Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP]"Au fil de l'eau...le lac de Luxeuil"

Jym56
Et bien soit Messire, je vous enverrai un pigeon avec mon tarif, libre à vous d'accepter ou non mes conditions ! Sachez que je ne prendrai pas ombrage si nous ne faisons pas affaire ensemble !

Telles sont les règles du commerce, Jym aimait son métier et il se savait capable de réaliser une arme solide, adaptée à la taille et à l'estoc . Peut être un pommeau travaillé mais suffisamment solide pour infliger de graves blessures . Il lui faudrait plus d'une semaine , à cause de la traite mais le défi lui plaisait...
_________________

BERPED E RAOK
Raydetroy
La franche poignée de main , la voix , l'apparence , tout en cet homme présentait bien .
Il ne pouvait douter après cela l'attrait qui réunissait les 2 dirigeants de Luxeuil .
L'homme semblait attachant , et de surcroit bel homme , tout pour plaire aux dames , même s'il ne semblait y en avoir qu'une seule dans son cœur .
Ray qui commençait à fortement apprécier Madalen , pour son dévouement , sa force de caractère , sa rapidité à prendre de sages décisions , ne pouvait qu'être heureux que ces 2 là soit ensemble .

Il sourit à ses compagnons de bord de lac


Merci de vos bons mots
Merci pour ce verre
Trinquer avec vous est un plaisir .
A votre santé à tous ,
à la bonne santé de cette ville
Et à la santé de toutes les âmes qui œuvrent pour .
Seigneuraslan
Le Vétéran répondit à Jym :

Hé bien j'attends de vos nouvelles au plus tôt ; bien qu'il n'y ait rien d'urgent pour le moment, je préfère être prudent et réviser mon armement. Je regretterais briser ma lame et n'essuyer qu'une blessure légère qui ne me demanderait qu'une seule journée de rétablissement. Et repartir le lendemain dans la bataille à mains nues, je ne suis pas encore assez fort au point de fracasser un crâne entre mes doigts.

Et enfin il adressa un franc sourire à Raydetroy :

Vous savez que j'ai hâte de voir Luxeuil sous un nouveau jour, si bien que j'attends déjà avec impatience qu'on en arrive à demain. Cette ville, notre ville, ne demande qu'à s'épanouir avec la bonne volonté et le cœur que vous mettez à l'ouvrage mes amis. L'idéal est d'encore en inviter bien d'autres à se rendre utile à notre communauté ; déjà rien que d'apprendre à connaitre son voisinage est chose intéressante.

Tenez Ray, si vous me permettez déjà le diminutif sinon ça sera Raydetroy naturellement ; savez-vous combien de pêcheurs sillonnent les eaux du lac par jour? J'ai toujours été trop curieux
Raydetroy
A cette question Ray savait répondre partiellement , et la réponse n'était pas totalement à son gout .



Si on parle des pêcheurs officiels , qui se montrent , qui participent à notre carte d'entraide , je dirai environ 5 !Et encore en plus , une dizaine qui ne pêchent qu'occasionnellement mais participent quand ils sont sur le lac .

Maintenant ceux qui pêchent effectivement sur le lac en faisant fi des autres , là je dirai , beaucoup plus .
- Il y a les gens qui ne sont pas d'ici , et qui ne savent pas qu'ils peuvent quand même remplir la carte de pêche anonymement .
- il y a ceux qui ne sont pas intéressés pour aider leur prochain , ceux là sont , j'ai du mal à le dire , très nombreux !
- il y a ceux qui ne savent pas , ou ne veulent pas savoir .

Et tous profitent quand même du système .

Bref , c'est très difficile à dire exactement le nombre total de gens pêchant chaque jour , voir impossible .

Mais l'important c'est qu'une personne qui adhère à cette carte , est comme une victoire gagné sur l'obscurantisme , sur le replis sur sois-même .Et déjà ça , c'est une source de motivation pour un jeune garde pêche comme moi .


Ray sourit au chevalier , avec un petit air désolé pour sa réponse qu'il ne voulait pas trop laconique , mais qui en avait quelques tonalités


Au fait messire ,
Ray me va très bien



le sourire s'élargit un peu plus sur ce visage amical
Jenah
Jenah en passant par là entendit deux luxoviens discuter, Raydetroy, le garde-pêche qu'elle avait déjà rencontré plusieurs fois ainsi qu'un autre messire qu'elle pensait avoir déjà vu mais qu'elle ne reconnaissait pas.

