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[RP] La fin d'un règne

Kuan
C'est le rôle des filles de les servir. Sauf les filles Lézards. Voilà ce que le jeune avait compris de sa vie dans les rues et avec le clan aux vices déjà reconnus. Il se laissa donc faire, sans rien dire, et une fois rassasié sortit un beau sourire innocent à May. Peut-être que comme ça elle le jugerait inoffensif ? Une lumière s'alluma dans son cerveau, et il sourit vraiment, de ce sourire malicieux qu'il sort quand son esprit se met en marche.

J'peux y avoir un bisou ?

Vous imaginez la classe ? Un bisou d'une fille étrangère ?! Les copains en reviendraient pas.

Pourquoi vous n'y attaquez ? Nous 'va faire d'Oda l'plus fort des kunis t'sais. B'entôt on aurait mis d'lois mieux. Les autres savent pas faire. Si on m'laissait être daimyo, moi j'y f'rai d'grands choses.
Mais tant pis, j'serai shogun à la place, pis pirate 'ci. Et capitaine hein !


Suffisait de lui délier la bouche pour qu'il se transforme en vraie pie bavarde.

T'as quel âge ? T'appelles comment ?
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May_lyn
C'est qu'il avait bon appétit le bougre ! Cela faisait combien de temps qu'il n'avait mangé ? Mangeait-il a sa faim au moins? En tout cas l'avait pas bien l'air gras... La question qui la taraudée sur le moment c’était... Est qu'il buvait du saké ?! Avec la pluie, il risquait d'attraper froid et le saké pouvait constitué un remède... Enfin... peut être pas à 11ans !

Ses yeux s'écarquillèrent a la demande du bisous.... Même Yôshi lui en demandait pas... Et pourtant il etait bien plus jeune... Elle ne savait si elle devait...Mais pouvait-elle réellement refuser cette demande, faites si spontanément ?

- Je ne crois pas que ce soit dans les convenances que de faire ça ! Mais... Dis toi que ceci sera le seul et unique ...


Elle lui glissa un bisou sur la joue de Kuan, puis l'écouta poser ses questions... Qu'est ce qu'un enfant de son ange pouvait en dire des trucs... Elle lui sourit attendrit par tant de projets.

-Oh je vois que tu as énormément d'ambition, pour un jeune garçon... Daimyo et shogun ce n'est pas rien !!! Et tu as du travail qui t'attends, ne serait-ce que pour t'exprimer comme un grand politique.Mais quand on veut on peut... Pirate c'est bien aussi !ça demande moins de savoir vivre mais tu sentira le poisson à plein nez !

May_ lui sourit amusée,puis en vint au sujet crucial...

Et nous sommes venue vous virer, détruire vos armées, vous tuez, vous démanteler vous faire bouffer la poussière, comme vous avez fait au dernier conseil en place.


ELle lui sourit de toute ses dents.

Et dis toi que cela n'a rien de personnel ! Car je t’apprécie, tu sais ! Mais un Kuni, n'est pas un jouet, une population entière en dépend ! Donc finis de faire mumuse ! J'toffrirais un service en porcelaine à la place, tu pourras boire le thé avec tes amis !


Un doux sourire en direction du jeune garçon qui ne s'attendait surement pas a une telle réponse de la douce May_lyn. Mais que pouvait-elle dire d'autre, lui mentir ? C'est pas comme si elle lui disait d'aller jouer a la poupée pendant que les grand agissaient...

-Et pour mon nom... C'est Mizushima no May_lyn. Mais tu peux m’appeler May_, si tu en as envie.


Lui filer son titre par sur qu'il en est quelques a faire surtout après se qu'elle venait de lui dire. Leurs pas les rapprochés de plus en plus de Gifu.
Le soldat qu'elle avait envoyé a Kiato n’était pas revenu, surement s’était il aperçu de la supercherie et n'avait osé rien dire...

-Dis moi ? t'es pas un peu jeune pour être un lézards et t'adonner a cette vie ? Pourquoi ne vas-tu pas dans une école pour apprendre le bushido et y avoir une bonne éducation? Tu pourras toujours être Daimyo, shogun ou même pirate si tu le souhaite, par la suite.

May_ grelottait, elle était carrément trempée, la marche ne la réchauffer en rien, aller encore quelques pas et ils y seraient ! Une légère éclaircit fit son apparition durant le voyage mais rien de très folichon. Les kamis seraient-ils toujours avec eux? Les protégeraient-ils encore ? Cette pluie etait-ce pour les affaiblir ou pour les ralentir ? Ou serait-ce encore un sale coup du Roi des démons? Celui la ne lui ficherait-il jamais la paix ? Si seulement, elle pouvait faire bruler de l'encens...
En levant la tête un instant... Elle put apercevoir les mur du village. Un sentiment de soulagement l'envahit...

-Nous allons bientôt pouvoir nous reposer !

