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[RP] Mariage d'Aldraien et Hannibal

Deedlitt
Représentante de la famille Cassel un jour, représentante toujours. C'était quoi cette histoire de ne pas trouver le chemin. Cette fois-ci c'était définitif, le coche serait pendu à son retour. Non car qu'on la perde en Bretagne une fois et qu'elle manque de se faire décapiter...Qu'on la perde une seconde fois pour la mariage d'Adrienne... Mais là, c'était trop. Ivrogne, elle l'ignorait, mais cela ne serait plus pardonné.... Ras la hotte de ces détours, de ces raccourcis pour qu'au final elle passe pour une plombe à devoir négocier des entrées auprès de gardes, plus pleutres que mal lavés, à l'entrée des Eglises.

Ce n'était pas énervée qu'elle était, mais c'était furieuse, un peu comme la fois ou son époux avait empalé la jambe du fils Di Juliani ou lorsqu'elle avait appris que son cousin c'était planté de navire et avait fait route en Angleterre au lieu de la Normandie.
Mais passons, c'était le mariage de son neveu, un peu dignité pensa-t'elle.

Elle ajusta sa coiffe et sa robe, toute de pourpre vêtu la Duchesse n'avait pas opté pour le vert coutumier, étant donné que la mode à Paris... Hé bien vous savez ce que c'est, ca change tous les 15 jours si vous changez pas vous êtes has been comme dirait Rothar.
Cheveux remontés, des perles un peu partout, la croix de Sainte Illinda bien accrochée au cou et c'est partit.

Le sourire aux lèvres, elle ne connaissait pas la mariée, mais cela viendrait. Elle avait hâte de voir cela, mais avec une certaine appréhension tout de même.
Appréhension pourquoi? Hé bien c'est simple, elle était passée à coté du pigeonnier; Pour une fois ou son neveu lui demandait quelque chose, elle avait raté l'occasion de faire quelque chose pour lui.
Bien sur les présents pour les épousés étaient de taille, mais elle savait pertinemment que ce n'était pas ce qu'il avait pu attendre d'elle.

Aussi, et car elle avait pour habitude et trait de caractère d'assumer ses réussites autant que ses erreurs elle avait prit la décision qu'avec les félicitations, de plates excuses viendraient ensuite. Avant de pénétrer dans la Saint Chapelle elle fît un signe de croix espérant que celles-ci soient acceptées. Elle fît une prière aussi pour que le parti choisit par son neveu soit une femme droite de bonne constitution.

Une fois ceci fait, elle poussa la lourde porte de la battisse... Un regard assassin aux gardes en poste, non elle ne venait pas jouer les enquiquineuse, ou étriper un membre de l'assemblée et encore moins s'opposer au mariage. Elle se chercha discrètement une place sur un banc, en silence.

_________________
Hema
[Arrivée à Paris, préparation, célébration]

Hema s'était endormie tout le long de la route, malgré le voyage peu confortable dans une voiture. Quand est-ce que les impôts payeraient des routes dignes de ce nom ?

Bref, l'arrivée à Paris avait été des plus enivrantes. Ca grouillait de partout.
La gamine n'avait jamais vu autant de monde et avait l'impression d'être une souris au milieu de géants qui allaient et venaient sans se soucier de qui était sur le passage.
Par deux fois elle avait failli se retrouver sous les roues des charrettes.
Par trois fois elle avait évité de peu un cheval au trot.
Par un nombre de fois incalculables elle avait été bousculée et était tombée par terre, dans des tas de déchets organiques ou non qui devaient moisir là depuis des semaines.
Beurk. Voilà le mot qu'elle avait du dire le plus souvent à son arrivée.

Rejoindre le quartier du Louvre où elle était censée trouver l'auberge dont Aldraien lui avait parlée n'avait pas été chose facile.
Attirée par des hommes au regard louche, tirée par le bras par des mains crasseuses, ses haillons avaient souffert. Heureusement, sa couverture miteuse ne s'était pas défilée de ses hanches, mais ça n'avait pas été facile de la garder.

Finalement, elle n'avait pas trouvé l'auberge. Trop difficile d'échapper à tout ce qu'elle croisait. Trop perturbant d'avoir les yeux partout. Trop... effrayée ? Oui, c'était ça.
Alors elle avait rebroussé chemin et avait décidé d'aller directement à la Saincte Chapelle. Y aurait bien un curé qui prendrait pitié d'une pauvre enfant.
Et des curés, y en avait de partout. Oh, pas que des curés, c'est sûr, mais l'ignorance des grades religieux lui faisait penser qu'ils étaient tous curés, juste habillés différemment.
On peut toujours compter sur l'église quand on sait pas où aller. Et cette fois encore, cette vérité était démontrée.

