[RP] La fin d'un règne

Cela faisait des jours et des jours qu'il traversait le nippon pour arriver a destination... que ce soit sur terre ou sur mer...et enfin il était la ! Il avait réussi a accosté sans trop de soucis sur les terre d'Oda... notre Kiato avait laissé la barre en toute sécurité a Mayaki avant de débarquer du Raijin... Il savait qu'il avait fait le plus facile... Rejoindre l'Oda... Maintenant les choses sérieuse commençait...

La première difficulté si on peux dire était la traversé de Kiyosu... certes il savait que l'armée de Kesta était terrifié a l'idée de combattre... Pour preuve elle s'était réfugié dans les remparts de la ville depuis longue semaine sans en bouger... Oh il faisait les malins comme cela les lézard ... Mais il savait que la peur les habitait et que jamais il ne quitterait la protection des murs... Bref la peur de ces ennemis arrangeait notre Kiato sur ce coup la... Il était venu pour les combattre certes... mais il était trop tôt ! Ça préoccupation du jour était la traversé discrète de Kiyosu... et surtout la sécurité des hommes qui l'accompagnait !

La traversé de Kiyosu fut assez silencieuse et rapide... Pas aussi discrète toute fois qu'il l'avait espéré... Il avait aperçu derrière les muraille au loin les hommes de Kesta... et notre Kiato craignait que la réciproque soit vrai... lui qui croyait cacher ca position encore quelques jours... bah c'était râpé ! Soit il ferait avec... De toute façon la mission avait été un réussite... La capitale était passez et la route lui était grande ouverte... Plus personne ne l'arrêterait jusqu'à ca première destination !

Il continuait de marcher d'un pas décidé... Laissant tout d'abord son regard se posé vers la ville qui s'éloignait... Regard fixe et décidé... La détermination ce lisait dans ces yeux... Oh oui il y reviendrait ! Son regard se posa ensuite vers les hommes et les femmes qui l'accompagnait... être qui lui était cher pour la plus part... Sourire satisfaire et fier d'être en leur compagnie... Avant d'enfin posé son regard vers la route qui leur faisait face... et de laissez sortir quelques encouragements...

En route ! On y est presque... le plus dur est derrière nous !

Croyait il vraiment en ce qu'il disait ? pas vraiment a vrai dire... les prochains jours allaient certes être calme... mais ils savaient que tout cela ne durerait pas... Que ce voyage venait seulement de commencer... et que maintenant il ne pouvait plus faire demi tour... Vaincre ou périr... Voila ce qui les attendait... En attendant il ne leur restait qu'a marcher... dans deux jours ils pourrait enfin se reposer... Repos qui ne leur pourrait être que salutaire dans l'optique des combat prochain...
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L'envie du voyage, de la découverte était sienne depuis bien longtemps. Mais la Miyagino, avait toujours le don, pour prendre des décisions la faisant se retrouver d'une certaine façon, attachée!!! Bloquée en tel ou tel lieu... Tenue par tel ou tel attache personnel... Mais non!! Elle ne pouvait se contenter de cela, elle ne pouvait vivre de la sorte... Ses jambes avaient beau être petites, elles en avaient de l'énergie et de l'envie de gigoter!!

Et un jour, au détour d'une conversation, alors qu'elle était attachée... Oui encore une fois attachée... A des obligations du à son souhait et besoin de vivre cette vie de combat, elle eut vent de cette décision de rejoindre les terres d'Oda. Les conversations échangées sur ce projet, l'avait fait se décider être des hommes de Kiato. Décidée de prendre pour la première fois, une décision de voyage, de découverte, d'expérience... Et pour se faire, se rendre en Oda, y aller pour combattre, mais surtout y aller en bateau!!! Oui! Probablement que cela était une évidence, voir une habitude pour quelques... mais pour elle, être sur le Raijin, être tant de jours sur les eaux, était une nouvelle expérience déjà.

Mais épargnant les détails, nous dirons simplement que le voyage s'est fort bien dérouler, et que poser le pied sur la terre ferme était plaisant tout simplement... Taisant bien évidement, qu'elle en était plus que ravie, que d'enfin en descendre... D'où marchant à présent dans la suite des pas des autres hommes et femmes étant du même voyage, dans les pas décidé de Kiato, Miyagino eut un large sourire, lorsqu'elle entendit ce dernier annoncer y être presque, tout comme le fait que le plus dur était derrière eux.

Alors là!! Elle n'avait pas imaginer un seul instant, que ce serait le fait de tanguer, avoir des moments de si désagréable ressentit intérieure, sur ce temps de voyage en bateau, qui était le plus dur! Parce que alors, ben finalement, c'était pas si terrible que ça!!!
Mais, en continuant à marcher, elle réfléchit un rien, même un peu plus qu'un rien... Non! Non! Non!!! Il les baratinait là!!!


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Les terres d'Oda, elle les avait déjà foulées il y a de ça quelques mois avec son amie May.lee et Maruku. Et il faut dire qu'elle en avait pas vu grand chose, le mal de mer avait pris le dessus et May_ était à peine sortit, mais l'important c'est qu'elle ait déjà posé un orteil sur cette terre n'est ce pas ?

Cette fois ci, elle pouvait en apercevoir le paysage plus en profondeur, May_ pouvait l’apprécier ou le ré-apprécier.
La voila dans une armée, en marche pour un affrontement certain au final et elle pensait a son père. Si seulement il la voyait ou même savait, il n'en reviendrait pas. Surement apprécierait-il Kiato juste pour ça ou il lui en serait reconnaissait mais le détesterait car ce n’était pas l'homme qu'il avait si soigneusement choisit pour celle-ci. M'enfin, à cet instant bien précis, elle en avait cure, ce voyage la rendait malgré tout sereine et pleine d'entrain.
La jeune femme assommait Kiato de question, l’assommée aussi d'idée fantasques et farfelues, enfin c’était de l'art spécial May_. A la moindre agitation son esprit faisait "boum" et ça fumait dur là haut !

