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[RP] Mariage d'Aldraien et Hannibal

Lady_antlia
[Et au Louvre]


Bien sur Aldraien, je le fais de suite.

Tlia vint dans le dos de la future mariée puis, avec précaution et pour ne pas abimer de sa superbe tenue, elle passa le bijou autour du cou gracile de la Rousse. Avec précaution aussi elle ferma le fermoir puis revenant sur ses pas, se plaçant sur le devant afin d'ajuster celui ci autour du cou de Aldraien, mais aussi pour le placer sous l'épais collier qui ornait son cou. Elle savait que ce présent la toucherait, elle savait que ce cadeau avait des significations qui dépassaient tout ce que l'on pouvait attendre d'un bijou. Exterieurement il parassait peut être banal à coté de tous les bijoux des familles aisées, mais ... Mais c'était celui de sa soeur.
A son évocation, la mine d'Antlia fut traversée par une ombre .. Nadia, la Petite Nadia ... que de souvenirs qu'elle chassa très vite de ses pensées . C'était un jour de joie et une fête!

Il te va à ravir et Nadia aurait été ravie que tu l'aies. Bien maintenant Aldraien je voulais te dire combien je suis honorée de ta demande si particulière.
Te dire ensuite que tu mérites ton bonheur et que je te le souhaite pour la vie durant.


Tlia lui sourit alors avec douceur, puis , sur la pointe des pieds parce qu'elle nétait pas bien grande elle vint déposer un baiser léger sur sa joue.

Dis moi, comment devrais je appeler par la suite mon amie ?

L'Etoile eut un petit sourire, puis tout en la prenant par le bras, commença quelques pas. En son fort intérieur, elle fut amuser de se répondre à elle même : " Mais Aldraien pourquoi?"


Et ne devrions pas y aller? Dois je prendre quelque chose ? Je suppose que l'on a appréter une calèche pour toi?


Et beaucoup de questions d'une femme qui n'avait jamais connu le mariage et qui, u n peu affolée se retrouvait avec une multitude de questions sans queue ni tête.
Quant à Aldraien, elle semblait si sereine . Peut être était ce cela le bonheur ?

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Lizetenne
Vienne - Trois semaines avant le mariage


Je suis presque prête Nef... et Ans il est prêt ? Ha il est avec Marie pour charger nos malles ? Bien ... bien....

Les questions de la jeune viennoise traduisait une certaine nervosité. Ce voyage à Paris s'annonçait très long et chaotique simplement en raison de l'état de certaines routes. Pour couvrir la distance Vienne - Paris il leur faudrait plusieurs semaines. Peu importe le temps et la distance, d'ailleurs, les deux jeunes fiancés sauraient bien tuer le temps.

Sa marraine avait soigneusement emballée la robe qu'elle lui avait cousue pour le mariage du Dauphin et de son homologue diplomate Aldraien qui les avait invités à leur mariage.
Une robe couleur de soleil pour qu'elle soit assortie à la citrine posée sur son front et à sa bague de fiançailles. Ce n'était pas de saison certes, mais Lize est une jeune femme très gaie de nature et la voir ainsi vêtue dans les couleurs du bouton d'or n'est une surprise pour personne, même en plein automne.

Enfin prête, Lize descendit les grands escaliers qui menaient au vestibule du domaine de sa marraine.

Ans la rejoignit aussitôt et lui prit la main amoureusement.

Au revoir Nef à bientôt ... à bientôt les enfants. Nous serons de retour dans deux mois environ. Rien qu'en disant cela une petite larme apparut au coin de ses yeux. Lorsque qu'ils reviendront, les jumeaux auront bien grandi, sans parler d'Hélène qui sera presque une jeune fille et Adrien presque un homme... enfin dans quelques années, mais il apprécie tellement qu'on le lui dise, que Lize ne s'en priva pas.

Ansfredus sauta dans la voiture, attrapa Lize par la taille pour la soulever comme une plume et la déposer délicatement à bord. La jeune femme éclata de rire en s'abandonnant, c'était fou comme un rien les amusait.

La voix grave de son fiancé accompagné d'un coup de poing sur la façade avant de la voiture donna le signal du départ.

Fouette cocher... en route pour Paris !