Le 6 novembre. C'était le jour. Pas le temps de se reposer. Pas possible de prendre un bain comme elle l'avait espéré. Juste une petite toilette avec un pot d'eau froide avait suffi à le rendre présentable.
Et la robe faisait son effet. Oh elle n'était pas chic, ni élégante.
Elle ressemblait juste à une gamine d'une famille de classe moyenne, les cheveux un peu bataille, les ongles encore un peu noirs, pieds nus, faute de moyens pour se payer des chausses ou des poulaines.
Mais elle était présentable pour une cérémonie. C'était du moins ce qu'elle pensait, et ça, c'était avant de voir dans quelles toilettes les invitées s'étaient parées.

Comment faire parvenir un message à Aldraien ? Elle n'en avait aucune idée. Cette ville était si grande qu'elle ne pouvait s'en imaginer la taille. Alors le mieux était de rester sur place.
Elle avait juste été sortie pour les préparatifs de la chapelle, et avait donc attendu dehors, sur le parvis.
Et ça, ça lui avait permis de voir plus d'une tête arrivée pour la cérémonie. Et d'en reconnaitre une ou deux d'ailleurs, qu'elle se garda bien d'accoster, évidemment, gênée par son apparence qui était finalement loin de faire l'affaire.
Alors dès qu'une personne était entrée, elle en avait fait de même, se faufilant dans un coin en attendant les futurs mariés.

Puis, ils arrivèrent. Hema, bouche bée, avait découvert une Aldraien resplendissante. Impossible de quitter ses yeux d'elle. C'était juste incroyable la métamorphose.
Le début de la cérémonie avait commencé. Hema était toujours subjuguée par la richesse de la décoration, la richesse des tenues, la richesse des émotions.
Premier mariage auquel elle assistait. Alors, elle fait un voeu, espérant que les mariés vivraient heureux toute leur vie.

Le silence prend place, puis un chant résonne.
Concentrée et silencieuse, chose plutôt rare pour Hema, elle suit avec attention.
Aldraien
Heureusement qu’elle ne savait pas lire dans les pensées la Carsenac, sinon elle aurait sans aucun doute grommelé à la façon Walan. Elle n’allait tout de même pas regarder chaque personne présente dans le blanc des yeux alors qu’elle remontait l’allée, sinon elle y aurait passé la journée et elle n’avait pas que ça à faire, ben oui, elle avait un mariage sur le feu là..
Sa cousine était là, derrière elle, et elle le savait sans avoir besoin de la voir réellement, tout comme elle savait qu’ d’autres personnes dont elle était très proche étaient présentes derrière elle. Elle aurait tout le temps pour discuter avec chacun d’entre eux les yeux dans les yeux après la cérémonie religieuse, revoir sa cousine, revoir toutes les personnes dont elle avait été éloignée ces derniers mois pour diverses raisons, la principale étant bien entendu la guerre.
Aujourd’hui, il n’y avait pas de guerre, elle n’était pas parvenue à pénétrer dans cette Chapelle malgré le nombre de personnes qui avaient reçu des blessures lors des combats. Il n’y avait que son presque époux, le Grand Aumônier, et les personnes qui comptent dans sa vie.


- Tu es vraiment très élégant dans cette tenue…

Petit murmure, inaudible pour le reste des invités, juste pour lui. Oui, elle le trouvait vraiment beau son fiancé, c’est qu’elle était chanceuse la rousse. Elle avait pensé que jamais les femmes s’occupant de lui ne réussiraient à le convaincre de mettre un beau costume. Elle l’entendait d’ici râler sur le fait qu’il n’aimait pas être traité comme un Prince, qu’il était pourtant, qu’il le feuille ou non. Eternel modeste il était, et pourtant elle-même connaissait bien sa valeur.
Il n’était plus le jeune homme fragile et maladif qu’elle avait rencontré par hasard un soir en taverne, en présence de l’Excellence Cerise qui était aujourd’hui sa témoin. Elle y était pour beaucoup dans l’union qui avait lieu aujourd’hui, tout ça était possible grâce à elle.
Grâce à elle, mais également grâce à sa suzeraine qui avait acceptée de donner sa main à Hannibal après avoir fait circuler une annonce pour la marier, qui avait fait angoisser la Carsenac d’ailleurs, qui se voyait déjà mariée à un vieux pervers sans aucun caractère.
Fort heureusement, son fiancé avait su convaincre l’Etoile.

