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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Wamarine
......................................De mes lettrines à vos mots


.............................Laissez moi vous bercer dans mes bras
...........................Vous effleurer de la pointe de mes doigts,
..........................Dessiner sur la peau de votre visage serein
........................Des lignes, des courbes du bout de mes mains.

...........................Laissez moi sur vos cils souffler une brise
..........................Et butiner quelques huits en guise de frise,
...................................Sur le contour de vos yeux clos
...........................Par un baiser de ma bouche à votre peau.

.........................Laissez glisser le long de mes doigts ouverts
..........................Vos douces mèches ensoleillées de lumière
........................Qui tombent et s'étalent au milieu des ablais
............................d'un champs de cheveux couleur d'été.

........................Laissez moi vous dire avec des mots insensés
.......................Combien il est doux et précieux de vous aimer
................................Pouvoir, nos cœurs en deux partager
..........................Et s'offrir ainsi chacun de l'autre la moitié.

.........................Je prends votre main et suis votre chemin
.......................Du verbe à la virgule et jusqu'au petits points….
........................De tous vos mots, je serai l'initiale, la lettrine
.....................Enluminée aux senteurs de " La Rose Wamarine".

..........................
_________________
Cyann

Optique désillusion


Je t'offre le grain de ma peau
comme terre de sienne
pour que tu y poses tes pinceaux
et que je sois tienne.

Je t'offre mes cheveux défaits
pour que tu brosses leurs éclats dorés.
A dessin cette vertigineuse perspective
te plonge dans une délicieuse expectative

Dans mes yeux pétillant de malice
Moult étoiles tes doigts esquissent
Mon cou offert, la tête rejetée,
J'attends que fuse un baiser.

Je n'ai à présent que deux dimensions
Pour autant, l'envie passe-t-elle ?
Où veux-tu composer lavis avec celle
qui mélangera ses couleurs à tes dons.

Ah j'oubliais ... ta flamme s'est éteinte,
Dans ta palette aujourd'hui nulle couleur
Que ce goût fort amer de l'absinthe
Alors toi et moi
On emportera pas notre bonheur
sur les fils de soie.



Cyann, tout simplement.


Image source : http://www.sentezvousbien.com/
pnj
Au firmament , l'affirme amants

Dans son ghetto grouille la tourbe des Juifs
Comme eux, elle a ce côté fugitif
Musique en opium coulissant l’archet
Fait glisser les notes en roses de papier

Un violoneux des rues la fait rêver
Aucune lumière crue, des pas feutrés
Des doigts saisit la vive au corps accords
Quand par une fugue elle veut prendre son essor

Mille envolées et autant de reprises
Une portée, à la clé , sa main mise
Un bruit dans la nuit , un rideau se fend
Ce que l’on voit derrière, nul ne l’entend

Le cri à la vie comme une déchirure
Qui retentit puis glisse sur leurs murs
Ne jamais jeter l’amour aux pourceaux
Qui vous dévorent le ventre et les boyaux …

Le pinceau trace un visage sur une toile
Et pose sur le fond six branches … son étoile
Moustacherouge
la rue fit claquer
mes semelles cloutées
ha ces vieilles bottes usées
sur les chemins malmenées
où diantre m'avez vous encore emmené

rivés sur le pavé humide
mes yeux embués de givre
se hissent péniblement
c'est sombre

ha rejetant en arrière
ce chapeau fier
ce sombrero vermeille
qui masque le ciel

fier c'est beaucoup dire
il est trempé, pire
il ne ressemble plus à un chapeau
ha mes guibolles arpenteuses

mille mercis je vous dois
car à l'enseigne que voilà
je puis deviner chaude affluence
de quoi boire et faire bonbance

l'homme haut
un peu ours
mais bonhomme
pénétra dans l'antre

lui l'autre
en ce Paris
vint se réchauffer
à l'âtre et ma foi peut-être rencontrer

inconnu ou intime
un être qui comme lui fuit la pluie et l'ennui
et il vint s'asseoir et écouter
ces troubadours
aux histoire parfois bien compliquées
pnj
Que d'inspiration continuer comme ça vous êtes très bon ...
Moomin
Elle se réveille un matin d'hiver,
rien ne reste, tout s'est envolé.
Le bruit des gens n'est plus qu'un doux rêve,
même le rossignol a fini de chanter.

Elle se réveille au milieu du désert,
tout les villageois s'en sont allés.
Rien n'est plus que chagrin et poussière,
plus aucun bruit dans la cité.
pnj
J’épouserai le tilleul
Et ses rameaux d’ambre fins
Si fins que le ciel pendu à tes cils
A l’écho d’un nom tremblera

J’enlacerai le lilas
Et les flocons de marbre pâles
Que pleurent alors les astres
Pour refleurir le firmament

J’embrasserai l’aubépine
Oui, j’embrasserai l’aube
J’embrasserai l’épine
Pour voir perler les étoiles
Au son de l’oraison d’espérance
Qui tinte sur l’asphalte

Aux confins du silence
Elle vole à l’aurore son sourire
Elle a donné à nos vies un sens
Que le temps alangui, ne saurait faire pâlir

J’irai cueillir
Un bouquet d’espérances
Pour toi Mère
Qui en ce monde es Reine
Immuable esquisse de l’éternel
pnj
Prose pour un transfuge

Une nuit pareille à cent mille autres quant un train file
A la poursuite d’une aube nouvelle
Le monde s’étire, s’allonge et le ciel se déchire
Un tunnel soudain et c’est le noir
Les étoiles ne sont plus que poussière
Tombent une à une
Ilya est en route
Effeuillant la rose des vents
Il a toujours été en route
Et elle est loin à présent
Si loin

Aucune onde ne le parcourt plus
Tandis qu’au long de la Volga gelée
Les essieux crissent dans le silence assourdissant
Ilya regarde mais ne voit pas
Peut-être un peintre mettrait-il des couleurs chaudes
Pour couvrir le blanc de son paysage désolé
Mais aucun pinceau ne bouge
Rien n’y fait
Un ciel de neige s’obstine à boucher l’infini
Et il ne peut plus embrasser ni ses lignes ni ses courbes
Mais pourquoi pleurer les lointains ?

Les rails hurlent tandis que la vitesse l’emporte
Le monstre d’acier gémit parfois,
Tressaille, fait des bonds
Puis retombe sur ses membres
Et les roues tournent comme des moulins à vent
Ilya avance
Mais le soleil fuit
Obstinément au creux des horizons perdus
Il a froid
Et là-bas, un chagrin ricane

Lentement, la brume dévoile un regard
Une femme serre la main de son enfant et murmure :
Viens Anya
Viens
Je vais te conter une histoire
Je connais tous les trains et leurs départs
Viens sur mon cœur …
Darkillyria
darkillyria revint vers ce lieu qu'elle avait cesser de frequenter depuis un bon moment ,elle fut heureuse de constater qu'il existait toujours ,elle se mit a repenser a un ecrit tres recent elle se decida a le mettre ici triste certes mais la tristesse et la melancolie fait partie d'elle et ne la quittera helas plus du tout ,elle saisit un parchemin et y ecrivit se texte qui lui revint si facilement en memoire .

Partir tel est mon envie .

Partir car je souffre trop.

Partir car rien ne change .

Partir car tu ne comprend rien.

Partir car tu n'as jamais pardonné.

Partir car au lieu de m'aider a remonter

tu m'enfonces chaque jours de plus en plus .

Partir pour enfin reprendre gout à la vie .

Partir oui je l'ai décidé .

Je sais que je t'ai fait du mal et que je suis fautive .

Mais sache que je me suis fait du mal a moi meme aussi ,

Cela tu ne le vois pas et lui aussi m'en as fait

mais sa ,tu veux pas le croire ni le voir .

