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[RP] Dans les rues de Castillon

--Arnulf_de_carinthie
Je ne l'ai pas vu. Je ne le connais pas. Vous faites fausse route.

Les réponses que récoltaient ces hommes les énervaient de plus en plus. Il était ici, et ils le savaient bien. Ils redoublaient alors d'efforts, essayant d'arrêter plus de monde, de donner plus de détails dans les descriptions, de proposer plus d'or à quiconque donnerait une information utile. Mais toujours rien.

Dans une des tavernes, Enguerrand avait interrogé Sherynne, en vain. Mais alors que la dame allait quitter le bâtiment, Arnulf, qui avait l'oeuil vif et l'habitude de la traque, se précipita vers elle.


Mademoiselle ! Excusez-moi, nous ne nous connaissons pas. Je m'appelle Arnulf de Carinthie, je viens du Nord, d'un duché qu'on appelle la Lorraine. Vous dites ne pas avoir rencontré cet homme. Nous vous croyons, bien évidement, comment ne pas faire confiance à une si charmante jeune femme. Toutefois, faites attention si vous le rencontrez, vous êtes son genre de... cible. Il ne faudrait pas qu'il vous arrive malheur...

Arnulf avait comme un pressentiment, il sentait que quelque chose n'était pas très clair, même s'il avait encore du mal à lire clair dans le jeu de Sherynne. C'est pourquoi il essayait de la tester, afin d'analyser sa réaction. Son acolyte s'empressa d'ajouter, avec un grand sourire :


Mais vous n'avez plus grand chose à craindre maintenant, nous sommes là, nous mettrons la main dessus, hein chef ?

Un signe de tête, et Arnulf la laissa repartir, se replongeant dans ses recherches.
Sherynne
Une main lui agrippa l'épaule ...Un cri sortit de sa poitrine elle se retourna, le coeur battant et fit face à un homme très impréssionnant .. un des hommes qui cherchaient Buhr ..



Mademoiselle ! Excusez-moi, nous ne nous connaissons pas. Je m'appelle Arnulf de Carinthie, je viens du Nord, d'un duché qu'on appelle la Lorraine. Vous dites ne pas avoir rencontré cet homme. Nous vous croyons, bien évidement, comment ne pas faire confiance à une si charmante jeune femme. Toutefois, faites attention si vous le rencontrez, vous êtes son genre de... cible. Il ne faudrait pas qu'il vous arrive malheur...



La jeune fille secoua la tête en signe d'assentiment , la gorge nouée ...
L'homme du comprendre qu'elle avait peur de lui car il ajouta aussitôt :




Mais vous n'avez plus grand chose à craindre maintenant, nous sommes là, nous mettrons la main dessus, hein chef ?
Et il commença à s'éloigner.Sherynne repensa dans un éclair à ces quelques mots que Buhr lui avait écrit :
"Je sais qui ils sont. Ils sont dangereux, tenez-vous éloignés d'eux le plus possible."

... elle était complétement perdue, ne sachant qui croire ..



Ah ... mais ... il part là ? ah ... non ... mais je rêve !!..Après un instant d'hésitation, elle lui courut après.


NOOooon ! attendez ! ... Messire s'il vous plait Sherynne rattrapa Arnufl et se mit devant lui, essoufflée .


Pardon Messire, je ... voulais savoir, hésita la jeune fille, pourquoi recherchez-vous cet homme ? Qu'a t'il donc fait pour que vous mettiez cinq hommes à sa poursuite ?et ... surtout ... qu'ai-je à craindre de lui ?


Elle commençait à avoir peur de savoir ... Mais il le fallait, cet homme devait lui fournir des explications.


S'il vous plait ... Sherynne implora l'homme d'un regard de braise.


Puis avec sa voix douce :Nous avons tous le droit de savoir si nos vies sont en danger
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Buhr
Alors qu'il n'était pas loin de cette auberge, Buhr sentit qu'il était suivi. Les quelques mois de traque avaient affiné ses sens. Il accéléra alors le pas, s'engouffrant dans les ruelles les unes après les autres, au pas de course. Lovenio semblait le suivre, mais l'habilité de Buhr le fit disparaître du champ de vision de son poursuivant. Il se tapit dans l'ombre, attendant sa venue, lame en main. Son coeur battait rapidement, mais ses mains avaient cessé de trembler.

Au moment où Lovenio passa à proximité, cherchant Buhr, ce dernier se jeta sur lui, l'immobilisant grâce à sa dague.


Qui es-tu et que me veux-tu ?

