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[RP] La fin d'un règne

Aniki
Arggghhh !!!


D’abord il avait sentit cette masse se ruer sur son dos. Ensuite il avait perçu la douleur, la chair sur ses omoplates se déchirant sous l’action d’une lame affutée, ou sous la pression d’une horde d’ongles aussi bien aiguisés, il ne savait pas exactement.
Une chose était sur, il venait de se faire prendre et ses rêves de conquête s’envolaient en fumée.

Sa première réaction bien sûr, fut de se défendre, mais l’arme sous sa gorge et l’idée de se faire remarquer d’avantage au milieu de ce camp l’en dissuada rapidement. Il laissa choir le katana au sol et s’empressa de lever les mains en l’air en signe de soumission.

Toujours en mauvaise posture, le couteau menaçant toujours dangereusement sa jugulaire. Il balbutia d’un ton … pas très convaincant.



Euh ... Du calme ma jolie … Une grosse corde que j’arrive pas à dénouer … J’allais vous la rendre votre enclume … J’vous promet …
Megu
Le voleur avait levé les mains, laissant tomber son katana au sol.

Euh ... Du calme ma jolie … Une grosse corde que j’arrive pas à dénouer … J’allais vous la rendre votre enclume … J’vous promet …

Megu était alors descendu de son dos, lentement, laissant son couteau appuyé sous sa gorge et se mit face à lui. Elle observa le voleur de katana d'un regard perçant et glacial.


C'est bizarre... Je te crois pas.
Et sache que mon katana n'est pas fait pour couper une vulgaire corde.
Et... "ma jolie", tu oublie, d'accord ?


Elle appuya un peu plus le couteau contre sa jugulaire qui battait au rythme du cœur de l'homme. Elle ne savait pas ce qu'elle allait en faire... Alerter Tsuba qu'un voleur rode par là ? Le laisser partir ?
Malgré ses questionnements, Megu restait calme, son regard vrillé sur celui du voleur et son couteau sur sa jugulaire.


Qu'a-tu as dire de plus convainquant pour ta défense ?

La décision avait été prise... Elle lui laisserai une chance. Peut-être que Tsuba arriverai entre temps, qui sait.
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Aniki
Aniki, les bras toujours tendus vers le ciel, les paumes grande ouvertes.


Bon … C’est vrai, je l’admets mais euh … j’ai vraiment besoin d’une arme, pour ma sécurité … pour voyager …


Il fixa la jeune femme droit dans les yeux, le regard triste. C’est que tout là haut, dans les montagnes, dans son village natal, il en avait fait succomber des demoiselles avec son regard de chien battu. Il avait cru discerner comme une hésitation dans les pupilles de sa victime et peut être bien qu’ici aussi, cela fonctionnerait.


S’il vous plait sama … toutes mes excuses. Je … J’ai pas pu résister. Cette arme est d’une telle beauté …
Megu
Meg' écouta ses excuses.

Bon … C’est vrai, je l’admets mais euh … j’ai vraiment besoin d’une arme, pour ma sécurité … pour voyager …


"Il est vraiment mauvais menteur..." se dit-elle.

Ses yeux durs rivés sur ses yeux de petit chien perdu, elle écouta la suite :


S’il vous plait sama … toutes mes excuses. Je … J’ai pas pu résister. Cette arme est d’une telle beauté …


Sama ? C'était nouveau ça... Par contre, que son katana était d'une beauté exceptionnelle, beaucoup moins. Megu n'avait pas baissé son couteau d'un millimètre quand elle lui répondit.

Arigato pour le compliment sur mon katana. Au moins, si ce point tu ne mens pas.

Un petit sourire en coin apparu sur ses lèvres, puis elle continua :

Par contre, ça se voit que tu joue la comédie. Ne me crois pas dupe à ce point, ce serait me manquer de respect. Déjà que tu m'as volé mon katana...

Qu'allait-elle en faire ? Il mentait comme il respirait, ce qui n'arrangeait en rien son cas... Il aurait beau la complimenter et la regarder de ses petits yeux tout triste, cela ne fonctionnerai pas.

Meg' l'attrapa par son kimono, histoire d'éviter une fuite de sa part, et ramassa son katana toujours un œil posé sur lui.

