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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

pnj
Pourquoi le vent?...pour faire danser ta chevelure
Pourquoi la mer?...pour donner a tes levres le gout du sel
Pourquoi le jour?...pour admirer tes yeux
Pourquoi la nuit?...pour pouvoir en rever
Tout ce qui est beautée a ton corps en reference
Tout ce qui est musique decoule de tes silences
Tout ce qui est amour prend sa source en ton coeur
Et si je suis en vie c'est que tu es en vie!
pnj


texte de : Marie-Claude O'Reilly -

Et Si Ce Soir Je Te...

Si ce soir je te racontais une histoire?
L'histoire de ces deux personnes qui n'osaient croire,
Que l'amour n'était pas pour eux, mais les autres,
L'amour n'est ni le tien, le mien, mais le nôtre.

Et si ce soir je te chantais une chanson?
Qui exprimait mes désirs et émotions,
Dans le refrain, ton prénom je le crierai,
Et dans ton coeur, en or le mien je graverai.

Et si ce soir je t'écrivais un poème?
Qui parlerai d'une fille pour qui l'être suprême,
C'est ni une légende ni une fable ni un dieu,
Un mec à qui elle voue l'amour glorieux.

Mais je ne ferai rien de tout cela,
Je vais lever mes yeux et mirer le ciel,
J'y verrai ton étoile, je penserai à toi,
Et puis je dirais simplement que je t'aime...

pnj
Citation de : Georges Penin -

Clair De Lune

Du chêne séculaire, assis sous la feuillée
Sur la mousse des pierres, brillantes de rosée
Je viens pour admirer dans la clarté lunaire
Les ombres de la nuit, ses beautés, ses mystères
Je suis seul et de vous alors j'aime à penser
Votre voix je l’entends dans celle du ruisselet
Elle me dit tant de mots et tant de doux poèmes
Que mon âme en tressaille, Ô comme je vous aime
Je vois dans les sentiers baignés de lumière blanche
Nos ombres enlacées, nos têtes qui se penchent
Mes lèvres trouvent vos lèvres en embrassant la rose
Merci Ô douce nuit de ces métamorphoses
Lorsque sur mes yeux clos, la nuit étend sa mante
Votre visage dans les nues me ravit et m'enchante
Et c'est sur cette image que glissent mes pensées
Quand enfin je m'éloigne encore émerveillé
Prisca.
- Ghislaine Bricout -

Ce Matin

Ce matin comme ça,
Un matin pareil aux autres,
La vie a mis un an de plus
Au poids de mes années.

Toi? Avec ton sourire,
Celui qui m'a conquise,
Tu m'as offert des roses.
Puis tu m'as embrassée
Plus amoureusement...

Nous avons oublié
Ce temps qui nous poursuit
Mon corps était léger,
Mon visage plus lisse,
J'avais encore vingt ans...
Angelynn
Je regarde dans mon cœur et n'y trouve que noirceur
Perdue dans cet ailleurs, je reste dans mon malheur
Ombre j’étais à ghent et ombre je redeviens
Une fleur, une plante, je renaitrais demain
Mais ombre je resterais, jusqu’au soleil éteint
Perdue dans cet ailleurs qui n’était pas le mien…

Une infinie tristesse se meurt dans mon âme
Elle est faite de pleurs et baisse mes armes
Immonde souffrance qui traine ma vie
Dans cette tourmente qui en moi pleure et crie

J’erre indéfiniment, sur ces terres de feu
Une larme au firmament, qui brille dans mes yeux
La douleur lancinante, me prive de désirs
Je deviens menaçante et perds mon sourire

A l’aide… j’ai crié, plus d’un jour dans ton cœur
Tu n’as rien écouté, il me reste mes pleurs
Ma main hors de l’eau est restée très longtemps
la vague est passée, j’ai coulé, rien en moi n’est vivant