La dame les salua.
Bonjour à vous braves messires, permettez moi d'entrer dans votre conversation. je suis Jenah Dumas, nouvelle habitante luxovienne, j'étais bourguignonne avant.
Excusez moi, étant curieuse je n'ai pu m'empecher d'entendre votre conversation sur la pêche... vous savez j'aime beaucoup aussi la pèche, je fais partie de la fédération, alors mon oreille a étét trop curieuse en vous écoutant, enfin... j'espère que ça ne vous dérange pas trop.

L'encloquée au ventre encore discret avait toujours été bien curieuse, surement trop, mais où poster le trop... tout était si subjectif, elle demanderait pardon au Seigneur de faire trop preuve de ce vilain défaut comme certains le nommaient.

Vous savez vous aurez toujours des gens, qui malgré des courriers adressés personellement ne se soucieront pas d'aider les plus jeunes pêcheurs, moins aguéris. Mais je pense qu'il faut tout de même essayer de les contacter de temps en temps, bien sur sans aller jusqu'à les harceler... Le seul moyen de savoir qui pêche c'est de regarder qui est sur le lac lorsqu'on le parcours... D'ailleurs si vous avez besoin d'aide là-dessus Raydetroy, quand je retournerais pêcher je pourrais vous donner les noms de ceux que j'ai croisé si vous le souhaitez... Comme ceci vous pourrez les contacter.

Enfin, je ne crois pas que nous puissions remplir votre carte de façon anonyme, vous n'avez pas laissé de trousseau de clé public pour accéder à la carte et pouvoir y écrire les différents rendements...
(option pas laissée libre sur la carte, à changer dans la partie politique du village de la carte).

Je réitère ma proposition en tout cas, si vous avez besoin d'une quelconque aide n'hésitez pas à demander... Je me suis longtemps occupée du lac de Mâcon, je peux bien aider ici maintenant que je suis à Luxeuil.
_________________
Saffig
Saffig s'avançait lentement vers le bord de l'eau. Les pensées tournoyaient dans son esprit et les larmes lui montaient aux yeux.

Son poing serré tenait une breloque en fer qu'elle avait fait dans sa forge. Elle se l'était dit, et elle l'avait fait, sa première "oeuvre" dans sa nouvelle forge aurait été quelque chose pour Elle. Et maintenant qu'elle l'avait fait, les souvenirs l'envahissaient.

Depuis combien de temps déjà attendait-elle de Ses nouvelles? Elle ne s'en rappelait même plus. Trois mois, peut-être même plus.

Saffig n'avait même pas encore mis un pied dans sa nouvelle maison. Sans Elle, imposible d'y rentrer sans penser qu'elles voulaient vivre ensemble. En attendant de surmonter ça, ou en attendant Son retour, elle dormait dans un coin de sa forge, aménagé pour ça.

Elle ne sortait plus, ne fréquentait plus les tavernes.. C'est là quelle L'avait rencontrée.. Ah quelle belle soirée! Et en y repensant, les larmes coulaient le long de ses joues. Comme Elle lui manquait!

Elle s'assit non loin de l'eau. C'était le seul endroit qui lui apportait un peu de réconfort.
Jumpere
Anna se promenait, musardait le long du lac de Luxeuil, village tranquille mais ô combien charmant. Sa rencontre première avec Madame la Bourgmestre avait été des plus cordiales et elle se promit de retourner en taverne ce soir pour aller à la rencontre d'autre âmes Luxoviennes.
La pluie avait cessé. Enveloppée dans son châle, Anna prenait plaisir à fermer les yeux et respirer l'odeur de terre humide qui se dégageait dans l'atmosphère lourde et chargée d'amertume.
Des sensations inouïes l'imprégnaient et prenaient une image humaine dans son esprit. Une odeur de terre et de sang remontait jusqu'à elle, le sang de ses ancêtres, de ses amis morts au hasard de la vie.
La sensibilité qui l'habitait n'était pas son exclusivité, c'était l'essence même de tout être vivant, un sentiment qui selon elle devait être le déclencheur de toute action entreprise.

