Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45, ..., 48, 49, 50   >   >>

Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

--Richard.
Prudence voyageurs ! De leur tanière
Sortent enfin les loups et leur bannière !
Aux crocs carmins, de leurs morsures
Ombres qui passent lorsque fuit l'azur !

Craignez leur colère ou bien leur venue
Comme une tempête subite,inattendue,
Soulageant Nobles d'un trop-plein d' écus
Prenant biens et vies comme leurs dûs !

Passez votre chemin sous leurs galops,
Impitoyable la course rouge des crocs,
Par les royaumes, aux plus offrants,
Offrent les services et forces du clan !

Dans le silence des lames et du poison
Pleurent les veuves et jeunes oisillons
Quand les maris osent résistances,
Glisse dans l'air l'ultime pénitence !

Gronde dans les cieux nouveau tonnerre,
Zébrée la nuit sous la violence des éclairs,
Ne dormez que d'un oeil derrière vos murs
Viennent les Crocs Rouges et leur morsure !
Kachina
Duel dans la lande

Elle
Le défie du regard
Alors que tombe le soir
A ses pieds tombent ses dentelles
Elle se sait femme, elle se sait belle.

Lui,
La contourne en silence
La frôle avec insolence
Et puis dans l’herbe la renverse
Et d’un geste dénoue sa tresse.

Elle,
Est-elle une simple prisonnière
Ou bien, plutôt, fière guerrière ?
Quand ses ongles sur son épaule
En une caresse le frôlent ?

Lui ,
Est-il animal et sauvage
Ou prisonnier déjà en cage
Quand ses mains déjà sur ses cuisses
Se régalent de sa peau lisse ?

Qui,
De lui ou elle
Gagnera ce duel ?
Le corps à corps est engagé
Le combat sera enragé.

Eux ,
C’est ensemble qu’enfin ils se rendent
Quand leurs cris résonnent dans la lande.
Nul n’est vainqueur en vérité
L’un et l’autre en captivité.

Elle,
Murmure son nom dans le creux de la nuit,
Joran, je t’aime à l’infini !

Lui ,
Sourit et la garde en ses bras
Moi, aussi, je t’aime Kachina !
--.fraxie.

Les chamarrés jupons sont figés et ternis,
Ses yeux fermés, éteints, les étoiles enfuies...
L’alambic infernal pleure une gnole saline
Sur la vie enlevée à la vive aubépine,
Et la gaie saltarelle se fait lent requiem
D’une folle rose rouge muée en chrysanthème...
A la fête du Cornu, sa favorite soupire,
Les flammes calcinent l’âme mais pas les souvenirs...
Et elle hume le souffre, cherche le doux jasmin
De sa fidèle d’un temps, sans hier, sans lendemain,
Mêle ses cris aux damnés pour chasser les regrets
Et le Diable implorer de la laisser hanter
Ames, corps, collines, villages et forêts,
Poser son souffle glacé sur les nuques aimées,
Ricaner de ces corps d’ambition seule drapés,
Faire voler les papiers, frisson de liberté,
Et à nouveau, toujours, les chemins survoler...
Mais le pacte est scellé, le sang vital versé,
L’enfer seul désormais sera sa destinée…
Et implorer le Diable son message porter
Une fleur d’amour, d’éternelles amitiés.

--Nadianne


Tout n’est qu’apparat,
Ce que vous me faites rire,
Lorsque tout en blabla,
Vous laissez un sourire,
Le sourire primat,
De vous en délire,
Tout n’est qu’apparat.


------------------------------------------------------------------------------------------

--Moi.
Tristesse était ton nom, en couleur rouge sang
résonnant en silence dans le fond de tes yeux.
Feu follet, étincelle, parfois brasier ardent,
tu consumais ta vie en défiant tous les dieux.

Tristesse était ton nom, comme un cri dans la nuit,
auquel seules répondaient ces bêtes solitaires
éprises de liberté, balafrées de la vie,
à qui tu offrais, plus qu'un rêve, la lumière.

Tristesse était ton nom, plus intense et plus belle,
que tout ce que la Terre, de Madones a portées,
Rose carmine ou noire, éternelle rebelle,
pour qui, hommes ou femmes, on voudrait se damner.

Tristesse était ton nom, et les mots incomplets,
Tristesse était ton nom, et les mots dérisoires,
Pour dire ce que tu es, mais pour ceux qui t'aimaient
C'était un cri d'amour, c'était un cri d'espoir.
--Toujours_moi
Ténébreuse et farouche, belle et ensorceleuse,
Rebelle aux mille facettes, vulnérable ou rêveuse,
Il n'est pas une nuit, qui s'étale, infinie,
Sans que de ton parfum mon corps en soit meurtri,
Tourmenté d'un désir qu'il ne peut assouvir,
Epris de ton prénom, amoureux d'un délire.
Sans que, vive et féroce, si réelle chimère,
Sur ta peau je déraille, en exil volontaire,
Et que j'oublie le monde, et que j'oublie ma vie.