Ils marchaient encore et toujours sur cette terre rocailleuse, pas étonnant qu'elle y abrite des lèzards. May_ pensait aussi a une ancienne luciole, une ancienne Otomo-jiin, une ancienne Usukienne qui avait tout quitté pour l'Oda. La reverrait-elle ? Quel que soit les conséquences ? Est-il bon de fraternisé avec l'ennemi ? Puisque celle-ci avait tout quitté pour rejoindre les lézards... Avait-elle d'ailleurs réussie ? Pour ça aussi, tiens, elle avait l'art et la manière... S'attacher à des gens qui prennent le chemin inverse du siens ! Si Kiato apprenait ça, il en serait pas surpris pour deux koban, mais pour le moment, elle ne dirait rien et si cela se trouve, elle ne se souviendrait surement pas d'elle...

M'enfin, ils avançaient, sans encombre, c’était le plus important, un petit encouragement de la part de Kiato. Première étape passée en avant pour les suivantes ! Déterminé, ils devaient être.

"Point du jour,
Marchons, courons,
Saisissons,
Se qui semble imprenable."
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Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate

Au passage de l'armée ennemie (leurs intentions étaient déjà très bien connus du conseil en place qui avaient aussi ses sources), une tête brune se promenait sur les remparts, enfin se promenait... disons plutôt qu'il essayait de grimper en haut de la plus haute tour pour y graver un nouveau tag comme il l'avait déjà fait précédemment. Les gardes l'avaient déjà surpris en pleine action, le forçant gratter la pierre pour qu'elles resplendissent. Alors forcément, il ne pouvait pas passer par les escaliers, mais jouait à l'alpiniste en herbe, comme un lézard, ce qui le grisait grandement.

Il ajoutait la touche finale à son oeuvre d'art quand il aperçut au loin l'étendard de l'armée qui passait tranquillement à côté de la capitale d'Oda, l'armée de Kesta étant entrée dans les murs pour des mesures de sécurité. La révolte grondait, et il fallait faire taire les dissensions internes.

Premier réflexe : Des méchants !
Deuxième réflexe : Taper.

Prévenir ? Boh pourquoi faire, l'es fort notre Kuan nan ? Pis y'a des gardes pour ça. Zoum ! Il descendit de la tour en se laissant glisser, écorchant la peau de ses bras par la même occasion. Pieds nus il dévala les rues de la capitale, et courut se mettre en travers de l'armée. Ce n'était pas bien dur, ils avançaient à un rythme de campagne classique, et quand on connaissait la région comme ce garnement là...

STOP !
Z'avez pas l'droit de passer.

Surgissant d'un fourré, il se posta devant l'armée, croisant les bras, en plein milieu du chemin, les joues rouges, la tignasse ébouriffée et le regard sévère.

Sinan j'vous casse la tête.

Les armées il détestait ça. La dernière en date avait fait mourir son Papy, alors comprenez qu'il leur voue une certaine rogne.
Ouais, l'orgueil parfois c'est dangereux.
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La marche se passait bien... Tout allait bon train... L'allure vive imposé permettait même d'envisager une pause ! Voui enfin ca c'était dans un monde parfait dans le quel personne venait se mettre au travers de son chemin... Sauf que voila une fois n'est pas coutume faut que tout va de travers !

En l'occurrence un mioche dont la tête ne lui est pas inconnu venait de ce mettre en travers de la route... C'est qu'on pourrait presque croire qu'un gamin de 10 ans tout au plus ferait peur ! Bref une chose était sur notre Kiato l'avait déjà vu quelques part... par contre il ne sait plus trop ou... Il lui fallait réfléchir et vite ! Et la réflexion fut assez simple en fin de compte... N'étant jamais venu en Oda il conclut rapidement qu'il s'agissait forcement d'un des portrait qu'on lui avait dessiné sur des feuille de riz... Il était donc soit ami... soit ennemi ! Ni une ni deux il pris les dessin et les compara a la frimousse qui lui faisait face... Et c'est a ce moment la qu'un drôle de mots sortit de ces lèvres...

Eurêka !

Notre Kiato venait de trouver qui était ce mioche ! Ce n'était ni plus ni moins que le procureur d'Oda... Un grand sourire se dessina sur les lèvres de l'ainé des Akikuro... Sourire qui se transforma rapidement en moue... Il ne pouvait pas lui couper la tête... Il savait pertinemment que May n'accepterait pas... et puis ce n'était pas non plus dans la nature du chef d'armée de tranché des tête sans raison...

Toute fois une autre solution traversa son esprit... Solution très risqué toute fois et surtout a double tranchant... May risquait de s'attacher a ce garnement... mais il était toute fois obligé de saisir l'opportunité qui lui était offerte... Et la sans attendre il laissa un cri rompre le silence qui avait pris place...

Saisissez le ! Ligoter le moi ! Il me le faut vivant !

Laissant les soldats exécuté ces ordres et partir a l'assaut du gamin... l'hérité des Hashimoto se fit apporté une feuille de riz et de quoi écrire... et entreprit la rédaction d'une missive...



