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[RP] Mariage d'Aldraien et Hannibal

Nebisa
Par chance la noce n'avait pas lieux en Limousin, sans quoi la Reyne serait arriver avec une semaine de retard et pas seulement une bonne heure... mais il y avait des impondérables et des urgences, des petites choses requérant son attention, des discutions, des documents, tout un tas de choses en permanence et, quand finalement la Souveraine avait pu rejoindre ses appartements, ce fut pour découvrir qu'elle n'avait rien à se mettre... après tout, elle n'était que la Reyne, ce n'était pas comme si cela importait... S'étant changée, coiffée et bijoutée, elle avait rejoint son coche et parvenait, finalement, à rejoindre la Sainte Chapelle sans perdre d'avantage de temps.

C'est donc seule, pas comme si elle allait avoir un cavalier après tout, entourée de gardes anonymes, qu'elle remonte l'allée et prend place aux cotés des siens pour le premier mariage de l'un de ses enfants... son petit Hannibal, avec la jeune Aldraien... union de sa presque chair avec une Chieuse dans le ton de ce que le Limousin donne de meilleur... peu de sang Malemort mais un total esprit dans cette union là... la Malemort touch' comme dirait le Roy d’Écosse assurément...

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Asarine
[Limoges, sur le départ]

Elle avait mis plusieurs jours à préparer le voyage vers la capitale, c'est que Bali n'avait pas une seconde à consacrer à ça... Et les filles devaient les accompagner, ce qui n'était pas de tout repos à préparer non plus.

Depuis l'annonce de ce mariage, Asa était partagée entre la joie de voir une amie de longue date de son fiancé heureuse et la peine que cette nouvelle pouvait infligée a son presque beau-fils... Bien sûr, elle ne savait pas exactement ce qu'il avait bien pu ce passer entre Euzen et Ald, mais elle était sûre que malgré ce qu'Euzen en disait, ce mariage avait un impact sur lui...et pas forcement joyeux. Tout ca elle le gardait pour elle, impossible d'en parler à Bali, Euzen se fermait comme une huitre dès qu'elle abordait le sujet avec lui... Après tout ca ne la regardait pas, mais c'était tout de même difficile de le voir sombrer sans rien pouvoir faire...

Enfin, les malles bouclées, et chargées, elle alla installer les filles confortablement dans le coche, les laissant sous la surveillance de la nourrice qui les accompagnerait avant d'aller chercher Bali.

[Paris, une auberge...]

Le voyage se déroula sans encombre et ils arrivèrent à destination sans retard. Après s'être préparée et pouponnée, elle s'occupa des filles et attendit Bali dans le coche. Il serait surement surpris quand il verrait Rose et Ambre dans de jolies robes rose pâle. Pour parfaire leur tenue, Asa avait décidé de les coiffer soigneusement, ce qui ne fut pas de tout repos, en tout cas pour Ambre qui avait tout simplement décidé qu'elle ne voulait pas qu'on lui attache les cheveux. Après plusieurs minutes de lutte, elle avait quand même fini par y arriver. Elle même avait comme d'habitude eut du mal à venir à bout de ses mèches rebelles.

[La saincte-Chappelle...enfin !]

Ils n'étaient pas les premiers, sans doute pas les derniers. Le parvis était noir de monde, invités, passants curieux qui s'attardaient...

Asa, Ambre sur la hanche entra la première, parcouru de ses azurs les présents, reconnu certains d'entre eux et les salua. Elle s'installa non loin de là où elle était entrée, les filles étaient encore jeunes et turbulentes, ça pourrait s'avérer utile...

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Hema
[On y presque !]

Non pas qu'elle avait perdu espoir, mais les chevaux au galop, elle ne se retournait plus dessus.
Il semblait bien qu'elle allait arriver en retard, sale, boueuse même. Est-ce qu'il était vraiment nécessaire de continuer en fin de compte ?
*Hé oh Hema ! Bien sûr qu'tu vas y aller ! Nan mais qu'est-ce qui te prend là ?!*


Et c'est alors qu'elle se grondait qu'elle entend au loin les roues d'une voiture.
Elle se retourne et fait signe avec ses deux bras :


L'bonjour ! S'vous plait ! J'vais en direction de Paris ! C'est pour un mariage ! S'vous plait !... J'vais être en r'tard !...

