elle déposa ses habits et s'en alla retourner à la maison. Donc d'un pas léger elle prit la route, elle en profita un maximum pour se reposer, puis se souvenant qu'elle devait tresser les cheveux de Taya avec Eden, elle se mit à courir, courir et encore courir. Elle arriva à la porte de la maison, reprit son souffle puis pénétra à l'intèrieur de cette dernière.
-Je suis revenuuuue ! Lança-t-elle d'en bas des escaliers, mais elle n'attendit qu'un peu pour les monter, car personne ne lui avait répondu, surement aucune des deux, ni Taya, ni Eden ne l'avaient entendue.

-Ces cheveux alors ? On s'en occupera quand donc ?!
Elle mit ses mains sur les hanches, l'esprit ailleurs avec Hans, espérant qu'il ne verra pas qu'elle n'a pas touché à ses habits, à peine ! Et si jamais il n'était pas content .. Elle serait déçue d'elle même. Enfin, il fallait attendre pour savoir la suite des évènements, Hilde n'allait pas tarder à arriver.

Le Balafré prit de nouveau ses jambes à son cou pour filer se faire mariner dans l'eau chaude parfumée. Il n'y avait qu'un seul cuvier à la Semper Fi, il était à espérer que personne ne se trouvait déjà dedans à tremper, pas le temps de négocier la place, faudra qu'il dégage. Si c'est une femme, ce sera un peu plus délicat. Ohhh puis non, elle dégagera aussi.

Toujours entrain de trainer le chariot qu'il venait d'acheter, il fila sans plus attendre à la Semper Fi, un des derniers lieux où les nécessiteux pouvaient y être nourris depuis la chute de la capitale. Comme c'était le cas avant d'ailleurs. Il prit le cadeau de sa Belle dans les bras et monta à l'étage. Il allait pas laisser trainer ça en taverne, des fois qu'un Popo vienne le lui carotter. Sont capables de tout ces animaux là. Il entra dans l'étuve.....vide de tout occupant. Une chance. Mais comme de bien entendu le cuvier était vide d'eau également. Quelques baquets pleins étaient posés à côté, mais plus le temps de faire chauffer ça dans l'âtre. Tant pis, il prendra un bain d'eau froide, après tout ça faire circuler le sang et stimule les sens. L'eau versée dans le cuvier, les nippes retirées sans perdre plus de temps et il s'y plongea. Ben c'est des grosses conneries, l'eau froide ça stimule rien du tout, au contraire, ça dé-stimule. A peine entré dedans que l'escargot magique n'attendit pas son reste pour retourner dans sa coquille. Un bain d'eau froide ou l'art de transformer le mâle qu'il est en jouvencelle. Toujours est-il que ça réveille. Et bien entendu pas de saponaire à porté de main. Faut encore qu'il sorte de là et se glace le sang pour aller récupérer celui qui se trouvait à quelques pas sur l'étagère. Faut prendre son courage à deux mains Hans et sortir son cul du bac pour aller chercher l'objet en question. Les mains sur les épaules à essayer de tenir son corps des grelotements, il alla s'en saisir pour revenir se foutre au bain. Bon, on va pas faire un roman sur le lavage du Balafré non plus. Un nettoyage des quenottes à l'esguillette et d'un frottage à l'os de seiche suivit d'un bon bain de bouche à l’oxymel et le tour était joué.

Restait plus qu'à enfiler ses frusques qu'il avait pour le mariage. Dans leur malle de voyage, il les emmenait toujours. Pourquoi, un mystère, mais ceci tombait à point nommé, il n'aurait pas l'air d'une guenille ce soir et ferait honneur à leurs invités et à son épouse. D'ailleurs que pouvait elle bien faire sa belle à cette instant, au moment où il courait partout à se les geler entrain de fouiller dans sa malle pour sortir une à une ses habits. La connaissant elle devait encore une fois tout gérer. Elle n'était pas capable de prendre une minute à elle, toujours à bosser. Pourtant il serait temps qu'elle se détende et la situation actuelle aurait pu lui en laisser l'occasion.

Ahhhh, les bas, vite à enfiler en premier pour pas qu'il s'enrhume des miches. Chemise, braies, surcot, et les chausses à enfiler en se penchant bien évidemment. Et quand on se penche trop vite......ben on se craque les braies à l'entrejambe. C'est toujours comme ça de toutes manières, plus on se magne, moins on a le temps, moins on y arrive et plus il nous arrive des conneries. Puis alors là, l'entaille était de taille.

Si Sélodie n'arrivait pas rapidement pour l'aider, il devrait s'improviser couturier. Ca doit pas être trop compliqué à réaliser, il avait déjà raccommodé ses tenues quand il était en campagne, mais enfin, des déchirures de la taille d'une main, rarement quand même.

Il descendit dans la salle commune, en longeant les murs pour cacher son cul de la vision d'éventuels clients, les mains croisées derrière ses fesses pour tenir ce qu'il pouvait encore l'être de ses braies. Il s'assit à une des tables. Pas la peine que quelqu'un vienne lui demander de servir une bière...il ira se faire foutre.....
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La nuit était tombée sur Tours et Hilde courait jusqu’à sa maisonnette pour se préparer à la soirée chez les Reudi, où elle était invitée, quand elle fut arrêtée par un jeune homme qu’elle ne connaissait pas. Il gesticulait et elle crut que c’était encore un de ces ponantais qui voulait la détrousser.

Je n’ai pas ma bourse ! Inutile de m’agresser ! … Pis de toutes façons, je vais t’apprendre, moi, à sauter sur les passants dans le noir !

Elle lui colla un bonne gifle qui l’envoya bouler jusqu’au milieu de la ruelle. Il manqua tomber à la renverse mais au dernier moment il rétablit son équilibre, rattrapa le paquet qui était tombé de ses mains, sans doute le fruit d’un précédent larcin. Il fouilla ses poches précipitamment.

Ne cherche pas de couteau malotrus ou je te ferai passer l’envie avant que tu n’aies le temps de dire ouf !

Elle allait pour lui mettre un coup de pied bien placé, manière de calmer ses ardeurs guerrières quand le quidam, à grand renfort de gesticulations sortit un parchemin de ses braies et l’agita devant lui.

Que tiens tu là, vilain ? Donne moi ça !

Elle prit le parchemin, le déroula et lut : « Bonjour Hilde, je t’envoie cette robe, que tu mettras ce soir, avec une bouteille de vin afin que tu puisses boire pour tuer le temps. So. »

Oh ! Ben ça alors ! Tu étais donc messager de So ? Tu pouvais pas le dire, imbécile !

Le jeune homme qui scrutait les lèvres de la paysanne, secoua la tête énergiquement en montrant sa langue. Il ouvrait et fermait sa bouche comme une carpe.

Ah ! V’la t y pas que tu sais pas parler en plus ! Bon, donne moi ce paquet.

Elle lui refila un écu pour la peine (et la gifle) et il fila sans demander son reste…

Baaah la la ! Dans quelle histoire je me suis encore embarquée moi ! Le faste et les tralalas, c’est pas mon genre. Quand j’ai dit à Tayabrina que je viendrai leur rendre visite, jamais j’aurais pensé qu’ils sortaient le grand jeu ! Une robe de soirée ! Tu parles d’un truc ! j’vais passer pour une andouille, tout le monde va croire que c’est carnaval avant l’heure !

Arrivée chez elle, elle débala le paquet.

Pffiou ! Quelle robe ! Jamais je pourrai respirer là dedans… Les gens vont pas me reconnaître !

Après un décrassage en règle, elle enfila la robe et fila jusqu’à la mare pour voir le résultat.

Et bé ! Quel changement ! C’est aut’chose que mes nipes habituelles ! dit elle n’en croyant pas ses yeux. Personne ne va me reconnaître, c’est sûr !

Elle prit un grand panier, y déposa des fruits fraîchement cueillis du verger, trois pots de miel et ajouta une couronne de blés qu’elle avait tressé quelques jours auparavant.

Voilà pour leur porter bonheur. Ils l’accrocheront à l’entrée de leur porte et c’est l’assurance de joie et prospérité ! Tout ce qui manque aux Turons en ce moment !

Elle partit en direction de la maison des Reudi, et faillit tomber à la renverse quand elle vit le panneau accroché à l’entrée : « Sois la bienvenue, Hilde ».

Ben meeeerde alors ! ça c’est quelque chose ! dit elle avec un grand sourire. A croire que c’est ma fête aujourd’hui !

Elle toqua à la porte…

Bon, ben cette fois ci c'est un fait, il avait perdu ma mémoire. Alors comment la jouer cette fois pour rattraper le coup du chariot? C'est pas gagner, sa Belle sait de toute manière de suite quand il essaie de lui raconter des grosses conneries. C'est d'ailleurs pourquoi il ne s'y était jamais amusé. Elle doit avoir un détecteur de mensonges dans le cerveau ou un truc du genre. Il pourrait tenter de jouer les amnésiques suite aux coups qu'il avait reçu dans la trogne.......euhhhh, non la comédie il savait pas faire. Allez, comme il le fit toujours avec elle, sans jamais rien lui avoir caché autant dire les choses telles que, la vérité. Il fallait tout de même avouer qu'elle avait une sacrée mémoire pour le coup. Effectivement, il lui avait dit ça, pour son bien être. Il la regarda en essayant de ne pas prendre un air trop con pour lui répondre.

MeRRRRrrrrrrRRRRrrdeeeeeeeeeeeeeeeee, vot' chariot. Chérie ça m'est complètement sorti de la tête. Mais j'vais m'en occu.......

Il se retourna de temps à autres pour regarder ce qu'était tout ce remue ménage dans l'appartement. Ça courait de partout, ça gueulait, ça appelait. Il regarda de nouveau sa tendre avec ses yeux de supplication de lui expliquer ce qui se passait ici. Difficile de tenir une conversation de couple de la plus haute importance comme celle de la mémoire de l'époux qui flanche et qui s'inquiète vachement de ça quand ça galopait dans tous les sens.

Bon, j'vais m'en occuper d'suite. Euhhhh vous savez c'qui s'passe non là??

La Châtaigne semblait aux anges, et lui aussi pour sûr se voir tous leurs amis ainsi réunis pour organiser ce qui semblait être une soirée....énergique, dynamique et pleine de joie. ils en avaient tous besoin en ce moment. Puis au moins, si les Popo les entendaient rire et chanter ce soir, ça leur foutrait un coup au moral. Même dans la détresse on peut encore trouver matière à faire la fête.

