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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

--Samson
A pleurer des jours et des nuits
A t’attendre, te voir en rêves
A vouloir savoir tout de ta vie
Tu n‘étais qu’apparition brève
Je te sentais moi dans mon lit
Un seul but avoir tes lèvres
Pour te dire ma grande envie
De vivre un amour sans trêve

Avoir pleuré des jours et des nuits
A ne savoir à quand la jonction de nos êtres
Avoir pleuré l’attente d’unir nos vies
Maintenant à savoir que tu es la j’en crève

J’en crève d’amour
J’en crève sans honte
J’en crève toujours

Te tenir dans mes bras
Te souffler mon amour
Jamais je n’en serai las
Ecoute ma bravoure

Je t’aime à en crever
Quoi de plus beau
Que de t’aimer
Crie-moi le haut
A en crever

Je t’aime

Ne plus pleurer
Ne plus se laisser aller
Ne plus pleurer
A juste titre s’aimer
A en crever

Je t'aime

partir sans se retourner
partir et s'éloigner
partir c'est mourir
alors pour toi je meurs
Selenae



    Ad-Libitum (à volonté)

    Il y a dans mon soleil un rayon qui se nomme Homme
    Il atteint pour mon régal les hautes sphères du Summum
    Je l'écoute et le ressens c'est comme un trésor Ad-libitum*
    Et sous le plaisir de ses mots, il reste mon Vade-mecum

    Il y a dans mon soleil un rayon que je nomme Suprême
    Le sommet du monde Angel, nous irons jusqu'à l'Extrême
    De nos fous rires partagés, en se foutant des Théorèmes
    User du pouvoir des mots et faire la nique aux Stratagèmes

    Il y a dans mon soleil un rayon que je nomme Envie
    A l'ultime cher Prince du rire vous êtes mon Ironie
    Et je vous fais révérence pour toutes vos Fourberies
    Je veux l'hilarité à Jamais et ne dit-on pas femme qui Rit ...

    Un jour il m'a dit ... MAI* vous êtes mon impasse
    On mélange et par un joli petit tour de passe-passe
    MAI pour nous devient AMI, un beau coup de grâce
    Je vous adore, en rythme, en mains, vos deux maracas

    Sélénaé De Coulanges

    Pour Vous

_________________
--Le_lac
Le jour se levait doucement, le froid cèdait sa place au soleil dans une douce brume matinale, le linceul glacé eut une pensée pour la déesse bleue qu'il tenait en ses bras.



Femme damnée je te tiens, en mes mains, mes eaux sombres
Diane chasseresse devenue gibier, je te serre dans mon ombre
Femme pure dans l'idéal, tu as coulé en mon sein étouffant
Qui ne t'a relaché que pour mieux te noyer de son sang

Femme damnée tu as choisie la facilité en te jetant sur moi
En moi, m'offrant ton corps et ton ame sans pudeur de toi
Eternelle éternité que je t'offre, que tu m'offres, je t'accueille
Belle que tu es, douce que tu es, sur le froid de mon seuil

Femme damnée, ta rédemption est plus proche que ne l'est ta mort
Son ame n'est point partie, elle est là, chaude et brillante encore
A toi, soeur pardonnée de ton geste irréfléchi, désespérée d'amour
Je te rejete, je te redonne la vie, je n'ai de raison de te garder toujours

Femme damnée, que ta mémoire s'éfface, que de lui reste son souvenir
Donne une chance à la vie de rever, d'imaginer, de trouver ton propre avenir
Je ne peux te le dévoiler, je ne suis que Le Lac, l'antre de ta renaissance
Femme amoureuse défie le temps et retrouve le coeur de ton enfance
Malireva


Pour la première fois de sa vie, elle voulait être "déperdue"
Inventer des mots quite à en paraître saugrenue
Peu (enfin !!!!) lui importait l'image qu'on pouvait avoir d'elle
Elle voulait rêver aujourd'hui à nouveau de merveilles
La réalité aussi qu'elle préférait au rêve s'emparait d'elle
Si elle n'était pas fée perdue, elle aurait voulu des ailes
Et voir briller à nouveau dans son coeur ce précieux soleil