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Tsuba
Parfois le temp semble s'accorder avec sa propre humeur, joyeuse lorsque le soleil brille par exemple ou orageux lorsque des nuages noirs voilent le ciel. Celle de Tsuba, d'humeur, était à l'orage, préoccupée par beaucoup de chose.
Il avait ate de se défouler en combattant et tailladant un adversaire sur un champ de bataille.
En traversant le camp il ne calcula personne, ne répondant même pas au salut de certain il rejoignit son emplacement et celui de ces amis d'un pas décidé.
La surprise de voir Megu empoigner un homme et le tenir en respect avec sa lame pointée sous sa gorge.
Elle semblait maitriser parfaitement la situation, il faillit passer son chemin quand il se rappela la promesse faite à Asami, Tsuba tourna les talons pour rejoindre le duo.


Qui c'est celui là ?
Si il te pose problème tranches lui la gorge.


Tsuba supposait que ça devait être un vulgaire serviteur, l'homme ne portait pas d'arme et semblait habillé de simple effet. Son meurtre passerait inaperçue et il ne manquerai certainement à personne ou presque.

Il apprécia tout de même l'assurance de son amie, et souriait déjà à l'idée de raconter tout ça à sa soeur. Tout au long de ses jours de bataille les deux jeunes gens avaient combattus l'un à coté de l'autre, avaient fait pas mal de victimes dans le camp adverse et n'avaient reçut en retour que quelques contusions légères. Le duo mortel que formait Megu et Tsuba serait rapporté, et peut être même enjolivé, dans les détails à Asami. L'humeur du jeune lézard changea un peu en s'améliorant et lacha un rictus sur son visage.

C'est quoi ton nom ? Tu sert qui ?
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Aniki
Ah ! Les femmes …

Il venait, pour la première fois depuis leur rencontre, en avouant que la seule motivation de son larcin avait été la convoitise et l’avidité, de rapporter la stricte vérité mais, allez savoir pourquoi et par quel étrange cheminement de pensée, cela avait immédiatement semé le doute dans l’esprit de sa charmante ex-victime.
A peine quelques instants auparavant, elle semblait prête à le laisser filer, maintenant, elle resserrait vigoureusement son étreinte sur le col de son kimono.
Allez comprendre … Remarquez, cela avait le mérite de laisser plus d’option au jeune voleur que la lame jusque là plaquée sous sa gorge.

Il réunissait justement sa force et son courage avant de tenter de se libérer, quand un homme fit son apparition.



Qui c'est celui là ?
Si il te pose problème tranches lui la gorge.



Argghh ! Les choses se compliquaient.

Il voulu avaler sa salive mais quelque chose venait brusquement de se nouer dans son œsophage. Une saveur amère se propagea rapidement dans sa bouche.



C'est quoi ton nom ? Tu sers qui ?


J’suis Aniki … de Gifu … Et j’sers personne. J’avais juste besoin d’une arme pour me défendre … Lâcha t-il un peu honteux.

Puis, réalisant qu’inévitablement, sous peu il allait devoir quitter ce monde, il inspira profondément, redressa la tête et se lança dans une dernière bravade aux allures un peu suicidaires.


Et toi t’es qui ? … Pis qui tu sers ?
Megu
Meg' sentait déjà le jeune homme prend son impulsion pour fuir, quand elle se redressait. Mais l'arrivée de Tsuba le fit s'arrêter net. Elle sourit à Tsuba, contente de le voir.

Qui c'est celui là ?
Si il te pose problème tranches lui la gorge.


Et bien, figure toi que j'ai hésité...

Elle n'aurait pas du hésiter, elle le sait. Mais elle ne voulait pas faire une victime pour rien, ou du moins elle le pensait. C'est vrai qu'à un moment l'envie de lui trancher la gorge avait prit une grande place dans ses pensées, mais elle ne l'avait pas fait.

Meg' écouta l'échange des deux hommes, tenant toujours le petit voleur fermement. Elle tiqua au nom de son village. "De Gifu lui aussi..." pensa-t-elle.


Hai, il a essayé de voler mon katana. Un échec. Mais le geste est là.

