Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] La fin d'un règne

Megu
Meg' se disait qu'elle aurait dû le laisser faire la cuisine, mais elle l'avait fait machinalement. De toute manière, elle ne savait pas comment utiliser réellement un esclave.

Elle buvait tranquillement quand Aniki lui parla de cadavre.


Dis Megusama ? … Faudrait pas laisser vos cadavres pourrir comme ça au soleil … Vous allez attirer la maladie et les malédictions sur votre camp …

Hein ? répondit-elle, étonnée.

Un cadavre, ici ? Les batailles s'étaient stoppées il y a plusieurs jours déjà... Bizarre.
Elle se redressa en rangeant son saké dans une poche intérieure de son kimono, à l'abri des regards, ainsi que son katana sur sa hanche. Son regard s'orienta dans le sens de celui du jeune homme. Elle s'approcha de quelques pas et ses yeux s'ouvrirent sous le coup de la surprise. Elle l'avait rencontrer en gargote avant son enlèvement. Elle tira son esclave par son collier, l'emmenant vers Kuan. Il allait lui être utile cette fois.
Elle vérifia le pouls avant de se redresser.


Il est vivant. Porte-le. On doit le ramener dans le camp, à quelqu'un qui saura quoi en faire.

Ici, elle ne connaissait qu'une personne : Tsuba. Ils allaient lui amener. Tant pis pour le petit dej', ça se fera plus tard...
Elle dirigea Aniki, qui portait Kuan, jusqu'à l'endroit où Tsuba s'était installé. Il devrait être là, en train de dormir certainement.

_________________
Aniki
Aniki avait chargé le gosse sans management sur son épaule et la petite troupe s’éloignait lentement mais surement du feu de camp … et du précieux repas.
Kuso ! Apprendrait-il un jour à tenir sa langue ? Pourquoi n’avait-il as attendu d’être rassasié avant d’alerter la jeune femme sur la présence du gamin ? Il n’était plus dans ses montagnes ici et tout était bien plus compliqué. Depuis deux jours, il avait accumulé les bourdes et enchainé les mauvaises décisions, s’il voulait vivre, vivre libre qui plus est, il allait d’urgence devoir se reprendre.

De bonnes résolutions … pourtant presque immédiatement sacrifiées sur l’autel de la curiosité. Que voulez vous ? Chassez le naturel et il revient au galop … A peine arrivé à destination, le jeune voleur, sans réfléchir d’avantage, lâcha la question qui depuis deux minutes lui brulait les lèvres.



Dis Megusama ? … Fais tu partie des ces fameux lézards dont tout le monde parle ?

Et ce mouflet ? … S’en est un lui aussi ?
Megu
Il restait quelques pas avant d'arriver à l'endroit où Tsuba avait monté une petite tente pour lui seul, quand Aniki la questionna.

Dis Megusama ? … Fais tu partie des ces fameux lézards dont tout le monde parle ?

Et ce mouflet ? … S’en est un lui aussi ?


Elle coula un regard en biais à son esclave, puis finit par répondre. Pourquoi elle ne lui répondrait pas ? C'était pas un secret. Et même si s'était un esclave, il avait le droit de savoir.

Kuan, fit-elle en le désignant sur le dos du jeune homme, est effectivement un Lézard. Et un Lézard connu,qui plus est. Et lorsqu'il se réveillera, je te conseille fortement de ne pas l'appeler "mouflet" ou "gamin".

Moi, non. Je n'en fais pas partie. Du moins, pas encore... Je pense demander pour en faire partie bientôt.


Elle ponctua sa phrase d'un petit sourire en coin à l'intention d'Aniki.

Ils étaient arrivés à destination. Elle passa la tête dans l'ouverture de la tente, voir si Tsuba était là. Ne le voyant pas, elle ressortit la tête. Où pouvait-il bien être ? Elle décida alors de tenter quelque chose de fort peu discret. Mettant ses mains en porte-voix, elle cria son nom.


TSUBAA !

Si jamais il n'arrivait pas, Meg' pourrait toujours tenter de ramener Kuan à Kesta, le chef de leur armée, ou même à Hideyoshi. Mais elle ne savait pas où était se dernier.

Elle cria de nouveau.

_________________
Ookami.
Sur le champ de bataille...

Les combats devaient bientôt reprendre ; Ookami était là, son katana découvert, et attendait patiemment le signal de s'aventurer sur le champ de bataille. Elle était calme, sereine, l'esprit vide de tout doute ; il était l'heure de se battre et elle ne manquerait pas l'appel... Enfin, un mouvement fit frissonner les troupes, des cris s'élevèrent et tous les combattants s'élancèrent tous ensemble. La ruée ne dura pas et bientôt, il n'y eu plus que les crissements des katanas, les coups sourds des bâtons choquant les armures et les boucliers.

