[RP] Du poil contre mon pardon !

Mai

[Bureau de Marie, Buzay, un Jeudi]

Les pas furieux de la jeune dame marquaient avec colère le sol, résonnant dans toute la bâtisse de Buzay.
La jeune intendante du Roy revenait de Nantes ou les nouvelles étaient mauvaises.

Gauvhin !!!! Une plume, de l’encre, deux vélins ! Viiiite !!!

Le pauvre hère s’activa tant bien que mal devant la colère plus qu’ostentatoire de sa jeune maîtresse.
Le nécessaire d’écriture fut bien vite mis en place sur le petit bureau de la platine.

Écris à ma place, ce que je vais te dicter.

La frêle carcasse de Marie s’échoua comme un phoque sur la banquise, dépitée, anéantie.
Les iris bleutée de la blonde se posèrent sur le plancher pour ne plus en bouger.
Dans son dos, son unique valet était assis au secrétaire prêt à prendre en note les mots de Buzay.

A Na "Machiavela" Wolback, Ramène toi que je te botte le cul tudssuiite ! Marie de Monfort !
Et vous collez le sceaux. Et vous envoyée pareil, a Calyce de Dénéré.

Quelles bande de Moules ces deux là!

Machinalement, la blonde attrapa une bouteille et en vida la moitié d’un coup alors que Gauvhin se chargeait de la paperasse.
Et c’est ainsi que les deux lettres suivantes s’envolèrent vers les deux traitresses infâme voleuse d’hommes.
Oui oui rien que ça, n’ayons pas peur des mots !

Citation:

De Marie de Montfort, Dame de Buzay,
A Naeva Lisebeth Wolback.

Demat,

Par la présente je vous invite très cordialement a venir me rendre visite au domaine de Buzay.
J'ai a m'entretenir avec vous d'affaires urgentes et de la plus haute importance.
Il en va de votre avenir, du mien et de celui de la planète !

Marie de Montfort,

Dame de Buzay.

Citation:

De Marie de Montfort, Dame de Buzay,
A Calyce de Dénéré-Malines, Dame de quelque-chose-mais-je-ne-sais-quoi.

Marie de Montfort,

Dame de Buzay.

Oui les courriers sont identiques.

[Topic nettoyé. MP envoyé, J.]
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Calyce..

-Gné ?
-Une dame de Buzay qui demande à ce que vous alliez la trouver, elle parle de votre avenir commun et celui du monde.
-Ça me dit pas grand chose, pis tu sais mon avenir ne regarde que moi...et Tiss, et ma mère, et Leandre et...zut.
-Une Montfort, mamzelle... Une Marie !
-ZUT² ! C'est la blonde mariée bretonne dont je t'ai parlé, tu t'souviens ? J'suis sûre que Kirke a fait des siennes, qu'il l'a tient prisonnière chez elle !
-C'est ça, allez la sauver. *ironique*
-Oui, j'y vais !

Et il va, elle court, elle vole... Non, n'abusons pas. Elle arrive juste à vaincre sa peur des chevaux. C'est le cheval qu'elle a monté- après lui avoir murmuré des mots doux à l'oreille, des menaces, des promesses de dons de carottes, elle l'amadoue histoire d'éviter d'éventuelles chutes- qui galope en direction de la petite cambrousse bretonne. 'fin en direction, c'est vite dit, ils en auront fait des détours, se seront retrouvés carrément à l'opposé du domaine de la Montfort. Mais ils finissent par arriver. Pas aussi vite qu'elle l’aurait voulu mais elle est là, c'est déjà ça.

Bientôt la bâtisse digne d'un seigneur s'élève devant une paire de mirettes soulagées. Manoir breton, mignonnet, mieux entretenu que le sien. Grumpf.

L'entrée. Faut croire qu'elle n'est pas la seule à avoir reçue l'invitation. Une tête blonde reconnue. Grimace.

Grumpf, il s'passe quoi encore ?