Sa voix avait d'abord été forte, puis à mesure que la voiture s'approchait, moins, pour finir par s'éteindre en la regardant passer dans un soupir.
Celle-ci avait ralenti. Elle lui avait presque fait espéré qu'elle s'arrêterait.
Et d'ailleurs...
Sirbalian
Balian n'arrêtait pas de courrir partout, entre le pavillon, le conseil ducal, sa taverne à réapprovisionner, son élevage... Il rentrait tous les jours tard chez lui, et c'est Asarine qui devait s'occuper de la maison et de ses jumelles de 2 ans.

Heureusement Asarine s'était occupée de tout une fois de plus. Les filles étaient installée dans le coche, les malles bouclées, la nourrice prete pour le voyage, on attendait plus que lui.

Et une fois arrivé à Paris çà n'allait pas changer.
Alors que Balian trainait en prenant son repas, Asarine s'était occupée des filles et les avaient habillé et coiffé. Et après avoir mis sa belle chemise blanche et son mantel pourpre, il la rejoignit et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir 2 petites princesses toute de rose pâle vétue. Il était encore plus étonné de les voir toutes 2 bien coiffée. Car si Rose était plutôt du genre docile, ce n'etait pas le cas d'Ambre. Asarine aussi était en beauté, et il ne put que sourire à ses 3 merveilles.


Vous êtes magnifique toutes les 3.
Asa tu as fait des merveilles avec les ptites puces, de vraies princesses.


Pas le temps de tergivercer, le coche se mit en route, ils allaient sans doute être encore en retard.
Et les voilà tous les 4 arrivés devant un parvis qui accueillait toujours du monde. Et c'était pire à l'intérieur, Notre-Dame était remplie.
Asa s'occupa d'Ambre, et Bali prit Rose dans ses bras.
Ils saluèrent leurs connaissances, mais restèrent près de l'entrée car avec les jumelles cela pouvait vite dégénérer...

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Hannibal_de_cassel
Le jeune Hannibal avait été remis à neuf de fond en comble, il avait le teint clair, l'haleine fraiche et les cheveux soyeux.... Bien loin de tout ce qui en était au petit matin. Il est vrai que son petit déjeuner était essentiellement constitué de liquide, sa réserve de nectar limousin, la prune xXx de Nébisa y était passé et si seulement ce fut tout...

Une gueule de bois monumentale, les yeux presque fermés et l'équilibre chancelant, Mon Dieu qu'il était indigne d'un futur marié... Il était jeune, il avait peur. Peur que tout ce passe mal, qu'il ne soit pas à la hauteur, qu'il y ai du grabuge, qu'il manque les témoins, que les curés soient tous grippés... Il avait tout imaginé ou presque mais jamais le meilleur.

Malgré cet état lamentable, c'est dans ce genre de moment que l'on reconnait la compétence des gens de maison et surtout ceux de la cour. Pas un mot, pas une remarque déplacée, mais à chaque fois le geste qu'il faut, la tisane qui apaise les mots de tête à la bonne température.
Cela était décidé, il allait en débaucher quelques uns pour les ramener en Limousin.

Au détour d'un couloir dans son périple pour aller à la Sainte Chapelle, il croisa un miroir et fut surpris de voir dans son reflet un tout autre homme que lui même. La tenue, la barbe taillée au poil près, punaise, il ressemblait à son père, au portrait qu'il avait pu voir un jour lors de ses promenade au château de Limoges lors de son mandat. Il était peut être devenu l'homme qu'il avait trop peu connu.

Il songea à sa promise, à celle qui était si complémentaire de son être. il allait l'épouser enfin.
Les cloches sonnaient, c'était l'heure. Un sourire fulgurant ,si si ça existe, sur le visage, il pénétra dans l'édifice avec une touche d'empressement dans l'allure. Il prit place, il attendit la femme la plus importante du jour, la plus importante de sa vie.


