Lineha
Des jours s'étaient écoulés entre les deux attaques. Line avait passé son temps à soigner les blessures de son époux, ses graves blessures mais il s'en remettait doucement.
Durant son repos, elle laissait aller ses pensées entre rage et colère. Son amie May_lyn avait même été jusqu'à lui retirer son katana des mains lisant la détermination dans ses yeux. Elle lui avait dit, à raison d'ailleurs, que la colère ne lui ferai rien faire de bon mais elle ne pouvait se poser et repartir au combat sans sentir cette rage, cette envie de vengeance qui allait guider son katana.
Elle réfléchissait donc seule dans son coin et avait dû presque mentir à son amie la rassurant sur ses intentions mais sa détermination restait intacte.
Elle était assise dans un coin de leur tente, son époux encore sans forces pour se mettre debout mais ayant dû en trouver pour aller à ce plagiat de procès. Comment peut on demander à un homme d'assister à un procès à l'article de la mort. Elle l'avait accompagné bien entendu pour le soutenir tant physiquement que moralement et avait résisté à l'envie de hurler sa colère à l'énonciation du verdict. Certes ce n'était pas les 5 kobans mais le reste...la honte.
Elle le raccompagna à leur tente, l'avait allongé et se remit au fond, katana en main, regard perdu dans le vide rouge de colère et ruminant sa rancoeur contre cette bande de lézards. Sa pierre à affuter glissait sur la lame la rendant plus tranchante encore quand elle entendit l'appel pour une nouvelle bataille.
Elle se leva plus déterminée que jamais puis s'agenouilla auprès de son époux pour déposer un baiser sur son front. Pas un mot, juste un regard puis elle sortit et alla en hurlant sa colère affronter l'ennemie.
Elle n'avait qu'un but, en tuer le plus possible, le mieux serait de donner un coup bien placé qui ne tuerait point de suite mais que ces chiens ne meurent que bien plus tard dans d'affreuses souffrances.
Un ennemi, en face...elle le scruta, le dévisagea malgré son masque se disant qu'ils n'avaient même pas le courage de montrer leur visage. Elle leva son katana puis couru vers lui quand elle senti une forte douleur dans son flan gauche au niveau du rein. Elle posa sa main sur sa hanche et senti le sang couler entre ses doigts, visqueux, chaud. Ses yeux devinrent brillants et humides. Elle se tourna lentement pour voir qui l'avait attaqué par derrière. Il n'y avait qu'un chien ou une chienne de lézard pour porter un coup de la sorte. Même pas l'honneur d'attaquer en face. Elle ne put que la regarder dans les yeux et lui dire un seul mot :
Traitresse....
Puis Line s'effondra sur le sol comme une masse avant même de pouvoir lui porter un coup. Les yeux encore ouverts elle regarda droit devant voyant lamoncellement de cadavres et de blessés. Elle vit au loin son amie May_lyn s'effondrer elle aussi. Les larmes lui coulaient sur les joues, son visage à demi enfoncer dans la terre, la bouche ouverte cherchant son souffle, elle s'accrochait, il était hors de question de retourner sur les chemins de l'au delà.
Elle ne sentait plus la douleur, son corps à demi endormi, elle se mit à voir trouble croyant voir son époux debout devant elle, impossible, se dit elle, puis elle s'évanouit dans les cris et les hurlements.
Ce n'est que plusieurs heures après qu'elle se réveilla. Tout semblait calme, la bataille avait dûe se terminer. Elle n'entendait plus que des gémissements des blessés et sentait cette odeur de sang qui se rependait dans l'atmosphère. Le visage toujours dans la terre transformée en boue par le mélange de ses larmes. Elle remit sa main sur sa hanche, le sang ne coulait plus et la douleur plus forte que jamais se réveilla. Elle puisa ses dernières forces pour se trainer hors du champs de batailles et retourner à son campement. Elle rampait de son mieux hurlant de douleur chaque fois qu'elle se hissait sur ses bras. Se lever, coûte de coûte, ne pas ramper tel un animal blessé. Elle planta son katana dans le sol et se hissa de son mieux pour se mettre debout. Elle vit non loin les lueurs de son campement qu'elle rejoignit avec peine puis, une fois devant, elle s'effondra de nouveau. Au moins, elle était parmi les siens et pourrait mourir auprès d'eux si les Kamis l'avaient décidés. Elle ne pu que murmurer le nom de son époux dans un souffle à peine perceptible puis sombra encore dans le noir le plus complet.