Mais déjà la cérémonie commençait et les chants envahissaient la Chapelle, la faisant résonner délicieusement. Les jeunes enfants semblaient presque être des anges envoyés par le Très-Haut lui-même pour marquer ce mariage de sa bienveillance.
Elle rayonnait la Carsenac, et cela continue alors que le Grand Aumônier prenait la parole. Ils n’avaient pas réellement pu voir l’amour grandir entre la rousse et le Malemort. , tout simplement parce qu’ils ne s’étaient à aucun moment affichés aux yeux de tous; mais quiconque ayant lu les très nombreux courriers qu’ils s’étaient échangés et que la rousse avait précieusement conservés dans un de ses bureaux se serait rendu compte de l’évolution de cet amour, qui les avait mené devant cet Autel aujourd’hui.
Seule Elisa pouvait en avoir une idée, puisqu’elles avaient eu plusieurs fois l’occasion d’en discuter ensemble, se confiant tout l’une à l’autre.
Elle sourit intérieurement lorsque la fameuse question concernant l’opposition à ce mariage fut posée. Tous ceux qui étaient là dans la Chapelle devraient savoir qu’elle ne pardonnerait jamais à celui ou celle qui oserait faire retentir sa voix dans le lieu majestueux, et qu’elle lui ferait sérieusement regretter : on ne plaisantait pas avec le plus beau jour de sa vie, naméo comme dirait sa cousine.

Pas le temps de réfléchir plus longtemps, il était temps de se rependre. Un repentir sincère, oui, comme celui qu’elle avait eu très récemment en discutant avec Titca. Comme tous, elle avait son lot de péchés, d’erreurs commises parce qu’elle s’était laissée aller à l’impulsivité, mais c’était un temps révolu.
A voix basse, elle entama une basse prière, récitant les mots qu’Aurélien venait d’avoir avant elle.


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Hannibal_de_cassel
Mon Dieu que la vue d'Aldraien "en Dame" fut un choc pour lui, il faillit même retomber amoureux sous le coup. Ce n'aurait pas été un drame, tromper sa femme avec sa femme, quelle étrange sensation.
Soudain sa tenue lui semblait trop serrée, des sueurs émergées de sa peau moite, un léger tremblement des doigts, la pression était bien là autant que l'amour entre ces deux être.

Il se sentait si seul à ce moment là. Il aperçut néanmoins une personne qui d'un simple regard l’apaisa comme le vent chaud de l'été. "La Cassel" l'une de ses tantes était venue et cela lui réchauffait le cœur, il avait eu si peur qu'elle ne soit pas présente avec le contexte actuel. Sa suzeraine l'avait accueillie lors de son émancipation ségurienne avec une telle simplicité et une sincérité qu'il pensait ne jamais revoir avec la disparition de sa mère.

Un retour à la réalité brutal le propulsa au côté du prêtre. Le pire moment de la cérémonie n'était pas pour lui de savoir si certains aller s'opposer au mariage, il savait bien que le peu de téméraires voulant si tenter ne seraient que suicidaires ou pochtrons. Non, pour lui c'était la confession... Il ne pouvait se permettre de passer la journée à parler de ses quelques péchés... Bon d'accords de "Tous" ses péchés. Sa vie n'était que décadence même durant son si court règne limousin.


Pardonnes moi Seigneur que je renaisse en grand homme pour ma future épouse qui le mérite bien plus que moi.
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Elisa.
    « Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, Ma triste main pour soutenir la tienne, Mon triste cœur pour écouter le tien. »
        Alfred de Musset


Son regard cherchait sur le parvis le fameux beau mâle… mais rien… rien du tout… strictement rien… désespéramment vide… vide de lui… Il se devait pourtant d’être là, il se devait d’être là pour sa cousine ! Pour elle au moins… Il aurait pu au moins la prévenir… La Malemort ressert sa mâchoire. Elle tente de garder un visage neutre tandis que son cœur se serres et que son corps se met à trembler. La brune avait besoin de lui ce jour, elle avait besoin de lui… Et pourtant lui ne semblait pas avoir besoin d’elle… Qu’elle sotte ! Mais qu’elle idiote ! Pourquoi y avoir cru ? Elle plutôt que sa famille ? Une douce illusion.
Elisa ! Tu n’es qu’une sotte. N’as-tu pas encore comprit ? N’as-tu pas encore compris que les hommes sont ainsi ?

Sa main se pose sur son ventre bien caché et serré par des bandages. Soudainement prise par une violente nausée de dégoût d’être là. Envie de fuir avant qu’on ne l’ait vu… Envie de fuir… Vite…
Faire demi-tour, la maintenant… Peu de monde encore pour la voir… Elle pourra trouver un prétexte pour eux…. Tant que le Bouchon ou le N’Hanny ne l’ont pas vu… Tant que…

Une main serre plus fort la sienne… Que ce qui lui prend au portier. Les prunelles noires tournent alors en direction de l’homme. Et la Malemort manque de tomber, se retenant à sa main. Sa Suzanne l’avait prévenue : « Il viendra vous accueillir à la sortie de votre voiture »… Et bien il n’avait plus de doute… La soudaine nausée disparaît.
Elle a envie de lui sauter dans les bras, de le sentir la serrer plus que de raison contre lui, elle a envie de sentir ses bras autour d’elle. De poser sa tête sur son épaule, son visage allant se mouvoir dans son cou pour respirer son odeur. Juste envie d’être contre lui et de ne faire qu’un… Mais le protocole les prend encore de court…
Les prunelles noires se mettent à scintiller. Là oui… On peut le dire… Elle est heureuse de le retrouver lui… Lui son lui… Rien que lui…

Mais il n’est plus l’heure de rêvasser… Les autres convives attendent derrière pour pouvoir à leur tour arriver. (C’est qu’ils auraient presque pu klaxonner si c’était d époque).