Il s'en sortit tout de même bien avec cette histoire de chariot puisqu'elle n'avait même pas eu le temps de lui demander des explications que déjà on venait la chercher pour.....son bain??????

C'était quoi que cette histoire de bain là. Avant, enfin de temps en temps ils le prenaient ensemble le bain. Quoique pas depuis qu'elle tient deux place. Pourtant qu'il adorait passer sa main sur son ventre tendu à la limite de l'explosion, enfin, un geste qu'il adorait faire quoi. Bon, alors c'était donc comme ça, elle allait prendre son bain aidée par une jeune femme dont il appris qu'elle était sa dame de compagnie et qu'elle se nommait Eden. Ben oui, on en apprend tous les jours et le Balafré n'était jamais au bout de ses surprises avec une épouse comme la sienne. Au moins ça lui laisserait le temps de rattraper le coup du chariot là.

- Mon époux est-il ravi ?

Pour sûr qu'il l'était. De voir tant de vie et surtout tant de personnes capables de se mettre en quatre pour faire de cette soirée un moment inoubliable et surtout capable de leur faire plaisir. De vrais amis.

Si j'suis ravi?? Benn non, j'suis heureux comme tout oui. Euhhh par contre là l'histoire du bain, on aura quand même nos moments à nous, ou on d'vra toujours faire bain à part? Non parce que moi j'aime bien jouer avec vous et le canard dans l'eau.

– Non, mais ! On dirait bien que cette demeure est très vivante et gai à souhait. Il ne manque que Tieros avec ses bêtes afin qu’on se retrouve dans l’ambiance de chez mère la Baronne.

Il fit une légère grimace en pensant à son gamin laissé à la garde de l'autre foll'dingo d'Isaura. Le petit était peut-être encore trop faible pour supporter un tel déchainement de.....vie. Il la regarda se lever et lui déposer un baiser sur le front. Il lui sourit la regardant s'éloigner pour ses ablutions.

Hors de vue, il se redressa d'un bond. Il était dans le caca jusqu'au cheveux là. pas de tenue adéquate, pas de chariot. Ça lui laissé peu de temps pour tout faire. Mais il fallait y arriver. première mission, trouver un truc qui pourrait servir de chariot. ca doit tout de même pas être bien compliqué pour un menuisier de foutre quatre roulette à un cagette de légumes. Faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour faire ça.

Il passa dire à Grim, au prise avec Eulalie et surtout deux hérissons qu'il revenait dans un moment. Des hérissons, bon soit, cette fois ci il avait certainement tout vu dans sa vie. Il ne se posa même pas la question de savoir ce qu'ils allaient foutre tous les deux avec ces bestioles.

Euhhhh Grim !!!!!!!!!!!!!!!!!!!j'reviens, j'ai un truc à faire, enfin non deux. euhhhhhh bon amusez vous bien alors.

Sans perdre puis de temps il dévala la rue pour se rendre chez le menuisier le plus proche qui comme de bien entendu était l'échoppe la plus éloignée de l'appartement des Reudis. Il aurait eu besoin de faire ferrer son canasson, ou acheter de la farine c'était à côté, mais dans sa chance le menuisier était à dache. Fort hheureusement que ce n'était pas aux jambes qu''il avait été blessé, ohhh ben sinon il y serait allé en rampant.

Il arriva enfin devant l'échoppe de celui qui allait peut-être lui sauver la vie. Sans même vraiment prendre le temps de ralentir il entra dans l'atelier de son sauveur....il croisait les doigts pour qu'il le soit.

'jour.....chipp, pff, pfouf...je........chipp, pff,....cherche un p'tit chariot......chipp, pfouf........z'avez ça si vous pli?

Ben j'viens d'en faire un pour un client, mais l'est pas v'nu l'chercher.

J'prends !!!!!!!!!!!!!!!! Combien..........?..... pfouf.....

Ben d'sons que j'peux vous faire un prix à 30 écus.

Hein????? 30 écus?? Non, mais ça va pas? J'vous l'prends à 15.

Ben moi j'm'en fous hein, si vous l'voulez c'est 30.

Et vous l'vendre? 20?

28, mon dernier mot.

putain, vous avez d'la chance que j'ai pas l'temps d'vous mettre ma main.....sur l'épaule pour vous remercier.

C'était pas la peine d'insister, pas le temps pour la négociation de marchands de tapis. Il prenait donc le fameux chariot. Bon. Ça c'est fait. Mission Une, accomplie avec brio. Ça lui a couté le prix d'une tenue complète, mais il l'a.



Il repartit en pleine rue, toujours en galopant comme un type qu'à la feu au cul ou poursuivi par une armée de Popo Tété. Ahhh non, il n'avait pas couru comme ça quand même quand ils les avaient aux miches. Bon, bref, le chariot tiré dans la rue derrière lui qui galope devant les yeux inquisiteurs des passants. Il en avait rien à secouer, puis de toute manière, on l'avait toujours regardé comme ça. Une des prérogatives de de la famille Reudi, c'est d'attirer le regarde, les questions et les critiques. Mais rien à secouer le Balafré, son chariot derrière, il fallait à, présent trouver une tenue. mais lui et les nippe c'est comme un Ponantais en Touraine, ça va pas ensemble.

Mais comme aujourd'hui il avait le cul bordé de médaille, et oui, on peut avoir un peu de chance de temps en temps, il croisa leur amie Sélodie.

So !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! chipp, pff, pfouf...je........chipp, pff....sauve moi la mise. J'ai rien à me coller comme nippe, j'sais pas quoi mettre, j'suis nul en ça....pfouf... aide moiiiiiiiiiiiiiiiiii??????

Tu crois qu'tu peux m'trouver un truc potable, que j'fasse pas cloche quand même à côté d'ma femme, qu'elle va être belle comme une étoile c'soir j'le sens bien.

J'suis à la Semper Fi pour prendre mon bain vite fait, bien fait. Comme on y a fait installer des chambres à l'étage avec une équipée. Et que j'peux pas à l'appart' Taya est entrain de nous jouer, "Le retour de la Sirène". Tu pourrais m'rejoindre là bas et me dire c'que j'dois porter dans c'que j'ai, ou attends?

Il ne fallait tout de même pas oublier qu'ils étaient occupés par l'ennemi et en période de disette. Alors la tenu ça devait passer bien après le reste.

J'ai ma t'nue de quand j'me suis marié, oui je sais, vas savoir pourquoi je l'emporte en voyage. Pour me souv'nir du plus beau jour d'ma vie p't'être. Alors si t'as des doigts d'fée pour me l'remettre un peu en état, me l'rafraichir quoi.

A deux doigts de se foutre à genoux les mains jointes devant Sélodie pour qu'elle lui vienne en aide. Il attendait une réponse et surtout son top départ pour qu'il file en courant faire ses ablutions...suivi par son petit chariot. En attendant Sélodie qu'elle vienne l'aider.
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Ca y est, le nabot avait perdu tout son courage et avait de retour une trouille bleue de la Eulalie... Il avait horreur qu'elle l'appel "Grimounet"... Mais seul, le nain n'avait plus le courage de répliquer. Il se contenta donc d'une petit grimace.
Qui sait ce qu'elle pourrait lui jeter comme sortilège ? Car bien évidement, le nabot la prenait pour une sorcière.

_"Euuuh... Maiiis... M'dame Eden a dit...
Erf... bon, d'accooord. Mais j'vous préviens, si jamais la patronne est pas contente, j'dirai que c'était vot" idée le coup du hérisson !
Aaaah... Misèèèrre... On était censé préparer un festin formidable ! Non mais on a pas idée d'faire bouffer du hérisson ! Z'en avez d'ja mangé vous, du hérisson ?!"

Puis sa voix se fit plus douce et elle lui donna ses instructions : allez chercher les deux hérisson sous la pile de bois, garde le lièvre et les cèpes... Et ranger tout le reste !
Le nain s’exécuta aussitôt et revint avec les deux hérisson tué à grand coup de canne... C'est résistant un hérisson !

Pendant qu'il préparait tous deux le repas du soir, la Eulalie lui servit un verre de vin. Le nain était de moins en moins perturbé par la vieille femme qui, finalement, ne lui voulait peut-être pas autant de mal que cela...

_"A la vôtre Eulalie ! A ce merveilleux repas que nous sommes entrain de leur concocter !
Z'avez p'tete bien raison, au fond... L'a pas mauvaise mine ce hérisson... P'tete bien qu'ça s'mange !"

Le nain haussa les épaules, il était temps de partir boire un coup avec ses amis... Mais avant de partir, la vieille lui posa une question : "Bon mon ami,avant d partir, le hérisson , on l' fait bouillir ou on le fait rissoler? "

Erf... le nain ne savait pas que c'était que de faire "rissoler". A vrai dire, il n'avait jamais cuisiné que des bouillons, des purée de navets et des tartines...

_"Euuuuuh.... baaah... C'est quoi rissoler ?? Hum... On a qu'à l'faire bouillir !"

Puis le nain prit ses jambes à son coup et couru à la Semper Fi....

Laver Taya ? Non mais laver Taya ? Elle avait bien entendu ? Je ne suis pas une chose mais enfin ! Elle lança un regard de détresse vers son époux qui semblait lui aussi prit de cours de ce qui se passait dans la demeure. Les casseroles devaient voler bas en cuisine. Un raffut pas possible. C’était la guerre chez eux ! Elle gratta la plume sur les documents que lui avait donner plus tôt Eden. Voilà chose de faite, maintenant fallait penser comment continuer à travailler dans cette atmosphère animée, un peu trop pour la châtaigne qui soudain se remémora le domaine Villandry. On dirait la petite version du Villandry. Seigneur, ses gens faisaient vraiment un brouhaha pas possible !

- Mon époux est-il ravi ?

Sourire aux lèvres presque taquine.

– Non, mais ! On dirait bien que cette demeure est très vivante et gai à souhait. Il ne manque que Tieros avec ses bêtes afin qu’on se retrouve dans l’ambiance de chez mère la Baronne.

Lourdement elle se leva et déposa tendrement un léger becot sur le front de son tendre.

-Selo est là et je ne sais pas encore c’est qui m’attend. Parait qu’il faudrait bien s’occuper de moi. Pourtant je me sens bien…

Légère grimace alors qu’elle tient son ventre, bébé vient de bouger a nouveau lui faisant un mal pas possible. Seigneur fait que ces trois mois se passe sans heurts ! J’en ai assez bavé là. Oui et pis rend moi infertile après cela. Que des bêtises on pense quand on est enceinte. A chaque grossesse des nouveaux symptômes qui vous donnent envie de plus jamais faire votre devoir conjugal si c'est pour finir ainsi. Regard doux vers le coupable, il la tuerait si il savait à quoi pensé sa petite femme à ce moment.

