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[RP] Luxeuil, la nuit !

Maneck
[Avec Isabelle, pour une garde de nuit la première du petit homme]

Le jeune blond était fier comme pas deux. Évidemment, il avait sauté sur l'occasion d'une garde de nuit. Armé de la dague d'Isabelle et du bouclier. Il parvint à tenir celui-ci avec plus d'assurance après les conseils de la belle rousse... Idem pour la dague, qu'il avait glissé à la ceinture de ses haillons.

Un crachin fortement désagréable avait déjà trempé ses courts cheveux blonds. L'eau ruisselant goutte à goutte jusqu'au bout de son nez et le faisait reniffler. L'humidité rendait le temps froid et ça se ressentait jusque dans les os.

Et... Sous la cape... Couvrir la rousse avec le bouclier, les narines s'imprégnant de son odeur. Faut pas réfléchir à ses choses là, bientôt son corps ne répondrait plus... comme le matin. Ce n'est pas toujours pratique d'être un homme. Notre jeune Maneck prenait son rôle très au sérieux.


Je veillerai sur vous, je surveillerai avec vous et je vous protègerai.

Bien brave et bien fière notre gamin, mais il ne pourrait pas grand chose lors d'une attaque, quoi que, parfois avec l'énervement des moments, les gens les plus faibles parviennent à l'héroïsme mais bon, ne rêvons pas trop aussi, nous n'avons pas affaire à un héro ici.

Un immense molosse les accompagnait. Il ne semblait pas bien méchant, au premier regard mais mieux valait ne pas vérifier de plus près. Il avait encore besoin de tout ses doigts. Ainsi, quand le molosse le reniffla, il ne prit pas la peine d'avancer la main vers le museau tentant. Le jeune blond resta là, sans bouger, après tout, il lui avait promis à Isabelle qu'il obéirait. Chose difficile quand il y a tant à voir et que l'on veut être un homme.

Maneck marchait près d'Isabelle, les ruelles sombres et hostiles n'avaient pas la même inspiration de confiance que lorsqu'on les parcours en plein milieu de la journée. Il était seulement déçu de ne pas avoir eu encore son ancien manteau de laine. Car une fois monter sur les ramparts, le vent sifflait plus fort et aidait la faible pluie à lui glacer les os.


Oui, ça va!
Comme vous voulez, je vous attends dans la salle de garde.


Avant d'entrer dans la dites salle, il regarda Isabelle s'éloigner et le vent aidant, la cape gonfla suffisamment pour qu'il puisse regarder la silhouette qui s'éloignait! Son oeil curieux la détailla vite fait. Une seule pensée s'en résultait... "God! que les femmes sont beautiful!" puis se retournant vers la salle, il y pénétra pour se protéger tant du vent que de la pluie.
Isabelle
[fin de garde du 28 au 29 janvier]


Isabelle suivit le gamin des yeux jusqu'à ce qu'il soit entré dans la salle de garde. Il devait être gelé, même elle qui était bien couverte avait froid. Elle hésita un instant à le rejoindre pour lui faire une boisson chaude avant de finir sa ronde mais le devoir pris le dessus. Elle examina soigneusement les alentours de la ville pour détecter d'éventuelles menaces, puis elle arpenta les ruelles une fois encore avant d'aller le rejoindre.
En entrant dans la salle elle ôta sa cape qu'elle suspendit près du feu pour la faire sécher un peu, et elle prépara deux tisanes dans laquelle elle ajouta beaucoup de miel.


Tiens Maneck, ça va te faire du bien

elle s'installa confortablement sur un banc, dos contre la table et but sa tisane à petites gorgées.

lorsque tu auras fini de boire tu devrais dormir un peu en attendant la prochaine ronde. Tu n'as qu'a t'allonger sur le banc et ....tu peux poser ta tête sur mes genoux si tu veux.
Maneck
[Dans la salle de garde, fin de garde]

Un feu crépitait joyeusement dans la salle. Le jeune blond s'en approcha et se chauffa les mains au dessus des flammes. La chaleur le gagnait lentement mais sûrement. Il trouvait que la rousse tardait à revenir. Soit le jeuneot était paranoïaque, soit le temps passait vraiment lentement dans la salle où seul le feu s'entendait, vrombissant quasiment avec violence dans l'âtre mais elle finit par revenir et c'est un sourire mutin qui étirait les lèvres du minuscule gardien.

Une tisane chaude avec ce qu'il fallait en miel se retrouva entre ses mains.


Merci

Il fait une pause, suffisamment longue pour boire deux ou trois gorgée puis repris.