Bonjour bea…. Bruenor. Je suis ravie de voir que vous êtes bien là.

Elle en avait doutait… Mais il l’avait fait… Et ensemble, il se dirige vers l’entrée de la Chapelle. Un sourire à la Vipère qui est toujours là et qui ne tardera pas à se faire accompagner elle aussi… Tout est donc parfait.
Le bras de la princesse est mêlé à celui de son cavalier du jour. Et ils avancent dans l’aller de la Chapelle pour aller rejoindre de plus près l’Autel. Quelques regards discrets vers lui.
Mais il est déjà temps de l’abandonner au premier rang. La Malemort elle… Prend place devant l’autel, du côté de la mariée bien sur. Un regard vers son frère qui est en face d’elle.


Tu es magnifique mon N’Hanny….

Nul temps de poursuivre, la Reyne de la journée fait son entrée au bras de sa Suzeraine, dans sa magnifique robe rouge. La malemort la regarde, elle ne la lâche pas du regard. Sa Rouquine… Son Bouchon… Sa Vice Chancelière… Sa moitié… Sa sienne…
Comment aurait-elle pu rater ce jour ? Comment aurait elle pu rater leur jour ?
Le silence est d’or dans la chapelle, le Chant des enfants de cœur retenti… Et Monseigneur commença à parler…
Opposition au mariage… Que le premier qui se lève soit immédiatement saigné dans la plus atroce des souffrances qu’un homme n’est jamais pu connaître… Foi de Malemort !
Et le silence fut… Une bonne chose de faite.
Vint l’heure de la confession… Terrible dilemme pour sûrement bon nombre de personne dans cette église… Mais aujourd’hui c’était le problème des mariés…
Tout bas, la tête baissée, son regard dirigé vers son beau mâle.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

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Emeline.
Lentement à leurs rythmes ou plutôt à celui du blessé, les deux Limougeauds avancèrent vers le lieu Saint, la Vipère cherchant à soulagé l'homme tout en gardant un brin de contenance et de distance, sourire de circonstances entre courtoisie et bonheur, cachant de son mieux son inquiétude pour pour celui qui lui donnai le bras. Le couple arriva aux portes légèrement en retard et c'est donc rapidement que la Religieuse s'inclina pour effectuer un signe de croix rapide et discret avant de lancer un coup d'œil furtif aux autres invités et inviter le Beau Kartouche à rejoindre un blanc à l'écart de la floue et légèrement en retrait. S'installant donc en prenant soin de ne pas froisser ses jupons, Titca aida son compagnon à en faire de même et dû ce résoudre à contre cœur de lâcher son bras.

Mains poser sur ses genoux, regard qui fuit celui du blond avec autant de naturel que possible, choses complexe aux simplement battements de son cœur. Concentré sur la floue, les personnes connues ou non, puis arriva Ald et elle trouvera son amie très belle dans cette robe, belle et heureuse semblerait-il, une journée parfaite donc.

La cérémonie en elle-même commença et la voix d'Aurélien berça ses esgourdes, elle fut tendue au moment ou l'officiant demanda à ceux contre cette unions de ce lever et soupira de soulagement voyant que personnes n'avaient l'audace de le faire. Au moment de ce confesser, elle lança un regard à Kartouche et échangea un sourire qu'elle espérait complice, avec dans la mémoire une phrase prononcer sur une mule lors de leurs uniques voyages. L'une de ses mains glissa un peu maladroitement vers lui et tremblante ce posa sur son genoux le serrant doucement, sa bouche restant close à l'invitation de la confessions. De toute façon cet affront là ne sera pas pardonné à quoi bon. Fermant sa main plus encore sur le genoux du monstre qu'il l'accompagnais, elle ce pencha contre son épaule, murmurant aux creux de son oreille :


Regardez-les, ils semblent très amoureux...Et Hanibal est très beau ainsi... et Ald' le mariage la change !Petit rire avant de reprendre un brin de contenance et de tourner son regard vers la Cap' et son futur époux, un brin d'admiration au fond des yeux, quelle femme ne rêvait pas de mariage et d'amour toujours ? Aucune, secouant la tête, elle admira l'arrivée Deedlitt levant discrètement sa main libre pour la saluer et amusée de la voir ainsi pas trop en retard. Retournant à Kartouche, elle ce rendit compte que bien des questions lui trottaient dans la tête, mais que très peu avait une réponse, posant sa main sur son ventre, la Religieuse haussa les épaules. Cela était-il important ? Surement pas !