Les doutes s'étaient emparés de son être depuis longtemps
Elle avait longuement regardé l'horizon, le firmament
Cherchant des réponses à trop de questions existentielles
Alors que le plus simple était d'envisager l'essentiel
De profiter du temps plutôt que de se refermer
De s'apaiser et laisser la peur doucement se calmer

Ne lui restait alors qu'à trouver la meilleure des façons
De ne plus tergiverser, ni réfléchir aux solutions
S'ouvrir au monde, à la vie plutôt que s'enfoncer
Remettre des couleurs dans sa vision bien trop foncée
Pour cela il faudrait trouver fameux le mode d'emploi
Que chaque âme qui existe sur terre possède au fond de soi
Le mot "fée" entendu, écrit, lui fait faire le premier pas
Elle souhaite se retrouver, être à jamais "déperdue"
Avec la volonté, l'envie, cela ne sera pas ardu

Le manège de la vie se remet à tourner
Et de magie, de rêve, elle essaiera de l'orner
--..azur
Azur vit Le Lac miroiter et ses paroles créer sur l'eau ses ondes particulières. Le chant l'émut. Il puisa dans un nuage une encre de pluie :



Femme damnée, sur les ailes sombres d'un vent mauvais,
Repars ! Laisse Eole prendre et disperser ce qui te tourmentait
Renait maintenant, donne à ton coeur l'ordre de battre encore
Le crépuscule n'est pas venu et ta vie n'en est qu'à son aurore.

Femme damnée, seul instrument d'une cruelle damnation
Que tu t'es infligée dans les feux dévorants de tes passions,
Bourreaux autant que victime, je t'offre l'oubli en bandage
Des blessures béantes de larmes amères qui te ravagent.

Femme damnée, accorde toi enfin ce que nous te donnons
Prends cette mémoire vierge, immaculée, de notre pardon
Que ces pages blanches deviennent tes pages d'écritures
Prend ton envol, Fille de l'Homme, loin de toutes souillures

Femme damnée, sur les berges du Lac aux eaux miroitantes
Ton heure n'est pas, éveille ton âme et ta chair agonisante !
Je suis l'Azur. En mon sein naissent les possibles et les futurs
Je suivrais ton étincelle, j'écouterais chacun de tes murmures.
--Ozzzzz
Rivière coquette et sinueuse entre toutes
Elle ne craint rien et va goutte à goutte.
Créant ses chemins, ses routes, ses voûtes,
Un rocher, elle tourbillonne sans doutes.

Ses caresses le polis, l'arrondis d'éclat brillant.
Si haut qu'elle remonte, elle tire l'eau de là haut,
Pour en mieux voir la source, l'attirant à l'océan.
Charmée qu'elle est de reflétée les grains d'en haut.

Et les étoiles se mirent dans ses eaux de cristal.
Elle s'attarde sur les plaines, contourne les bois.
Peu soucieuse, tissant ses méandres sous cieux.

Puis la les pics de la mer souffle sur ses voiles.
Elle monte, elle monte sur la lumière voie.
Et la haut sur la montagne il l'attend des cieux.
--Plumelibre
Plume Libre arriva et déposa un parchemin avant de continuer son chemin.



Enfermé à clé dans un coffre.

J’ai enfermé mon cœur,
Dans un petit coffre de bois,
Dont j’ai perdu la clé.

Qui la retrouvera ?
Qui le fera vibrer ?
Qui le délivra ?

Il est là enfermé.
Il se sent si seul.
Il ne bat que pour vivre.

J’ai enfermé mon cœur,
De peur qu’il ne soit trop fragile,
De peur qu’il ne soit brisé.

Qui me démontrera le contraire ?
Qui me rassurera sur sa solidité ?
Qui me le mettra à l’air ?

Il s’ennuie dans son coffre.
Il rêve de liberté.
Il veut battre pour quelqu’un d’autre.