Adieu monde cruel, l’ombre s’est emparée de moi
Je ne suis ni rebelle, ni femme de choix
Ma torture est ma vie, je brûle de désespoir
Je meurs dans mon ennui et me traine dans le noir
_________________
Angelynn
je vis sur un nuage, celui de ma vie
bercée par cette bise légère qui me tire de mon lit
la rivière de mon âme se torture sans un cri
faisant une étincelle de ma flamme qui prie

je me débat et m'acharne à ce chemin de croix
désespérée je flâne sur les terres des rois
ne voyant plus de charme à tout ce qui fut toi
tu m'as blessée dans l'âme, il reste rien de moi

quand je pose ma vie sur un semblant de bonheur
se déchire le reste qui occupait mon coeur
j'ai baissé les armes aux couleurs des fleurs
amoureusement je plane évitant les douleurs

j'ai pleuré longtemps sans rien dire à personne
j'ai essuyé souvent les restes de mon passé
dans cette geôle où ton coeur m'emprisonne
pour sortir en mourant, et en être libérée

aujourd'hui je suis encore captive
d'un être de chair au regard de feu
il dessine mon âme frêle qu'il ravive
au désir de ses mots aux caresses de ses jeux

je perds de ma noblesse dans son antre assombrie
où naïve il me blesse en y laissant la vie
je mourrais traitresse sur son grand lit
je ne suis ni abbesse, ni l'amour de sa vie

j'ai supplié une main secourable
et je fus rejetée comme une malpolie
j'ai usé de bien des mots qui n'avaient plus d'âme
et qui se sont perdus sur le seuil de l'oubli
_________________
--Ny.x
Délicieux clair obscur qui embrase le monde,
J’efface les faux semblants et entrouvre la nasse.
Pauvres corps las qui s’étreignent et s’enlacent
En quête de réconfort pour rejoindre la ronde.

Les recouvrir tous pour mieux les découvrir,
Qu’ils se révèlent et s’inventent enfin une existence.
Misérables déserteurs d’une vie d’indigence
Je préfère l’arrogant pernicieux à tous ces tristes sires.

Le cœur trépidant prévaut sur la mollesse languissante,
Et j’embrasse de mon voile ces mots assassins ;
Fruits d’une bouche pure ? Vouée à de noirs desseins ?
Qu’importe, de par leur existence même ils enchantent.

J’accueillerai en mon sein celles qui renoncent,
Langoureuses amantes desséchées par l’Envie
Dont les plus fins mets n’assouvissent l’appétit,
Accrochant leur cœur sur un buisson de ronces.

J’offrirai le repos à tous, l’abri de mes bras infinis,
Sans jugement ni verdict, pourvu qu’ils aient vécus,
Princes, amants ou jouvencelles, de l’ombre revêtus,
Par mon enchantement ils se verront servis,
Rugissante ou aimante, radieuse éclipse d’or
Yeux grands ouverts, ils réclameront, Encore,
Rebondissant de vie, ils rejoindront… la Nuit.
Angelynn
Bercée par cette errance aux senteurs irréelles
Eternellement j’avance dans l’enfer artificiel
Captive du démon, sans visage dévoilé
Je tente l’évasion, mais je suis apprivoisée

Le regard gourmand qu’il lance, me fascine
Jamais « désirée », ne fut si légitime
Mon cœur s’emballe, à l’approche du soldat
Je tremble, m’enfuis… succombe à chaque fois

Il devine mes mots, m’offense par ses gestes
Mais la peur qui m’habite, me défend de rester
La noblesse interdit ce genre d’activité
Et malgré l’interdit, j’ai envie de l’oser

Sa main promène jusqu’au fond de mon âme
Ravivant peu à peu une bien étrange flamme
Douloureusement cruelle au réveil de mon cœur
Par la domination étrange, de sa voix sur ma peur

Mon corps se fait d’attraits charmants et désirables
Aux mouvements sensuels attisant tous ses sens
Le moindre de mes gestes, se fait impardonnable
Alors qu’il me respire avec déliquescence

Je me cambre lentement, devinant ses envies
D’une boucle de cheveux qui caresse mon cou
Quand j’effleure sa peau, son corps… à l’envi
Reculant d’un pas, ne laissant que de moi le goût

Je chavire, je me blesse au fond de mon âme
A ce seul désir qu’il fait renaître en moi
Je deviens son esclave… je baisse enfin les armes
Et là il se recule, avec un regard froid

Il joue et s’amuse… taquine mon égo
Je suis désemparée, noyée sous les eaux
Alors que je le perds il hante mes pensées
Trainant dans ma tête, de folles idées

Un sourire esquissé, sur un visage bénit
Je tente de reculer, continuant de lui plaire
Il hausse les épaules, je suis folle d’envie
Il ricane fier de lui, décidé à se taire

Quand dans cette folie il se lève et m’enserre
Je me sens libérée et esclave volontaire
Ma main cherche sa peau sous ce masque sectaire
Devinant ses attraits, obsédant mes artères

Je réponds au regard de délices qu’il lance
Par un visage perdu et dominée d’avance
Docile, aimante sans but, dans l’insouciance
Il met mon cœur à nu, trépignant d’impatience

Il prend sans demander, ce que je n’ose lui tendre
Je ne veux rien donner, pourtant il sait le prendre
Il est à sa table, le festin commence par ce « met » !
Moi ! avec ma candeur, qu'il déguste en fin gourmet
_________________
--Ny.x



Il n’est de pire Envie que celle qui a tout
Que celle dont l’ennui à fait passer le goût.