Kartouche ? Vous parliez de cheval ? Ou est votre Mule ? Oui oui, elle parlait d'animaux même dans un lieu Saint, c'est que la Mule de l'homme était adorable et très amusante en soit.
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Icarasht
Pardon, excusez-moi, pardon, je me dois de rejoindre son Altesse Royale Arnaut, pour sa protection, pardon, excusez-moi, pardon, je rejoins son Altesse Royale Arnaut, au cas où, pardon, excusez-moi.

Le Déchu s'incrustait, se débattait, progressait à travers la jungle, se rapprochant inexorablement de l'endroit où demeurait le seul type avec qui il avait envie de converser en ce moment, avec le type qu'il considérait un minimum, le seul type se comportant en vrai noble, digne héritier de ses ancêtres régnant sans partage et sans concession sur son domaine du Limousin : son Altesse Royale Arnaut de Malemort.

Enfin, il parvint à son objectif et s’incrusta tant bien que mal dans les premiers rangs, juste derrière le Prince. Une place qui lui plaisait, second du Prince. Il s'y trouvait à sa place et en tant voulu, peut-être deviendrait-il le premier, avec tous les problèmes que cela engendrerait.


Votre Altesse Royale, me voilà avec vous, afin d'assurer votre protection. On ne sait jamais en ces temps de guerre... Je ne voudrais pas que votre personne ait à souffrir d'un quelconque désagrément physique.

Il savait que son interlocuteur n'était pas dupe, mais la façade restait importante et il ne fallait pas se leurrer, l'Ysengrin-Louvelle et le Malemort s'entendaient bien, avaient même de nombreux points communs, mais aucun des deux n'hésiterait à donner le coup de poignard dans le dos le moment voulu.

Vînt le temps de la confession... Icarasht ne put s'empêcher d’émettre un petit "Me voilà bien !", assez audible pour que ceux autour de lui entendent clairement. Assurer le spectacle et être le centre d'attention demeuraient dans les habitudes du Déchu. Lui-même se disait qu'une fois devant le Seigneur, il lui faudrait prendre rendez-vous plusieurs fois pour avoir une chance de confesser tous ses pêchés. Peut-être que le Tout-Puissant avaient des assistants, des pécores même, pour l'aider à entendre toutes les confessions. Icarasht ne doutait pas qu'un jour, lui aussi, par le biais de manœuvres politiques, en évinçant ses concurrents, il pourrait devenir l'un des meilleurs assistants, les plus en vue, du Seigneur. L'ambition n'a pas de limites !

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Son CV est trop long pour tenir dans une signature.
Arnaut_de_malemort
Votre Altesse Royale, me voilà avec vous, afin d'assurer votre protection. On ne sait jamais en ces temps de guerre... Je ne voudrais pas que votre personne ait à souffrir d'un quelconque désagrément physique.

Et le Malemort de dodeliner de la tête en signe de contentement. Il était prêt de sa mère et donc si les murmures étaient audible pour lui, ils l'étaient sûrement pour elle aussi. Éviter ces désagréments, la Reyne était d'humeur à décapiter ses propres enfants ; espérons qu'elle choisisse les bons. Arnaut tenait absolument à être du bon coté de la trancheuse. Il se permit tout de même un regard discret à l'égard de son numéro deux, et désormais favori. Les canines acérées, la crinière impétueuses, c'était du Ysengrin. Il retrouvait en lui les mêmes vertus que les grands héros d'autrefois, ceux qui avaient bâti le Limousin.

Son attention se porta - enfin ! - sur la cérémonie débutante. Et la, ça coinçait grave... La marié avait malheureusement le plus gros défauts du monde, elle était rousse... et ça, ça ne pardonne pas. Fille du démon, femme du Sans-Nom, elle brillait par ses conseils, mais pas par ses cheveux. C'était aussi pour ça que le Malemort se méfiait encore un peu. Hannibal était quant à lui resplendissant. Cela faisait trop longtemps que le Malemort ne l'avait point vue. Sûrement s'était-il enfermé dans sa cave, pour fumer ses herbes folles ? Ou boire ces torrides alcools ? Le gala post-mariage serait un régal.

Puis vînt le temps de la confession. Doucement, il entama :


- Pardonne moi Seigneur d'avoir osé mangé du fromage anglais au Whisky avec du jambon espagnol. 500 écus dépensé pour un goût aussi médiocre... Donne moi la force de ne plus être tenté par les bienfaits de la bouche...
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Kartouche
« Ma mule ? Elle a dû être bouffée par un trimouillois squelettique. »

Le moment de la contrition arrache un rictus à la face du Magnifique. On connaît sa confession de foi. Le pape ne peut remettre le salut de sa propre autorité ; Deos interdit à l'homme de s'abaisser devant le prêtre ; la mort délie de tout, aussi. Enfin bref, il allait pas commencer à marmonner avec les autres non plus.