La missive était rédigé... elle était prête a partir... Il aurait bien voulu ajouter qu'il exigeait le démantèlement des armées qui siégeait au sein de la capitale... ou bien encore la démissions de l'ensemble du conseil... Mais il n'avait nul envie de tuer le gamin... Il fallait donc demander des choses acceptables !

Bref il ne restait plus qu'a y ajouté un effet personnel qui appartenait au jeune lézard pour prouver qu'il l'avait bien en ca possession... Mais d'ailleurs ou était le gamin ? Ou était ces soldats ? Il était impossible a imaginez qu'un gamin seul puisse échappé au hommes qui était parti a ces trousses... mais notre Kiato était forcé de constaté qu'aucun des protagoniste ne se trouvait dans le champs de vision ! Ou était il donc tous ?
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Eurêka? Comment ça eurêka ? Pourquoi il avait l'air si content c'méchant pas beau ? Pourquoi il ne tremblait pas devant le Lézard en personne ?

Oho...

Kuan, de haut de ses 11 ans, comprit vite que quelque chose n'allait pas. Il détala comme un lapin dans le sens inverse tandis que résonnait des ordres derrière lui, manquant s'étaler dans la poussière en percutant Berthe la belette qui l'avait suivi jusque là.

Saisissez le ! Ligoter le moi ! Il me le faut vivant !

Ah non, non, non ! Pas question ! Des gardes se jetèrent à ses trousses, rappelant à Kuan des souvenirs pas si réjouissant que ça. Sauf que se faire courir après, ça il connaissait. Au grand malheur des gardes. Il avait à son avantage la connaissance de la région, et une immense malice. Un coup d'oeil lui fit savoir qu'il y en avait quatre pour lui courir après. Il réussit à en perdre un dans un fossé boueux, coincé par des racines. Les autres évitèrent le piège naturel aisément, et celui-là ne tarderait pas à se dégager, mais c'était toujours ça de gagné. Profitant des quelques secondes supplémentaires gagnées, il se jeta dans un fourré, et rampa de cachette en cachette, se couvrant de terre par la même occasion. Super le camouflage !
Alors une main se posa sur son pied, il se raidit un instant et se dégagea brusquement, aveuglant de sable le garde qui s'était baissé pour l'attraper.
Et de deux ! Un sourire étira les lèvres de Kuan qui courut se planquer ailleurs. Ici, ils ne le trouveraient pas... pas tout de suite du moins. C'était une cavité près d'une rivière, naturellement formée par les eaux dans la roche. A son entrée, le garnement poussa son seau de grenouilles mortes (et de viscères, plein de sang...) qu'il avait laissé là lors de ses dernières visites de "scientifique".
Déroulant un petit bout de parchemin chiffonné (vive les leçons d'écriture) il écrivit rapidement un petit mot avec la boue.

"Préfère crever."

Qu'il accrocha à une patte de Berthe avec un roseau. Le gosse avait bien capté que l'horrible le voulait vivant. Il signifiait donc qu'il préférait qu'on le laisse mourir, ou plutôt se démerder seul. La belette était connue, un coup de pied la fit détaler, pour sûr qu'elle retournerait à la taverne des Lézards, sachant qu'il y avait toujours là de quoi manger.

Ah, sale gosse !

Un des gardes venait de renverser le seau rempli de choses dégoutantes, ce qui fit bien rire Kuan. Il sauta par dessus... pour se cogner au quatrième qui lui chopa un bras. Le morveux mordit férocement dans son poignet, mais les deux qu'il avait semés, rappliquaient, et là c'était bel et bien fini.


Kisama !
Chien mou !
Baka !
Tête de fille !
Busu !

Ce sont ces jolis mots empreints de sagesse qui annoncèrent leur rentrée au camp. Kuan affichait une moue boudeuse et en colère, se débattant comme il pouvait dans les mains de ses gardes, attribuant sans relâche des coups au hasard.
Quel beau tableau ! L'un avait les jambes pleines de boues, l'autre avait la tête couverte de sable, le troisième était plein de sang et de viscères de grenouilles et le dernier portait une belle morsure au bras. Le gosse n'était pas mieux, voir rassemblait un peu de tout ça, mais lui c'était son état normal.

Il cracha à la figure de Kiato dès qu'on l'amena près de lui.

Bête à manger d'riz!
Idiot !
Chiteinamvari !
Pisse-sec !
Sale rat !

A sa ceinture, étaient accrochés nombre d'objets facilement identifiable comme les siens: une bourse de crotte de nez séchées, deux tekkens, un scalpel...
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[Quelques jours auparavant]

Mayaki faisait comme bien souvent à cette période son séjour au sanctuaire d'Imari quand un garde était venue la déranger. Elle l'aurait bien envoyé paître car ce n'était pas celui qui lui apportait les nouvelles de son époux habituellement mais après très courte réflexion se dit que cela pouvait être important.

Elle le remercia et attendit qu'il tourne les talons pour dérouler la feuille de riz et lire entre les lignes

"Attendez !" lui dit elle pour une fois d'un ton péremptoire

Le garde, net, s'arrêta et se tourna

"Vous pourrez porter réponse à Kiato, Arigato"

Elle relut le courrier de son 'cousin' par alliance et à son tour, rédigea sa réponse.

Pour résumer, Kiato avait retenu son envie de bouger, son besoin d'aventures, de découvertes et de se rendre utile et lui faisait une proposition qu'elle n'attendait plus.
Pourtant pour l'heure, elle ne pouvait lui répondre dans l'affirmative car séparée de son Confucius, elle ne voulait pas prendre cette décision sans son accord. Ils s'étaient promis, après qu'elle ait failli le perdre au loin, de ne plus se quitter et elle comptait bien honorer cette promesse.