Un vide par nature est plus simple à combler,
Un appétit vorace est bien vite rassasié.
Flattez un peu l’Orgueil et vous serez fixée,
Dame au regard fier, bien trop vite livrée,

Abandonnée au détour d’une vie sans remous,
Prenez garde, trop d’Envie provoque le dégoût.


Chacun portant un masque, couvrant fragilité,
De bannière noirceur en péché déclamé,

Pour mieux se conforter en prière à genoux,
Rampants serviles, analogues sous le joug,
Cessez suppliques vaines, diantre, relevez-vous,
Rien donc ne s’anime en vous ? Nul courroux ?

Qui saurait vous rendre altière de cette vie écoulée,
Aucun sursaut, rien ? C’est sans regret aucun que je vous dis, Mourrez !
Angelynn
ce n'est pas la tristesse qui anime mon coeur
mais le bonheur qui fait bien mal les choses
sur terre je traine, mon clavaire de douleurs
sans vie je pleure,comme le matin la rose

je fus soumise aux désirs d'un seul homme
par amour des femmes, je l'ai partagé
il était mon serpent et j'ai croqué la pomme
esclave rebelle, pour lui j'ai tout quitté

je suis devenue l'ombre de moi même
il voulait des enfants, j'ai dû m'exécuter
Cécile mourut, petit être blême
alors que le second me fut enlevé

seule je partis reprendre mon Ysendrin
seule comme toujours, sur chemins et routes
attaquée à l'allée, à la croisée d'un chemin
au retour ce fut pire... une folle sans doute

je défendais mon homme à bout de bras
harcelé par une pucelle qui voulait enfanter
la giffle me valu l'attaque d'une écervelée
qui blessa mon enfant en voulant me tuer moi !

ma moitié, que je croyais être mon défenseur
occupé à autre chose qu'à défendre mon honneur
me prie de laisser courir la chose sans pardonner
depuis je me débat pour pouvoir l'affronter

j'ai eu le malheur de trainer dans d'autres lieux...
ces tavernes malfamées qui occupent ces terres...
la cour des miracles, un endroit de pouilleux
qui n'est pas digne d'accueillir la noblesse

avant d'avoir un titre, je n'étais rien de rien
et quand j'eus le mien, il voulu le sien
alors commence la bataille des noms
affichant sa noblesse, qu'on s'incline... nom de nom !

respectueuse de chacun je m'excuse pour lui
je m'incline devant le pauvre pour pardonner
j'étais riche de mon amour... aujourd'hui je le fuis
son amour devint platonique et moi esseulée

je traine ma misère sur cette terre d'adoption
je vis sur une galère... ma mère avait raison
je sais que je mourrais, je n'ai pas tant à attendre
avant mourir j'aurais celle que je veux pendre

le désarroi pousse un être à bien des choses puériles
une femme est esclave de son amour enchainé
mon déshonneur fut de chercher ma fille Cécile
dans le regard des enfants qui hantent vos cités

je me perds dans cet étrange univers irréel
et je sais que mourir ne sera qu'une épreuve
mais je veux maitriser mon monde idéel
le pousser à vivre encore... jusqu'à fait peau neuve !

le sort n'est pas jeté, il n'a pas encore gagné
l'envie est puissante, mais ma volonté est forte
je sais résister, mon âme je la connais
elle est en moi, cela n'est pas d'hier que je la porte

une caresse est donnée, mais pour arriver ailleurs
il faut un accord... celui du coeur qui souffre
et j'avoue que jouer dans un instant de peur
attise un sens en en éteignant d'autres !
_________________
Venutia
Tu manques lorsque le soir
étend son manteau si sombre
quand seule dans le noir
la peur que tu confondes

Tu manques.....Oh désespoir!
qui guette ainsi mon ombre
la laissant dérisoire
dans ses nuits vagabondes
Martin_guerre

Hier soir, mon chemin croisa celui d'une demoiselle,
Dont les yeux brillaient comme ceux d'une jeune gazelle;
C'était au clair de lune, sur la plus jolies des plaines,
Et la brise était caresse sur mes deux joues d'ébène;

Nos âmes furent rapprochés par la chaleur de minuit,
Mielleuse attraction divine a l'aube de nos deux vies,
Et il a suffit d'un seul baiser de la belle,
Pour que la douceur de sa présence me paraisse irréelle;

Étrange sensation que j'éprouve pour une inconnue,
Le Destin sait parfois nous jouer bien des tours,
J'ai découvert sur ses lèvres un arôme que je croyais perdu,
Est-ce cela que les poètes appellent "Amour"?