Comme les autres, Ookami s'élança en hurlant sa rage de combattre ; elle trouva très vite un adversaire, une jeune femme, pas plus âgée qu'elle en apparence. La lutte fut brève et Ookami franchit bientôt le corps inerte, dont le kimono se parait lentement d'une douce couleur rouge. Les yeux de la jeune femme belliqueuse flamboyèrent, et elle repartit à l'assaut. Une autre jeune femme se trouva sur son passage, et un nouveau duel s'engagea. Celui-ci fut bien moins aisé ; Ookami avait la fougue et la violence, mais l'autre se protégeait derrière un imposant plastron qui bloquait toutes les attaques de l'apprentie lézarde.

Le duel s'éternisait, une sanguinaire attaquante contre une défenderesse de qualité ; Ookami prit un instant le temps de jauger son adversaire dans un recul, puis fonça à nouveau, lame en avant.


Crèèèèèèèèève !!!!!

La lame s'enfonça dans le plastron ; hoquetant, l'autre eut un mouvement violent de réflexe... Des morceaux de métal volèrent, comme au ralenti, autour des deux jeunes femmes. Ookami, les poings serrés sur sa garde, regardait, un voile d'incompréhension dans ses yeux ; dans le mouvement, le plastron avait coincé la lame du katana, qui venait de céder en morceaux.

Putain de bordel !!!!

Rageusement, l'apprentie lézarde repoussa d'une bourrade son adversaire, qui chuta, grièvement blessée. Son katana désormais hors d'usage, sans grande protection, Ookami devenait une proie facile ; jetant un regard autour d'elle, elle chercha un katana parmi les corps déjà tombés, mais se fit repérer avant d'avoir pu s'emparer d'une lame.

Les deux se ruèrent sur elle et se déchaînèrent à coups de bâtons ; Ookami fit de son mieux pour parer les coups virulents, mais ses forces déclinaient. Ils savaient frapper où cela fait mal, tournant autour d'elle pour ne lui laisser aucune échappatoire ; les bâtons s'abattaient sur tout son corps, elle avait le souffle court et commençait à chanceler, sa vue se brouillait. Mais jamais elle ne demanderait pitié, elle tiendrait aussi longtemps qu'elle pourrait !

Les deux s'arrêtèrent un instant, riant de la voir presque à terre. D'un mouvement de fierté rageur, Ookami se redressa légèrement, autant que son corps meurtri le pouvait, et cracha un glaire sanglant sur l'un de ses agresseurs, qui répliqua immédiatement par un coup fourbe en plein visage. La jeune femme s'écroula et ce fut la curée ; à coups de pieds, à coups de bâtons, sans se soucier des craquements de ses membres, ses deux adversaires s'acharnèrent longuement sur son corps, avant de l'abandonner, satisfaits.

Un goût de sang dans la bouche, le corps meurtri, incapable de bouger, Ookami resta inerte au sol ; elle sentait la chaleur du sang couler de ses larges blessures, imbibant son kimono. Dans un souffle, elle essaya d'appeler, mais le son de sa voix franchissait à peine ses lèvres. Tout son corps n'était que douleur, son esprit s'égarait et très vite, elle sombra dans l'inconscience totale...
Tsuba
[dans le camp]

Il était sur une petite colline, une moquette de verdure venait chatouiller ses pieds nus, il ne savait pas se qu'il attendait ici. Tsuba regarda le ciel rose, oui oui rose, et cela ne le perturba pas plus que ça.Un bateau passa prés de lui en flottant, tiré par deux grosses carpes. Vous l'aurez devinez Tsuba était en train de réver.
Il attendait, il ne savait pas encore quoi, ses pieds ne pouvait pas bouger, il se sentait comme collé au sol.
En voyant Asami, dans une robe faite de pétale de fleur, le jeune homme savait maintenant ce qu'il attendait, sa bien aimée.
Il ne percevait pas le son de la voie d'Asami qui criait dans sa direction, Tsuba essaya de préter plus l'oreille mais aucun son audible ne venait jusqu'à lui. Il essaya également de répondre mais sa bouche refusait de s'ouvrir.
Quand enfin Asami se retrouva plus proche il pu entendre qu'elle l'appelait.


Tsuba ! Tsuba !

TSUBAA !

Il fut tiré de son sommeil par Mégu qui l'appelait.

Quoi !

toujour un peu ronchon au réveille, il ne masqua pas son agacement.