... Et rien de louche dans les environs? Il fait un froid de canard... J'imagine que ça décourage n'importe qui ou n'importe quoi!

Il sourit puis termina sa tisane qui avait fini de réchauffer ce qui lui rester de glacer, les os également. Il posa le gobelet vide sur la table et s'assis à côté d'Isabelle.

Je n'ai pas sommeil

Alors qu'elle venait de lui proposer de dormir avant le prochain tour. Évidemment, il aurait résister, juste pour l'orgueil d'être traiter en homme. Pas évident d'avoir douze ans, juste à la limite d'être trop jeune pour certaine chose et trop âgé pour d'autres. À la proposition de poser la tête sur les genoux d'Isa... Notre blondinet de Maneck n'était pas un fou dans une poche. Oh que Non... Un petit sourire espiègle et tout à coup, il trouvait sommeil. Comme quoi, rien ne vaut la chaleur humaine. Ce qui lui manquait depuis les deux dernières années, faut pas se mentir pour rien... Même s'il tenait à être vu comme un homme, il avait néamoins besoin encore d'une mère mais ça, jamais il ne l'affirmerait ouvertement. Il posa donc, innocemment ou presque, sa tête sur les genoux de la belle rousse, n'osant pas bouger plus qu'autre mesure. Il ferma les yeux, juste pour savourer... Non non, il n'a pas sommeil mais celui-ci eut raison de lui malgré tout.
Isabelle
[ nuit du 29 au 30 janvier, garde de nuit avec Maneck]

Avant de partir pour la première ronde de la nuit Isabelle vérifia que Maneck était équipé convenablement. Il avait bien retenu les conseil de la veille : il glissa la dague qu'elle lui tendait à sa ceinture et il tint le bouclier fermement sur son avant-bras.
La pluie était un peu plus forte que la nuit précédente et rendait les pavés glissants, elle risquait de gêner la visibilité.


bon Maneck, temps que tu n'auras pas de cape on partagera la mienne...viens là.

Ils se glissèrent silencieusement dans les ruelles désertes et sombres, escortés par le brave Crocdur.
Des éclats de voix leur parvinrent très vite...apparement des gens pris de boisson se disputaient.

Isabelle hésita a renvoyer le gosse en salle des gardes, il risquait de croire qu'elle doutait de son courage.
" il faudra bien qu'il apprenne" se dit-elle.

elle s'arrêta et le regarda :

tiens, tu vas garder la cape lui dit-elle en ôtant le vêtement mouillé de ses épaules et en le drapant sur les épaules de l'enfant de façon à ce que ça ne gêne pas ses mouvements tu vas marcher à quelques pas derrière moi et un peu sur le côté, de manière à voir ....prend la dague en main mais sert t'en qu'en dernier recours....lève le bouclier et si l'un des hommes t'approche pousse le avec...avec tout le poid de ton corps pour essayer de le déséquilibrer....
Prudement, elle avança, la main sur la garde de son épée, Crocdur à ses côtés . Elle se souvint de la dernière querelle qu'elle avait voulut arrêter....et du milicien qui l'avait a demi assommer en voulant se saisir des hommes qu'elle tenait en respect. " Maneck ne pourrait pas faire pire, même en le faisant exprès" se rassura-t-elle.
Les deux hommes se querellaient si bruyament, si intensément, qu'ils ne virent même pas les deux silhouettes s'approchaient d'eux.


Stop ! ordonna-t-elle lorsqu'elle fût à quelques pas d'eux. Sa petite taille ne jouait guère en sa faveur pour les impressionner, mais le molosse à ses côté si.....l'un des hommes resta bouche bée, fixant le chien mais le second s'avança en titubant vers le petit groupe.
"pfff...ça aurait été trop beau que les deux se tiennent tranquilles...tant pis" songea-elle en tirant son épée
Maneck
[En pleine nuit - Deuxième nuit de garde avec la belle rousse.]

Notre jeune blond avait bien rentenu les leçons de la veille. Ce n'est pas parce que l'on a la pilosité si clair que l'on est moins brillant et il maintenant sur son avant-bras le bouclier, la dague savamment glissé à la ceinture de façon à ce qu'il pourrait la saisir rapidement. Oh il s'était pratiquer hein... Avec un bout de bois à l'incognito de sa petite masure. Il s'était fort amusé à prendre des airs menaçants, si peu impressionnant. Sa tête d'angelot n'impressionnait personne.