Les jours suivants, le garde fit plusieurs allers retours jusqu'à sa sortie du sanctuaire et surtout celle de son tendre époux.

Et les voilà à bord du Raijin de Kiato en partance pour les terres d'Oda.

Les jours à Bord du bateau passent sans encombre et ils se croisent les uns les autres jusqu'au jour ou Kiato la prévient qu'il va accoster...à la sauvage et la mettre pour quelques temps capitaine du Raijin

Elle, Maya, capitaine d'un navire !! On aura tout vu ! enfin en navire à 'quai' pour être honnête mais quand même... C'est pour cela sûrement oui, qu'elle s'était endormie, rêvant de son poste et avait oublié de débarquer en même temps que les autres !
Ou inconsciement pour être capitaine un peu plus longtemps ??

Toujours est il qu'elle prit un jour de retard sur ses compagnons de route et sur son époux.

Elle avait l'impression de l'entendre du bateau !!

Oui, d'accord !! Elle était tête en l'air....mais ce n'était là que son seul défaut !
Comment ça non ? qui ose ??

[en Oda !]

Elle débarqua à son tour et ne put décrire la sensation qui traversa son corps en posant son premier pied sur le sol rocailleux de cette terre étrangère...Une exitation, un pincement au coeur, une impression de danger immédiat, et un amour sans pareil comme si...comme si cette terre et elle était en osmose...

Elle se secoua et prit la direction de Kiyosu non sans se baisser et ramasser la poussière de cette terre pour la voir de plus près.

Un long jour de marche pour rejoindre l'Homme de sa vie, celui qui depuis un an partageait ses joies et ses peines, celui qui était à ses côtés pour traverser chaque épreuve, celui qui l'abreuvait de son amour, celui qui était tout pour elle et qu'elle avait épousé.

[KIYOSU]

La ville se dressa, fière, devant elle. Et pendant qu'elle avançait, Maya essayait de se souvenir de toutes les histoires qui circulaient en Otomo sur Oda et sur Kiyosu et en particulier ses habitants ou du moins une partie des Kiyosu jins, ceux la même que l'on nommait les 'Lézards' qui pour une raison obscure la fascinait

On dit d'eux qu'ils sont vilains, sauvages, cruels, sans patrie hormis leur clan, qu'ils tuent pour le plaisir et pillent le bien d'autrui sans aucun remords.

Et pourtant, malgré le danger, elle avait hâte de les rencontrer, de voir de ses yeux ce qu'ils avaient de si 'spécial'

Et la voilà à Kiyosu, capitale de l'Oda ! et pressée de rejoindre son époux, elle parcourre les ruelles de la ville avant de se jeter dans ses bras et de l'entrainer pour une visite nocturne de la ville.

Certains quartiers étaient plutôt chiches, normal pour la capitale mais d'autres...laissaient franchement à désirer, l'odeur qu'il s'en dégageait en passant auprès des ruelles sombres lui donnaient presque la nausée.

Toujours est il qu'il allait déja falloir se préparer à rejoindre l'armée de Kiato.
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Pourquoi fallait il qu'une si belle journée tourne a la pluie ? Pourquoi le soleil s'était retiré au profit des nuages ? Non mais c'était pas possible ca ! Il allait devoir reprendre leur marche sous la pluie lorsque les soldats reviendrait avec leur prise... D'ailleurs il en mettait du temps ces derniers... Et notre Kiato commençait déjà a marmonner... c'est qu'il était loin d'être patient !

En plus la pluie n'arrangeait rien a l'affaire... Elle commençait a mouillé la feuille de riz dont l'encre était encore a peine sèche... Il lui fallut ordonner de la mettre a l'abri et de laissez l'encre séché pour que cette dernière ne soit pas détruire par les condition météo qui devenait désastreuse ! Heureusement pour lui que la lettre n'était pas écrite avec de la boue et trainé au sol par un rongeur sinon seul les Kamis savait dans quel état elle serait arrivé !

Bref le gamin arriva enfin dans un piteux état comme les gardes d'ailleurs... Long soupire d'exaspération de la part de notre Kiato... Comment un si petit être avait pu mettre dans un pareil état les hommes qui l'accompagnait... Et ce soupire d'exaspération se transforma rapidement en énervement quand le mioche osa lui cracher a la figure... D'un geste de manche il s'essuya le visage restant aussi impassible que possible malgré l'énervement présent... avant d'ordonner a nouveau quelques ordres...

Qu'on ligote et bâillonne cette vermine ! J'interdis a qui conque de s'en approcher sans mon autorisation... Ce n'est pas un gamin comme les autres !

Petite pause pour reprendre son souffle et fixer le vermisseaux dans les yeux... Saisissant au passage le scalpel du jeune garçon

Cette être perfide est un lézard ! En l'occurrence le procureur d'Oda ! Méfiez vous en comme la peste !

Se retournant a nouveau vers les gens qui l'entourait il continua...

Il est notre otage ! Il nous faut le garder vivant ! Toute fois n'hésiter pas a usé de violence si jamais ce dernier tente de s'enfuir !

Il regarda les hommes qui maitrisait le gamins et ajouta...

Une fois que vous vous serez occuper du gamin débarbouillé vous un petit peu... Gifu nous attend et nous devons être présentable ! Il est hors de question d'arriver la bas en ressemblant a des pourceaux !

