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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Dametristesse, incarné par Bernie07
La damoiselle au Piano



Elle a posé, un jour d'automne ses jolis doigts
sur la blancheur de ce monstre solennel.
Charmé, toi l'indomptable ami,
de ta force, tu lui donnas le plaisir.
Oh! Folle échappée qui lui frole l'oreille!
De ton frétillement audacieux, protèges-la
de l'atroce sentence, baignes-la
de ces doux instants insaisissables...
Jusqu'à ce que la souffrance l'emprisonne,
gardes-la près de toi!
Mais elle partira, un jour d'automne
et toi seul tu lui diras :
Repose encore tes jolis doigts
sur la blancheur de mon triste corps
Stof29
Poéme ecrit par un Cambraisien desenchanté et à la plume vieillit...

J'ouvre les yeux
Et ce qui m'entoure

Mort et souvenir douloureux
Je cherche,je cours
Parmi les âmes sacrifiées

Mais non

Fuyant cette enfer
Peuplé de mes demons

Je veux retourner à la terre

La vie nous l'observons
Sans reaction,immobile

Le noir assombrissant les cieux

Loin de mon idylle
Je ferme les yeux

Et je les vois:
eux
Babeforever
http://img257.imageshack.us/img257/2258/attentev.jpg



Elle assise au coin de la fenêtre en contemplation vers la lune si ronde et si rousse, souriait, malgré la douleur...
Elle attrapa un parchemin froissé par les voyages, une plume déjà bien usée et y griffa quelques mots .....

Un lien qui me tient si bien
enchaînée à mon monde
qui peut être immonde.

Envie de me délier
de me libérer des mes péchés
si intenses et osés

Pouvoir continuer ce que j'ai entamé
avec ma subtilité si recherchée
en accord avec moi
toujours dans mon droit

Je veux bien être enchaînée
par un monde peu blâmé
ou règne volupté

D'avoir le pouvoir d'en profiter
sans retenues
Ni jugements déments
dans ma vue.....

Me régaler de demain
qui me donnera en vain
un semblant de destin

Brodé de tentations
en diapason de mes envies
en contemplation de mes plaisirs
qui voit jour quand je te désire

Enchaînes moi
Près de toi
Tourne la clé trois fois

Ne me laisse pas m'enfuir
Ajoutes y une chaîne
Enroule là autour de mon mur

Profites de mon immobilité
offerte et désirée
Abuses de ce biais...

Sans nier ......
Ton désir tant caché


Elle aurait tant voulu... être retenue avec vertu...

Elle laissa glissé le parchemin parterre. les yeux tristes. laissant sa peur l'envahir ....




Attention aux tailles des images svouplé

M
--Lethe



Hors du temps assassin le Yin attend son Yang.
Zéphir porte en son chant le retour des rêves,
Echo résonne encore dans l’espoir d’une trêve,
Et l’intrépide nymphe soupire en bord d’étang.

Eternité auréolée d’infaillible quiétude,
Alors que les Livides se meuvent, que l’univers sombre…
Qu’ils exhument la terreur, que les âmes tombent en nombre,
L’innocente célèbre la Vie. L’interlude.

Un léger tremblement sous la transe, infernale,
Sa pâleur outragée ne reflète en rien les secrets de son âme ;
Hiératique elle écoute la ritournelle, imagine l’Enfer, le drame,
De noires esquisses ourdies à l’ombre d’une salle.

Faribole utopique ou anathème néantisé, qu’importe !
Les ans nimbés d’une clarté aveuglante n’ont pas prise
Sur l’insoumise balbutiante qu’un souffle léger transporte ;
Bientôt Serment et les liens de la Tisseuse révélés par une simple bise.

Que les aquilons soufflent, qu’une tempête se déchaine,
Rien ne saurait aller à l’encontre de l’oblation faite,
Nouvelle, singulière, elle ne peut rester vaine,
Les étoiles se souviennent et n’en font qu’à leur tête.



