Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert sur demande] L'auberge "Trousse chemise"

Severant


L'homme s'avançait dans les rues aux pavés mal joints et humides, semblait chercher quelque chose.
Sous la cape immense qui le protégeait de la pluie et du froid, on pouvait deviner un long corps.
Sa démarche laissait entrevoir que l'on n'avait pas affaire à un manchot. Il ne devait pas manier l'épée comme un pied, celui-là !
L'écho de ses semelles de bottes usées par les lieues déjà parcourues le suivait dans le silence environnant.

Enfin une pancarte attira son regard. La capuche qui protégeait sa tête des intempéries tourna un peu dans cette direction.
On pouvait y lire "Auberge Trousse chemise".
La fatigue du voyage le fit se focaliser sur le premier mot.
Il cherchait un lieu où se restaurer et se reposer. Un endroit sec où se réchauffer près d'une bonne flamme, où une bonne femme lui servirait un bon pichet avec le sourire.

Il poussa la porte grinçante et pénétra dans l'établissement.
L'intérieur, faiblement éclairé, ressemblait à tant d'autres établissements du genre. Des tables, des chaises et tabourets, un sol mal pavé saupoudré de sciure et, tout au fond, d'un côté un comptoir, de l'autre une cheminée dans laquelle crépitait un maigre feu.
Point de client à cette heure de la journée.

S'approchant du comptoir, il frappa le dessus du plat de la main à plusieurs reprises et articula de vive voix :

"Holà ! Quelqu'un ?"
_________________
Marineblanche
Marine Blanche observe.

Elle cherche une victime mais pas n'importe qui. Quelqu'un qui semble malin et qui lui compliquera un peu la tâche car il faut bien le dire, elle est plus douée dans le vol quand elle ruse. Son chef de section Drunk lui a appris quelque chose : la meilleure façon de gagner un combat ou de voler, c'est la diversion.

Elle soupire.
Putain de pluie.
Elle ne voit que des ivrognes, des catins, des gens perdus et bizarres.
Des cibles trop facile à son goût.
Quand elle a faim, ce sont des cibles qu'elle prévilégie mais quand c'est par pur plaisir, elle est un peu plus exigeante.

Quelqu'un attire son regard. Un géant pour elle et sous une cape. Ce corps est inconnu pour la rouquine. Qui est-il? D'où vient-il. Elle décide de le suivre discrètement en évitant de trop se faire remarquer. Elle a appris aussi une autre astuce de Drunk. Ne pas se focaliser sur la victime. Parfois, elle baisse la tête. D'autres fois, elle regarde les autres personnes.

Il s'arrête devant une auberge.
La vaurienne sourit en coin car elle se dit que l'homme a des écus. Ne pas payer une auberge dans la Cour des Miracles, c'est bien une situation à s'attirer des ennuis. Elle rentre dans cette fameuse auberge en regardant autour d'elle. Pas mal. Il ne manque plus qu'à attendre que le géant sorte sa bourse pour savoir où il la cache. Elle secoue la tête.

Et si elle s'autorisait à un petit caprice?
Rien que pour l'amour du geste.

Pourvu qu'il ne soit pas bête, pouvu.
Elle prendrait mal d'avoir poireauté presque toute la journée sous la pluie pour attendre une victime convenable puis d'avoir laissé Roxy et Marc. Ils lui manquent.
Elle passe sa langue sur ses lèvres avant de se placer à côté de l'homme en souriant en coin.


Il suffit de crier "au voleur" pour que la victime place sa main instinctivement vers sa bourse. Le saviez-vous?

Et voilà que la rouquine lance les hostilités.
Severant
L’encapuchonné avait bien senti comme un je ne sais quoi alors qu’il déambulait dans les rues mal pavées, mais son sixième sens ne l’avais pas mis en alerte.
Il fut un peu surpris, attendant une hypothétique arrivée du tavernier, qu’une gamine insignifiante mais à la langue bien pendue osa l’interpeller.
Lentement, comme pour montrer son dédain, il tourna la tête vers. Tourna ? Plutôt dire pencha tellement la petite rouquine avait l’air frêle et menue.
Il aurait eu un homme voire une femme en face de lui qu’il aurait certainement mis la main sur le pommeau de son épée. Mais là … pffff … une gamine !
Il répondit par une autre question.