Sans émotions, Anna ne pouvait pas vivre, sans émotions point de plaisir, point de douleur à chasser donc, point de questions à se poser pour modifier les conditions...
Anna avait sa manière de sentir, à l'inverse de tout être humain, elle pensait d'abord, puis elle frémissait, frissons de plaisir ou de douleur...c'était ainsi qu'elle se protégeait. Elle avait une certaine faculté à s'attacher aux êtres démunis, aux gens d'un jour, qui malades dans leur tête ne savaient plus à qui se fier ou se confier (étrangers, gens de passage, vagabonds, souffreteux, en rupture avec eux-mêmes...) Anna leur accordait toujours du temps, de la patience et de l'écoute.

Ouvrant les yeux, ses yeux errèrent sur les herbes folles et les buissons mortifiés par la pluie glaciale de ses derniers jours, lorsqu'elle vit une salamandre, ce petit animal qui ne peut être confondu avec aucun autre, noir, tacheté de jaune.
Elle s'arrêta et la contempla. Sous une vieille souche d'arbre, la tête relevée elle attendait...Anna également. Un long moment passa ainsi sans que l'une ou l'autre ne fit le moindre geste.
D'une nonchalance extraordinaire, elle se sentait probablement forte car elle se savait protéger par la toxicité de son venin épidermique bien que celui-ci soit inoffensif pour l'espèce humaine.
Elle détacha ses yeux de l'animal et alla fureta à droite et à gauche, quand soudain elle vit près de l'animal une vasque, bien cachée contre la souche. A l'intérieur une autre salamandre prise au piège par quelque villageois qui aurait pu se glorifier d'avoir capturé ce pauvre animal...ce suppôt de la Créature-Sans-Nom !
Anna se baissa, prit la vasque et la renversa. La salamandre, d'un train de sénateur alla rejoindre son compagnon esseulé.


" Monde cruel que le nôtre, on brûle les sorcières, las animaux engendrés par les démons...paraît-il...Seigneur qu'as-tu fais ? Est-ce cela ta charité ? Ta compassion ? Ta tolérance et ton amour pour les Hommes et tes créations ?
Souviens-toi de ton fils...souviens-toi de Christos, qui sur la croix en agonisant t'envoya une ultime supplique :

Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Jym56
Jym continua sa balade autour du lac et aperçu Saffig au détour de la sente .
Elle pleurait, le forgeron n'aimait pas voir couler les larmes d'une femme et il était attaché à celle ci plus qu'il n'aurait fallu . Il s'approcha doucement, s'assit à ses côtés et lui tendit une flasque de lambig en regardant le lac .


Tiens, bois un coup, c'est fort mais ça te fera du bien !

Il se garda bien de lui poser des questions, par discrétion et par pudeur aussi .
En cas de coup dur , elle pouvait compter sur lui et il pensait qu'elle le savait .
Si elle avait besoin de parler elle le ferait , sinon ils pourraient toujours discuter de choses et d'autres pour chasser ses idées noires . Peut être ensuite aller manger un morceau et boire une bière dans l'une des nombreuses tavernes de la ville .

_________________

BERPED E RAOK
Saffig
Saffig pleurait doucement. Les larmes qu'elle avait retenu si longtemps coulaient maintenant le long de ses joues, la libérant d'un poids devenu insupportable.

Soudain une présence, quelqu'un s'approchait. Elle s'en aperçut mais ne réussit point à s'y interesser, son esprit restant fixé ailleurs. Cet ami s'assit près d'elle. Comment savait-elle que c'était un ami? Elle-même ne le savait pas, seulement si celà n'avait pas été le cas, peut-être la pudeur l'aurait-elle emportée, et les larmes auraient cessé immédiatement, sentant la présence.

Tiens, bois un coup, c'est fort mais ça te fera du bien !

Jym. C'était donc lui. Elle tendit la main, qui se referma sur une flasque. Elle but une gorgée. C'était fort, mais elle ne le sentit point. Ue deuxième gorgée. Celle-ci lui brûla la gorge. Une légère grimace en fut le témoin. Elle rendit la flasque.
Etait-ce l'alcool ou bien la présence d'un ami, mais elle se sentait un peu plus légère.