Ah ! C'est toi Meg... avec l'autre qui s'est toujour pas enfuit.

Il se radoucit un peu quand il su que c'était son amie qui venait le réveiller.
Il vit rapidement qu'il y avait un problème avec un gosse inerte qu'Aniki tenait dans les bras.
On découvrit que c'était Kuan en piteuse état.
Tsuba décharga Aniki de son fardeau et vint poser le gosse au sol à coté de sa couche.


Hum... me déranger pour un gosse... ça va que c'est Kuan.

Il trouva un vieu seau d'eau presque plein et le versa sans ménagement sur la tête du gamin et lui fila un bon coup de pied dans les côtes.

Allez lèves toi ! T'es en train de pourrir mon sol !

C'est pas qu'il n'appreciait pas Kuan particulièrement mais c'était les enfant en général que le jeune homme ne pouvait pas pifrer et Kuan en était un, même si il faisait partit du même clan Tsuba ne lui offrirait aucun traitement de faveur il sera logé à la même enseigne comme tous ces sales gosses qui trainaient dans les rues.

*la voie d'Asami dans son rêve
*la voie de Mégu

_________________
Aniki
Aniki assista à la scène d’un air médusé. Ne venait-elle pas de dire que le gamin était important ?
Bah, l’autre devait l’être encore plus …



Kampai !!! V’là le lézard transformé en têtard !


Avant d’ajouter, plus bas, juste à l’intention de Megu.


R’marque … ça lui fera pas de mal parce que, mort ou vivant, faut dire qu’il puait la charogne ce gosse …
Testuo
Il y a des jours où tout ce que vous entreprenez, pourtant plein de bonne volonté, foire lamentablement. Nous l’avons tous vécu au moins une fois dans notre vie. Ces jours là où l’on se dit dépité « j’aurai mieux fais de rester couché aujourd’hui ! ».

Et bien c’est ce que va vivre Testuo pour sa première – et dernière - journée de combat au front.

Ce matin là, l’armée du barbu le plus célèbre des îles vierges avançait péniblement sur les routes escarpées du centre d’Oda. Pour commencer, deux charrettes pleines de vivres et d’armes cassèrent successivement… L’une au niveau d’une roue et l’autre au niveau d’un des bras qui la reliait à une bête de somme. Le temps perdu pour réparer les dégâts fut conséquent car il n’était pas question d’abandonner là autant de matériel.

Seconde embuche, les fortes pluies de la veille avaient rendu le terrain - déjà difficile d’accès - boueux et glissant. Mais par dessus tout, la petite rivière d’ordinaire franchissable avec facilité était en crue. Le général Testuo décida quand même de la faire franchir à ses troupes, au moyen de cordes. Les premières colonnes de soldats passèrent sans encombre, la moitié du matériel passa aussi. La moitié seulement, car l’autre partie fut emporter par les eaux vives lorsque les cordes lâchèrent sous la tension exercée par le poids. A la limite, si seul du matériel avait été emporté, cela n’aurait rien eu de dramatique. Mais manque de chance pour le vieux guerrier, c’était une journée à poisse pour lui ! Par conséquent, quelques dizaines d’hommes furent aussi entrainés par le courant lorsque les cordes cédèrent…

Après ces deux coups durs, le cortège continua sa route en silence. L’adrénaline du départ avait laissé place aux doutes. Testuo pensa alors que les Kamis étaient contre eux dans cette affaire. Mais il ne pouvait plus reculer maintenant, il s’était engagé, il était déterminé à chasser l’armée de Kiato de ces terres.

La stratégie était simple de prime abord. Prendre Gifu en tenaille, au nord et au sud. L’armée de Kiato y était retranchée pour se refaire une petite santé après les batailles de Kiyosu. L’armée de Kesta attaquerait par le nord, celle du barbu au sud.

L’attaque devait se faire à l’aube (à l’heure où blanchit la campagne). Là non plus les choses ne se passèrent pas comme prévu. Les colonnes d’hommes furent repérées bien trop tôt par les sentinelles de Kiato, à des centaines de mètres des remparts du village. Cela réduisit à néant l’attaque surprise souhaitée, les assaillants ne purent pas escalader les murs comme les généraux l’avaient planifié.

Ils ne purent pas non plus saboter le matériel ennemi par le biais de shinobis infiltrés par le flanc ouest de Gifu. Car les hommes emportés par les flots de la rivière tourmentée étaient les shinobis …

Pour couronner le tout, la poudre était mouillée, ce qui rendait les explosifs inutilisables …

Bref une journée de merde, mais qui n’était malheureusement pas encore terminée.