J’ai enfermé mon cœur dans un coffre,
Dont j’ai perdu la clé.
Qui l’en sortira avant qu’il ne se dessèche ?
Cali
Le petit poison rouge

Pincer la sol si fa mi la ré do
Comme laver à la serpette les mots
Passer le sol si famille la raide d’eau
Comme tordre la serpillière et agiter l’plumeau
Ca coule et ça suinte
On en a plein les doigts
Plus ça rime en complainte
Plus ça tords le dos sous l’ fagot
Alors on secoue la main
On envoie des signes
Mais l’autre s’en fiche bien
Comme d’une guigne
Tu te transformes en oreillette
Avec tous les échos qui vont avec
T’essaies d’pas respirer trop fort
Tu fais le mort
D’un coup tu t’sens comme Bob l’éponge
Et tu absorbes... tu absorbes
Un p’tit rot discret, comme un renvoi,
Qui te renvoie à toi
Un rot qui fait des ronds dans l’O
Parce que les mots de l’autre
Tu peux pas les garder sans t’étouffer
Jésus et ses apôtres
On s’demande qui a commencé le premier
Tu cherches le Judas
Pis tu regardes dedans
Qui a donné donnera
Quel sera le suivant .
La nuit tombe et le silence arrive
Le son de ceux qui parlent pas
De ceux qui dorment déjà
Et là... là , tu dérives
T’es bien, en paix
Parce que tu commences à comprendre
Que la serpillière même si c’est laid
Faut la passer en fin de journée
Si tu ne veux pas te noyer

--Titejuju



Ce n'est pas les mots qui prouvent ton amour
Ce sont tes actes qui prouvent ton amour



Si le bonheur existe je l’ai trouvé enfin
Après tant d’année de souffrance
Où mon cœur était en malheur
Je jouis à présent d’une vie merveilleuse

Un soir de tristesse deux regards perdus se sont croisés
Deux cœurs ont battus en même tant pour se mêler
Deux vies se construisent sur des fondations solides
Enfin je t’ai trouvé moi qui te cherchais partout

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché
Tant d’amours ont sonnés si faux
Tant de mots se sont envolés dans le vent
Tant d’espoir partis dans le néant

Depuis toi pousse l’amour en moi
Ce petit être qui prend de toi et de moi
Ce petit être qui prend déjà tant de place dans nos cœurs
Il est le fruit de notre amour, de nos passions, de nos nuits fougueuses

Tu m’offres ton amour
Je t’offre mon cœur et mon amour entier
Si je n’avais croisé ta route ce jour de déroute
La cellule du couvent serait à présent ma prison

Mais maintenant je n’ai plus peur du noir
Grâce à toi je ne vois plus que couleur
Ensemble unis bientôt pour la vie
Dans cette douce vie d’amour et de velours

C’est l’histoire de deux être
Qui nageaient dans le mal être
C’est l’histoire de deux être
Qui n’ont plus peur d’être
--Red.ide_
Enchantement mirifique du poème monosyllabique



Tout est dit ici.
Une lettre et pas une de plus.
Vibration d'une note Mi.
Onirique coutume d'us.
Infini embrassant l'idée théorème.
Sillons d'une seule forme qui se sème.

Point n'est la peine de tortueuse contraction,
Conspuant d'un choc, les concepts vieillots,
Des affadie déclamatoires de leurs redondantes amplifications.
Indigente même, tant est que tout ne vas qu'aussi bien en un mot.

La célérité d'une étincelle fulgurante éveille les ténèbres fécondes.
Entraîne tout une suite de syllogisme primaire s'ouvrant au monde.
Interjection simple de complexité insondables des espaces infinis.
Gigantesque, Dantesque fresque de fluidité limpide d'indéfinie.

Mais laissons là les bavardages ou autre pipotage.
Ouvrons le langage, ôtons le de sa gangue.
La glose s'ose en un timide bruit sage.
Et de là part les sens de l'art angle.

Tactile:
Harmonie de contact, clef d'un déclic
Ouvrant l'arche des sensations,
Caresse génératrice, communicatrice d'un unique mac, mic.
D'un pincement extérieur jaillisse les sources d'un intérieur frisson.

Olfactif:
Symbolique, les parfums s'offrent en bouquet
Affinés, délicats suave senteur vierge.
Enivrement de fumée charnelle, émotion du nez.
Et le nez ne naît plus, il renaît dans leurs appétit, il plonge, s'immerge.

Gustative:
Le monosyllabe se mange, s'émiette dans les palais.
Il est le lait nourricier, le moteur, l'origine même.
Dans cette explosion de saveur la langue se fait quasi muette, lascive, subjugué.
Et participe béate, sous les ardeurs attiédis d'avril à la découvert du gemme.