Vinrent les aurevoirs de rigueur à travers la fenêtre jusqu'à disparition complète des petites silhouettes, la longue allée de platanes recouverte de feuilles mortes puis la sortie du domaine....
Icarasht
Voilà qu'il fut invité, lui, le Déchu... En quel honneur ? Très grande question. Certes, il avait trouvé en Arnaut de Malemort un compagnon d'aventure politique inattendu mais aujourd'hui, ce n'était pas lui qu'on mariait. Aldraien ? Elle ne l'aimait pas, elle demeurait droite et juste, fidèle à ses convictions. Icarasht quant à lui en était l'opposé, un opportuniste sans morale prêt à vendre père et mère pour atteindre son but. Certes, l'invitation avait été lancée pour tout le conseil du Limousin, mais lui n'était qu'un fantôme du passé, un vieillard dont l'Histoire avait oublié le nom... Par curiosité, ou parce que l'invitation à un mariage de ce type ne se décline pas, le Comte se rendit donc à Paris, où de toute façon, il avait fort à faire.

Vêtu mi Ysengrin mi Louvelle, le loup de gueule côtoyant la truite d'azur sur fond d'argent ; sa vieille et inefficace rapière aux couleurs de l'Aragon pendait toujours à ses côtés. Compagne éternelle, seule témoin de son passé, de son exil, de son retour... Le brocart se voulait noble pour une fois. Le Déchu se voulait être à la hauteur de l'événement... Moumoute de gueule, couleur principale argent et secondaire azur le mélange restait bariolé.

Dans l'assistance, des connaissances, de vieux amis, de vieux amours aussi. Son seul regret était là, lui aussi, destiné désormais à un autre que lui. Il avait vécu seul, il disparaîtrait seul, et cela n'était pas plus mal ainsi. Une fois en enfer, il aurait tout loisir de discuter avec ses deux familles sur la meilleure façon de destituer le Diable... Et avec ces lascars, nul doute qu'il y parviendra.

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Son CV est trop long pour tenir dans une signature.
Aurelien87
Aurélien arriva d'assez bonne heure dans la Sainte Chapelle. Il avait à vérifier bien des choses, comte tenu de l'absence de ses collègues de la Mainson Ecclésiastique. Pourtant, il fallait que tout se passe bien, d'autant que ce mariage attirerait quand même quelques Grands du Royaume, dont la Souveraine en personne.

Il alla dans la Sacristie donner quelques ordres à son enfant de choeur.


Benoit, tu me préparera tout ce qu'il faut pour la communion. Sort les beaux vases et change les nappes d'autel. Je veux du propre partout.

Puis il se rendit dans le Choeur, pour mettre en place les sièges des mariés, des témoins, et le trône pour la Souveraine. Comme les garçons de la maîtrise arrivaient avec leur chef de choeur, il procéda à la mise en place.

Bien, vous aurrez à chanter quelques motets pendant la cérémonie; pas de fausses notes .... dans tous les sens du terme. On aurra l'oeil sur vous, soyez donc parfaites. Je vous ferai signe chanque fois qu'"il faudra intervenir.

Une fois tout achevé, le Grand Aumonier fit un signe au bedeau pour qu'il sonne les cloches à toute volée, puis se rendit sur le parvis afin d'accueillir les participants.
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Chris62

Chris a reçu une invitation auquel elle ne s'attendait pas
son capitaine dame Aldraien se marie
elle ne pouvait pas refuser une tel invitation
elle se met donc en chemin accompagné de son fidèle loup
la route est longue mais après plusieurs jours de marche elle arrive enfin a Paris
elle trouve une auberge ou son loup est accepté mange un succulent repas qu'elle apprécie d'autant plus que depuis des semaine qu'elle est sur le front a me manger que du pain et du maïs piouffffff comme cela est bon hummmm
elle monte prendre un bain bien chaud pour enlever toute la poussière de la route enfile des vêtements tout propre et ressort pour trouver la chapelle qu'elle n'arrive pas en retard le jour de la cérémonie
elle cherche, arpente les rues quand enfin elle trouve
bon c'est pas de tout ça maintenant il faut retrouver l'auberge
elle reprend donc le chemin ne sens inverse
retrouve sa chambre ou elle s'endort profondément son fidèle compagnon a ses pieds

Ansfredus
L'arrivée à Paris résonne comme un soulagement pour le jeune couple. Je voyage fut long et éprouvant. Mais la voiture prêtée par Nefertianne leur a assuré un voyage plus calme et moins douloureux pour le dos et les fesse. Nous prenons une chambre à l'auberge pour pouvoir se reposer avant d'aller à la Saincte Chapelle pour le mariage. Ansfredus laisse la voiture à un écuyer pendant que Lizetenne monte directement dans la chambre pour se reposer. Le jeune homme commande deux plats et monte la rejoindre.