Les soldats chargèrent. Testuo en tête sur sa monture, le sabre levé et la mâchoire serrée, le regard analysant la situation. Deux hommes à droite et trois à gauche, c’est partit ! Le barbu allait asséner un coup violent sur le crâne d’un soldat de l’armée adverse lorsque son destrier dérapa dans la bouillasse. Le cheval glissa lamentablement sur une bonne vingtaine de mètres et Testuo fut éjecté au milieu des troupes adverses. Scène assez comique, il faut l’avouer.

Le choc contre le sol sonna brutalement le vieux guerrier. Et, rapidement les coups fusèrent en sa direction le blessant gravement. Par chance, ses hommes continuaient d’avancer vers l’ennemi. Les soldats de Kiato n’eurent pas l’occasion de l’achever. Il gisait là, étendu dans la boue, le corps percé par de nombreuses lames.

Il s’évanouit en prononçant simplement quelques mots
… J’aurai mieux fait de rester couché aujourd’hui …
Kuan
Aaah !

Il se leva d'un bond, en sursaut, un peu plus propre, la mine furieuse, et jeta un regard noir à Tsuba

J'aime PAS les bains !

"Kampai !!! V’là le lézard transformé en têtard !"

Le jeune foudroya du regard celui qui osait se moquer de lui. Même pas armé. Ce devait être de la dernière des espèce, tout juste bonne à croupir dans un coin.

La ferme fillette. Lèche moi l'pieds ou j'te coupe les bijoux !

Nan mais ! Sérieux quoi un bain, on a pas idée ! Il avait amassé cette crasse avec tant d'amour... En plus ça va attiré les mauvais kamis cette bonne odeur.
Toujours aussi furieux, il cracha à leur pieds, et se détourna fièrement d'un quart de tour digne d'une danseuse ivre, courant vers la bataille qui allait suivre. Il voulait être des premiers, au premier rang.

Quand l'ost de Testuo chargea il courut comme un forcené, coude à coude avec les camarades, en direction de l'ennemi, complètement dans les vapes après sa course folle et son réveil brutal.


J'vais vous casser la tête ! J'vais vous casser la tête !
Qu'elle y vienne la mort, que j'y casse aussi !

Il gueulait comme un putois, forcené, à fond dans la bagarre, donnant des coups dans tout les sens avec son bâton. Un par çi, un par là, un autre là, et vlan vlan vlan ! Il taillait parfois dans le vide, mais il fallait reconnaître que les cours d'Akire avait eu du bon : il tapait dans le tas.

Craaaaatsch !

Le bout de bois se brisa sur la nuque d'une femme (Nuriko) ou habillé comme une femme, qui ne devait même pas faire partie de l'armée ennemie. Erreur de parcours dirons nous. Hébété, il regarda le morceau qui lui restait dans la main, puis le balança à la face d'un ennemi et fonça derechef dans la bataille, pas plus préoccupé que ça d'être désarmé.

Il tomba sur le corps du chef de l'armée, criblé de lames. Le mioche se gratta sa tignasse noire sauvage, et brandit son poing vers le ciel dans un geste qui se voulait volontaire.


Suivez-z-y moi !

Kuan, chef de l'armée, hé ben zut alors. Il allait se pousser la grosse tête. Général Kuan Ti Premier !

La guerre des boutons, troisième édition de l'année.

_________________
Tsuba
[Sur le champ de bataille]

La bataille reprenait, non plus sur les murs de Kiyosu mais belle est bien en plein milieu d'Oda, là où les chemins se croisent et se séparent. Comme ces différentes routes, cette lutte mènera Oda vers un choix, qui passera obligatoirement par la défaite et donc la victoire d'un des adversaires.

Les troupes avaient était préparés tôt ce matin, surement les éclaireurs ou les espions avaient ils prévenus de l'arrivé de l'armée ennemi.
Tsuba était prés, même si durant la nuit on l'avait réveiler pour qu'il proscrive un remède lézardesque à un Kuan en mauvais état, un sceau d'eau et un bon coup de pied voilà la médecine appliqué au clan.
Le jeune lézard tenait ses deux katanas, le court dans la main gauche. Il s'était assuré que Mégu avait laissé Aniki dans le camp, sans arme il était inutile et ne voulait pas voir ce nouveau serviteur mourir si vite sans l'avoir usé un peu avant.