D'ailleurs, il n'aurait pas fallu lui demander pourquoi il était venu. Il y avait certes toute une série de bonnes raisons, mais qui s'estompaient au fur et à mesure qu'il y songeait.

Par provocation ? Non, cela faisait bien longtemps que le vieux réformé ne raisonnait plus comme cela. S'il lui advenait de faire ce qu'on aurait pu qualifier de provocation, c'était rarement autre chose qu'une manœuvre au rabais, plus ou moins efficace. On l'avait vu récemment encore avec l'affaire de la Limougeaude.

Par défi ? Possible, d'autant plus que le Grand Aumônier de France était une vieille connaissance, en quelque sorte. L'archétype du clerc auquel Kartouche n'aurait pas manqué de sauter à la gorge, couteau au poing, s'il lui advenait de le rencontrer dans une ruelle sombre ou un sous-bois désert ; vieille relique d'un temps où le Lion ne souffrait pas de concessions. Et ils auraient été peu nombreux à pouvoir se targuer d'un tel traitement de la part du réformé ; même Clodeweck n'avait pas cet honneur, comme on avait pu s'en rendre compte récemment.

Pour accompagner Titca ? Cela pourrait être, si ce temps-là n'avait pu mieux être occupé autrement, ailleurs qu'en cette chapelle noire de monde. Et puis, pire encore, il aurait pu trouver autant de bonnes excuses qu'il en aurait voulu. Sa mésaventure poitevine aurait été à elle seule suffisante.

La raison qui expliquait le plus sûrement sa présence dans la Sainte Chapelle, à une cérémonie de mariage pour laquelle il n'aurait, lui, aucun intérêt, était sans doute la légendaire urbanité du réformé. On l'avait invité, il venait. Parce qu'on ne refuse pas une invitation. D'autant plus si elle est censée s'agrémenter d'une joyeuse bouffe et d'une compagnie influente. Et puis il avait fini concevoir à l'égard de la Rousse une certaine sympathie.

Bref, toujours est-il qu'il était là, assis dans un banc. Se penchant un peu vers sa voisine, il répond à sa précédente remarque, laissée d'abord en suspens.


« Changée, la capitaine ? Et encore... Marier Aldraien, c'est un peu comme sortir un poisson de la rivière et s'attendre à ce qu'il remonte la berge, au lieu de retourner à l'eau. Et pourtant, j'suis rarement pessimiste... »
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Une lettre signée Kartouche est librement utilisable par votre personnage ou dans vos narrations. Même que c'est gratuit !
Chris62

Chris se réveil tard, très tard, vite vite il faut aller a l'église
elle se prépare rapidement et la voila a courir dans les rues en direction de l'Eglise.
Ouf enfin elle entre . Cherche du regard si elle aperçoit certain de ses compagnons de combat ouiiiiiiii super Gabin, Infirmier et santreize sont là elle s'approche d'eux et leur demande a voix basse


Bonjour Gabin , Infirmier et Santreize je suis contente de vous voir là
je ne connais personne ici a part vous trois
je peux rester auprès de vous ??
Aurelien87
L'assistance s'étant enfin écidée à réciter son acte de contriion, Mgr Aurélien alla à l’ambon et et ouvrit le Livre des Vertu au chapitre XIII de la vie de Christos



Mes enfants, nous allons écouter un extrait du Livre des Vertu, parlant du mariage, engagement que vous prenez aujourd'hui:


Citation:
Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
"Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "
Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "
Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :
" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "
Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Aurélien regarda la réaction des fidèles, puis il fit un court sermon :

Mes enfants, vous venez d’entendre la parole de Dieu. Et que nous dit-elle, cette parole ? Que le mariage est un choix consenti des deux fiancés. Ce ne sont ni vos parents, ni vos amis, ni votre noblesse qui vous impose un choix. C'est la pemière condition, pas seulement de la bénédiction du Très Haut sur votre union, mais bien la première condition de la réussite vrai de votre mariage. Car ce n'est pas un engagement à prendre à la légère. Il va vous imposer des sacrifices. Vous devrez être à l’écoute l’un de l’autre, pour vous soutenir dans les bons mais surtout dans les épreuves. Et c’est ce qui fait la différence entre les animaux et les hommes. Dieu bénit cet amour pour le fortifier, le rendre heureux, le rendre fécond et vous donner des enfants. Des enfants qui sont un don de Dieu, qui snt la consécration ultime d'un couple. Aujourd’hui vous vous donnez l’un l’autre, et personne ne devra venir s’interposer entre vous. Ne prenez pas exemple sur tous ceux qui courent amants ou maîtresses. L’amour de Dieu est conditionné à une vie vertueuse, et c’est seulement à cette condition que vous pourrez espérer atteindre le paradis. Soyez donc vertueux et aimants. Soutenez vous dans les difficultés, et profitez ensemble de vos joies. Ainsi votre vie recevra la récompense promise par Dieu à ses fidèles croyants. Amen.