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Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate
Miyagino
C'est que être emplie de ce mélange plus qu'écoeurant qu'elle s'était prise sur la tête en tentant attraper le sale garnement, n'était vraiment pas des plus plaisant. Du sang au combat, ça pour sûre ça ne la dérangeait pas, surtout s'il était celui de l'ennemi, quoique même le sien ne la dérangeait pas, tant que cela n'était dut qu'à des blessures bénignes et reçues pour une bonne cause.

Mais là, ça commençait franchement à l'agacer d'être dans cet état. Heureusement la pluie s'était mise à tomber et déjà cela permettait de rincer un rien cette puanteur. Mais vu l'odeur et le spectacle qu'elle dégageait, la brune s'était retrouvée reléguée en fin de file. Moui!! Tu pues! Tu reste derrière! En gros s'était ça.

Alors ayant remarqué May_ qui essuyait le gamin, l'envie lui prenait de presser le pas, pour aller demander à ce qu'elle puisse prendre ce fichu bout de tissus, pour elle aussi s'essuyer un peu, mais non! Elle se ravisa, trop en train de grommeler en marchant et ayant hâte de voir enfin les mur de Gifu se dessiner devant eux.

Après un temps qu'il lui sembla interminable, enfin ils y arrivèrent, enfin elle allait pouvoir ôter tout ça, se changer et se reposer... Puis manger aussi!! C'est qu'elle avait faim... Elle avait même envie de faire pipi, mais ça chut, ça ne se disait pas et elle irait discrètement se soulager aussi!

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Kuan
Tadam ! C'est qui le plus fort, c'est quiii le plus fort ? C'est Kuan qui obtient toujours des bisoux des filles ! Le garnement s'illumina comme une chandelle, trop heureux d'avoir eu ce qu'il voulait. Akire peut aller se rhabiller, l'homme maintenant c'est lui. Enfin ça, c'est ce qu'il croyait.

J'm'exprime d'jà comme un grand. Pis pas b'soin d'faire de la politique.

Suffit d'avoir des armées. Et ça il l'avait bien compris.

Tss... Bonne chance, z'allez en avoir b'soin. Parce que si on les a battus, c'parce qu'ils se sont pas défendus. Des faibles, tapettes, fillettes. Comme toi quoi.

May_, t'sais s'occuper d'un kuni c'pas rigolo, hein. T'pas compris.


Franchement les filles, ça a toujours un temps de retard, c'est dingue quoi ! Quand elle se mit à lui parler d'école, et de "bonne" éducation, il se mit à sourire, convaincu que décidément c'était bien une fille. Son regard avait quelque chose de malsain. Il la regarda de ses yeux noirs et secoua la tête.
Comment lui expliquer que s'il allait à l'école, ou suivait les jeux des riches -chose qui était déjà impossible- un udon ne se matérialiserait pas par magie sous son nez une fois rentrée à la maison ? Que s'il n'était pas Lézard, personne ne se soucierait qu'il soit mort ou vivant ? Qu'il n'aurait pas de famille ? Et qui s'occuperait de sa Bande, hein ? Qui leur donnerait l'envie de se battre ? A quoi ça lui servirait une bonne éducation pour être plus fort ? A quoi l'honneur du bushido lui permettrait de gagner dans les rixes -qui étaient plus que courantes dans le Cloaque- ? Lui il se battait pour vivre, et il s'était trouvé des alliés. Dans la tête de Kuan, les mots n'étaient pas aussi bien formulés, les idées pas aussi nettes, mais l'impression était belle et bien là.

Incapable de répondre avec sa langue, il se contenta d'hausser les épaules et de lâcher un :


T'sais pas.

Le jeune sourit tout de même en apercevant les murs du village. Peut-être qu'on lui délierait les mains, c'est que ses poignets étaient tout engourdis, et ne parlons même pas de ses chevilles.
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Mieko
Voilà maintenant longtemps que Mieko se croyait affranchie du poids de sa mémoire... Le passé, pourtant, aux relents putrides des terres vaseuses d'Otomo, se réveillait pour venir asséner ses vagues de souvenirs lancinants, lourds comme le coup de massue derrière la tête, douloureux comme un lendemain de cuite trop arrosée. Des épisodes lui revenaient par bribes effilochées, faisant remonter dans sa bouche tordue par le dégoût l'acidité agressive d'une nausée entêtante, écœurante...

