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[RP privé] La Haye du Puits en fête

Deedee
[Château de la Haye du Puits jour J heure – H moins quelque heure et des poussières]


Le grand jour ! C’était le grand jour ! La première cérémonie d’anoblissement à la Haye du Puits ! Depuis le temps que ce vieux château dormait il était plus que temps de le réveiller et de l’ouvrir à l’extérieur. Depuis la mort de son frère elle avait préférer le laisser quasiment en l’état de peur de réveiller de vieux fantôme qui la hantait encore de temps à autre. Mais aujourd’hui tout lui semblait différent. Le château devait vivre et le château serait en fête !

Levée au chant du coq, la jeune baronne n’avait pas pu tenir en place, et prenant tout de même garde de ne pas réveiller la duchesse et son fils qui devaient sans doute dormir encore tout comme ses propres enfants, elle s’était rendu de bon matin dans les cuisine du château pour s’assurer que tout serait prêt a temps. Première réceptions et pour le château et pour elle, il était hors de question que quelque chose, même des plus minimes ne manque !

-Voyons… voyons… qu’est ce qu’il me manque encore…. Marmonnait-elle tout en descendant le grand escalier
-La salle….Hum…. non non ca c’est fait ! Le calva ? C’est fait aussi ! Sauf si… sauf si un petit malin m’a piller la cave ! hummm manquerait plus que ca tiens !
Bon et…. Les enfants ? qu’est ce qu’on va faire des enfants ? Me faut une nourrice pour tout ce petit monde…. Humm oui mais en même temps ca va pas durer des heures….

Et la Baronne continua comme ça, parlant toute seule dans les couloirs du château en réfléchissant a tout ce qui devait encore être fait avant la fatidique heure H ou les premiers invités arriveraient.

[Heure H- dans pas longtemps mais pas encore.]

Tout y était, tout était prêt, il ne restait plus qu’a attendre les premières arrivées. Adeline avait pris le temps de se calmer un peu et était rapidement parti se changer prenant soin également de faire habiller ses enfants convenablement. Hors de question d’avoir 3 polissons déguenillés et courant partout ! Et malgré leur mécontentement, contestation et tout le tatouin, les trois bambins était habiller, propre et prêt pour leur premières cérémonies.

Faisant les cent pas dans la salle de réceptions, Adeline ne put s’empêcher de gouter son calva en attendant que tout le monde arrive. Des fois que le calva soit mauvais.
_________________
Rochane
[Dieppe - Branle-bas de combat dans une petite boulangerie!]

Pitt avait gentiment accepté de faire atteler une carriole pour l'occasion. Elle partirait seule avec son fils et Annah. Celà faisait plusieurs jours qu'elle ne faisait que retourner les diverses questions dans son esprit et elle s'était enfin décidée pour partir en solitaire. Son homme la rejoindrait. Pour le moment, c'était son accomplissement personnel dont il était question et elle avait préféré, dans un premier temps, se rendre à la Haye du Puits retrouver sa future suzeraine et amie, Adeline, avant que tout le monde arrive.

Elles prendraient surement du plaisir à régler les derniers préparatifs de la cérémonie et à se retrouver ensemble avant que tout ne commence.

Elle avait passé la plus grande partie de la matinée à se faire belle. On ne devenait pas noble tous les jours, il fallait donc qu'elle soit à la hauteur de l'honneur qui lui serait fait en ce jour du mois d'août. Au petit matin, n'arrivant plus à dormir, elle s'était préparé un bon bain chaud, dans lequel elle avait ajouté quelques herbes arômatiques, puis s'y était trempé un grand moment. Elle profita de cet instant de calme pour faire le vide dans sa tête. Elle espérait que ses amis seraient de la partie.

En milieu de matinée, tout était enfin prêt. Elle avait bien peigné ses cheveux noirs, les invitations avaient toutes été envoyées et la liste des invité se trouvait bien au chaud dans sa besace.

Léon et Annah, eux aussi tous beaux et élégants jouaient au milieu de la cuisine. La petite avait eu l'air heureuse que Rochane lui propose de partir avec le petit Léon et elle. Pour une fois que son père ne les suivrait pas à la trace, peut-être qu'elles pourraient enfin discuter entre filles!!

Rochane arriva dans la cuisine. Elle commencait à sentir l'anxiété monter en elle ainsi que tout un tas de questions. Serait-elle à la hauteur? Est-ce que ceux qu'elle aimait seraient là?

Dun revers de main, elle tenta de les chasser de son esprits, puis invita les enfants à rejoindre la carriole, après leur avoir donné un baiser sur le front chacun.

Allez zou!! C'est l'heure! N'allons pas arriver en retard et fâcher la Baronne!!

Elle les installa. Ensuite, elle retourna dans la boulangerie pour récupérer le magnifique présent de sa cousine Alizarine. Une merveilleuse robe, qui lui allait à merveille. Elle la déposa bien à plat à côté d'elle dans la carriole.

