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[RP]"Au fil de l'eau...le lac de Luxeuil"

Isabelle
Isabelle le regarda, taquine.

Mmmmm, je sais pas....ça demande réflexion tout en parlant elle avait passé ses bras autours du cou de Jym si je te donne des deux j'ai le droit de t'embrasser encore???
Ysoir
Dans un espace temps autre....



Au sortir d’une taverne, telle une piachonne*, le cheveu roux indiscipliné, Ysoir marchait d’un pas mal assuré.
Elle venait de découvrir l’ivresse.
Un verre me direz-vous, un seul petit verre de ce breuvage limpide, ne pouvait vous faire tourner ainsi la tête.
Non c’était autre chose, quelque chose de plus subtil.
C’était en fait le premier éclat de rire franc et spontané, qui était monté de sa gorge.
Elle s’était sentie bien, l’espace d’une petite heure.
L’espace d’une ouverture vers l’autre, d’un partage.
Non que le sexe de la personne eut avoir dans ce phénomène, mais plutôt une lente désinhibition due à la chaleur montante du degré d’alcool, le tout savamment ajouté à une touche d’humour.
Et voilà qu’un son incongru était monté d’elle-même.
Elle dirigea ses pas vers le lac, s’allongea sur la rive, et laissa les quelques rayons de soleil, lézarder sur sa peau.
Puis, comme transformée, elle se leva, posa un objet dans une niche naturelle et chaude du sol, et entra dans l’eau.
Le premier contact était surprenant.
Le second plus envoutant.
Le troisième comme un chant invitant à le fredonner.
Et il n’y eu pas de suite, le corps immergé, s’abandonna à l’ivresse des courants, et se laissa emporter.


* piachon (ne) = ivrogne
--Vouivre
Depuis la berge.


Un œil aiguisé scrutait la surface de l’eau, l’étendue laissait miroiter les paillettes des quelques rayons de soleil aventureux qui osaient percer le ciel chargé.
Elle surveillait, attendait, scrutait, le regard fixe, le corps statufié, figé.
On aurait pu la croire végétale, tant elle faisait corps avec le site, fondue dans les éléments.
Tel un phasme accroché à sa feuille, La Vouivre, était en mimétisme avec la berge.
Son corps recouvert de limons, ses cheveux étaient noués naturellement par la bourbe du lac.
Seuls ses yeux, semblaient renvoyer une sensation particulière de vie, celle des cavités sombres.
Un appel à s’y laisser engloutir, à plonger dans l’abysse.
Elle attendait, à l’affut.
A ses pieds de petites vipères serpentaient se nouant et se mêlant les unes aux autres.
Créant des nœuds dont les extrémités devenaient indistinctes.

La surface de l’eau bougea au loin, le temps d’une immersion brève, d’un souffle.

Un léger frisson sembla animer le corps de la Vouivre, sa poitrine se souleva un instant.

Dans l’eau la forme avait à nouveau disparu, ne laissant qu’une onde circulaire se disperser en cercles de plus en plus imprécis au regard.
Jym56
Plutôt deux fois qu'une !
Jym se tétanisa soudain, et devint blanc comme un linge, l'espace d'un instant .Quelque chose là-bas, nann n'eo ket possubl * , il se persuada qu'il avait rêvé et chassa la vision de son esprit . Pourtant sur la rive...
Ne pas inquiéter Isabelle, surtout pas .

Regarde, la mouette là bas elle a repéré une proie, la voilà qui plonge !


*Non, ce n'est pas possible
_________________

BERPED E RAOK
Isabelle
Isabelle regarda dans la direction indiquée par Jym, elle vit l'oiseau remonter une proie scintillante dans le bec.
Ils passèrent le reste de l'après-midi à observer la faune du lac, mangeant de la tarte, buvant du cidre, savourant le plaisir d'être ensembles.
La journée passa vite, bien trop vite au goût d'Isabelle, lorsque vint le moment pour Jym de reprendre les rames pour rentrer elle aurait voulu que le temps s'arrête, qu'ils restent là éternellement dans le cocon de la barque.
Tandis qu'ils s'apprêtaient à débarquer, elle comprit que la vie qu'elle s'était soigneusement construite depuis tant d'années n'existait plus, une nouvelle vie s'ouvrait devant elle. L'angoisse lui serra la gorge une seconde, puis elle regarda le jeune homme à ses côtés et elle lui sourit : l'avenir ne pouvait qu'être merveilleux !
Ysoir
Ysoir sortit de l’eau comme épurée des sensations ressenties plus tôt.

