Mai
[HRP: Ça fais trois mois que je joue cette guerre et je n'y prend vraiment plus aucun plaisir.
Pour y échapper Marie va chopper une bonne grosse fièvre et se mettre à divaguer complètement.
Le RP est ouvert a tous que ce soit pour veiller une Marie blessée et agonisante, ou pour vivre dans son monde parallèle.]
Marie regardait ses mains qui tenaient fermement la garde de son épée. Elle avait froid et mal. Sa vie de banquière et de bretonne lui manquait énormément. Mais noblesse, levé de bans et mariage ont fait quelle a dû suivre le mouvement de sa nouvelle belle famille. Lorsquon est lépouse de lhéritier du trône de Breizh, il y a des sacrifices à faire parait-il. Et son royal suzerain avait décidé quelle irait au combat. Cest ainsi Elle irait !
Par les lèvres purpurines de la platine séchappait un filet de buée, signe presque poétique de larrivée de lhiver. En effet, Novembre était là désormais, offrant aux claquements de dents des soldats une autre excuse que la peur. Epaules contre épaules, les Myosotis attendaient, les yeux fixés sur lhorizon que le premier rayon du soleil lance combat. Assise sur le cheval quon lui avait offert pour loccasion, Marie fixait la silhouette de son chef darmée quelques mètres devant elle. Son époux aussi. Un mois quils étaient marié et pour seule lune de miel, la guerre, la faim et le campement des Myosotis. Du romantisme façon Montfort Le bras tendu de son mari sabattit dun coup sec, et les montures se mirent en marchent une fois de plus sur les murs de Tours. Et comme à chaque fois désormais, Marie fermait les yeux et priait. Elle priait pour quon la fauche, pour quelle meure rapidement et sans souffrir. Au moins dans la mort, elle naurait plus froid, elle naurait plus mal, elle ne serait plus en guerre.
LAnkou et Marie vivait une histoire passionnée, et cette dernière navait plus peur de mourir depuis bien longtemps déjà. Pour la troisième fois de son existence, la faucheuse et la demoiselle allaient de nouveau danser ensemble. Techniquement parlant, la lame dun francoys transperça la cuisse satinée de la jeune femme, blessant profondément la chair de la nobliote. Le malheureux neut malheureusement pas laudace ou la présence desprit- de lachever sur place. Tant pis, ça na guère dimportance. Pour Marie la douleur qui lenvahit était la main tendue de son macabre cavalier qui linvitait à danser de nouveau. Et Marie, elle aime danser. Elle resta immobile sur le champ de bataille, savourant presque avec délectation la douleur qui lenvahissait et la danse qui sannonçait.
Au bout de quelques minutes, Buzay perdit connaissance. Soyez les bienvenu à MarieLand.
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Pour y échapper Marie va chopper une bonne grosse fièvre et se mettre à divaguer complètement.
Le RP est ouvert a tous que ce soit pour veiller une Marie blessée et agonisante, ou pour vivre dans son monde parallèle.]
Marie regardait ses mains qui tenaient fermement la garde de son épée. Elle avait froid et mal. Sa vie de banquière et de bretonne lui manquait énormément. Mais noblesse, levé de bans et mariage ont fait quelle a dû suivre le mouvement de sa nouvelle belle famille. Lorsquon est lépouse de lhéritier du trône de Breizh, il y a des sacrifices à faire parait-il. Et son royal suzerain avait décidé quelle irait au combat. Cest ainsi Elle irait !
Par les lèvres purpurines de la platine séchappait un filet de buée, signe presque poétique de larrivée de lhiver. En effet, Novembre était là désormais, offrant aux claquements de dents des soldats une autre excuse que la peur. Epaules contre épaules, les Myosotis attendaient, les yeux fixés sur lhorizon que le premier rayon du soleil lance combat. Assise sur le cheval quon lui avait offert pour loccasion, Marie fixait la silhouette de son chef darmée quelques mètres devant elle. Son époux aussi. Un mois quils étaient marié et pour seule lune de miel, la guerre, la faim et le campement des Myosotis. Du romantisme façon Montfort Le bras tendu de son mari sabattit dun coup sec, et les montures se mirent en marchent une fois de plus sur les murs de Tours. Et comme à chaque fois désormais, Marie fermait les yeux et priait. Elle priait pour quon la fauche, pour quelle meure rapidement et sans souffrir. Au moins dans la mort, elle naurait plus froid, elle naurait plus mal, elle ne serait plus en guerre.
LAnkou et Marie vivait une histoire passionnée, et cette dernière navait plus peur de mourir depuis bien longtemps déjà. Pour la troisième fois de son existence, la faucheuse et la demoiselle allaient de nouveau danser ensemble. Techniquement parlant, la lame dun francoys transperça la cuisse satinée de la jeune femme, blessant profondément la chair de la nobliote. Le malheureux neut malheureusement pas laudace ou la présence desprit- de lachever sur place. Tant pis, ça na guère dimportance. Pour Marie la douleur qui lenvahit était la main tendue de son macabre cavalier qui linvitait à danser de nouveau. Et Marie, elle aime danser. Elle resta immobile sur le champ de bataille, savourant presque avec délectation la douleur qui lenvahissait et la danse qui sannonçait.
Au bout de quelques minutes, Buzay perdit connaissance. Soyez les bienvenu à MarieLand.
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