Les deux armées s'étaient lancés à coeur perdue dans la bataille, donnant tous ce qu'ils avaient comme courage et comme tripe également.
Les deux sabres de Tsuba se taillaient un chemin dans la foule ennemie, ne recevant qu'en retour que quelques contusions. Il avançait vite oubliant qu'il devait rester prés de Mégu, mais ses pensée n'était qu'harmonie et timming avec son corp et son esprit. Ses yeux s'était assombris, des cernes noirs étaient apparues également, le chignon qu'il s'était fait avant la bataille avait été défait et ses cheveux volaient quand il se mouvait entre ses ennemis.
Le jeune homme n'avait rencontré aucun réel adversaire durant son évolution, il avait facilement combatue contre deux ou trois adversers en même temps, lorsque soudain une lame vint se bloquer sur la sienne.
Même derrière son masque nô qu'il avait gardé pour le combat et même derrière son casque kamuso (sorte de panier en osier pour faire le marché), Tsuba reconnue ce visage, en effet il était extrèmement physionomique et pouvait se rappeller de personnes rencontrés longtemp aprés les avoir vue pour la dernière fois. Son nom par contre lui échappait.
Il essaya quelques passe simple que la jeune femme se débarrassa rapidement, elle attaque également avec beaucoup de dextérité, le jeune homme faillit se faire avoir, il ne devait pas baisser sa garde face à ce genre d'adversaire.
Un sourire s'échappa de ses machoires.


Hum... on s'connait nous ?

Ce n'est pas pour autant qu'il prenait contact avec son ennemie qu'il en oubliait le combat, d'un coup d'estoc il n'attendit pas sa réponse et vint l'attaquer.
_________________
Megu
Megu avait effectivement laissé Aniki au camp. Kuan était partit prendre part au début de la bataille comme s'il n'avait jamais été enlevé. Tsuba et elle allèrent donc y prendre part également, toutes armes dehors.

Meg' se lança dans la bataille comme le premier jour, tous ses sens projetés sur ses adversaires potentiels. Elle eut plusieurs petits adversaires, sans de réels combats. Son katana lui frayait un passage parmi les corps ennemis, frappant frénétiquement tout ce qui passait à sa portée. Son esprit était tout à la guerre, et elle ne remarqua pas que Tsuba avait disparu dans la masse informe d'humains s'entretuant. Elle continuait juste sur sa lancée.

Son katana se fracassa sur le plastron d'une femme ennemie. Elle resta un instant sonnée par le coup puis réalisa enfin qu'elle n'avait plus d'arme. Elle tenta le combat avec ses armes blanches, mais elle n'arriva à rien. Contre une armure et un katana, ses armes ne se faisaient que détruire.

Le katana ennemi finit par lui perforer l'abdomen. Un moment de choc, la douleur l'envahissant et le goût de sang prenant place dans sa bouche. Dans un tressaillement, ses mains agrippèrent la lame du katana. Ses yeux noirs se fixèrent à ceux de son ennemie et un sourire ensanglanté apparut sur le visage de Megu. Elle ne lâcherait pas; elle lui ferait d'abord mal, tant qu'elle le pouvait. Puisant dans ses forces, qui commençaient à s'échapper par la blessure, elle lui sauta dessus. Chose inattendue dans un combat de ce style. Elle arriva tout juste à lui mettre un coup de tête avant d'être rabattue sur la terre ferme par la femme. Le katana lui fut arraché du corps, entaillant ses mains jusqu'à l'os et laissant une plaie béante sur son ventre. Megu fut ensuite rouée de coups, sans interruptions, qui lui aurait permit de reprendre son souffle et de tenter une dernière attaque.

Le goût du sang, la douleur irradiant de tout son corps, étaient maintenant les seules choses qui occupaient son esprit. Sa vue se brouillant, elle tenta un dernier geste du bras pour attraper la cheville de son ennemie. Vue de l'extérieur, il n'y eu même pas un petit mouvement de sa part.

Elle sombra dans l'inconscience, son sang se répandant dans le tissu de son kimono, irriguant le sol au passage.

_________________
May_lyn
Elle ne s'attendait pas à celle là! Bien longtemps elle avait été préservée par Kiato... Bien des fois le combat avait été engagé et bien souvent rien ne se passé, il lui arrivait même d'accuser ouvertement son compagnon de faire fuir d’éventuel honnis qui oserait l'approcher ! Elle aimait le penser, cela lui donner bien plus confiance en elle... Autant elle savait que près de lui rien ne pouvait lui arriver, autant elle savait que s'il était occupé a se battre ailleurs elle seule devrait faire face a un combat sans espérer qu'il vienne a son aide si ça tournait mal... Et ce jour là, enfin une armée vint sonner l'assaut.

Elle vit les soldats se jeter les un sur les autres avec férocités, pas le temps de prier, pas le temps de regarder ou était son cher et tendre.. Il était hors de question de laisser l’ennemi avancer, alors elle fit comme eux, esquivant d'éventuels coups jusqu’à arriver devant l'homme au masque. Il s’apprêtait a donner un coup mortel a un soldat, elle arrêta la course de son sabre avec le siens de justesse, laissant apparaitre une certaine fébrilité dans son poignée. Elle se sentit dévisagée le temps d'une fraction de seconde, avant que la danse des lames reprennent de plus belle...

May_lyn n'avait jamais vraiment connu l'ambiance d'un champs de bataille, jamais elle ne s’était retrouvée confronter a si pareil carnage, jamais elle n'avait pensée donner un jour la mort a un homme... Pourtant, ici, c’était eux ou elle, fallait choisir... Les cris de douleurs, les cris d’efforts, les cris d’épuisement comme s'ils donnaient tous se qu'ils avaient... C’était un cauchemar...

Dans sa façon de se battre, May_ avait l'impression qu'il s'amusait, qu'il s'échauffait, que c’était un jeu d'enfants pour lui et ce même si pour elle rien n’était bien sorcier en cela,puisqu'il n'y avait aucun geste technique encore, elle sentait l’expérience et savait qu'il lui donnerait du file a retordre... Sa lame frôla sa gorge, il eut pile poile le mouvement de recul au bon moment. C'est alors qu'il lui posa une question... sa voix la déstabilisa se qui lui valut de recevoir ses premiers coups et alors que son esprit se mettait en marche elle essayait de parait au mieux... Elle etait au sol retenant les lames s'abattre sur elle... Elle allait céder , il n'y avait plus pour bien longtemps... Mais elle eut un flash back, il y a bien longtemps elle s’était retrouvé dans pareil posture et son amie May.lee lui avait crier en plein Dojo, "le services trois pièces May_!" laissant son corps partirent en arrière et laissant son pieds partir en plein sous la ceinture, elle profita de la chute de son adversaire pour se relever et s'essuyer le coin de ses lèvres ensanglantées.

-Enlève ton masque et j'te l'dirais !

En réalité, voulait-elle seulement savoir si elle connaissait la personne ? Serait-ce pas plus difficile de lui donner la mort par la suite ? Connaissant la brunette surement.... Il se leva d'un bond pour se jeter sur elle, May_ esquiva autant qu'elle pouvait... Son père lui disait toujours que lorsqu'elle jugerait un adversaire plus puissant qu'elle, il fallait qu'elle le laisse s’épuiser, restant en défense jusqu’à ce qu'une faille apparaisse, seulement, vu la lourdeur de ses coups, May_ se demandait qui s’épuiserait le plus vite à ce rythme.

Pour chaque coups que May_ lui infligeait, il lui en donnait le double d'une plus grande intensité à chaque fois...Les lacérations sur son corps l'affaiblissait, son kimono s'empourprait de plus en plus.Elle était essoufflée, a bout de souffle, de force, elle ne savait se qui la portait encore.... Mais se dont elle était persuadée c'est qu'elle ne tiendrait plus très longtemps à ce rythme effréné...

_________________

Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate
Kast0i
Non loin de Gifu :

Le ciel, les oiseaux, les parterres fleuris... La clairière dans laquelle ils s'étaient installés aux portes de Gifu avait tout du cadre idyllique qui aurait fait rêver n'importe quel poète, artiste et autre couple d'amoureux.
Seulement, l'ambiance au campement n'était guère à l'eau de rose en cette journée. Les Kamis avaient décidé de teinter le paysage en rouge vif. La clairière si paisible était sur le point de devenir un théâtre sanglant, la journée qui s'annonçait allait être la plus meurtrière depuis le commencement des affrontements.

Kesta planait... Ils avaient convenu d'une stratégie avec son vieux compère Testuo pour surprendre les indésirables terrés à Gifu. L'alcool et les opiacées faisant leur oeuvre sur l'esprit humain, il s'était endormi au moment même ou il devait passer à l'action. Quand certains se disaient qu'ils auraient mieux fait de rester coucher, lui roupillait encore, et il fut réveillé par un de ses gardes. Le ton de sa sentinelle était paniqué.

Kesta ! Kesta ! Par tous les kamis mais réveille toi !

Aucune réaction, l'enchignonné était profondément parti au pays des rêves. Des rêves tourmentés et sombres, comme à son habitude...
L'aide de camp prit alors sur lui de secouer notre ami. Initiative périlleuse s'il en est.

Kesta ! Debout !
Hummfgrrr !