J'ai demandais a mon cœur ce qu'il en pensait,
Il m'a dit: "Jeune homme, laisse-moi avec cette reine,
Si Amour est folie, alors je suis fou d'elle!"
Pouvais-je contester pareille vérité?

La belle était femme si belle...
C'est ce que mes yeux ont découvert;
Et cette belle est la dame que j'aime...
C'est ce que mon cœur m'a dit hier;

Désormais, lorsque je marche seul sous la pluie,
Et qu'une étoile filante traverse le Ciel Étoile,
Plus aucun vœu ne se formule dans mon esprit,
Car mon rêve d'une princesse est devenu réalité.
Shama

Poser une ondé sur ton front comme un baiser,
une bise tendre qui fait briller.

La beauté de tes beaux yeux noir,
caresse de volupté, caresse d'espoir.

Premiers bruits clapotis du levant,
la lumière d'un sourire flamboyant.

Vagues de douceur sur ta peau de velours,
torrents de fleurs, un océan d'amour.

Dans tes cheveux fins des milliers de perles,
et puis le souffle devient cours, quant l'amour étincelle.
Aurore.
[Quelques mots jetés sur un parchemins, entre Orléans et Blois.]


    « Je suis le vent qui use l’abîme,
    Je suis le feu qui brûle la forêt,
    Que ma décadence est sublime,
    Je vous détruit et je vous hais.

    Sublime décadence que je suis,
    Moi guillotine du condamné,
    De vous, le plus loyal ennemi,
    Vous, damné de m’avoir trop aimé.

    Je m’insinue sous votre peau,
    Et me promène dans vos veines,
    Me sert à votre cou, fin étaux
    Bientôt votre existence sera vaine.

    L’eau de votre bouche est amère
    Vos dents tombent de mon malheurs
    Vous ne savez plus que le gout du fer.
    Maux de beauté qui voguent sur vos peurs.

    Votre bouche édentée, morte de sourire,
    Sera le morne reflet de votre avenir.
    Déjà l’humanité n’a plus vos désirs,
    Et voila, que vous souhaitez mourir.

    Mais il vous faut cette force enfuie,
    Pour partir avec douce indolence
    Celle que ma venue vous a prit
    Et a dérobé vos véhémences.

    Moi, je partirai bientôt en route,
    Vous abandonnant à votre sort
    Seigneur et maitre de vos déroute,
    Tandis que vous guetterez la mort. »
Thays
Chanson griffonnée aux bouts rimés au flood'plume, à l'ordre des plumes libres

il était un mariole
mariole mariole mariooole
dirigeant mal une carriole
autant dire qu'il avait un bâton
il la menait, mains dans des mitons!
Mitons mitons miiitons

La Dame de la carriole
carriole carriole carriooole
se d'mandait pourquoi donner son miton
à l'abruti qui n'faisait que l'mariole
plutôt que d'lui donner du bâton
bâton bâton bâââton

Mais cette Dame un peu mariole
mariole mariole mariooole
menaça l'chauffeur de sa carriole
que s'il n'ôtait son bâton
elle lui ôterait son miton
miton miton miiiton

Agacé par la mariole
mariole mariole mariooole
a terre il jetta ses mitons
et pétant la clanche comme un bâton
il ouvrit la porte de la carriole
carriole carriole carriooole

Alors d'une main de miton
miton miton miiiton
il se saisit d'la mariole
et faisant tanguer la carriole
La tringla d'son gros bâton
bâton bâton bâââton

La Dame de la carriole
carriole carriole carriole
en eût pour son miton,
besognée par son bâton
elle n'faisait plus la mariole
mariole mariole mariooole

Si elle eût un bâton
bâton bâton bâââton
point n'eut à geindre comme une mariole
faisant couiner l'siège d'la carriole,
se serait défendu d'une main de miton
miton miton miiiton

la morale c'est qu'quand on n'est mariole,
mariole mariole mariooole
mieux vaut conduire d'une main de miton,
surtout seul à seul en carriole,
son attitude ou son bâton
bâton bâton bâââton
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