Oh bordel, j'y suis....
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Arnaut_de_malemort
Comme les pontais reçurent un jour plusieurs coups de bombardes, ce furent les bonnes nouvelles qui fusèrent, à peine avait-il appris la séparation de sa sœur, qu'on lui annonçait le mariage de son frère. A raison de l'importance de la place qu'il occupe dans son coeur, qui est plus forte que la poitrine de leur mère commune - et qui est l'une de celles que le prince considère le plus - il était de ce mariage ravi. Il ne restait plus que lui, qui sans doute suivra le train des autres, car il faut s'assurer que le bonheur qui accompagne un fils de France, soit suivie par ses frères, et que tous viennent rendre l'homme qu'ils doivent par naissance à leur Reyne-mère.

Un Malemort n'arrivant jamais tout à fait à l'heure, mais jamais après le début de la cérémonie, il pu pénétrer dans la Saint Chapelle, en prenant soin de se placer non loin de sa mère, pour profiter de l'odeur devenu si rare. La famille était réunie. Il ne manquait plus que leur beau père. Mais il n'était pas encore tout à fait Malemort, peut-être ses coutumes familiales lui imposait le retard ? Peut-être un troupeau de Vachette intrépides avaient-elles entrepris de venir handicaper sa route ? Qui sait. Peut-être qu'avec une petite prière, le Très-Haut lui donnerait la réponse ? Allez hop ! Joignant les mains, il récita de quoi contenter son Dieu, au moins pour la forme.

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Aldraien
Et voilà la rousse qui se retrouve avec le collier de sa défunte marraine autour du cou, accompagné par les différentes pierres précieuses qui l’ornaient déjà auparavant et que sa suzeraine s’appliquait à accorder avec le tout. Sa marraine serait présente avec elle à travers ce pendentif qui représentait tout un symbole. Les personnes qui l’avaient pour ainsi dire élevée et qui l’avaient vue grandir étaient toutes ou presque décédées, il ne restait pratiquement plus que Tlia qui avait toujours été là pour elle, et l’inverse était vrai également. Comment oublier cette journée où, bien des années auparavant, la jeune soldate qu’elle était alors voyait sa Capitaine mettre au monde une petite fille, belle comme le jour, aussi blonde que sa mère. La fille de l’Etoile, Apolline, qui deviendrait sa filleule quelques années plus tard, tout comme elle-même était devenue filleule de la tante de la petite blonde.
Aujourd’hui, elle se retrouvait face à l’Etoile qu’elle avait suivi durant tellement d’années. Nul n’était mieux placé qu’elle pour l’accompagner et la guider une énième fois vers une nouvelle étape de sa vie.


- Tu as raison, il est grand temps d’y aller. Arriver en retard à son propre mariage ferait sans doute mauvais genre.

Il fallait voir le bon côté des choses, puisqu’elle-même tardait à se rendre jusqu’à l’Eglise, tout le monde aurait le temps d’arriver, ou presque. Et puis, il fallait bien se faire désirer pour rendre l’instant vraiment exceptionnel, ainsi ils baveraient tous quand elle arriverait vraiment - ou pas. En tout cas, ils seraient certainement surpris de voir la Carsenac comme ils ne l’avaient sans doute jamais vu : habillée, maquillée et coiffée. Un choc. D’ailleurs, personnes sensibles s’abstenir, ainsi que celles fragiles du cœur…La croix rouge n’était pas prévue devant la Saincte Chapelle pour évacuer les blessés…Hm, je divague.
BREF, il est temps d’y aller.
Un dernier sourire à la blonde, et elle lui embrasse tendrement la joue avant d’ouvrir la porte de la chambre pour quitter le Louvre. Comme il était dur de se déplacer ainsi vêtue, il fallait mettre un pied devant l’autre, et sans se les prendre dans la tonne et demie de tissu qui pendouillait au sol. Heureusement le bras de la blonde l’aidait à se maintenir en équilibre. Et la cour se présenta devant elles, avec le carrosse spécialement affrété pour l’occasion, aux couleurs de sa famille et de celle des Malemort, parce qu’on ne faisait jamais les choses à moitié, surtout un jour comme celui-ci.