La colère recommença à brûler dans son regard, toujours fixé sur le visage d'Aniki.
A la provocation du jeune homme, un sourire en coin apparu sur les lèvres de Megu. Comment allait réagir Tsuba ? Imprévisible.

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Tsuba
Tsuba devait reconnaitre qu'il restait encore un peu de bétises dans ce jeune homme, la première étant d'avoir échoué dans son vol, la deuxième d'avoir était pris et mis en respect, la dernière, et celle ci pouvant être mortelle, étant de provoquer Tsuba.

Hum !
Les questions c'est nous qui les posons ici, je ne pense pas que tu sois en mesure de jouer au brave à la langue un peu trop bien pendue.


Les jeunes d'aujourd'hui voulaient tous des armes à notre époque, croyant que leur gloire passerai par des hauts faits au sabre. Si déjà ils utilaient leurs têtes ça serai pas mal pensa Tsuba.

Tu n'as pas de maitre dis tu. Hum ?
Et tu es de Gifu. Mouai...


Le jeune Lézards louaient c'est temp ci les services de pas mal de monde, ça allait d'hommes et de femmes d'affaires jusqu'au petit pick pocket. Et puis il leurs devait quelque chose, la vie sans doute.

Hum... tu as de la chance pour aujourd'hui.
Vu que tu nous dois la vie, et en particulier à Megu, celle ci nous appartiendra désormais.
Tu nous serviras jusqu'à ce que l'on décide que tu a mérité ta liberté.


Le jeune homme pouvait espérer d'être encore en vie, les kamis lui avaient fait un cadeau qui espéront le sera bien mieu conservé.

Meg, occupes toi de lui, j'en aurai pas le temp.

Regardant Aniki droit dans les yeux il ajouta.

Et ne t'avises pas de t'enfuire, Megu n'hesiteras pas à te faire la peau et de mon coté si tu en réchappe je te débusquerai, où que tu soit, comme un petit lapin.

Tsuba sourait déjà à cette idée de traque.

Obeis à tes maitres ! Et peut être qu'elle te laissera la vie sauve...

En se retournant pour partir et rejoindre le feu de camp auprés de ses compagnons, il rajouta à l'intention de Mégu.

Te voilà avec un serviteur, p'tite soeur.

Il ria joyeusement en séloignant
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Megu
Megu tint Aniki par le kimono durant tout l'échange.

Hum... tu as de la chance pour aujourd'hui.
Vu que tu nous dois la vie, et en particulier à Megu, celle ci nous appartiendra désormais.
Tu nous serviras jusqu'à ce que l'on décide que tu a mérité ta liberté.


Cette dernière phrase la fit sourire. Un serviteur... Oui, pourquoi pas.

Meg, occupes toi de lui, j'en aurai pas le temps.

Te voilà avec un serviteur, p'tite soeur.


Sa bouche s'était ouverte en grand et sa main avait lâché sans s'en apercevoir le kimono de son nouveau serviteur.

Heiiin ?! Mais... fut les seuls mots à sortir de sa bouche alors que Tsuba s'éloignait déjà en riant.

Alors que la surprise passait, une idée lui venait déjà à l'esprit. Et, se tournant vers Aniki, elle lui dit :


Viens avec moi. Et sans râler.

Elle le prit par la manche du kimono et l'embarqua jusqu'à sa couche de fortune. Meg' lui montra le sol devant celle-ci.

Assis toi là, et monte la garde pendant que je finis ma sieste.
Que personne ne vienne me voler... C'est clair ?


Elle avait presque envie de lui mettre une laisse pour que l'envie de fuir ne lui traverse pas l'esprit, mais elle n'en avait pas sous la main. Elle prit alors une corde, plutôt fine, et la lui passa au cou comme un collier. Disons que ça ferait office d'une preuve qu'il lui appartenait...

Meg' se recoucha et ferma les yeux. Elle n'avait bien sur pas l'intention de dormir, elle voulait juste le tester un peu.

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Aniki
Les mâchoires d’Aniki se crispèrent à mesure qu’il le regardait partir en riant de lui.

Un serviteur ?! Et puis quoi encore ?!!

S’ils en veulent du serviteur, ils vont être servis ! Parole d’Aniki !!!