Avant même d'ouvrir l'oeil, le général tendit le bras et se saisit d'une dague qu'il plaqua sous la gorge de celui qui le remuait. En un clin d'oeil, il était passé de couché à assis, le tout sans ouvrir l'oeil.
J'espère que tu as de bonnes raisons pour venir ici...
La lame appuyée sous sa pomme d'adam, l'homme avait le regard cloué au plafond. Il ravala sa salive avant de répondre.
Ha... Haï ! Je crois oui. Baisse cette dague, c'est moi ! Shuya !
Reconnaissant la voie familière, Kesta finit par ouvrir l'oeil. Une lueur effrayante habitait son regard, il fit un sourire dément à son vieux compagnon avant d'éclater soudainement dans un rire lugubre.
Parle.
Je..

Le pauvre Shuya comprenait ce qui se passait : Kesta perdait la boule. Il abusait des mélanges opiacées alcool pour oublier ses maux, mais c'était maintenant sa santé mentale qui trinquait.
Les combats ont repris à Gifu ! Testuo et les siens sont déjà passés à l'attaque. On devrait peut êtr....
K'sooo !!

Tout se remit en place : le signal, Gifu prise en tenaille, l'un par le sud et l'autre par le nord.... Quel baka ! Il avait loupé le début et Testuo se retrouvait seul. Il finit par abaisser son arme.
Rassemblement, j'arrive !

Sur le champ de bataille :

Dans la précipitation, il avait enfin ordonné l'assaut, et très vite, ils fondirent à leur tour sur Gifu. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard ! Il fit une moue répugnée en découvrant la scène : une boucherie. Ça tombait comme des mouches.
Pas le temps de tergiverser, il se jeta corps et âme dans le combat. La lutte était âpre et acharnée, il dut faire face à de nombreuses attaques. Contrairement à ce qu'il s'était passé à Kiyosu quelques jours plus tôt, cette fois il eut enfin l'occasion de croiser le katana.
Toujours dans cet état second, entre rêve et réalité, il s'offrit même le luxe d'entailler profondément quelqu'un... Pourvu que ce quelqu'un était bien un apôtre du stupide coutumier qu'Otomo voulait imposer à Oda !
La tenaille finit pas prendre autour de Kiato et de sa poignée de résistants, quand il rejoignirent leurs alliés, il prit une seconde pour se frotter les yeux, puis dut esquiver une hache qui en voulait à son cou et reprit la bataille. Il avait du rêver. Dans son délire, il avait vu le jeune Kuan aux commandes de l'armée habituellement dirigée par Testuo. Le mioche passait des consignes aux sections... Sûrement que son esprit lui jouait à nouveau des tours.

Les affrontement se prolongèrent, l'issue de la bataille était plus que jamais indécise. Les charrettes qui transportaient morts et blessés allaient avoir du boulot ce soir là....

_________________
消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.
Fudinato


[Un peu avant la bataille]


Fudinato, avait perdu le sourire.

Il avait beau être entouré de ses amis, des membres de son clan, de sa compagne et de tous les soldats qui se battaient pour Oda, pour chasser les uchi’jin et les écaillés qui étaient enfin parvenu à leur fin en s’emparant du pouvoir.

Certes le lézard avait beaucoup perdu de sa superbe, et seuls quelques nostalgiques de leur clan pensaient encore qu’ils terrifiaient les Oda’jin, mais alliés aux uchi’jin, ils arrivaient encore à donner le change.

Donc naturellement, le jeune homme avait pris les armes pour ramener la stabilité sur Oda mise à mal pas cette engeance.

Mais son cœur était lourd, dans les moments d’attente, quand attablé devant un bol de saké, pensait à tous ces blessés, ces morts, juste pour satisfaire l’ambition et la soif guerrière de ces chefs d’armée uchi’jin et racaille reptilienne

Seul le combat, lui laissait un peu de répit, et il masquait ses états d’âme en frappant, fracassant têtes et corps honnis.

[Pendant la bataille…]


Du sang, des corps, le champ en était rempli.

Le jeune homme, ne pensait plus, ne pensait pas.

Seul objectif : faire le plus de dégât possible, décimer les rangs ennemis.

Il leur en voulait non seulement pour les actes commis, ce qui était tout à fait normal, logique, mais aussi il les rendait responsable de son propre état, de l’étincelle qui peu à peu s’éteignait dans son regard, de cette envie de dire : à quoi cela sert tout ça ? Est-ce bien la peine ?...

Alors il redoubla de rage et fracassa la tête, avec son bâton, de l’homme qui venait de lui barrer le passage, un sourire narquois au coin des lèvres.