Otomo... Leurs querelles incessantes, leur soif de pouvoir et leurs airs présomptueux, l'air de ne pas y toucher...
Les salopes qui se pavanaient, dans leur kimonos de soie bruissante, saturant l'air de leurs effluves de jasmin et de savon au bois de santal... Leurs chuchotis et leurs gloussements de péronnelles, leurs regards par en-dessous, jaugeant le moindre quidam d'un air de supériorité condescendante...
Les légions de faux-culs, cuirassées d'un regard de tendre mouton bêlant, s'aveuglant à l'opium du peuple qu'étaient les paroles hypocrites des puissants. Les mêmes qui, du même geste, en prestidigitateurs talentueux, un fois capturée l'attention de leur auditoire, faisait disparaitre de sa vue des milliers de kobans, habilement subtilisés dans leurs poches de mécréants.
Et le calme, le vide... sidérant, qui régnait dans les rues et sur les places du kuni entier. Les veines de la jeune femme bouillonnaient, hurlant leur soif d'un peu d'action, d'autonomie de pensée au cœur de ce havre de niaiserie généralisée et anesthésiante qu'était Otomo.
Avec rage et fureur, seule, elle arpentait les routes, s'enivrant de poussière et de sang frais, mais en vain. En vain également elle faisait de la résistance, alimentait les réseaux secrets et cultivait ses contacts crapuleux, mais la haine, couplée à une profonde horreur de la région, la saisissait aux tripes chaque jour plus puissamment.
Jusqu'au jour, salvateur, ou elle prit un rafiot, piaffant d'impatience trop longtemps contenue, se retenant à deux mains pour ne pas saigner le capitaine, trop lent à son goût, pour ne pas lui arracher le gouvernail des pognes et le balancer par-dessus bord, lui et ses foutues cartes, lui et ses maudits vents contraires qui la retenaient loin du rivage lointain, loin de ses futurs frères, déjà chers à son cœur, loin d'Oda, Terre du Lézard et du Chaos.

À l'annonce du nom haï, elle avait longuement frémi, d'un dégoût viscéral, fiel brûlant à son esprit enflammé.

Autour d'elle, les discussions de tout bord allaient bon train. Comme dans un cauchemardesque mirage, elle les percevait tournoyer autour d'elle, sans qu'elles ne puissent l'atteindre. De sa démarche fluide, sourde aux rumeurs bruyantes, elle marcha, somnambule malveillant à travers la foule obnubilée par les nouvelles, jusqu'à sa forge, son antre de rocs dissimulée sous une cascade, au sein de la forêt dense qui bordait Kiyosu.

Là, oublieuse du sommeil qui taraudait ses yeux creusés, ne s'alimentant qu'à peine d'un gibier chassé à la hâte ici et là, et s'abreuvant avec force aux tonneaux de saké entreposés dans son repère secret, elle se mit à l'œuvre, sans relâche, la peau noircie de suie, des mèches de cheveux telles la corde de chanvre lui obscurcissant par moments la vue, les avant-bras et les mains, calleuses de travail forcené, couverts de cicatrices et brûlures qu'elle ignorait dans un froid silence. Seule, une obsession était rivée à son esprit implacable. Déloger les chiens galeux. Produire des armes, encore et encore... Et faire couler le sang de l'armée qui osait s'avancer sur les terres d'Oda... Sur SES terres... Jamais... Oh plus jamais elle ne voulait souffrir l'odieuse présence de cette vermine. La guerre était déclarée.

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Hideyoshi
[À Kiyosu, dans le cloaque]


Ayant finalement appris l'enlèvement d'un des leurs par ces chiens d'Otomo au cours d'une discussion au conseil d'Oda, Hideyoshi s'était immédiatement rappelé l'autre jour à la gargote des fières raclures, quand il avait croisé Berthe, la belettre de Kuan. Il avait repensé à cette petite feuille de roseau attachée à une des pattes de l'animal, couverte de saletés, il avait cru à tord que c'était une sorte de bracelet ou de collier que Kuan avait fait à sa compagne, ce qui en réalité était un appel au secours pensa-t-il, qu'est-ce que ça pouvait être d'autre?. Il était loin de penser que c'était en réalité un appel à le laisser à son propre sort.

Déambulant maintenant dans le cloaque, le quartier des mal famés de Kiyosu, le lézard se demandait bien ce qu'ils pouvaient faire avec cette armée venue de l'endroit qu'il maudissait le plus au monde et que faire avec ce gamin qui s'était stupidement foutu entre leurs mains? Quoi qu'il en soit, une chose était pour lui certaine, c'était qu'il voulait se faire du rôtie avec une saveur à l'Otomo, en d'autres mots, se faire quelques torches humaines ou quelque chose du même genre, que voulez-vous, Hideyoshi adore le feux. Il pensait déjà au moment ou l'affrontement aura lieu, à quel point cette bataille sera la plus sanglante qu'on ait connu en Oda, à la gloire, mais surtout à la vengeance. Il était alors loin de s'imaginer qu'il pouvait se faire tuer au cours de l'affrontement même si les chances étaient grandes, les lézards sont les plus fort, il en est convaincu.


[Au domaine des Lézards]

Raclures, pillards, violeurs, assassins, moches, puants... frère et soeurs, Lézards quoi. Je pense qu'il est temps de rencontrer ces kuzu* venu du coins ou l'on se croit supérieur à tout alors qu'il en est rien. Allons leur montrer comment on pense en Oda, que leurs idées de bien pensants, de liberté... enfin vous savez, ces cochonneries, allons donc leur apporter nos "souhaits de bienvenue" à la façon Lézard!

Ce qu'il voulait, c'était de rencontrer ces prétendus libérateurs qui avait osé fouler un sol appartenant aux Lézards, il voulait s'amuser un peu avec eu, ne serait que pour mettre un peu le bordel.

Kuzu : Raclure, ordure, déchet

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Mayaki
[Gifu]

Et les voilà tous deux partis sur les chemins, direction Gifu et l'armée de Kiato sama...

Deux jours de marche, deux longs jours pour Maya qui était persuadée qu'ils allaient se faire égorger en chemin, qu'ils allaient faire de mauvaises rencontres !

Ils avaient bien croisés du monde d'ailleurs mais à sa grande surprise, ils étaient arrivés sains et saufs à Gifu et avaient ainsi quitté la ville des 'Lézards'.
Quelle déception pour Maya qui n'avait pas même eu le temps d'apercevoir un de ces êtres immondes qui peuplaient Oda.

Mais, la chance était de son côté car en allant saluer les Otomojins à leur arrivée, ils furent vite averti de la capture d'un jeune garçon, d'une dizaine d'années, ha non, de 11 ans, s'empressa t-on de lui dire.
Et cet enfant n'était autre que Kuan, un jeune et terrible lézard, et de plus le procureur d'Oda !!
Maya fut ravie d'apprendre cette capture qui n'avait pas du être bien dificile !
Mais les gardes de Kiato la détrompèrent bien vite

cette vermine est plus rapide qu'un lièvre, et plus rusée qu'un renard, on en a bavé !

Bien sûr, cela n'aurait pas du la surprendre, et donnait une bonne leçon 'ne jamais se fier aux apparences'

Mayaki prit sur elle et sur le peu de patience qu'elle avait pour rentrer dans Gifu, se promettant d'obtenir la permission de voir ce Lézard de plus près une autre fois et Foi de Maya, elle y arriverait.

En attendant, son époux et elle prirent quelques jours pour découvrir Gifu qui étaient somme toute une ville plutôt agréable...
Surtout qu'elle avait réussi à obtenir de May_ la promesse d'approcher ce Lézard et les questions fusaient dans son esprit

Les Lézards étaient ils aussi terribles qu'on le disait ? Etaient ils des êtres immondes, sans coeur ?
Etaient ils des monstres ?

Mais malgré tout, quelque chose clochait dans cette image que l'on faisait des Lézards, Maya ne trouvait pas quoi mais elle mettrait le doigt dessus, à n'en pas douter...un jour...un jour...
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Tsuba
[kiyosu-le cloaque]

AaaaaaAAaahhh !

C'est ce que l'on pouvait entendre dans l'une des ruelles du cloaque. Les cris d'un homme trainé par les cheveux à l'écart de la foule.
Tsuba tenait fermement l'homme, il l'avait maintenant immobilisé en lui foutant son pied en travers de la gorge et avait dégainé l'un de ses poignards. L'on entendait plus que des suffoquement de la part du mal mené.


Alors ! Tu me prend pour un que l'on peux entuber comme ça !

Le jeune lézard avait quitté pendant des mois ces affaires et venait désormais y mettre un terme pour certaines.

La pointe de la lame touchait presque l'oeil du mauvais payeur, ses bras et ses jambes tapaient le sol pour essayer, en vain, de se défaire de l'étreinte de Tsuba.


C'fric alors ! Je l'aurai quand ?

L'argent en question avait été préter il y a déjà plusieur mois, en début de printemp pour être précis.
L'homme était le chef d'une petite bande de quatre ou cinq hommes, tous brigants et la somme avait était prétée pour financer une affaire de contrebande, n'ayant pas suivit le déroulement du délit Tsuba venait réclamer son du et un certain bénéfice.


Rappels toi de ce jour l'ami... où tu va perdre un oeil à cause de ton insouciance.

D...demain, t'auras ton argent Tsuba!

L'homme avait réussit a placer quelques mots entre deux respiration saccadées.

Je suppose que tu as rien sur toi.
Je vais déjà prélever une partie de ce que tu me dois.


Tsuba bloqua la main de l'homme avec son genoux et d'une main maintenait toujour le cou de l'homme.


AaaaaaaaaaAAAaaAaahhHHHhhh!!!

D'un geste rapide il trancha l'un des doigts de l'homme qu'il rangea dans une de ses poches et laissa filer le mauvais payeur la main ensanglanté.

Demain je revien chercher mon argent, si je l'ai pas c'est toi et également tous tes petits copains à qui je prendrais la vie.

Tsuba rentra au domaine se saouler un peu, avant de repartir finir ses affaires.


[au domaine du Clan des Lézards]

Une affaire beaucoup plus urgente attendait Tsuba et le clan tout entier. En effet une armée venue d'Otomo avait débarqué en Oda.
Aprés avoir écouté Hideyoshi il était clair que l'action menée par les hommes et les femmes venus d'Otomo ne devait pas rester impunie.


