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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Sebdanjos
Le marbre satin de mon coeur sang de glace,
Fait bon homme de neige aux flocons d'aiguilles.
Elle, de ses anneaux, m'enchaine sur place;
Et je suis mule pour ravir ses billes.

Elle, elle émorfile mes filets émoussés,
Tranchante à souhait, à tout me détroussés.

Elle, de ses délicates griffes retorses,
Lie et lit mon âme mulette à son cou
Lisse amour hache de bois, je me fais doux.
Elle, douce lutine, je me fais force.

Fragile, elle me croque en petit four,
Atlantéenne, la voilà qui s'envole.
Idéale de piquant à jouter tous jours,
Toutes nuits quoi qu'il luit en colle.

Bravant typhon, cyclone, elle est merveille.
Il est jar lourd, perçante, elle le voit dindon,
En farce, épilant les racines de son sommeil.
Nymphe forte, quoi! zou...zou...zou... loup! bisons!
Lordofwar
Coeurs voyageants,
Corps chevauchants,

Cheveux au vent,
Yeux en soleil levant,

Ton ombre, je suis,
Ton autre, je suis,

Tu es mon désir,
Je suis ton plaisir,

Tu es mon ame soeur,
Et sans toi, je meurs,

Comme elle vient, prenons la vie,
Du bon côté et sans autres soucis,

Que de nous aimer.............
--Malombrina
Lo Ombra ou l'Ombre!

Lorsque le soleil se couche
Lorsque la lune se lève,
Une ombre qui s'élève
Et s'étend en une couche!

De cette ombre naît un homme,
De cette ombre naît un mal!
S'élève alors Bélial,
Ou son représentant homme!

On le nomme Malombrina,
On en a une haine,
Cette ombre malsaine
Qui nous capturera!

Des sombres souterrains
Où il nous enferme,
Où lier sont nos mains,
On peut crier ferme!

Rien ne nous sauvera,
Du mal de son esprit!
De nous il privera,
Le souffle de la vie!

Craignez Malombrina!
Craignez l'ombre tout noir!
Qui, de son perchoire,
Vous assombrira!

Tel est la légende
De Malombrina,
Fuyez loin de là!
Je vous le recommande!
Grodard


Scotland in my heart
Scotland in my blood
Scotland in my soul
Ecosse, mon corps est ici
Ecosse, mon coeur est là-bas
Ecosse, toujours en moi
Tu es ma seule maîtresse,
Celle qui me partage avec ma femme
Avec les miens, avec mes amis

Comprendre pourquoi je porte ce kilt

Scotland still in my heart
Scotland still in my blood
Scotland still in my soul
Ecosse, je reve de parcourir tes montagnes
Comme mes mains sur un corps
Ecosse, je veux nager dans tes lacs
Comme mes levres sur d'autres levres
Ecosse, je veux te crier mon amour
Comme je le crierai à une femme

Comprendre pourquoi je rêve de toi

Scotland still in my heart
Scotland still in my blood
Scotland still in my soul
Ecosse, ennivrante
Ecosse, sauvage
Ecosse, insaisissable
Mon coeur s'emballe
Mes sens s'affollent
Ma raison s'altère

Comprendre pourquoi tu ne me quittes pas

Scotland in my heart
Scotland in my blood
Scotland in my soul
Ecosse, si verte et si belle
Ecosse, toujours attaquée, jamais soumise
Ecosse, nourrie du sang des tiens
Beaucoup t'ont désirée
Bien peu t'ont méritée
Bien moins t'ont gagnée

Comprendre pourquoi tu es en moi

Scotland always in my heart
Scotland always in my blood
Scotland always in my soul
Ecosse, tu es rude
Ecosse, tu ne te donnes pas facilement
Ecosse, il faut te mériter
Un jour, je te rejoindrai
Un jour, je serai là
Un jour, …

Comprendre pourquoi je veux vivre là-bas

Scotland always in my heart
Scotland always in my blood
Scotland always in my soul
Ecosse j'arrive
Ecosse, je viens
Ecosse, attends moi
Je cours
Je vole
Je suis là

Ne plus chercher à comprendre et vivre
Pasti

Tu m'as menti Prédateur
Tu as juré ta mort sur mon cœur
Tu n'as aucune droiture
Ta dulcinée confond cornes et parures
Crève immondice
Que cesse mon supplice.
Aurile.
P'tiote qui grandit pas vite du tout, qui observes et écoutes tout l'temps et tout l'monde, arrive un moment elle commence a faire ses propres déductions.

Après une après- midi des plus instructive, 'tain quelle découverte, elle en profit'ra pour remercier l'Chaos de cette rencontre pas voulu du tout....
.... et pourtant elle en fera une déduction des plus Aurile, l'Aurible Pestouille.




"Madame le femme de "

« Madame la femme de » n’a aucun intérêt,
Pourtant vous la verriez, elle s’agite sans arrêt.
Le matin de bonne heure elle court chez son coiffeur,
Puis si en a le temps, se rend chez son masseur.

« Mais comment se peut-il, il est déjà midi ?
Marie, mettez en moins, je vous l’ai déjà dit !
Gaston conduisez-moi mon bridge n’attend pas.
Vous en reprendrez bien, je les reçois de Spa. »

Profondes conversations de potiches maniérées,
Parlant de tout, de rien, vomissant du venin.
Reine de la critique et des pointes acérées,
« Madame la femme de » cultive le dédain.

« Mais comment se peut-il, il est déjà seize heures ?
Veuillez me pardonner, mais on m’attend ailleurs.
Au revoir chère amie, amitiés à Lionel.
Gaston, arrêtez-là tout près de cet hôtel ! »

C’est l’instant attendu de l’amour interdit,
Sordide cinq à sept des jours de perfidie.
En prenant ces deux heures de plaisir clandestin,
« Madame la femme de » baise comme une catin.

« Mais comment se peut-il, il est déjà si tard ?
Ce soir nous recevons la famille Potard.
Marie ma pauvre fille, ce que vous êtes bouchée !
Oh ! François-Xavier, vous n’êtes pas couché ! »

La voici dans le rôle « maîtresse de maison »,
Distillant pour faire rire ses mots dans le poison.
Le cocu bien heureux s’esclaffe en bon balourd,
« Madame la femme de » manie aussi l’humour.

« Mais comment se peut-il, il est déjà minuit ?
Chéri, vous m’entendez ? J’ai cru mourir d’ennui.
Si vous saviez mon cher comme je suis éreintée,
Vous n’auriez pas cet air de cocker attristé ! »

Déjà l’impitoyable dort du sommeil du juste
Et des rêves inavouables font frissonner son buste.
Epouse de grand bourgeois ou de petit notaire,
« Madame la femme de » est une femme ordinaire !

_________________


L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
--Lethe




Attablée, solitaire qui s'oublie, une fille.
Toute à sa perpétuelle fuite en avant,
Triste, indécise, sans le vouloir vraiment,
Et l'envie de disparaitre qui titille.

Depuis longtemps le poison s'instille,
Grandissant, dévorant la pensée,
Annihilant espoir, rêve et volupté,
Les crocs plantés comme des aiguilles.

Langueur installée, ne trouvant nulle béquille,
Rien sur quoi s'appuyer, et l'envie de parfaire
la complainte gémissante des crépusculaires,
Quand jadis elle savait rire de simples peccadilles.

Engoulevents dont le chant est si doux,
Si tentant. Pourquoi continuer, s'entêter,
Alors qu'il est si simple de se laisser porter,
De joindre une autre voix, de briser le tabou.

Est-ce à cause de celui là ?
Le sbire du Chaos, invisible destructeur,
Se riant de ces âmes dont il ruine le labeur,
Incapable de construire, animé par la peur,
Dont il n'a pas conscience du fait de sa torpeur.

Ou est-ce celui-ci ?
L'écuyer délicat, cet immaculé rêveur,
Dont on voudrait briser la bulle de blancheur,
Qu'il se risque à se perdre dans les vapeurs,
Et vivre enfin debout, sans l'ombre du fossoyeur.