Elle appréciait beaucoup Jym, et il prouvait une fois de plus qu'il le méritait. Il se contentait d'être là. Nul besoin de questions indiscrètes, de bavardages inutiles. Il était là, et celà suffisait. Saffig n'avait en aucun moment tourné le regard vers lui. Il restait fixé sur le lac. Elle sentait que Jym aussi d'ailleurs.
Sa respiration reprit doucement un rythme normal. Les larmes continuaient lentement, mais les sanglots disparaissaient.Pour l'instant elle avait juste besoin de rester ainsi, devant le lac, aux côtés d'un ami, en silence. Elle ne doutait pas qu'il l'aurait compris.
Enzo.blackney
Des boucles châtains s'élançaient vers une réalité beaucoup trop douloureuse pour l'existence troublée d'une enfant qui aurait dû naître autrement, peut-être. Elle devenait vide. Vide du sang de vie qui germe dans les ruisseaux du système humain. Vide de l'enfance qui décore de rose et de cœur une chambre noircit de cendre et de leurres. Sans émotions, elle divaguait, telle un âne parmi les prés. Deux petites jambes se prélassait en direction du lac de sa ville natale. Petit yeux verts, tout fermé de sentiments, tout ouvert d'intelligence. À trop comprendre que Papa se faisait vieux, et Maman vielle. Kro devenait grand, et les grands discutaient de Tu Telle. C'était quoi être sous Tu Telle ? La jeune Naëlle botta une roche vers le l'eau du lac, regardant les cercles qui s'y formait. Sa jumelle lui manquait, mais on avait dit qu'elle irait grandir ailleurs, loin d'elle. Tremblotement d'épaule sous le vent qui se lève. On entend au loin les cris plaintifs du jour qui s'effondre et capitule face Ô grandeur de la nuit. Certes, elle était seule, haute comme ses 6 ans pouvaient lui permettre, dans la nuit, mais rien ne semblait ébranler la jeune demoiselle. Elle déposa son fessier contre la terre humide au pied d'un arbre, à quelques roches d bord du lac. Une plume à la main, avec un peu d'encre, la gamine se mit à écrire de façon maladroite sur un parchemin abimé par le transport dans les poches des braies de la jeune fille.

Citation:
"Sher Papa et Maman,

Naë zous aime. Plu que Nil, l'ourson de sa naissance. Le lit est vide, les draps froids. El relotte. El sai. Cé troué en dedans de son in Té rieur. Je sens l'abandon dans dedans son nez. Sa pue. Sa rend triste Naëlle et Nil. Et Arianeu ossi. El croi. Naëlle perd de sa naissance. El pas mourrut. Mé, el a perdu de sa vital I et Té. Comme Ari quand el été molade. El a peur. Avec Nil. Le lac est bo. Papa. Souvien-tu quand tu appotait Naë ici. Luxeuil-La-Grande tu disai. Naë dit, qu'il est sombre mainant le lac. Ombre comme le son qui tombe. Un plouf siyencieu, mais qui provoque des remous. Cé pareil dans l'espace et le temps de Naë. Et El zous aimes.

Naëlle Lysse d'Eirbal.


L'enfant la glissa sous une roche près d'elle et glissa ses petits pieds dans l'eau glaciale. Ses yeux d'un vert pétillant normalement une vivacité d'esprit et une espièglerie laissait place à un tronc, bien dur et durcit par le temps et le vent qui s'engouffre pour faire trembler le saule de ses pleurs. Elle n'avait ni conscience de la mort et de la vie en tant qu'option à enlevé, mais elle refroidissait sa douleur, innocemment, sans comprendre que ce qu'elle faisait était dangereux. Une envie de nager, quoiqu'elle n'était pas très douée, et ses jambes se retrouvaient dans l'eau, alors que la lettre gisait toujours vivant les émotions que seule une enfant surdouée et hypersensible pouvait écrire de par ces mots à la fois brutal et enfantin. Ses boucles voyageaient comme dans une frénésie de grandir rapidement, une envie d'être une enfant "normale", qui comprends rien à la vie. Et l'enfant restait debout, jambe engouffrée dans une eau qui se devait de lui grignoter la chair à chaque secondes, mais elle semblait apaisée, retournant dans une enfance beaucoup plus douce et sensorielle que l'actuelle. Elle souriait.

