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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Alixane
Pensées fugaces


Affleurent les pensées au cœur nostalgique
Espoir enveloppé d'une gangue utopique ;
Les peines tour à tour se noient puis ressurgissent
En vagues charriant l'agonie d'un supplice.

Où est l'insouciance de tes jeunes années
Qui te laissait tous les verbes conjuguer?
Peut-on d'un édifice démonter quelques pierres
Sans voir s'y engouffrer mille souvenirs délétères?

A la croisée des chemins ne surtout pas fléchir,
Nier l'attrait des sentiers de traverse ;
Tuer dans l'œuf ce qui peut faire frémir
Pour qu'aucun soleil ne soit suivi d'averses.

Exhiber carapace comme on brandit trophée
Qu'on imagine héroïque sans même penser couardise...
Les vestiges d'une âme à jamais tourmentée
Sont voués aux épines d'un carcan de sottise.
--Ironik
Douce ironie de rechercher vile infamie
Se délecter des maux, mots, mauvais amis
Croire que l'odieux abject sauvera de l'ennui
Se leurrer de vouloir la lame qui tranche et luit

Rien ni personne ne peut lutter contre le temps
L'atrocité ne le fera pas passer pour autant
Ne reste qu'à le subir en écoutant le mielleux
Mourir ou supporter jusqu'à être trop vieux

Les mots sont sans saveur pour l'être inconnu
Qui ignore les coeurs qui se mettent à nu
Tout est fade et sans saveur mais "et alors ?"
Je jubile de chaque mot qu'il soit doux ou retors
Pour en comprendre la signification, le sens
Il faut connaître de la personne l'essence

Amusée de cette recherche cachée de vie
D'un être ne pouvant assouvir ses envies
Trompant son triste ennui dans des mots d'ordre
Cherchant la provocation qui mettrait le désordre

Objectif atteint car réponse il y a
De plein gré, je pose mes mots ici bas
Non par besoin de prouver quoique ce soit
Juste pour le plaisir de dire que l'ennui restera
Tant qu'on agit machinalement sans éclat
Cherchant vainement ce qui n'existe pas

Tout finira mal et je m'en réjouis
Pour les uns, les autres, la vie nous y conduit
Autant arborer un sourire en attendant
Arrêter de s'ennuyer, savourer le temps
Tôt ou tard, on sait tous ce qui nous attend
Certains s'en réjouissant, de pied ferme l'espérant

Patience à ceux qui cherchent la cruauté
Tout vient à point à ceux qui l'ont souhaité
Ennuyez vous de plaisir si cela vous tente
Et que la fin soit à la hauteur de l'attente
Ce ne sont pas des mots qui la rendront meilleure
Encore moins des maux qui résoudront la torpeur
Il faut parfois chercher la vérité ailleurs
Et savoir que l'ignoble ne fait pas fuir la peur
Aude
Vibrations...


Si fragile est le fil de l'amitié,
Un mot peut le couper,
Aussi rapidement qu'un silence,
Brisant toute cadence.

Morbide culpabilité qui ronge
Jusqu'au creux des songes,
Qui ralentir le coeur,
Tordu de rancoeur.

Si l'excuse franchira les lèvres,
Pourvu qu'elle ne se heurte à aucune balèvre,
Le mot se succède au silence,
Avançant avec prudence.

Montrer à l'amie chérie
Qu'il ne s'agissait pas de mépris,
Montrer que dans ses mots,
Il n'y avait pas faux.
Locke
Que le temps est long dans l'ennui,
Monotones heures, amère étude
Compter les étoiles durant la nuit
Partager avec elles sa solitude

Que le néant se fait alors attirant,
Plonger dans les abysses obscures
Funambule aux fils de vie s'étirant
Entre pleins et vides murmures

Que vienne et m'emmène la pluie
Vers d'autres averses furieuses
Cache au monde la lune qui luit
Déverse ta foudre sur les âmes frileuses

Que les ténèbres s'emparent des lâches
Ma colère est froide et mon sang de glace
Les entendre se dire Homme est une tâche
Une souillure que les dagues effacent

Que le temps est long dans l'ennui
Parce qu'il n'est pas mort et que je vis
Sombre le sang d'une vie qui s'enfuit
Quand sa folie dépasse de loin l'envie...
Aude


Mots...

Sans jamais l'avoir vu,
Dans ma tête résonne
Sa voix, chaude qui carillonne.
De ses mots, il se met à nu.

Un mot qui éclate en mon esprit,
comme un doigt qui effleure
la peau douce qui frémit,
Sensation de bonheur.

Un mot qui coule le long de ma joue,
Comme la larme d'émotion
Qui transporte ce qu'il y a de plus doux
Au dela de ma gorge, vers les palpitations.

Un mot qui glisse sur mon coeur
Comme un battement de bonheur,
S'immiscant dans mes veines,
Qui me tient en haleine.
Locke
Passager de sombres orages,
Je chevauche les tempêtes,
Contemple vos naufrages
Défiant la mort à tue-tête.

Pleurent les cieux, noirs nuages
Sur le pré, se noient mes larmes
Triste colère, obscurs présages
Le jour se lève au fracas des armes

Rouge sang dans les blés pâles,
Coquelicot sur mon sein, fané
Partir seul à l'aurore boréale
La douleur est belle dans l'été.

Au matin vivre et le soir mourir,
Se battre et pourtant être perdu,
Et aux heures dernières enfin dire
Je meurs, oui, mais j'ai bien vécu.
Malireva


Elle avait choisi de vivre en ermite
S'isoler du monde qu'elle avait connu jadis
La rendant indifférente, sans sacrifice
L'envie fut là avant qu'elle ne la quitte

Elle n'avait vu âme qui vive par son choix
Voulant fuir ce qui l'avait fait souffrir
Ne laissant plus apparaître un seul sourire
Elle ne serait plus celle qu'elle fut autrefois

S'acharner au travail était son but, sa vie
Elle se camouflait du mal qui avait sévi
Elle avait cet ultime but mais nulle autre envie

Les autres ne seraient plus sa riche raison d'être
Ce qu'elle ressentait ne pourrait plus transparaître
Loin du monde, son coeur n'était plus une fenêtre
Kachina




Cervoise

Je serai à ton goût, blonde, rousse ou bien brune
Tu me savoureras , la nuit, allongé sous la lune
Ou au petit matin, debout, quand se lève la brume
Appréciant ma douceur ou bien mon amertume

Je serai douce ou fière , mais je saurai te plaire
Sortie d’une abbaye, ou bien d’un monastère
Je te serai servie par une cavalière
Ou une nuit sans fin par une tavernière

Je m’offrirai à toi , coulant jusqu’à ta bouche
Et je t’obligerai à rejoindre ta couche
J’allumerai le feu , cherchant une escarmouche
Et tu me gouteras , je ne suis point farouche

Je provoquerai souvent des remarques grivoises
Des mots tendres et fous et des phrases narquoises
Peu importe après tout, je ne suis pas bourgeoise
Je porte haut mon nom, je m’appelle cervoise.




Dernière édition par Kachina le 11 Jan 2011 17:02; édité 1 fois
Caliandre


Ô Colibri,

Ô tendre Colibri de mes soirées
Par ton chant je suis charmé.
De ce chant mélodieux et harmonieux
Je reste désarmé.

Tu me rends heureux
Et même rêveur.
Ton sifflement me berce
Et me caresse.

Tu me surprends agréablement
Dans tous ces moments
De tendresse et de finesse,
Ce n'est que tremblements.

Ainsi avec adresse et délicatesse,
Subrepticement,
Je me rapproche de ton chant,
Dans l'allégresse.

Caliandre
Niflheim
Allongée, s’alanguit
Pécheresse au fruit
Ornant l’indice cible.
L’or nié d’un mot audible,
Oraison que cultive
Goût, te vint mal à dive
Ire de nymphe aux mânes
Et seyante chamane.

Faîte de marbre dense,
Use âge pas de transe,
Graissant cette mort, hale
Aède amant d’Omphale
Cueillant les lys mortels,
Espère ides sensuelles.

_________________
Saturne
Dimanche matin, louange l'aurore
Ce n'est qu'un sentiment agité à mes côtés
À la pointe de l'aube, dimanche matin
Ce ne sont que les années gâchées si près derrière

Attention, le monde est derrière toi
Il y aura toujours quelqu'un autour qui va appeler
Ce n'est rien

Dimanche matin et je tombe
J'ai un sentiment que je ne veux pas connaître
À la pointe de l'aube, dimanche matin
Ce sont toutes les rues que tu as croisées, il n'y a pas si longtemps

Attention, le monde est derrière toi
Il y aura toujours quelqu'un autour qui va appeler
Ce n'est rien

Attention, le monde est derrière toi
Il y aura toujours quelqu'un autour qui va appeler
Ce n'est rien .........
Manon_


Je te retrouverais
Mon âme vagabonde
Sous les pavés de feu
Des soleils rutilants

Je te retrouverais
Mon âme souveraine
Sous les ondes d’écume
Des océans lointains

Oui !
Oui !

C’est à toi que je parle
Toi qui dors sous la lune
En murmurant le vide
En chuchotant demain

Demain c’est aujourd’hui !
Hâte-toi !
Hâte-toi, mon âme silencieuse
Les jours d’hiver aussi
Brillent de mille éclats.
Pertacus
Joyeux Noel

Petit plume à la main et nez au vent
Regarde le ciel, rêveu en se rappelant :
Sage ? Je l'ai été assurément !
Obéissant ? On peut le dire... Assez souvent,

Oh Saint Nicolas ! Au fil de l'avent
Entend mes voeux, apportés par le vent
Santé ! Pour les bons... Et même les méchants
Richesse ! Mais celle du coeur ... Evidemment !

L enfant pris d'un soudain élan
Poursuit sa lettre ardemment et la plume s'en va glissant
Amour ! Sans compter à tous les passants
Chance ! Tous les jours et chaque instants...

La plume, s'envole, légère, la brise l'emportant
L'enfant souffle deux derniers souhaits, à ses yeux les plus importants
Un Noël tout blanc ! Pour la joie des petits et des grands
Et du bonheur ! A distribuer à tous les vivants...
_________________
Saturne
Caravane Espagnole

Porte moi caravane, emporte moi loin
Emmène moi au Portugal, Emmène moi en Espagne
L'Andalousie avec ses champs pleins de céréales
Je dois te revoir encore et encore
Emmène moi, Caravane Espagnole
Oui, je sais que tu le peux

Les vents voyageurs ont retrouvé les galions perdus en mer
Je sais où le trésor m'attends
L'argent et l'or dans les montagnes espagnoles
Je dois te revoir encore et encore
Emmène moi, Caravane Espagnole
Oui, je sais que tu le peux
Princesssewen
Ma vie à commencer quand nos regards se sont croisés,
tu as retenu mon cœur, que tu as fait basculer.
Et la brise de ton amour m’a fait perdre la tête,
notre histoire et née pour ne jamais quelle cesse.

Notre amour c’est enrichi de jours en jour,
je t’ai laissé entrer et fermer mon cœur à double tour.
Tout est devenu beau et merveilleux,
quand tu es venu te noyer au large de mes yeux.

Des émois encore ignoré se sont crées,
il faut les préserver et ne jamais les briser.
Quand dans tes bras je pars et m’envole,
dans un monde doux et sucrer.

La flamme de nos yeux c’est allumée,
le soir où nos lèvres se sont touchées.
Aujourd’hui le destin nous appartient,
a nous seul de savoir prendre le même chemin.

Mon amour pour toi est devenu plus grand,
Car je n’ais aucun doute sur nos sentiments,
Et si nous devons attendre plus que demain,
Alors se sera notre destin et nous en serons serein

Princess Séwen pour son doux amour, Erebot
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