Sentant la peur chez cet homme, Buhr comprit vite qu'il n'était pas des leurs. L'homme était tremblant, comme s'il vivait une telle situation pour la première fois. Il relâcha alors la pression, laissant Lovenio se libérer de son emprise. Il lui laissant quelques instants pour reprendre ses esprits, puis reposa sa question :

Tu n'es pas avec eux, mais qui es-tu ? Pourquoi me suis-tu ?
Lovenio
Il se fit plaquer contre un mur par l'inconnu. Ce dernier se rendant compte qu'il ne lui voulait pas mal, relâcha la pression de la dague exercée sur sa jugulaire.

Lovenio put enfin parlé :


Ne...Ne vous inquiétez pas mon bon m'sieur. Je...Je n'vous veux aucun mal. Il court en ville un bruit que quelqu'un est recherché et j'me doute qu'c'est vous... J'peux pas trop vous aidez à moins que vous cherchez où dormir tranquillement. J'ai une cabane dans la forêt !

Reprenant confiance en lui :

J'ai cru comprendre que vous recherchez Shery. C'est ce que j'ai pu lire dans une missive. Ne dites rien de ça sinon je vous dénoncerai sans hésiter. Je veux le bonheur de Shery et j'espère qu'il ne lui arrivera rien.

Dites moi ce que vous voulez et ce que vous lui voulez et je vous mènerai jusqu'à elle. Et pas d'entourloupe ! Pensez bien je suis conseiller municipal...


L'homme s'expliqua...
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...
--Arnulf_de_carinthie
Arnulf sentit une main l'accrocher. Il n'aimait pas qu'on le touche, mais néanmoins, il ne put dissimuler un petit sourire. Il avait réussit à accrocher Sherynne. Maintenant, il allait pouvoir soutirer des informations. Il en avait le coeur net : elle le connaissait, il suffisait d'arriver à la faire parler.

Le droit de savoir ? Oh mais bien sûr que vous avez le droit de savoir ! Je doute qu'il ne vous ai mise au fait de la situation.

D'un geste de la main, il fit signe à Enguerrand de les laisser seuls, et de poursuivre les recherches de son côté. Arnulf regarda alors Sherynne droit dans les yeux, prit une mèche de ses cheveux en main, qu'il caressa sur toute sa longueur, et dit :

Buhr est le genre d'homme qui aime s'en prendre aux femmes dans votre genre. Belle et innocente. L'avez-vous donc déjà rencontré ? Ne vous a-t-il pas semblé étrange dans son comportement ?

Arnulf la regarda alors fixement, de haut, avec un regard pénétrant. Il cherchait à la mettre mal à l'aise et à l'intimider.

Il est un prédateur. Qui cherche ses proies, et qui joue avec elle.

Après une courte pause, il serra son poing puis ajouta :

Et moi et mes hommes, nous sommes les chasseurs. Nous sommes là pour lui mettre la main dessus une fois pour toute. Et pour vous protéger.

L'homme ne voulait pas en dévoiler trop sur Buhr, il préférait laisser Sherynne imaginer le pire. Il gardait des détails à donner en échange d'informations. Il tourna lentement la tête, regarda autour de lui, tout en sortant une bourse, qui paraissait bien remplie, de sa besace. Il défit calmement le cordon qui la fermait, s'emparant de quelques pièces d'or dans sa main. Puis, il tendit la main, ouverte, et reposa son regard sur Sherynne.

Alors, mademoiselle... pour votre sécurité, m'indiqueriez-vous où je puis le trouver ?
Sherynne
Le corps de Sherynne tremblait tout entier..


Ce n'était pas l'image de Buhr lui faisant du mal qui la faisait frémir, mais lui Arnulf ...
Que devait elle donc faire ? Qui croire .. Elle se défendit d' hurler après l'homme qui osait lui toucher les cheveux, qui osait lui proposer de l'argent en échange d'informations .. Elle se mordit les lèvres au sang..

Pour qui la prenait il ? Une catin ?? ... Sherynne était partagée entre la peur et cette partie d'elle qui se sentait outrager.


... Personne pour l'éclairer sur toute cette histoire, personne ... A qui faire confiance ? La peur finalement l'envahit toute entière ..



Elle recula quand le regard de l'homme croisa le sien, main tendue vers elle en murmurant :



Alors, mademoiselle... pour votre sécurité, m'indiqueriez-vous où je puis le trouver ?


Elle sentait ses yeux s'embuer; Sherynne secoua la tête en signe de négation ... Elle continuait de reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur d'une vieille bicoque.