"Ô, comme la Lune semble belle pour nous, Nil. Et demain, on écrira autre. Pour Espoir que Berthe appel, Ami de tous zhommes."
_________________
- 17 ans,condescendant et amoureux. -

« On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. »
Arthur Rimbaud
Thylia
La journée prenait fin et la douleur restait la même, Thylia avait marché et marché pensant s'évader ailleurs dans ce village, mais rien à faire Thyl pleurait toujours autant.

Elle arriva face à cette étendue d'eau, presque gelée. Thylia n'avait même pas vu en entrant dans le village que Luxeuil possédait un lac sinon elle serait venue ici directement. L'eau attirait toujours la brunette, elle s'avança plongeant son regard dans l'horizon, puis ferma les yeux, inspira un grand coup en levant la tête au ciel, voulant faire le vide dans sa tête comme lui avait demandé de faire son ami Kékéradoc.. Mais rien à faire, la souffrance était là et pour longtemps............

Elle alla près d'un arbre isolé pour être seule et s'asseoir pour apposer son dos contre celui ci, les genoux recroquevillés sur elle même elle les enlença de ses bras mettant sa tête sur ses jambes et essaya de ne plus pleurer chose qui était impossible.

Elle laissa sa tristesse, sa souffrance.. éclatées...

_________________
Ellura
Pas un bruit, pas un mouvement.
Le froid et la neige avaient tout recouvert, même le bruit de ses pas restait feutré. La vue qu'elle avait ce matin là vallait tout. Elle se sentit comme seule au monde.

Elle resta ainsi, adossée contre un gros chêne, admirant le spectacle du jour se levant doucement sur le lac gelé immobile.

Tout à l'heure elle s'armerait de patience et s'aventurerait à pêcher, du moins à essayer de pêcher.
Pour l'instant, elle se contenta de ne surtout pas bouger, emmitouflée dans une couverture épaisse.
Raydetroy

Ray effectuait comme chaque matin , son petit tour de lac .Il profitait de cette promenade pour faire un état des lieux , et repérer ce qui pourrait s'avérer être un bon coin de pêche pour les pêcheurs de la journée .
Parfois il croisait des lèves tôt , déjà en recherche de la bonne friture .
Il profitait alors de ces rencontres pour saluer la personne , et si elle venait vers lui , alors c'était l'occasion d'échanger quelques mots .

Le froid était mordant ce matin , comme tous ces derniers jours , et il convenait de bien se couvrir sous peine d'attraper la mort par des froids de cet ordre .La fine pelicule de givre recouvrait tout de son voile blanc .

Pas grand monde sur le lac à cette heure , quoique , en y regardant bien ,
il aperçu au loin , une silhouette qu'il reconnaissait facilement maintenant , Isabelle , déjà les pieds dans l'eau la canne en main .

Il ne lui fallut pas longtemps pour aller chercher sa canne et partager ses propres découvertes avec la jeune Luxovienne ...
Darcos
Darcos était arrivé à bon port. Déjà, il avait reçu la visite du douanier qui l'exhortait à demander un LP ou à déguerpir.
Il avait donc pris sa plume et écrit une demande pour lui et une amie qui devait le rejoindre.

La tâche accomplie, il partit repérer le lac et un coin tranquille où ,non seulement on porrait pêcher le poisson, mais aussi la demoi....discourir longuement avec la demoiselle.

C'est ainsi qu'il se retrouva sur les berges, le nez en l'air et les mains dans les poches regardant les oiseaux et les rayons un peu faiblards du soleil.
Ellura
Elle émergea lentement de ses rêveries, et se rendit compte qu'elle n'était plus seule. Des silhouettes se dessinaient au travers de la brume qui se levait doucement.

Elle s'écarta légèrement du tronc contre lequel elle aurait bien fini par rester collée et toussotta légèrement. Ca tombait bien, elle avait un chat dans la gorge... tant que ce n'était pas un poisson...

Etait-ce bien correct ? elle ne se posa pas longtemps la question, rajusta la couverture sur ses épaules et s'avança doucement.
Elle pouvait voir un pêcheur, la canne à la main, déjà au travail, et un autre, qui semblait apprécier la vue autant qu'elle.


Bonjour messires. Quel joli spectacle, n'est-ce pas ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)