Puis tout bascula.

Le temps de reconnaitre une vieille connaissance, Mieko, écaillée de sinistre réputation, que l’arme de son ennemie s’abattait sur lui le blessant grièvement.

Un éclair en même temps qu’une fulgurante douleur lui traversa le cerveau, puis l’oubli bienfaiteur succéda au voile noir…

_________________


SUPER FLOODEUR
Tsuba
[Sur le champ de bataille]


Chi...kuso !*

May lyn avait infligé un coup à Tsuba qui pouvait rendre tout homme sonné pendant de bonnes minutes, en gros il en avait prit un dans les roubignoles.
Le jeune homme s'était retrouvé à genoux aprés se coup bas.


Citation:
-Enlève ton masque et j'te l'dirais !


Il rangea à son flan son sabre court et de sa main libre retira le casque et le masque, lui révélant son visage.Tsuba ne lui laissa pas l'occasion de le dévisager et se jeta sur elle presque aussitôt, voulant en finir rapidement avec elle.
Le combat devenait à son avantage, le kimono de son adversaire était par endroit déchiré et même ensanglanté. Mais si le jeune Nézumi récoltait quelques contusions et équimauses, il en donnait plus qu'il n'en recevait.
La respiration de la jeune femme s'accélera, Tsuba ne lui laissant pas le temp d'un souffle pour l'arceler avec son sabre.
Puis trouvant qu'il devait mettre un terme rapidement au duel, il voulait cependant donner l'occasion à May Lyn de reconnaitre son agresseur.
Tsuba fit quelques pas en arrière et la laissa souffler un peu.


Alors ? Ma face de rat te dis quelques chose ?

Il se donnait à lui même le temp de reprendre sa respiration et évaluer la situation autour de lui. L'affrontement faisait rage par endroit, cette bataille ne serait peut être pas encore décisive pour gagner définivement sur eux, pensa Tsuba.

*Chikuso=putain

_________________
May_lyn
Alors ? Ma face de rat te dis quelques chose ?

Comment dire, elle était stupéfaite, ce visage... Elle y mettrait presque un nom dessus, en effet ils devaient se connaitre les deux. Mais de là a dire qui c’était... Elle fit barrage, elle ne voulait pas savoir, s'il était la en face d'elle à lui infliger des coups aussi important les uns que les autres c'est que c’était un ennemis... Rien de plus. May_ lança un regard d'acier à Tsuba, l'invitant à reprendre le combat.

-Qu'est ce qu'il y a, tu attends que j'te serve le thé ?! Ramène ta face de rat, comme tu dis !

Une once d'énergie, de courage, de détermination lui vint, ça serait surement la dernière alors autant donner tout se qu'elle avait. Elle fonça droit sur lui, celui ci la repoussa d'un seul geste net avec son katana se qui marqua May_ d'une nouvelle entaille, mais elle se releva et encore et encore, se qui laissa a son adversaire une balafre sur le coin de son œil gauche. Dans son fort intérieur elle se répétait qu'elle était d'Otomo, qu'en Otomo les gens était hargneux, qu'ils ne laissaient jamais rien tomber, ils avaient la niak. Et c'est de cette niak là qu'elle se servait pour tenir. Elle croyait en se qu'elle se battait et c’était le plus important, qu'importe le nombre de coups qu'elle prenait, qu'importe si elle mourait en ce jour... Elle croyait en Kiato, en la cause pour laquelle elle avait acceptée de l'accompagner sur ces terre d'Oda... Mais était-ce normal qu'elle ne ressentait plus aucune douleurs, son corps était-il entrain de la lâcher a petit feu ? Son corps commençait à s'engourdir ou bien il était déjà, bien avant qu'elle s'en rende compte... Du sang dégouliné sur ses mains et le long de son katana... La jeune femme tenta de le lever une nouvelle fois, mais Tsuba l'en déposséda, comme si on retirait une friandise à un enfant. C'est dans ce moment là, dans cet infime minutes/secondes qu'elle s'aperçut du carnage autour d'elle... Elle sentit son souffle sur elle, il était si près, la forçant à prendre conscience de son état de faiblesse... C'est dans un souffle court, les yeux embués qu'elle sortit ses dernier mots...

Tue-moi, Baka !!!!!!!

Si la situation etaient inversées, elle n'hésiterait pas, un seul instant. Elle savait que c'est se qu'il l'attendait et pour une fois dans sa vie personne ne viendrait la sortir de ce mauvais pas...

_________________

Paraitrait que Brennos, serait en faite Ponce Pilate
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)