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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Errance.

Et la pluie est tombée
Comme pleure l'ennui
Grisaille exarcerbée
Par l'orée de la nuit,
Bien humide demeure
Toute tachée de flaques
La lune en lueur
Imprimant le ressac
Du vent glacial, violent
Seule caresse de l'hiver
Pousse-nuages, sentiments,
Et manteau qui se serre.

Presse le pas et l'allure
Cherche dans la froidure
Le feu de cette morsure
Qui se nomme Aventure,
Présent au goût d'oubli
Quand mémoire est cette pluie,
Leurre de vierges lendemains
Quand tristesse est refrain.

Et la pluie est tombée
Quelques larmes ont roulées
Et manteau qui se serre
Sur mes pas solitaires.

Azzazelo
Hurlez beaux vents, ô vents d'hiver !
Que vos dents ravagent la mer
Et que le ciel ne soit qu'écumes,
Poussières de glaces, griffes de brumes

Ah ! Que vos plaintes suraigues
Déchirent l'âme des disparus
Et fassent remonter les noyés
De leurs abysses abandonnées

Je vois les lames qui s'élèvent
Lentement, comme en un rêve
Puis qui s'écroulent sur la terre
Pour faire place nette à l'Enfer

Et Ciel et Mer ne font plus qu'Un
Ces Dieux terribles s'unissent enfin
En un Déluge, et du Chaos
Renaitra un Monde nouveau.
Biboplote
Quand elle écrit ce n'est pas confortable, elle est cri.
Ca crac, ça cric croc dans le cartable elle hurle hiiiii!
C'est mécanique, mathématique, du codex.
Ca caille, c'est kapa de rock tout en silex.

Vla du han, C'est le du des tempête de Vlan dans les dents.
Le G, elle aime pas, le gars de glas oui, c'en est fatiguant.
Le feu doux, elle en fait volcan qui gronde et froisse la glace.
Tout en arrête, anguille elle? non rorqual d'Halicarnasse.

Le petit martin pêcheur chantant sur l'onde bleue,
Le rossignol amoureux, lyrics suave, onctueux,
L'oiseau de paradis paradant d'arc en ciel, voilà leurs épitaphes:
Coupante, tranchante, écorchant, elle en fait des piafs et paf.

Mais pour temps, elle est légère, vaporeuse comme un nuage.
Et pour rentrer dans les rouages de son horloge de mage,
Doucement il tourne ses pages reines, il se fait page,
Sage comme une image, il lui offre tout ses paysages.
Elle lui remue méninge pour que remue ménage.
Lordoflove
Toi, mon autre....

Coeurs voyageants,
Corps chevauchants,

Cheveux au vent,
Yeux en soleil levant,

Ton ombre, je suis,
Ton autre, je suis,

Tu es mon désir,
Je suis ton plaisir,

Tu es mon ame soeur,
Et sans toi, je meurs,

Comme elle vient, prenons la vie,
Du bon côté et sans autres soucis,

Que de nous aimer.............
Niflheim
D'un hasard, dicter sept apparitions
Au bassin mouillées de pâles luisantes
Sphères et goûter la proche que, tente
Fière avarice au bas de la diction,

S'inarticule en vie le sang plongé
Dans l'airain fatigable aux chères liesses.
L'oisive mouvance brasse confesse
L'immersion dans ce baptême enragé

Qu'elle lut si fermement et sut combe
Heur profonde et fraiche de catacombe.
Car s'en suivent des absences d'esprit

Quand l'eau tempête flammes pécheresses
Et ne rallument qu'alanguis souris
D'une luxueuse assoiffée de caresses.

_________________
Baile
Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse,
Un autel souterrain au fond de ma détresse,
Et creuser dans le coin le plus noir de mon coeur,
Loin du désir mondain et du regard moqueur,
Une niche, d'azur et d'or tout émaillée,
Où tu te dresseras, Statue émerveillée. *



Si mes mots ne peuvent, impuissantes armes,
Ecrire avec justesse l'inextricable trame
Que ton corps a tissé, explosant mes défenses,
Balayant mes regrets, emprisonnant mes sens,
Je prendrai ceux des autres, pour te dire à quel point
Tu as touché mon âme et changé mon destin.
Je te retrouverai, Sad, où que tu sois,
Même si je me perds, une nouvelle fois.
Je lirai dans tes yeux ce que tu ne veux dire,
A ce moment seulement, il me faudra choisir
Te haïr ou t'aimer, ou encore les deux,
Car je ne saurai plus, même si je le veux,
Oublier tes caresses, oublier ton regard,
Souvenirs brûlants plantés en étendard
Dans mon esprit rebelle mais qui a accepté
D'être à jamais vaincu et par toi possédé.