Le lendemain, Ansfredus et Lizetenne se lèvent de bonne heure pour se rendre en belle tenue vers la lieu de la cérémonie. Ils choisissent d'y aller en voiture, ce n'est pas un jour comme les autres. Ils passent tout le trajet à regarde les rues animées et beaucoup plus peuplées que celles de Vienne. En entrant dans la Saincte-Chapelle, le jeune amoureux sourit à son Coeur et passe le portail. Il se signe avec de l'eau bénite tout comme Lizetenne et ils vont s'installer sur des sièges encore libres. Il a un frisson en s'asseyant, assister à ce mariage lui donne encore plus envie de se marier avec Lizetenne.
Walan
Du front où il était, séparé depuis trop longtemps de la majorité de ses frères et soeurs et de la petite minorité -pourtant si essentiellement importante- que représentait une brune aux yeux noisette, rien ne semblait devoir l'en éloigner dans les journées proches. Et Sans Repos avait beau avoir toujours été soldat, il demeurait encore et toujours de ceux qui vont sur le champ de bataille davantage par devoir que par goût, et n'en était par conséquent pas moins las de cette guerre, d'autant plus qu'elle le tenait éloigné de la fameuse minorité vitale à son âme, à son coeur et à son corps.

Bref, autant dire que quand certaine lettre lui parvint, proposant qu'ils profitent de l'occasion d'un mariage pour se retrouver, Walan n'allait pas refuser. D'autant que, même s'il était loin d'être un grand habitué et amateur de cérémonies, il s'agissait tout de même du mariage d'Aldraien. Ancienne dauphinoise, viennoise même, il la connaissait de longue date, après tout, et même s'ils s'étaient ensuite perdus de vue des années durant ils étaient désormais frère et soeur de la Licorne. Que des bonnes raisons de se rendre en la capitale l'espace de quelques jours, en somme.

Pour son plus grand plaisir, il avait retrouvé sa -oui, la sienne à lui, grrrrmbl- brune dans son hostel parisien. Brièvement cela dit, puisqu'en arrivant à peine quelques heures avant le mariage il ne restait guère de temps pour se débarrasser des traces du voyage, arborer une mine un peu plus présentable que celle obtenue après plusieurs semaines au sein de campements militaires, et passer une tenue plus élégante que le gambison qui ne l'avait jusqu'à présent quitté que le temps de passer une armure lorsque advenait les batailles. Brèves retrouvailles donc, mais non moins intenses, et qui purent continuer dans le coche qui les emmenait à la Sainte Chapelle. Dans le coche et au delà, même, bien qu'une fois arrivés ce furent les mains et regards qui se chargèrent de communiquer.

De ci de là, Sans Repos saluait néanmoins de ses habituels signes de tête ceux qu'il connaissait en attendant que la cérémonie commence. Mais pour l'instant, son attention demeurait principalement concentrée sur la brune qu'il avait à son côté.

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Gabin
Quelques jours plus tôt, pratiquement quelques heures, le Lieutenant était encore à l'infirmerie écharde au bras. Quelle douleur d'être obligé de ne plus se battre pour une simple égratignure! Une simple flèche transperçant son membre et il ne pouvait plus rien faire. Ces lâches! Ras le casque de ces archers.

Cependant, tout en pensant à cela et en arrivant aux abords de Paris, il ne pouvait oublier que de ces archers il allait en voir une se marier. Un mariage princier, ce n'était pas rien. Alors, pour l'occasion, le blondinet avait fait laver son plus bel uniforme, son seul d'ailleurs, de militaire qu'il porterait avec fierté comme toujours. Montrer que le Limousin et la Marche sont encore debout, encore présents encore forts.
A ce propos, il espéra voir nombre de ces compatriotes et camarades à ce grand évènement, il saurait se perdre dans une foule de mondanité dont aucun visage n'est familier.