Non...non.. je ne le connais .. pas balbutia la jeune fille maintenant très effrayée . La ruelle était deserte, sombre et on entendait que les bruits des sabots des chevaux et les pas des hommes d'Arnulf...


Elle baissa les yeux et murmura presque :



Ce ... Buhr .. que je ne connais pas je ... je vous .. jure ... que je .. ne le connais ... pas, est il vraiment ... dangereux ? et ... a ... quoi ressemble t' il ?


Sherynne attendit, fermant les yeux de peur d'entendre la réponse ..


Après elle s'enfuirait ... le plus loin possible

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Buhr
Alors qu'il écoutait Lovenio, Buhr relâcha peu à peu son bras armé. Il était néanmoins sur ses gardes, et n'oubliait pas de jeter des coups d'œil, de temps en temps, autour de lui.

Je ne cherche personne. Je ne cherche qu'à échapper à ces brigands qui rôdent dans la ville. Monsieur le Conseiller Municipal, c'est eux qu'il faut chasser, croyez-moi !

Buhr essayait toujours d'éviter les intermédiaires, pour sa sécurité. Il n'avais pas envie de se livrer à quelqu'un qu'il ne connaissait pas du tout, et avait toujours eu du mal à faire confiance.

Maintenant, messire, excusez-moi.

Remettant sa capuche noire pour couvrir son visage, il fit un petit clin d'œil à son interlocuteur :

Vous n'entendrez bientôt plus parler de moi. Et ils partiront en laissant la ville tranquille, c'est promis.

Puis il se mit à courir, enchaînant les petites ruelles les unes après les autres, de façon à éviter être suivi. Il rejoignit alors l'auberge, au Nord Est de la ville. Au-dessus de la porte, il reconnut l'enseigne : "Au destrier fougueux". Il poussa la porte. L'auberge était toujours aussi vide, comme si rien ne changeait jamais dans ce lieu. Il s'installa à une table, au fond de la pièce, légèrement caché par l'obscurité ambiante.

Tavernier, deux bières.

Là, il alluma sa pipe, se donnant encore quelques instants de présence dans la ville, à attendre Sherynne. Sinon, il partirait. Il avait déjà prit trop de risque jusqu'ici.
--Arnulf_de_carinthie
Arnulf avait une posture et une attitude très offensive, très volontaire. Il la suivit, il la poussa presque, jusqu'à ce qu'elle fut dos au mur, imposant toujours son autorité naturelle. Il avait bien flairé qu'il était sur une piste, et que deux choix s'offraient à lui. Soit il allait travailler Sherynne et obtenir des informations coûte que coûte : il était prêt à tout pour retrouver sa proie. Soit, plus finement, il se servirait d'elle.

Ne prenant même pas la peine de ranger ses pièces d'or, d'un geste, il les fit tomber par terre, voulant encore impressionner la jeune femme.


Bien, si ce n'est pour vous, ce sera donc pour un quelconque habitant.

A l'attitude de Sherynne, et au ton qu'elle avait pris en prononçant ses dernières paroles, Arnulf comprit qu'il devait encore un peu jouer avec elle. Elle allait craquer, il le sentait. D'une façon ou d'une autre, elle le mènerait à lui.

A quoi il ressemble ? Vous le savez très bien. Ne faites pas l'innocente. Quant à ce pourquoi il est recherché... : il est...

Il s'approcha alors, tout doucement, de plus en plus près de l'oreille de la jeune femme, jusqu'à la toucher pratiquement. Il pouvait sentir son parfum. Il pouvait sentir la peur qui l'envahissait de plus en plus, il entendait presque les battements de son coeur. Quant à elle, elle sentait son souffle contre son cou, elle était oppressée, mais certainement trop effrayée pour réagir. Il adorait ces moments là, il était très fort pour mettre le plus mal à l'aise du monde ceux qu'il avait en face de lui.

Un menteur, lui chuchota-t-il à l'oreille, un voleur... Marquant un léger temps de pause, il passa simplement un doigt sur le cou de la jeune femme, très calmement, sans exercer de forte pression, mais juste pour marquer encore plus sa domination. Un meurtrier...

Puis, se reculant, il la regarda une fois de plus droit dans les yeux, avant d'ajouter :

Mais, si vous voulez le couvrir, libre à vous de le faire. Rejoignez donc votre ami, profitez des dernières heures qu'il vous reste... à vivre.