M'ennuie mais j'me soigne...D'accord, moyennement inspirée sur ce coup...
--Maclophee
Maclophée était épuisée ... épuisée mais sereine ! Elle avait mené un dur combat, enfin une douce lutte en réalité ...
Elle ressentait le besoin de s'apaiser en cette salle et de pouvoir mettre des mots à l'intention de cette immensité contre laquelle elle avait joueusement lutté ...



Cette nuit elle était venue
Me voyant à demi nue

Elle voulait m'emmener
Elle l'avait décidé

Je me sentais prête
Je n’étais pas inquiète

Seulement je voulais de l’époustouflant
Alors qu’elle me proposait de l’insignifiant

"Tu me proposes ça maintenant ?"
"Alors que moi je veux du géant"


"Ne crois tu pas que je mérite des merveilles ?
Une éternité comme un splendide soleil"


Je ne veux de la banalité
Je désire de l’excentricité

"Prends moi oui
Mais avec folie"

"Ne le fais pas simplement
Fais le avec plaisir carrément"


Mon coeur s'est emballé
Les battements étaient irréguliers
J'ai cru qu'elle allait me choper
Alors que j'étais prête à l'embrasser
Mais sans comprendre elle a filé

"Quand tu reviens amène un peu de folie
Fais moi vivre une belle embellie
Ne te contente pas de le faire à moitié
Fais les choses avec éternité
Avec magie, avec envie, avec passion
Pour que je ressente les émotions"


"Tu ne me fais pas peur
Je t'aime avec mon coeur
Quand tu me prendras
Je serai là pour toi
Où tu veux tu m'emmèneras
J'ai confiance en toi"


"En attendant ta décision
Laisse moi vivre avec passion
Arrête de me narguer
Tu n'as pas l'exclusivité
Si tu n'es pas sûre
Deviens plus dure"


Car moi je n'ai pas peur
De mon coeur
Il bat à l'heure
Et m'apporte du bonheur

Car je n'ai pas peur de la mort
J'y vois de potentiels trésors
Quand elle reviendra je la prendrai
En attendant je veux vivre sans regrets

J'attends avec sérénité
Je vis avec sincérité
Je ressens avec spontanéité
Je n'aime jamais à moitié


Maclophée se laissa aller à refaire le point sur cette aventure en s'asseyant à même le sol et en fermant les yeux ... Elle se sentait bien ... un apaisement retrouvé ! ... Elle quitta les lieux sans bruit, une larme au bout de ses cils qui tomba sur le sol, laissant une trace d'elle à jamais dans cette salle .......
--Lethe



La fin d’une époque…


« Tu es grande » lui dit-on, « cesse donc de faire l’enfant ! »

Le regard figé sur le bout de ses bottes on la croit en pleine repentance,
Alors que son esprit s’insurge de toutes ses forces et combat l’idée,
La perspective imposée. Renoncer, rentrer dans le rang, dans la danse,
Plutôt crever ! La musique d’aujourd’hui ses tympans a heurté,
L’air a perdu son harmonique, tout n’est plus que dissonances.

« Sois sage ! » lui répète-t-on, « t’as pas le choix, Grandis ! »

Le sourire flotte, image apprêtée pour mieux les satisfaire,
Rien à faire, ce nouveau monde est trop sale, trop laid.
C’est un rejet en bloc qui s’opère. Et elle voudrait crier « Jamais ! »
Plutôt que faire semblant, juste pour mieux leur plaire.

Si elle cède elle se perd, abandonne le meilleur et rend au pire,
« Nafout ! Vous m’aurez pas, même pour tout l’or d’un Empire !»
Charly



La chute.

Juché sur mon rocher, je regarde le Ciel
Et ses mises en abyme d’Etoiles. Fruits dont le fiel
Me semble défendu.

Le gouffre sous mes pieds reluit, Styx dessous Lune.
Et m’attend. Si tôt. Si empli de diurne.
Et puis de bras tendus.

La tête relevée, je respire la Nuit.
Un frisson…et un spectre…un cri qui me maudit
À vie. Je suis perdu.

Sang glacé. Halo blanc. Et lumière fatale.
Un instant, j’entrevois la chute, phénoménale,
Celle qui tue « Tu ».

Celle qui tue « Toi ». C’est donc…ce que Tu veux ?
Le croire…le comprendre…et jamais je ne peux
Voir la Vérité nue.

