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Le coin des poètes ( pour d'éventuels Troubadours inspirés)

Pitt.bull


Le temps file
les minutes passent, s'égrènent éloignent l'idylle
le coeur saigne se vide n'est rempli de rien
le temps file te l'arrache bon à donner aux chiens
le moral se fend d'une douleur étourdissante
les non dits, les faux mots te poussent dans une pente
Douleur d'un coeur sec qui cri fort comme le cor au milieu de l'ennemi
une douleur qui au fur et à mesure des lieues s'emplit
Ne pas savoir que dire que faire comment exprimer
Etre mal habille, ne savoir que poéter
Sans jamais en face dire de la façon que l'on est remué
L'espoir est là, pas loin, effleuré du doigt
Le jeune galant prêt à n'être qu'un pour toi
Le temps file, file, il fais sa besogne petit à petit
Il est heureusement certains que je crois à la vie
La fatigue use, torture accentue
Des maux, des idées qui poussent dans la déconvenue
Je n'ai qu'envies, désirs, projets et surtout que souhaits
tout ceci te dire te convaincre j'aimerais
des je t'aime mot fort et puissant
mot à ne pas dire et pourtant
piètre noblesse qui ne sert que sur les batailles d'homme d'honneurs
mais me rendent si faible dans ces soucis de coeur

_________________
Pitt.bull


Un jour sur un nuage tu as dis
une phrase qu'en tout sens j'ai compris
'"Prends donc des initiatives"
ne restes pas seul sur l'autre rive
Un jour le lendemain nous avons soupirés
Tu n'es pourtant pas jeune au hasard à te livrer
Main dans la main le combat nous avons décidés
Main dans la main par le temps d'être aidés
Point évident sur ce nuage de ne pas hurler
Un sentiment sans peur d'être repoussé
tellement peu habitué à ce bonheur qui est en train de m'habiter
Un sentiment sans peur d'être repoussé
Comment convaincre ne pas apeurer
Le gueu le noble comprend
ce mal qui te ronge et pourtant
je ne peu devant toi me taire
Te dire que ma tête vie à l'envers
Je sais que mon voisin de nuage par mes mots j'effraie
J'ai confiance en ce foutu temps son avancé
je saigne quand j'entends dire je ne peu rien t'apporter
Etre sur ce nuage ne veut pas dire être sourd
j'éspère vraiment que vers moi tu cours
tes mots restent, pèsent chaque instant chaque heure
je ne sais comment conquérir sans faire peur
comment dire non moi je ne ferais pas mal
laisses moi t'emmener au bal
laisse toi juste vraiment être aimée
donne moi la main reviens m'accompagner
Je sais et entend que comme je jeune poussin, tout est frais

_________________
Heribert
Une baleine, c'est assez, pas c'est tassé! Assez.
C'est assez pour un dîner gastronomique.
Quoique tout autant astronomique.
Pour la cuisiner, il faut laisser mamie faire.
Dans une farandole d'instruments en clef de fa. Non?
Il y en a pour tous les goûts dans les mers.
La bossue qui partout roule sa bosse.
La franche bien plus véloce.
La bleue qui s'amuse à cache cache dans l'eau bleue.
La grise de sombre humeur qui joue à crache crache de la queue.
Mais d'autre bien plus rare....
La verte à poids bleus et que dire de la blanche à taches noirs.
La vache! c'est pas vrai!!!! Mais de quoi je mamelle.
Sur sa peau, les moules aiment bien s'y incrusté telle quelle.
Pas les chattes, d'ailleurs elles n'aiment pas l'eau.
Ni les minous, ils sont de la catégories des fous faunes.
Elles se nourrissent essentiellement de pastilles de menthe-verveine.
Ainsi le parfum de la crevettes fond sous sa bombe haleine.
Lana_