Les ordre était donné... Il ne restait plus qu'a envoyez la demande de rançon vers Kiyosu et son château usurpé... L'encre qui avait été couché sur la feuille de riz avait eu le temps de sécher a l'abri des regard... Il ne restait plus qu'a y ajouté le scalpel et le message pouvait être envoyez ! Il appela donc un de ces archers et lui intima quelques ordres

Va a Kiyosu et envoie cette demande de rançon avec une flèche sur la porte du château d'Oda ! Soit discret et te fait pas prendre ! Nous ne pourrons rien pour toi si c'est le cas ! Fait vite ! Nous t'attendrons sur Gifu !

Notre Kiato donna le scalpel et la feuille de riz soigneusement protéger a l'archer qui ne perdit pas de temps pour allez exécuté ca mission... Il savait que le pli arriérait au main des Lézard... Ce qu'il ne savait pas c'est si oui ou non son homme reviendrait...

Bref c'est avec ce nouveau "colis" qu'ils continuèrent la route vers Gifu... Ils avaient déjà assez perdu de temps comme ca... Il leur fallait marcher vite si ils voulaient arriver dans les temps... Et la pluie ne facilitait en rien la marche !
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Ils marchaient tranquillement, sans inquiétude de regarder derrière eux, May_ dans ses pensée et voila que tout s'arrête net, un jeune garçon leurs faisait face. Il y avait pas a dire, il était courageux se qui manqua pas d'échapper a la jeune shugo.
Malgré la crasse qui était plus que présente sur son minois et ses habits, elle le trouvait assez attendrissant avec son caractère bien trempé. Y a pas a dire, il lui faisait penser a Yôshi, son petit Yôkai préféré.

Bref et blabla et blabla, Kiato dit qu'il faut le capturer, la nuée de soldat se lance a la poursuite du gamin, May_ lève les yeux au ciel, se disant que la pose saké était à elle. Tsss, s'il croyait qu'elle se donnerait la peine de courir après un enfants, alors que les soldats s'en charge, fallait pas rêver non plus ! Elle s’assoit en bordure du chemin et sort sa fiole de saké de la manche de son kimono, tout en appréciant le liquide.
Jusqu'au moment ou elle entend le gamin dire des mots qui laissèrent indiquer que son éducation laissé a désirer. Elle se leva pour aller a leurs rencontre et une fois près d'eux elle put voir la scène du cracha. Puis elle entend kiato qui dit qu'il faut le ligoter et le bâillonner. Ces mots ne firent qu'un tours dans sa caboche, se mit en avant devant Kiato.

-Tu plaisante là ????!!!! Tu ne va pas faire bâillonner cet enfant !

le regard de May_ faisait le va et vient entre Kiato et Kuan. Mais celui-ci se faisait plus dur quand son compagnon ajouter en prime qu'il fallait pas hésiter a faire violence en cas de tentative de fuite.

- Tu veux pas l'écarteler vif tant que tu y es !!!

L'offense que Kuan avait faite à Kiato en lui crachant au visage, n'arrangeait en rien son affaire. Bien évidemment, elle n'aurait pas gain de cause et elle le savait pertinemment donc malgré les indication de Kiato disant que personne ne devait approcher Kuan, May_ haussa les épaules.
Il était partit pour envoyer un plis et la pluie commencer a tomber. Pfff , ils n'arriverait jamais a destination à ce rythme...

Elle grignotait un bout, son regard braqué vers le jeune garçon, elle ne le lâchait pas du regard, c'est alors qu'elle s'avança vers lui et un soldat se mit en travers de sa route. May_ le regarda.

-Plait-il, san ?
-Kiato-sama ne veut pas qu'on l'approche a moins qu'il en ait donné la permission.

May_ lui sourit, mais regarda l'homme cependant avec un regard d'acier.

-Eh bien, très cher, May_lyn sama veut se payer le luxe d'aller donner à boire ou à manger a cet enfant. Poussez vous maintenant !

Il ne bougeait pas d'un poil, tel un statut aussi sur de lui qu'un castor bouffant un tronc de bois.

-Je n'ai aucun ordre a recevoir de vous, May_lyn sama.

May_ bouillait interieurement, et se dit qu'un pieux mensonge lui sera pardonner... Pour combien d'anées aurait-elle a expier ça devant les kamis, elle en avait aucune idée.

-A très bien alors, vous pensez réellement que je suis la pour mon bon plaisir ???!!! Kiato-sama vous demande, bourrique !!! D'ailleurs je crois qu'il veut vous offrir du saké pour vous recompenser de cette mission.

Elle lui sourit, même si elle avait bien envie de l'assomer.

-Ah ah, fallait l'dire plutôt ma p'tite dame.

il lui laissa la place et s'en alla retrouver Kiato en tête de marche. May se demandait combien de temps son mensonge tiendrait mais bref, la jeune femme s'avança vers Kuan non pas sans méfiance et s'agenouilla.

-Konnichi wa, je m'appelle May_, elle lui sourit avançant sous son nez une portion de Udon et de l'eau. Tu as faim, soif ? Ta folle course n'a pas du être de tout repos.

Elle se releva pour guêter une venue éventuelle de Kiato ou du garde ... Si son cher et tendre n'avait jamais pu suivre un ordre, il en allait de même pour May_ surtout dans une situation pareil.
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Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate

Kuan regarda la pluie avec un peu d'inquiétude, plus pour Berthe que pour son message dont les mots avaient finalement peu d'importance. On le connaissait bien, au contraire de ces étrangers fraîchement débarqués, et ses alliés hésiteraient surement à deux fois avant de venir le chercher : autant emmerder le plus possible l'armée ennemie avec l'Emmerdeur en Chef, vous croyez pas ?