Mgr Aurélien laissa la maîtrise chanter un chant de grâce , puis il appela les témoins près de lui :

Vous qui allez être les témoins de leur union, les témoins de leur amour, je vais vous demander de réciter le credo après moi, chacun à votre tour. Et vous, mes enfants, récitez le à leur suite, et rendez grâce à Dieu.


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Emeline.
Perdue dans l'abime de sa contemplation, elle ne voyait que lui, l'as de pique et le voleur de coeur. Lorsque son souffle d' hérétique, lui chatouilla l'oreille s'en était terminé : Elle ce noya définitivement, coulant dans la plus profonde des eaux sans chercher à remonter à la surface, voulait-elle seulement remonter. Pourquoi ? Quand ? Comment? Détails futiles, questionnements sans intérêts , les cloches sonnèrent la fin de la guerre, point de trêves, nul défaite, résulta probant. Elle ne pouvait détacher son regard de cet homme, fascination à peine voilée sous un masque nommée contenance, légère fierté gâchée par la appréhension d'un futur possiblement commun, bien qu'assurément complexe. Retourner à la vérité, ne point laisser le rêve s'emparer de l'instant , reposer cette main avide de contact, tenir à distances ces lèvres friande de passions. Maigre sourire de contenance, quittant ces traits témoins des années qui passent, d'une existantes passionnante, faites de provocations et d'apprentissage, de chute et de gloire.

Passons à un autre homme, afin de suivre la messe un minimum, devant-elle ce dessinait la silhouette de : Monseigneur Aurélien Maldent de Feytiat . Amitié courtoise, faites d'éducations et de remontrances, d'apprentissages et de liberté. Homme qui apportait à Rome sa dose de débats, de conflits également, langue franche et sincère s'attirant pourtant autant de colère que d'amour, d'admiration que de haines. Âme brute point prête à être taillée dans la pierre, loin de garder le silence, trop proche de lâcher prise pourtant.


Maintenant les enfants sont des dons de Dieu, j'aurais tout entendu. Espérons que ce n'est point uniquement le sien ou tu es mal. Très mal pour tout dire.

Regard à son ventre, ni rond, ni plat, aucune réponse logique. Que faire dans pareil situation ? Lorsque l'âme ne sait plus, elle laisse le droit de rire. Ce fut la seule réaction de Titca en cet instant, elle lâcha un gloussement nullement bruyant certes, mais sincère. Une main certainement protectrice posée sur son ventre, Don de Dieu ou pas, il faudra la réduire à néant pour toucher cet enfant et rien que son regard de mère le prouvait.

Comme pour chercher du réconfort ou un échappatoire à de telles pensées aussi absurde étaient-elles, elle reporta une nouvelle fois son regard sur le scélérat qui l'accompagnait. Avis Aristotéliciennement fermé, incapacité à imaginer qu'ils pouvaient avoir tort, pouvoir et puissance pour mieux gérer le Royaume de France dans l'ombre des Institutions Romaine laissant un brin de chaine à ceux qui avaient l'illusion d'avoir le choix. Futilité, sans intérêt, médiocre comportement qu'il fallait oublier à l'instant même ou il était démasqué. Pourcentage de bon et loyaux serviteur Divin ? Une dizaine, rare, absents, lassés... Mais nous ne sommes pas là pour parler des Romains.


Vous n'êtes qu'un vil hérétique Kartouche. Et elle retrouva le plaisir des vérités, des moments de complicité simple et sincère loin des faux-semblant et du politiquement correct.

Si notre Cap' était un poisson elle serait une très belle truite, aux couleurs sans pareil, avec cette peau à la douceur indéfinissable et toutes ces petites tâches noiraude... Ainsi pareil animal dotée d'une intelligence possiblement réduite, remonterait la berge sans hésiter, si de l'autre côté ce trouve rivière à son goût.

Et comme pour être certaine d'avoir la victoire, elle ajouta aux ceux de son oreille et aussi bas que possible :

Enfin remarquez, la Cap' est tout de même mariée avant vous, Votre ex-honneur l'optimiste...

Paf dans les dents de devant. Fourberie ? Assurément, mais c'était un jeu amusant en sa compagnie, elle aimait chercher ses limites, examiner ses réactions et parfois -pour ne pas dire souvent- la Vipère toute joueuse qu'elle était ce retrouvait prise aux pièges. Car si elle possédait les pions et les dès, seul lui connaissait les règles et semblait les changer à sa guise. Que voulez-vous c'est fourbe un chaton !
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Stijn
Non !