La pluie était drue, tel un rideau de clous de charpentier. L'humidité s'infiltrait partout où ça pouvait, ses braies étaient déjà à moitier trempée. Partager la cape était une excellente idée... Mais notre jeune têtu ne voulait surtout pas paraître "sensible" à rien. Un "homme" quoi! Mais voyons... Où avez vous la tête? Comme si le blondinet résisterait à la chaleur de la rousse en se serrant contre elle sous la cape. Il aurait bien fallut être un fieffé idiot. La cape était doublé de mouton, enfin, c'est ce qui lui semblait.

Ils déambulèrent tous deux dans les ruelles. Leurs pas se voulaient silencieux. Deux bons gardiens de nuit! Non... Trois... Puisque le Crocdur, l'immense molosse ouvrait le chemin. Des éclats de voix, normal près des tavernes... mais la discussion animée était aussi décousue que les dires d'un débile profond enfui d'un hospice. Le blond sentit bel et bien la réticence d'Isa à le savoir là. C'est ainsi que le blond se composait un visage plus grave. Quoi... Faut pas avoir l'air d'une fillette appeurée non plus!

La cape trempée se retrouva sur ses épaules, ses manières maternelles le drapait carrément dedans.

Les conseils et marche à suivre furent donnés... Il acquiessa.


Très bien... Je surveille vos arrières.

N'importe quoi.... Mais vraiment n'importe quoi! Ce n'est pas tout à fait ce qu'Isabelle avait demandé mais l'homme brave en lui avait parlé. La dague en main, il la serrait si fort que ses jointures devaient blanchis sous l'effort. Le bouclier devant lui, instinctivement, tel la carapace d'une tortue. Il suivit Isabelle, tel que recommander, un peu sur le côté, à quelques pas derrière elle.

La querelle battait son plein, les deux hommes se bousculaient et se geulaient dessus bêtises sur bêtises. De quoi faire rougir n'importe quel cureton. Les ivrognes ne les avaient pas entendu arrivé, trop absorbé par leur affaire qui semblait, à leur yeux, si importante.

Le calme semblait déjà vouloir peser sur les lieux après qu'Isabelle leur ait crier d'arrêter mais il n'en fut rien. Quand Isabelle dégaina, il se rapprocha, un rictus mi effrayé, mi combattant. Imaginez le portrait vous autres? C'était du grand art.

L'un d'eux s'avançait... mais il titubait tellement, qu'un coup de pied dans une jambe l'aurait fait basculer. Comme le coup de pied ne fut pas la chose à faire... Il s'élança avec courage et lui balança un de ses coups de bouclier. Ohhhh mais c'est qu'il désobéissait le petit homme! Néanmoins, l'ivrogne avait dandiner d'avant en arrière avant de se retrouver le popotin dans une marre d'eau les quatres fers en l'air. Joli spectacle... Si la situation n'avait été tel, je vous assure que le gamin se serait plié en deux de rire mais l'envie de rire ne franchit pas plus loin que la pensée... Deux sourcils rouquins étaient froncés à son égard.
Isabelle
[nuit du 29 au 30 janvier, ...premier combat de Maneck!]

L'épée n'était franchement pas utile dans cette situation, l'homme titubant n'étant pas une menace bien sérieuse, mais Isabelle voulait lui montrer qu'elle était déterminé à mettre fin à cette rixe. Elle aurait eu son bouclier sans doute se serait elle contenter d'en pousser l'homme un bon coup....oui, mais voilà: le bouclier c'est Maneck qui l'avait ! et elle, avec son mètre cinquante cinq et ses quarante six kilos elle faisait pas vraiment le poids contre cet homme qui devait bien faire trente centimètres de plus qu'elle et le double de son poids, même si il était ivre. Pas pour rien qu'elle évitait autant que possible le combat rapproché ! et puis, là en plus elle devait veiller à la sécurité de l'enfant qui l'accompagnait.Elle se préparait à pointer son épée sur le ventre de l'ivrogne pour stopper son avancée lorsque....Maneck s'élança et frappant l'homme avec le bouclier il l'envoya les fesses au sol.
Froncement de sourcils: c'est pas ce qu'elle lui a dit de faire! il a pris un risque en s'approchant de l'homme! oui, mais c'est aussi ce qu'elle aurait fait si elle eu son bouclier! il a désobéit ! oui, mais il a neutralisé le danger !
les pensées se bousculent dans la tête de la rouquine!!!
Elle doit lui expliquer que l'initiative c'est bien mais que la première qualité d'un "petit soldat" c'est d'obéir aux ordres.Mais....ça peux peut être attendre qu'ils soient au chaud en salle des gardes. C'est sans doute son premier combat, sa première victoire...


Bravo Maneck !

Un bon sermon aux deux antagonistes, leurs noms notés pour son rapport sur l'incident, elle décida de les laisser rentrés chez eux: inutile d'encombrer les geôles de la maréchaussée pour une ivresse sur la voie publique qui n'avait pas eu de conséquences fâcheuses....elle signalerait l'incident et son chef verrait si il voulait poursuivre ou pas.
Dès qu'elle eu vu partir les hommes, chacun de leur côté, leurs ardeurs belliqueuses calmées, elle se tourna vers le blondinet et lui ébouriffa les cheveux.

on a une ronde a terminer

La suite de la ronde se passant sans autres incidents, ils purent très vite aller se sécher en salle des gardes.

Maneck, je dois faire un rapport sur l'incident...et après on bavardera un petit peu, d'accord?
Maneck
[Nuit de garde - Fin du Premier Combat du marmot]

Comme il était fier. Il avait déstabilisé l'ivrogne que d'une jolie poussée de bouclier. Le froncement de sourcil l'avait empêché d'éclater de rire en voyant l'homme les quatre fers en l'air.

Mais le "bravo" lancé, avait fait monter en flèche la fierté du petit soldat.


Vous avez vu ça? C'est bien fait pour lui!

Maneck n'en loupait pas une, il écoutait pendant qu'Isabelle sermonnait les deux ivrognes et lorsque la situation fut revenu à la normal. Ils continuèrent la ronde et rien d'autre ne se produisit. C'est quand même calme Luxueuil. Encore heureux! Ils retrouvèrent rapidement la chaleur de la salle des gardes. La cape fut mise à sécher et le jeuneot se réchauffa devant les flammes. Il acquiessa, quand Isabelle parla du rapport. Le boulot c'est le boulot. Pendant ce temps il aurait le temps de sécher un peu.

Jym56
Jym devait dormir et s'était décidé à passer la nuit dans la salle des gardes après avoir passé la soirée en taverne plutôt que de rentrer chez lui sous la pluie . Il y avait quand même une bonne lieue de la forge au village et pas la peine d'espérer faire une halte en route, Isabelle était de garde cette nuit là .
Il monta l'escalier en colimaçon qui débouchait dans la grande salle ...Tiens, des rires d'enfant cela était plutôt rare par ici .
La salle était plutôt le repaire des miliciens , de la garde civile et des hommes du Prévôt . Les rires étaient d'ordinaire plus graves et les plaisanteries bien plus...grasses !
Lorsque les dames de la garde étaient présentes les hommes se tenaient un peu mieux, ne souhaitant pas passer pour des pourceaux sans esprit .
Jym se fit donc léger sur ses pieds et arriva doucement, sans attirer l'attention de la belle rousse ! Celle ci était distraite par l'enfant et sa concentration s'en ressentait .
Il mit doucement ses mains sur les yeux de celle ci...

Surprise !
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BERPED E RAOK
Isabelle
Isabelle sursauta en sentant quelqu'un arriver derrière elle. Avant qu'elle eu le temps de se retourner deux mains se posèrent sur ses yeux

Citation:
Surprise !


la voix familière la fit sourire. Cela expliquer que quelqu'un est pût entrer et s'approcher sans déclencher les foudres de Crocdur !

bonsoir mon amour

elle était heureuse de le voir même si elle était un peu gênée qu'il est réussit à la surprendre: il allait croire qu'elle n'était pas une bonne garde, qu'elle manquait de vigilance. Et puis comment apprendre à Maneck qu'il fallait toujours être en alerte, que sa devise quand il était de garde devait être "vigilance constante" si elle se laisser surprendre comme une débutante ?
Elle se retourna lentement, passa ses bras autours du cou de Jym et l'embrassa, puis elle lui présenta Maneck.
Elle lui conta rapidement les évènements de la nuit et les exploits de l'enfant. Ils devisèrent agréablement un petit moment.

Elle était heureuse de ce moment passé avec l'homme qu'elle aimait et l'enfant qu'elle considérait déjà comme un petit frère.
Jym56
Ils sortirent tous les deux de la taverne, le vent était glacial et s'engouffrait sous leurs capes . Ils n'étaient pas encore assez fortunés pour s'offrir des fourrures luxueuses et arborer du renard alors que le braconnage était puni de pendaison....il ne fallait pas y penser ! Il aurait pourtant été facile d'en attraper quelques uns . Autant un lièvre ne laissait pas de traces, une fois dans la panse de son chasseur, autant la fourrure de loup ou de renard était repérable comment auraient ils pu le justifier ? Un jour la fortune leur sourirait, Jym et Isabelle pourraient alors s'offrir un peu de luxe . Le jeune rêveur se voyait bien porter sa dulcinée vers un grand lit couvert de renard argenté !!! Une rafale le ramena rapidement dans la dure réalité . Ils étaient dans une ruelle sombre, l'eau des auges était gelée, leurs mains auraient bien du mal à manier l'épée si d'aventure ils devaient en découdre avec des malfrats .