Animale elle secoua sa crinière rousse, projetant de fines gouttelettes, sur les joncs avoisinant.
Elle s’assit un instant profitant de l’oisiveté qui lui était offerte.
Ses doigts jouaient sur de petites marres de sable fin, mêlés de galets lisses.
Elle en prit un entre le pouce et l’index, le projetant avec habileté à la surface de l’eau.
Il ricocha longtemps, et finit par se perdre dans un petit bruit plongeant.
Elle ne travaillait pas ce jour, ayant décidé de prendre la route pour Vesoul.
Elle songeait que peut être avec ses quelques écus elle pourrait rapporter de la ville quelques hardes pouvant couvrir son corps, ou faire quelques bonnes affaires sur la vente de son maïs.

Son esprit vagabondait de rêves en rêves, d’espérances en espérances, son regard posé sur une toile d’araignée Epeire.
L’arachnide, insouciante au regard absent posé sur elle, tissait sa toile sans discontinuer.
Elle tendait avec méticulosité le piège quelle destinait à ses proies.
Soudain le fil de soie fut animé d’un tremblement et elle disparut dans les herbes.
Une alerte était donnée.

Une voix monta chaude, grave, suave.


Bonjour Yssssssoir…

La main de la rousse se tendit vers la cavité naturelle qui ornait le sol sablonneux.

La voix monta à nouveau, mais cette fois d'une façon sarcastique


Inutile cccc’est vide Ysssoir…

En un éclair la tignasse de feu s’anima, et le corps se déplia, muscles tendus, mâchoire serrée.
La voix d'Ysoir monta ferme sèche


Rouste d’lai !*

Ysoir faisait face, poings serrés, figée comme face à un miroir.

Rouste d'lai != vas t'en ! (je ne sais pas comment ça s'écrit mais la phonétique est juste )
--Vouivre
Citation:
Rouste d’lai !



Un éclat de rire monta vers le ciel.

Aux alentours, il régnait un silence étrange, les oiseaux s’étaient tus, la faune semblait figée.
Le vent lui-même, qui aimait jouer dans les feuillages, semblait avoir suspendu son souffle.
La surface de l’eau, était si plane qu’on aurait pu supposer le lac constitué d’huile.
La voix sifflante monta moqueuse, perfide, acerbe.


Partir ? Sssurement pas !
Qui crois-tu donc être pour me donner des ordres Yssssssoir ?
Toi pauvre laideron, que nul ne regarde, engoncée dans ta ssssolitude et tes peurs !
Est-ccce ccceci que tu cherches ?


La Vouivre tendit une main dont les doigts étaient refermés sur un objet invisible.

Qu’est-ce que cela t’apportera de la possssséder Ysssoir ?
Pauvre petite réassurance de bien, de propriété, un minuscule cataplasme sur tes plaies !
Une illusion de bonheur !
Cccet objet t’est donc ssssssi cher et indispensssable qu’il attise ainsi ton courroux ?


Un nouveau rire de gorge, encore plus amer, monta dans le silence.

Tu n’auras jamais ma beauté, et mon immortalité, regarde toi Yssoir !

C’est à cet instant que l’’araignée épeire, tenta une sortie curieuse, la toile se tendait, le piège encore inachevé prenait place lentement.
Elle déroula ses longues pattes, et vit la Vouivre, plonger dans l’eau et disparaître. Au sol un objet venait de tomber mollement cassant en partie la toile déjà construite.
Un chant d'oiseau timide sortit des branchages, bientôt rejoint par un second puis par tout un ensemble.
Les branches s'animèrent dans un lent balancé harmonieux.
La vie reprenait place lentement
Ysoir
Deux genoux qui viennent heurter le sable, et s’y enfoncer.
Un corps qui se recroqueville sur lui-même, se ratatine en forme d’œuf.
Un flot douloureux montant en longs sanglots.
Un visage laid déformé par la fureur.
Poings serrés sur un objet anodin d’apparence, mais précieux au cœur.
Ysoir laisse la bile se déverser, comme si elle jaillissait d’une source bouchée depuis longtemps, et que la pression libérait subitement.
Aller au bout du souffle, vider le contenu de la réserve accumulée.
Ysoir s’abandonna à l’ire.