-J’aurai pu vous inviter pour le lavement,mais je doute que Eden et So voudraient aussi s’occuper de vous…

Et de suivre les deux demoiselles sans résister , finalement cela avait du bon d’être choyé ainsi.

-Je vous préviens, soyez douces, car j’ai bien peur d’être sensible à quelques endroits où j’ai reçu des coups de l’ennemi.

Tout en marchant elle aurait aimé savoir ce qui se tramait en cuisine. Elle n’avait pas trop confiance en la vieille veuve. Rude comme elle était elle pourrait leur donner du pain sec et de l’eau comme repas ! Franchement ! Pourquoi Othilie l’a envoyé chez eux ? Elle voulait s’en débarrasser pour sure. Et doucement elle se mit à prier que la guerre finisse, car la chose qui était en cuisine la fichait vachement la trouille à la Taya ! Elle déglutit en pensant aux choses que Eulalie peut faire puis se reprend ignorant totalement que le dîner allait être Hérisson et compagnie…

-Oui hem..Le bain que dois-je faire ?

Valait mieux demander car, la châtaigne ignorait totalement ce que So et Eden comptaient faire d’elle.
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[en cuisine]




Le sourire persistant sur ses lèvres , elle faisait revenir quelques oignons dans une bonne dose de saindoux quand la jeune femme s'exprima.

Se retournant dans un demi tour quasi militaire, l'oeil armé et prêt à tirer la Veuve inspira profondément , faut dire qu'elle a du poids sur les poumons.

Oulàà!!! La Gourgandine , a va baisser le ton d'une mesure et fissa!

J'touche pas aux réserves du cellier, c'est pour gâter les soldats pour qu'y r'partent batailler le ventre plein.
A va pas m'dire que les Reudi , y vont s'en mettent plein les ratiches , alors que la populasse elle avale d'la soupe aux orties ?
Et le respect, je le donne à qui j'veux, c'est l'privilège de l'âge, ma toute belle!

Nanmého! ça a tout juste perdu ses dents de lait qu'ça voudrait t'en commander!

La Dondaine ponctuait ses phrases en battant l'air de sa cuiller de bois tout juste sortie de la marmite crépissant par la même les murs de lamelles d'oignons qui s'écrasaient misérablement sur les murs fraichement blanchis .


té! j'en a l'oûgne qui s'affole!

La p'tite Dame , elle va aller reposer son séant sur son fauteuil et faire ce qu'elle sait faire.
La cuisine c'est moi et..... Grimounet! Et toi l' raculon , range ta langue! A la sauce piquante c'est un délice!

S'adoucissant ,comme Dame Lénor ou Cajoline , elle s'adressa aux petit homme

Mon p'tit chou, faudrait ben aller chercher la viande, hein? Y en a 2 qui se cachent sous la pile de bois... Remets tout ça au cellier en passant.
On garde le lièvre. Faut dire qu'y m' a donné dl'a misère!
J'lai pris au collet dans le jardin municipal. Chuttt! C'est secret!
Les champignons aussi, on les garde,les ceps avec la pleut de'la smaine dernière , y vont r'pousser.
Ben woilàà! La cuisine c'est comme la guerre , faut pas désespérer!

La Eulalie avait l'air revêche mais ce n'était que l'air!
La chanson était toute autre, un cœur de guimauve se cachait sous cette allure et la Eulalie commençait à apprécier l'homme petit par la taille , par la taille seulement.
La Veuve , servit un verre de vin à Grimoald , pendant que les marmites grésillaient.

Bon mon ami,avant d partir, le hérisson , on l' fait bouillir ou on le fait rissoler?

Les popos, comme dirait la belle Taya, devaient surement pensé que la plus part des Turons étaient abattus à l'idée de se savoir sous les mains des ponantais. Nan mais ?? Ohhhhh ! Selodie n'était pas du genre a accepter de perdre sans se venger. Elle était déterminée à leur faire la misère autant qu'il l'avaient fait. Peu importe les raisons, elle ne voulait pas en savoir plus, mais elle trouvait sa lâche de venir cinq fois plus nombreux tuer des gens sans armes. Des gens innocent qui n'ont sans doute rien avoir avec leurs problème de Politique. Heureusement que à Tours, ils faisait bon à vivre et qu'elle avait toujours un esprit positif, même lors de la guerre, nan parce que pour elle c'est toujours la guerre et la "trêve" signée ne voulait rien dire ... Enfin elle rigolait toujours !
Taya aussi, elle était comme sa ! Elles n'acceptaient pas que Tours soit dans cette état là. Mis malgré toutes les difficultés y avait quand même un peu d'ambiance enfin c'était pas mort! y avait de quoi tuer le temps .. Guiiz y mettait du sien en halle, et ça ! ça faisait plaisir même si pour elle, il était temps de faire la paix. Oui pour beaucoup de turons, il serait temps de plus faire la guerre, mais non ! non ! non et encore non ! Enfin, elle , elle ne se cassait pas la tête et restait toujours zen, elle allait en faire tomber .. Oui beaucoup !
Bref, elle ne restait pas planter sur une chaise en taverne à rien faire elle ! Elle se bougeait elle avait toujours une occupation ! Et c'est en passant par la Semper Fi justement, qu'elle vit Taya, puis Grim et Eden, qui semblaient assez occupés avec peu de temps à passer en Taverne. Enfin Taya elle .. ! Mais surtout Eden qui a fallit botter le cul du p'tit nain !
Et comme le coup d'main toujours nécessaire c'était elle bien sur ! Oui bien sur elle aimait aider, c'était une de ces principales action ! Apporter tout ce qu'elle pouvait faire de mieux. Et la encore, c'était les Reudi, sa allait être une partie de plaisir .. Elle s'imaginait sa elle !
Bref, elle les aimait beaucoup Taya et Hans, et quoi de mieux que d'leurs faire plaisir ?!
Pendant qu'elle était en Taverne, elle avait déjà préparé la pancarte à mettre devant la porte d'entrée de l'appartement. Oui elle avait fait ça avec une planche de bois qu'elle avait trouvé dehors, et elle avait écrit "Sois la bienvenue Hilde " en vaillant bien à prendre sa plus belle écriture, Hilde allait être contente rien qu'en voyant ça, enfin, elle l'espérait !

-Et voila .. Comme ça c'est bon.
Dit-elle en ayant finit d'écrire. Et elle montra son œuvre à Taya, cette dernière dut satisfaite. Hilde le sera surement aussi!

Et sur ce elle s'en alla alors cueillir des fruit au verger. Quelques pommes, ppêche et tout c'qui y avait .. Elle a prit de tout !
Puis elle allant cueillir des fleurs dans les jardins de la ville, espérant en trouver d'abord, elle se rendit compte qu'elle devait trouver une occupation pour Sloan.

-Ohh merdeeeuuuuh, lui i'va encore m'tenir la langue tssss .. M'en fou j'lui dirais que j'avais des choses à faire, beaucouuuup de chose a faire. il ne se doutera pas une seconde que je n'ai rien trouver hihi .. !

Elle se laisse dessiner un sourire sur son visage et s'en alla alors cueillir des fleurs.
Puis après avoir cueillit des fleurs elle se dirigea vers l'appartement des Reudi, toute chargée.
Donc elle arriva devant la porte et toqua très fort, puisque ersonne ne venait lui ouvrir la porte elle se mit à crier ..


-EDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN, GRRRRRRRRIM , TAYaaa Ohh ohh y 'a quelqu'un ?? Oui y'a quelqu'un .. Euuuuh Euuu.. LALIEEEEEEEE !


Oui ben hin .. Forcement elle criait elle était chargée, il se faisait tard et elle devait préparer la table et aider Eden à tresser les cheveux de Taya ... Brrrr Elle n'aimait pas être en retard dans les moments comme sa .. Elle garda quand même le sourire se disant que Eden doit être avec Taya, et Grim à la cuisine avec Eulalie, mais ouais mais Hans ? Il devait surement s'occuper a faire quelque chose ... Elle posa alors le tout et attendit que quelqu'un vienne lui ouvrir ...



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De l’espoir naissait en la châtaigne subitement. Pourquoi avait-elle d’un coup ce ressentiment, intuition féminine peut-être. Au loin alors que son avenir lui jouait de tours elle ne sait pas pourquoi elle se mit a penser que bientôt elle serait reconnu à sa juste valeur au grand damne de beaucoup. L’ex commandante de la Semper Fi vraiment trouvait du courage de je ne sais où afin de surmonter tout et d’en sortir grandit.

Tandis que son époux venait de lui demander de quel chariot elle parlait elle se mit à réfléchir l’esprit en alerte de ce qui se passait en cuisine, amusée elle écouta attentive en se disant que la mère Eulalie elle allait sûrement bouffer son petit nain. Puis lentement elle revint sur son tendre, qui semblait ne pas avoir souvenance de leur discussion au sujet du chariot. Grognement intérieur.

- Le chariot ! Celui qui devrait m’aider a transporter dossiers et autres le long de l’appart, n’est-ce pas vous qui m’avait interdit de porter des affaires lourdes ? Est-il prêt mon tendre? Car l’autre que j’avais elle à été volé…

Pointe de sourire amusait qui transperça le balafré, finit la relaxation du coup ! Puis un sursaut quand Grim hurla de la cuisine. Mais nous sommes dans une foire ici. Elle cherche Eden pour le coup.

- Que diable se passe-il ici.. ? Demande à Grim de crier moins fort, nous ne sommes dans une foire des bestiaux que Diantre ! Eden je te prie va t’en inquiéter pour le repas, franchement je n’ai pas la tête a pensé au menu de ce soir. Quand Hilde sera là j’aimerai tout autant que tout soit prêt.

Et de rentrer encore plus dans son fauteuil, continuant sa discussion avec son époux, c’était si marrant de le voir dans cet état, quelle s’en amusa follement. Maintenant que Eden était là pour la seconder, l’époux allait l’avoir sur le dos pendant des heures chaque jour.


-On en était-où ?
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Eulalie Veuve Dondaine avait fait son petit trou dans l'appartement des Reudi.

C'était pas sa chaumine, elle l'avait joué discrète mettant sa beuglante en berne.
Mais là! Par les bur..... Bijoux du Pape! C'en était trop!