Et pour faire venir le tavernier ? Tu sais ce qu’il faut crier, petite ?
_________________
Marineblanche
Marine Blanche ouvre de gros yeux à la réponse de l'homme car elle ne s'attendait pas du tout, à ce qu'il réponde à sa question par une autre question. Elle passe bêtement sa main derrière sa tête avec un petit sourire gêné. Comment répliquer à ça? Elle se racle la gorge et finit par sourire en coin. Il n'est finalement pas si bête que ça et c'est peut-être sa proie idéale, qui sait. Cette taverne, elle ne la connait pas mais apparemment le tavernier est occupé. Il est bien connu, quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Pour l'enfant, il doit être avec une catin pendant que le patron n'est pas là. Enfin, c'est ce qu'elle pense bien évidemment. Elle détaille l'homme et n'arrive pas à voir où se trouve sa bourse. Tant mieux. Elle a envie de ruser.

M'appelle pas petite, le vieux car ze suis à la bonne hauteur pour t'couper certaines choses, quoique ze ne pense pas que celà t'gène car vu ton âge, tu ne dois plus t'en servir.

Elle ricane, provocatrice et rapidement, elle se déplace un peu plus loin de l'homme car elle n'a pas envie de se prendre une trempe comme d'habitude.

Ze suis la fille du patron et la maison veut qu'on paye en avance. On n'aime pas les mauvais payeurs. Vous allez sortir la bourse et l'ouvrir pour montrer que vous n'êtes pas un sans le sou.

A voir si elle a bien géré ou pas, sur le coup...
--Neunoeil

J'avais bien entendu un client arriver, du fond de ma cuisine. Mais crotte, j'étais en train de distiller, et distiller, ça mérite de l'attention, de la présence.
Et re-crotte ! une petite voix se faisait maintenant entendre.
Pfffff ! fallait que j'y aille cette fois.
Je m'essuyais dont les mains à mon tablier qui avait été blanc dans une autre vie et me dirigeais à pas trainants vers le comptoir.
Sitôt passé la porte de la cuisine, je vis de l'autre côté du comptoir un grand échalas tout recouvert d'une cape qui n'en finissait pas et, à côté tout en ayant conservé une bonne distance de sécurité, une touffe de cheveux roux qui dépassait à peine.
M'approchant je découvris sous les cheveux la tête à la mine effrontée d'une petite gamine.

'Jour Messire Dis-je affablement.
'Jour petite Rajoutais-je d'un ton un peu dédaigneux. Les p'ti bouts comme ça, ça ne consomme pas. ça ne rapporte pas.

C'est-y que c'est vot' fille ? Demandais-je à l'homme en désignant du menton l'enfant.
Marineblanche
Humpf !

Voilà le premier mot que prononça l'enfant lorsqu'elle vit arriver l'homme qui semblait soit être le tavernier ou alors le patron. Finalement, il n'était pas avec une catin et il venait de griller en beauté sa couverture. Marine lance un regard assassin vers l'homme. Enfin, si on peut appeler ça un homme car vu ses yeux, elle pourrait croire qu'il est un monstre mais ayant vécu dans la rue, elle en avait déjà vu de belles donc elle n'a pas peur outre mesure. Délicatement sa main se dirige vers sa manche pour vérifier si son stylet est toujours en place, sait-on jamais si ça tourne mal.

Geste anodin et traître mais rassurant.


Grrrrr !

Là, c'est parce qu'elle grogne car elle ne sait pas comment rattraper son coup et qu'elle ne s'attendait pas à ce que l'homme vienne les rejoindre aussi vite, surtout avant que le géant sorte sa bourse. Elle est piégée. Elle pourrait très bien envoyer bouler l'homme mais est-il un simple employé ou carrément dans le patron car s'il est le patron, son idée n'est pas bonne du tout. Diversion, diversion car elle sent qu'elle va s'en prendre une belle. L'enfant s'est toujours demandé ce que ça faisait quand on complimentait un moche, c'est peut-être le moment.

Oh doux prince du jour ! Illumination des douces nuits des ribau...Euh...des belles femmes ! Pourriez vous offrir une belle chambre à...Euh...mon n'ami?