Le temps passa et les yeux rougis et gonflés, elle se releva comme apaisée.
La raison commençait à reprendre place face à l’émotion.
La Vouivre, n’aurait pas raison, certes, elle ne serait jamais belle, mais seule ….
Une moue dubitative accompagna ses pensées.
Au village elle commençait doucement à lier connaissance, avec prudence et parcimonie, mais des liens semblaient se tisser.
Et même parfois lorsque la boisson la surprenait, elle perdait ce sifflement étrange de la voix.
Serrant dans sa main sa première acquisition faite au marché, grâce à son labeur, Ysoir le passa à son cou.
C’était un petit médaillon de bois orné d’un fin bas relief représentant un hérisson.
Adoucie, elle réussit à afficher un vague sourire, elle releva sa chevelure, et se dirigea vers le village, d’un pas presque assuré.

L’araignée Epeire, sorti définitivement de sa cache et reprit son ouvrage de dentelière.
Frederic_petit
en ce matin de son arrivée il poussa la promenade jus quo lac, ce la ou il avait fait les quatre cent cout.
luxeuil avait changer en c'est deux années d'absence étés tesse mieux oui non peut importe il était que de passage il venait voir sa nièce et sa petite nièce.
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Ascelin
Il est de ces jours englués dans un suif épais dans lequel vous avez l'impression de vous enfoncer un peu plus à chaque pas. Un de ces jours qui semblent se dérouler à mesure que vous les parcourez, se faire aussi longs qu'un mois de dimanches, laissant les hommes charriés exsangues une fois le soir venu. Un de ces jours là s'était écoulé, et avait abandonné un garçon alors qu'il mourrait dans un couchant orangé.

Long corps oscille dans le sinueux de ruelles fondues en miroir du ciel enflammé. Par le fait, le fluet ne semble pas importuné et, malgré l'obscurité grignotant son paysage de pierres, il se dirige d'un pas fébrile mais inspiré à travers le dédale.

Attitude trahit l'habitude et destination se laisse découvrir aux yeux cendre, maîtresse drapée du voile nébuleux qui toujours freine la vue de l'Ascelin, parcourue de frissons sous la brise, luisant, invitante. Et, une fois qu'elle est atteinte, et que le blond se risque à ses bords dans un rituel s'orchestrant sans l'intervention de la pensée, perambulation débute.

Le garçon porte encore épais tablier de cuir jusqu'aux jarrets, et chemise est souillée d'un raisiné sombre, ce qui ne l'empêche de déambuler, essence profonde en quête d'un répit. Le repos de l'âme, le blondinet est persuadé de pouvoir le trouver près de ces eaux tranquilles pour cela qu'il parcoure les berges, tourmenté par les quelques nids de vipères enlacées rencontrés, sans discontinuer, de soir en soir. Du moins... Ceux où la fatigue ne le fauche pas avant qu'il puisse exécuter son dessein.

Ce soir là précisément, de repos, il se contenterait d'un rien d'étincelle, une lumière au loin... Bref, de quoi enflammer le suif. Bien sûr, s'il cherche, le fluet n'espère pas trouver.

De ses trainailleries, il a appris que personne ne vient jusqu'ici à ces heures. Alors...

Il s'installe à fleur d'un petit talus léché par la danse incessante qu'impose le vent au lac et, sortant d'un havre-sac élimé un cromorne de buis, entame une mélodie lente.

Les ténèbres descendent, du ciel à la terre, et le son écarte le silence, faiblement.