Lentement, je me lève. Et là, au bord du Monde,
Mon pied quitte le ferme, et s’avance sur l’onde
Noire. Temps suspendu.

Lors que le Chœur Céleste, tandis que Je chancelle,
Me regarde tomber, Moi…je ne vois plus qu’Elle.
Celle qui ne m’aime plus.
--Maclophee
Maclophée ressentit un besoin vital de revenir en cette salle où elle avait déjà tenté d'exorciser son mal.
Y laisser ses mots plein de mélancolitude de sombritude pourrait peut-être l'aider à noyer le mal ... ou à le réveiller encore davantage. Il fallait prendre le risque pour le savoir


Maclophée a pris conscience du mal qu'elle pouvait faire à autrui
Qu'avec ses mots, son corps, ses envies, elle avait détruit
Oh pas forcément de grandes bâtisses ou hautes silhouettes
Du mal qu'elle avait donné elle savait en rester modeste

Où se situent le bien, le mal elle se pose la question
Peu importe ... douleur elle avait engendré sans compassion

Le mal ... elle l'avait déjà ressenti à maintes reprises
Mais elle pensait que de tout cela, la vie elle l'avait apprise
Et que jamais de son vivant elle ne le déverserait
A une autre âme qui violemment à elle s'accrochait

Elle avait abusé de son pouvoir ô combien maléfique
Pour attirer des corps et âmes à l'esprit empathique
Elle avait pris ce dont elle avait besoin égoïstement
Puis repousser violemment l'insistance du trop gênant

Voulant le faire avec douceur, elle n'en fut que plus mauvaise
Elle avait allumé un feu dont elle ne pouvait éteindre les braises
Seule solution fut de faire mal, blesser, meurtrir, laminer
Inconsciemment une âme fragile sentie abandonnée

Le mal existait en son for intérieur depuis la nuit des temps
Maintenant il se révélait à elle pour bloquer son présent
L'émotion fut si grande qu'elle en aurait voulu mourir
Mais de vivre avec était sûrement ce qu'il y avait de pire

L'ancienne "Ma" s'était éteinte avec la naissance du mal
Que donnerait la nouvelle "Ma" sans son énergie vitale

Sans verser une larme, beaucoup trop fière pour cela, Maclophée s'imprégna de l'univers de cette pièce puis sortit sans bruit. Personne ne l'avait vue.
ddddddddddd, incarné par Archibalde
Quoique je fasse là, Quoique je dis ici,
Jamais les mots d'ici, ne livrerons mon coeur.
Il est la palpitant, seul! Rêvant d'infini.
Il le touche, le sens, le vit dans sa splendeur.

Il a vu, parcouru, gouté à tous péchés.
Les a pris sans compté, retourné, sublimé.
Il a su, combattu, gouté toutes vertus.
Et c'est laissé prendre, au feu brûlant sa vue.

On demande un choix, qui est manque de foi.
Alors! il prend l'autre, non, oui, il goute l'un.
Ame déchiquetée, dure coquille de noix.

Enfin! Las, fatigué, Il se pose serein.
Le jardin est d'éden, de choix, il n'y a pas.
Il prend maintenant, avant! Et tout s'en va.
--Feeclochette
La belle livrée à la nature, se confie aux arbres enneigés.. l'âme se vide!

Les pieds soulevés lourds de neige
Comme son âme qui roule sa peine
Il reste le néant sublîme de l'oubli
Avec là ce coin de lèvres qui sourit
Ô combien cette abîme est profonde
Icelle qui ruisselle toutes ces ondes
Le cri puissant submergeant la face
De l'immonde, cruel écrin qui enlace
L'être cher que l'on aime sans le savoir
Jusqu'à la fin, le gémissement à voir
Dans le bruit sourd qui fend la vie
Douceur adroite et ô combien elle rit
Cette mécréante fourbe déesse souriante
Comme le fol envol des vautours criants
Elle atteint son but d'une caisse vidant
Pour qu'à la fin il ne reste que ce néant!