Ridicule mais elle devait la tenter, sa pirouette. Que faire? Que dire, maintenant? Se barrer et en vitesse ! Un regard vers la porte et vers le géant. D'habitude, soit les gens ont des besaces, soit la bourse est accrochée à la ceinture. Vol à l'arracher? Non. L'enfant va prendre dans ses bras le géant comme pour un câlin, quoi et tout doucement sa petite main vient chercher la bourse.
Severant
Enfin quelqu'un faisant partie de l'auberge venait s'enquérir.
Vilain personnage au faciès tourmenté.
Il vint se placer derrière le comptoir, ce qui devait correspondre au devant du comptoir vu de son point de vue.
Regardant à la fois l'homme et l'enfant, il s'adressa à eux d'une voix bien en accord avec la trombine du personnage.
L'allusion à "sa fille" fit un peu sourire nostalgiquement le barbu encagoulé. Tout un flot de souvenirs vinrent l'assaillir. Sa fille ... oui, il en avait eu une. Emportée par la fièvre alors qu'elle marchait à peine... Elle aurait eu à peu près l'âge de la gamine effrontée ...


Les "Humpf !" et "Grrrr !" de la gamine le tirèrent de sa rêverie.
Son attention se reporta sur elle.
La chipie essayait d'embobiner le tenancier. Habilement certes.
Puis il se la retrouva dans les bras sans savoir comment elle avait pu le surprendre à ce point.
Encore sous le coup de sa remontée de souvenirs, instinctivement, il prit l'enfant dans ses grands bras et la serra contre lui.
Bien lui en prit car, à ce moment là, il sentit contre lui un bras et une main qui s'étaient insinués sous sa cape, les petits doigts habiles parcourant sa ceinture.

Si c'est mes bourses que tu cherches, petite maline, tu es allée trop loin. Lui murmura-t-il d'un ton sarcastique.
Et puis, tu es bien trop jeune pour jouer avec ces choses là. Rajouta-t-il du même ton tout en lui prenant la main fermement.
Toutefois, il n'était pas irrité de la situation. Ses quelques pièces d'or étaient bien à l'abri dans le pommeau de son épée et ne risquaient rien. L'attitude effrontée de cette petite peste l'amusait.
_________________
--Neunoeil

Regardez-moi ça comme c'est attendrissant !
Je m'étais croisé les bras, regardant l'étrange couple formé par le géant longiligne et la petite rouquine coquine.
Puis, écoutant les paroles de la fillette, je me dis " mais c'est-y pas qu'elle se fout de moi la garcette ? "
Je l'interpellais en la regardant fixement.
dis-donc, pisse-trois-gouttes ... d'abord, regarde-moi bien dans les yeux ... tu ne me prendrais pas pour un lapin de six semaines ?
Puis, m'adressant au Messire avec tout le respect qu'un honnête tenancier doit à un hypothétique client plein de supposés écus, donc avec une voix mielleuse à souhait.
Messire désire à boire ? à manger ? Ma modeste auberge est entièrement à sa disposition. Une chambre ? Pour deux ? Avec deux lits, bien sur !
On ne sait jamais dans ces bas-fonds aux moeurs étranges. Mieux vaut ménager la chèvre et le choux.
Marineblanche
La bourse n'est pas vers la ceinture sinon elle l'aurait remarqué mais là, ce n'est plus la question. Le géant lui chuchote des mots qui font rougir l'enfant de gêne mais aussi honte. Il a attrapé fermement la main et elle se mordille les lèvres en se demandant bien ce qu'elle peut faire pour se dégager. Où peut bien se trouver la bourse de l'homme si ce n'est pas accroché dans sa ceinture? Dans ses bottes? Possible. Elle vérifierait bien mais le tavernier ou le patron lui demande si elle ne le prend pas pour un lapin de six semaines. Elle se mordit violemment la joue pour ne pas sortir un "oui" en faisant un grand sourire. Sa franchise de peste lui a déjà valu quelques déboires.

La mocheté peut avoir du charme !

Elle aurait peut-être mieux fais de dire "oui", au final. Ses prunelles azuriennes se posent sur le géant et peut-être futur victime avant de sourire en coin. Elle va peut-être prendre mais c'est un risque à prendre. Elle prends une grande inspiration avant d'écraser violemment un pied et ensuite l'autre afin de déterminer si la bourse se trouve dans la botte.