L'albâtre préservé de caresses luxurieuses
Espérant pourtant les plus tumultueuses,
D'un calice inviolé, sanctuaire de son âme,
Jusqu'à la fin du jour, et se tisse la trame.

Elle sait que seul le nautonier l'attend,
Au franchissement du Styx, impatient,
L'obole est prête depuis tant et tant,
Abandonner le reste, se fera sur l'instant.

Attablée, solitaire qui s'oublie, une fille,
Se cherche un but, une aventure,
Qui enfin effacera toutes les ratures.
Attablée, solitaire qui s'oublie, une fille,
En quête d'ivoire, de jais noir,
Alors qu'elle sent venir le soir.
--Maclophee


L'esprit ailleurs et trop loin, le sourire absent, elle succombe
Lourd poids sur ses épaules, impossible à gérer, qui lui incombe
La vie, la mort, l'ennui, tant d'éléments qui la surplombent
Elle tombe .....

Chaque jour, se replie, sentant autour d'elle la toile qui se tisse
L'emprisonnant dans une pénombre qu'il a fallu qu'elle choisisse
Elle ne voyait plus la lumière, c'en était fini qu'elle se hisse
Elle glisse .....

La sombre avait recherché en vain à atteindre des buts
Sans succès car elle n'y croyait pas et avait fui la lutte
Chaque évènement avait été pour elle comme une butte
Elle chute .....

L'âme vit éternellement mais rien de rien ne l'anime
L'étincelle s'éteint d'avoir trop veillé, l'esprit décime
Elle cherche des mots à ses maux, rien n'a de sens, rien ne rime
Elle s'abîme .....

De ses choix, de sa vie, il est évident que tout découle
A force de rester figée, elle finit roulée en boule
Attendant en vain que la vie sous ses yeux se déroule
Elle s'écroule .....

Elle se complaisait dans cette douce et sombre tristesse
Qui l'enveloppait et lui assénait de viles caresses
Sans qu'elle ne bronche, souhaitant qu'elle tienne ses promesses
Elle cesse .....

Le temps avait fait son oeuvre et l'avait rendue amère
Elle se plaisait à souffrir, vivre de telle manière
Elle devait payer ce qu'elle avait fait subir aux êtres chers
Elle perd .....

Elle attendit longtemps mais il n'en était que trop tard
Montrant au grand jour son visage, son histoire sans fard
Mais l'heure venait d'enfin se regarder dans le miroir
Elle part .....
--Dixheuresdixneuf
La Confrérie refuse ses mots pour cause d'anonymat, Dixheuresdixneuf récupére son parchemin et le dépose dans le coin, le coin des poetes, le coin des arpenteurs, le coin du mur, le coin du monde. Faut pas que les mots se perdent, faut qu'ils vivent, voire qu'ils s'anonymisent, dérangeants.
Mi-tique, mi-raison, Dix dit sans dire à qui ne voulait pas dire, ou entendre.


La défaite engendre le triomphe adverse avec arrogance
Certains y perçoivent force jouissive et noble puissance
Il est judicieux et cohérent de penser de la sorte
Dénuer la vie d'orgueil ne serait que niaise romance
Seuls les naïfs croient aux chevaliers et à leur bienséance
Bien fragile est l'être pensant enfoncer toutes les portes
On peut se laisser abreuver de beaux discours à outrance
Les contes et balivernes ne sont crus que dans l'enfance
Le mal dissimulé sous le satin est tel un cloporte
On le rejette, comme ce manque que certains créent et colportent
Grodard


En rouge et noir ...

Rouge comme le sang que je verserai pour toi
Sans hésiter, sans débat
Noir fût le passé qu'on oublie pas à pas
Tristesse, trahisons et trépas

Rouge comme le feu qui brûle en nous
Chaque jour alimenté
Noirs comme les soirs où ton corps se fait doux
Chaque nuit, recommencer

Rouge, comme mon visage à chaque balourdise
J'suis moi, ne m'en veux pas
Noirs comme tes regards, dure et exquise
Je pointe mon nez vers le bas

Rouge comme la colère en toi
Celle qui te fais frémir
Noir comme le destin, la voie
Qu'on combat sans férir

Rouge comme le sang dans nos veines
Celui qui nous fais vivre et aimer
Noires comme nos pensées, nos peines
Bien vite par l'autre effacées

Rouge comme la honte de t'avoir laissée
Parti me renfermer
Noires comme les idées
Que j'y ai ressassées

Rouge comme la folie qui m'habite
Celle qui m'a fait en sortir
Noires, comme ces saletés de limites
Les tiennes, je les admire !

Rouges, comme mes coups de sang
Je fais n'importe quoi
Noires, comme leurs conséquences
Pas souvent, mais parfois ...

Rouge, comme mon kilt, ma jupette
Celle que je porte, drapeau flottant
Noires commes mes bottes
Ferrées pour aller de l'avant

Rouge comme la moitié de tes vêtements
Ceux que je t'ai déjà enlevés
Noirs comme l'autre moitié, restants
Ceux qui vont aussi dégager

Rouge comme la passion
Celle qui nous colle l'un à l'autre
Noire comme la nuit et ses frissons
De notre plaisir, l'apôtre

Rouge comme l'aube qui se lève
Sur nos corps épuisés
Noire comme la trève
Du jour, un peu se reposer

Rouge comme le soleil qui se couche
Un lit qui nous appelle, désirée
Noir, le soir dans une couche
Encore recommencer

Rouges comme nos corps épuisés,
Nos respirations hachées
Noires comme les ombres agitées
Lueur de bougie déformée

Rouge comme le soleil du matin
Qui nous voit nous réveiller
Noire comme ma barbe où tu passes ta main,
Comme une chatte, après t'être étirée
Cali


Pas de Titre la petite souris

Coin des arpenteurs
Point des arcs détenteurs
De mon regard vu vu vu
De mes yeux lu lu lu

Comme une souris qui trottine
Petite fouine mutine
A défaut de papier glacé
Dans vos mots je fais des trouées

mmm... et je m’abreuve avec délice
Pour danser ivre dans la lice
je frotte mes pattes avec entrain
En ricochant sur vos quatrains

Tiens des mots d’ amour !
Ceux là je les savoure
Hoooo.... des regrets...
J’en fais un chapelet

Un fil qui dépasse
Je le suis à la trace
Puis renoue la trame
Avant que ça tourne au drame

La tête me tourne tourne tourne
Je ne sais plus où reluquer
Si sur mes épaules je veux la garder
Va bien falloir que je contourne

Par quoi vais-je finir
Avant de m’en aller ?
Un alexandrin, un soupir
Ou un vers désuet ?

Aaaah, choisir, choisir
Que le choix est vaste
Je peux dire sans mentir
Être éblouie par tout ce faste

Il ne me reste plus qu’à revenir
Pour à nouveau découvrir
De mon museau de petite souris
D’autres trésors par vous enfouis


[ Humble hommage à vous autres poètes]
Niflheim
L'essence cachée

Mes maints
Chemins
Expirent
Ton rire

Et ma vue
Éperdue
Ta distance.
Patience!

Tout près, j’entends
Ce son strident,
Mon âme seule,
Des accords veules

Qu’écrits sans beauté
L’on m’a apportés
Sans qu’art survienne
Apaiser ma peine.

Très subrepticement
Il part, rêves ardents
Amenuisés, absence
Prolongée des flagrances

Que tu portes sur la peau
D’un vélin sacré. Ces mots
Pris dans des senteurs fougueuses
Tâchées aux heures fugueuses,

Quittent l’écho de ma Psychée
Volant vers des yeux affichés,
Dont se fermait avant la feuille
Sous ma plume dès lors en deuil.

Eut-il fallut que s’eût octroyé
Autre entité le droit de broyer
Déraison impure et vivifiante
En mal de poésies édifiantes?

Le grand azur s’exempt de mon esprit
Qui grand, dit dans sa déréliction, prie
Pour retrouver les cordes de l’alcôve
Sous ton arche et la chair tendue de mauve.