Allons leur donner le salut du clan !
Mes lames sont assoiffées de sang d'Otomo !


Dégainant l'une d'elle il la planta dans un vieu tonneau presque vide qui se brisa sur le coup, d'où un vieu liquide verdatre et nauséabond s'échappa et se déversa sur le sol.
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Akire
Au domaine, la troupe s'agitait, enhardie par les écaillés les plus enragés. Nombre de sales trognes s'étaient approchées pour écouter les gueulards aux discours enflammés. Bien entendu, ces paroles n'étaient que de grossiers agglomérats d'insultes et de provocations poussées par des loqueteux aux haleines de phoques... mais au sein d'un groupe de barbares pareil, ils en étaient transformés aux rangs d'orateurs des plus charismatiques.

Alors que les exclamations fusaient, un colosse sortit des obscurs sous-sols du sanctuaire, sa démarche lourde et prétentieuse permettant de le reconnaitre entre mille. C'était le Rustre. Attiré par les germes d'un chaos naissant, il s'était joint aux raclures, son visage de pierre se peignant peu à peu de cette haine qui animait le clan tout entier. Ainsi, des étrangers osaient se promener sur leurs terres comme en terrain conquis. Les hostilités étaient déclarées, au sein desquelles les brigands s'épanouiraient bien à leur aise, laissant libre-cours à leurs penchants les plus brutaux. Leurs ennemis ne savaient pas à quel genre de bête ils avaient éveillé la fureur. D'entre tous, la voix grave et sonore du rustaud s'éleva, intensifiant ainsi la hargne de ceux qui l'entouraient :

"
Nul n'échappera au courroux des Lézards ! Nous les briserons tous ! "

D'un mouvement brusque, il écrasa sa masse d'arme sur le sol, suivi par d'innombrables frères et soeurs. On apporta du saké, des femmes et de la bouffe sur lesquels tous se jetèrent en hurlant de joie. Le vice d'Oda s'était avivé, à nouveau... et c'était jour de fête. Car c'était jour de guerre.
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Kuan
Alors que les Lézards commençaient à se soulever, rassemblant leurs armes et leurs hargnes, un autre raouhdi avait décidé qu'il allait mener la vie dure à ses Biens-pensants étrangers.
Dans le campement de l'armée, à Gifu, là où elle était tranquillement installée, le jeune s'était vu offrir de brillants quartiers : à même la terre, avec le ciel pour toit. Pour lui, ça ne changeait pas grand chose à d'habitude, tout compte fait.
Tout saucissonné et bâillonné qu'il était, il ne pouvait pas fustiger d'insultes les gens alentours pas plus qu'il ne pouvait leur lancer ses armes à la figure.
Alors il rongeait son frein, ou plutôt la corde. Ses mains rappaient avec application les fils avec un caillou ramassé à terre (ce qui ne manquait pas quand on vous avait balancé sur le sol), mais ça n'avançait pas très vite, faut le dire. Alors il tenta de se mettre debout, comme un drôle de ver. Une fois, deux fois, trois fois... ça y es ! Ooooh, perte d'équilibre, et revlan. Il finit par s'acharner tant et si bien qu'un garde le repoussa sans ménagement sur le sol, au grand désespoir du gosse.

Ne restait plus qu'à s'arracher la peau, ou à se crever. Un otage mort ou amoché n'a plus de valeur npn ? Kuan se mit à frotter ses mains contre les cordes, tirant dans tout les sens rendant sa peau rouge et à vif, la face plissée dans une drôle de grimace. Ses dents mordaient le tissu qui lui bourrait la bouche, le tendant en se contorsionnant sur le sol, sans prendre garde à épargner sa langue. Il frotta ses chevilles de même sur le sol pour tenter de faire le même scénario qu'avec les mains.
Au final, du sang lui maculaient les avant-bras et les chevilles, et gouttait doucement le long de sa lèvre. Là, il n'y avait que lui que ça embêtait. Échec de la mission, échec.

Alors le garnement passa à la phase supérieure. Jouant à l'éponge multi-faces, il se jeta sur le ventre, glissant dans la poussière. Puis se tourniquota dans l'autre sens et avec sa tête se jeta sur le dos, glissant dans la poussière. Méthode très lente mais pour le moins efficace. Objectif : renverser le tonneau de saké, rouler jusqu'aux tentes de commandements et faire écrouler le tout, avant d'y mettre le feu par un moyen ou un autre. Sauf que la pratique est nettement plus dure que la théorie.

Furieux de n'arriver à rien, Kuan tapa des pieds sur le sol, rageur. Puis il se remit à sa lente tâche, qu'il continuerait jusqu'à ce quelqu'un le découvre et le ramène... au point de départ. Avant de recommencer, encore, et encore, et encore, et encore...