A toi mon homme de qui j'apprends tant
De par nos chemins, prenons notre temps
De la magie d'un souffle grisant
Aux mots de tes lèvres s'échappant,
Laisses moi me bercer tout près de ton coeur.
On nous dit que la vie ne tient qu'à un fil
Je m'y accroche pour ne pas que la chemise se défile.
Le temps pour nous n'est pas assassin
Il nous laisse choisir notre destin.
Parfois il glisse sous nos pieds quelques puits sans fonds
Mais d'une étincelle, à deux, nous en sortons.
Les jeunes amoureux s'envolent d'un tire d'aile
Lui, elle, ils construisent leur nid d'hirondelles
De serrure en serrure chacune ayant sa clef
Cherchant du bout des doigts, tu as su les trouver.
Une à une doucement tu les ouvres,
Un clic par ci, un clac par là,
Les portes laissent entrevoir mon amour.
Allons tous deux parcourir les sentiers,
Découvrons les à la lueur de la lune,
Sous un ciel d'étoiles argentée,
Donnant des reflets à la brune.
Sur ses terres pas si lointaines,
Prenons garde de fuir les croquemitaines.
Laissons leur des chairs pas si humaines
Donnant à coup sur des migraines.
Nos iris se croisent à la lueur du soir
Je te regarde et n'y vois que l'espoir
Je cherche mes mots, je chasse mes maux
Mes sentiments se dévoilent écroulant mon château.
La Princesse et le Prince à jamais réunis
Glissent l'un dans l'autre d'un baiser minirikiki.
--Eymie.




Une plume perdue
Et un parchemin tout nu,
Sur un pupitre, laissés,
Ne savaient que penser.

Seule la poussière, brouillard infini
Venait chaque jour en catimini,
Couvrir les deux compères
Qui ne pouvaient que se taire.

Passant par là, Dame connaissance
Prés d’eux jeta son ancre.
Et par sa bienfaisance,
Leur offrit de l’encre.

La plume s’y baigna
Et sur le parchemin se signa.
Tous deux furent fort étonnés
De voir que les mots étaient nés.

Une plume qui voulait écrire,
Un parchemin qui de lettres voulait se vêtir,
Sur un pupitre tout de frais ciré,
Jamais plus ne purent se séparer.



Pitt.bull


pourquoi suis je devenu ainsi, si pressent
pourquoi je réagis comme un enfant
Pourquoi devant toi je joue le fier chevalier
alors que seul je me sent abandonné
Tes mots longtemps dans ma tête ont raisonnés
lorsque enfin nos yeux se sont croisés
je m'étais promis de toujours acquiesser
Et pourtant l'amour je le savait pointait son nez
Pourquoi ne suis capable devant toi
d'être de courage chevalier ou roy
Alors que lorsque tu est loin des mes yeux
de roy je ne repasse que gueu
Je ne sais te mentir mais arrive à faire semblant
je me dois de me taire de faire semblant
Je ne peu mon amour me résoudre à t'oppresser
Sous prétexte que je ne veux que t'aimer
j'ai promis de ne jamais te tenir
Et pour de long mois de te laisser partir
de longue soirée je me suis je me suis préparé
a être fort toi éloignée
Je sais les risques de tel voyage lointain
Sans cesse me rappelle que cela fera ton bien
Il est des fois question d'homme de caresse passagère
lorsque tu l'évoque je fais le fière
Mais qui suis de plus qu'un humain
un être qui aime de loin
souvent mon nuage est au dessus de ta charrette
à te regarder peut être devenir prête
tu as été aimé , en a souffert à jamais
savoir ceci oui me déplaît
devant tes souffrances et tes besoins
je me sens médicastre bien peu malin
je rêve d'hurler près de toi reviens
te retenir tendrement par la main
je veux prouver que je ne peu que t'aimer sans souffrance
Mais j'ai peur suite a ceci de ce que tu penses
Crois moi douce inconnu je m'en veu
d'avoir poser sur toi ces yeux d'amoureux
souvent j'aurais préférer me taire
et te laisser faire tes affaires
devant tes yeux mon amour je n'ai sût retenir
ce qui aujourd'hui tes décisions te font souffrir
je ne peu et n'ai le droit de m'imposer
je ne sais si tu souhaite me voir t'enlacer
je suis étranger a cet amour si fort
Je ne peux vivre loin de ton corps
j'ai fais le paon et pavané
quand d'autres hommes tu causais
j'ai jouer le grand conquérant
mais j'ai les peurs d'un enfant
je sais tes mots vrais et sincères
tes écrits dans ma tête se réitèrent
mes pensées ne peuvent plus lacher
cette femme tant aimée
j'aimerais mon amour être assez fort
pour pouvoir retenir ton corps
j'aimerais tant te retenir
et te faire voir un bel avenir
je ne peu que te promettre de belle chose
mais ne peu savoir si tu l'ose
j'aime comme jamais, j'en suis convaincu
mais sans cesse me demande le veux tu
je sais que de profiter tu as prévus
je sais que te fixer tu ne veux plus
je sais tendre amour quel mal je fais
quand mes pensées tu finis par deviner
crois moi mon amour je ne peux etre sorcier
mais de t'aimer je peux jurer
douce princesse je t'aime comme jamais
crois moi tes maux je veux soigner
je n'ai le droit tous cela de te dire
Mais je ne peux m'empecher d'écrire
ce doux secret est devenu un jeu
une belle histoire que l'on vit a deux
je ne sais plus je ne comprends pas ce que je suis devenu
je ne sais pourquoi tu me mets a nu
je t'aime tant mon amour , je sais qu'au fond de toi
tu penses beaucoup a ceci au detriment de toi
je ne veux faire ton malheur mon tendre amour
juste te prouver que je peu te donner véritable amour
un bail de 60 années a été proposé et accepté
mais au fond tes maux tu doit soigner
je crois tous simplement que depuis mon enfance
devant tes souffrances je n'ai jamais ressenti telle impuissance
tendre amour je veux crier ton bonheur
tendre princesse garde pret de toi mon coeur
je n'ai le droit de tout te devoiler
et ton voyage tes envies torturer
je ne peu qu'attendre et espérer
que jamais le vent vers un autre va te pousser
saches mon amour que je couches sur ce papier
tous ces mots ces belles pensées
car je ne peux te les dires
n'ai le droit que de les ecrires
j'aimerais tant cherie te dire que je vais te soigner, te le prouver
mais je me suis interdit de te le crier

oh oui je suis sur cette histoire sera la plus belle....à jamais

_________________
Heribert
L'avé! C'est un cas dit! De corps doux, si si.
Epuré, c'est l'Alias de l'hallali.
Non liquet? C'est l'house de Gemelli l'hot.
Té! Bé oui! C'est le pote à Larry spot.
In perpetuum. C'est le Zéphyr du point.
Cave ne cadas. C'est le dîme damne boum.
Ut supra! C'est le pic de la surboum.
Lapsus calami! c'est la calamité Titan avec un s.
Ab irato! c'est Kottos, Briaréôs et Gygès.
Ipso facto! C'est trois, mais sont cent sans loi.
Res non verba! C'est pas du chinois!
Epice et tout.

coquille sous le glyphe chinois. un clique et hop: avertissement de l'auteur, mais trop tard vous l'avez lu!^^
Mabelle
Mais où êtes vous mon Amour ?

Partout alentour !
En tout lieu
Dans mes yeux
Dans ce coeur crevé
A rapiécer.


Mais où êtes vous mon Amour ?

Vous êtes là, jamais loin
De mon âme, incertain
Comme un refrain qui résonne
M'envoute et m'abandonne

Mais où êtes vous mon Amour ?

Dans les rivières de mes veines,
Méandres sinueux de mes peines
Noyées dans ce torrent fougueux
D'Amour délicieusement vertigineux

Mais où êtes vous mon Amour ?

Je suis là tout près de vous
Et pourtant si loin de Nous
J'ai peur seul dans mon effroi
Alors je fuis et j'emmène votre ame avec moi

Mais mon Amour ne me quittez pas !

Revenez moi parce que j'y crois
Prenez ma foi et gardez là
Vous ne pouvez disparaitre toujours,
Et me laissez choir, vide d'Amour.


_________________
Heribert


A toi ma femme de qui j'apprends la douceur.
Depuis toi, avec toi le temps n'est plus que douce heure.
L'amour n'est plus a prendre, ni apprendre.
Il n'est plus qu'accueille d'un croustikkant mille feuille.
Fi de laisse, voilà la liesse et je me laisse surprendre,
Plus qu'une formalité on ne pieux mieux à ton seuil.
Alors pour toi voilà que je me rékapépète encore.
Oui avec toi, encore et encore, éclat cuivré d'un cor.

L'oeuvre de Ta nature est fête de nuances. 
Quelle pureté de coloris dans Tes danses, 
Dans l'air vif, légère, Tu dissous tout cristal, 
Ta souplesse incroyable, Ton courage, 
Ta ruse, Tes finesses rustres sans âge, 
Excite l'ardeur de Tes ennemis, fléau vital. 
Chaque temps on en voit des hécatombes; 
Mais Ta frugalité, jamais ne tombe. 
Une aptitude indéfinie de résistance, 
Ton silence, sa timidité d'ambivalence, 
Empêche Ton glas face aux intempéries. 
Cramponnée dans Tes profondes galeries, 
C'est là, dans une sorte de chambre garnie, 
Que Tu passe les longs mois d'hivers. 
Recouverte d'une épaisse cuirasse de frimas, 
Tu arrête le temps, sous les glaces d'apparat. 
Puis de feu, d'impétueux torrents naissent. 
Sorte de Ta terre, Tes griffes maîtresses, 
Partout surgissent, sortant de Ta forteresse. 
tu t'en dégage en mosaïque qui se dresse. 
Caresse désert, roc stérile, océan de sel, 
Dans une sereine majesté charnelle. 
Dans Ton château, Ton écrin de pierre, 
Tu laisses entrevoir par Tes meurtrières, 
Tes couloirs mystérieux, en sources jaillissantes, 
De somptueux tapis vert, lit des floraisons, 
Des fontaines d'eaux aux liqueurs enivrantes, 
Noyant les rêves dans Tes eaux raisons.

Je t'aime.
Pitt.bull


La rareté des mots est bien présente
la situation devient démente
le coeur a saigné tel un volcan de lave
il a cessé de battre fort mal grès l'homme brave
longtemps il s'est demandé ce qu'il allait devenir
longtemps encore il s'est dit c'est l'heure du pire
Et puis un nuage est apparu
bon, proche, telle une main tendue
sourire, grâce, mots justes apaisant
entente rire et complicité au permanent
Il a pensé à enfin se dévoiler
il était temps à sous entendus l'aimée
puis ses bras se sont ouverts grands
afin de lui dire moi aussi j'attends cependant
l'histoire aurait put être jolie
si au moins elle était finie
mais il n'en est points car elle commence
bien plus importante que la simple romance
la dame secrète est bien ultime et dernière
ces choses sont dites sans subsidiaires
Il est bien convaincu de la chance qu'il a ce jour
il est bien certain d'y croire toujours
bail de soixante années à été signé
pour une location de coeur tellement comblé
il attend retour apparition
il attend d'avoir droit à aimer pour de bon
il est là au de la des vents et des marées
à guetter tendresse de son aimée

_________________
Heribert


L'art roman est comme un gland de chêne vert.
L'art en est frustre, entre deux cocks de pierr.
Il bat roc pour la richesse et l'harmonie solide.
Redoutable vaisseaux de cristal anthropoïde.

L'art y est écrit selon l'antique formule R²D²,
Et π, c'est tout. Simple rayon de distance carré.
Simple observatoire stellaire pour les sky walker*.
Ker* aux dentelles de verres entrelacées de fer.

Dans les côtés obscures de ses cryptes, ses racines.
Difficile, il est de pénétrer l'effluve de ses secrets.
Mais laisse toi guider par la force et ses rapines.
Elargir le cercle de tes amis tu devras pour les percer.





* Sky: (anglais)ciel, walker: (anglais) marcheur, Ker: (breton) forteresse.
--Der.narr


Nourrir les sens d'une démesure sans pareille,
Honte langoureuse, danseuse d'étoiles filantes,
Invoquer les innombrables passés qui nous hantent
Pour libérer ce monde des affres du réveil.

Crier à l'amour et le faire avec douleur,
Va-et-vient rendu vain à force de soupirs,
Se languir de l'arrivée d'un éternel navire
Et puis ne voir en tout que des assauts de douceur.