La vérité est que l'amour si puissant
ne peut donner ce coup d'élan
A leur couple dérivant vers le firmament..
--Maclophee
Quel est ce lien mystérieux qui la rattache si fortement à la vie
Pour que jamais elle ne puisse y renconcer malgré les avaries

"Ma" était fatiquée d'être fatiguée, de tomber, de se lasser
Elle aurait eu envie d'être protégée, réconfortée sans se casser
Mais elle était faite pour souffrir, être sombre, avoir mal
Sans trop comprendre, elle savait que cela était son dédale

De sa vie elle n'en devinait subtilement qu'une douce ombre
Elle avait parfois l'impression de déambuler dans la pénombre

"Ma" ne supportait ce corps où elle se sentait enfermée
Elle aurait voulu être capable d'être heureuse et d'aimer
De la fièvre et du bonheur parfois se laisser animer
"Sors de ce corps" elle ressassait sans s'arrêter

Mais la vie était autre et ses méandres bien étranges
A défaut d'être démoniaque, elle ne serait jamais ange

Elle comptait bien vivre et toujours y survivre
Jusqu'à ce que de la vie ... la mort s'en suive
Fraxie


Ainsi va la vie et nos désirs
L'obscure clarté de nos soupirs
Craintes tapies au sein du rire
Pour un émoi risquer le pire
Bâillonner le cœur de nos sens
Ne pas chercher plus loin le sens...

Etoffe se froisse, parfum encense,
Sombrer dans l’infernale danse
Annihilant conscience et temps
Et dans nos souffles indécents
Se rassurer du mot Amants
L’Amour est lui... si effrayant


Imaginy
Indispensable source intarissable d'énergie et de survie
Nul ne peut lui enlever ses mots et ses belles envies
Silencieux parfois puis rebondissant sans cesse de mots
Pour illuminer de plus belle la vie de sa magie à nouveau
Inspiration est pour lui synonyme de vie et d'amour
Rare elle manque, présente elle est magie pour toujours
Avide de lire encore et encore à jamais sans détour
Tellement heureuse de le voir jouer avec ses dialectes
Illimités mais dont le sens et les symboles elle suspecte
Or de sa vie et trésor nouvellement coloré de son esprit magique
Néant, hasard et mécanique imprègnent sa puissance lyrique
Lanny


D'un geste lent & doux, elle monte sa jarretière,
Qui, nous le savons tous, lui tombera bientôt.
Sa jambe se dérobe aux regards austères
Sous la robe pourprée, recueil de tous les maux.

Damoiselle prend son temps, & finit sa toilette
Tandis qu'à l'extérieur, derrière la lourde porte
L'assoiffé s'impatiente, tripotant sa musette.
N'est-il pas impoli d'être pressé de la sorte ?

Enfin, la chambre s'ouvre aux yeux de l'impatient,
Qui reste abasourdi de la somptuosité.
Il entre cependant, pareil au conquérant,
& impose sa présence, sa fausse virilité.

Il fut un temps, pourtant, où Dame était pucelle,
Où tous lui enviaient son étrange pudeur.
Ah, oui, il fut un temps.. Il n'est plus, & la belle
A préféré le don, au refus des ardeurs.
--Maclophee
Elle sentait qu'elle s'éteignait, n'ayant plus de force
Sensation de vide, d'érosion de son écorce
Vie de vils ressentis, d'expériences précoces
Vieillie de corps avec une âme de coquine gosse

Son énergie baissait ses lumières doucement
Laissant venir l'inertie les yeux brillants
Envie de finir le combat incessant
N'y arriver dans son inconscient trop conscient

Elle n'avait où puiser les ressources nécéssaires
Trop forte et trop fière sans en avoir l'air
Que l'ombre obscure de la vie la libère
Qu'elle puisse n'être qu'une âme à part entière

Ayant su que tout ne pouvait être dure lutte
S'était accrochée à ses envies et ses buts
Mais le destin vivant pour elle était trop brut
Son corps et son coeur erraient vers une douce chute

Etonnement de n'en être point inquiétée
Aux doux rêves elle préférait la réalité
Le courage aux aguets de sa félicité
La peur l'ayant à son grand désarroi quitté
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