On a dit qu'elle connaissait la blonde et, jusque là, à chaque fois qu'elle doit la rencontrer/l'inviter/la caser, bah ça tourne au vinaigre !
Alors elle a presque envie de faire demi-tour l'angevine, ça sent le roussi !... Mais non, elle reste et demande à ce qu'on annonce leur arrivée avant d'entendre ce que la Wolback a à dire pour sa défense !
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Viens chercher bonheur DTC Je partage la connerie de JD Naelhy.

Naelhy

Situation d'exposition de cette scène-ci que vous allez lire:
Naelhy et Zabelle-Albert, son pigeon, devant le Domaine depuis des heures à croupir

« Nan Albert! J'veux pas y aller! »
D'abord que je suis trop malade, regarde comment que j'ai des boutons partout, que je suis super pas présentable, que j'ai autre chose à foutre que de m'occuper de la noblesse blonde aujourd'hui.
« Et puis d'où elle m'envoit un courrier comme ça hein? Je suis pas à sa dispositiion! »
C'est vrai ça, depuis quand elle doit bouger son derrière à chaque levé de petit doigt, aussi breton et seigneurial soit-il.
« Je suis juste allée à son mariââââge! Je suis pas sa pote! »
La blonde adresse un regard sévère au vieux pigeon, qui l'a forcé à venir ici, d'abord.
« Je veux rentrer à ma maison! »

Elle a pas de maison, ici, en Bretagne. Elle a l'oncle magnifiquement ducal, c'tout. Et elle en abuse, jusqu'à lui demandé vassalité, se refaire une réputation en Breizh, c'pas ce qui a de plus simple vous savez.

« Regardes moi ce que j'en fait de ce papier! elle choppe la lettre de deux part, entre l'index et le pouce de ses deux mains respectives J'le détruis! Je le déchire! Je le piétine! On dispose pas de Naeva comme ça! et de scinder le vélin en deux J'en fais des petites boulettes de papier toutes petites! Ca va lui apprendre d'abord! Et le sceau! Bah des boulettes aussi! mais j'le garde... c'est sûrement fumable... On est pas là pour rire! et de disposer les restes tranquillement devant les gardes, sur le parvis du domaine de la Seigneuze des Buzes Rienafout'! »
«Grumpf, il s'passe quoi encore ?»

Prise sur le fait, elle se trouve obligée de stopper son activité de destruction massive de missive stupide.

« Calyce! On nous exploite! On nous crève à la tâââche! » Elle fait volte face, le visage crispé, prenant le temps d'un soupir, une grande pause. « Et franchement... » La Tartine se remet face à l'Angevine, la prenant par les épaules, histoire d'avoir bien toute son attention. « Voilà! »*

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*Amonbofils, l'homme de ma vie
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« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12

Mai

Elles sont là, madame.

Attends!! Attends !! Je ne suis pas prête !!!

…

Là c’est bon fait les entrer.

La mise en scène est parfaite.
Les rideaux du petit salon ont été légèrement fermés pour que la scène jouisse d’une obscurité énigmatique.
Dans l’âtre brûle un grand feu, symbole de tous les dangers. Ces flammes-là seront celle de l’enfer
si ses deux invitées s’obstinent dans leur entreprise. On ne défie pas Buzay sans en payer le prix. Mouhahahaha !!!
Dos à la porte, tel Docteur Gang dans Inspecteur Gadget, Marie est assise dans un immense fauteuil de brocart rouge.
Un sourire machiavélique apparait sur son minois quand la porte de son bureau grince douloureusement sur ses gonds.

Entrez mesdemoiselles… J’ai à vous parler.
Les ongles pianotent sur l’accoudoir de bois sombre.

J’ai appris par mes informateurs - Son époux disait souvent ça -
que toutes les deux avez monté un complot contre moi !!!
C’est inadmissible !!! Et je suis très désappointé.(huhu)

La seigneuze des lieux se leva de son trône et marcha à la rencontre de ses deux visiteuses, leur désignant une banquette.
Sans un mot, la Montfort remplie trois verres de whisky et leur en tendit un à chacune. Elles allaient en avoir besoin.
Il y a deux choses pour lesquelles je suis peu prêteuse dans la vie mesdames.
Les petites culottes et les hommes ! Vous avez aBuzay !!!