Le col lié pour tes membres sous mes maints doigts
Fins, mousse le lin autour d’eux. Mande-moi
Qu’un ciste et porte à la vermeille couronne,
Fête d’or riant éclatée aux madones.

De contents plaisirs, rênes qui écaillent, saint
Chatoie l’écume sommeillant au creux d'airain,
Jeu transitant quand lors tu m’appelles, naïade,
Folles lient aussi guerre au roi de mon Iliade.
_________________
--Ta_mieux
Ode à un barbu ..... Ode à un disparu

De celle que tu appelais "Ta mieux"




Je t'ai vu
Au hasard, au milieu de tant d'autres, tu étais là
Je t'observais, te devinais, tu ne me voyais pas
Ton esprit, ton coeur étaient ailleurs, tu souffrais déjà
Je voulais te débarasser de tous ces tracas
Te faire croire à l'amour sans turpitudes ni débats
Simplement ressentir l'autre au plus profond de soi

Je t'ai connu
Au fur et à mesure, de nos échanges est née l'amitié
Parfois sans paroles, je ressentais notre complicité
Derrière ta rudesse, tu n'étais que sincérité
Tes blessures révélaient toute ton authenticité
Dans la faille de l'armure, j'ai voulu m'immiscer
De tous tes maux, j'aurais souhaité te protéger

Je t'ai eu
Nous avions peur mais notre histoire était évidente
J'étais à la fois perdue mais tellement confiante
En toi, en moi, en nous, nos vies interdépendantes
Je me suis approchée de toi, sereine et tremblante
L'envie était là, la peur oubliée, l'occasion trop tentante
Notre contact fut la révélation, l'évidence étonnante

J'ai vécu
Chaque instant avec toi a été savouré entièrement
Tu étais moi, j'étais toi, nous étions deux aimants
Sans parler, je te devinais, te comprenais aisément
Tous tes gestes envers moi encore je les ressens
Ton regard posé sur moi était si bienveillant
Tu voyais tout ce que j'essayais de cacher aux gens

Je t'ai perdu
D'une histoire si fusionnelle, en a découlé la peur
On s'aimait tant et trop .. à en générer le malheur
J'en fus à l'origine, du terme qui fit naître les pleurs
J'ai tellement craint de le perdre que j'ai sacrifié le bonheur
Me plongeant dans une profonde abime de torpeur
Pour ne plus ressentir, pour anesthésier mon coeur

Je ne suis plus
Sans toi, je n'existe plus comme celle que j'étais avant
J'ai fait ce choix, pourtant je t'aimais trop, je t'aimais tant
Grâce à toi je me suis sentie exceptionnelle réellement
Ton amour inconditionnel m'a touchée profondément
Je n'en suis pas sortie indemne, mon coeur est néant
La fin de notre vie a mené mon amour au firmament

Nous ne sommes plus
Avec toi, je ne pouvais vivre .... d'avoir perdu ma liberté
Sans toi, je ne vis plus, car tu étais mon "mieux", ma moitié
Si l'histoire était à refaire, je referai la même erreur je le sais
Je crois que j'ai peur d'être aimée, de ne pas le mériter
Et quand le bonheur se présente, je le fuis pour me protéger
Pensant que la souffrance nait forcément du fait de "trop" aimer
L'un sans l'autre, moi sans toi, nous ne pouvions exister
Et moi seule, je ne suis qu'une ombre de celle que j'ai été

Je t'ai survécu
Tu n'es plus là et je suis là encore avec un coeur sans vie
Je n'ai plus d'espoir, plus de rêves étoilés, plus d'envies
Je continuerai de vivre car tôt ou tard je l'avais promis
Mais à jamais je revivrai la trahison ultime que j'ai choisi
Je ne te méritais pas, tu était tellement, tu étais si ....
Chaque jour qui passe, je pense à toi et une larme luit

Je n'aimerai plus
Je pensais que ce serait possible mais ce n'est pas le cas
Mon corps vit, mes pieds marchent mais le coeur n'y est pas
Je suis bien obligée d'assumer ce qui fut mon terrible choix
Si je dois m'en prendre à une personne, ce n'est qu'à moi
Je porte dans mon coeur tout le mal que je t'ai fait à toi
Et plus jamais je ne ressentirai tant que mon corps vivra
La_femme_papillon, incarné par Noëllie


Au clair de l’automne
Mon ami Pierrot,
La petite feuille est morte...
Petit papillon roux qui tourbillonne...