Olàà! Tout doux, le nabot!
Le Bouillon c'est tout un art! T'y fais que d'là pisse d'âne!Du jus d'nave et encore !

Eulalie , cuiller en bois en main s'approchait, dominant d'une bonne coudée le petit homme.

Voyons , mon cher, dit elle d'une voix suave digne de celle de la Sacristaine dans ses bons jours,, on n'est pas là pour s'enguirlander mais pour faire c'qu'on peut avec c'qu'on a !

Pi moi j'aime le bouillon avec du gras! Des bons yeux d'gras même que le bouillon y te r'garde avec amour quand tu le liches!
J'va t'dire mon garçon...raah!!! Arrête de trembler que t 'vas perdre tes breloques!

Se retournant pour faire face à la jeune femme.

Oui-da, la gamine! Et par chez toi, y a une marmotte qui emballe des sucreries dans du papier doré?
Namého! C'est la disette ici!
Ce soir , c'est bouillon gras, rôti de hérisson à la fondue de poireaux!
Et on s'terminera la goulée avec un pâté aux pommes et coings.

Mes Aïeuuux! Me vlà ben lotie avec une charrue pareille!

Grimounet! Allez donc quérir une de ces charmantes bestioles, que je la dépiaute avant que je ne dépiaute aut'chose, de petit et de tremblotant!

Heummm...
Et j'cause pas du chat là!

La veuve recala sa poitrine dans son corset, haussa un sourcil et afficha un sourire charmant aux coin de ses lèvres...

Au moment où tout se brouillait et qu'elle sentit qu'elle tournait de l'oeil, une main secourable vint la retenir et l'aider à s'asseoir.

So ! Vous êtes là ? Mais qu'est il arrivé ? Les ponantais sont dans nos murs, alors est ce que ça veut dire que tout est perdu ? J'ai voulu passer chez les Reudi ce matin. Il m'avaient invitée et je me faisais une joie de voir de mes yeux cet appartement dont Tayabrina parlait tant... J'avais même apporté des fleurs de mes champs et quelques fruits... Et j'ai découvert une ville dévastée, pleine de brutes puantes ! Il n'y avait personne chez les Reudi ! Même pas Grim !

Elle paniquait à l'idée que tous ceux qu'elle aimait bien aient disparu dans la bataille.

Que leur est il arrivé ? Ne me dites pas que....

Et voilà le couple Reudi de retour dans leur résidence secondaire Turone. Finalement la capture avait du bon. Les voilà enfin en paix....dans leur tête. Parce que la guerre était loin d'être terminée. La résistance ne faisait que commençer. Les Popo le savaient, ils creusaient en ce moment leur propre tombe. La révolte qui couvait tel un feu sous la tourbe allait leur montrait que la Touraine n'a qu'un genou à terre. Le Pandémonium à côté de ce qu'ils allaient vivre c'était des vacances de neige à la cour Royale.

Quelques jours de farniente bien mérités. Cela faisait des mois, pour ne pas dire plus que ça ne leur était pas arrivé. Alors autant en profiter à fond pour ne rien faire. Même si sa Belle avait du mal à se la couler douce, toujours active, le Balafré lui avait des prédispositions pour pas en foutre la rame. Comme un homme en somme. Une fois ses soins matinaux effectués, il passait sa journée en taverne, à cueillir quelques fruits sans risquer l'entorse du poignet et à bricoler un peu dans l'appartement. A se demandait s'il n'avait pas des origines Corse lui. Si seulement les coups qu'il avait pris dans la gueule à la mettre comme un triptyque ne le faisait encore souffrir ce serait des vacances et non une convalescence.

Toujours est-il qu'il avait du temps pour aménager un peu mieux leur intérieur. Il arrangeait un peu tout ça, avec gout....surtout ceux de sa femme d'ailleurs. Il se surpris même par moment à serrer les poings de rage, quand pour la pose des tentures ça convenait jamais à la Châtaigne. "Un peu plus à droite.....Non là c'est trop haut....un peu plus par là" Oui, car en plus elle faisait des gestes pour montrer la direction dans laquelle elle voulait que la tenture soit décalée. Alors tenir le bordel à bout de bras en essayant de le foutre au mur et se retourner pour voir quelle direction elle lui indiquait, c'était une vrai partie de plaisir. Fort heureusement ils avaient reçu de l'aide de leurs amis. Sélodie, qui avait gardé l'appartement en état le temps de leur absence forcée, Hilde qui venait leur prêter souvent main forte, Eulalie qui faisait...bon ce qu'elle pouvait la pauvre vielle. Des gens à l'amitié sincère et fidèle dont leur aide n'était dictée que pas la simple volonté de faire plaisir, sans intérêt. Des vrais amis en un mot. Et Grim qui prenait son rôle de future intendant général des cuisines à coeur. Une grande cuisine bien équipée, tout ça pour qu'il fasse de......la soupe. D'autant plus que la soupe le Balafré n'y avait même pas droit, c'était "Pour Madame!!!". Lui pouvait bien crever la gueule ouverte. Ahhhh si il lui avait promis de lui faire des confitures ou des compotes. Formidable, il allait bouffer des tartines tout le reste de sa vie. Chaque repas serait un petit déj'. Bon, ça faudra que ça change. Lui qui rêvait en ce moment de plats de légumes au miel, de côtes de boeuf grosses comme des tables de monastère, de salade de fruit.....ben il aurait des compotes. Au moins c'est léger et digeste. Il commençait à se demander s'il n'était pas vraiment devenu vieux pour qu'on lui file des fruits fixés au repas. "Allez, papy, à table, c'est l'heure de vot' bouillie de fruits, et mettez en pas partout comme la dernière fois". Il allait voir s'il boufferait du brouet de pomme pour son repas, non mais ohhhh c'est qui le patron ici? Il imaginait déjà la scène vautré dans son fauteuil après une dur journée de labeur durant laquelle il avait posé, un seul cadre. Faut penser à se ménager et surtout à garder du boulot pour le lendemain. Tout le monde se reposait à l'appartement en sirotant un bon verre de vin, Sélodie, Hilde, et Grim. Un peu de relâche pour tout le monde.

Mais voilà, l'épouse veillait au bien être de son époux. Elle avait tellement peur qu'il s'ennuie qu'elle lui avait encore trouvé autre chose à faire. Qu'elle était attentionné sa Douce avec lui alors. Les yeux mi-clos dans son moelleux fauteuil à un poil de fion de s'assoupir, et la revoilà à la charge avec encore une nouvelle lubie.

- Alors mon époux, cela avance la construction de mon petit chariot.......

Il ouvre un oeil interrogateur. Ça c'est une mimique qu'il avait appris à maitriser avec sa Belle, toujours dans ces moments de plénitudes qu'elle avait des trucs à lui demander. Fort heureusement quand ils faisaient l'amour, elle restait concentrée, sinon elle serait bien capable de lui faire poser du papier peint en même temps. L'oeil interrogateur donc, il la regardait en souriant et en secouant la tête. Bon sang qu'il aimait cette femme........trop, et comme il ne savait pas lui résister.....trop peu. Un soupire pour faire montre d'une désapprobation de façade mais tout de même étonné. Avait-il oublié un truc? C'est quoi encore que cette histoire de chariot? C'est vrai que par moment il avait la mémoire un peu évaporée, mais ça n'était en général que pour retenir les noms des gens qu'ils avaient rencontrés par le passé. Oui d'ailleurs c'était souvent la honte ça.

"Ahhh mon ange, vous vous souvenez de Trucmuche que nous avions rencontré à Châteauroux?" Bien sûr qu'il s'en souvenait....pas le moins du monde, mais il avait appris à vachement bien le cacher avec des réponses à la con et bateau qui allaient à toutes situations, du style, "Ahhh oui, on avait bu une bière", forcément que c'était oui, ils avaient bien du en boire une ou deux à un moment ou un autre de leur vie s'ils s'étaient rencontrés. Sauf si c'était une bonne soeur, mais ça lui était jamais arrivé pour l'instant. Enfin, euhhhh pourquoi il pensait à ça d'ailleurs, il avait perdu un peu le fil de ses pensées....ahhhh oui, le chariot, là difficile de dire qu'il s'en souvenait et qu'ils avaient picolé ensemble. Alors c'était quoi encore que cette histoire?

Gné !!!!!!! Un chariot? D'quel chariot vous m'parlez ma Belle? Vous essayeriez pas d'me tirer encore du pognon vous, j'vous ai promis d'vous acheter un chariot ou d'vous en faire construire un?

Il fronça les sourcils réfléchissant un instant. Lui aurait-elle demander ça au moment d'une partie de jambes en l'air et où lui s'était mis à hurler "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii". C'est sûr que c'est facile comme ça, faudra y faire gaffe à l'avenir. Pourtant elle disait plutôt, "Un peu plus à droite.....Non là c'est trop haut....un peu plus par là", comme pour les tentures quoi. Bon, pas que ça hein, ça faisait un peu trop technique sinon.

Il la regarda toujours aussi interrogateur sur cette question de chariot et il attendit qu'elle éclaire sa loupiote.
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Le jour venait de se lever sur Tours. Hildegarde se leva et entrouvrit la porte de sa cabane.

Bah ! Quel triste temps ! Tout est gris...

Elle se souvint que l'on était dimanche, jour où elle se rendait habituellement à l'église. Non pas pour prier car depuis qu'elle était tombée au combat, elle ne croyait plus en un quelconque Dieu Bienveillant. Ses blessures, elle les avait soignées elle même grâce aux onguents et tisanes de sa composition. Elle s'y rendait pour réfléchir dans le calme...

Tiens, je vais en profiter pour passer chez les Reudy. Ils viennent d'emménager m'ont ils dit et j'ai promis de venir les saluer.

Elle sortit de sa cabane, se débarbouilla au ruisseau qui longe son champ de blé, arrangea un peu ses vêtements et se dirigea vers la ville toute proche. Au passage elle cueillit une belle brassée de fleurs et quelques fruits.

Je vais leur apporter tout cela, ça égaiera leur maison ! se dit elle. En ville, ya pas trop de couleurs en ce moment... Pis en plus, ça sent bon !

Elle sourit et partit, les bras chargés. Au fur et à mesure qu'elle approchait, une étrange sensation lui fit ralentir le pas.

C'est curieux, on n'entend aucun chant d'oiseau aujourd'hui...

Ce silence ajouté au gris du temps accroissait cette sensation de malaise.

Lorsqu'elle entra dans le village, elle fut surprise par l'agitation qui y régnait : des inconnus circulaient en tous sens, certains blessés, d'autres ivres mais la plupart grossiers et arrogants. Les Tourangeaux faméliques regardaient par l'entrebaillement des portes ces envahisseurs prendre possession des rues de leur ville.