Sur ces mots, sans même vouloir observer la réaction de la jeune femme, qu'il devinait assez facilement, il s'en retourna. Il siffla, appelant Enguerrand. Ce dernier sortit de la taverne dans laquelle il se trouvait. Son chef lui fit simplement un petit geste de la main. Les deux hommes rentrèrent alors dans un autre batiment.

***********

Lovenio a écrit:
L'homme partit refusant l'aide de Lovenio.
Quand soudain Lovenio vit un pigeon se posait à ses côtés. Il saisit la lettre accroché au volatile et pâlit à sa lecture. C'était Sherynne, elle lui avait adressé une lettre mais lui avait demandé de rester discret.

Il s'empressa de la chercher. Il parcouru rue et taverne quand soudain il percuta un homme en armure qui sortait de taverne...



Désolée pour le rajout de post ici mais en voulant éditer le hrp de ljd Lovenio, j'ai couiqué le post entier , je le remet donc en place.
Je supprimerai mon intervention sans couic dés lecture.
Toutes mes excuses. Otolep
Sherynne
Menteur ... voleur ... Meurtrier ??!! Sherynne déglutit avec peine, sentant le souffle du cavalier sur son visage ...

Qu'il parte ... qu'il parte ... mon dieu je vous en prie ... qu'il parte et me laisse vivante...

Son coeur battait à ses tempes, elle n'entendait plus que la voix d'Arnulf, les bruits autour étaient en sourdine, comme enfermés dans une pièce ..
Elle ouvrit lentement ses yeux d'opale pleins de larmes et de détresse, cela ne sembla faire aucun effet sur l'homme. Il récula pour mieux la toiser de toute sa hauteur



Mais, si vous voulez le couvrir, libre à vous de le faire. Rejoignez donc votre ami, profitez des dernières heures qu'il vous reste... à vivre.

Puis il partit ..

Sherynne tomba le long du mur sans prendre garde aux écorchures sur son dos, les larmes dévastant son doux visage.. Et dire qu'elle venait juste avant de recevoir une missive de ce Buhr qui voulait la rencontrer .. lui parler, lui expliquer sans doute pourquoi tout ceci .. mais en quoi cela la regardait ? ..

Elle décida d'y aller, se leva difficilement tellement son corps la faisait souffrir et peina à marcher.
Elle ne savait pas où se trouvait la taverne où Buhr l'attendait mais elle trouverait, ... une auberge avec une tête de cheval..
Et puis elle y serait en sécurité .. cela devait être remplit de monde..

Elle ecrivit un mot à son ami lovenio, emprunta un pigeon à l'eglise et se mit en marche enroulée dans une cape à capuchon noir ..



Sherynne marchait vite dans les ruelles sinistres de Castillon. De jour cela devait être charmant, mais la nuit .... avec très peu de lanternes... c'était lugubre.
Le moindre bruit la faisait sursauter ; elle rasait les murs, prenait garde à ce que personne ne la suive, elle déboucha sur une place avec en son milieu une vieille fontaine vide remplit de feuilles séchées..

Elle trouva dans une rue adjacente enfin la fameuse auberge.

"Au destrier fougueux" lut elle .. cela ne pouvait être que là ..

Elle tenta de regarder à l'interieur mais la fenêtre était craseuse. Elle ferma les yeux, prit une longue respiration et ... poussa la porte.

L'auberge était sale, la pièce dans laquelle elle venait d'entrer était presque vide ; sur le côté gauche, deux hommes buvaient à une table et ils ne devaient pas en être à leur première chope de la journée .. Derrière le comptoir un homme bouffi aux joues attaquées par une quelconque maladie ruminait en jouant avec des bouchons en liège ..
Sur la droite, un couple de paysans discutait. Son regard traversa la salle et elle le vit dans le fond ..
La peur la gagnait de nouveau ...

Ne recule pas Sherynne ! se dit elle, tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien ...
Elle prit encore une grande bouffée d'air.

Elle s'approcha doucement de Buhr ... et s'arreta devant sa table.
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Buhr
Le visage encore caché sous sa capuche ne laissait apercevoir que la faible lueur de la pipe qu'il fumait. Alors que Sherynne se présenta devant lui, Buhr tira encore une bouffée, ne put retenir un léger sourire, puis jeta sa capuche derrière sa tête.