Te regarder de loin, sensuelle et fragile,
Unir ton corps meurtri à celui si agile

Et assoiffé de toi de la bête velue,
Sans pourtant réagir, souffrance retenue,

Mourir de l'intérieur en t'entendant gémir,
Oser fermer les yeux pour t'imaginer jouir,
Nuit qui s'étire encore, cette fois dans ma tête,

Douleur qui vrille l'âme, j'accepte ma défaite,
Et murmure en silence un je t'aime étouffé,
Sur ma langue si sèche, un goût d'inachevé.
Tristesse je te fais mienne, sentiment rassurant,
Illusoire et fidèle, jusqu'à la fin des temps.
N'être plus, à jamais, qu'un coeur qui te désire.
--Ulyssa
Le passé éprouvant ressurgit et s'immisce
Réveillant des souvenirs les prémisses
Sans que le temps, la distance ne les éclipse
Refus que le ciel bleuté il l'assombrisse

Les douleurs antérieures refont surface
Un souffle de volonté, d'envie les efface
Ainsi à l'avenir, un sourire lui fait face
Faisant disparaître tout ce qui dépasse

Les larmes brutes et irisées sur les joues glissent
Emportant les souffrances qu'elles lissent
Laissant place à la joie sans unique sacrifice

Le présent va réveiller rires et audaces
Dans un cyclone qui en sera la préface
Envoyant au loin le passé dans une valse
--_eroz_
Ode à Griotte


Point trop blanche sinon Combaz
Voici venir l'acide Griotte
Sous le vermillon manque la case
Sûr, aucun ne la dénoyaute.

L'esprit piquant, le verbe vil
Sous le vernis, née de la fange
La gamine presque virile
Se meut en jupe et frange.

Sa répartie n'a d'égale
Que ses manières douteuses
Un jour ou l'autre je l'avale
Fruit qui m'émeut, cerise creuse.
--Encore_moi
J'ai un gros nez rouge, des traits sur les yeux....

Oups....
Petit soupir.
Petite erreur...

Je fais souvent ce rêve, étrange et pénétrant, d'une...

Arrêt. Long soupir.
Je me perds dans mes papiers...

Comme une jument sauvage qui, fougueuse, se cabre,
sous le contact rugueux des mains de l'étranger,
mais domptée par la force de l'amour et du sabre,
abandonne à ses pieds son trône de liberté,

Mon coeur impétueux, solitaire et rebelle,
se plie docilement à tes mains amoureuses,
et sur mon corps maté, tes lèvres sensuelles,
au goût d'éternité, dansent, voluptueuses.

Tes yeux noirs de mystère ont vaincu mon esprit,
Le liant à jamais, si désirables chaines.
Ma belle ténébreuse, toi ma mélancolie,
je t'offre mon monde, tu en seras la reine.
Judas.
Mon plus tendre vice, gout de la créature
Aux monts nourriciers que tu as donné
Pour que s'y damne mon esprit expié
Exaltante passion à qui je murmure

Que je la possède, même illusoirement
Qu'elle me revienne pour un seul instant
L'insolente Belle qui me dévore tiède
Ma fièvre Brûlante, que je la possède.

Déposée sur ma route, décadent présent
Elle me déroute, mon délire ardent
faut-il que j'y goute, au fol intermède
Il n'y a pas de doute...


A nulle autre je ne cède.

_________________

Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
--Rebel_with_a_cause
Parce que parfois des mots, peu importe qu'ils soient
écrits en vers, en prose ou simplement jetés
comme autant de grappins sur une forteresse,
ont un impact immense sur qui ne les attend pas.

Parce que souvent les mots en disent davantage
que le sens que l'on cherche à leur faire endosser
qu'ils répondent d'instinct, semblables à une caresse
apaisante et qui est un infini partage.