Le voyage pouvait commencer!

[Sur la route de la Haye du Puits]

Les mains de chaque côté de son ventre, Rochane regardait défiler le paysage par la petite lucarne. Elle ne connaissait pas du tout le Domaine de Deedee. Heureusement que le chauffeur avait une carte détaillée de la route à suivre et qu'il faisait de la conduite de carriole son métier! Si Rochane avait dû s'y rendre par ses propres moyens, pour sûr qu'ils seraient arrivés après la cérémonie!

Les petits avaient l'air de se tenir sage. Elle souriait.

[La Haie du Puits]

Enfin, une magnifique vue s'offra à eux. Celle d'un château, grand et majestueux. Jamais Rochane n'aurait pensé pouvoir être anoblie et encore moins dans un endroit pareil!

La monture se stoppa. La belle et les bambins descendirent alors de leur moyen de locomotion. En pénétrant dans la cour du domaine, elle reconnu Roderic, le beau jeune homme qui était à la botte d'Adeline. Et quel jeune homme! Rochane lui sourit entourée de sa marmaille.

Bien le bonjour Roderic! Comment allez-vous? Je vois que vous n'êtes pas chargé de veiller sur les enfants aujourd'hui! Une chance pour vous!

Elle rit en se souvenant l'entrée du jeune garçon dans la salle de consultation du dispensaire à Dieppe, qui surmené par les éclats de voix des enfants, ne savait plus où donner de la tête!

Savez-vous où se trouve Adeline? Pouvez-vous m'annoncer?

Elle tentait de garder les enfants près d'elle, bien qu'ils avaient l'air d'avoir envie de gigoter et courraient déjà dans toute la cour!
_________________
--Leonidas..
[Sur la route du grand "sateau"]



Encore dans une charrette! Encore que celle-là c'était le top des charrettes! Même qu'il y avait un toit!! Au moins, pour une fois, Léon n'avait pas peur de se faire manger le bout du nez par une bestiole bizarre et toute biscornue! En plus, il faisait moins froid dedans, parce que bah le vent, il restait dehors!

Il était tout beau et tout bien habillé. Il n'avait pas trop compris où sa môman l'emmenait, mais ça avait l'air important parce qu'elle avait pris un bain! Et pas un petit bain de rien du tout! Un bain avec des branches et des feuilles didans! Et puis, ses cheveux, ils étaient tout doux! Encore plus doux que d'habitude!

Même qu'en plus, il y avait Annah avec lui. Et puis, bha, Annah elle était de plus en plus souvent là. Comme sa cousine Zudi avant. Et d'ailleurs, où qu'est ce qu'elle était sa cousine Zudi??? Ca faisait très, mais alors très, trèèèès longtemps qu'il ne l'avait plus vu! Et puis, Annah, elle était zentille aussi, mais comme elle était plus grande, bah, elle faisait moins des bêtises et du coup, bha le petit Léon, il se faisait moins houspiller! Et puis, comme la Tata qui parle trèèèès, trèèèèèèès fort, bha, elle n'était plus là non plus, bha, il avait moins peur de faire une bêtise!

Le voyage, lui, il adorait ça! Et puis, sa môman à lui et ben, elle partait tout le temps à pleins d'endroits! Mais, heu, elle laissait son papa avec ses cochons et puis, il y avait un nouveau monsieur dans la maison. On lui avait dit que lui aussi c'était un papa, mais heuuu, son papa à lui il rsterait son papa à lui nah! Même si il aimait bien le papa d'Annah!

Du coup, Léon, il avait passé la voyage à côté de la blondinette. Ca faisait cro bizarre de voir des seveux blonds! Les autres filles qu'il connaissait, bha elles n'étaient pas si blondes! Il la regardait la grande Annah. Même qu'elle disait être un se-va-lier! Comme si ca existait des sevaliers filles!!

Comment tu peux être un sevalier d'abord??? Moi suis sûr que c'est même pô vrai!!, lui lâcha-t-il en arrivant dans la cour de la Haye du Puits!

Et puis, il vit sa môman en train de parler avec un garçon. Est ce que lui aussi il serait un papa??? Il le regardait en se posant tout pleins de questions. Les histoires de grands, bah.... c'était trop grand pour lui! Il n'y comprenait rien! Mieux vallait faire le fou avec Annah, pendant que sa môman ne le voyait pas!
Aslas
Aslas était en route, sans sa belle malheureusement qui avait dû rester à Honfleur et arriva en vue du château. Il arrêta son cheval, Otello, en haut de la colline, à quelques lieux de là. On voyait le château dans toute sa splendeur, son étalon se cabra d'impatience, Aslas se remit donc en route. Il arriva à la porte, la passa et pénétra dans la cour, au trot et arrêta son cheval à quelques pas de la charrette de Roch, ne voulant faire mal à un de ses enfants qui gesticulaient de partout. Il descendit de sa monture et s'approcha d'une jeune homme et de son amie.