Un doigt accusateur se pointe sur Naehly.
Vous tout d’abord ! Vous qui êtes sur ma liste ducale ! Vous qui avez toute ma confiance.
Vous, Naehly, qui avez précipité votre cousine dans les bras de MON Kirke à moi !!!
C’est impardonnable !!!!!! … pour le moment.

Le verre de liquide ambré se porte aux lèvres carminées de la bretonne.
Son air s’adoucie un peu quand elle pose ses pupilles azurées sur la brune d’Anjou.

Quand à vous ma chère cousine…
Elle ne se connaissait pas mais dans leurs veines coulait le même sang. Dénéré Family.
J’ai ouïe dire que vous aviez charmé cet homme merveilleux qu’est Marick de Montfort Laval.
MON Marick à moi !! Oui lui aussi.

Bien que toutes ces relations soient platoniques,
Marie tenait à ce harem étrange et amical qui gravitait autour d’elle et qui faisait qu’elle tenait encore debout.
Qu’elle respirait encore à pleins poumons. Marie tenait à ses amis, et telle la fourmi elle n’était pas prêteuse. A moins que…
Il va nous falloir trouver un arrangement, mesdemoiselles…

…

…

Je vous écoute !
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Calyce..

Euh oui, t'as raison, Naelhy, on nous exploite...

Raison ? Non. Non mais on ne contrarie pas une toxico qui tente de décrocher. Ce serait comme l'envoyer directement se bourrer une pipe d'opium. Elle va éviter de faire ça Calyce, elle l'a sent déjà bien sur les nerfs et pas l'air d'être plus au courant qu'elle du pourquoi du comment elles sont là.

M'enfin elles finiront bien par le savoir.
C'est sagement qu'elle suit la valetaille qui les mène jusqu'à leur hôtesse. Il fait pas un peu sombre là ? Surement un lendemain de grosse cuite pour Buzay. Elle sait la Montfort friande de bonnes boissons et elle sait aussi que la gueule de bois ne souffre pas trop la grande lumière. Elle compatit silencieusement, l'angevine.

Elle a à leur parler ? De quoi ? Elles ne sont pas en affaires qu'elle sache !
Le sourcil s'arque , interrogateur.
"Complot de quoiiiii ? Sortez moi de ce monde de fous ! J'étais là pour sauver une princesse (une bretonne quoi) des griffes d'un vilain dragon (Kirke l'angevin qu'a des vues sur la princesse depuis longtemps), pas pour me faire réprimander pour je ne sais quoi !" C'est vrai quoi, elle lui a rien volé, y a longtemps qu'elle n'a pas brigandé ! Ni rien d'autre de vilain en fait. Elles sont alliées et on ne fait pas de sale coup à un allié c'est écrit dans "Le bon petit ponantais édition 1459" !

L'atmosphère n'est pas des plus des cordiales, elle est même du genre bien bizarre et le whisky qui vient remplir les verres n'y change rien... Ou peut-être un peu, le temps d'une pensée : "Oho du luxe angloy, on s'emmerde pas chez la bretonne !"

La brunette se serait bien enquillé le verre d'un trait mais elle se contente d'une petite gorgée qu'elle n'a même pas le temps d’apprécier au final, qu'elle se retient de recracher au visage de la Wolback qu'elle regarde. Choquée par les propos de la Cousine. On a beau avoir le même sang, on a pas élevé les cochons ensembles ! On ne parle pas de ses petites culottes comme ça, ni même de ses hommes... Ses hommes ? Naelhy se serait-elle permis d'emprunter le jeune époux de l'autre blonde le temps d'une galipette ou deux ? La garce !
Ah bah non, ça concerne bien Kirke.
Et Marick. Zut, elle savait aussi.
Son Marick futur mari qu'elle a pas charmé ! Faudra voir à changer d'informateur Inspecteur Marie de Bretonnie !

Ce coup-ci, elle le vide son verre, elle en a bien besoin oui. Et puis elle ouvre la bouche pour rectifier, le bout de la poulaine qui cherche à s'enfoncer dans le tapis épais -signe d’anxiété chez elle. Petit sourire presque gêné aux lèvres.