Rapidement il aura su trouver la Saincte Chapelle et l'attroupement qui y régné ne faisait que confirmer son point d'arrivée. Il laissa son cheval à un ecuyer, et se présenta face à l'escalier qui menait à l'entrée de ce grand monument majestueux.
Majestueux, c'était le terme idéal.

Ainsi, seul, il admirait, plantait là. Le beau mâle était arrivé!
Hema
[En route pour Paris !]

C'était rien de dire que la gamine était dans tous ses états.
Que de péripéties, que d'embuches, avant qu'elle ne réussisse, enfin, à quitter Limoges. Seule. C'était pas faute d'avoir cherché.

Quoiqu'il en soit, elle avait réussi à se procurer de quoi être habillée convenablement. Quelle chance !
Une dame n'avait jamais récupéré une robe commandée auprès d'Angeline, tisserande de la capitale Limousine.
Du coup, après quelques bouts de tissus coupés, quelques réajustements, et quelques menus travaux en échange, Hema avait une robe digne d'une Princesse. Enfin bon, digne d'une Princesse pour elle, mais la robe en question n'avait rien de particulièrement raffiné.

Une couverture servant de baluchon accrochée à son manche, elle n'avait donc pas perdu de temps, dès le matin, pour prendre la route, espérant trouver sur le chemin une caravane de marchands, ou une troupe, voire même une armée, peu lui importait : le tout était d'arriver à Paris, et vite.

Pressant le pas autant que ses jambes encore petites lui permettaient, elle scrutait l'horizon, puis derrière elle, dans l'espoir d'apercevoir un groupe lui permettant de ne pas faire la route seule.
Tenshikuroi
[Domaine de Montmaur, Duché du Lyonnais-Dauphiné]

Cela faisait à peine quelques semaines que Montmaur c'était lui même remarié quand son secrétaire vint lui porter un pli annonçant de nouvelles noces. Aldraien, son ex-épouse, avait décidé de se remarier elle aussi. Le nom du marié lui était inconnu... Il faut dire que la rouquine habitait maintenant bien loin du Lyonnais-Dauphiné et, ses frères et sœurs de la Licorne originaires du Duché mis à part, elle ne devait plus croiser guère de ressortissants de sa province de naissance.

Tenshi, ainsi que son épouse ne pouvaient décemment pas occulter cette invitation, d'autant qu'Ald elle-même lui avait fait l'amitié de faire le chemin jusque Vienne il y a peu. Les retrouvailles entre Tenshi et ses fils furent... disons... émouvantes... Un large sourire apparu sur les lèvres du Vicomte à mesure que les images de Kylian et Arthan voguaient dans ses souvenirs. Une bonne occasion de les revoir en tout cas. En son for intérieur, Tenshi était ravis qu'Ald connaisse la même joie que lui et refasse sa vie.

Tenshi fit rappela son secrétaire et le chargera de transmettre ses instructions quant à la préparation du voyage. Paris n'était pas toute proche et Montmaur ne s'y rendait que fort peu. Le temps d'en parler à son épouse et il pourrait, dès demain, se mettre en route.


[La Saincte Chapelle, Paris]

Le voyage avait été plus long que prévu. Le temps ne leur avait pas facilité la tâche et c'est relativement en retard que le couple Deschenaux se présenta sur place. Tenshi descendit le premier avant de tendre la main à sa douce pour l'aider à quitter le carrosse. D'un signe de tête, il congédia le coche ainsi que Gilles, son Capitaine.

La bonne nouvelle, c'est que l’héroïne de la journée ne semblait pas encore arrivée. Finalement, il n'étaient donc pas si en retard que ça. Tenshi parcouru les différents convives présents et en reconnu quelques uns. Le Dauphiné n'était pas totalement absent. A mesure qu'il s'approchait des lieux, il salua poliment les personnes qu'il croisait. Il ne restait plus qu'à attendre le début de la cérémonie.

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Infirmier2008
A l'auberge

L'heure de la cérémonie approchait. Infirmier mit son plus bel uniforme, accrocha son épée étincelante à son côté, mit son chapeau vert et sortit. Il prit son cheval et se dirigea vers la Saincte Chapelle.

Après quelques minutes, il arriva devant le lieu saint.