Bonjour!
Comment vas-tu, Roch?
Monsieur, je suis Aslas d'Honfleur-la-Belle, enchanté. Pouvez-vous me dire où sont les écuries, s'il-vous-plait? Que mon brave Otello se repose après cette longue route!

Aslas attendit sa réponse en flattant son cheval et en faisant un baiser sur la joue à sa bonne amie.
--.annah.



[Dieppe – la cuisine qui sent bon le pain]

Levée de bonne heure, Rochane était venue tirer Annah du lit, après un petit déjeuner copieux mais rapide, Annah s’était fait dorloter, habillée, tout comme Léon.

Enfin un peu de chaleur, non pas que mamie Berthe n’en avait pas mais heu la douceur était pas sa grande qualité.

Rochane savait y faire, elle l’avait peignée habillée et dorlotée, Annah se sentait chez elle, et l’entente avec Léon était au mieux, faut dire aussi que bientôt, ils auraient quelqu’un en commun à s’occuper, pis des mamans elle en avait jamais eu.

Elle avait pris un moment à elle Rochane, toute seule la haut, et était redescendu en sentant bon..

Waouhhhh qu’elle s ‘était dit la gamine, Rochane à une baignoire magique, tu y rentres quand t’es propre et quand tu sors t’es encore plus propre et en plus tu sent bon, pff papa avant il me donnait pas de bain il voulait pas me noyer qu’il disait, suis sûre qu’il aimait pas l’eau c’est tout.
Du coup c’est mamie Berthe qui me lave et qui me coiffe, déjà elle met deux heures pour se baisser, ensuite on croirait qu’elle bat le linge au lavoir, non non non moi ze vote Rochane.

Annah savait pas trop où elle allait on lui avait dit une cérémonie "de noblissement", un truc qu’elle avait déjà fait
Génial pensait elle on va encore voir des super dessins avec des écussons et pis Rochane elle va avoir un « part chemin »

[Sur la route dans la charrette]


Annah regardait les papillons la route, les arbres et léon, frère à moitié, mais pas complètement, mais pareil, c’est comme ça que pitt lui avait expliqué et qu’elle avait rien compris.

[Le grand Château de la baronne qu’est la maman de mon chéri le chevalier pirate qui à peur des fantômes]

Arrivée, pfiouuuuu ben dites donc c’est grand, Annah se rapprocha de Léon c’était grand et elle se sentait pas très rassuré, Rochane déjà discutait avec roderic.

Annah fît un petit signe au jeune escuyer, il était beau mais bon il était grand…

Elle chuchota à Léon

C’est roderic c’est un grand qu’est gentil mais lui il voit jamais nos bêtises.

Réponse inattendue

Citation:
Comment tu peux être un sevalier d'abord??? Moi suis sûr que c'est même pô vrai!!


Annah le toisa regard vif

Ben si c’est vrai, même que c’est le fils de la baronne qui m’a appris nananère ahhahhh, z’ai même mon épée en bois, demande à zudi ta cousine tu verras pffff

Elle fît la moue

Toute façon t’es même pas grand toi d’abord alors heuuuu elle lui tira la langue en souriant
Dis tu viens on va chercher Erwan, paraît qu’il a une petite sœur il va nous expliquer comment ça marche…pis heuuje crois ben que y’a des gâteaux à piquer sur le buffet viens fais pas de bruit


Elle lui tendit la main

Fais comme si on visite c’est judi qui m’a appris
Ana.lise
[Château de la Haye du Puits]

S’éveiller doucement… chercher le soleil et les bruits de Chaumont… Marik, Eliette et les enfants… où étaient les enfants ?... le cœur qui s’affole sans que la moindre goulée d’air puisse l’arrêter…. Pourtant il faut le stopper, pourtant il faut reprendre pied dans la réalité…
Ana agrippa un morceau du drap afin de ne pas sombrer. Les derniers jours lui revenaient en mémoire tandis que ses paupières se soulevaient lentement. Le soleil baignait doucement la pièce laissant sa chaleur s’installer au fur et à mesure que la journée avancait et d’un seul coup, la duchesse fut sur son séant, l’air presque affolé.