Devant lui, deux chopes : l'une était à moitié vide, l'autre non encore entamée. D'un geste il fit signe à Sherynne de s'asseoir. Il prit d'abord un long temps pour l'observer, comme s'il cherchait quelque chose. Il la dévisageais, sans pour autant la mettre mal à l'aise, s'arrêtant plus particulièrement à la hauteur de son cou et de ses épaules. Il rompu enfin le silence ambiant :

Sherynne. J'aurai aimé que les circonstances soient différentes. J'ai très peu de temps. Mais avant...

Il posa alors sa lame à côté de lui, sur la table, calmement. On n'y voyait pas grand chose, mais en observant attentivement, on pouvait deviner quelques traces, certainement du sang.

Les avez-vous vu ? Leur avez-vous parlé ? Êtes-vous bien sûre qu'ils ne vous ont pas suivi jusqu'ici ?


Il la regarda avec insistance, attendant cette réponse avant de ne dire quoi que ce soit d'autre. Dans ses yeux, on pouvait lire non pas de la peur, mais une certaine appréhension. Il était calme et semblait maîtriser la situation, mais cherchait, dans les réponses de Sherynne, de quoi se rassurer, se dire qu'il n'avait pas fait le mauvais choix en restant quelques instants de plus dans cette ville. Il poussa le deuxième verre dans sa direction.
Sherynne
La jeune femme évitait le regard de Buhr, elle se souvenait de sa profondeur de son insistance et voulait garder un semblant de confiance en elle, ne pas se laisser déstabiliser ... Mais elle n'en menait pas large, la peur lui tordait l'estomac.
Elle s'assit face à lui, repoussant d'une main le capuchon qui recouvrait sa chevelure.

Elle regardait les 2 chopes face à elle, sentant malgré tout son regard sur elle.. Elle frissonna .. Avait elle fait le bon choix ? .. elle en était plus sur du tout maintenant qu'elle se trouvait devant lui, à sa merci ..
Elle inclina la tête vers la droite comme pour appeler à l'aide le couple qui se levait pour partir ..

Sherynne. J'aurai aimé que les circonstances soient différentes. J'ai très peu de temps. Mais avant... Les avez-vous vu ? Leur avez-vous parlé ? Êtes-vous bien sûre qu'ils ne vous ont pas suivi jusqu'ici ?

Les yeux de la jeune fille fixait le couteau qu'il venait de poser sur la table .. Elle ferma les yeux, croyant avoir reconnu la couleur du sang sur la lame; elle avala avec peine sa salive, se décida à regarder son interlocuteur et à lui répondre :

Oui ... j'ai vu ces ... hommes qui .. vous cherchaient ... dit elle d'une voix presque inaudible. Elle se racla la gorge et reprit :
j'ai nié vous connaitre ... le grand ne doit pas être dupe ... mais ... ils ne m'ont pas ... suivi, soyez ... sans ... crainte... .

Mais que faisait elle ici, se lamentait elle ... elle allait peut être se faire enlever, torturer ... violenter ou peut être même mourir !! Il ne voudrait surement pas laisser de traces derrière lui .. A ces funestes pensées, elle eut un rire nerveux ... d'un côté Arnulf et sa horde d' assoiffés justiciers, de l'autre Buhr un meurtrier .. Il ne fallait pas qu'elle pleure, ne pas montrer sa peur, être courageuse ... jusqu'au bout !

Elle osa lui poser la question ...

Qui êtes vous ?

Sherynne prit la chope devant elle, et but une gorgée. Puis elle la posa et l'entoura de ses deux paumes.
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--Arnulf_de_carinthie
Suite au choc avec Arnulf, Lovenio se retrouva projeté par terre avec violence. De son côté, Arnulf n'avait pas bougé. Il se retourna simplement, mettant la main sur son épée, à son côté droit. En le regardant dans les yeux, le chevalier lut une grande surprise, mêlée peut-être à un petit sentiment de peur. Il était là, par terre, en face d'un homme à la carrure impressionnante. Arnulf relâcha donc le pommeau de son épée. Il lui dit sèchement :

Eh bien mon petit ? On ne sait pas marcher ?

Alors qu'il disait cela, il ne bougeait pas. Il n'aida pas le jeune homme à se relever, il restait très distant, et ajouta, sèchement :


Vous veillerez à regarder où vous mettez les pieds à l'avenir.


Puis Arnulf tourna les talons, s'asseyant à une table non loin, en commandant quelques bières au tavernier.

Quelques instants plus tard, alors que Lovenio s'était relevé, Enguerrand entra à son tour dans la taverne, accompagné des trois autres compagnons. Ils passèrent à côté de Lovenio, sans y prêter attention, pour s'installer avec leur chef.