Je veux partir car vivre comme cela je n'en peux plus !

darkillyria

_________________
Moustacherouge
Que mon frère n'es tu point là
rustre bûcheron j'ai épousé la destinée
pour de nos ennemis me cacher
toi m'as t-on rapporté avec fracas

est troubadour, tu es donc vivant
te reverrai -je un jour?
toi dont je voyais une image en sang
à quoi ressembles-tu, fils de l'amour

protégé de notre mère
âme sensible on m'a dit que tu était fier
mais que tu n'avais pas comme moi épousé la guerre
tu est toujours resté attaché à la terre

notre grand-père occis
par de vils conscrits
d'une nation jalouse
de notre petit paradis

armés par de tristes sires
manipulé comme marionnette
ils m'ont fait perdre la tête
aujourd'hui j'ai compris ma faute

mon frère contre les ennemis de notre famille
contre ceux qui nous ont désunis
je trouverai un jour la faille
les pourfenderai où qu'ils aillent

je suis céans car je te cherche
tu n'est plus un enfant mais j'ignore tout
je ne sais rien de toi, de ta condition
l'homme qui m'a informé
encapuchonné

quelles étaient ses motivations?
me pousser à la rebellion,
te trouver pour reconquérir
notre terre, serai sans connaître

les recommandations de notre père
je ne peux ici livrer ton nom
car je dois te protéger
et père m'a recommandé

de ne pas revendiquer cette terre qui
nous conduit à si funeste destinée
mais la manière dont le forban
et plus encore celui qui commandite

à mis à sac le comté
la manière dont ils ont traités nos amis
les paysans, les artisans,
leur traîtrise

je ne peux raisonnablement laisser sans réponse
leurs actes, leurs absurdités
même si je n'ai plus le goût de posséder
même si seul m'importe d'exister

aujourd'hui mon espoir c'est toi petit frère
je voudrai te voir
être à tes côtés
ils ont tout pris , sauf toi

je vieilli ne peux plus attendre
ne supporte plus tant de souffrance
notre père m'a raconté tant de choses
il faut que je te les dises

si tu me reconnais
fait toi connaître
car je ne suis pas malheureux mais subsiste
autour de moi toutes ses absences

celles que j'ai voulus
et celles qui se sont imposées
alors petit frère discrètement
je te livre notre nom que tu apparaisses comme éclos le bourgeon

Moustacherouge de Sabran...
Feuilllle
Femmes-Rivières. Rivières.


Tu jaillis, Source d’Eau, Pétillante ou stagnante.
Tu émerges, inconnue, Du ventre de la Terre ;
Minuscule et menue, Tu te traces un layon…
…Du gouffre des hadaux Ou des vapeurs régnantes
Est né ce Fil ténu, sauvage et solitaire,
Qui suinte des pierres, Ou du sable ou des mousses.
Il amorce un bréviaire, Que sa vigueur repousse,
En s’écoulant sans fin, Et accroche en ses eaux
Des maux et des parfums, Des histoires d’oiseaux,
Des éclats de lumière, Des nuées en haillons…

Ton enfance frétille, Vierge de pollution,
Tu es petite fille, Voguant sans restrictions.

Fluctuante et tenace, Entre voies et allées
Tu frémis, te délaces, Effleures ou reconquiers,
Les contrées rencontrées, Les vallées avalées…
Tu as posé la trace, Dessus la rive hier
Un fertile limon, Madame Rivière,
Pour Ceux qui ont ourdi Les champs de leur moisson.
Puis tes eaux calfeutrées Ont absorbé l’espace…
Ta musique assourdie Entre deux berges basses
Flotta sur d’autres monts, Arpège à l’horizon…
…Et tu glisses et tu passes, Tu enfles sans façons.

Les orages ont grisé Le ciel et ton corps sage
Les digues sont brisées, Tu remets ton corsage.

Tu enfantes des rus Qui croisent leurs sillons
Et bouillonnent parfois Sur un chant de grillon.
Les herbes poussent dru ; Les verts bordent ton lit ;
Deviendrais-tu par Foi La maîtresse rêvée
D’une Terre de roche, De glaise ou de galets ?
Dans tes stries et tes poches, Tes ondes se rallient
Pour s’immiscer en nappes, Qui cascadent et balaient
De leur glace mordante, Les dartres des névés.
Les pierres qui te happent, Sont sculptées par tes armes,
De colères ardentes, Ou d’impassibles larmes…

Fontaines de nos cris, De plaisirs ou douleurs,
L’enfantement s’écrit De toutes les couleurs.

Et tu prends de l’ampleur… Car ta course ondoyante
Noie par d’infinis pleurs Les terres chatoyantes ;
Mais que tu les protèges, Restant calme et limpide
Ou que tu les dévores, En devenant leur maître,
Tu leur offres un cortège De tes attraits liquides,
Et déverses l’amphore, De tes longs cheveux fluides ;
…Ce voile te marie Plus sûrement qu’un prêtre…
…Débordante ou tarie, Ou instable et mouvante,
Tu reçois les regards Pour ta courbe émouvante,
En obtiens des égards... Tu séduis, captivante…

Tu construis des ravines Où tes amants timides
Te gorgent Oh! Divine, De jouissances humides.

Et s’apaise ta course ; Tu t’étales, impudique.
Tes reflux malséants Gravent sur la vallée
Des plis et des sillages, Des gués épisodiques.
Tu rêves d’Océans, D’une impossible escale,
D’un lieu de trêve douce : La lassitude arrive,
Et te crée marécage. Ta mousse de percale
Se meut vers les rivages, Et ta lente dérive
Remonte les marées Frisées de vent salé.
Des ajoncs et des menthes Prosternent leurs parfums
Vers les dunes démentes Empoussiérées de sable.
La brume, dont l’âme hante Le marais vénérable
Cloître encore l’amante, De la terre en sa fin.

Impudique et sereine, Tu serpentes, tu te cambres
Tu allèges ta peine Par les joies, les errances.
Auguste ou incertaine, Tu déploies tes méandres
Dans le courant sans haine Des secrets de l’enfance.

Tes yeux noyés de sel Se fondent dans l’immense
Gousset universel Portant ta descendance.

Tes bras gorgés de vie Plongent leurs origines
Dans celui qui ravit Les eaux de l’abondance.
Tu donnes sans compter Mais reste sauvagine.
Nul ne peut te dompter Dans tes cours qui s’élancent ;

Et c’est dans le couchant Que ta sensualité
Miroite en se penchant De gouttes en pointillé…

Chalons, auprès du lavoir...
pnj
Il est des étoiles immobiles
Qui ressemblent à l'éternité,
Et d'autres qui filent, filent
Par les nuits claires de l'été...

Tu seras ma météorite,
Je serai ta sérénité,
Je t'apprendrai les us et rites,
Tu me donneras ta gaieté.

Et s'il est vrai que la terre tourne
Autour de l'astre flamboyant,
Je veux que tes yeux se détournent
De tout ce qui n'est pas ton amant
pnj
J y reviens...

Par les chemins voyageurs
Vent dans le dos et ravageur
Départ, Arrivée sont hazardeux
Ce qui compte c 'est l'entre deux

Le coeur restera encore le voyage
La traversée, le défilé des paysages
Le souvenir de ces cartes d images
Dérobées dans la course du passage

D'un point à l' autre, brodant les noeuds
Evitant la ligne droite, etirant à plaisir
Toujours plus loin, plus aventureux
Le periple sans fin, l horizon à saisir

Revenant sur mes pas, je les efface
Pour mieux repartir, en chercher la trace
La vie est grand voyage avec tant d escales
Et les lieues parcourues, autant de pétales

A cette fleur du destin et tels les ans
On s en dépouille, illusions si souvent
Puis au bout du parcours on y parvient
Accomplis enfin, mais c est déjà la fin...
Kerdwin


ENFIN

Est-ce le passé qui me ronge
Qui me fait voir l’horreur en songe
Quand dans tes bras je ne suis pas
Souvent je retourne là-bas.

Où mes enfants se sont perdus
Brûlés ou peut-être pendus
Si ta main ne tient pas ma main
Je ne peux penser à demain

La faim et l’effroi j’ai souffert
Pour moi, souvent ce fut l’enfer
Tes lèvres soudées aux miennes
Me font dire que l’on m’aime

Et même, Amour, si tu es loin
De Sirène prend toujours grand soin
Passe tes bras autour de moi
Pour que je n’ai plus jamais froid

Fais que ta main touche la mienne
Fais que ma bouche goûte à la tienne
Fais que tes yeux plongent dans les miens
Fais que nos cœurs ne soient plus qu’un

Et je verrais d’autres matins
Enfin…


A celui que j'aime

_________________
pnj
Bien des femmes sont comme les fleurs
Avec leur allure parfum et couleur
De toutes tu es la plus belle, te le dire je n'ose
Et c'est pour celà que je te l'écris : Je t'aime...Rose.
[/img]
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