Nom d’un p’tit bonhomme… la cérémonie…

Adeline lui avait parlé qu’aujourd’hui une cérémonie d’anoblissement aurait lieu au château et voilà qu’elle était encore en train de se laisser aller à des rêves…. Immoraux au cœur de son grand lit. Ce n’était pas possible, la duchesse devait se reprendre en main. Ni une, ni deux, la brunette était déjà debout, traversait la pièce pour se rendre jusqu’au petit cabinet de toilettes afin de se rendre présentable. Elle n’avait pas de temps à perdre, son hôte était bien trop gentille pour qu’Ana la laisse se dépatouiller seule avec ce que ce genre de cérémonie incombait. Heureusement, la veille, la duchesse avait sorti de ses malles de voyages une jolie robe d’été qui conviendrait parfaitement à cet instant qui était d’exception. Elle admira l’habit se rappelant que son oncle Martino le lui avait fait envoyer pour sa propre cérémonie vassalique puis avec un sourire doucereux, elle fit glisser sa chemise de lin à ses pieds. Le vêtement vint recouvrir les pieds de la duchesse tandis que cette dernière attrapait la merveilleuse robe d’une couleur rouge sombre, rehaussée d’un brassard or finement tissé aux emmanchures et repris autour du col carré. Une fois enfilé, il ne lui restait plus qu’à demandait de l’aide afin de serrer les lacets qui se trouvait dans le dos du vêtement. Un vrai calvaire pour la jeune femme qui se sentait quelque peu oppressée ces derniers temps dans ses robes mais ce n’était pas le moment de se poser des questions, Adeline devait être sur des charbons ardents.

Prenant la direction de la coiffeuse pour essayer de maîtriser sa chevelure sombre, la duchesse vit entrer Eliette et les petits. Le sourire de la jeune femme s’agrandit de bonheur tandis qu’elle se redressait rapidement pour prendre son fils dans ses bras. Le petit d’homme était déjà vêtu comme un prince et l’œillade qu’il adressa à sa mère la fit fondre littéralement. Ne pouvant se retenir, Ana dévora le petit cou de l’enfant qui se mit à rire aux éclats. Peu avarde de ces douceurs, elle en fit autant à Hugo, le fils de sa nourrice puis les regarda tour à tour.

Vous êtes des amours tous les deux mais Eliette, que t’avais-je dis ?

Ma dame ce n’est pas raisonnable voyons…

Tssssss je ne veux aucun commentaire. C’est jour de fête ma belle aujourd’hui et ces petits ont le droit d’y participer. Et puis Adeline a aussi des enfants qui seront là donc il faut qu’ils soient beaux… tous les deux… et puis regarde-moi ces charmeurs, ils savent déjà y faire malgré leur jeune âge !

La duchesse se mit à rire tandis que les garçonnets y allaient d’un œil de velours façon charmeur en herbe sachant très bien captiver leur entourage. Et pendant que la brune champenoise surveillait les enfants, Eliette rendit les armes et changea son fils avec ce que la duchesse lui avait confié la vieille. Puis enfin ce fut le moment où la nourrice put se venger gentiment de sa maitresse.

Ma dame a prit un peu de poids je trouve ces derniers temps… Serait-ce cette boisson que l’on vous donne icelieu ou bien l’air de Normandie ?

Retenant un grand éclat de rire devant le regard noir que lui lançait la duchesse, Eliette finit de préparer la brune avec application.


[Quand il faut y aller, faut y’aller…]

Son fils perchait dans ses bras, Ana descendait les escaliers lentement, observant les lieux. La décoration changeait complètement de Sedan qui était un château froid et sans vie mais se rapprochait de Chaumont où elle avait vécu durant son mariage. Mais ici régnait quelque chose d’autre, quelque chose de particulier. Et si on avait posé la question à la brunette, elle aurait répondu sans aucun doute que c’était l’œuvre de la vie. Ce domaine respirait la joie des enfants, la vivacité de ces derniers touts autant que celle de la maitresse des lieux. Et en parlant de maitresse des lieux, Ana se mit à fureter de pièces en pièces afin de tenter de l’apercevoir. Quant à la nourrice, la dévouée Eliette suivait avec son propre fils dans ses bras, se tenait à une certaine distance de sa dame afin de ne pas se faire trop remarquer et surtout prête à reprendre le petit bonhomme dès que la duchesse le lui demanderait.

Le visage éclairé, un sourire flottant sur ses lèvres, Ana avait entendu du bruit vers la grande salle de réception et c’est là que ses pas la conduisirent. Et à peine entrée, elle faillit s’étouffer en voyant Adeline s’en coller un derrière les étiquettes. Faisant mine de rien, la duchesse vint aux côtés de son amie afin de lui murmurer tout bas.

Et bien Baronne, on joue les égoïstes et on se rince les papilles en solitaire… Ma foi, à l’odeur que ce breuvage dégage, je suis convaincue qu’il est de bonne constitution…

L’envie de rire ne put qu’éclater chez Ana. Son sérieux avait disparu devant l’air de Deedee. La pauvre ne savait pas si c’était du lard ou du cochon et la duchesse dut poser sa main sur l’avant-bras de son amie pour la rassurer.

Oh mon dieu Adeline, je plaisante voyons… vous auriez dû voir votre tête….
_________________
--Leonidas..


Quoi??? Mais comment ça, ze suis pas grand??? Pfff, elle dit n'importe quoi cette fille! D'abord, c'est fille! C'est pour ça qu'elle ne sait pas trop ce qu'elle dit! Nahhh!!