Auditive:
Il est comme une onde sur un lac paisible
Sur les mer d'huile, il est encore là, ligne imperceptible
Se perdant dans les horizons dans les zéphyr d'aurore
Il se prolonge s'étire s'étouffe mais ne s'éteint pas sous les cendres d'or.

Visuelle:
Partant d'un silence noir, il en extirpe la valeur ronde blanche.
Lueur douce, tendre, chatoyant, joyaux de couleurs, arc en ciel de diamant.
Se dégageant par des voies de contraste, entre une hermétique ouverture et l'étanche.
En image, impression virtuelle, merveilleux procédé, le voilà dans son écrin blanc.



Maintenant attardons nous, c'est de bon aloi
Sur le distinguo de ses différentes voies.

Les chemins directs:
-Amour-rêveries-ivresse-plaisir-ailes-
-Nuage-coton-miel-nectar- miel-magie-étoiles-astre-
-Lune-douceur-merise-mangue-mure-myrtille-menue-mélange-
-Médaillon-météore-Mimosa-marguerite-mauve-myosotis-muguet-menthe-mélisse-magnolia-

Les chemins alchimique:
Le m minuscule ou M majuscule.
Se rencontre dans chaque monde dans tous les vestibules.
De Rome à Rome il est myriade de mille.
Et oui Rome va à toutes les villes.
Il est l'antique Mu des grecques, magicien Atlante.
Il est treize dans les lettres, mais l'arithmétique dix qu'on sonne.
M est masculin, mais à Suez le voilà voyelle et fait dans l'aventure galante.
Il assaisonne nos randonnées et passionne.


Voilà, l'histoire touche à sa fin, sans s'en rendre compte, une pétille de malice vous emmène sur des chemins de l'affabulation douce abrupte dans sa terminologie. Découvrant les splendeurs des mystères de l'infini champ des possibles inspiré par la profondeur d'un hypogastre, pénétrant dans les arcanes des méandres labyrinthiques de la simplicité d'un fil d'Ariane. Plan déterminé, cosmique naturelle, plongeant dans dans les cryptes de l'impénétrable indétermination, enivré dans les xérès d'hypocras serpentant aux matités des entrevues. Dans une poésie fantaisiste hiératique, tantôt lyrique, macabre, odieuse, gourmande, voluptueuse, sensuelle dans un effort assidu de glisse, lisse. Où la plus haute expression poétique se prononce en un mouvement labiale, presque nasal, se murmure ou se crie, voilà tout est dit.

Prochainement au édition du gens bon. A paraître:

B

Ou les Fruits d'été.

U

Ou les cavalcades d'éther

A

Ou les jouissances.

.
.
.



Inspiré par Pierre Mille.
--Herminouche
Le poireau mérite toute l'attention.
Même mieux tout une exposition.
Le poireau est digne de satisfaire.
Et aussi son vert peut faire l'affaire.

Important de le mettre bien profond.
Plus le poireau pénètre loin dans la terre.
Plus il y a de blanc et le blanc c'est bon.
N'oublions pas sa famille, qui s'est y faire.

L'ail qui truffe, qui parfume si bien le cochon.
L'oignon qui fait la sauce, ahhh l'oignon aux jus.
Cuit, cru, sucré, piquant, tout est bon dans l'oignon.
Il donne la pêche, l'abricot et nous laisse émue.

Ensuite vienne les desserts de fruits rouges.
Groseilles, cerises, myrtilles, gorgées de soleil.
Où les Chaires pulpeuses, s'étirent, s'allongent.
Où les délices s'expriment d'il en il à coup d'elle.
Heribert
Héribert passa par là, un peu barbouillé, sont camarade était parti en courant et il avait rit le vilain, mais le camarade non. Alors mea culpa pour lui il lui écrivit un hommage, bien que le sujet fut un délicat cas.