Hildegarde, sentit sa gorge se serrer. Mais qu'est il arrivé ? Pourquoi tous ces barbares dans nos rues ? Le pire serait il arrivé ?!!

Elle se précipita vers l'adresse que lui avait indiqué Taya lorsqu'elle l'avait vue en taverne l'avant veille. Après quelques minutes qui lui semblèrent un éternité, bousculée par des soldats sans vergogne sentant la vinasse et la mort, elle arriva devant l'appartement.
Elle frappa à la porte... Pas de réponse.

Ohé ! ya quelqu'un ?

Grimoald peut être serait là pour préparer le repas dominical ?
Elle tambourina à la porte, appela encore et prise de panique, tenta de l'ouvrir... En vain !
Elle laissa tomber les fleurs et les fruits qu'elle avait apportés et se précipita à la taverne Semper Fi.
Personne là non plus...
Une sourde terreur lui serra la poitrine et sa tête se mit à tourner...

C'est avec plaisir que la jeune femme se présentait pour aider les Reudis, c'était avant tout ses amis et c'est tout normal.
Heureuse qu'elle était pour eux, elle voulait à tout prix faire plaisir à Taya et Hans et les aider à Ranger tout ce bordel, enfin bordel pour le moment, ce sera une véritable maison magnifique. Tout était bon. Bon pour eux, ils le méritaient avant tout. Rien de mieux que tel, un abris pendant la guerre, ou même pendant le calme. Un endroit ou se reposer, pour travailler comme elle le voudrait cette Taya . Il lui plaisait de faire plaisir et aider ses amis.
D'ailleurs ce vide dans la maison lui rappeler la souvenance de quand sa grand mère lui narrait des histoires autrefois.
Elle suivait Hans des yeux pendant qu'il faisait visiter la maison à Grim et en effet c'était vaste. Chaque pièce était unique.
On pouvait parfois deviner ce que cache ces beaux sourires qu'avaient toujours ces deux là, on voyait bien qu'au fond ils était fatigués, mais aussi on pouvait reconnaitre une lueur de bonheur, ils avaient enfin leurs maison.



-Je t'en prie Sélodie, fais comme chez toi, enfin, y'a pas grand chose à faire, on attend l'reste du mobilier, enfin l'reste, le tout quoi. On est heureux de t'accueillir chez nous. Pt'ain, on a même pas un truc à offrir pour boire. Bon remarquez chérie, ils n'ont pas encore bosser, on va pas les alimenter d'suite non plus hein !!!!!!
Elle sourit légèrement à ce que disait Hans.

-Bien on festoiera à la fin, seulement, quand tout sera en ordre ! je veux bien qu'on bosse mais ou sont les meubles ? à mon avis on peut pas faire grand chose sans ..

Et sans qu'elle n'ait eu le temps de finir ses mots que la porte toqua à nouveau, elle s'imaginait que c'était encore des amis à eux
-Bin .. Je vois que vous avez inviter du monde !

Mais, la surprise fût sans commentaires au moment ou la porte fut ouvert. Qu'est-ce que c'est ? un femme ? une homme ? Difficile à décrire.. Un corps correspondant à une femme, mais une tête.. Rien avoir avec le reste ! C'est alors que Selodie restait sans voix jamais vu un être humain pareil ! Et vu sa tête elle ne venait surement pas pour donner un coup de main. Hans et le reste aussi étaient restés bouche-bée face à ce spectacle.

Elle se pencha alors vers Taya et lui chuchota discrètement :

- Euuh Qui c'est ? Elle est bizzare ! il a un corps de femme ou c'est moi qui déconne ? !

Puis vite elle se redressa et se mit toute droite sans oser dire quelque chose à la .. le .. heu cette personne. Mais elle se décida quand même à lui adresser un bonjour.
-Euuh .. Bonjour M'dame.. Pas très certaine pour le coup.

Et encore sans avoir eut le temps de se présenter, tout ce qu'ils attendait à fin de pouvoir commencer à travailler était là .. tout ! Et sans tarder elle se mit à ranger avec Grim et Hans, sans lacher du regard le machin bizzar dame ou m'sieu ..

Le nabot suivit Hans à travers l'appartement pour le tour du propriétaire. Les artisans n'étaient pas encore arrivés, l'appartement était donc encore vide. Mais l'on pouvait déjà avoir une petite idée de ce à quoi l'appartement devrait ressembler, et surtout, du travail à faire pour aménager cet espace. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, le nain en suait rien qu'à y penser.
D'abord la chambre du couple. Le nain osait à peine imaginer ce qu'ils pourrait bien faire en ce lieu... Puis vint la chambre des enfants, du bureau où le nain rit des réflexions du Balafré. C'était bien vrai, il imaginait très le véritable bourreau de travail qu'était Taya enfermée pendant des heures dans cette pièce penchée sur ses nombreux dossier. S'en suit, enfin, la découverte de son petit univers : la cuisine. Elle n'était point encore installée mais Grim' imaginait déjà tous les bons petits plats qu'il leur préparerait dans l'avenir. Le nain était ravi, pensant que c'était cela la surprise. Mais non, derrière la cuisine, il y avait sa "chambrine". Elle était petite, mais un nain, ça n'a pas besoin de beaucoup d'espace d'autant plus qu'il passait le plus clair de son temps en taverne. Le nabot était aux anges, il partagerait le même toit que le couple. Aussi, il pourrait être toujours aux petits soin avec la Châtaigne, il serait en sécurité aussi, et il dormirait au chaud... Cependant, le nain se grattait la tête. Comment allait-il faire pour passer inaperçu la nuit, lorsqu'il rentrerai complètement secs après une soirée trop arrosé en solitaire ou avec un vieux borgne dans un tripot ? La tâche n'allait point être simple ! Mais au lieu de se résigner à adopter la "tisane attitude", il imaginait déjà comment il retirerait ses chausses pour ne pas faire de bruit et envisageait sérieusement de se se trimbaler sans cesse avec quelques feuilles de sauge dans la poche...

_"Cet appartement est vraiment magnifique, m'sieur Hans ! Et cette cuisine, je suis sûr qu'elle sera parfaite pour que je puisse vous montrer un peu de quoi je suis capable derrière les fourneaux ! Je vous rappel que je suis l' As de as pour faire les tartines et le bouillon !
Et cette chambre... pour moi... Cc.. C'est vraiment très gentil de votre part ! Je serais toujours là quand vous aurez besoin d'un truc !"

Le nain était vraiment ravi lorsque l'on toqua à la porte. Tout sourire, il vit mademoiselle Solédie entrer puis, lorsque Hans eut finit de lui parler, il lui fait un grand sourire... "B'jour mamz'elle So !"
Puis se fut au tour d'une vieille femme, le nain se recula, effrayé. Il avait terriblement peur des vieilles dames. Celles-ci, dans ses souvenirs, avait soit tendances à lui donner des coup de martinet, soit à lui tirer les joues et criant : "Qu'il est miiignon ce petiit !". Alors non, le nabot n'aimait pas, mais alors pas du tout les veilles dames.
Ce fut enfin au tour des artisans d'arriver. Ceux-ci transportaient tout ce qui ferait, plus tard, le somptueux appartement. Il les regardait installer la cuisine, sa cuisine, les belles tapisserie, et tout le gros mobilier.
Il ne restait plus qu'à ranger... Et ça, ça n'allait pas être de la tarte !
Lorsque Hans frappa dans ses mains et dit : "Allez, allez, z'êtes pas là pour lambiner, au boulot . Ah ah ah ah ah; et après on bouffe, on boit, on chante........ " , le nain sembla fondre sur lui-même, dans un premier temps, devant la tonne de travail qu'ils avaient à fournir. Puis, il gonfla son torse, releva ses manches et inspira un grand coup avant de crier : "C'est partiiiiiit" et de commencer à ranger en sifflotant...

_"Fichtre ! C'est dingue tout c'qu'elle peut avoir comme bouquins vot' femme ! ... J'range ça où m'sieur Hans ? ... 'Reste encore des trucs là-bas ? ... C'est pour quoi faire c't'armoire ? ..." Bref ! le nabot n'arrêtait pas de parler et de lui demander où se rangeait ci ou ça...
Mais bon, petit à petit, l'appartement commençait à prendre de l'allure...

C'est vrai sa faisait un sacré bout de temps quand même qu'elle n'avait vu ni Hans ni Taya, c'est surement pour ça .. Comment allait réagir la dame de la maison si elle ne la reconnaissait pas .. Elle avait changé certes, mais on pouvait la reconnaitre un peu quand même ..
Elle entendait des voix derrière la porte , trois voix différentes elle se dit que surement Grim était là avec les Reudi.
Elle était impatiente de voir le dedans de la maison .. Vu sa taille de l'extérieur, elle pensait que y aurait déjà tout .. les meubles et tout le reste !
Mais quel fût la surprise au moment ou Taya lui ouvrit la porte, la maison n'était comme elle l'imaginait .. Elle se dit qu'il y aurait du travail a fin que ce dedans soit plus accueillant et plus beau. Mais c'était parfait, Ce sera une vraie belle maison à la fin !
Mais surtout elle se retrouvait face à Taya, son ventre avait beaucoup grossit depuis la dernière fois ! Elle ne savait comment se présenter, heureusement que cette dernière l'a reconnue après l'avoir bien regarder.


-Je ne m’attendais pas à vous voir ici. Selodie, vous étiez où tout ces temps, quelque chose a changé en vous. La bienvenue chez nous. Même si nous n’avons pas encore des chaises ni rien d’autre ici qu'un appartement vide. Je pense que mon époux a déjà ses idées, les hommes vous savez, tête des victimes de guerres, chope qui traînent, prise de guerre tout est bon pour la décoration pour eux..
En effet, elle avait changé ! eh oui elle n'allait pas rester la même pendant un an .. Surtout après avoir passé tout ce temps au couvent !
-Bonjour Taya, vous allez bien ? j'me doute bien que vous ne vous êtes pas imaginée me revoire ici, à la porte de votre maison... Vous aussi vous avez beaucoup changé, avec le petiot que vous portez dans vos entrailles ..
Puis elles s'avancèrent à l'intérieur de la maison ..
-C'est vrai que c'est vide, mais ça ne le sera plus pour longtemps n'est-ce pas ? Enfin c'est très large ici ! Sa donne de l'imagination !
Grim était déjà arriver avant elle, elle le salua, ainsi que Hans.
Bonjour, et Re-Bonjour Hans, je n'savais pas que la maison à décorer serait si grande..
Puis se retourna vers Taya qui semblait joyeuse.
-Y a vraiment de quoi être heureuse, je le suis pour vous !
La jeune femme s'en alla vers les ecaliers qui menaient au premier étage .. Passants son doigt sur une marche, laissant une trace sur la poussière.

