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[RP] La Grande Chapelle de ChamberyII

Evalea_perrigny


Elle avait été prévenue que son parrain officiait ce jour là. Ne voulant rater cela pour rien au monde, elle se prépara, revêtant une robe sobre et digne des terres de Talenseg.

Entrant dans l'édifice elle se signa respectueusement puis rejoignit un prie dieu pour s'y installer.

Son parrain avait vieilli, elle le savait mais n'arrivait pas à se résigner à le voir comme le jeune homme fringuant qu'elle avait connu il y avait de celà quelques années déjà. Clodeweck..toute une histoire entre eux, mais surtout une amitié sincère pour l'un comme pour l'autre, un respect et une loyauté sans faille qui avait fait son chemin.

Elle regarda l'Homme qu'il était devenu, et qu'au fond, il avait toujours été, même ce soir de 1455 en Bretagne où il lui avait conté l'histoire du Père Georges...

N'écoutant presque plus la messe, elle se laissa bercer au son de la mélodie que lui et Lucine lui avait donné de partager..
Edjerha
Edjerha avait revêtu une fort belle robe, et attachée ses cheveux en un savant chignon, couvert son corset d'un épais châle et passa son mantel de fourrure.
Ainsi parée élégante et prude pour entrer dans le lieu saint, elle se signa, et longea la nef sur la pointe des pieds.
Elle vit l'homme qui avait officié auprès de l’Empereur lors du sacre et fut quelque peu impressionnée faudrait qu'elle en cause à son oncle Darisuh.

Assise sur un ban fort peu confortable, elle repris l'oremus:


Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

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Kiesilgur
Une messe officiée par le cardinal camerlingue en personne, pour rien au monde le frère Jules aurait raté cela. Il se glissa dans la chapelle de Chambéry à la façon des moines : silencieusement et prestement, et trouva une place ni trop près pour attirer l'attention, ni trop loin pour ne rien perdre de cet enseignement inopiné.

Frère Jules n'en perdait pas une miette et prenait des notes intérieurement. Cela lui sera utile dans l'art d'officier. Comme un bon petit clerc qu'il était, il récita l'oremus à l'invite de Son Éminence:

Citation:
Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.

Amen

...oups, il avait lâché un "amen" à la fin. Décidément, les réflexes ont la vie dure.

Quand au fait de râler sur l'absence des clercs, frère Jules connaissait. Il connaissait aussi l'inverse. Bref, qu'on soit là ou pas, il y en a toujours qui râlent. Cela doit être la marque du sans nom. Frère Jules ne voyait que cette explication. Faudra qu'il en parle à son évêque. Cela ferait un beau sujet de thèse : "Le clerc et le râleur : confrontation ordinaire avec le sans nom". Le titre sonnait bien.
Fenthick


Citation:
Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.


Assis, anonyme, en l'Eglise, Fenthick répéta le credo du Camerlingue. Le trouver en Savoie était chose rare et ... exceptionnelle.
Néanmoins, comme la masse des fidèles, il pria.

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Ambroise_perrigny


Sa mère présente, la parrain de sa mère qui officiait, et son potentiel futur chapelain qui venait également, Ambroise n'avait qu'une seule envie : y aller aussi. Et il y est allé, à cette messe du cardinal Clodeweck. Il s'était installé, non loint de sa mère, et buvait les paroles du "Pèr Clodeweck", comme il aimait qu'on l'appelle. La cérémonie commençait doucement, et tous récitaient :

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.
Clodeweck
Le père Clodeweck s'approcha de la lice et posa les mains à plat dessus. Que dire ? Il y avait tellement e chose à dire...Il prit une inspiration profonde et s'adressa à la foule.

Mes soeurs, mes frères,

Vous a t on dèjà parlé d'orgueil ?