Pourtant, avant de s'asseoir, Enguerrand revint vers Lovenio :


Je ne vous ai pas vu encore, n'est-ce pas ? Je suis à la recherche d'un bon ami à moi qui est venu à Castillon il y a quelques jours. Il s'appelle Buhr, un homme assez grand, les cheveux foncés, une cicatrice dans le visage. Vous ne sauriez pas où je puis le trouver par hasard ?

Derrière les deux hommes, on entendit la voix d'Arnulf :


Laisse le Enguerrand. Il n'est même pas capable de marcher, ça m'étonnerai qu'il nous soit utile. Viens ici.

Grommelant, il dit plus bas, à ses hommes :

Buhr... un ami... pfff... Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
Lovenio
Lovenio s'était fait mal et à première vu l'homme ne lui paraissait point aimable.
Il correspondait à la description qu'on eut pu faire à propos de l'homme recherchant Buhr.

Après s'être relever, un autre vint vers lui et Lovenio lui répondit :


Non. Enfin oui je l'ai vu...
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...
Buhr
Buhr finit sont verre d'un trait, puis essuya la mousse autour de sa bouche avec son bras. Il se retourna et fit signe au tavernier d'apporter une autre bière. Il avait besoin de reprendre ses esprits, et de se concentrer sur la suite des événements. Il regardait Sherynne, essayant d'avoir l'expression la plus neutre possible.
Citation:

Oui ... j'ai vu ces ... hommes qui .. vous cherchaient


A ces mots, Buhr eu un mouvement de recul, et posa la main sur la dague. Il la fixa.

Vous les avez vu ? Et vous leur avez parlé ?

En questionnant la femme, Buhr paraissait plus énervé, plus stressé, comme s'il s'attendait maintenant au pire. Il repensa au moment où il était aux portes de Castillon, au moment où il aurait pu quitter la ville, sain et sauf. Il serra ses poings, tout en se rapprochant de Sherynne.

Que leur avez-vous dit ? Qu'ont-ils dit ?


Il attrapa alors la main de Sherynne, serrant son poignet.

Qu'ont-ils dit de moi ? Vous ne devez pas les croire.

Finalement, il ne lui laissait pas l'occasion de répondre. Cette pression exercée sur sa main devait la terroriser encore plus. Mais lui aussi était perdu. Lui qui semblait maîtriser la situation jusque là ne voyait plus comment il allait s'en sortir. Il essayait tant bien que mal de cacher ces sentiments, et son attitude, ainsi que sa dague maculée impressionnait encore certainement Sherynne, mais il devait savoir. Il serrait son poignet de plus en plus fort, la regardant droit dans les yeux, puis le relâcha d'un seul coup.

A peine la pinte eut-elle été posée sur la table que Buhr s'en saisit et la but d'une traite. Il prit ensuite sa tête entre ses main, se laissant un moment de réflexion.
Sherynne


La jeune fille fut surprise par la hargne avec laquelle il lui prit le poignet.
Il lui faisait horriblement mal. Il avait haussé le ton ... Quand il la lâcha, elle ne put s'empêcher de le frotter contre le tissu rêche de sa cape... Il était hors de lui, se prenant la tête entre les mains.

Elle hésitait à lui répéter la discussion qu'elle avait échangé avec ces hommes abominables et effrayants . A cette pensée son coeur battit à tout rompre et ses tempes avec ..

Elle le regarda mieux et sa peur s' effaça un peu. Il avait l'air perdu ..
Elle soupira ... les voila bien tous les deux, elle qui ne comprenait rien à tout ça et lui qui n'avait pas l'air de savoir où il en était ..


Buhr ... parlez moi s'il vous plait ...

Elle avait envie de lui prendre les mains de lui soulever le menton afin qu'il la regarde et lui réponde enfin !

Dites- moi pourquoi je suis là, dites- moi qui vous êtes ... ce que vous attendez de moi ...

Elle soupira tout en se frottant le poignet ... Elle voulait des réponses, qu'il l'éclaire sur toute cette histoire ..

Ils ... ils ont dit des choses ... terribles sur ... vous,
souffla t'elle, que vous étiez un voleur et ... un meurtrier...

Je ne serais pas là si je les croyais,
mentit elle alors je vous en prie ... parlez-moi .. c'est insupportable de ne pas savoir ce que signifie tout ceci ! Parlez-moi ...

Voilà, elle avait tout dit, elle se sentit un peu mieux, mais loin d'être détendue.. Elle appréhendait la réaction de Buhr ...

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