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Kiato
Cela faisait plusieurs jours que notre Kiato était arrivé en Oda et plus particulièrement a Gifu... Contrairement a ce que certain faisait croire l'accueil de la population dans son ensemble avait été agréable... Le shomin lui même lui avait ouvert les portes de la ville preuve que les intention de notre Kiato n'était que des plus pacifique vis a vis de la population d'Oda...

Bref après un séjour trop long a son gout sur Gifu... et l'arrivé d'hommes et de femmes de tout bord venu avec un objectif commun...objectif qui n'était autre que débarrasser cette terre de ces reptile et autre vermine qui troublait la quiétude et la paix de la capitale...

Chaque jour la rage ne faisait que croitre dans le corps de notre Kiato... et ce surtout depuis qu'Uchi et Yamana avait profité de son absence pour attaquer sournoisement son kuni qu'il aimait tant... comme par hasard le meme jour Kesta se décidait a sortir de la capitale... bloquant ainsi tout retour possible en Otomo... Coincidence ? Préméditation ? Complicité ? Pour notre Kiato la réponse était des plus évidentes et ne faisait que confirmer ces dires... Oda était au main d'Uchi !

C'est toute fois avec un sourire que notre Kiato avait accueilli la nouvelle... Kesta était hors des murs... le combat était inévitable... et celui ci lui était même facilité... mais quelques choses le dérangeait dans tout cela... Kiato avait il sous estimé la puissance de l'armée ennemi ? Kesta avait il sous estimé ca puissance ? Non il y avait quelques chose de pas logique dans tout cela.... Il était évident que les deux généraux était convaincu que la victoire ne leur échapperait pas... et pourtant un seul pourrait gagner...

Avant de quitté la ville le général confia la gamin a une famille de paysans qu'il avait rencontré sur Gifu... Les consignes était clair... en aucun cas le gamin ne devait être relâché sans un ordre de sa part... mais qu'il était toute fois hors de question que ces paysans mettait leur vie en danger pour protéger le gamin si tant est qu'on venait le chercher...

Après deux jours de marche l'armée "Otomo no Kenzoku Guntai" était en vue de Kiyosu... De la on apercevait au loin le campement de l'armée "Hokori ni omotte senshi uchi Nikotomo" dirigée par Kesta... Le combat était devenu inévitable... D'un geste de main notre Kiato ordonna au troupes qui l'accompagnait de s'arrêter... Se retournant vers eux il devait prendre la parole... mais autant il savait ce qu'il faisait... Autant il n'avait pas prévu quoi dire dans de tel moment... La peur se lisait dans le regard de certain des soldats qui l'accompagnait... la détermination et la rage de vaincre se lisait dans d'autre regard ! L'héritier des Hashimoto devait insufflé en quelques mots cette volonté de vaincre... de triomphé ! Cette soif de victoire qu'il l'habitait !


Oda jin ! Otomo jin ! Mes amis !


Bon d'accord il ne les connaissait pas tous... et il n'était pas amis avec tous bien qu'en quelques jours il avait appris a en connaitre...

Aujourd'hui c'est le jour de vérité ! Ce jour restera marquer dans l'histoire comme le jour ou les Oda jin se sont relever... ou les hommes et les femmes ont su dire non au pouvoir qui les asservissait ! ou les Uchi jin et autre reptile seront que tout ne leur est pas permis ! Que chaque homme et femme qui peuple ce kuni est près a prendre les armes pour défendre ces idées !

Nouveau silence de la part de notre Kiato... regardant tour a tour les personne qui l'accompagnait


Aujourd'hui est jour de victoire ! Le sang de nos ennemi sera versé a l'aube ! Sortez vos katana ! Marchons vers Kiyosu et libérons la ville !

Et dans un derniers cris de rage et de détermination il leva son katana et s'exclama !


A mort !


Pointant son katana vers la vile il repris ca marche qui ne pouvait être que victorieuse !
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Yuny
Le jeune femme attendait cela depuis plusieurs semaines. A peine les uchiens et les vermines avaient pris le kuni par la force, bafouant les droits du peuple, yuny se préparait déjà à sa revanche. Celle de tout un peuple.

[quelques semaines auparavent]
C'était dans l'ombre que l'ex shomin, qui s'est toujours battu pour la liberté du peuple de gifu, s'est préparé au combat. Elle s'était armé, avait armé son fils, son époux. C'était un combat de toute la famille. Les choses se sont accélérée lorsque sushy a fait son armée. Yuny avait alors fait dépéché les meilleurs samourai de la ville pour repousser d'éventuelles attaques. Quelques jours après, la nouvelle d'une armée qui venaient exprés pour libérer les terres lui parvint. L'élite renforça donc son entrainement au vu de la bataille finale.
En discution avec les responsables de la rébellion, il fut décidé que l'armée allait s'installer à gifu. Les ressources disponibles, les nombreuses forces en présence, et la proximité vers la capitale avait aidé à se décider. Ainsi, les forces d'oda se rassemblèrent en la dite ville. Les gifu jin, d'abord méfiants furent vite rassurés par le comportement amical des otomo jin. Il y avait même certaines retrouvailles...