Ca fusait dans la tête du petit Léon! Naméhooo, fallait faire attention, sinon le sevalier, bah, il allait vite désanter aussi hein! On ne parlait pas comme ça à un Everlangeuh!! Le petit se mit dans la même position que sa Tata qui parle très fort : mains sur les hanches et les neunoeils en roues de la charrette! D'ailleurs, il en voyait beaucoup des charrettes, alors il savait à quoi ça ressemblait des roues de la charrette!!

QUOOOAAAA??? Moi d'abord, ze suis un graaand! Et pis, suis un garçon, alors suis plus grand que toi qu'est juste une filleeeuhhh!!

C'est là que la fillette eut une très bonne idée! Il avait faim Léon! Sa môman ne lui donnait que des galettes au petit-déjeuner, alors qu'avec sonpapa, bha c'était plus... festif! Il avait les crocs en dedans de la bouche qu'avaient très envie de croquer dans quelque chose! Son ventre, bah, il faisait pleins des gargouillis. Ca satouillait parfois! On aurait dit qu'avait quelqu'un "didans" et qu'il voulait sortir pour manger!

Oui, oui!! Mais! Ze le connais pô moi Erwan! C'est qui lui???

Mais, heu, ze veux bien des gateaux!!! Z'ai faim!!

C'était grand quand même la main d'une petite fille! Il l'attrapa et la serra dans la sienne! C'était comme avec sa cousine Zudi! Il aimait bien faire des bêtises! Allez, hop, hop, hop, il la suivit. C'était juste quand un autre monsieur arriva avec un grand seval! Bah, il y avait pleins de "sevals" ici! Et puis, lui aussi il avait l'air de connaitre sa môman!

Il se retrouna, regarda le sourire malicieux de la blondinette, Annah qui disait qu'elle était un sevalier et la suivit sans plus se poser de questions!
Rochane
A peine la brunette avait terminée de parler à Roderic, qu'un cheval fit son apparition tout près du portail. Le jeune homme n'avait pas eu le temps d'en placer une, qu'Aslas, vieil ami de Rochane, mit pied à terre et la salua chaleureusement.

Elle le bisouilla, tenta de le prendre dans ses bras, mais son ventre devenu omniprésent, la séparait souvent des personnes qu'elle avait envie de saluer avec entrain et chaleur!

Bonjour mon ami! Que je suis heureuse de te voir icelieu! Tu es en avance dis moi! Je viens moi-même tout juste d'arriver! Mais ce n'est pas plus mal! Ca va nous permettre de passer plus de temps ensemble! On a pas mal de temps à rattraper!

Elle fit une pause, puis lui présenta Roderic.

Aslas, je te présente Roderic, jeune page d'Adeline de Courcy, chez qui nous sommes en ce moment même!

Roderic, je vous présente un de mes vieux amis! Aslas!

Elle papotait et ne s'était pas rendue compte que les enfants étaient partis au devant du château! Lorsqu'elle s'en aperçu, ils avaient déjà rejoint la salle de réception où se trouvait la Baronne et son amie.

Rochane allait parler des écuries quand elle fut coupée dans son élan.

LEON!!!! ANNAH!!! OU ETES VOUS ??

Désolée Roderic, je vous laisse voir pour les écuries, je vais aller chercher les enfants, si vous le permettez.

Elle courut jusqu'à la salle de réception où elle tomba nez à nez avec Deedee en train de siffoner les tonneaux de Calva!

Les marmots eux aussi étaient là en train de faire une bêtise, comme à leur habitude! Rochane essoufflée, resta un moment sur le pas de la porte.
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--.annah.


Vite fait bien fait technique bien rôdée, peu évident dans ce grand domaine de trouver la salle de réception lorsque Annah vit une grosse dame sortir et jeter des épluchures aux oies

viens Léon, la cuisine est là, la salle doit pas être loin ils arrivèrent devant une lourde porte à la poignée bien haute, dis donc toi qu'est grand, tu fais comment pour ouvrir la porte HAHAHAHA nanèreeeee, allez montes sur mes épaules et ouvres

Annah se baissa, le petit courageux sur les épaules lui monta dessus et fît pivoter la poignée, la porte s'ouvrit Tous deux pouffaient de rire

Bravo trois pommes, euhh pardonn Léon, regarde le buffet vite suis moi ,

A quatre pattes les deux zouaves longèrent les murs en riant doucement

Regardes la Baronne elle boît attentionn une dameee vite caches toi sous la nappe vite vite vite

Les deux garnements sous la table passaient discrètement la main par dessus attrapant au hasard des victuailles,

Waouhhh elle est belle la robe de la dame, moi z"en aurait une pareille quand on va me noblire, toi aussi tu vas être noblé tu vas voir Léon, t'auras un château, pis une charrette à toi
Dis tu m'inviteras?? dit elle la bouche pleine de victuailles
Ohhhhhh regardessss grumpff grumpfftu veux un morcheau de poulech?????


Citation:

LEON!!!! ANNAH!!! OU ETES VOUS ??