Rhaaaaaaaaaaaa ! Par une catin normande, pardon ! Z'ai pas fais exprès !
Severant
L'instant de nostalgie affective passa bien vite.
Une douleur fulgurante sur un pied, suivie de près de la même douleur sur l'autre.

AÏE ! OUILLE !

Il éjecta la garcette de ses bras en tentant de lui donner de l'élan grâce à un coup de pied magistral au postérieur. Hélas, l'agile petite peste esquiva d'un cheveu ou plutôt d'un poil de cul.
Emportée par l'élan, la botte du géant parcourut une arabesque avec double saut périlleux et vrille avant de choir pitoyablement au fond de la salle, laissant apparaitre une vieille chaussette avec une grosse patate à l'emplacement du pouce.


Noundédiou ! Bordel à cul et seau à merdasse ! Hurla-t-il en sautillant vers sa botte.
_________________
--Neunoeil
"La mocheté peut avoir du charme" M'avait-elle dit.
Je ruminais cette phrase, essayant de savoir si je devais bien ou mal la prendre.
Avant d'avoir réussi à prendre une décision et suite à ma dernière question, je vis la bouche du visiteur s'ouvrir. Une réponse ? Non !
Des cris de douleur en sortirent.
J'observais de derrière mon comptoir les chose s'enchainer.
Une botte valdingua au fond de la salle, à priori destinée au fondement de la pestouille.
L'homme jurant et clopinant, alla à sa recherche.
La môme, en retrait, semblait hésiter sur ce qu'elle devait faire.
C'était en tout cas pas mes oignons.

Hem ! Heuu ! Ben je vais vous faire chauffer une soupette tandis que vous finissez de faire connaissance.

Je me dirigeais vers la cuisine en me frottant instinctivement les mains sur le tablier.
J'entrepris alors de réchauffer le vieux fond de soupe de la veille en rajoutant un peu d'eau et quelques morceaux de légumes qui trainaient encore sur la table, restes du pot-au-feu de midi.
Marineblanche
Quand le géant l'éjecta de ses bras, Marine Blanche s'attendait à un coup de pied aux fesses donc elle eut le temps d'esquiver le coup avec agilité et souplesse. Elle reprends sa respiration en voyant la botte voler à travers la pièce et elle sourit en coin avant de regarder l'homme qui sautille pour récupérer sa botte. L'enfant hésite car elle se demande bien où se trouve sa bourse. Il doit bien en avoir une sinon comment il paye l'auberge? Le tavernier ne semble pas être un ami. Où est-ce qu'elle est? En tout les cas, la pestouille est admirative des jurons du géant et pour sûr qu'elle saura les ressortir, comme quoi on en apprend tout les jours. Elle sera moins bête le lendemain.

Et si elle laissait tomber?

L'enfant plisse le nez.
Elle serait fortement tentée car même si elle est tenace, elle ne sait pas où il a bien pu cacher ses écus et ce serait difficile qu'elle tente une fouille sur lui. Elle soupire. Le mieux est d'improviser et de peut-être faire connaissance. Qu'est-ce qu'elle peut bien lui demander de beau? C'est qu'elle n'est pas dans l'étât d'esprit pour faire causette. D'où il vient? Elle s'en fiche. Ce qu'il fiche ici? Elle a appris que parfois, il fallait éviter de poser ce genre de question. Un regard vers le moche qui part de la pièce. Sans doute qu'il va faire chauffer une soupette comme il le dit. La rouquine sourit en coin car ça l'arrange bien qu'il prenne cet initiative quelque part. Moins il y'a de monde, moins c'est risqué. Ses yeux louchent vers l'épée de l'homme. Elle semble vieille et particulière. Sans demander, elle l'empoigne avec ses deux mains en tremblotant. Trop lourde pour Marine.


Belle épée que z'avez là !

Un grand sourire se dessine sur les lèvres de l'enfant car si mise à part le vol et les animaux, elle a une autre passion c'est bien les armes. En particulier les épées, les dagues et tout ce qui va avec. Pourquoi? Parce que contrairement à un canon, la personne d'en face a une chance de s'en sortir. Une chance de tuer ou d'être tué. La gamine regarde l'homme, bien curieuse de savoir où il a bien pu l'avoir car elle ne semble pas être une épée courante.