[au moment du départ]
Lorsque le moment fut venu, tout fut organisé... Les provisions furent faites, les derniers aux revoirs furent prononcés entre les époux et les épouses qui ne pouvaient suivre l'escadron. Il y eu des pleurs et de la tristesse, mais le courage et la rage de vaincre fut au dessus de tout...
La troupe avait fraternisé, ce qui pouvait que renforcer la cohésion au moment fatidique. Les oda jin apprirent à connaitre les otomo jin et vice versa.
Lorsque le général ordonna la marche, tout le monde suivit, katana ou baton à la main, prèt à combattre pour leur pays. Ils marchèrent deux jours durant, organisant des tours de gardes pour que d'autres puissent sommeiller afin de ne pas arriver érintés face à l'ennemi.
Lorsqu'ils virent les soldats ennemis en face, les gens s'arrétèrent, écoutant les conseils de l'homme qui les mène à la victoire... ou à la mort. Mais ça la plupart des combattants n'y pensaient pas, ils pensaient surtout à rendre la province libre pour leurs descendants.

[au moment de l'attaque]
Kiato eut fini son discours, le sang de yuny fit plus qu'un tour. L'exitation était à son comble... Elle sortit son katana et répéta après le général...

A mort!!!

Puis quand la charge fut donnée, elle se rendit au combat aux cotés de ses pairs. Elle était prête à faire comprendre aux traitres que faire ce que l'on veut en oda n'était pas permis...
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Tsuba
La journée avait bien commencé pour Tsuba, il avait en effet empoché son salaire de l'armée dans la matinée, puis était allé, accompagné de belle soeur, rejoindre ses frères et soeurs d'armes pour se préparer à l'offensive.
L'humeur était particulièrement bonne dans les rangs des lézards, l'heure n'était plus à l'affutage des lames mais au carnage. Tous salivaient d'avance de cette futur effusion d'émoglobine.
Le ciel était clair, le jeune Nézumi profitait de l'ombre des rares nuages qui passaient, le saké finit de l'appaiser.
Les autres soldats, peut être moins expérimentés, s'affairaient dans le quand, leurs allés et venus aggacait Tsuba, les tintillement de leur sabre, se cognant parfois dans leur jambes, et celui de leur armure furent recouvèrent par un vrombissement créé par le cri de plusieurs hommes et femmes.


A mooooort !

Tsuba se jeta sur ses katanas qu'il dégaina presque aussitot. Un grand sourire se lisait sur son visage, déformé par un petit rictus qui en ferait frémir plus d'un. L'addiction au danger était un chose réel chez le jeune homme, il à toujour aimé ses moments juste avant un combat où l'adrenaline s'infiltrait dans chaques pores de sa peau.
Il partit directement en courant vers la zone de la bataille, Tsuba se trouvait déjà dans une sorte de trance sanglante.


Blood sur mon flan droit !
Meg celui de gauche !
On garde ses distances de sabres et on couvre les angles morts des collègues !


On le voyait sauter litteralement les obstacles, zigzagants et doublant entre les plus lents ou les plus peureux à rejoindre le théatre sanglant.
Un seul mot sortit de sa bouche, puis un grand rire et enfin son sabre s'abbatit sur le premier ennemi.


ChaaaAAaaoOOooos !!! Ahahahahah!

La journée allait elle finir aussi bien que ce qu'elle avait commencée ? Tsuba survivrait surement à cette première journée, il survivrait pour assouvir sa soif de sang et voir ses hommes et ses femmes d'Otomo repartir à genoux chez eux.
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Kast0i
Dés l'aube, les sentinelles avaient prévenu que le jour J était arrivé. L'armée menée par Kiato venait finalement pointer son nez à Kiyosu.

Toutes les troupes étaient préparée à ce joyeux évènement tant attendu, et vu les énergumènes qu'il comptait dans ses rangs, Kesta était surpris de constater la relative discipline de ses guerriers.

Et heureusement pour lui : il était vraiment mal ce matin là, il avait besoin d'un remède au plus vite : la saloperie qui le rongeait intérieurement empirait encore et encore : il avait l'impression qu'on lui martelait l'intérieur du crâne et qu'on lui enfonçait une lame dans l'abdomen. Il grimaça, toussota, cracha un magma rougeâtre et vint rejoindre les troupes qui étaient prêtes pour la réception de l'armée Otomo, katana en main.

Quelque chose clochait.... Mais quoi ?!
Pas le temps de trop penser, il y'avait une bataille à livrer. Il passa les consignes du jour, il avait l'impression de hurler, mais sa voix était rauque, basse et tous durent tendre l'oreille pour le comprendre :

Trucidez en un maximum, j'offre un katana cadeau à celui qui cassera le sien sur..., il s'interrompt, pris d'une sévère quinte de toux ...à celui qui cassera le sien sur la tronche d'un de ces rats puants !

Quelque chose clochait vraiment... Il se retourna et voulu scruter l'horizon pour estimer la position de son meilleur ennemi, et il comprit : il était presque aveugle et ne voyait que des points noirs !
Nani ??!*
K'so !!!*


Ça promet ! Il comprit alors que les hostilités avaient déjà commencé, l'Hashimoto ayant ordonné l'assaut. Il entendait le son des flèches expédiées par les archers. C'était parti.
La clarté du soleil levant arrangeait un peu ses yeux, et il se jeta dans dans la bataille comme si de rien n'était, dans le brouhaha ambiant. Ce fut un combat qu'il n'oublierait pas : il lui fallait scruter attentivement les visages pour s'assurer de ne pas zigouiller ses propres troupes, et ça exigeait un effort de concentration extrême. Si un observateur était resté sur lui, ça aurait donné une scène risible. Il espérait que personne ne le remarquait.

Bien entendu, il n'avait pu toucher personne en cette journée, mais les kamis l'avaient épargnés et personne ne l'avait égratigné lui non plus. Il avait pu repousser les rares attaques auxquelles il avait du faire face.
L'armée ennemie fut repoussée en cambrousse, assez loin de Kiyosu... C'est qu'ils n'étaient pas prêts de le voir le château !

Il ne pouvait rester sur le front, trop diminué pour poursuivre. Maudissant la fragilité de sa santé, il dut quitter la bataille pour se reposer.
Sur le retour, il entendait ses amis se congratuler d'avoir repoussé l'Hashimoto assez facilement. Pour beaucoup, la soirée se terminerai dans le cloaque en galante compagnie et assurément bien arrosée, laissant les quelques réservistes de nuit prendre la relève afin de veiller sur les remparts de la capitale.
Mais notre ami était là sans être vraiment présent, luttant contre la douleur. Il était incapable d'entendre précisément ce qui se disait, ni encore moins de suivre une conversation. Pour lui, ça serait ceinture ce soir, et le lit, en attendant l'acte deux.

Aux portes de Kiyosu, il tomba sur un blessé agonisant. Il gigotait encore malgré un trou dans son plastron. Kesta le regarda attentivement un long moment et il comprit que c'était de la vermine venue tout droit d'Imari ou d'une autre ville corrompue. Ceux qui avaient osé braver la mer pour venir ici les défier. Il songea un instant à le trainer par sa tignasse sanguinolente pour l'achever en publique, mais il estima que c'était encore trop d'honneur pour lui...

Tue moi.. Tue moi..

Implorer Kesta était inutile, la pitié étant un sentiment qui l'avait abandonné depuis bien longtemps. Il ne le tua donc pas. Au lieu de ça, il se racla la gorge et cracha ses mucosités crasseuses et contaminées sur le visage du blessé.
Saloperie ! Je te souhaite d'agoniser longtemps avant de terminer ta vie inutile !

Puis il écrasa du pied la blessure du soldat meurtris. Le blessé hurla avant de sombrer dans l'inconscience.
Puis chignon tiré aux quatre épingles, il réajusta son kimono et il entra à Kiyosu. Pour la première fois de journée, Kesta se mit à sourire.


Nani = gnééé ? Hein ? quoi ?
Kuso = et merde !

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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.
Megu
Cela faisait maintenant quelques heures qu'ils attendaient les ordres de Kesta. Megu était à côté de Tsuba et restait calme, son katana déjà prêt à l'emploi. Son sang bouillonnait et elle attendait avec impatience le début des hostilités, mais rien ne le montrait sur les traits de son visage, l'air paisible. Le calme avant la tempête.

L'assaut fut donner par l'armée ennemie. Megu se leva de tout son long et la fébrilité qu'elle ressentait apparu sur son visage. L'air était lourd et commençait à être empli de cri plus forts les uns que les autres.

Tsuba se lança dans la bataille et Megu partit à sa suite, katana bien en main et sourire carnassier sur les lèvres.


Blood sur mon flan droit !
Meg celui de gauche !
On garde ses distances de sabres et on couvre les angles morts des collègues !


Hai !

Megu se plaça et continua sa course, toujours plus rapide, suivant le rythme, à couper le souffle, de Tsuba. Elle sentait maintenant l'adrénaline tambouriner dans ses veines; elle semblait lui donner des ailes.
Elle aperçu enfin les premiers ennemis, et son katana trancha son premier ennemi. Un membre de l'ennemi, qui venait de lui couper la route, vola et Megu s'engouffra dans la brèche pour continuer sa course. Elle en voulait plus, et c'est dans une rage sanguinaire qu'elle continua les combats, blessant ses ennemis à coup de katana et parfois d'insulte comme "Kutabare !", "Doke !" ou encore "Teme !".





Kutabare ! : Crève !
Doke ! : Dégage !
Teme ! : Enfoiré !

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