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Durant son repos, elle laissait aller ses pensées entre rage et colère. Son amie May_lyn avait même été jusqu'à lui retirer son katana des mains lisant la détermination dans ses yeux. Elle lui avait dit, à raison d'ailleurs, que la colère ne lui ferai rien faire de bon mais elle ne pouvait se poser et repartir au combat sans sentir cette rage, cette envie de vengeance qui allait guider son katana.
Elle réfléchissait donc seule dans son coin et avait dû presque mentir à son amie la rassurant sur ses intentions mais sa détermination restait intacte.
Elle était assise dans un coin de leur tente, son époux encore sans forces pour se mettre debout mais ayant dû en trouver pour aller à ce plagiat de procès. Comment peut on demander à un homme d'assister à un procès à l'article de la mort. Elle l'avait accompagné bien entendu pour le soutenir tant physiquement que moralement et avait résisté à l'envie de hurler sa colère à l'énonciation du verdict. Certes ce n'était pas les 5 kobans mais le reste...la honte.
Elle le raccompagna à leur tente, l'avait allongé et se remit au fond, katana en main, regard perdu dans le vide rouge de colère et ruminant sa rancoeur contre cette bande de lézards. Sa pierre à affuter glissait sur la lame la rendant plus tranchante encore quand elle entendit l'appel pour une nouvelle bataille.
Elle se leva plus déterminée que jamais puis s'agenouilla auprès de son époux pour déposer un baiser sur son front. Pas un mot, juste un regard puis elle sortit et alla en hurlant sa colère affronter l'ennemie.
Elle n'avait qu'un but, en tuer le plus possible, le mieux serait de donner un coup bien placé qui ne tuerait point de suite mais que ces chiens ne meurent que bien plus tard dans d'affreuses souffrances.
Un ennemi, en face...elle le scruta, le dévisagea malgré son masque se disant qu'ils n'avaient même pas le courage de montrer leur visage. Elle leva son katana puis couru vers lui quand elle senti une forte douleur dans son flan gauche au niveau du rein. Elle posa sa main sur sa hanche et senti le sang couler entre ses doigts, visqueux, chaud. Ses yeux devinrent brillants et humides. Elle se tourna lentement pour voir qui l'avait attaqué par derrière. Il n'y avait qu'un chien ou une chienne de lézard pour porter un coup de la sorte. Même pas l'honneur d'attaquer en face. Elle ne put que la regarder dans les yeux et lui dire un seul mot :
Traitresse....
Puis Line s'effondra sur le sol comme une masse avant même de pouvoir lui porter un coup. Les yeux encore ouverts elle regarda droit devant voyant lamoncellement de cadavres et de blessés. Elle vit au loin son amie May_lyn s'effondrer elle aussi. Les larmes lui coulaient sur les joues, son visage à demi enfoncer dans la terre, la bouche ouverte cherchant son souffle, elle s'accrochait, il était hors de question de retourner sur les chemins de l'au delà.
Elle ne sentait plus la douleur, son corps à demi endormi, elle se mit à voir trouble croyant voir son époux debout devant elle, impossible, se dit elle, puis elle s'évanouit dans les cris et les hurlements.
Ce n'est que plusieurs heures après qu'elle se réveilla. Tout semblait calme, la bataille avait dûe se terminer. Elle n'entendait plus que des gémissements des blessés et sentait cette odeur de sang qui se rependait dans l'atmosphère. Le visage toujours dans la terre transformée en boue par le mélange de ses larmes. Elle remit sa main sur sa hanche, le sang ne coulait plus et la douleur plus forte que jamais se réveilla. Elle puisa ses dernières forces pour se trainer hors du champs de batailles et retourner à son campement. Elle rampait de son mieux hurlant de douleur chaque fois qu'elle se hissait sur ses bras. Se lever, coûte de coûte, ne pas ramper tel un animal blessé. Elle planta son katana dans le sol et se hissa de son mieux pour se mettre debout. Elle vit non loin les lueurs de son campement qu'elle rejoignit avec peine puis, une fois devant, elle s'effondra de nouveau. Au moins, elle était parmi les siens et pourrait mourir auprès d'eux si les Kamis l'avaient décidés. Elle ne pu que murmurer le nom de son époux dans un souffle à peine perceptible puis sombra encore dans le noir le plus complet.
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