L'Orgueil est sans doute d'avoir une si haute opinion de soi-même que l'on arrive même plus à savoir ce que l'on est. Certes, l'on peut parfois être fier de ce que l'on fait mais l'orgueilleux est souvent fier de ce qu'il ne fait pas.
Si demain je nomme à un poste élevé un homme de paille, pourra t il être fier ? Nenni puisqu'il n'aura rien fait pour mériter la charge.
Si un clan pousse en avant un candidat, aura t il la valeur après être élu ? Nenni puisque le clan seul aura œuvré.
Si un homme est anobli par ce qu'il a des amitiés nobles, sera t il vraiment noble ? Non, non et non.
S'il hérite d'un titre, ou le vole, pourra t il en être fier ? Je vous laisse en juger...Pour moi c'est non !
Personne n'est noble par le titre, mais seulement par la conduite.
Alors regardez ces outre gonflées d'orgueil qui enflent, enflent , enflent tellement qu'un jour elles éclatent POUM ! Oui, une outre qui éclate ça fait poum...
Méfions nous de ce qui arrive sans qu'on l'ait mérité.
La fortune, trompeuse en toute autre chose, est du moins sincère en ceci, qu'elle ne nous cache pas ses tromperies ; au contraire, elle les étale dans le plus grand jour, et, outre des légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d'étonner le monde par des coups d'une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu'ils oublient jamais ses inconstances, sa malignité, ses bizarreries.
De fait, toutes les complaisances de la fortune ne sont pas des faveurs, mais des trahisons.
Elle ne nous donne que pour avoir prise sur nous.

Cette vérité, établie sur tant d'expériences convaincantes, devrait détromper les ambitieux de tous les biens de la terre ; et c'est au contraire ce qui les engage.
Au lieu d'aller à un bien solide et éternel, la Vertu, sur lequel le hasard ne domine pas, on se donne tout à fait à elle, la fortune.

Car écoutez parler ce politique habile et entendu. La fortune l'a élevé bien haut, et, dans cette élévation, il se moque des petits. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges considérables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s'être affermi contre toute sorte d'attaque. Aveugle et malavisé ! Comme si ces soutiens magnifiques allaient perdurer !
Car sachez le , mes frères, Rien d'humain n'est éternel !

“ Parce qu'il s'est élevé superbement, et qu'il a porté son faîte jusqu'aux nues, et que son cœur s'est enflé dans sa hauteur, pour cela, dit le Seigneur, je le couperai par la racine, je l'abattrai d'un grand coup et le porterai par terre ”.

Tout homme qui se croit plus qu'il n'est mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à ses enfants des affaires embrouillées qui ruineront sa famille.
Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable ?
Est ce pour cela qu'il aura trahi, bafoué, menti, volé, ruiné...?
Homme orgueilleux, pourquoi tant de vanité ?
Crois-tu jouir de ton travail, alors que tu as si peu de vie ?
Tant de sueurs, tant de travaux, tant de crimes, tant d'injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu'un misérable peut-être !
Regarde, qu'il n'y a rien d'assuré pour toi, non pas même un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue.
Crois-tu que ta descendance en profitera ?
Nenni tes héritiers mangeront oisifs ce que tu auras amassé et souriant et se moquant de toi.

Il y a dans l'esprit de l'homme un désir avide de l'éternité, si l'on sait l'appliquer, c'est notre salut.

Mais si l'homme orgueilleux s'attache à des titres, à des biens périssables il pourrira avec eux.

Si l'homme humble cherche la vérité en elle-même il la trouvera en ce qu'elle est
Eternité, tu n'es qu'en Dieu; mais plutôt, éternité, tu es Dieu lui-même !

C'est là que je veux chercher mon appui, mon établissement, ma fortune, mon repos assuré, et en cette vie et en l'autre.

Mes frère mes sœurs, soyez donc ce que vous êtes, des créatures du Très Haut, ne cherchez pas à être plus que vous n'êtes...L'homme qui met de échasses pour paraître plus grand ne grandit que dans le ridicule.

Je vous laisse méditer


Suivent quelques instants de silence et de réflexion
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Clodeweck
Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage


Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi


Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole
maintenant, sœurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.



Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en boit. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.

Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.
A tous je souhaite du courage pour surmonter les épreuves…


Il lit la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.


Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

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Kiesilgur
Frère Jules écouta de toutes ses oreilles le sermon de Son Eminence et médita longuement dans le silence qui suivit. Une parole lui vint qui ponctua ses réflexions :

"Memento quia pulvis es"

Tout en communiant, il méditait encore et encore les mots qu'il avait entendu ce jours.
Valentine.


Tine s'était glissée dans l'église, discrète avait prié, elle savait qui donnait la messe à la chapelle et apprécia son sermon, pria pour qu'il soit entendu de tous, pria pour les siens, pour les autres, espérant que jamais elle ne tombe dans le péché d'orgueil.
Elle ferma les yeux un instant, se remis en question un long instant et sortit aussi discrètement qu'elle était entrée.

Neocor
Neocor, souffrant d'une mauvaise maladie était arrivé en retard pour cet office présidé par SE Clodeweck... Il resta assis au fond de l'édifice, écoutant le Saint Homme avec grande attention...
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Abbé de l'OCF,Dignitaire Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Neocor
Ainsi le Vice Primat allait incessament arriver à Chambéry. Mgr Uterpendragon en personne serait bientôt aux côtés des chambériens et il convenait, pour Neocor de vérifier que tout soit bien en ordre dans la Grande Chapelle... Surtout qu'il y aurait également une autre personne de L'évêque Bourrike, une grande dame qu'il appréciait...

Ainsi il passa un chiffon de laine sur le mobilier et les bancs sans oublier les magnifiques rétables offerts par La Baron Cochon il y avait de nombreuses années...

Il s'agenouilla devant chacune des statues, récita un flot de prières et fit mine de prendre le chemin de l'archevêché mais s'arrêta fébrilement. Il retourna dans le choeur et vérifia que les quatre élément aristotéliciens étaient bien à leur place.

Tout était parfait... Un mulot se fraya un passage entre ses jambes et il le regarda poursuivre son chemin d'un air amusé... Neocor était en joie... Il ressortit et ferma la lourde porte derrière lui avec une grande douceur...

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Abbé de l'OCF,Dignitaire Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Uterpendragon
Les jours passaient si vite depuis que le cortège primatial avait fait son entrée en la capitale savoyarde! Levé depuis l'aube - et Dieu sait qu'aux prémices de l'été, elle n'attend pas - Aymé courait d'un bout à l'autre de la ville, allant du palais ducal aux locaux diocésains qui avaient été mis à sa disposition. Répondant aux multiples courriers qui attendaient son attention, priant pour le Salut de l'âme d'Eugène, préparant enfin l'office qui allait avoir lieu. Lorsqu'il entendit les cloches sonner neuf heures, il fit venir son secrétaire grégorien et lui annonça leur départ.

Se saisissant de sa crosse, il laissa à son suivant le soin de prendre les ornements liturgiques qui l'accompagnaient traditionnellement. Ils prirent ensuite le chemin de la Grande Chapelle, non s'en s'être assuré auparavant du stock en vin et pain dont ladite chapelle disposait. De la piquette pour ce genre de cérémonies, cela était inconcevable. En outre, le vieil homme faisait une confiance aveugle à son ami l'archevêque de Tarentaise qu'il savait homme de goût.

Rapidement, le clocher de la chapelle fut en vue, et l'évêque pressa le pas, espérant ne pas faire attendre ses deux confrères qui devaient officier avec lui. Il n'avait pas encore eu l'occasion de visiter les lieux, ainsi, il passa le porche et découvrit avec émerveillement le lieu de recueillement de la capitale. En son for intérieur, il pensa qu'il aurait beaucoup de plaisir à officier en ces lieux, espérant que la Foi des savoyards embellirait encore davantage l'instant. Ne trouvant encore personne, il profita d'un instant de répit pour aller prier, ordonnant qu'on allume moult cierges et que des fleurs soient déposées de part et d'autre de l'édifice.

Lorsqu'il eut fini de se recueillir, il se dirigea vers la sacristie, où il revêtit son aube et ses autres vêtements liturgiques, avant de ceindre sa mitre brodée d'or. Restant aussi simple que possible, il avait ce jour décidé de prendre une crosse d'argent et de bois qui avait un certain charme brut. Ainsi vêtu, il ordonna qu'on fasse sonner les cloches, encore et encore, non seulement en l'honneur d'Eugène, mais aussi afin que le peuple savoyard au complet se rende à cet office qui promettait d'être extraordinaire. D'un pas lent et posé, il alla se camper sur le parvis, attendant ses confrères et les fidèles.

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Bourrike
les cloches? Mais comment elle, d'habitude si lève tôt, avait-elle pu se faire surprendre. L'âge sans doute, et les allers retours incessants entre la Savoie et Rome!
Toujours est il que pour les brassées de fleurs fraîches, faudrait revoir! A moins que d'exploiter encore une fois cette brave Paquie. mais à la voir piaffer d'impatience à l'idée de rencontrer le vice-primat, la Bourrikette eut pitié et presque honte de cette pensée.
Frugal repas avalé, l'évêque prit donc le chemin de la chapelle d'un pas pressé, se demandant lequel de ses confrères l'avait devancée.
La vue d'un plumage blanchi par le temps ne l'aurait pas renseignée si ce n'avait été aussi abondant! C'était donc frère Uter, qui, déjà prêt, se tenait sur le parvis.
S'avançant pour lui donner une fraternelle accolade, elle le félicita de son arrivée plus que matinale, puis s'esquiva pour aller revêtir elle aussi tenue plus adéquate.
Puis elle revint se placer à ses côtés, souriant à l'idée d'officier en choeur.


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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Neocor
Neocor arrive d'un pas qu'il voudrait rapide... Il a été long à s'endormir, songeant à cette Messe dans laquelle il a mis tous ses espoirs. Après avoir traversé quelques ruelles, le voilà maintenant en vue de la Grande Chapelle, imposante.

Deux personnes attendent sur le parvis, et il songe aussitôt, à voir leur silouhette qu'il s'agit du Primat et de Soeur Bourrike...

Les derniers pas lui confirment ses doutes, c'est bien Eux... Le visage de Neocor s'illumine et il se précipite dans les bras du Primat et de Soeur Bourrike afin qu'ils se donnent mutuellement l'accolade aristotélicienne


Mon cher Aymé, j'ai grand plaisir à te voir ici. C'est un de mes voeux les plus chers que de pouvoir officier en ta compagnie en pareille circonstance ! Et toi Soeur Bourrike ? Mon plaisir est aussi grand... Je vois que tu es toujours d'une ponctualité exemplaire... Voilà que je suis le dernier !!

Neocor écarte sa veste en poil de chèvre et sort un petit paquet dans lequel il a déposé, avec soin, ses habits archi épiscopaux.

Je cours me changer dans la sacristie où se trouvent déjà ma crosse ainsi que ma mître... Et je vous rejoins au plus vite !

Et le vieux prêtre entre dans l'édifice, admirant avec enthousiasme la beauté des lieux que son ami Uter a fait décorer...
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Abbé de l'OCF,Dignitaire Cistercien. Archevêque de Tarentaise.
Damisella
J'entends sonner les cloches de la grande chapelle... oups il faudrait peut-être se presser un peu

Tu est prêt mon coeur? j'entends sonner les cloches, il ne faut pas rater cette messe, elle devrait être superbe.

Coup d’œil rapide pour vérifier nos tenues, je couvre mes cheveux d'un voile, baiser tendre à mon époux qui est superbe dans sa tenue impeccable et nous nous dirigeons vers le lieu du culte.
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