Quoi qu’à bien y réfléchir, même si la condition n’avait rien de prestigieuse à première vue, l’esclave devait se trouver juste au dessus du macchabé sur la grande échelle des castes de l’humanité … Et puis, ne s’était-il pas rendu jusqu’ici dans l’espoir de dégoter une arme ? On lui donnait là une occasion rêvée de trainer dans le camp jusqu’à ce qu’il parvienne à ses fins. Ensuite, il ne lui resterait plus qu’à s’éclipser discrètement …

Une chose le tarabustait pourtant. Pourquoi cette petite prétentieuse de Megu, puisque de tout évidence s’était son nom, pourrait-elle bien avoir l’utilité d’un esclave ? Elle devait être à peine plus vieille que lui. A moins qu’elle ne se réserve le charmant petit voleur, uniquement à des fins disons … intimes …



Assis toi là, et monte la garde pendant que je finis ma sieste.
Que personne ne vienne me voler... C'est clair ?



La réponse à son interrogation, ainsi qu’un avant gout de ce qui l’attendait dans l’avenir proche … une gentille vie de gentil clébard montant fidèlement la garde avec son joli collier en ficelle … Ouaff !!! Ouaff !!!

Il s’assit sagement. Dans tout les cas, il n’avait d’autres choix que de laisser passer l’orage.

Pas mal de questions et d’idées plus ou moins loufoques se tamponnèrent un moment sous son crane alors que son regard noir s’attardait de temps à autre sur sa nouvelle maitresse confortablement avachie. Puis, bien sûr, lui aussi finit par s’endormir, s’autorisant même quelques grossiers ronflements, irréguliers et pas très fréquents, mais néanmoins fort bruyants …
Megu
Megu s'était finalement endormie. Aniki n'avait pas bougé d'un poil, et le sommeil l'avait de nouveau envahit. C'est un ronflement plutôt sonore qui la réveilla.

Son regard endormis se posa sur Aniki, le ronfleur. Son nouvel "esclave". Renouvellement de la question : Qu'est-ce qu'elle pourrait en faire, de celui-là? Elle, plutôt libre, allait devoir se le trimbaler partout. Elle soupira puis se leva en s'étirant.

Le soleil commençait à se coucher, lentement. Elle s'accroupit devant le jeune homme endormis et l'observa un instant, curieuse. Son collier en corde lui allait bien, mieux qu'à un chien ou à un quelconque esclave. Elle le secoua par l'épaule, sans la lui arracher non plus, mais assez fort pour le réveiller.
Quand elle fut sure qu'il ne se rendormirait pas, Meg' lui demanda, d'un ton adoucit et normal par rapport aux paroles qu'elle lui avait dites un peu plus tôt :


Tu sais te faire une couche comme celle-là ? lui montrant son matelas de feuilles et autres choses plutôt douces et moelleuses d'un geste de la main.
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Kuan
Ooohpfff...

En plein milieu du camp s'effondra une loque de vêtements pleins de boue, alors que le soleil émergeait peu à peu et réveillait les dormeurs endormis. La petite silhouette se releva péniblement dans le seul but d'attraper la gourde de saké qui trainait là et le morceau de pain rassis abandonné dans le poussière. Il dévora l'un, s'aspergea de l'autre et... sombra dans le sommeil, comme seuls les jeunes arrivent à faire : n'importe où, n'importe comment.

Un mince sourire s'étira sur la face du gosse, repu, dont les habits étaient couverts de sang, de poussière, de boue, de feuille, d'herbe et d'autres immondices. C'est qu'il en avait fait du chemin depuis Gifu, sans s'arrêter qui plus est ! Se sentant enfin en sécurité, il avait pu lâcher bride au sommeil qui l'avait emporté dans les bras de Morphee, un dernier regard béat vers le ciel auréolé de nuages.

Il était dans une telle position, qu'on aurait pu le croire mort. En transe avec les kamis.

Sacré Kuan.

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Aniki
Ce furent les gargouillis de son ventre qui tirèrent le jeune montagnard du sommeil au matin. Il s’étira un peu en grognant, entrouvrit d’abord un œil, puis le deuxième, pour tout de suite devoir faire face à une cruelle déception ... Machinalement, sa main se dirigea vers son cou et cette ficèle ridicule … Et non, il n’avait pas rêvé.