Appel à Personne est lancé.
Jym56
Crocdur trottinait à ses côtés en jappant joyeusement . Jym avait promis à Isabelle de ne pas aller au lac sans lui et tous les deux ils s'entendaient comme larrons en foire . Jym avait ramené des os à ronger, ce qui avait fait l'affaire du molosse .
Ils arrivèrent rapidement sur la berge, Jym donna des coups de bâton dans l'herbe pour faire fuir les éventuelles vipères . Puis il se déshabilla et entra dans l'eau, le chien hésita un instant puis suivi l'ami de sa maîtresse .
L'eau était bonne car il avait fait très chaud toute la journée . Jym fit quelques longueurs puis sorti du lac . Crocdur fit de même ets'ébroua ce qui fit jaillir des milliers de gouttelettes alentour !

Ah ! Tu en mets partout....
Jym remit ses vêtements rapidement et retourna sur le chemin, son compagnon à quatre pattes sur les talons...
Allez, on va retourner à la forge, il doit me rester encore un os ou deux !
Mais avant il faut qu'on rentre les vaches, c'est bientôt l'heure de la traite .

Il faisait bon au soleil de cette fin d'après midi . Les bêtes attendaient déjà près de la clôture...elles connaissaient leur heure . Jym leur ouvrit et elles prirent toutes seules le chemin de l'étable, suivies de près par l'homme et le chien .
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BERPED E RAOK
Ysoir
La veille au soir …..


Les pieds nus marchaient avec précaution sur les rives du lac. Habitués à sentir sous leur plante cailloux, terre, boue, mousses et herbes, ils étaient cependant précautionneux.
S’ils avaient été munis de chausses ils auraient assurément avancés d’un pas plus rapide, plus sûr, plus lourd.
Sans doute, n’auraient ils pas évité les brindilles, ou branchettes que l’on écrase sans y prendre garde et qui annoncent leur arrivée.
Mais le pas était léger silencieux, la pointe de pied se posait à l’aveugle, explorant tactilement l’environnement, autorisant la plante à se poser là, la voute à se cambrer, la cheville à s’équilibrer, le talon à donner l’élan à un nouveau pas.
Le tout était mécanique, instinctif, mais donnait à l’ensemble une marche souple et muette.

L’oreille aux aguets le corps se dirigeait vers la bute d’où montait le chant d’un Tournebout.
La tonalité était douce, et mélodieuse.
A quelques pas du son, Ysoir s’arrêta, et s’installa recroquevillée sur elle-même. La tête légèrement penchée, en appui sur une main, elle écoutait la mélodie, le regard perdu sur la silhouette fluette surmontée d’un halo blond.

Dans la torpeur de la fatigue, sa gorge laissa échapper, comme en réflexe, un son se mêlant à la complainte de l’instrument.
Le chant montait grave et doux, mourant sur des lèvres scellées, détaché de toute volonté, comme mu par la magie de l’instrument.
La nuit jouait le chef d’orchestre, faisant taire la faune apeurée par la sonorité incongrue et inhabituelle des lieux, imprégnant les êtres présents d’une bulle de sentiment de solitude sereine, de bienêtre cotonneux ou l’espace et le temps se perdent dans des songes du demi-sommeil.

Un chant de gorge, destiné à Personne...
Ascelin
Murmure de l'eau se fait l'écrin du son fuyard de l'instrument et mélodie se laisse doucement apprivoiser. Elle prend corps, sous le ballet appliqué des doigts, et s'envole, s'étire...

Le joueur se plaît à penser qu'à ces heures, son appel glisse à la surface des eaux et que les êtres y évoluant, insoupçonnables, perçoivent l'expression eurythmique qu'il laisse s'échapper. Genoux vers le visage bienveillant qui se montre et éclaire l'endroit de son sourire d'argent, pieds enchaussés se faisant face, lèvres refermées sur le bec sombre, yeux clos sur d'autres cieux... Tout semble s'accorder selon un ordre divin.

Brise souffle, douce, portant flot de parfums piquants dans ses bras et la tonalité se mêle, change d'une façon étrange. La première meure pour se muer sans discontinuité en une seconde, plus profonde. Le garçon n'appréhende pas le pourquoi de cette modification en l'instant, il lui faut un temps pour distinguer ce chant sourd, marié par la providence à sa plainte.