J'ai oublié le ciel sombre, la bourrasque dehors qui l'emporte cette petite feuille morte.
Dans ce grand lit vide, immobile sous le drap trop fin, je frissonne tandis que mon esprit s'élance.
Je fais un rêve étrange ; j'ai des ailes... Ni rouges ni oranges mais, chatoyantes et délicatement irisées, des ailes d'un velours riche et moiré, comme un éventail de soie que je déploie.
Je suis un papillon.

Aérienne, je me laisse porter par le vent et joyeusement, sous les rayons printaniers, dans la brise légère et parfumée, je vais et je viens au gré des courants, aventureuse, insouciante. Pour les rires et les plaisirs, sur les cœurs je passe comme une pensée, de poésie ou d'amour sans jamais m'attarder.

La lumière dorée me donne l'entrain et la volonté d'aller plus loin... Nul ne peut me toucher. Rien ne peut m'atteindre.

Au dessus de ma tête une présence céleste, bienveillante m'observe. Je ne la vois pas, ce n'est qu'une sensation agréable. Comme un ange gardien, un p'tit fantôme amoureux, une bonne étoile...
De tout là haut, quelqu'un me regarde vivre cette existence légère, voluptueuse et libre, et se réjouit de cette vision.

Mais la vie d'un papillon est éphémère, urgente.
Il ressemble au désir, jamais ne se pose, sans jamais se satisfaire, effleurant toute chose...

Ce soir j'ai le cœur qui soupire et je suis lasse...
Sous les reflets de la lune, sous le ciel de minuit mes ailes sont noires.
Damné papillon, pauvre insecte, petite luciole si pâle...

D'un doucereux battement je me laisse guider là où mon esprit vagabonde
Je me dirige là où mes sens me soufflent d'aller…

Vers cette mystérieuse étoile...

J'adresse une prière à Dieu

...

Pour vous rejoindre, j'avais conçu un mortel projet où je me hâtai sans regret, ivre de vous, insoucieuse du futur, confiante dans ce pâle reflet de lune.
Étoile scintillante et magnifique accrochée à la nuit, j'étais envoûtée par votre éclat.

Vous semblez régner sur mon destin et dans la caresse nocturne, les souvenirs troublent ma volonté, avec une insondable mélancolie je rêve de vous.
Un bain sous la lune, deux corps enlacés, deux âmes éperdues, cœur à cœur...

Dans cette langueur oisive, je laisse filer une larme furtive.
Mais vous préférez mes rires et mon réveil les verra fleurir à nouveau sur mes lèvres.
La vie est sévère mais j'avance.

...

Sa prière restera vaine... Perdue dans l'immensité du ciel
Alors le papillon écoute son dieu silencieux
Il se laisse aller au vent et se meurt lentement.
Ainsi que ses belles couleurs noires et bleues...

Sous la lune, sa dépouille vole...



image hors normes
retirée par Lulu modo
Azzazelo
Les cendres de mon coeur dispersées au vent froid
S'envolent et rejoindront ma belle disparue
Ne reste qu'une écorce sans passion et sans voix
Un cadavre vaquant au hasard dans les rues

Mon regard, il y a peu saturé de lumière,
N'est plus qu'un reflet gris au milieu d'un visage
Sali par le chagrin, les larmes et la poussière
Et subsiste en ces ruines d'étonnantes images

L'image d'une flamme qui a fait mon bonheur
Consumant doucement mon âme dans la joie
L'image d'une flamme aux terribles noirceurs

Détruisant à jamais ce qui fut beau en moi
Et condamnant mon âme à vivre dans l'horreur
Pour errer dans ce monde où ne reste rien de toi.
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