*Nianianiania...*

Encore un Bien-Pensant celui-là, qui parle pour ne rien dire et qui s'agite dans tout les sens pendant que d'autres agissent. Il était plutôt fier de ce qu'il racontait fallait le dire quand même. Non mais vous le croyez ? Un étranger, venu de l'autre côté de la mer, qui a entendu parler de lui, connaissait son nom, sa fonction, et son clan ?! La classe quand même.
Il finit par se taire, et quand on le bâillonna ce fut avec un grand sourire moqueur sur son propre visage.

A Gifu ? Pourquoi ils vont à Gifu ? Ah y'a une autre armée à rejoindre ? Boh, de toute façon ça se verrait bien, une armée ça laisse des traces derrière elle, avec les chariots, les chevaux...

Il lui avait piqué son scalpel, le fumier ! SON beau scalpel. L'outil pour ses oeuvres d'art. Humpf.

*Toi j't'y cassera la tête. Promis juré.*

Il ne pouvait pas parler, mais il n'en pensait pas moins. Ses pieds et mains étaient liées, les mains dans son dos. Avec patience, il ramassait des petits cailloux dans ses mains, grattant la terre boueuse de ses ongles. Cela pourrait toujours lui servir d'une façon ou d'une autre. Puis une fille vint à sa rencontre. Il lui lâcha un regard indifférent, sachant pertinemment que les filles de toute façon ça comprend rien de rien.
La preuve ! Elle lui apportait à manger, alors que lui ne voulait que liberté. Enfin... un petit peu faim et soif quand même, rien qu'un petit peu. Pis on ne mange pas bien dans les rues, alors ce fumet...

Il hocha vigoureusement la tête, toujours bâillonné. Peut-être qu'elle lui enlèverait ?
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[Aux Fières raclures]

L'ambiance était relativement calme à la gargote des lézards, quelques clients discutant à voix basse autour d'une table et un type seul, à moitié ivre, le visage écrasé sur le comptoir dans un état d'ivresse et de somnolence. La seule chose qui était venue briser cette monotonie, c'était la pluie qu'avaient apporté de gros nuages au dessus de Kiyosu. À l'intérieur on pouvait entendre clairement le son de la pluie qui martelait le toit de la gargote et les clapotis à l'extérieur avec de tant à autre un grondement venu d'en haut. Hideyoshi, affalé sur le comptoir, ne s'en souciait pas le moindre du monde, il était bien trop installé confortablement pour bouger de là. Mais à un moment donné, il senti quelque chose s'agripper à une de ses jambes, la chose semblait vouloir lui grimper dessus, le lézard s'en serait guère soucié si ce n'avait été des griffes de la créatures qui traversaient le tissus de son hakama et qui venaient le gêner en se frottant sur sa peau.

Voyons, c'est quoi cette Kuso*? Dit-il en levant sa tête pour regarder la chose qui le gênait.

En regardant vers le sol, il vit que c'était une belette qui s'accrochait à lui, sans doute Berthe, le petit animal de Kuan, c'était la seule belette qu'il avait vu traîner par ici. Le petit carnassier commençait à remonter vers lui le long de sa jambe quand Hideyoshi la secoua pour la faire partir.

Non mais tu vas m'lâcher!

La chose tenait toujours bon, décidant d'en finir rapidement avec cette nuisance, le lézard la tira à l'aide de sa main et la décolla de sa jambe dans un craquement de fils qui lâche sous les griffes. Tenant fermement l'animal avec ses deux mains pour pas qu'elle se sauve même si elle se débattait à peine, il la leva droit devant son visage pour la regarder en face.

Tu t'crois maline comme ça, qu'est-ce que tu veux? T'a faim?...Oh mais c'est quoi c'truc là?

Hideyoshi avait finalement vu la feuille de roseau accroché à une de ses pattes, il la décrocha avec une de ses mains, tenant encore l'animal avec l’autre mais quand il l'a regarda attentivement il ne vit rien à part peut être de la crasse.

C'est ça que tu voulais me montrer? Une sorte de collier juste pour toi... T'es vraiment une emmerdeuse toi!

Sur ce, la belette maintenant tenue que par une seule main, en profita pour lui sauter et lui mordre le nez.

Aaaaaarg, cochonnerie, j'vais tellement te rotir. Gueulait-il en arrachant l'animal de son nez.

Libérée, la belette s'enfuya à toute vitesse je n'sais où. Le nez d'Hideyoshi était rouge, faut dire que Berthe n'avait pas mordu si fort que ça. Mais quand il regarda les autres clients de la gargote, il vit avec une certaine gêne qu'ils avaient leur regard fixé sur lui.

Vous voulez mourir peut être tas de baka*?

Sur ces paroles, les indiscrets détournèrent rapidement leur regard pour éviter quelconques représailles du lézard juge d'Oda.


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[Entre Gifu et Kiyosu - le lendemain de l'enlèvement de Kuan]

Le groupe profitait encore de l'ombre de la petite forêt qui entourait la route et qui allait les mener à Kiyosu. Tsuba tirait sa charette en tête du groupe, sur sa gauche venait sa fiancée et la jeune soeur de celle ci, les autres suivaient à l'arrière.
Ils avançaient tous en silence, les piaillements et les gazouillis des oiseaux accompagnaient leurs pas et venaient chatouiller les oreilles du jeune homme.
Il était bien accompagné et avait retrouvé ses marques dans son monde qu'il avait laissé pendant trois mois de retraite.

Au détour d'un virage les voyageurs virent arriver dans leur direction un jeune garçon d'allure pressé. La tête baissée et le pas rapide, il faillit dépasser Tsuba sans le reconnaitre si celui ci ne l'avait pas interpeller.