Non, définitivement, la ponctualité n’était pas une valeur très courante chez le jeune Cassel. Pourtant, Stijn avait tout fait pour arriver à l’heure, voir même en avance, connaissant sa propension à toujours arriver en retard à tous les rendez vous qu’il prenait. Mais rien à faire, lorsque le destin s’en mêle, on finit toujours comme ce devait être. Pour l’occasion c’était : en retard.
Mais on ne pouvait pas lui en vouloir au petit Stijn, c’était de la faute des parisiens. Oui, oui des parisiens, et de leurs manies à toujours vouloir se déplacer en même temps et donc créer des troubles à la circulation (le périf’, pas encore inventé qu’il y avait déjà les embouteillages).

Une fois devant le lieu de culte, et après avoir donné sa monture en garde au premier quidam venu, le roux flamand poussa un long soupir. Toute cette route, cet argent dépensé et surtout le mal aise d’arriver en retard, ce pourquoi ? Il se le demandait que maintenant, sur les marches menant à la sainte chapelle. Pourquoi, il n’avait qu’un début de réponse : pour un neveu qu’il n’avait jamais vu, et qui, comble de l’horreur, était né de la gauche. Autant dire, pour pas grand-chose. Mais bon, il y avait aussi sa sœur, la pression familiale tout ça, il en venait à regretter son éloignement, son exil volontaire et insulaire, voir même son voyage de miséreux.

Secouant la tête, il chassa toutes ces idées, mais n’arriva pas à effacer de son visage le trouble profond dans lequel il était. Plus qu’un trouble, c’était plus de l’agacement. Avant de franchir les portes, le plus discrètement possible, il lance, tout bas :


Que la peste emporte les parisiens !

Une fois à l’intérieur, il tenta de se faire discret, une génuflexion pour le symbole puis la recherche, en silence d’une tignasse rousse, l’office avait déjà commencé, il fallait vraiment être fou pour se faire remarquer pour si peu… Un coup à être maudit par Aristote lui-même.
Enfin, son graal se présenta à lui, il était roux, avait mauvais caractère et une chute de reins des plus remarquables. Ce graal c’était sa sœur, sa marmotte bougonne mais si aimante.
Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, il y avait une place juste derrière elle, il décida de s’y faufiler, imitant l’anguille, pour n’heurter aucun obstacle et surtout, surtout, se faire remarquer par le moins de personnes possibles.

Un mètre, puis bientôt 50 cm, il allait arriver, mais (comme dit plus tôt), il avait le destin contre lui, et c’est contre sa propre chaise qu’il donna un coup de pieds maladroit

Grrrrriiiic

Le bruit du boit grinçant le sol, le cassel soupira en baissant la tête, son entrée discrete venait de mourir tel un Shakespeare (Mais qui est cet homme ?) au mariage de sa fille : bêtement. Il s’assit donc rapidement, non sans avoir posé quelques secondes la main sur l’épaule de sa sœur, un geste qui voulait dire « Coucou, je suis là. T’as vu, presque pas en retard, et j’ai fait des efforts pour ce type que je ne connais pas. Au fait tu me dois 100 écus pour le voyage, je te fais un prix ».

La moralité de cette histoire : On peut dire beaucoup avec seulement une main sur une épaule.
Infirmier2008
Infirmier vit arriver Santreize, un peu perdue, tout comme lui quelques temps auparavant.

Bonjour Santreize, as-tu fait bon voyage? Assied-toi auprès de moi. La cérémonie vient à peine de débuter.

Infirmier fit un peu de place afin que la Sergente puisse poser son séant.
Elisa.
La Malemort partageait son regard entre le Grand Aumonier et les deux époux. Elle était toujours près de sa sœur, à sa place de témoin en charge. Elle aurait bien marmonné pour le coup, mais elle résista à la tentation.
Chacun eut fini de se confesser à sa manière… Certains avec sûrement des actes plus concret que d’autres… Mais la Malemort avait déjà une liste trop importante pour demander le pardon maintenant.
Regard qui se pose sur le Grand Aumonier tandis qu’il se met à lire un passage du livre des vertus. La Malemort fut attentive à la lecture, la vie vertueuse… Qui pouvait donc avoir une telle vie ? Qui pouvait réellement le faire ? Même les religieux n’en étaient pas capables… S’en rapprocher… Nous ne sommes finalement bon qu’à ce la.

Un Chant… Et ce fut au tour des témoins de jouer leur rôle… La Malemort ne broncha pas d’abord. Puis après un raclement de gorge dans l’assemblée, elle vit qu’on la regardait… Témoins… attendus… Elisa… Aldraien… Bingo !
La Malemort se rapproche un peu plus près de sa sœur. Et d’une voix forte et claire qui raisonna dans la Chapelle.


    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

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