Une des faculté de la famille Reudi et de leur entourage c'était bien de ne jamais se laisser abattre. Pourtant il y avait eu matière à baisser les bras depuis quelques temps. Entre le siège de Tours par les armées Ponantaises, leur fils blessés par ses mêmes soudards, et autres saloperies du même genre, il avaient tenu bon. Quoiqu'il arrivait, ils menaient leur barque comme ils l'entendaient, envers et contre tout. Ils se projetaient même vers l'avenir. Alors que la principale préoccupation du peuple était de tenter de survivre, tout comme eux d'ailleurs, ils venaient de faire l'acquisition d'un appartement à Tours. Comme pour se sentir exister, comme pour défier le Très-Haut qui avait déjà peut-être rédigé le dernier chapitre de leur vie. Oui, simplement pour encore se montrer vivants.

A peine la visite avec sa tendre effectuée à vitesse grand V, que déjà ça toquait à la porte. Il faut avouer que visiter un appartement vide de tout mobilier, il n'y avait pas de quoi s'éterniser ni s'extasier devant des pièces et des murs vides. Heureusement qu'il avait pris les devant. les menuisiers, tisserands, grillous pour les vases et autres bibelots, louveurs pour donner un coup de fraicheur au murs, maseliers pour les victuailles, cubertiers et brideuses pour les literies. Enfin, il y en avait au bas mot pour une dizaines d'artisans et autant de charrettes remplis du nécessaire pour meubler leur acquisition. ce devait être eux qui venaient d'arriver lorsqu'il entendit le frappe-porte qu'est la lourde main de bronze retentir.

Le Balafré courut ouvrir sur leur Grim qui déjà venait proposer ses services et son aide.

Et nous avons aussi une surprise pour toi….Attends, je laisse Hans t’annoncer la surprise

Avait eu juste le temps de lancer son épouse que déjà ça frappait de nouveau à la porte. décidément, ils venaient à peine de foutre les pieds dans leur nouveau bien immobilier que c'était le défilé. ce n'était pas pour leur déplaire d'ailleurs. Il avait reconnu la voix de Sélodie. Comme il ne l'avait pas reconnue en taverne lorsqu'il l'avait revue après tant de temps, il se devait de reconnaitre sa voix à présent. La jeune avait changé certes, mais le Balafré n'avait pas eu les yeux en face des trous à ce moment là. encore une amie. Leurs proches se comptaient sur les doigts des deux mains, mais ils les savaient fidèles et sincères. peu importe la quantité, en matière d'amis ils avaient eux la qualité. Il laissa son épouse l'accueillir pendant qu'il fit faire un rapide tour du proprio' au nain.

Alors là t'vois c'est la salle pour recevoir. C'est grand hein !!!, on va être à l'aise.
Là c'est not' chambre, oui, j'ai choisi la plus grande, Taya aime bien que je lui cours après le soir à p....ouai, enfin, ça t'regarde pas ça.
Là c'est la chambres pour les mômes, ici l'bureau d'madame, j'ai peut-être y faire mettre un plumard, des fois qu'elle veuille accoucher en bossant, t'la connais, toujours la tête plonger dans ses dossiers. Entre deux poussées elle est bien capable d'nous pondre aussi quelques réquisitoires.
Alors là, le coeur de la maison, la cuisine. Enfin, c'est ton antre quoi, tu t'y démerderas. juste à côté y'a l'garde bouffe; et alors la pièce derrière la cuisine, bahh c'est à toi, c'est ta chambrine. Bon, c'est pas très spacieux, y'a qu'une petite lucarne pour faire entrer la lumière, mais c'est ton chez toi.

Le Balafré espérait qu'il s'agissait bien de la surprise dont sa Belle voulait parler. Ils n'avaient pas eu le temps de répéter leur truc, espérons que le Reudi n'a pas fait de connerie.

Il se dirigea alors vers la nouvelle venue. Sélodie, So. La vilaine jeune femme les avait laissé mariner dans leur jus avant de leur révéler qui elle était. Elle avait certes changer, mais ils auraient du se rendre compte que c'était elle de part son regard et de sa joie de vivre. il se confondit en excuse de ne pas l'avoir reconnue avant.

Je t'en prie Sélodie, fais comme chez toi, enfin, y'a pas grand chose à faire, on attend l'reste du mobilier, enfin l'reste, le tout quoi. On est heureux de t'accueillir chez nous. Pt'ain, on a même pas un truc à offrir pour boire. Bon remarquez chérie, ils n'ont pas encore bosser, on va pas les alimenter d'suite non plus hein !!!!!!

Il termina sa phrase dans un grand éclat de rire, heureux qu'il était à cette instant. Les tracas et troubles qui agitaient son Duché d'adoption étaient bien loin à cette instant.

Pourtant il s'agissait de regarder par la fenêtre pour s'apercevoir que la misère et la souffrance était à leur porte. ils faisaient tout leur possible pour aider les nécessiteux. La Reudi se démenait comme une diablesse pour trouver à manger aux plus pauvres. Elle ne comptait ni ses heures, ni sa peine pour rendre leur souffrance un peu plus supportable. Mais à croire qu'il s'agissait que d'une goute d'eau dans un océan d'afflictions. Et pourtant cette goute d'eau était importante, nécessaire, capitale pour eux. Ils souffraient eux aussi de la faim. Leur fils leur manquait, leurs terres leur manquaient, Loches leur manquait. Mais en bons Aristotéliciens, ils faisaient leur devoirs de croyants.

Il fut de nouveau sorti de sa torpeur par un nouveau coup frappé à la porte. Il alla ouvrir convaincu cette fois qu'il s'agissait des artisans. la surprise fut de taille. Une vieille qu'il n'avait jamais vue se tenait devant lui, enfin, une vieille, il supposait, tellement le physique était, pour le moins, comment dire....particulier.

Euh!!!!! 'Jour, euh...M'sieurs Dames. enfin, M'dame

sans toutefois être convaincu à 100% du sexe de la visiteuse. visiteuse qui après lui avait expliqué les raisons de sa présence en ces lieux, envoyée par leur amie Othilie, ne pouvait faire autrement que de la laisser entrer avec un regarde d'étonnement laissait à son épouse. après tout, plus ils y a de monde, plus ça ira vite. Puis leur gosse n'était pas ici, la vieille chose, pourra dormir dans la chambre des gamins.

Enfin, ils arrivaient, les artisans. bordel, ils occupaient toute la rue, avec leur charrettes pleines d'outils, de meubles, de tentures, de bibelots. Une charrettes déjà rien que pour le bureau de sa belle.

Il avait mis de côté ses idées d'aménager l'appartement avec des trucs de mâles, et avait fait aux plus sobre.

Les murs rafraichis furent recouverts de tentures et tapisseries belles les unes

que les autres

Leur chambre à coucher installée puis la cuisine de Grim

Sans oublier le plus important de tout, La table puis l'écritoire et enfin un énorme coffre pour que son épouse puisse travailler paisiblement dans son bureau. Qu'elle avait tant souhaité. sans oublier une immense bibliothèque pour y foutre tous ses livres, dont le Balafré ne comprenait déjà pas le titre de certains:

- "Traité de la jurisprudence en Touraine en cas de haute-trahison",
- "Anthologie mondiale de la stratégie militaire vue par Agésilas II",
- "Recueil des types de mise à mort par le bourreau Humfré Peur Ce Conla",
- "Techniques d'orpaillage par Jean Frémy, doreur ",
- "Guide des médicastres, apothicaires et autres charlatans par Péni Céline",
- "L'amour à cheval, ou la vie rêvée d'Hélène de Troie"

A tiens, un roman à l'eau de rose. Enfin, une multitude de récits, histoires et traités en tout genre. Faut vraiment qu'un jour l'époux se mette à la lecture, sinon il n'allait même plus la comprendre quand elle parlerait.

Il s'agissait à présent de ranger tout ça et les bras qui s'étaient proposés n'allaient pas être de trop.

Il frappa dans ses mains.

Allez, allez, z'êtes pas là pour lambiner, au boulot . Ah ah ah ah ah; et après on bouffe, on boit, on chante........

temps qu'ils pouvaient encore le faire, avant que tout ceci ne soit plus que ruines fumantes. Il regrettait toutefois de ne pas avoir réussit à récupérer les tête de Nébuleuse et de Ouf pour en faire des serre livre. c'est dommage, ça aurait été jolie sur la bibliothèque.....
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[Vendôme, une journée comme une autre à "La Vendomoise enchantée"]

Encore traumatisé par les exactions des armées Ponantaises dont le gamin avait été la victime, et surtout de voir mourir sous ses yeux sa nourrice l'enfant Reudi se vengeait sur les araignées, leur donnant un nom à chacune de celles qui recevait sur le corps un coup de son bâton fétiche, spécialement utilisé pour les occire.

Dans la taverne d'Isaura à Vendôme il y avait de quoi faire. La jeune femme était devenue malgré elle, sa nouvelle nounou en titre. Bien que le fils des Reudi n'était pas très chaud pour se laisser porter, embrasser, nourrir par elle, il avait fini par se prendre d'affection pour la Vendômoise un peu follette, au langage parfois pas toujours très clair. Mais avec ses mots à elle, et ceux d'un enfant de trois ans, ils arrivaient à se comprendre. le prédateur était à l'œuvre, tapi dans un coin de la taverne, sa petite épée de bois, faite par son père et qui lui avait donnée avant de partir de Tours, il zieutait l'arachnide inconsciente qui passerait un peu trop près de lui.

Une belle, velu, charnu et au regard multi-facettes un peu agressif, tenta une percée. C'était sans compter sur la détermination du môme, qui laissa s'abattre sa petite épée sur l'arthropode dont la bien courte existence se termina dans un "splash" Saisissant délicatement l'insecte entre ses petits doigts par une des pattes, il s'approchant victorieux vers sa nourrice, fier et le torse bombé.

Houraaaaaa, z'a tuyé l'agnégnée "Nébuneuce". Zaza, z'en a eu une, c'est "Nebuneuce", du Potant. Elle est rosse, elle bouze enco' sa patte, elle est cro moce.