Gagné. Je l'ai gagné, pas charmé, chère cousine. Et puis il l'a charmée aussi, mais ça elle le tait, pas envie de l'énerver plus qu'elle ne l'est. Navrée que ça puisse vous toucher autant mais c'est pas fait exprès et je dois vous avouer que j'ai beaucoup (trop) d'affection pour lui... et pour Kirke aussi. Pour le premier je me défendrai en disant égoïstement que c'est pour mon bien...le second bah c'est pour son bien à lui. Vous êtes mariée, ils en ont le droit aussi ! Mais je vous comprends, Marie... En gros, elle veut dire que la chose n'est pas annulable du tout, pour l'un comme pour l'autre (le premier surtout en fait) mais...elle reste ouverte au dialogue parce qu'elle la comprend. Elle a été aussi touchée en voyant un ami très proche se lier à une autre. La possessivité étant l'apanage de bien des femmes, Calyce ne fait pas exception à cette règle.

Parlons peu, parlons bien.

Combien ?

La brunette se redresse, droite sur la banquette, sérieuse comme à chaque fois qu'elle se met à parler écus. Pensant naïvement que c'est THE solution à tout les problèmes du monde.
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Naelhy

Bêtement, elle suit. De par la force des orteils elle se soumet à l'autorité Seigneurial (grossière erreur ma chère!) et suit sa collègue Dégénérée.

J’ai appris par mes informateurs

Et défection, c'était un coup monté! Elle avait apprit pour la tribu de bâtard Wolback, Ailvin Wolback je précise, le promis de sa meilleure amie? Elle voulait se venger d'elle, elle pensait pourtant être claire, dans l'arrangement passée avec Marzina! Elle va mourir, elle sait et son regard la trahit.
Oui, achevez-la.

Car soyons logique, elle a biensûr déduit ce qui se passait devant elle! on lui en voulait pour de simple broutille!

« Pures calomnies Buzay! » On s'emporte, on s'emporte. Calyce la coupe en plein élan juridique, la protégeant par la question magique:

Combien?
Et le Whisky fût bu cul sec.
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« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12

Mai

Combien ? Com-bien ? Combiiiieennn !!!!

La Platine se laisse tomber dans son fauteuil de Dr Gang.
Puis débite d'une voix monocorde, les yeux dans le vague, le laïus suivant.

Vous pensez sincèrement que des hommes tel que Marick et Kirke peuvent s'acheter ???? Non mais sérieusement... De tel hommes... Non !! Non !! Non !! Entre toi et moi il y a un produit qui s'appelle un produit, et c'est un produit qui s'appelle l'oxygène, alors si tu fais ça comme ça, tu vis, mais si je tue l'oxygène comme sur la lune, tu meurs !! Tu comprends ? Bah Marick et Kirke c'est ça. Ils sont des Dieux, ils se monnayent pas. Adam et Ève, j'y crois plus tu vois, parce que je suis pas un idiote : la pomme, ça peut pas être mauvais, c'est plein de pectine... Vous voyez? Par contre je crois en mes Dieu....... un plus un égale un. Y'a Marick, y'a Kirke, y 'a Dieu dans le même corps. Si on peut s'unifier, on devient ce qu'on appelle les miracles, et chaque personne a le seigneur en soi. We're all one. Je crois VRAIMENT en mes Dieux.

Bref...

...

Je veux pas de thune. Je les veux eux.

La platine se lève, vacille légèrement, et se ressert un verre de Whisky qu'elle s'enfile aussi rapidement que le premier. Son regard vaseux se pose sur ses deux invitées. Sont elles perplexes ? Apeurée? Amusée? La Montfort ne serait le dire, elle plane doucement. Enfin non, elle nage plutôt. Elle nage dans le Whisky... Pauvre d'elle. C'est moche les chagrin d'amour.

Au moins un petit bout...

La blonde s'écroule d'un coup.
Son valet fait un pas en avant pour la relever mais se fait stopper net par la paume tendu de la Seigneuze.
Même bourrée elle a encore un brin de fierté.

Je veux leur poil! Débr'illez-vouuuus!!

Faut un contrat ! Dans son état elle va se faire entuber sinon pense la demoiselle...

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Les phrases étranges sont de JCVD
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Calyce..