L'avez acheté où?
Severant
...
Supprimé pour cause d'incohérences dans le post suivant.
...
Marineblanche
Marine Blanche hausse un sourcil quand l'homme lui demande de ne pas toucher à l'épée. Se blesser? Elle sourit en coin. Pourquoi les adultes croient toujours qu'elle va se blesser et qu'elle ne sait pas si un objet est lourd ou pas. Cette épée est lourde et elle l'intrigue. Elle n'a jamais vu un forgeron faire une épée comme celle-là, il y'a qu'à regarder la lame. Le géant ne semble pas vouloir lui répondre sur où il l'a acheté. L'enfant s'imagina tout de suite qu'il l'avait volé à quelqu'un. La rouquine s'en fichait pas mal du repas pour le coup. Elle est en pleine contemplation de l'épée et n'arrive pas à s'en défaire.
Elle en oublierait presque le but de sa venue dans cette taverne.

L'homme lui offre l'épée? La gamine plisse les yeux. Pourquoi? Cette épée est une pur merveille et il ferait mieux de la préserver des voleurs. Peut-être qu'il ment après tout? Marine Blanche secoue la tête en souriant en coin. C'est la soupe que l'homme lui offre mais pas l'épée. Quelle idée aussi de croire à des choses aussi farfelues ! Tout de même, ses prunelles azuriennes s'attardent sur le pommeau de l'épée. Quelque chose attire son regard. Elle a entendu dire que certaines personnes mettaient du sable dans le pommeau pour mieux répartir le poid ou autre.La peste démonte le pommeau de l'épée et ne peut s'empêcher de sortir un son.


Oh !

Elle fait glisser les pièces d'or avant de sourire en coin en regardant l'homme.

Et auriez-vous la grande bonté de m'offrir vos pièces d'or?

A vrai dire, elle demanda celà plus par insolence que par politesse.
Partir.
Fuir.
Avant que l'homme réagisse ou la rattrape.

Elle se dirige en courrant vers la porte délaissant l'épée avant de se stopper pour regarder le géant avec un sourire en coin qui en dit long sur les pensées de la petite. Elle le regarde l'air de dire " T'as vu, je t'ai eu ! Rattrapes moi si tu peux ! " Que lui dire? Que faire? Elle fait une grosse révérance exagérée avant de se présenter et bien évidemment de le remercier pour sa charité. C'est la moindre des choses, tout de même.


Mon nom est Marine Blanche et ze vous remercie pour votre charité ! Maintenant, ze m'tire ! L'Très-Haut vous l'rendra ! Pas moi !

Et voilà qu'elle s'engage dans les ruelles en riant sans pouvoir s'arrêter, bien contente d'avoir finalement réussi son coup. Maintenant, il faut qu'elle échappe à l'homme s'il la poursuit.
--Neunoeil
Du fond de ma cuisine, je gardais tout de même un oeil sur la salle (ce qui, vous l'avez observé, ne me posait pas de problème) ainsi qu'une oreille, ce pendant que la soupette mijotait dans le petit chaudron aussi plein de suie à l'extérieur que de pellicules indiquant les différents niveaux atteints jadis par le bouillon sur les bords intérieurs.

Quand je vis le manège de la garcette, mon sang ne fit qu'un tour.
"Pas de ça dans mon établissement" Me dis-je.
C'est qu'on a une réputation à défendre !

Alors que la petite maligne s'escapadait, je sortis par l'arrière cour et contournai le bâtiment.
Je comptais bien ainsi tomber sur la fugueuse.
En fait, ce fut plutôt l'inverse. C'est elle qui se précipita dans mes bras, trop occupée à surveiller ses arrières.
Dans le choc, les quelques pièces chapardées s'échappèrent de ses petites mains et roulèrent en tintinabulant dans tous les sens sur les pavés de la ruelle.
Je pris la donzelle sous un bras, la maintenant fermement, immobilisant ainsi ses bras tout en me méfiant des pieds qui battaient encore dans le vide, semblant encore courir tout comme quand on sort un chiot de l'eau et qu'il continue à nager.

Le bruit des pièces sur le sol avait attiré comme par magie une nuée de diablotins en culotte courte, tous plus hirsutes les uns que les autres. Ni une ni deux, ils avaient ensuite disparu, ainsi que les pièces tant convoitée.

L'homme arriva à ce moment là, à grands pas, l'épée à la main.

Sur ce, l'homme nous avait rejoint
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)