La chapelle

Infirmier mit pied à terre, confia son cheval à un escuyer et salua la foule qui commençait à se presser devant le saint lieu. Il reconnut le Lieutenant Gabin. Il s'approcha de lui et, en souriant, lui demanda :

Bonjour Gabin, comment vas-tu? La route n'a pas été trop longue?
Hema
[Longue est la route...]

Elle ne ménageait pas ses efforts, la petite.
Les jours étant de plus en plus courts à cette saison, cela lui permettait de marcher dans les dix heures par jour.
Le reste du temps, elle dormait, au chaud dans une étable, sur la route, ne faisant même pas attention aux noms de villes et villages traversés.

Sa seule obsession était de trouver une caravane pour reposer ses pieds meurtris par les chemins pas toujours facile à pratiquer en marchant.
Boue, cailloux, déchets, corps inanimés. Voilà ce qui lui restait en mémoire avant de sombrer, chaque petit matin quand elle s'arrêtait, dans un profond sommeil, épuisée.

Alors dès qu'elle apercevait une charrette, une personne à cheval, une voiture de noble, peu lui importait quoi ou qui, elle faisait de grands signes, espérant attirer si ce n'est la sympathie, la pitié des gens.
Evidemment, la plupart des clochers, marchands, paysans ou autres troubadours ne s'arrêtaient même pas, et lorsqu'ils le faisaient, la réponse était souvent la même : "J'vais pas à Paris. Bon courage."
Elle n'avait même pas le temps de rétorquer que peu lui importait, qu'elle désirait juste avancer en direction de la capitale du Royaume, même si leur destination n'était pas la même.

Mais même une gamine d'un peu plus de dix ans ne suscitait aucune compassion de la part des voyageurs.
Elle continuait donc sa route, déterminée à ne pas arriver en retard, espérant avoir la chance, comme lui laissait croire le dernier message d'Aldraien, de pouvoir jouir du luxe d'une vraie chambre d'auberge à son arrivée.

Longue est la route, mais jusque là, aucune embuche.
Victorine
Victorine s'était faite toute belle, elle aussi. Elle sentait bon et ressemblait à une fille. D'ailleurs, elle ressemblait de plus en plus à une femme. Non pas que des seins lui eussent poussé soudain. Mais à force de fréquenter les salons cossus, que voulez-vous, on prend des manières.

La robe était verte. La peau, d'albâtre. Et le regard, perdu sur une nuque féminine au cheveu coupé court. Étrange sensation de déjà-vu. Victorine, gantée de blanc, jolie comme un cœur et timide comme l'étiquette le dicte, regardait discrètement autour d'elle. Que de gens connus ! Elle fit un petit signe à certains membres du conseil limousin. S'ils étaient tous là, qui tenait la barre ? Tous à Paris, tant pis, vogue la galère !

Et l'Ysengrine aussi s'était tapé toute cette route, mais pourquoi ? Pour manger à l'œil, comme son oncle ? Certes non. Pour se faire bien voir de la haute société parisienne ? Rien à battre. Par amitié pour Aldraien ? Heu, c'est à dire... Non, la vraie raison, c'était qu'elle voulait être sûre que le mariage se fasse. Parce que ça arrangeait ses affaires qu'elle choisisse un Cassel plutôt qu'un Wroclaw.

Elle était en train de se demander si elle ne ferait pas un discours attendri, plus tard, dans la soirée, quand les esprits seraient avinés, louant la finesse d'esprit d'Aldraien de renier son amour pour un brigand notoire en faisant un mariage plus raisonnable. Un truc bien sincère et bien innocent, avec battements de cils émus et tout le bataclan. Elle pensait à tout ça quand ses yeux tombèrent à nouveau sur la nuque balayée par des cheveux bruns. Mais...

Mais c'est Kasia !
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Shiska
Un mariage. Une petite lueur d'insouciance et de joie en plein milieu de cette guerre qui gangrène le royaume depuis des semaines et des semaines. Un mariage de licorneuse. Un mariage de Limousins. Autant dire qu'il y avait peu d'excuse pour le couple de loups de se déroger à la cérémonie. Bon et puis un mariage c'est pas la pire des cérémonies... Les yeux seraient tous tournés vers les mariés et donc ils pourraient passer plus ou moins inaperçus.

Et c'est qu'on avait pas choisi le lieu du mariage à la va vite, on avait voulu faire dans les grands plats. Bon c'était pas n'importe qui non plus qui se mariait mais c'était assez rare de pouvoir entrer dans la Saincte Chapelle que ça méritait d'être souligné. C'est donc pour ce mariage que Bess Saincte Merveille et Shiska Rouben avaient pris la route pour le cœur de la capitale. Les blessures qu'ils avaient reçu des affres de la guerre n'avaient pas encore disparues et martyrisaient leurs corps alors que a voiture virevoltait sur les pavés. La Louve grimaçait tout en grognant sur tout et rien, un bras resserré sur son torse meurtrit.


Vous pouvez pas faire un peu attention non?? Oh et puis cette robe qui s’emmêle de partout...
Tu es très belle loulouve... on va bientôt arriver ne t'en fais pas.

Long soupire du loup alors qu'il vient prendre la main de sa belle, l'autre main massant inlassablement son crane. Si elle pouvait cacher ses plaies derrière du tissus, lui n'avait pas cette chance et devait faire avec un bandage puant sur tout le crane. Il parait qu'il fallait ça pour éviter que cela n'empire. Et de toute façon l'odeur et la vue de la plaie nue n'était pas mieux. Seulement le fracas de la voiture lui donnait mal au crane et il avait donc assez peu d'entrain lorsqu'il rassurait sa femme sur le fait qu'elle était belle en robe. Un monstre à Paris en quelque sorte.

Je suis sur que je vais encore marcher sur ces satanés jupons en descendant et être la risée de Paris...

On va très bien s'en sortir mamour. Et puis il était hors de question que tu viennes sans robe on en a déjà discuté...
grumpf... "discuté" ouai...

On passera sur les péripéties qui ont conduit la discussion à fin unique qui avait pour le principe duré des heures... Il en était ressorti une Bess grognant en robe et un Shiska hors habit militaire avec un turban puant le miel sur la tête.

La voiture fit enfin stop et les deux nezpoux purent descendre de là avec le soulagement caractéristique des Rouben qui se ponctuait pour le principe par deux ou trois grognements avant de passer le parvis de la chapelle. La foule commençait à être dense et il semblerait que la route ait retardé pas mal de monde. Les personnalités présentes étaient aussi diverses que variées. Amis de la famille, de l'un ou de l'autre, grands pontes de la ville et de la famille royale, Limousins, licorneux, et j'en passe... Se frayant un chemin parmi la foule en saluant les personnes connues les Rouben filèrent jusque dans la chapelle pour éviter de trop s'étendre en politesses. Les mariées n'étant pas encore arrivés l'intérieur était relativement calme.

Avisant sur un des bancs Marie et Walan le couple s'y rendit pour prendre place.


Bonjour à vous. Marie tu as... une mine radieuse.


La curiosité venait de toquer à sa tête devant la mine étrange qu'arborait Marie. Mais quand on a mal au crane ce genre de visite ne fait pas vraiment plaisir...
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Mariealice
La Saincte Chapelle était déjà connue donc aucun intérêt, du moins moins d'intérêt que son cavalier. Les invités arrivaient doucement et là encore, la brune n'y portait guère d'attention. Juste assez pour saluer ceux qu'elle connaissait, ne serait-ce que de vue, pour sourire à ceux qu'elle connaissait mieux.

Non, décidément, le mieux était l'homme à ses côtés qu'elle dévorait du regard, aussi discrètement que possible, et dont les mains ne quittaient pas les siennes. Tant qu'à faire. Les mots continuaient à s'échanger, enfin en version murmures. Pas besoin non plus que tout le monde sache ce qu'ils se disaient ces deux là.

Cela aurait pu, dû durer longtemps, mais en fait une voix bien connue lui fit tourner la tête. Coup d'oeil sur les deux et haussement de sourcil.


Bonjour vous deux.


Coup d'oeil à nouveau sur le bandage alors que le nez reniflait l'odeur puis sur Bessou en robe. Décidément, ce mariage pouvait se révéler intéressant.

Bah c'est un mariage Shiska, pas un enterrement si?

Et oui qu'elle avait un sourire radieux. Parce que s'il avait sa Loulouve, elle avait son ourson mignon. Et toc.
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