Parce que toujours tes mots ont cet effet sur moi,
éclatant mes défenses et les gardant baissées.
Parce que tu es bien ma folie, ma Tristesse,
que je veux l'impossible et te désire toi.
--Rebel_with_a_cause
I woke up to the touch of a smile, I woke up to the scent of a kiss
I woke up, and got out of my dream
The sky was wearing its darkest clothe and the moon shining upon me
Then I saw you standing there leaning your back on a tree
Tears were running down your cheeks as you were sadly looking at me
You laid down beside me your breasts touching mine
You softly kissed my neck tingles running down my spine
You said they are all against us and I said we have each other
You said they don't want us here and I said the world is ours
You said they are too powerful and I'm not ready to fight
I said I'll give you my strength and I just held you tight
I led your hands over my body I felt your fingers deep inside me
As my tongue was slowly tasting you
Love me so we don't part, love me so we can be
Rebels with a cause, your Sadness is my bliss. *





* (pour une éventuelle traduction, mp moi ^^)
Niflheim
L'agalma

Le stylet a dessiné des contours exquis,
Comme la feuille, cajolée par des vents puissants,
Qui ne peut savoir comment tombera la pluie
D'encre qui formera ce marbre pur et blanc.

Et c'est amoureusement que les mains façonnent
De nombreux frissons rocailleux sur sa peau lisse,
Éveil sculptural des frottements qui résonnent
Dans le contraste de son regard de supplice.

Des yeux impassibles fixant l'indéfini,
Égarés dans des songes statués de mouvance
Qui égaye la négation de tout déni
Des droits de chacun à éprouver l'inconstance,

Des lèvres frémissantes quand elles expirent
Toute la vacuité de son souffle ardent
Pour embellir la soumission à son empire:
Seul arrêt de résistance satisfaisant.

Rêver de descendre la chute de ses hanches,
Et parcourir de la langue si beau vestige,
Emploie l'idéal rigoureux de faire étanche
Sa vision pour concentrer cet art callipyge.

Tout son corps appelle l'immodération
Dont le créateur éperdu ne peut que vouer
Au béat assouvissement de ses passions,
A l'abandon de l'austère moralité.

Ultime image, ses reins semblant onduler,
Force les prières de l'homme vers les dieux
Pour voir l'impossible vie se réaliser
De celle qui prit enfin possession des lieux:


«Immortels! Usez de vos immenses pouvoirs
Pour que je puisse sentir les palpitations,
Même fines, de ma nymphe vierge d'ivoire
En laquelle je marche vers ma perdition!

Donnez-moi le bonheur d'enserrer l'existence
Vivifiante de ma création, car aimer,
Pour moi, ne peut être que convulsion des sens
Mue par d'incontrôlables désirs spontanés! »

Des firmaments de clarté scintillent le fard
Dont la parure de sa nudité révèle
L'étendue de son rayonnement, tel un phare
Guidant les souhaits de perspectives nouvelles

Et l'obsession de pénétrer enfin au port
Pour nourrir ce soulagement d'avoir franchi
La mer de fantasmes exaltants et retors,
Compagne et amie des compulsions consenties.

Le sculpteur a attendu de nombreuses lunes
Quand il fut possible de voir un changement.
Il pouvait partager son don: l'opportune
Réjouissance de se faire appeler «amant»...

_________________
--Moi.
J'ai parfois une brume qui passe devant mes yeux
et qui fait se mêler les couleurs de ma nuit,
un étrange brouillard, vestige d'un adieu,
qui se prolonge encore, que je n'ai pas choisi.

Ma peau garde toujours la mémoire de ton corps
le parfum de tes mots qui enivraient mon coeur
et certains soirs trop longs mes lèvres pleurent encore
le souvenir brûlant de tes seins mis à nu.

Tu n'es plus dans ma vie, moi je suis en errance
J'ai vu se terminer ma plus belle aventure
et depuis ton départ je ne suis que souffrance
Mon âme porte le deuil de cette déchirure.

Je n'ai aimé que toi, et je t'aime toujours.
--Elle_de_lui
Onze d’une nuit unique date fatidique
Onze heure à nous dédier nos corps poétiques
Oser la faire blanche de pouvoir te regarder au matin
Onze siècles à en vouloir partager des lendemains

Colombine de perdre son Valentin
Valentine encore seule de son Colombin
La jalousie épée fatale, glaive sournois
D’un tranchant émoussé a saccagé ma foi

L ‘hiver intensifie les étoiles, le soir égrainé les libères
De pleurer sous le voile mes yeux ont tari les rivières
De soupirer dans le désert la haine m’a entreprise
Vider mon antre en venin vicieux juste lâcher prise

Déshonorer la faiblesse de tes anciens tourments
Inutile bataille où je me suis vouée à épuisement
Devenu tristesse, lâcheté de ne pas revenir en arrière
Chemins errants dévalés en fuite fière et solitaire


Lèvres n’exprimant l’ amour, personne n’approchera
Mon âme en silence enfermée de toi à jamais en moi
Vide et pleine de toi, d'avoir vécu le verbe aimer
Te dire en songe étouffé, je t’ Aime pour l’éternité
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)