La Gastro

___________________________________________________________________________________________
______________________________La gastro, Ô c'est beau._______________________
______________________________Ô c'est beau.___________________________
______________________________________________________________________________________
______________________________Oh._________________________________
_____________________________Hé oh!___________________________________
____________________________Matelot!____________________________
__________________________Où tu vas là?____________________________
_________________________Au pays sans eau._________________________
________________________Ce n'est pas peu sec.__________________________
_______________________Que non, ça coule à flot.____________________
_____________________Comme la gastro, coup de pot._________________
___________________C'est le rendu du mal de mer amer._________________________
__________________A mer d'alors, d'alors, d'alors, d'alors,___________________
________________Vase immonde, des mers de taux A, avec ça________________
_______________Taux A? C'est un peu brumeux, coup fumant?_________________
_____________C'est l'effet brouillard. Brumeux? Pruneaux plutôt.____________________
____________
Avec taux A gastro, fini l'os dans le boudin, tord boyaux!________________
__________
Musique maestro, gargouillis de gargouille, flux de tempête.____________________________________
________
Avec taux A, à mot taux, t'engrange les bénéfices tout en liquide.__________________________
______
Taux A? Taux A? Voit pas l'intérêt! C'est que l'A va doré l'os et l'eu._______________________
__________________________
Il eu de l'os._________________________________________
__________________________
Il osA l'eAu______________________________
Larguez les amarres, hissez la grande voile, tirez les drisses, on est dans le sens du vent.___________________________________
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
Niflheim
D'un hasard, dicter sept apparitions
Au bassin mouillées de pâles luisantes
Sphères et goûter la proche que, tente
Fière avarice au bas de la diction,

S'inarticule en vie le sang plongé
Dans l'airain fatigable aux chères liesses.
L'oisive mouvance brasse confesse
L'immersion dans ce baptême enragé

Qu'elle lut si fermement et sut combe
Heur profonde et fraiche de catacombe.
Car s'en suivent des absences d'esprit

Quand l'eau tempête flammes pécheresses
Et ne rallument qu'alanguis souris
Lubriques semblables aux Satyresses.




En l'honneur rappelé d'une Chipolata qui s'oublie...

_________________
--A_toi
J'ai saisi la plume d'une main qui hésite
Car je voulais t'écrire le chaos de mes sens
Quand tu es dans ma tête, que ton parfum m'habite
Quand tu embrases mon corps en une lente danse
De ton regard si noir, qui me trouble, me transperce
De ton sourire si fort, qui me brûle de caresses.

J'ai saisi la plume, vaillamment résisté
Et pendant quelques temps j'ai cru sortir vainqueur
De cette lutte acharnée qui en moi se jouait
Et se jouait de moi ainsi que de mes peurs
Mais les mots en ce soir n'était plus mes alliés
Et ma muse, fatiguée, m'avait abandonnée.

J'avais saisi la plume, mais l'ai laissé tomber
Alors de mes doigts nus redevenus puissants
J'ai écrit sur mon corps ce que mon âme criait
J'ai effacé ces mots, maladroits, mal aimants
Que l'on peut dire parfois quand on se sent touché
Et qu'illusoirement on veut se protéger.

Et j'ai retrouvé ma muse familière
Car pendant un instant, j'ai fait taire mon esprit
J'ai écrit dans mon corps, à l'encre de mon désir
Et c'est toi que j'ai aimée, en me faisant jouir.
--Lethe




La vie sur le fil, comme une funambule en équilibre précaire,
D’un pas en avant au goût de merveilleux, soufflé, balayé,
L’âme apostème hurle, suppure et abjure l’outrage infligé,
Le corps en prostration d’une bassesse passée, vulgaire.

Le souffle court d’une transe frémissante, les sens bafoués,
Mélopée doucereuse qui revient lancinante, appel d’autres voix,
Echos de chants lointains depuis longtemps éteints louvoient,
Sirènes envoûtantes, absolues de langueur, l’invitent à renoncer.

Centre de gravité perturbé, l’acrobate trébuche, le fil tendu se fêle,
Avant, arrière, balance étourdissante, elle se perd. Le Vaisseau palpite,
L’abandon face à l’indigence de bonté, quand les spectres s’agitent,
Quand lutter devient dérisoire, que les mots s’effacent devant le véniel.

Effacer le sourire d’un airain inexorable, sourd aux suppliques,
Et maudire cette candeur imprégnée, à vouloir l’éteindre à son tour
D’un même trait de lassitude. Parachever l’esquisse, le contour,
Dans l’explosion de couleurs passées d’une mélodie cacophonique.

Souffler sur l’étincelle peut-être et ranimer la flamme, encore,
Rapiécer l’âme déchirée, facétieuse diaphane, et le Nautonier
Se voit repoussé, l’obole conservée jusqu’au dernier denier,
D’indifférence en rancunes tenaces, renouvelée dans l’ichor.

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