Le temps de faire entrer tout ce tissu dans la voiture et de réussir à caser la petite blonde dans l’espace qu’il restait, et les voilà toutes les deux parties en direction de la Saincte Chapelle, en grandes pompes si l’on peut dire.
La dernière ligne droite, littéralement, et les angoisses qui allaient tout naturellement avec. La rousse de plus de quinze ans l’ainée du jeune homme qu’elle s’apprêtait à épouser serait-elle une femme à la hauteur de l’homme d’exception qui était sans doute en train de l’attendre en ce moment même à l’intérieur de l’Eglise, enfin en tout cas elle l’espérait sinon elle aurait comme un grand moment de solitude, très grand…Tout était grand dans ce mariage, fallait il croire.
Secouage de tête, il ne fallait pas qu’elle pense à ça, surtout pas. De toute façon elle n’en aurait pas le temps, déjà la Saincte Chapelle se profilait devant eux, et le cœur de la Carsenac tapait dans sa poitrine comme ce n’était pas permis. Hannibal…Son presque époux. L’homme qui partagerait sa vie, ses joies, ses peines, ses douleurs. Il le faisait déjà en réalité, il avait été si souvent là en quelques mois, pour la soutenir et l’épauler dans ses choix. Il n’avait pas été là tout le temps, elle avait parfois souffert de son absence, mais c’était toujours vers lui qu’elle s’était finalement tournée, malgré tout ce qui avait pu se passer.

Et alors qu’elle descendait les marches du carrosse arrêté juste devant la Chapelle où sonnaient les cloches, elle savait. Elle savait qu’elle voulait passer sa vie avec lui, uniquement à lui. Ce qu’elle avait pu faire par le passé n’avait plus d’importance aujourd’hui : elle serait à lui dans peu de temps. Entièrement.
Elle prend le bras de sa Tlia pour se rassurer, et commence à se diriger vers l’intérieur du bâtiment bien rempli pour l’occasion. Il était là et il l’attendait. Dieu qu’il était beau…Il s’était soigné, et assurément il avait dû râler autant qu’elle lorsqu’on lui avait passé son costume et qu’on l’avait coiffé, c’était sans aucun doute un trait qu’ils avaient en commun : ils n’étaient pas habitués à ce qu’on s’occupe d’eux, préférant éviter de passer des heures à se rendre présentables.
Ils avaient fait une exception, et ça se voyait : c’était eux, l’exception du jour.
La Carsenac remontait donc l’allée qui la séparait de Lui, et de sa Témoin pour ce jour si exceptionnelle, sa presque sœur, son Autre. Il y avait de nombreuses personnes de part et d’autre de la dite allée, trop pour qu’elle puisse tous les saluer d’un regard. Aussi celui-ci resta fixé sur l’homme qu’elle rejoignait, ayant retrouvé tout son éclat émeraude, celui qui faisait la fierté de sa famille. Et elle arriva aux côtés d’Hannibal, souriant à Tlia qu’elle devait à présent abandonner, et elle l’embrassa sur la joue encore, prenant le temps de murmurer quelques mots à son oreille.


- Merci pour tout Tlia…Merci…

Elle la quitta ensuite pour venir se placer aux côtés de son futur époux, adressant un regard radieux à sa Témoin, sentant le regard de tous ceux qui lui sont chers dans son dos. Et de revenir au Grand Aumônier, inclinant la tête dans sa direction afin de lui signaler qu’elle était prête, et qu’à présent la cérémonie pouvait commencer. Retour à son fiancé.
Bordel, on y était…

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Sindanarie
Cache-m... Hum, oublie.

Premiers mots à deux pas de l'entrée de la Saincte Chapelle, qui fusent alors qu'elle voit une Princesse de France descendre de voiture aidée par son demi-frère et qui se trouvent rapidement arrêtés par un sursaut d'orgueil. Bon, ça va, tu lui as piqué son fiancé, c'est comme ça, tu ne t'attendais pas à cette tournure ? Eh bien c'est bien fait pour ta pomme. Et toc. La brune continue donc d'avancer, bruit dans son dos, on interpelle Kasia. La voix est bien sûre reconnue, et sur un salut minimaliste Sindanarie se détache de la Blanche et de l'Ysengrin (curieux, qu'elles se connaissent, d'ailleurs), direction... Direction qui, d'ailleurs ?

Alice, d'abord, pour lui indiquer d'essayer de trouver Elric pour rester avec lui. Après tout, sa cousine avait bien dû venir avec lui, ou, hypothèse hautement improbable aux yeux de quiconque avait pratiqué le bonhomme, avait fait preuve d'une autorité suffisante pour détacher l'intendant de ses basques. Les prunelles sinople balaient ensuite l'endroit. Pas mal de têtes connues, en définitive... Du monde qu'elle connait, d'un Déchu qui l'a mise dans un léger embarras à son retour dans la COLM à diverses personnes aperçues en d'autres lieux et d'autres temps. Et notamment, deux inconditionnels de l'armée limousine. Sourire aux lèvres, elle s'avance vers eux, dissimulant autant que possible son boitement pour les saluer d'un joyeux :


Bonjour, Infirmier ! Ta Sénéchalissime Lieutenanterie...

Car oui, elle peut avoir le coeur à la fête... Après tout, c'est sa cousine que l'on marie, n'est-ce pas ? Pas de raison de faire la tête, donc. Même si ce n'est pas comme ça qu'elle imaginait ce mariage quelques mois plus tôt, le fiancé, le lieu, même le témoin étaient différents dans son imagination... Oui, elle se serait bien vue témoin de sa cousine, et la réciproque aurait sans doute été vraie si... 'Fin bref. Détails relégués dans un obscur coin du cerveau de la Vicomtesse, pour céder le pas de nouveau à l'entrain avec :

Si nous y allions ? On dit que l'intérieur n'est pas immense, si nous voulons avoir un peu de place il va falloir qu'on se bouge. Et puis ça ne va pas tarder, et il serait stupide d'être en retard alors qu'on est devant la porte, hmm ?

Et sans autre forme de procès, la Carsenac qui ne se mariait pas passa le bras sous celui du Blond en chef (il n'y en avait qu'un dans la Compagnie d'ordonnance du Limousin et de la Marche, c'était bien connu). Admirons au passage l'habileté toute Carsenacienne à se dégoter un cavalier en toute dernière ligne droite et à en profiter pour s'appuyer et soulager l'effet de sa blessure à la jambe. C'est ainsi que, l'une au bras de l'autre, une brune et un blond pénétrèrent dans une chapelle toute de vitraux vêtue, peuplée de ce que la France faisait de meilleur (pensez : une Reine, trois Princes et Princesse, sans compter les Chevaliers et autres joyeusetés) probablement en compagnie d'un Gouverneur qui ne déparait pas (naméo). Saluts à ceux qu'elle connaissait, Frères et Soeurs en la Licorne notamment, et l'équipée se glissa sur un banc. Que la cérémonie commence... Entrée du marié. Et de la mariée. Pas un regard. Mordillement de lèvre inférieure. C'était normal, c'était normal. Non, ça ne donnait pas envie de pleurer. C'était occasion de curiosité. Et d'admiration. Parce que oui, elle avait la classe, la cousine. Et pas à moitié. Allez, on admire...
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Lizetenne
Quelque part sur la route entre Vienne et Paris, les jeunes amoureux ne voyaient pas le temps passer, occupés à tuer le temps comme il était possible de le faire dans une voiture tirée par quatre chevaux au galop sur des routes un peu chaotiques tout-de-même.

C'est alors que la voiture ralentit. Ans passa la tête par la fenêtre droite et Lizetenne par celle de gauche. Une petite silhouette sur le côté de la route faisait des grands signes de bras espérant probablement qu'une voiture s'arrêtât pour la prendre.

Arrêtes-toi cocher ! hurla Lize par la fenêtre.

Ce dernier s'exécuta et s'arrêta proprement à hauteur d'une jeune fille, vêtue de haillons et fort sale. Que fais-tu seule en chemin petite ? Lizetenne n'avait pas le coeur à laisser cet enfant ainsi à la merci de n'importe quel vaurien de grands chemins.

Veux-tu que nous t'emmenions ? Nous nous rendons à Paris... lui dit-elle en lui ouvrant la portière.

Lizetenne n'eut pas besoin d'attendre la réponse de la jeune fille qui déjà sautait à bord et se laissa tomber sur la banquette en face des jeunes viennois.

Son sourire désarmant traduisait sa reconnaissance.


Fouettes cocher !
Infirmier2008
Infirmier regardait arriver tout les invités. il vit passer la Reyne, des Princes, des Princesses. Enfin, c'est ce que lui dit Gabin car lui connaissait tout le monde. Infirmier se sentait passablement esseulé au milieu de tous ces inconnus. il ne faisait pas parti de leur Monde. Lui le fils d'Ezor et Mirka n'était même pas noble. Qu'importe, la valeur et la bravoure n'ont que faire du rang et c'était la future mariée qui l'avait invité en personne et c'est pour elle qu'il était venu. il en était là de ses réflexions lorsqu'il entendit une jolie voix lui lancer :

Bonjour Infirmier

Cette voix, il la connaissait par coeur : celle de Sinda. Alors sortant de sa torpeur, il lui répondit :

Bonjour Sindanarie, comment vas-tu? Ta blessure se remet-elle bien?

Après lui avoir donné de vagues nouvelles de sa santé, elle était trop fière pour se laisser aller à se plaindre, elle attrapa le bras de Gabin et l'entraîna vers l'entrée de la Saincte Chapelle.

Et bien, entrons alors. En effet, ce serait bête de rester dehors alors que nous sommes arrivés dans les premiers.

Infirmier leur emboita le pas. L'intérieur du saint lieu le subjugua, tant d'opulence et de raffinement, c'était impensable.

Il vint s'asseoir à côté de la Lieutenante et continua d'admirer l'architecture et la décoration du lieu.
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Hema
[Tout vient à temps]

La voiture s'était arrêtée, et la proposition avait à peine été lancée que la gamine s'était glissée par la portière ouverte.
Fatiguée, sale, mais soulagée.


Vous allez à Paris ?! Ca alors ! Quelle chance ! Moi aussi. J'vais à un mariage !

Petite moue en se regardant.

Oui... on dirait pas... mais r'gardez !


Hop, la robe reprise par Angeline est sortie du baluchon-couverture.


J'ai une robe ! Elle est belle hein !


Non, ce n'était pas une question. Ses yeux plein d'étoiles détaillaient le vêtement tenu des bouts des doigts noirs.

J'vais au mariage d'une grande Dame ! Vous la connaissez pt'-être : Aldraien ?

Les observant tour à tour, elle prend un air un peu gêné.


Euh... Merci au fait ! Grâce à vous j's'rai p't-être pas en retard. Faut que j'aille à la Saincte Chapelle. Vous connaissez ? Vous pourriez pt'-être m'y emmener ?

Oui... un vrai moulin à paroles. Mais elle était tellement contente que la joie sur les traits de son visage et les sourires qu'elle distribuait l'excuseraient peut-être aux yeux du couple...
Aurelien87
Les mairées avaient remonté, comme il se doit, à la tête d'un magnifique cortège, l'allée de la Sainte Chapelle. Ils prirent place sur les fauteuils qui leur étaient réservés. La Souveraine, qui allait marier l'un de ses fils, et en être le témoin était arrivé également. Aussi, Mgr Aurélien quitta la sacristie pour remonter jusque dans le cheour. Il salua sa Souveraine au passage, et se mit à l'ambon pendant que la maîtrise chantait un chant. Le soleil éclairait les vitraux et jetait des taches de couleur dans tout l'édifice. Aurélien se prit à savourer ces instants magique qu'il affectionnait. La Sainte Chapelle était vraiment un lieu magnifique.



La maitrise ayant fini son motete, Aurélien prononça un petit mot d’accueil.

Mes enfants, nous sommes ici pour célébrer le mariage de Damoiselle Aldraien Carsenac et Messire Hannibal de Cassel Malemort. Vous les connaissez tous, vous avez vu leur amour se développer et grandir. Aujourd’hui ils vont demander à Dieu de bénir leur union. Que l'on soit puissant, riche ou paysan, le Très Haut porte un même regard, plein de tendresse et de bonté, sur deux jeunes qui ont décidé de placer leur union sous Sa haute bienveillance . Nous allons donc prier, Le prier, pour qu'il bénisse cette union et qu'Il apporte à ces futurs époux, la joie d'un foyer uni et les nombreux fruits d'une union sincère.

Cependant, si quelqu’un a quelque motif pour s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.


Aurélien redoutait toujours ce moment de la cérémonie. Il ne pouvait oublier ce mariage où une opposition s'était élevée, et où il avait du user de son autorité pour faire taire les jaloux. Personne ne parlant, Aurélien se précipita un peu, pour passer à la suite.



Avant d’écouter un passage du Livre des Vertus sur l’engagement du mariage, récitons notre acte de contrition, car nous devons nous présenter à la Sainte Table, libre de toutes mauvaises pensées et mauvaises actions. Nous aons tous notre lot, mais le Très Haut, dans sa grande bienveillance, sait pardonner au repentir sincère..

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Kasia
"Mais c'est Kasia !"

Petite phrase lancée en plein brouhaha, dans son dos, alors qu'elle venait d'entrer, avec Sindanarie.
Dans sa robe, elle hésitait entre, maudire l'habit en question de toutes ses forces, parce qu'elle ne parvenait pas à s'en dépêtrer comme elle voulait, et qu'elle se trouvait ridicule au milieu du luxe qui s'étalait peu à peu dans la Sainte Chapelle - ses cheveux courts n'arrangeant rien - et, papilloner des yeux de tous sens, pour en prendre plein la vue, et se réjouir du cadeau. Bon, le fait que le public ne soit pas composé que de grands de ce monde l'aidait un peu, mais n'empêche que le résultat était plutôt en défaveur de la robe.
Un beau cadeau, mais à porter, c'était absolument tout sauf pratique, c'était encombrant, c'était étrange, c'était aéré... Chaque caractéristique lui venant en tête était un défaut de plus.

Toujours est-il que c'est en robe qu'elle se retourna pour tomber sur... Vic'.
L'Ysengrin n'avait rien à voir avec le jeune homme qui s'était essayé à lui voler un baiser lorsqu'elle trainait.. En Limousin. Ou en.. Enfin.. Quelque chose comme ça. Non, c'était bel et bien une femme, plus aucun doute là dessus, et pour autant, si elle n'avait pas tout à fait l'étrangeté que Kasia avait trouvé à Vic' le garçon, elle claquait quand même, en femme !


"Vic' !"

Pof, le temps de se retourner, et Sinda avait disparu.. Mince. Baah, elle la retrouverait bien un moment plus tard, non ? La Sainte Chapelle, c'était pas si grand.. Et.. Pfff, c'était bien le moment de se faire lâcher, quand même !
Au moment où la Reyne était entrée dans un coin, déjà - Un coin, un côté, un devant.. Pareil, elle n'était pas sous le nez de la môme, quoi. -, au moment où la mariée allait faire son entrée.. Elle ne pouvait pas rester au milieu de l'allée, alors, elle remonta quelques pas, et tassa Vic' dans sa rangée, pour se poser au bord du banc.


"Aller, pousse tes fesses, fait moi d'la place. Râle pas, t'es trop heureuse de m'avoir à côté de toi, de toute façon."

Affirmation péremptoire accompagnée d'un baiser abandonné au bord de la joue . Laissant de côté les Polémiques et les ragots sur "Haaan, Vic', t'aimes Aymeric, ou pas ?" et sur "Mais c'est un breton pas beau, pas futé, et pas drôle !" qui viendrait plus tard.. Peut-être.
Pour l'instant, la Flamande venait de chercher le poignet de la blonde à côté d'elle, et dans un sursaut d'angoisse en se rendant compte que cette fois, elle y était, et que rien ne pourrait empêcher le mariage d'Aldraien, elle s'échina à broyer le dit poignet en s'y raccrochant comme un naufragé à une planche au milieu de l'océan.
Instant d'angoisse.. Elle arriverait à accepter de voir Ald' mariée ? Idée complexe. A part quand elles s'étaient engueulées, elle avait plus ou moins l'habitude de pouvoir la déranger à tout instant, la rousse.
Et puis, en passant dans l'allée, la rousse était radieuse comme jamais. Si belle. Et si lointaine aussi. Une robe du dernier chic, et... L'ignorance. Pas un regard. A vrai dire, elle n'avait pas songé qu'un regard à chaque invité, c'eut été deux heures dans l'allée centrale avant de débuter, au minimum. Elle n'avait pas songé qu'Ald' devait avoir autre chose en tête que la petite personne qu'était la Blanche. Et encore moins qu'elle ne devait pas la chercher dans la foule.
Elle attendait un sourire, un clin d'oeil, n'importe quoi... Et le rien qui passa à la place lui flanqua comme la trouille, et une grimace incontrôlée pendant qu'elle broyait un peu plus le poignet de Vic'.
C'était un peu son monde qu'elle craignait de voir bouleversé en profondeur.

En plus, la partie pas drôle commençait. La messe.
Heureusement, même le curé semblait pressé. Enfin, il ne fallait pas qu'il le soit trop, quand même, l'objectif n'était pas que ce soit râté. Enfin, pour Kasia. Son objectif personnel c'était surtout d'en arriver à la fin pour voir si elle arrivait à l'avaler.
Gabin
Rêveur, c'est ça oui, dans ses songes et fantasmes les plus profonds. Devant ce monument si imposant il se laisse croire infiniment petit, la tête porté vers le ciel, il ne vois, pendant un moment, que cette pierre immense qui le domine. Dieu, Aristote, forces prodiges et croyances envoutantes, qui est donc ce monstre qui menace de tout écraser? Une toute puissance pour unir les hommes en son antre et les assourdir ensuite de son cri assommant. Il n'y aura ensuite qu'à lâcher les gargouilles et autres horreurs de pierre pour ravager et piller.
Puis bientôt, ses yeux seront éblouis par la grâce, la foule qui l'entraine comme dans un ballet où ils tournoient sans cesse jusqu'à en perdre raison. Des hommes d'abord, des femmes ensuite, et des couples, des duos qui se font et se défont au gré du rythme ensorcelant des vents sifflotants, des cordes vibrantes et des tambours fracassants.
Enfin ce sublime océan de bleu profond, ce mât sombre supportant une voile de diamants. Il coule, il sombre, il se noie, il part dans les profondeurs abyssales qui le mène à la sirène qui l'enlace. Ce petit corps, bleu, fin et vaste; ces cheveux, sombres et dansant, sont comme la pieuvre qui crache son encre pour fuir son prédateur ou mieux attraper sa proie; cette couronne, brillante et attirante, l'appât qui attire bêtement le premier écervelé. Et le couple s'enfonce, disparaissant de la surface, fuyant la lumière, disparaissant...


- Hé! Ho!

Une Carsenac vient de passer. Un de Rien fut attrapé. Et un Infirmier emmené.
Le rêveur sortit ainsi de ses cauchemars qui l'avait mené tantôt aux cieux, tantôt dans les airs musicaux et tantôt dans les fonds marins. Le vin n'en était pas la raison, les chocs d'une précédente bataille sûrement.
Le blondinet s'était agrippé à son Assesseur qu'il n'avait pas vu arriver, se voyant emporter par une inconnue qui n'était autre que Sindanarie.


- Infirmier, ta gracieuse cousine de la mariée. Vous m'avez surprit!

Maintenant à l'intérieur la cérémonie aller commencer, il suffisait de parler à voix basse, tout simplement.

- Vous êtes venus ensemble? Vous me cachez des choses?
Infirmier2008
Infirmier écoutait le début du prêche, lui qui n'avait mis les pieds dans une Eglise que 2 fois, celle-ci y compris, trouvait cela très pompeux mais après tout, il en fallait pour tous les goûts. Lui préférait croire en l'Homme, en sa Bonté, son Courage, sa Fidélité et son Honneur. Pour le reste, il aurait bien le temps une fois qu'il aurait quitté cette Terre. il fut sorti de ses pensées par Gabin.

Citation:
- Vous êtes venus ensemble? Vous me cachez des choses?


Il lui chuchota :

Non, ne t'en fais pas, bien que ça ne m'aurait pas déplut de faire la route avec une telle femme. Nous sommes venus chacun de notre côté.
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