Les jours s'écoulaient ainsi, avec le traumatisme encore présent d'un enfant sauvagement malmené par les armée Ponantaise. En attendant de pouvoir sauter enfin dans les bras de sa maman.......

[Un peu plus loin, à Vendôme]

Les nouvelles cours vite, et la petite Isa, enfin pas si petite que ça heing, elle donne l'impréssion d'être môme de 5 ans quant la demoiselle se meté à parlé.

On disait donc que les nouvelles allaient viteuuuu dans ce duché. Si elle savait que la teigne tenait toujours les reynes de son armée basée sur Tours. Elle savait itou que celle-ci venait de prendre possesion d'un nouvel appart dans la ville Turonne.

Boum Bamm Tieros !! Tieros ! Viens y mangy ty maïs, fyyy pô ty fine bouche ! Y 'en y qui crevent dy faim, Tierooosss non.

La vendomoise posa sa plume. Puisque elle essayait de finir la missive pour la maman de ce diable. vaine, vaine je vous dis, Le bambin s'en allait gaillard avec une bête entre le pouce et l'index qu'il tenait avec précaution

Tieroosss, lachy cy reignéééé my enfin !

Vive la conversation, la môme Reudi n'allait certainement pas évoluer en matière de langage avec la petite folle qui ne savait pas parlé. Vivement que celui reparte avec ces parents. Que diable, il donnait trop des boulots à la ptite nourrice improvisée.

Tierossssss ! Cesse dy gigoter !

Et de prendre l'enfant sur ses genoux et de commencer à écrire.

D'y que jy fini écrire, jy tu dypose dans my champs maïs pour jouer, ty aura plein dy bêbêtes dydans, my laisse my finir sale môme !
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Coeur tichaut à laisser

ils venaient d'arriver devant leur nouveau chez eux ponctuel. Le Balafré était aux anges de faire ainsi plaisir à sa douce. Rien ne pouvait le rendre plus heureux que de la voir épanouie et souriante. depuis quelques temps, entre les affaires professionnelles et personnelles ils n'avaient eu l'un comme l'autre que très peu de raison de se réjouir. Mais là c'était à eu, c'était leur instant, leur moment de bonheur. Même si la pointe de déception de la première vue de l'appartement exprimé par sa belle lorsqu'elle passa la porte d'entrée s'estompa doucement, il allait tout faire pour rendre leur vie Turone le plus agréable possible.

Il sentait toutefois que ça partait mal quant à la décoration et l'aménagement de leur appartement. Lui qui ne voyait ici qu'un endroit pour faire la bamboula avec leurs amis, s'apercevait bien que sa Belle avait besoin d'autre chose. De calme et d'apaisement et il allait lui apporter tout ça. Certes il y mettrait sa petite touche masculine dans cet appartement, au minimum un bout de comptoir dans un coin, fallait un petit coin pour se détendre tout de même.

Bordel, la cuisine et ahhhh son bureau, la bourreau de travail avait encore pris possession de ce divin corps. Non, ça il n'y avait pas pensé au bureau, il avait pensé à plein de truc mais ni au bureau, ni à la cuisine. A croire que pour lui ils ne boufferaient pas et pour travailler....enfin bref, il trouvait qu'elle en faisait déjà beaucoup trop dans son état. Inutile d'essayer de canaliser ses ardeurs boulimiques de boulot, il avait déjà tenté et s'y était cassé les dents. Et par les bourses du sang nom, la chambre de leur fils. ca aussi c'était passé à l'as. le pauvre gamin n'allait pas dormir sur des tonneaux de bière. Déjà que malgré eux ils en avaient fait un combattant, ils n'allaient en faire un alcoolique en prime. Oui, leur fils aurait sa chambre, elle aura son bureau et une cuisine pour Grim. Lui ben.....il restait plus de place du coup puisqu'il fallait penser à la progéniture en route. Il irait se taper quelques bières en taverne pas le choix. Il regarda son ventre, puis le couloir, puis son ventre, puis le couloir.....il aurait peut-être du faire agrandir les ouvertures, pas certain certain que le bidou passe dans les virages un peu serrés. Surtout que des fois elle déboule en courant quand elle a oublié un dossier ou un document qui urge'. Faudra manœuvrer et qu'elle apprenne à ralentir un peu le pas. Penser à mettre des affichettes: "Virage droite à 45° dans quatre pieds", ouai, faudra penser à ça.

Euhhh, la cuisine vous dites?? ahhh effectivement j'y avais pas pensé, j'pensais qu'on viv'rait d'amour et d'eau fraiche moi. Aah ah ah ah ah. Euhhh, c'est non alors?

Mais ouiiiiii, vous l'aurez vot' cuisine, c'est Grim qui s'occupe de tout ça. Comme c'est pour lui, c'est bien qu'il choisisse. Par contre vot' bureau, ça j'y avait pas pensé. Ben écoutez, on va attendre Grim et on ira en commander un si vous l'souhaitez.

Il était heureux, cet instant était magique pour lui. Sans tomber dans le patos, c'était loin d'être son genre, mais quand même. Que d'épreuves, que de bâtons dans les roues qu'on a pu leur foutre avant d'en arriver enfin à cet instant de pur plaisir. Il savourait ce moment. regardant son épouse faire ses plan sur la comète, montrer ici son lieu de travail, ici la chambre des enfants, là la cuisine de Grim et un peu...beaucoup à l'écart de la leur, sa chambre à lui. Il souriait de la voir faire de grands gestes mimant l'agencement des différentes pièces. Ohhh certes il n'était pas immense, mais c'était à eux. Un chez eux d'appoint à la capitale, c'est tout de même la grande classe. De quoi bomber le torse et marcher la tête haute dans les rues. De toutes manières avec ou sans appartement, ils avaient de quoi marcher la tête haute, et il était fier de sa femme. Fier et fou d'elle, fou comme jamais il ne l'avait été et peut-être comme jamais personne ne l'avait été pour elle.

Allez, il fallait que Grim s'occupe des vivres, que le Balafré aille commander le bureau et la chambre du petit guerrier des Reudi, en évitant d'y mettre des trucs trop fragile parce que le gamin avec sa petite épée en bois envoyé de grands moulinés dans les airs en criant "Vais tuyé les Tretons".

Ahh il fallait également attendre So. qui s'était gentiment proposé de venir les aider.

Vous allez voir, Grim va vous dégoter une de ces cuisines. Enfin, j'espère qu'il a pas pris un truc qui coute l'autre bras non plus. C'est qu'il commence à avoir des gouts de luxe depuis qu'il est à votre service. Et on attend So. aussi, elle s'est proposée de venir nous aider. Remarquez on sera pas trop de trois paires de bras, parce que vous j'veux pas vous voir soulever un truc plus lourd qu'un livre de conte pour enfant sinon ça va chier. Ce cède mais là j'vais pas céder. Allez zou, filez réfléchir à vot' intérieur, moi j'vais réceptionner nos amis.
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Cela faisait des mois qu'elle le taraudait, pour ne pas dire qu'elle le soulait avec son envie d'acheter un appartement à la capitale. En ce matin du 1er novembre il avait cédé. C'était chose faite. A la taverne de la Semper Fi, le sourire heureux d'un homme qui souhaitait faire plaisir à sa femme, et surtout soulagé de ne plus entendre parler de cet appartement. Parce que plus les jours avançaient plus les "je veux" et "j'exige" de sa femme se faisaient plus insistants et avaient eu raison de sa détermination à refuser. Surtout que Tours c'était pas sa tasse de thé non plus. Mais bon, soit.

La lourde clé de cette résidence passa de la main du Balafré à celle de sa Belle. Il lut avec bonheur la joie dans ses yeux. Même si l'affaire lui avait couté un bras et un rein et demi, qu'est ce qu'il aurait pas fait pour elle. Il pissera moins avec un demi-rein, voilà tout. Il se demandait s'il elle ne jouait pas un peu de ça d'ailleurs. Si elle savait le faire craquer. Oui, elle savait. Il avait quand même tenu bon. Mais comme les Ponantais qui croyaient avoir en Touraine la victoire en poche, le Balafré dû se rendre à l'évidence. Inutile de lutter, il fallait déposer les armes.

Vous viendrez m'aider pour la décoration.

Avait-elle lancé. Ahhh ben là elle n'allait pas être déçue. La décoration c'est sa spécialité. Il avait déjà tout en tête pour en faire un bel appartement de...gars. Il voyait déjà au dessus de la cheminée une belle tête de sanglier, du plus bel effet quand ils auront des invités. Quelques armes en tout genre accrochées ça et là au mur. Des peaux d'animaux au sol dans leur chambre pour....pour....pour pas avoir froid. Enfin, lui voyait une autre utilisation de la peau d'ours, mais ça il n'allait pas lui dire c'était pour les parties de jambes en l'air. Une pièce rien que pour lui avec un grand comptoir, un truc classe, pas un comptoir fait avec des planches de récupération. Et des tonneaux de bière de toutes les régions du Royaume, et des vins des plus grandes vignes. Un jeu de papegault, une arène pour les combats de coq....enfin, le truc de fou là. Il se voyait déjà avec ses potes pleins comme des outres à vin entrain de jouer aux fléchettes contre le mur et pisser par la fenêtre dans la rue à celui qui s'approcherait le plus possible de la rigole d'évacuation des eaux, sans toucher les passants. Il pouvait avoir beaucoup de panache lui dans ce genre de soirée, ou journée.

Alors là elle allait pas être déçue par la déco', c'était certain. Peut-être même qu'il voyait quelques uniformes de soldats des Ost Ponantaises cloués au murs. Les uniformes, hein, pas les Ponantais. Une salle du souvenirs tiens, un mémorial.

Pas d'souci chérie, j'm'occupe de toute la décoration, j'ai plein d'idées en tête, pouahhhhh, la grande classe. J'vais vous mitoner ça aux petits oignons. ahh bordel, la cuisine...euhhh, ouep, j'sais on qu'on va foutre la cuisine.

Il se frottait déjà les mains, parce que lui avait vu la résidence, et avait déjà toutes la disposition des pièces en tête.

On y va?? hein!!! Vous voulez peut-être le voir? Héhéhéhé
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Au moment où Grim' entrainait Hilde dans la cuisine afin dans s'en jeter hein dans le gosier, il entendit Hans crier "à table !".
Sa maitresse venait de débarquer en trombe dans la grande salle où Hans patientait, gueulant comme un veau, devant les pichets de vin qui s'alignaient.
Le nain observait la scène, amusé. Le Balafré se faisait engueuler gentillement par la Châtaigne qui avait sûrement cru à une attaque des Popo en territoire Reudi. Faut dire qu'il avait de la voix le Balafré.
Que nenni ! Pas d'attaque ! Le vin était là, et il était justement temps de se mettre à table.

Le nain, déjà ivre, avait encore le nez rouge et puait la vinasse à trois lieues. Heureusement, la Eulalie lui avait préparer une tisane de la mort et il ne se mettrait pas à raconter tout un tas de conneries comme il en avait l'habitude lorsqu'il était pété comme un coing.
Pété comme un coing, il n'allait pas tardé à l'être s'il s'enfilait le pichet de vin devant lui.
Il disait pour lui, dans sa barbe inexistante : "Oh... Allez, un p'tit peu..." en se tâtant devant le pichet de vin. Puis, regardant en coin la Châtaigne "... elle y verra qu'du feu..." Puis regardant le plafond... "Seigneur, s'ils ne se rendent pas compte que je suis déjà plein comme un vache, j'irai à la messe dimanche prochain !

C'est pendant qu'il parlait tout seul devant son pichet, se demandant s'il était raisonnable ou non de boire un peu plus et de se rendre un peu plus ivre qu'il ne l'était déjà qu'il lâcha un long : "*Hiiiiipppssss*"
C'est aussi pendant qu'il parlait tout seul comme un vieux fou que sa maîtresse s'inquiéta auprès de sa dame de compagnie du menu du soir.... C'est alors que m'dame Eden se saisit du nain et lui dit, le tenant par bras : "-Manger ce soir, le menu donc, Taya je pense que Grim va nous faire le plaisir de le réciter, il devrait si il a suivi les ordres, le connaitre et surtout....l'avoir préparé... N'est il pas Grimoald??? Parle les maîtres t'écoutent et ils ont faim!"

Impossible de s'échapper ! Elle le tenait fermement par le bras !
Le nain avait cru lui faire un tacle en laissant la Eulalie décider du menu. Mais la dame de compagnie était maline, et taclait le nain à son tour. Et il faut bien avouer qu'il était perdant. D'un part, il avait désobéit à sa maitresse en partant picoler en taverne au lieu de préparer le repas. D'autre part, il devrait leur annoncer qu'il mangerait du hérisson ce soir ! C'était, d'ailleurs, tout ce que Grim' savait. Il savait juste qu'il y aurait du hérisson...
La voix tremblotante, les jambes ramollies par l'alcool et la peur, il prit enfin la parole :

_"Je *hips*.. Je euuh... Ce soir, il y aura...
Alors en entrée *hips*, il y aura.... Pis... Enfin... Euuuh....
En tout cas, euuh... Eulal... ON vous a préparer un bon repas ! Z'allez voir, y'aura du hérisson !"

Puis, regardant ses chausses, peu fier... "Je ne sais pas ce que Eulalie a préparer ce soir... Je... euuh... Je vais aller voir !"

Le nain secouait son bras en regardant Eden, la suppliant du regard de le laisser s'en aller voir la Eulalie en cuisine. Il espérait pouvoir quitter la pièce sans se prendre un savon !
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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")

Eulalie , d'un regard par la porte avait constaté avec dépit que le picrate maculait non seulement le plancher mais la nappe blanche , qu'elle avait soigneusement frottée à la cendre.

Par les fesses de Bouc!! Rg'arde donc c'te malpropre!!
Huu!!!Si j'me r'tenais pô! J'ty enverrai ça au lavoir!! Pensait la Vioque tout en découpant la bestiole!

Elle dressa le plat de grès et agrémenta le tout d'une belle poëlée de topinambours.

Faut y donc tout y eux faire à ceux là! ça va r'froidir et l'autre andouille il est agrippé à sa jolie!!

Le devantier fut prestement dénoué, la bonnette remise droite , la mèche rebelle enfouie sous la dentelle, le sein gauche replacé dans le corset ,tout était en place.

Woilààààààà, c'est prêt! J'vous a mitounné un rôti de bicou..heuh...Piquouts .. M'en direz des nouvelles!!

Pof!!! Le plat est tiaqué sur la table, le regard sévère planté dans celui du Maitre de maison se portant avec un mouvement de sourcil en direction de la tache de vin qui se diffusait inexorablement .
Demi tour droite, direction cuisine, la Eulalie avait un godet à vider et le rouquin ça supportait pas d'attendre!

En passant devant la porte , elle entendit toquer discrètement.

Elle leva les yeux au ciel et c'est d'un air pas vraiment commode qu'elle ouvrit la porte.

Voui???? C'est pourquoi???

Quel fumet ! L'odeur qui provenait de la cuisine était quasi insoutenable aux narines d'Hildegarde. la salive affluait comme jamais dans la bouche. Ses papilles s'agitaient comme des hystériques et lui faisait venir la bave aux commissures ! Elle déglutissait sans arrêt et se demandait pendant combien de temps encore il lui faudrait attendre pour planter ses dents dans un morceau de viande !
Grimoald passablement ivre, titubait entre les portes. "Pourvu qu'il ne nous fiche pas tout par terre en apportant les plats ! " pensa-t-elle.

Elle vida sa chope de l'excellent Chinon qu'avait versé le Maître du logis histoire de tromper son estomac qui gargouillait.

"Bon sang ! Ces semaines de régime m'ont fait des noeuds au ventre, il crie famine et cette bonne odeur est une torture pour mes sens ! Je vous prie d'excuser le râfut que fait mon ventre mais ils est, comment dire.... quasi mû d'une vie propre depuis que me parviennent ces effluves depuis votre cuisine !"

Hans acquiesça et se tourna vers la cuisine pour faire signe à Grimoald de commencer à servir quand on vit Eulalie se précipiter vers la porte.

"Chérie, on attend encore du monde??"

Tout le monde tourna la tête vers l'entrée.

Tayabrina n'eut pas le temps de répondre qu'une visiteuse passa la tête par la porte et dit "Bonjour, c'est moi. Je peux ?"

Tout le monde commençait à s'impatienter, et le nabot aussi avait les crocs !
Ce qu'il y avait au menu ? Du hérisson, c'est tout ce qu'il savait. Le nain n'avait pas participer à la préparation du diner. Non, au lieu de cela, il avait préféré s'en aller boire un petit coup dans une petite auberge...
C'est qu'il était pas en forme le nain, il faisait des va-et-vient dans la pièce, saoul comme un cochon lorsque...

- Que diable se passe t-il? Venez nous servir, nous allons mourir de faim m'enfin et vous faites patienter mon invitée pour tout combler !

La maitresse avait fin, et le nain sursauta. Mazette ! Où était donc passé Eulalie ? Qu'allait-il leur servir ?
Il regarda la plat que la vieille avait posé sur la table... il le reconnaissait celui-là. C'était le ragoût de Hérisson...

_"Euuh... *hips* Oui Madame ! Commencer par goûter à ce merveilleux ragoût de euuh... A ce merveilleux ! Je euuh... *hiiiips* Je vais voir où ça en est pour la suite !"

Grim' prit la louche et commença à remplir les assiettes. Du ragoût de hérisson, quelle drôle d'idée !
Le nain allait filer en cuisine pour voir Eulalie et ramener les plats suivant lorsque...

_"[...]Grim, essai de savoir ce qui se passe devant cette porte, Eulalie commence à trop tarder je trouve."

Le nain fila au pas de course voir ce qu'il se tramait à cette porte.
Il tomba nez-à-nez avec Eulalie et une autre dame, caché sous une capuche.
Le nain ne voulait point faire attendre tout le monde. Aussi, il se dit que ce devait être une invitée et l'invita à se rendre à la table

_"M'enfin m'dame Eulalie ! N’embêtez pas cette dame !

Entrez m'dame ! Il fait plus chaud à l'intérieur ! Et allez au salon, le repas y est servi. J'imagine que vous devez être une amie de ma maitresse.
Je suis Grimoald, 'chanté ! Allez donc vous assoir, le repas est prêt, et chaud !"

Le nain se tourna vers Eulalie et lui demanda :

_"Et après le ragoût, y'a quoi ? J'espère qu'elle ne va pas s'apercevoir que c'est du hérisson ! J'vais m'faire tirer les oreilles, moi !
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(* By Heyleen Casaviecchi, apprentie "plumes & légendes")

Certains auraient pu se retourner et courrir quand la porte s'ouvrit sur la vieille femme, l'Audeline pourtant, ne cilla pas tellement son ventre criait famine, la faim vallait sur la surprise à n'en pas douter une seconde. Les interrogations la firent même sourire, alors sur le même ton, elle allait répondre quand un jeune garçon les rejoignit pour s'enquérir de la situation, la sauvant presque d'une réponse teintée d'une excuse foireuse.

Merci! Dit elle en entrant dans la pièce effectivement bien chauffée, ce qui lui donnait un air chaleureux en dehors de celle qui lui avait ouvert.
En réponse au gamin, elle ajouta sa présentation, je suis heu... Audeline, ravie de même d'avoir pu entrer, pile au bon moment alors!
Tapant ses bottes juste après l'entrée pour en détacher la neige qui s'y était fixée lors du trajet, merci de me laisser me joindre à vous si tardivement. Elle entra donc un peu plus dans la maisonnée vers la grande pièce où d'autres personnes se trouvaient qu'elle ne manqua pas de saluer, tous attablés, tous prêt à en découdre avec le plat principal du repas prévu qui finalement, de l'autre côté de la porte, avait une odeur différente, une odeur qu'elle ne connaissait pas.

Bonsoir à tous, je suis Audeline, finit elle par leur dire en évitant de réfléchir à son nom de code cette fois ci.

[devant la porte]

La Eulalie avait bien tenté de placer quelques mots mais le nabot semblait plus rapide quant à faire marcher sa gouaille.

La vioque eu le temps de remarquer que la Donzelle avait largement tapé ses bottes pour ne point souiller le plancher, quoique , le mantel dégoulinait de neige qui fondait inexorablement , maculant le sol de gouttes qui ne tarderaient pas à blanchir le parquet gratté et ciré de la veille.

Elle leva les yeux au ciel accrocha le manteau.


Après le hérisson t'auras qu'à dire qu'y a des Salrinettes! Bougre d'âne!

M'en va en cuisine faire pocher les poires dans l'vin.
R'marque , t'es pas une poire mais t'es ben poché!
File tailler le pain, y f'ront des mouillettes dans la sauce.

Cornecul! son godet d' picrate allait chauffer et ça la Dondaine, ça la mettait pas d'humeur!