Toshi !?

Le jeune Lézard connaissait le père du garçon, qu'il employait parfois pour quelques taches ingrates.

Tu fais quoi ici ?

Toshi devait remettre une lettre à Tsuba et les kamis lui avaient fait mettre le jeune lézard sur son chemin bien plus tot qu'il n'aurait du.
Il souria à cette aide des divinités.

Sama... j'ai ceci pour vous !

L'envellope que lui avait tendu le garçon contenait un petit parchemin avec quelques lignes.
Tsuba fourra le papier dans une poche et priat le garçon de rentrer avec eux.

Il va falloir presser le pas les amis, j'ai des affaires urgentes sur Kiyosu.

Ils n'avaient plus le temp de profiter du voyage ni même de faire une pause, Tsuba devait au plus vite rejoindre son clan.

Tu remercieras ton père, dit il en fourant un koban dans l'une des poches du jeune messager.

*En bleu Toshi le jeune messager

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[Kiyosu, quelque jours auparavant....]

Kesta ?! Kesta !

Sa santé se dégradait jour après jour : la toux empirait, il devait également faire face à des vives douleurs dans la poitrine, et il était constamment ailleurs, sa tête le faisait elle aussi souffrir.
Mais contres vents et marées, il restait lui même, et la monotonie le lassait toujours autant : même diminué, il aspirait à autre chose.
Il cracha un glaire ensanglanté, fit une moue écoeurée et s'essuya le coin de la bouche avant de répondre à son aide de camp.
Hai ?
Je.. Ça va ?
Ouai, t'occupe. Qu'as tu as me dire ?

L'aide de camp était manifestement inquiet de trouver son Tai-Shô dans un état de plus en plus délabré, mais il le connaissait assez pour savoir qu'insister était la dernière chose à faire. Passant outre, il poursuivit.
Otomo nous envoie des espions.
Tu en es sûr ?
Au ton de sa voix, on aurait pu penser qu'il souriait. Pourtant son visage du Kesta restait impassible.

Haï ! J'ai vérifié ! Certains accompagnaient déjà Kiato quand ils se sont emparés de Kokura par révolte, pour éviter le combat ! Ils ont pensé faire de même ici ces fourbes !

Le Kesta éclata d'un rire tonitruant qui se mua en quinte de toux grasse. Au bout d'un moment, il fit signe à l'aide de camp de poursuivre son récit.
On a chopé un de ces espions dans une ruelle du Cloaque. Il n'a pas fallut trop le bousculer pour qu'il nous déballe tout : Kiato et son armée sont arrivés en Oda, leurs intentions sont clairement hostiles.

Le sourire du Daikan d'Oda s'élargit un peu plus, et il posa la seule question qui lui vint à l'esprit, même si elle pouvait sembler décalée :
Tu sais si Miyako, son mari et Yoshitune sont là eux aussi ?
Je... Je ne pense pas, on ne m'en a rien dit.
Dommage.... Ils auraient eux aussi mérité de finir leurs vieux jours en Oda.
On ne change rien. Laisse aller et venir les honorables et courageux planqués qui servent d'espion à ces fourbasses Hashimoto. Ils n'apprendront rien de bien intéressant et s'ils pensent que ça fonctionne comme en Uchi, ils seront pas déçu. Va simplement prévenir tout le monde qu'on va enfin avoir une occasion de se décrasser, et qu'ils se tiennent prêt !

Son aide de camp salua de la tête, et s'exécuta sans ajouter le moindre mot.
Son lugubre sourire illuminait plus que jamais son visage, voilà des mois et des mois qu'il espérait vivre ça. Il n'y croyait plus en fait : sa santé ne lui aurait pas permis un long voyage vers l'Otomo, et il n'aurait pas imaginé qu'Otomo viendrait à lui. Quel cadeau !
Humblement et par la prière, il remercia les Kamis.
Kesta regardait à l'horizon. Le tonnerre grondait non loin vers le sud, par delà de la mer. Le vent marin allait sûrement leur amener la pluie très bientôt....



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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.

[Jour de l'enlèvement de Kuan]

Les mots que Kiato avait prononcé plus tôt, se répétaient dans sa tête... "En route! On y est presque... Le plus dur est derrière nous!"
Mais, ou elle avait vraiment rien comprit la brunette, ou il faisait trop son p'tit marrant lui!!!
Dans quoi s'était-elle embarquée finalement?? Plus elle avançait, plus elle se posait des tas de questions. Humpf! Pas maligne quand même! Elle aurait peut-être put poser plus de questions avant d'accepter, avant de se joindre au groupe. Mais bon, elle connaissait les trèèèès grande ligne des motivations de cette aventure en Oda et cela lui suffisait amplement.

Miyagino, savait écouter et obéir aux ordres. Alors c'était bien suffisant pour participer aux combats. De plus, dès que la brunette avait sut qu'elle serait du voyage, elle s'était mise à s'entrainer bien plus encore qu'à l'accoutumée. Tout comme à manger, manger et encore manger! Qu'elle aie de quoi se renforcer, tout comme des graisses à muscler lors de ses entrainements. Alors hormis avoir son petit cerveau de bonne femme, qui songeait à n'importe quoi en marchant, elle saurait sortir le katana le moment venu et se battre tel un homme... Moui!! Ca aussi elle le croyait. Quand à savoir si s'était vrai ou non, ben seul l'avenir le dirait.

Mais tout à avancer dans les pas des soldats la précédent, la jeune femme se cogna dans celui juste devant elle, lorsque ce dernier s'arrêta net!!