Gast, tout est skorné*, on serait mieux au chaud dans la forge !

Il fallait maintenant monter sur le chemin de ronde et là, ce serait bien pire . Le seul réconfort était qu'ils étaient là tous les deux...encore qu'il eût préféré la savoir au chaud sous un édredon de plumes, avec Crocdur en travers de sa porte et le feu ronflant dans la cheminée . Etait ce bien raisonnable d'imposer à une jeune fille des gardes de nuit, avec ce temps de cochon ?


expression encore en usage de nos jours ( à l'ouest bien sûr) vient du Breton skorned=gelé
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BERPED E RAOK
Isabelle
Le froid glacial la saisit dès qu'elle sortit derrière Jym. Cela n'arrangea pas son humeur. Elle avait le coeur lourd de la scène qui s'était déroulée un peu plus tôt, le sentiment d'être divisée en deux partager qu'elle était entre son amitié pour Anne et son engagement pour la Franche-comté.
Elle avançait en silence, maussade.
Le chemin de ronde battu par les vents était encore plus froid que les ruelles qu'ils venaient de quitter. Lorsque Jym s'arrêta pour examiner les environs, elle s'approcha de lui, posa son bouclier et tournant le dos aux 2 autres gardes elle lui saisit les mains. Elle avait beau s'y être préparer mentalement lorsqu'elle posa les mains de Jym sur son ventre, sous sa chemise, pour les réchauffer un peu elle ne pût retenir une grimace. Elle avait tellement souvent réchauffer ainsi les mains de son petit frère Erwan que cela lui semblait tout naturel. Il lui sembla l'espace d'un instant entendre le rire du garçonnet de 6 ans qu'il était alors....
Jym56
Ce contact avec la chaleur lui fit prendre conscience qu'il avait les mains comme des glaçons . Il serait bien resté ainsi réchauffé par sa présence...mais bon il fallait continuer ! Dans une heure ils feraient une petite pause à la salle des gardes, histoire de boire une tisane chaude, de manger un morceau de pain avant de repartir dans la froideur de cette nuit hivernale .
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BERPED E RAOK
Isabelle
[nuit de garde du 04 au 05 février]

Isabelle avait l'impression que le froid était à l'intérieur d'elle, que plus jamais elle n' arriverait à se réchauffer. Les ruelles verglacées, les remparts glissants...elle connaissait tout cela par coeur après tant de garde à les arpenter mais il lui fallait être plus prudente que jamais: le moindre faux-pas, le moindre mouvement brusque, et c'était la chute.
"Enfin" se dit-elle avec humour " voyons le bon côté des choses, avec toutes ces gardes Jym et moi nous voyons plus souvent que jamais ".
Estebaiy
Cette nuit là comme bien des nuits Estebaiy était dans la milice, c'était bien payé et il savait quand aller pour avoir l’emploi. Il n'a pas d'arme et n'est pas fort mais Estebaiy a toujours été futé et courageux, ça ne le faisait pas peur. Sauf que cette soirée là était particulièrement glaciale puis n'avait qu'une petite cape pour se réchauffer.

Il était moins sur les gardes qu'avant et son groupe n'était pas avec lui. Il s'approcha des remparts et vu une silhouette.

mmmm, je crois que c'est Isabelle, je ne crierai pas, je vais les faire paniquer.

Il monta alors les remparts et fait beaucoup de bruit pour ne pas les paniquer et montrer qu'il est là, il salua les gardes de la tête et voit Isabelle au loin.

Isa retourne toi! Je.. je fais ma tourner tout seul cette nuit... vive la milice, on me laisse seul pfff. Il fait vraiment froid cette nuit je suis complètement gelé, puis les rues sont calmes. Je pense aller dans une taverne me réchauffer, tu vas comment toi? En toussant un peu.

Estebaiy grelottait de partout mais resta debout fier et fort. Il était grand et costaud malgré tout puis il n'était pas payé pour rien faire non plus.

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Isabelle
Isabelle entendit du bruit, quelqu'un approchait. Discrétement elle fit signe à Crocdur de se tenir prêt. La main sur la garde de son épée elle se retourna et vit Este arriver.

oh Este, c'est toi. Pourquoi une taverne? la salle des gardes est juste à côté et il y a tout ce qu'il faut pour se réchauffer et se reposer en attendant la prochaine ronde.
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