Paupières se lèvent sur des iris mangées par le sombre de pupilles agrandies et, alors que nœud aux tripes se délie, l'appelant cherche sa réponse du bout des sens. La lune l'aurait elle pris en pitié après l'avoir observé de si longues heures sous son règne et serait venue se joindre à lui ? Ou serait ce le lac qui lui chante ses secrets à demi-voix ?

Et si Réponse ne veut se faire voir ? Yeux s'aveuglent du fin voile de peau. Il se prive d'un sens.

Elle se fait entendre, alors, qu'importe qu'il ne la constate de la plus menteuse des aptitudes.

Et chant perdure, l'emplit tout entier, si bien que le blondinet finit par être persuadé que ses os vibrent de concert tandis que son palpitant bat la mesure.

Questionnement ne le vrille pas encore, il s'oublie dans l'air frissonnant, mais... L'impression de la sentir à portée aiguise l'envie de la recherche déjà.
L'Ascelin réprime tout de même son instinct premier avec soin.
Qui sait si la Réponse tapie dans l'ombre ne le condamnerait pas aux peines de Psyché une fois découverte...
Ysoir
Dans la nuit les notes se rejoignent se mêlent en harmonies, aucun questionnement ne vient interrompre les sons qu’Ysoir génère.
Peut-être aurait-elle pu songer à l’Ascelin, à ne pas l’effrayer, a ne pas le surprendre, à s’annoncer en somme.
Mais la nuit était si douce, le chant de l’instrument si envoutant, si transportant, qu’elle avait laissé son corps piloter sans raisonnement.
Et voilà que cette coque qu’elle n’appréciait pas, s’embellissait d’une portée de notes, se laissait voguer sur les gammes, en variations sourdes et graves.
De sa gorge montait le fruit d’amours partagés: la Volupté.... musicale de la nuit.

Le temps suspend sa course au rythme d’un tempo mélodieux, l’espace se réduit à la sensation de la solitude ressentie dans l’instant.
Puis telle une brume qui se lève lentement, les sens reprennent vie dans la réalité.
La vue perçoit la surface de l’eau, derrière le halo blond qui surmonte deux épaules frêles.
Un vague clapotis de berge qui atteint l’oreille, s’y engouffre et remonte au cerveau comme un signal de vérité retrouvée.
Un frisson sur le grain de peau, la caresse de la fraicheur sur un corps trop peu vêtu.
Les muscles endoloris de travail qui offrent une morsure douloureuse et achèvent le réveil.

Alors Ysoir se tait, s’étire, et ses lèvres s’ouvrent sur un soupire.

La musique se tait, elle ne sait comment s’annoncer sans le faire sursauter.
Sa voix s’élève dans un murmure, grave derrière Ascelin.


C’est magnifique …

Elle n’a pas trouvé autres paroles, parlant d’un ensemble, de la nuit, de la musique, de l’instant dans sa plénitude, de son ressenti sincère et désintéressé.

Ses jambes se déplient, et elle passe devant Ascelin, allant jusqu’à l’eau, y plongeant ses pieds nus.
Elle parle d'une voix claire, face au lac, sentant les yeux d’Ascelin se diriger vers les mots qu’elle prononce.

Je vous ignorais musicien, mais j’ignore tant de choses….

Elle aimait les rapports qu’elle avait avec lui : alternances de moments ludiques, graves, rieurs, de projets ou d’instants.
Ils apprenaient à se découvrir par petites touches colorées ou plus sombres, tissant ainsi des liens conviviaux.

Pointe de pied tendu, elle allonge la jambe, dessinant des demi-cercles à la surface de l’eau qu’elle regarde évoluer à contre courant de la berge.
Puis se retourne face à lui, s’incline dans un geste théâtral et applaudit en bruits feutrés dans un sourire.

Ce spectacle valait bien un public !
Mattew_crowe
Un soir je decidais de faire un tour pres du lac avec ce coucher de soleil merveilleux
regarda tout autour de lui et apprecia cette vue magnifique
en ayant une penser toujour pour cette meme personne qui donna pas de signe de vie cette cassandrelle
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