Sous lui gisaient les restes du futon qu’on l’avait obligé à fabriquer la veille, à peine quelques brins de paille et une poignée d’herbes sèches, le tout grossièrement recouvert d’une étoffe miteuse et bien trop courte. Comme si le berger qu’il était n’était pas capable de se contenter d’un morceau de pelouse pour dormir ...

A la vue du katana, cause de tous ses maux, posé à terre tout près de Megu, toujours aussi étincelant, encore plus peut être illuminé par le doux soleil de l’orient, le sentiment de convoitise, lui aussi se ranima, rapidement estompé par une autre sensation encore plus difficile à maitriser. Aniki n’avait rien avalé depuis le matin précédant.

Après avoir jeté un rapide coup d’œil aux alentours pour vérifier que le trouble fête de la veille ne trainait pas dans les parages. Il étendit le bras jusqu’à saisir l’extrémité de la manche du kimono de la jeune femme et secouer le tout sans trop de précautions.


Dis Megusama ? … En tant que sama … T’as maintenant l’obligation d’me nourrir nan ?
Parce que moi, j’avalerais un buffle. T’as pas faim toi ?
Megu
Un secouement frénétique de la manche suivit d'un grognement de la part de Megu fut la première scène de la journée. Elle n'aimait pas qu'on la réveille, malgré le fait que ça ne l'a dérangeait pas de réveiller les autres. Elle tenta un instant de se débarrasser de cette chose qui lui accrochait le kimono jusqu'à ce qu'elle entende une voix.

Dis Megusama ? … En tant que sama … T’as maintenant l’obligation d’me nourrir nan ?
Parce que moi, j’avalerais un buffle. T’as pas faim toi ?


Meg' se redressa, s’asseyant sur sa couche -qui commençait à ne plus ressembler à une couche d'ailleurs... les feuilles s'étant presque toutes envolées- et elle regarda Aniki. Elle ne répondit pas sur le coup, émergeant lentement de son sommeil. C'est lorsque son ventre gargouilla qu'elle fut totalement réveillée.

Hai, tu as raison... Faut que je te nourrisse pour pas qu'tu meurs.
En même temps, je crève de faim aussi. Bon, allons manger.


Elle se leva, rajusta son kimono, prit ses affaires puis fit signe à son serviteur de la suivre.

Durant le trajet jusqu'à un des feux du camp, dont il ne restait plus que les braises, elle pensa au terme "sama" avec lequel Aniki l'appelait. Ça la fit rire intérieurement ; elle avait l'impression d'être vieille à chaque fois qu'il l'employait. Arrivant près d'un feu, elle sortit sa nourriture. Du udon qu'elle avait en réserve. Dans ses affaires, elle avait aussi embarqué une sorte de casserole. Elle l'a remplit d'eau et la mit sur les braises. Les flammes avaient été ranimées grâce aux bois déposé dessus un peu plus tôt. Elle laissa l'eau bouillir.
Pendant ce temps, elle sortit une petite jarre de saké et s'hydrata en observant les couleurs, tirant sur l'orangé, de l'aube.

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Aniki
Sans broncher il la suivit jusqu’aux braises à l’agonie. Il était bien reposé et, une fois le ventre plein, il pourrait à nouveau focaliser son attention sur ses projets. À savoir, subtiliser le katana et déguerpir d'ici pour retrouver sa liberté.

En attendant, il la regarda s’affairer autour du feu. N’était ce pas lui qui était censé être le serviteur ? Lui aussi sourit intérieurement. En fin de compte, cette Megu n’avait pas l’air bien méchante. A vrai dire, elle était même plutôt agréable à contempler, tout comme d’ailleurs, sa jolie petite flasque de saké.

Arff, il secoua la tête et détourna le regard pour chasser de son esprit toutes ces pensées qui n’avaient rien à y faire. C’est à ce moment qu’il aperçu le gamin étendu un peu plus loin, recroquevillé dans l’herbe.



Dis Megusama ? … Faudrait pas laisser vos cadavres pourrir comme ça au soleil … Vous allez attirer la maladie et les malédictions sur votre camp …
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