Oups, vite caches toi , c'est ta maman , enfin ma moitié mienne, enfin euhh caches toi vite

Les deux enfants assis cachés sous la table riaient, se pensant discrets ne prêtant pas attention aux quatre mollets prolongés de quatre pieds qui dépassaient amplement de sous la nappe

Finis ton poulet, comme cha groumpff on dira qu'on a faim et qu'on faichait un caff cache groumpff groumpff
--Erwan.


[Plus on est de fou ! Plus on fait des betises !]

Ca faisait plusieur jours que ma mere me rabachait les oreilles en me parlant et rapellant qu’une cérémonie allait avoir lieu au château et qu’on allait devoir bien s’habiller et bien se tenir et qu’il y aurait plein de monde et toussa toussa.
Bien marrant ses histoires, mais moi je voyais surtout plein de copain a venir, et surtout plein de bonne chose a manger. Avec un peu de chance même, j’arriverais a refourguer mes petites sœur a quelqu’un.

Alors aujourd’hui, pas question de flemmarder ! Aussitôt réveiller, aussitôt lever et habiller et aussitôt descendu les escaliers à la recherche du pigeon qui m’embarquera les frangines ! En attendant decouvration de la grande salle et des…

Et zut ! Ma mère, la duchesse et Rochane ! Mince ! Vont encore me bisouiller de partout, beurk ! Vite pas un bruit, et je me planque sous la table, avant de me faire reperer !

Mais oh ? J’suis pas tout seule sous la table. Les copains !!

-Oh ?! Ben qu’est ce vous faites là vous ? Vous vous cachez des bisous mouiller aussi ?
--Leonidas..


Miam, miam! C'était cro bon tout ce qu'il y avait sur cette grande table! Miiiiam! Le petit Léon s'était servi de chaque côté du buffet et s'en était mis de partout en croquant et re croquant dans la nourriture. La blondinette le pressait pour qu'il se dépêche de finir de manger, mais il entendait déjà sa môman qui n'était pas loin, mais pas loin du tout!!

C'est alors qu'un garçon, ouéééé enfin un garçon!!! Y'en aviait marre de toutes ses jupetteuuuhhh!! Donc c'est alors, qu'un garçon fit son apparition! C'était qui celui-lààà??? Des bisous mouillés???

On se casseee, parce que ma môman nous serche et que nous on avait très faim! C'est toi qui dit que Annah c'est un sevalier?? Parce que moi ze trouve pas qu'elle ressemble à un sevalier!!!

Alors qu'ils débataient sous la tablée en faisant grand bruit, le petit Léon, bah, lui, il n'avait pas fait exprès, mais il avait laissé son genou dépasser de sous la grande table avec pleins de trucs a manger dessus!
Deedee
[salle de reception – goutons voir si l’calva est bon !]

Et bien Baronne, on joue les égoïstes et on se rince les papilles en solitaire… Ma foi, à l’odeur que ce breuvage dégage, je suis convaincue qu’il est de bonne constitution…

Adeline manqua de s’étouffer en entendant cette voix dans son dos même si en toute bonne normande qu’elle était, le breuvage fut bien vite avalé. Prise en flagrant délit de picolage !
Surprise, prise sur le fait, la jeune baronne resta hébétée son verre à la main devant les deux femmes et leur bambin. Qu’allaient-elles donc penser de leur hôte ou de la Normandie ?

-Ohhh Duchesse !! Vous m’avez fait peur ! je pensais que… enfin… ohhhhhh….. humm… euh…
Je voulais m’assurer que le calva n’avait pas tourné, juste histoire de…. de ne pas empoisonner tout les invités, mais… vous en voulez un petit verre ? Demanda-t-elle alors en toute innocence avant de partir dans un petit rire léger.

-Pardonnez moi, cette cérémonie me…. Comment vous dire ? M’angoisse un peu et j’en oublie tout mes devoir. Comment vous portez vous ce matin ? Et votre petit garcon ? Demanda-t-elle en adressant également un sourire a Eliette
-C’est vraiment un plaisir de vous avoir là toute les deux vous savez, je…

Adeline n’eut pas le temps de finir sa phrase. Un frôlement de robe, des bruit de pas et la silhouette d’une invitée particulière se dessina dans l’embrasure de la porte suivit d’un éclair blond que la jeune femme n’eut pas le temps d’identifier.

-Oh ! Rochane ! Entre ! Entre vite je…

Leger regard au verre de calva qu’elle tenait toujours dans ses mains et pensant ne pas se faire remarquer, la jeune femme le posa aussi discrètement qu’un éléphant dans un jeu de quille avant de se retourner vers sa future vassale.

-Je vais te présenter. Tant qu’il n’y a pas trop de monde encore et que la cérémonie n’est pas commencer.
Donc…. Rochane voici la Duchesse de Sedan, Ana Lise di Favara et son petit garçon, Duchesse, je vous présente Rochane d’Everlange, ma futur Vassale.

Et voila, présentation d’usage fait, un sourire rassurant pour tenter de calmer les battements de son cœur qui ne trouvait rien de mieux que de battre la chamade, angoisser de plus en plus par l’heure fatidique de cette cérémonie qui approchait a grand pas, la jeune poussa un léger soupire avant de regarder un instant derrière Rochane surprise de la trouver seule. Elle pensait que dans un moment pareil, Pitt serait là pour l’accompagner, ou qu’au moins les enfants aurait été présent.

-Rochane ? Tu es seule ? Pitt n’est pas là ? Et les enf….

Les enfants oui ? Bizarre qu’ils ne soient pas là d’ailleurs. Ses filles devaient surement se faire belles par leur gouvernante, mais son fils ? Et le petit de Rochane, impossible qu’elle ne l’ait pas emmené ?

-Tu n’a pas pris Léon avec toi ? Demanda-t-elle alors au moment meme ou des chuchotements pas vraiment discrets suivirent de quelque mouvement de la table manquant de faire renverser le si précieux calva !

-Mais ?! Qu'est ce que....

Et un petit genou couvert de nourriture dépassa alors de la table. Adeline lança un regard a moitié paniqué vers ses deux amies et souleva légèrement le pan de la nappe pour découvrir trois galopin à quatre patte sous la table tentant de s’enfuir.

-Oh !!! Erwan ! Qu’est ce que tu fais là !

Et dire que la journée ne faisait que commencer…..

_________________
--Erwan.


[salle de reception – 22 vl’a les ennuis !]

On se casseee, parce que ma môman nous serche et que nous on avait très faim! C'est toi qui dit que Annah c'est un sevalier?? Parce que moi ze trouve pas qu'elle ressemble à un sevalier!!!

J’avais bien raison de penser que cette journée serait chouette. Du monde, un buffet délicieux et des copains et surtout enfin un garçon !
Un garçon et ma princesse chevalier ! Ca au moins ça allait m’changer la vie des frangines. Parce que les filles ont dira c’qu’on veut, c’est vraiment pas marrant. Entre une qui veut m’piquer ma mere, l’autre qui veut m’piquer mon épée et la troisieme qui fait que manger-dormir-pleurer, ben j’vous promet qu’c’est pas marrant. Si seulement y m’avait offert un p’tit frère j’dis pas…. Mais trois p’tite sœur…. Pffff les filles…. Enfin sauf ma princesse chevalier, pasque elle au moins elle comprend mes bêtises et elle en fait autant que moi, la preuve !!!

-Ben oui c’est un sevalier ! Comme moi ! Normal qu’tu comprennes pas t’es encore un p’tit toi. Ohh c’est quoi ça du poulet ?

Ah oui c’était du poulet ! Miam ! poulet trouvé poulet enfourné et mes petits doigts tout gras s’essuyèrent bien vite sur le bel habits que j’avais mis avec un peu de chance, ma mère le remarquera pas, vu comme elle est toujours et tout le temps très occupé.

-Annah , faut qu’on prenne des provisions, comme ça après on part a la chasse au dragon ! Et au passage on lui laisse mes p’tites sœur, t’es d’accord ? Tu nous aide Léon ?

Mais… mais… qu’est ce qui fait le Léon ?

-Gaffe ! Ta jambe ! hannnn t’vas nous faire repe…

-Oh !!! Erwan ! Qu’est ce que tu fais là !

Oh. Oh.
Trop tard.
Grillé.
Repérer.
Foutu.
Gare au cul cul !

Je crois que là, on allait bien échapper aux bisous mouillu, mais pas du tout à la colère titanesque de ma mère. Quoique, y’avait du monde, et puis j’étais pas seul, et puis j’avais rien fait, et puis si je les regarde ces dames avec mon regard qui tue, celui qui fait craquer toute les minettes, peut être qu’on sera pas gronder.

-Bonjour Manou. Bonjour Duchesse, bonjour Rochane, ça va bien ?
Vous z’inquietez pas hein ! Y’ pas d’brigand sous la table on a bien tout vérifié !
Ana.lise
Ana avait souri à son hôte avec toute la douceur et la gentillesse dont elle pouvait faire preuve mais ses yeux trahissaient ce petit pétillement dont ils étaient capable lorsque la joie les submergeait Cela faisait longtemps que la duchesse ne s’était pas sentie aussi bien, dans un lieu où régnait la joie et non la peur. Les quelques cérémonies auxquelles elles avaient été conviées furent d’une monotonie et d’un ennui sans nom mise à part peut être celles de chez sa cousine où une catastrophe était toujours attendue. Le sourire s’agrandit sur les lèvres de la jeune femme et ses azurs se posèrent sur son interlocutrice.

Et bien, votre château est un lieu très reposant où il fait bon vivre… à moins que cela soit la Normandie et son charme qui agissent déjà sur moi…

Taquine, voilà que la brune retrouvait sa bonne humeur qui l’avait quitté depuis quelques temps déjà. Elle était encore jeune, la vingtaine à peine entamée mais devait se comporter comme une personne dans la fleur de l’âge tout ça à cause des titres et autre protocole qui lui collaient à la peau. Parfois, l’envie de tout envoyer promener la prenait mais la raison retrouvait son chemin au bout de quelques heures. Bien que finalement, elle serait bientôt débarrasser de quelques titres. D’ailleurs, ne quittant pas Adeline des yeux, la brune reprit.

Et avant toute chose, vous allez arrêter avec vos duchesses par-ci, par-là… C’est Ana ou Ana.Lise à la rigueur mais de grâce laissons nos titres dormir à leur place !

Puis se penchant vers la jolie brune, Ana rajouta plus bas :

De toute manière, d’ici quelques temps duchesse et baronne ne seront plus de mise me concernant donc autant prendre l’habitude…

Loin d’en faire une colère, elle en était soulagée même. Et c’est avec un autre sourire satisfait qu’Ana accueillit la future vassale d’Adeline.

Bonjour dame Rochane et si vous voulez me faire plaisir, évitez de m’appeler duchesse ou bien je vais finir par me vexer… Ana suffira…

Jetant un coup d’œil aux deux jeunes femmes, Ana cala son fils dans le creux de son bras de façon à ce qu’il puisse voir les gens autour de lui. Petit curieux, les billes bleutées se fixaient sur toutes les nouvelles têtes et faisant son charmeur, un sourire relevant sa petite lèvre supérieure. Et la conversation dévia sur les enfants. L’âme de cette maisonnée, la brune ne s’était pas trompée. Et soudain, sortit d’une cachette fort prévisible, le petit Erwan montra le bout de son nez. Beau comme un cœur, unique à la répartie haute en couleurs, Ana dut retenir un rire quand il affirma que les brigands n’avaient pas envahi la demeure. Un voile de tristesse passa dans le regard de la duchesse qui pensa à sa fille adoptive qui n’avait pas son pareil pour affirmer l’improbable. Aussi, Ana ne put se retenir et regardant Erwan le félicita.

Et bien avec toi Erwan, je suis certaine que ta mère ne risque rien. Tu ferais un digne chevalier de sa garde personnelle !
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Matouminou


Départ de Fécamp et arrivée au château de La Haye du puits.

Rochane lui avait envoyé une invitation l'informant de la cérémonie d'allégeance en vue de son anoblissement au château de La Haye du puits, qui appartenait à sa filleule Adeline de Courcy.

Encore en deuil de son époux, Matou s'efforçait de faire face. Elle avait refusé diverses invitations, estimant que son état de veuve la rendait de bien triste compagnie, mais celle de Rochane lui tenait à coeur. D'une part, parce qu'elle appréciait la jeune femme pour avoir travaillé à la douane avec elle, et d'autre part, ce serait l'occasion de revoir sa filleule Adeline et le fils de cette dernière, Erwan, dont elle était aussi la marraine.

Elle avait hésité à prendre ses enfants avec elle, écrivant même à Rochane qu'ils resteraient surement avec leur gouvernante. Cependant, lorsqu'ils avaient su que cela se déroulait chez Deedee - c'est sous ce nom qu'ils connaissaient Adeline - et que, surement, Erwan s'y trouverait, ils avaient supplié leur mère qu'elle accepte qu'ils l'accompagnent.

Matou avait cédé d'autant plus facilement qu'il lui semblait qu'avoir ses enfants près d'elle, l'aidait à atténuer son chagrin. De plus, ils avaient, eux aussi, besoin de voir autre chose.

Au bout de quelques heures de route en carriole, ils virent enfin le portail du château de La Haye du puits. Il était ouvert, aussi la carriole s'engagea-t-elle dans la grande allée, pour s'immobiliser, quelques mètres plus loin devant les escaliers qui menaient au château.

Les enfants descendirent prestement, heureux d'être enfin arrivés. Ils grimpèrent la volée de marches et s'arrêtèrent devant la porte d'entrée, attendant leur mère.
Matou secoua la tête devant si peu de retenue, se disant qu'il fallait qu'elle remette certaines choses au point. Cependant, eux aussi avaient souffert, souffraient encore du décès de leur père, réagissant chacun à sa façon, nécessitant qu'elle soit vigilante et à leur écoute.
Elle arriva près d'eux, remerciant silencieusement Aristote de les avoir auprès d'elle, ayant également une pensée pour son époux qui lui manquait encore tellement.

- Soyez sages, je vous prie..., leur murmura-t-elle avec un sourire, qui montrait qu'elle n'avait pas envie de leur tenir rigueur de leur empressement.

Elle fit résonner plusieurs fois le heurtoir sur la porte et attendit.

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Matouminou, Dame de Guilberville veuve du Seigneur Horloger de Saint Amand de Thorigni, .
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