Oui bon d'accord, elle fait une erreur. Un Marick ne s'achète pas. Là dessus elle veut bien s'entendre avec la bretonne. Pour Kirke, par contre, c'est négociable. 'fin bref, elle comprend le choc et le haussement de ton de la blonde.

Le reste par contre...
Yeux plissés, l'angevine tente de déchiffrer le flot de paroles débités par la blonde carrément aware.
Le produit de la lune et l'oxygène ? Quésaco ?
Si je puis me permettre, madame ma cousine, vous perdez la tête et si vous voulez aller voir comment on respire dans l'enfer lunaire, ce sera sans moi !

Kirke et Marick, des dieux dans le même corps ?
La tête brune se penche, perplexe. Elle essaye d'imaginer la chose... Les deux hommes l'un dans l'autre, qui ne font qu'un... Euh ?
C'est inimaginable en fait. Ça sort de toutes les limites de la décence et ça s'apparente à de l'hérésie. Vade retro, satana !

La tête de se redresser et de se hocher doucement. Les pommes c'est bon, oui, là aussi elles sont d'accord. Ça ne l'avance pas plus en fait, elle ne comprend rien. Ah si, elle capte un truc : La mariage est nocif pour la santé mentale des blondes. Il y a qu'à voir le discours décousu que tient la Montfort. Conclusion qu'elle ne manquera pas de partager avec la Wolback- blonde sur le point de se marier elle aussi, la pauvre- dès qu'elles seront seules.

Elle les veut eux ?
Ahaha la bonne blague. Elle rit jaune, Calyce. Les doigts accrochent la banquette sur laquelle elle est assise. Elle essaye de se contenir, ne pas à céder à la petite voix qui lui dit de se lever et de mettre fin à cet échange des plus étranges en claquant la porte.
Elle fait bien de ne pas céder puisque la blonde ne convoite pas vraiment les hommes mais un bout de leur... pilosité ? ( Quand je disais que le mariage ne la réussissait pas, hein ? Et si en plus elle boit...)

La chose est discutable. Elle y réfléchit un instant.

Hmmm...du poil ? Bien.
Je veux bien que vous récupériez les cheveux du Duc à chaque fois qu'il aura besoin de rafraichir sa coupe. Hors de question qu'il soit chauve, hein ! Marick reste formidable avec ou sans ses cheveux mais... -Faut pas abuser, les cheveux c'est important pour Calyce- Je ne voudrai pas qu'il attrape froid.
En ce qui concerne le Penthièvre, c'est à Naelhy de décider quels sont les poils que vous en récupérerez vu que c'est à SA cousine qu'il est destiné. -Ou pas-

Nouvel instant de réflexions.

C'est bien là, elles trouvent un arrangement, elles en parlent.
Sauf que les paroles ne valent pas grand chose, elle le sait. Il n'en reste souvent que des échos portés par des vents qui s'amusent à les déformer, les abréger, et ils finissent par ne plus vouloir dire du tout, voir le contraire, de ce qu'ils étaient à la base. Dans ce cas précis ça pourrait passer de "J'veux leurs poils" à "Je les veux à poil"...

Si vous êtes d'accord et que nous arrivons à trouver un terrain d'entente, je propose que nous en faisions quelque chose d'officiel... Un acte notarial.
Fait par un notaire neutre qui ne cherchera pas à tromper l'une des parties plus tard... Qu'il ne soit pas Montfort, Dénéré, Penthièvre ou je ne sais quoi d'autre. Vous voyez ?

Un notaire inactif qui pointe à l'Agence Médiévale Pour l'Emploi, intègre, qu'on ne pourra pas soudoyer !
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Attends!! Attends !! Je ne suis pas prête !!!

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Naelhy

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Mai

Citation:

De Marie de Montfort, Dame de Buzay,
A Naeva Lisebeth Wolback.

Marie de Montfort,

Dame de Buzay.

Citation:

De Marie de Montfort, Dame de Buzay,
A Calyce de Dénéré-Malines, Dame de quelque-chose-mais-je-ne-sais-quoi.

Marie de Montfort,

Dame de Buzay.

Oui les courriers sont identiques.

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Calyce..

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