Foutaises et balivernes ! s'écrie le rimailleur
La peste soit des relents d'encens et de myrrhe
Qui emplissent les vers d'un délicat délire,
Mort à l'harmonie, et clamons-le : vivent les heurts !

Je vis par la piqûre des échardes inopportunes,
La nudité des plaies sanglantes et salées par la pluie,
Alors laisse là tes onguents et autres alibis
Laisse-moi crever par la poésie de l'infortune !

Les dieux n'ont jamais engendré que monstruosités
Dont la banalité extrême te fera oublier,
Chaque fois que tu céderas à ses jolies sirènes,
Qu'elle se découpe en fines tranches de haine.
Heribert
A consommer sans modération
Culture complexe et coûteuse, la vigne.
C'est une lutte sans merci qui s'engage.
Déjà contre un tas de saloperies malignes.
Rouille, vermine qui dévorent avec rage.
Et ce n'est que le début, viens le provignage,
Et autre marcottage, pour de bons radicules,
Que dans la terre partout ils s'acculent.
Il y a les grands crus, les petits crus,
Les second crus, c'est bon un bon cru.
Et les jours passent et se ressemblent.
Un jour, deux, un mois, deux mois...
Enfin vient la récolte, c'est le bon mois,
Avec deux amis, parcimonie et méticule.
Ainsi sans pitié on élimine les pourris,
Ou les immatures, puis on les accumule.
On presse, on extirpe les jus pas moisi.
Vite en cave, on présure sans désemparer.
Plus de jus, il nous reste les moûts,
Eux on les mets en fûts pour les réveiller.
Ainsi fermenter, apparaît enfin le djinn fou,
Alkohol, dit le subtil, l'insaisissable fêlé.
Mais se nouveau travail laisse dépôt.
On décante, viens le liquide très pur,
On choisi une belle bouteille, pas un pot.
Puis celle-ci est dûment muselée,
Coquettement parée de belle allure,
Mise en panier, on l'envoie en ronde.
Répandre gaieté par le monde.
.richard.
Bien Etrange coutume, celle constatée
De l'utilisation indue de nos manches,
Défigurant la posture de ces hanches
Martelant leur pas de trop de rigidité.

Depuis fondement jusque la glotte raidis,
Les grimaces enlaidissent trop de teints,
Les traits marqués en un masque hautain
Espérant dans l'allure trouver un crédit.

Fol est-ce, que dans le bois, chercher appui
Alors que de formes moelleuses et charnues,
Dame Nature nous a heureusement pourvu !
Qu'il est bon d'être confortablement assis !

Soyez bossus, tout en souplesses dorsales !
Des raideurs d'un nom, titres, d'une habitude,
Gardez vous de cette malheureuse servitude
lorsque le manche remplace tout idéal !

Gardez têtes hautes, offrez mines réjouies
Aux voyageurs de passage, donnez le bon jour
Sans préférer les murmures creux et lourds
Car il est bien triste le jour où l'on a pas rit !

_________________
Mabelle
De ces mots qui coulent à flots
Tels ces torrents empreints de tourments
Ou bien ces rivières teintées de lumière...

Bourreau ou victime, hélas ! coeur souffrant,
La douleur n'épargne aucun amant.
Et la plume s'élève à son firmament...

Quant à jamais coeur blessé
Ne pourra donc cicatrisé ?
Adieu bel amour inavoué...?

Ne me privez pas de mon chêne
Traqueur triomphant de mes peines,
Dont la sève salvatrice inonde mes veines.

Pénitence de bure ou de linceul
Reclus dans la froidure, seul,
Quête des anges au péril de son essence
Gouffre indécent où sombrent les sens,
Cœur et âme perdus et éperdus, errant.

Quel est donc ce vertige troublant
Qui s'empare insidieusement, rusé
De mon être désemparé, égaré ?
Que puisse l'encre comme unique romance
S'abreuver au puits de l'abondance
Pour que jamais ne cesse correspondance
Condamnée au chant du silence.

Et que la mort danse !
Immergée dans l'Espérance
D'une douce Romance,
Je partirai le cœur enivré de Son Essence.

_________________
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