* Début de A une Madone, de Charles Baudelaire
_________________
Lemerco
Hum... en l'honneur de ma muse... que j'ai séduite par ce poème...

Citation:
Mon amour mon trésor
Ma grosse vache à ressorts
Mon cœur est collé au tien
Comme une mouche au cul d’un chien

Depuis le jour que t’es venue
Dans ce bar ou j’ai trop bu
Je pense à toi et tes formes
Qui sont certes énormes

Sur le tavernier j’ai vomi
Et tu m’as quand même souri
Je crois que tu m’as séduit
Alors ces vers je te les dédis

Mon amour mon trésor
Ma grosse vache à ressorts
Mon cœur est collé au tien
Comme une mouche au cul d’un chien

Je sens ton odeur de jument
Ta croupe me sied parfaitement
Tes puces valent bien mes tiques
Dieu ce soir je suis romantique

Tes pis sont mes mamelles nourricières
Tes pattes mes gros jambonneaux
Ta bouche sent le vin, le tonneau
Ton derrière me prive de la lumière

Mon amour mon trésor
Ma grosse vache à ressorts
Mon cœur est collé au tien
Comme une mouche au cul d’un chien
Judas.
Ecoute-moi, toi qui me prend la main
Toi qui pense qu'à deux meilleur est le chemin
Toi qui pense que l'aube sauvera ma peau
Alors que de mon âme elle fera des lambeaux
En amour, que l'on soit le plus grand des guerriers
Ou la frêle brebis qui poursuit son berger
On finit tous au sol à chercher les monceaux
Au bord des abysses à deux pas du grand saut
A deux pas du tombeau, un pied dans le vide
Et sur nos trait la froide sueur livide
Point de vérité quand le coeur est prisonnier
Juste dans le dos la blessure surinée
J'entends crier à la ferveur d'une nuit
Tous ces murmures à nouveau réunis
Et mon pauvre esprit divague et s'égare
Sur les lignes qu'il a lu dans son regard
On ne désire jamais posséder facilité
L'être ne se complait qu'en fausses vérité
A celle que je n'aurais jamais, femme
désirée désirable intenable flamme
Laisse moi te rêver mon terrible trophée
Aller et venir sans jamais t'attraper.

_________________

Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Lanny



C'est un poison étrange que celui qui nous ronge.

C’est un poison étrange que celui qui la ronge.
Ni fleur, ni racine,
Ni même feuille ou bourgeon.
Aux yeux de dame Nature, inconnu à ces heures
Mais tellement répandu qu’il est même dans la fange.
C’est un poison étrange que celui qui la ronge.
Il n’est pas maladie,
Pas virus, bactérie,
Mais le corps est atteint.
Ni trop froid, ni trop chaud
Car sachez qu’il ne dépend que du ressenti des gens.
Pourtant, c’est l’esprit qui se venge.
C’est un poison étrange que celui qui la ronge.
Il est fort, & faible
Aussi grave qu’aigu.
Il conduit à la mort,
Lorsqu’il n’est pas soigné, que nul ne l’éponge.
C’est un poison étrange que celui qui la ronge.
On fait face.
On le fuit.
Mais ses bras rassurants,
& ses mots séduisants,
On n’y résiste pas, comme s’il était ange.
C’est un poison étrange que celui qui la ronge.
On n’y résiste pas,
On tente juste d’y survivre.
Insensible, ou instable,
Incompris, détestable,
Inconscient, invivable,
Il nous laisse ainsi, jusqu’à la fin, brisés,
Détruits & démollis, rompus & ruinés.
& je me dis parfois, - car oui, parfois j'y songe -
Que l’amour qui nous ronge est un poison étrange.
--Elle__et_eux
Telle une tempête qui faillit tout emporter sur son passage,
La trahison dans sa violence et sa soudaineté,
Menée par une perfide brune qui pourtant prend ombrage,
Quand un jour se rend compte qu’elle est rejetée.

Croyant et espérant encore, partagée entre vengeance et espoir,
Attise la tempête essayant de la diriger contre l'autre par tous les moyens,
Elle cherche une issue favorable à cette histoire,
Ne voyant pas dans son aveuglement que pourtant elle n’y peut rien.

Elle ne voit pas que la partie est perdue d’avance,
Ayant cru recevoir de l’amour alors que ce n’était que compassion,
Impuissante, enrageant de voir le bonheur intense,
Que eux deux partagent, mêlant amour et passion.

La tempête n’aura sur eux aucune emprise,
Si ce n’est celle de les rapprocher,
Et faire fi des vagues qui se brisent,
Qu’ils regardent dans les bras l’un de l’autre enlacés.
AnteBellum, incarné par Emma66
A toi, Mon Amie
Toi qui n'était que joie
Toi, mon amie

Saches que jamais je ne t'oublie
Ta gaieté et ta foi
Foi si grande en la vie

Dans chaque sourire que je croise c'est le tien que je voies
Et s'ils me font rire je sais que là-haut tu m'entendras
Pour qu'ils te gardent cette jeunesse si vite envolée
Me donnent le courage de continuer

A tes projets! A tes envies!
Je boirais encore, A la vie!
A ceux que l'amitié abandonne
A l'amour qui pardonne

Merci d'être "passée", de m'avoir accompagnée
La beauté de ton âme, la noblesse de ton coeur, en moi je vais garder
Et Tout ce qui n'est pas Toi je vais oublier
Oane
Une jeune femme enveloppée dans son mantel de fourrure blanche et d’une coiffe de fourrure assortie qui laissait échapper ses lourdes boucles brunes sur ses épaules arriva au petit théâtre. Elle jeta un oeil sur la scène où virevoltaient quelques flocons dansant dans la brise glaciale. Elle était seule du moins , personne ne semblait là par ce froid. Elle sourit puis, fit quelques pas, regarda de droite et de gauche et s’essaya à quelques exercices de voix pour réchauffer ses cordes vocales. Elle sortit du paquet qu'elle avait porté jusque là, en ôtant soigneusement le tissu qui la protégeait, une harpe. Elle la s'assit sur la scène à même le sol, au bord. Elle caressa l'instrument dont la longueur lui permettait de le poser à terre tout en le glissant sur l'intérieur de sa cuisse puis, elle se mit à jouer tout en chantant de sa voix haute et claire

la musique s'envola légère et tournoya à l'image des flocons

Dans ma hotte, il y a
Des branches toutes déshabillées
Des collines où ventent bises
Et des oiseaux encore frileux
Un manteau aux reflets de cristal
Des couronnes d’azur silencieux

Dans ma hotte, il y a
Le temps béni des chimères
Et des aiguilles vert sombre
Dans leurs robes de satin
Des entrelacs de fils vif argent
Quelques diamants éphémères

Dans ma hotte, il y a
Un soleil de glace
Des étincelles de froidure
Une immobilité tremblante
Et des craquements étouffés
Dans l’immensité blanche...


Elle sourit au silence revenu puis entreprit de remballer sa harpe.
_________________
Locke
La rousse s'éteint dans un souffle dernier
Le pas ultime d'une vie qu'elle a reniée,
Lasse de cet amour qui lui fut dénié
Une respiration encore dans le gosier.

Une plainte sourde, s'affaisse et s'enfuit,
L'acier d'une lame dans sa chair meurtrie
Moins douloureuse qu'un coeur en charpie
Moins amère qu'un jour encore sans lui.

La dormeuse se repose sous le ciel étoilé,
Se devine à peine sur son corps apaisé
La blessure poisseuse de son sang versé
Nourrissant la terre qu'elle avait aimé.

Vole, flamboie dans cet ailleurs, rouquine
Traverse les cieux et la lune qui se devine
Vers tes ténèbres ou ton éden enfin chemine
Tout a une fin. Tout cette nuit se termine.
--_eroz_
« D’où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange,
Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? »
— Quand notre cœur a fait une fois sa vendange,
Vivre est un mal. C’est un secret de tous connu,

Une douleur très-simple et non mystérieuse,
Et, comme votre joie, éclatante pour tous.
Cessez donc de chercher, ô belle curieuse !
Et, bien que votre voix soit douce, taisez-vous !

Taisez-vous, ignorante ! âme toujours ravie !
Bouche au rire enfantin ! Plus encor que la Vie,
La Mort nous tient souvent par des liens subtils.

Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge,
Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,
Et sommeiller longtemps à l’ombre de vos cils !


Baudelaire, Semper Eadem ...

Toujours égale à elle même.
Richard..
Les pieds nus et rien dans les poches !
Quelques rires fous en ma caboche,
Je vais bon train, chantant à la lune
Qu'il fait bon dormir, près de ma brune.

Les lieues s'enchaînent, une autre encore,
Rapprochant le bateau ivre de son port !
Je zigue et je zague sous mes haillons
M'encourageant de moult chansons.

Une voix digne d'un rossignol enroué
Je file et passe sans pourtant me soucier
Des regards et de mes tristes lambeaux,
J' ai les jambes solides et le coeur chaud !

Hé bien, ma Chipie, ne vois tu rien venir ?
Des remparts de la ville où tu dois te tenir,
Je viens, bientôt, dans le soir qui tomboit
Sourire léger mais le corps qui fatigoit !

Mais là, je vais pieds nus ; vides, mes poches
Et chaque pas vers ma brune me rapproche !
Qu'importe l'orage et la pluie qui m'accroche
Le soleil brille, radieux, dans ma tête de pioche !
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