WOW!!! Laissa t-elle échapper bougonne, sans se contrôler. Mais bon, ils pouvaient prévenir quand ils s'arrêtaient tous ceux là!
Puis percevant des sons de voix toute jeune, elle se pencha un rien pour voir au delà du gaillard lui cachant la vue et entendit Kiato dire "Eurêka!"

Large sourire de la jeune femme, qui remarquant un gamin l'air un peu sale, mais bon un gamin, donc si il joue et s'amuse, normal qu'il se salisse!! Bref... Miyagino sourit toute douce, se disant qu'il devait-être le gamin d'un ami ou autre de Kiato et qu'ils étaient arrivé dans un lieu de repos... Mais là, elle écarquilla les yeux!!! "Saissez le!! Ligoter le!! Il le faut vivant!!

Mais c'était quoi que pour un ordre là!! C'était un gamin!!

Humpf, en même temps elle était là sous les ordres de Kiato et devait obéir, rien d'autre. D'où elle obéit la brave femme et se mit au trousse du chenapan, qui venait de filer, avec trois autres gardes déjà aux trousses.

Et là! Tout comme elle l'avait bien pensé, ça n'allait pas être simple!! Car si il avait eut le culot de leur faire face comme il l'eut fait, c'est qu'il était futé et des plus malicieux ce p'tit morveux... Preuve qui ne mit pas longtemps à être faite, lorsqu'elle vit un des gardes, se ramasser dans un fossé boueux... Mais à la guerre comme à la guerre!! Qu'il se débrouille! Elle, elle continuait à courir, tout en retenant des rires, tant l'autre s'était bien étalé l'air de rien. Chance pour elle, de ne pas être la première dans la course!

Vient le temps du second, qui lui se prit du sable plein les yeux... Et de deux!!! Et elle de rire sans retenue cette fois, tout en continuant à suivre le gamin avec le dernier garde devant elle. Miyagino à ce moment là, se disait que avantage pour elle, vu qu'elle courrait moins vite que les trois autres soldats, les pièges apparemment étaient pour eux! Tout comme le gamin, allait bien finir par s'essouffler... Alors qui s'est qui allait l'attraper??? Et bien elle!!!

Ah, sale gosse!!!!

Et non!!! Elle ne l'attraperait pas! Elle venait, en voulant le suivre dans une cavité, de se prendre un truc atrocement dégoûtant et puant sur la tête!! Du coup, ce fut le dernier garde, qui petit futé, avait pensé comme elle et s'était mit à ralentir, la laissant le précéder sans qu'elle n'en aie vraiment le choix. Mais bien fait pour lui!! Il fut punit! Le gamin le mordit bien fort dans le poignet!!!

Mais trêve de moquerie pour elle, quand les deux premier gardes arrivèrent et finirent par attraper enfin le morveux.
Et ce fut pour sa part, des viscères de grenouilles plein les cheveux et du sang en dégoulinant, que Miyagino arrivait devant Kiato et les autres membres rester sur place.
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Résumons la situation, les terres d'Oda, l'armée de Kiato, les vilaines armées ennemies, un mioche crasseux, une capture, un enlèvement, May_ qui ne peux pas s'empêcher d'avoir de la bienveillance a l’égard du jeune prisonnier, la colère de Kiato qui risque de lui tomber sur le nez, un garde se sentant entourloupé par une femme, ah oui et les soldats dans un piteux état. Bouuuh ça en fait des choses et dire qu'ils en étaient qu'au début !

C'est drôle, avoir toujours l'art de se mettre dans des situations dont elle se passerait bien. Elle redoutait la réaction de Kiato, pourtant ça ne l'avait pas empêché d'y aller franco.
Son regard sur le jeune prisonnier, qui la dédaigné du regard, ceci ne la surpris pas, mais celui-ci semblait bien plus intéressé par la nourriture.
L'observant, elle le trouvait bien petit et chétif pour son soit disant age. C'est ça le procureur d'Oda ? Le voyant hocher la tête vigoureusement, elle amena ses mains sur lui pour défaire au moins le tissus qui était sur sa bouche, cependant, elle eut un mouvement de recule.

-Écoute moi bien, je te défais le tissus que tu as positionné sur tes lèvres à condition que je n'entende plus d'insultes et par pitié ne cris pas !

La compassion envers autrui la perdrait surement un jour, mais c’était plus fort qu'elle ! La pluie ne cessée de tomber à verse, marcher dans la boue, en avoir plein les zori, il faut dire qu'elle en était en rien habituée à ça, mais les vieilles habitudes d'enfance revinrent très rapidement, à croire que dans la vie rien ne se perds, s'endormant pour se réveiller au bon moment. Quoi qu'il en soit... Les paroles de Kiato disant qu'il ne fallait pas arriver à Gifu en ressemblant à des pourceaux... bah il en avait d'bonnes lui ! M'enfin....

Elle se décida d'enlever le tissus dégoutant de la bouche du jeune garçon, lui essayant le visage au passage. May_ le regretterait surement, mais elle ne le lui enleva pas les liens dans lesquels Kuan était en-saucissonnée, elle n’était pas stupide non plus la May_. Kuan allait devoir s’accommoder du faite qu'une "fille" lui donne à manger et à boire. Allait il se laisser faire ? Dans tout les cas, elle s'attendait à un coup de vice.

Le regards des autres soldats était sur eux, se demandant se que la jeune écervelée fabriquait avec le mioche. A croire que donner a manger a un mome tout en marchant ils trouvaient ceci extraordinaire, alors May_ dit d'un air faussement enjoué.

-Prodigieux, n'est-ce pas ?
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Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate