[RP] Dans les rues de Castillon

Antinea

Anti faisait sa ronde de surveillance dans les quartiers et rues de Castillon,surveillant les recoins sombres,souriant aux rares passant se dépêchant de regagner leurs pénates.

Elle posa quelques écus dans les écuelles des mendiants rencontrés au hasard de sa ronde,et ronflant,devant rêver à de meilleurs jours,les malheureux.

Ses pas la menèrent à la fameuse maison des plaisirs et elle décida d'y entrer pour vérifier si tout se passait bien et si ces Dames avaient quelques soucis,elle en profiterait aussi pour vérifier que le scontrats étaient en bon ordre et fait honnestement....

Favien

après avoir passé une nuit au gite, Favien décida d aller aux abord de la foret, voir son touille,.c est alors qu il aperçut au loin un messire , dans état proche de la crise ... et!!! mais c est clayd
CLAYDDDDDDDDDDDDDDDD!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Clayd

clayd, dans un état proche du meurtre, et très très énerve, marchait d un pas bien décidé de se mettre quelques cervoises dans le gosier,, il baragouiné (dans sa barbe bien qu il n en ait pas )pffffffffff espèce de corne de bouc... ventre de dieux.. clapon maulec..... chibrena.... fille desoppho

arfffff!!!! c est qui me fais cier encore...!!!!! clayd se retourna.. à sa grande surprise .... no di diouuuuuu faviennnnn.
mais qu est ce que tu fous là encore ,j croyais que tu devais partir... ceci dit tu tombes, besoin de me confier à un ami de confiance et je ne vois personne d autre ici dans ce bled.., tu viens on va en taverne .
et touille l est pas avec toi?????

Antinea

Anti était raîdemment passée chez elle,avait recuperé pas mal de couvertures chaudes et de gros edredons qu'elle avait en surplus,avait fait un baluchon de gateaux,pains et un peu de charcutaille,et alla faire sa ronde dans les rues de sa villes....souriant aux rares passants,donnat quelques écus aux mendiants dormant près de leur sébilles....Tout était calme par cette froide nuit d eNovembre.

Elle se dirigea vers les bas fonds,surveillant d'un oeil les recoisn noirs pouvant receler d'eventuels dangers,puis s'enfonçant encore plus,trouva enfin,la misérable masure ou elle savait s etrouver les petits orphelins castillonais.....elle entra tout doucement dans leur pauvre moyen d eprotection et vit ces malheureux enfants,entassé les uns sur les uatres,a la recherche d'une fortuite chaleur...

le plus silencieusement possible,elle possa son chargement et étendit couvertures et édredons sur les petiots,puis posa bien en évidence les gateaux,les pains frais et la charcutaille,espérant qu'ils auraient un tout petit peu de réconfort de ces rien du totu de présents.....Jetant un dernier regard sur ces petits orphelins entassés les uns sur les autres,c'est avec un pincement au coeur qu'elle referma le plus doucement possible leur porte,et reprit sa ronde dans Castillon,songeuse.........Se disant qui'l va vraiment falloir qu'elle parle à Stellinouchou.......

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http://www.youtube.com/watch?v=Iueb6w-vfLs

Dans les rues de Castillon

Buhr

De retour du lac, Buhr entra à nouveau dans la ville. Il était à la recherche de celle qu'il venait de croiser. Quelque chose l'attirait, mais il ne savait pas très bien décrire ce ressenti. Il arpenta les rues, les unes après les autres, sans vraiment prêter attention aux personnes qu'il croisait. Il était tellement imprégné de cette obsession qu'il ne voyait personne d'autre. Il ignorait totalement ceux qui le saluait. Il marchait, il errait.

Peu à peu, ayant abandonné ses recherches au centre ville, il se perdit dans les petites ruelles de Castillon. Et au détour d'une rue, il aperçut une silhouette qui ressemblait à s'y méprendre à celle de Sherynne au loin.

Mademoiselle ! Sherynne ! Attendez !

Il s'avança vers elle, d'un pas pressé, le coeur battant. Mais plus il s'approchait, moins cette silhouette lui ressemblait. Ce n'était en fait qu'une statue de pierre, à l'effigie d'une quelconque dame de Castillon. L'espace d'un instant, il avait espéré, mais non. Il retomba dans son obsession, il devait en avoir le coeur net. Quelques instants plus tard, quelques ruelles plus tard, il arriva près d'une fontaine, où il s'arrêta quelques instants, le temps de faire le point et de reprendre ses esprits.

Il ne me reste plus beaucoup de temps avant qu'ils n'arrivent...

Sherynne

[ AU CHAMP ]

Pendant que Buhr s'évertuait à chercher Sherynne dans tout Castillon, on se demande d'ailleurs pourquoi .. La jeune fille se trouvait fort occupée à traire les vaches de son employeuse du jour ..

Il faisait chaud dans l'étable, Sherynne repoussait sans cesse ses longs cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux ..

Grr ... Je vais finir par les couper court moi je vous le dis ! grommela t'elle pour la énième fois..

Ses pensées allaient vers Dragones qui devait être loin maintenant .. cela la rendait triste, cela aurait pu être une bonne amie pour elle. Et Tim, le gentil Tim qui lui avait proposé de l'accompagner à Blayes ..

Puis ... cet homme ... rencontré près du lac ... qui était il au juste ?

Un brigand ?

Sherynne sourit interieurement, cela ne pouvait être possible, il s'exprimait bien.
C'est son regard posé sur elle ... profond, pénetrant comme s'il la connaissait, mais c'était impossible, Sherynne avait bonne mémoire, elle s'en souviendrait, et puis un tel homme ne s'oublie pas facilement.

Elle secoua la tête pour le chasser de son esprit, prit le seau plein de lait, alla le verser dans une grande bassine en bois, et revint s'occuper de la 6ème vache du jour ..

Dieu que c'est harassant ... soupira t'elle en reprenant son travail.

Buhr

Assis contre la fontaine, par terre, la nuit tombait peu à peu. Il était tapi dans l'obscurité. Il ne se rendait pas vraiment compte du temps qui passait, il attendait. Qu'est-ce qu'il attendait ou qui il attendait ? Il avait du mal à savoir précisément. Il aurait simplement aimé avoir le coeur net. Il aurait aimé la voir, l'entendre, la comparer à ce qui lui restait de souvenir.

Mais le temps passait, les habitants de Castillon passant quelquefois devant cette fontaine. Il ne les saluait pas, les voyant à peine, il s'enfermait de plus en plus dans ses pensées. Lui qui avait cherché depuis si longtemps.

Puis il se releva, sans grande conviction, il essayait de penser à autre chose.

Trouvons un endroit où dormir, quelque chose à manger... et à boire...
Si c'est elle, je finirai bien par la croiser... Il faut juste que ce soit avant qu'ils ne me retrouvent.

Ne sachant pas vraiment où aller, Buhr emprunta quelques ruelles, un peu au hasard, jusqu'à trouver une auberge.

Sherynne

[ AU CHAMP ]

Après sa journée de dure labeur, Sherynne avait dormi dans le fond de la grange sans que personne ne s'en aperçoive ...

Aujourd'hui elle avait travaillé dans son champ, semé du blé ... n'étant pas de tout repos non plus, surtout pour elle, elle trainait des pieds en se cherchant un logement pour la nuit.

Elle irait sans doute faire un tour en taverne ce soir, boire un petit godet pour se réchauffer et se trouver une couche pour la nuit.

Il faudrait que Leodagan revienne vite afin qu'elle puisse avoir sa maison...

Resserrant sa cape autour de son corps gracile, La jeune fille se dirigea vers le centre du bourg, en chantonnant lentement ...

Buhr

Une ruelle, puis une autre. Toujours à la recherche de cette silhouette. Il ne l'avait vu qu'une seule fois, et ce n'était peut-être pas celle qu'il cherchait, mais il devait en avoir le coeur net.

Alors que la nuit tombait de plus en plus, Buhr entra dans un quartier très sombre, qui n'inspirerait pas confiance à n'importe quelle personne censée qui y prêterait attention. Mais il était encore trop obsédé par cette femme. Il poussa alors la porte d'une vieille auberge. Le décor était minimaliste : quelques tables, une cheminée dans laquelle brûlait un maigre feu, un comptoir. Il n'y avait personne, si ce n'est le tavernier de l'autre côté du comptoir. Buhr s'avança vers lui, et, posant quelques pièces, il dit simplement :

Une nuit. Et une bière.

Le tavernier hocha la tête, ne posa pas de question. Il chercha une clé et une choppe, qu'il remplit. Buhr s'en saisit, puis alla s'asseoir à une table, près de la fenêtre. Il passerait encore quelques instants ici avant de rejoindre sa chambre pour la nuit. Prenant sa tête entre ses mains, il se mit à repenser à sa journée, et à appréhender celle qui allait venir.

C'est demain qu'ils arriveront. Après-demain si j'ai de la chance.

Sherynne

Sherynne traversa la grande rue de Castillon en frôlant les murs..

Il faisait nuit et les rues étaient désertes; seul le vent glacial agitait les pancartes en bois des devantures d'échoppes et soulevait les pans de sa longue cape..

Un chien aboyait dans une ruelle qui donnait sur la place de la taverne, un frisson de peur l'envahi .. aussi la jeune fille décida de faire un détour.

Elle arriva enfin devant Le Caveau Carlicien y entra seulement quelques minutes, le temps de saluer Arth, puis décida qu'un peu de solitude ne lui ferait pas de mal ce soir .. elle entra donc dans la taverne de Bikko et se mit au fond dans un coin sombre, juste éclairé par les flammes de l'âtre..

Lovenio

Lovenio avait une journée éreintante. En effet son nouveau poste de responsable de filière lui avait pris énormément de temps. Et il avait travaillé comme milicien.
Bref, il avait besoin de repos et se dirigea chez lui. Il passa devant le Caveau Carcilien et aperçut a travers les carreaux sa chère amie Sherynne. Son coeur s'emballa. Il était amoureux et elle le savait. Mais elle avait besoin de temps et il était près à lui accorder.
Il s'empressa d'entrée :

Bonsoir Sherynne !
Comment vas-tu? Le tavernier m'a dit qu'on c'était raté de peu cette après-midi !
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

Lafavorite

Fav venait d'entrer par la grande porte dans la ville, après avoir salué les gardes qui la regardaient passer. Puis elle prit une rue au hasard, puis une autre, ne sachant trop où aller.
Il lui fallait trouver un endroit où poser sa besace car elle resterait quelques jours dans ce village.

S'appuyant sur son bâton, elle avançait donc doucement, en espérant trouver âmes qui vivent à cette heure de la journée pour lui indiquer une auberge....

Sherynne

Transie de froid, Sherynne marchait vers son emploi de la journée. Elle avait répondu à l'annonce sans vraiment regarder de quoi il s'agissait .. juste pour le salaire.

La jeune femme avait besoin d'argent pour se vêtir, l'hiver étant fort rigoureux, sa cape mince ne la couvrant guère du vent glacial...

Sherynne se mit à courir en entendant la cloche de l'église...

Je vais être en retard .... une fois de plus ... Soupira t'elle

Elle croisa quelques visages connus, leur adressa un sourire figé par le froid mais ne s'arreta pas un instant de peur de finir en statue de glace.

Arrivée à un croisement, elle crut apercevoir l'étranger du lac ... le mysterieux Buhr ... l'homme qu'elle avait pris pour lui se tourna un instant, et elle fut étrangement déçue ... Elle aurait bien aimée le revoir et surtout en savoir un peu plus sur cet homme très étrange..

Personne de ses connaissances ne l'avait jamais croisé.. peut être était il parti vers de jolies contrées ..

Sherynne laissant son esprit vagabonder fut surprise de se retrouver devant le porche de son employeur.
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--Arnulf_de_carinthie

Au petit matin, cinq cavaliers entrèrent dans la ville. Ils étaient noblement habillés, portaient tous l'épée. On pouvait distinguer, sur les pièces de tissus de leurs chevaux, sur leurs vêtement et sur leur bouclier un blason or et sang, ainsi que trois aigles. Ils avaient une carrure imposante, et inspiraient naturellement le respect, voire la peur, pour qui les croise ainsi. Aux portes de la villes, ils laissèrent leurs montures, et décidèrent de continuer à pied.

D'un pas assuré, ils se dirigèrent vers la place principale de Castillon, celle où l'on trouvait l'église, la mairie, ainsi que les tavernes les plus fréquentées. Ils cherchaient à rencontrer des habitants.

Vous deux, par là, écumez les tavernes. Enguerrand, avec moi, nous arrêterons ceux que nous croiserons pour leur demander. Toi, Roland, rentre dans l'église. Il nous a déjà fait le coup du droit d'asile. Cette fois-ci, tu le sors coûte que coûte si tu le trouves.

Les chevaliers s'exécutèrent. Ils savaient ce qu'ils avaient à faire. Helgaud et Godefroy entrèrent dans les tavernes les unes après les autres, décrivant Buhr, promettant une grasse récompense à qui pourrait les renseigner.
Roland poussa la porte de l'église, et entra, calmement. Il était croyant, comme tout chevalier, et ne voulait pas attirer les foudres de Dieu, mais il savait qu'il devait pénétrer dans ce lieu, armé au cas où.
De leur côté, Enguerrand et Arnulf commencèrent leurs recherches dans les premières rues autour. Ils avaient l'air déterminés à atteindre leur but.

Buhr

Après une courte nuit, peu reposante, Buhr quitta l'auberge dans laquelle il s'était arrêté, sans dire un mot de plus à son hôte. Il n'avait pas l'esprit tranquille, il savait que chaque minute qui passait faisait grandir le danger qu'il encourait. Il décida de se donner un journée de plus, une seule, pour la retrouver. Peut-être serait-ce celle de trop, mais il devait savoir. Ne sachant pas où commencer ses recherches, il se dit tout d'abord qu'il devrait peut-être retourner au lac, ou bien au centre du village, ou encore au champ. Il en savait si peu de Sherynne, et devait anticiper ses mouvements.

Après quelques hésitations, il décida de ne pas se rendre tout de suite au centre de Castillon, il savait qu'il devait maintenant essayer de se faire discret. Il y passerait peut-être plus tard, quand l'obscurité le couvrirait.

Lafavorite

Finalement, elle en croisa des gens dans ce village.....
Des gens aux yeux agards, ayant du faire nuit blanche, sortant des tavernes en rasant les murs, sans même regarder les gens qu'ils pouvaient croiser.

Et puis, elle vit aussi ces cinq hommes, armés jusqu'au dent, vétus de beaux habits, le regard hautain.

Ils passèrent près d'elle et lui demandèrent si elle n'avait pas vu un certain Burh....

Oh non, messires, je n'ai pas vu cet homme....d'ailleurs, je ne le connais pas, j'suis pas d'ici.....

Et Fav continua son chemin en se disant que même si elle l'avait connu et su où il se trouvait, elle ne l'aurait surement pas donné....

Sherynne

Sherynne reçut une autre lettre de Lovenio ce soir .... Il n'arretait jamais lui !

Elle sourit malgré elle, il était si prévenant et gentil .. Pourquoi ne l'aimait elle pas ? Peut être avait elle un coeur de pierre comme le lui avait dit Tim..

La jeune femme traversa le bourg très animé ce soir là en direction des tavernes.

Le feu crépitait dans l'âtre de chaque maison, une fumée blanche sortait des cheminées et lui arrivait aux narines. Elle s'arréta un instant, humant le doux fumet d'un lapin .. ou bien était ce celui d'un poulet que l'on rotissait .. Elle ne se souvenait point de l'odeur et encore moins du goût que cela avait ..
Cela faisait si longtemps qu'elle se nourrissait de pain ...

Elle reprit son chemin, rasant les murs car l'agitation soudaine du village lui faisait craindre qu'un mal allait s'abattre et la toucherait en plein coeur..

Trop romanesque ? sans nul doute De la bouche de Sherynne sortit un rire plus qu'étranglé ..
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Buhr

Alors que Buhr revint du lac, sans y avoir rencontré personne, un pigeon vint se poser près de lui. Intrigué, et ne pensant pas être le destinataire, Buhr lut la lettre de manière très distante, mais il en comprit vite la teneur. Sherynne l'avait averti de leur présence. Il prit une mine beaucoup plus sérieuse, et savait maintenant qu'il n'avait plus rien à faire ici. Il devait quitter au plus vite Castillon, et ne pas se faire remarquer. Il abandonna alors l'idée de retrouver cette femme. Et se dirigea vers les portes de la ville, le plus rapidement possible, évitant soigneusement les regards.

Mais, une fois à l'entrée de la ville, alors qu'il en avait la possibilité, Buhr hésita quelques secondes.

Si je ne reste que quelques heures de plus... Je partirai dans la nuit. Je me cacherai dans cette auberge. Je dois la voir.

Il fit alors demi-tour, et tenta de retrouver, à pas de loup, l'auberge qui l'avait accueilli la nuit dernière. Il s'enfonça dans ce quartier très sombre de la ville, dans lequel on ne vient pas par hasard. Bien sûr, il ne pensait pas être en sécurité, mais il se dit qu'ici, ils ne viendront pas, à moins d'y être envoyé par quelqu'un. Il se saisit de sa lame, la main tremblante, cherchant l'endroit.

Lovenio

Lovenio était inquiet.
En effet, en taverne quand il eut prononcé le nom de Buhr, Sherynne paniqua.
Elle lui avait répondu mais c'était un mensonge il le savait car elle ne pouvait rien lui cacher.
Il avait peur qu'elle ne fasse n'importe quoi et surtout des choses mal. Il lui en toucherai deux mots le lendemain.

Il était fatigué et se décida à rentrer chez lui quand une silhouette sombre est inquiétant marché silencieuse et discrètement dans la rue. Vu qu'il était recru à la GT, il prit son courage à demain et la suivit jusqu'au quartier peu fréquenté car très dangereux de Castillon.

La personne tenait dans une main une lettre et dans l'autre une arme. Lovenio suivit l'inquiétante silhouette discrètement quand soudain...

A toi de continuer Buhr fais se que tu veux je suivrais.

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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

--Arnulf_de_carinthie

Je ne l'ai pas vu. Je ne le connais pas. Vous faites fausse route.

Les réponses que récoltaient ces hommes les énervaient de plus en plus. Il était ici, et ils le savaient bien. Ils redoublaient alors d'efforts, essayant d'arrêter plus de monde, de donner plus de détails dans les descriptions, de proposer plus d'or à quiconque donnerait une information utile. Mais toujours rien.

Dans une des tavernes, Enguerrand avait interrogé Sherynne, en vain. Mais alors que la dame allait quitter le bâtiment, Arnulf, qui avait l'oeuil vif et l'habitude de la traque, se précipita vers elle.

Mademoiselle ! Excusez-moi, nous ne nous connaissons pas. Je m'appelle Arnulf de Carinthie, je viens du Nord, d'un duché qu'on appelle la Lorraine. Vous dites ne pas avoir rencontré cet homme. Nous vous croyons, bien évidement, comment ne pas faire confiance à une si charmante jeune femme. Toutefois, faites attention si vous le rencontrez, vous êtes son genre de... cible. Il ne faudrait pas qu'il vous arrive malheur...

Arnulf avait comme un pressentiment, il sentait que quelque chose n'était pas très clair, même s'il avait encore du mal à lire clair dans le jeu de Sherynne. C'est pourquoi il essayait de la tester, afin d'analyser sa réaction. Son acolyte s'empressa d'ajouter, avec un grand sourire :

Mais vous n'avez plus grand chose à craindre maintenant, nous sommes là, nous mettrons la main dessus, hein chef ?

Un signe de tête, et Arnulf la laissa repartir, se replongeant dans ses recherches.

Sherynne

Une main lui agrippa l'épaule ...Un cri sortit de sa poitrine elle se retourna, le coeur battant et fit face à un homme très impréssionnant .. un des hommes qui cherchaient Buhr ..

Mademoiselle ! Excusez-moi, nous ne nous connaissons pas. Je m'appelle Arnulf de Carinthie, je viens du Nord, d'un duché qu'on appelle la Lorraine. Vous dites ne pas avoir rencontré cet homme. Nous vous croyons, bien évidement, comment ne pas faire confiance à une si charmante jeune femme. Toutefois, faites attention si vous le rencontrez, vous êtes son genre de... cible. Il ne faudrait pas qu'il vous arrive malheur...

La jeune fille secoua la tête en signe d'assentiment , la gorge nouée ...
L'homme du comprendre qu'elle avait peur de lui car il ajouta aussitôt :

Mais vous n'avez plus grand chose à craindre maintenant, nous sommes là, nous mettrons la main dessus, hein chef ?
Et il commença à s'éloigner.Sherynne repensa dans un éclair à ces quelques mots que Buhr lui avait écrit :
"Je sais qui ils sont. Ils sont dangereux, tenez-vous éloignés d'eux le plus possible."

... elle était complétement perdue, ne sachant qui croire ..

Ah ... mais ... il part là ? ah ... non ... mais je rêve !!..Après un instant d'hésitation, elle lui courut après.

NOOooon ! attendez ! ... Messire s'il vous plait Sherynne rattrapa Arnufl et se mit devant lui, essoufflée .

Pardon Messire, je ... voulais savoir, hésita la jeune fille, pourquoi recherchez-vous cet homme ? Qu'a t'il donc fait pour que vous mettiez cinq hommes à sa poursuite ?et ... surtout ... qu'ai-je à craindre de lui ?

Elle commençait à avoir peur de savoir ... Mais il le fallait, cet homme devait lui fournir des explications.

S'il vous plait ... Sherynne implora l'homme d'un regard de braise.

Puis avec sa voix douce :Nous avons tous le droit de savoir si nos vies sont en danger
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Buhr

Alors qu'il n'était pas loin de cette auberge, Buhr sentit qu'il était suivi. Les quelques mois de traque avaient affiné ses sens. Il accéléra alors le pas, s'engouffrant dans les ruelles les unes après les autres, au pas de course. Lovenio semblait le suivre, mais l'habilité de Buhr le fit disparaître du champ de vision de son poursuivant. Il se tapit dans l'ombre, attendant sa venue, lame en main. Son coeur battait rapidement, mais ses mains avaient cessé de trembler.

Au moment où Lovenio passa à proximité, cherchant Buhr, ce dernier se jeta sur lui, l'immobilisant grâce à sa dague.

Qui es-tu et que me veux-tu ?

Sentant la peur chez cet homme, Buhr comprit vite qu'il n'était pas des leurs. L'homme était tremblant, comme s'il vivait une telle situation pour la première fois. Il relâcha alors la pression, laissant Lovenio se libérer de son emprise. Il lui laissant quelques instants pour reprendre ses esprits, puis reposa sa question :

Tu n'es pas avec eux, mais qui es-tu ? Pourquoi me suis-tu ?

Lovenio

Il se fit plaquer contre un mur par l'inconnu. Ce dernier se rendant compte qu'il ne lui voulait pas mal, relâcha la pression de la dague exercée sur sa jugulaire.

Lovenio put enfin parlé :

Ne...Ne vous inquiétez pas mon bon m'sieur. Je...Je n'vous veux aucun mal. Il court en ville un bruit que quelqu'un est recherché et j'me doute qu'c'est vous... J'peux pas trop vous aidez à moins que vous cherchez où dormir tranquillement. J'ai une cabane dans la forêt !

Reprenant confiance en lui :

J'ai cru comprendre que vous recherchez Shery. C'est ce que j'ai pu lire dans une missive. Ne dites rien de ça sinon je vous dénoncerai sans hésiter. Je veux le bonheur de Shery et j'espère qu'il ne lui arrivera rien.

Dites moi ce que vous voulez et ce que vous lui voulez et je vous mènerai jusqu'à elle. Et pas d'entourloupe ! Pensez bien je suis conseiller municipal...

L'homme s'expliqua...
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

--Arnulf_de_carinthie

Arnulf sentit une main l'accrocher. Il n'aimait pas qu'on le touche, mais néanmoins, il ne put dissimuler un petit sourire. Il avait réussit à accrocher Sherynne. Maintenant, il allait pouvoir soutirer des informations. Il en avait le coeur net : elle le connaissait, il suffisait d'arriver à la faire parler.

Le droit de savoir ? Oh mais bien sûr que vous avez le droit de savoir ! Je doute qu'il ne vous ai mise au fait de la situation.

D'un geste de la main, il fit signe à Enguerrand de les laisser seuls, et de poursuivre les recherches de son côté. Arnulf regarda alors Sherynne droit dans les yeux, prit une mèche de ses cheveux en main, qu'il caressa sur toute sa longueur, et dit :

Buhr est le genre d'homme qui aime s'en prendre aux femmes dans votre genre. Belle et innocente. L'avez-vous donc déjà rencontré ? Ne vous a-t-il pas semblé étrange dans son comportement ?

Arnulf la regarda alors fixement, de haut, avec un regard pénétrant. Il cherchait à la mettre mal à l'aise et à l'intimider.

Il est un prédateur. Qui cherche ses proies, et qui joue avec elle.

Après une courte pause, il serra son poing puis ajouta :

Et moi et mes hommes, nous sommes les chasseurs. Nous sommes là pour lui mettre la main dessus une fois pour toute. Et pour vous protéger.

L'homme ne voulait pas en dévoiler trop sur Buhr, il préférait laisser Sherynne imaginer le pire. Il gardait des détails à donner en échange d'informations. Il tourna lentement la tête, regarda autour de lui, tout en sortant une bourse, qui paraissait bien remplie, de sa besace. Il défit calmement le cordon qui la fermait, s'emparant de quelques pièces d'or dans sa main. Puis, il tendit la main, ouverte, et reposa son regard sur Sherynne.

Alors, mademoiselle... pour votre sécurité, m'indiqueriez-vous où je puis le trouver ?

Sherynne

Le corps de Sherynne tremblait tout entier..

Ce n'était pas l'image de Buhr lui faisant du mal qui la faisait frémir, mais lui Arnulf ...
Que devait elle donc faire ? Qui croire .. Elle se défendit d' hurler après l'homme qui osait lui toucher les cheveux, qui osait lui proposer de l'argent en échange d'informations .. Elle se mordit les lèvres au sang..

Pour qui la prenait il ? Une catin ?? ... Sherynne était partagée entre la peur et cette partie d'elle qui se sentait outrager.

... Personne pour l'éclairer sur toute cette histoire, personne ... A qui faire confiance ? La peur finalement l'envahit toute entière ..

Elle recula quand le regard de l'homme croisa le sien, main tendue vers elle en murmurant :

Alors, mademoiselle... pour votre sécurité, m'indiqueriez-vous où je puis le trouver ?

Elle sentait ses yeux s'embuer; Sherynne secoua la tête en signe de négation ... Elle continuait de reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur d'une vieille bicoque.

Non...non.. je ne le connais .. pas balbutia la jeune fille maintenant très effrayée . La ruelle était deserte, sombre et on entendait que les bruits des sabots des chevaux et les pas des hommes d'Arnulf...

Elle baissa les yeux et murmura presque :

Ce ... Buhr .. que je ne connais pas je ... je vous .. jure ... que je .. ne le connais ... pas, est il vraiment ... dangereux ? et ... a ... quoi ressemble t' il ?

Sherynne attendit, fermant les yeux de peur d'entendre la réponse ..

Après elle s'enfuirait ... le plus loin possible
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Buhr

Alors qu'il écoutait Lovenio, Buhr relâcha peu à peu son bras armé. Il était néanmoins sur ses gardes, et n'oubliait pas de jeter des coups d'œil, de temps en temps, autour de lui.

Je ne cherche personne. Je ne cherche qu'à échapper à ces brigands qui rôdent dans la ville. Monsieur le Conseiller Municipal, c'est eux qu'il faut chasser, croyez-moi !

Buhr essayait toujours d'éviter les intermédiaires, pour sa sécurité. Il n'avais pas envie de se livrer à quelqu'un qu'il ne connaissait pas du tout, et avait toujours eu du mal à faire confiance.

Maintenant, messire, excusez-moi.

Remettant sa capuche noire pour couvrir son visage, il fit un petit clin d'œil à son interlocuteur :

Vous n'entendrez bientôt plus parler de moi. Et ils partiront en laissant la ville tranquille, c'est promis.

Puis il se mit à courir, enchaînant les petites ruelles les unes après les autres, de façon à éviter être suivi. Il rejoignit alors l'auberge, au Nord Est de la ville. Au-dessus de la porte, il reconnut l'enseigne : "Au destrier fougueux". Il poussa la porte. L'auberge était toujours aussi vide, comme si rien ne changeait jamais dans ce lieu. Il s'installa à une table, au fond de la pièce, légèrement caché par l'obscurité ambiante.

Tavernier, deux bières.

Là, il alluma sa pipe, se donnant encore quelques instants de présence dans la ville, à attendre Sherynne. Sinon, il partirait. Il avait déjà prit trop de risque jusqu'ici.

--Arnulf_de_carinthie

Arnulf avait une posture et une attitude très offensive, très volontaire. Il la suivit, il la poussa presque, jusqu'à ce qu'elle fut dos au mur, imposant toujours son autorité naturelle. Il avait bien flairé qu'il était sur une piste, et que deux choix s'offraient à lui. Soit il allait travailler Sherynne et obtenir des informations coûte que coûte : il était prêt à tout pour retrouver sa proie. Soit, plus finement, il se servirait d'elle.

Ne prenant même pas la peine de ranger ses pièces d'or, d'un geste, il les fit tomber par terre, voulant encore impressionner la jeune femme.

Bien, si ce n'est pour vous, ce sera donc pour un quelconque habitant.

A l'attitude de Sherynne, et au ton qu'elle avait pris en prononçant ses dernières paroles, Arnulf comprit qu'il devait encore un peu jouer avec elle. Elle allait craquer, il le sentait. D'une façon ou d'une autre, elle le mènerait à lui.

A quoi il ressemble ? Vous le savez très bien. Ne faites pas l'innocente. Quant à ce pourquoi il est recherché... : il est...

Il s'approcha alors, tout doucement, de plus en plus près de l'oreille de la jeune femme, jusqu'à la toucher pratiquement. Il pouvait sentir son parfum. Il pouvait sentir la peur qui l'envahissait de plus en plus, il entendait presque les battements de son coeur. Quant à elle, elle sentait son souffle contre son cou, elle était oppressée, mais certainement trop effrayée pour réagir. Il adorait ces moments là, il était très fort pour mettre le plus mal à l'aise du monde ceux qu'il avait en face de lui.

Un menteur, lui chuchota-t-il à l'oreille, un voleur... Marquant un léger temps de pause, il passa simplement un doigt sur le cou de la jeune femme, très calmement, sans exercer de forte pression, mais juste pour marquer encore plus sa domination. Un meurtrier...

Puis, se reculant, il la regarda une fois de plus droit dans les yeux, avant d'ajouter :

Mais, si vous voulez le couvrir, libre à vous de le faire. Rejoignez donc votre ami, profitez des dernières heures qu'il vous reste... à vivre.

Sur ces mots, sans même vouloir observer la réaction de la jeune femme, qu'il devinait assez facilement, il s'en retourna. Il siffla, appelant Enguerrand. Ce dernier sortit de la taverne dans laquelle il se trouvait. Son chef lui fit simplement un petit geste de la main. Les deux hommes rentrèrent alors dans un autre batiment.

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Lovenio a écrit:

L'homme partit refusant l'aide de Lovenio.
Quand soudain Lovenio vit un pigeon se posait à ses côtés. Il saisit la lettre accroché au volatile et pâlit à sa lecture. C'était Sherynne, elle lui avait adressé une lettre mais lui avait demandé de rester discret.

Il s'empressa de la chercher. Il parcouru rue et taverne quand soudain il percuta un homme en armure qui sortait de taverne...

Désolée pour le rajout de post ici mais en voulant éditer le hrp de ljd Lovenio, j'ai couiqué le post entier , je le remet donc en place.
Je supprimerai mon intervention sans couic dés lecture.
Toutes mes excuses. Otolep

Sherynne

Menteur ... voleur ... Meurtrier ??!! Sherynne déglutit avec peine, sentant le souffle du cavalier sur son visage ...

Qu'il parte ... qu'il parte ... mon dieu je vous en prie ... qu'il parte et me laisse vivante...

Son coeur battait à ses tempes, elle n'entendait plus que la voix d'Arnulf, les bruits autour étaient en sourdine, comme enfermés dans une pièce ..
Elle ouvrit lentement ses yeux d'opale pleins de larmes et de détresse, cela ne sembla faire aucun effet sur l'homme. Il récula pour mieux la toiser de toute sa hauteur

Mais, si vous voulez le couvrir, libre à vous de le faire. Rejoignez donc votre ami, profitez des dernières heures qu'il vous reste... à vivre.

Puis il partit ..

Sherynne tomba le long du mur sans prendre garde aux écorchures sur son dos, les larmes dévastant son doux visage.. Et dire qu'elle venait juste avant de recevoir une missive de ce Buhr qui voulait la rencontrer .. lui parler, lui expliquer sans doute pourquoi tout ceci .. mais en quoi cela la regardait ? ..

Elle décida d'y aller, se leva difficilement tellement son corps la faisait souffrir et peina à marcher.
Elle ne savait pas où se trouvait la taverne où Buhr l'attendait mais elle trouverait, ... une auberge avec une tête de cheval..
Et puis elle y serait en sécurité .. cela devait être remplit de monde..

Elle ecrivit un mot à son ami lovenio, emprunta un pigeon à l'eglise et se mit en marche enroulée dans une cape à capuchon noir ..

Sherynne marchait vite dans les ruelles sinistres de Castillon. De jour cela devait être charmant, mais la nuit .... avec très peu de lanternes... c'était lugubre.
Le moindre bruit la faisait sursauter ; elle rasait les murs, prenait garde à ce que personne ne la suive, elle déboucha sur une place avec en son milieu une vieille fontaine vide remplit de feuilles séchées..

Elle trouva dans une rue adjacente enfin la fameuse auberge.

"Au destrier fougueux" lut elle .. cela ne pouvait être que là ..

Elle tenta de regarder à l'interieur mais la fenêtre était craseuse. Elle ferma les yeux, prit une longue respiration et ... poussa la porte.

L'auberge était sale, la pièce dans laquelle elle venait d'entrer était presque vide ; sur le côté gauche, deux hommes buvaient à une table et ils ne devaient pas en être à leur première chope de la journée .. Derrière le comptoir un homme bouffi aux joues attaquées par une quelconque maladie ruminait en jouant avec des bouchons en liège ..
Sur la droite, un couple de paysans discutait. Son regard traversa la salle et elle le vit dans le fond ..
La peur la gagnait de nouveau ...

Ne recule pas Sherynne ! se dit elle, tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien ... Elle prit encore une grande bouffée d'air.

Elle s'approcha doucement de Buhr ... et s'arreta devant sa table.
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Buhr

Le visage encore caché sous sa capuche ne laissait apercevoir que la faible lueur de la pipe qu'il fumait. Alors que Sherynne se présenta devant lui, Buhr tira encore une bouffée, ne put retenir un léger sourire, puis jeta sa capuche derrière sa tête.

Devant lui, deux chopes : l'une était à moitié vide, l'autre non encore entamée. D'un geste il fit signe à Sherynne de s'asseoir. Il prit d'abord un long temps pour l'observer, comme s'il cherchait quelque chose. Il la dévisageais, sans pour autant la mettre mal à l'aise, s'arrêtant plus particulièrement à la hauteur de son cou et de ses épaules. Il rompu enfin le silence ambiant :

Sherynne. J'aurai aimé que les circonstances soient différentes. J'ai très peu de temps. Mais avant...

Il posa alors sa lame à côté de lui, sur la table, calmement. On n'y voyait pas grand chose, mais en observant attentivement, on pouvait deviner quelques traces, certainement du sang.

Les avez-vous vu ? Leur avez-vous parlé ? Êtes-vous bien sûre qu'ils ne vous ont pas suivi jusqu'ici ?

Il la regarda avec insistance, attendant cette réponse avant de ne dire quoi que ce soit d'autre. Dans ses yeux, on pouvait lire non pas de la peur, mais une certaine appréhension. Il était calme et semblait maîtriser la situation, mais cherchait, dans les réponses de Sherynne, de quoi se rassurer, se dire qu'il n'avait pas fait le mauvais choix en restant quelques instants de plus dans cette ville. Il poussa le deuxième verre dans sa direction.

Sherynne

La jeune femme évitait le regard de Buhr, elle se souvenait de sa profondeur de son insistance et voulait garder un semblant de confiance en elle, ne pas se laisser déstabiliser ... Mais elle n'en menait pas large, la peur lui tordait l'estomac.
Elle s'assit face à lui, repoussant d'une main le capuchon qui recouvrait sa chevelure.

Elle regardait les 2 chopes face à elle, sentant malgré tout son regard sur elle.. Elle frissonna .. Avait elle fait le bon choix ? .. elle en était plus sur du tout maintenant qu'elle se trouvait devant lui, à sa merci ..
Elle inclina la tête vers la droite comme pour appeler à l'aide le couple qui se levait pour partir ..

Sherynne. J'aurai aimé que les circonstances soient différentes. J'ai très peu de temps. Mais avant... Les avez-vous vu ? Leur avez-vous parlé ? Êtes-vous bien sûre qu'ils ne vous ont pas suivi jusqu'ici ?

Les yeux de la jeune fille fixait le couteau qu'il venait de poser sur la table .. Elle ferma les yeux, croyant avoir reconnu la couleur du sang sur la lame; elle avala avec peine sa salive, se décida à regarder son interlocuteur et à lui répondre :

Oui ... j'ai vu ces ... hommes qui .. vous cherchaient ... dit elle d'une voix presque inaudible. Elle se racla la gorge et reprit :
j'ai nié vous connaitre ... le grand ne doit pas être dupe ... mais ... ils ne m'ont pas ... suivi, soyez ... sans ... crainte... .

Mais que faisait elle ici, se lamentait elle ... elle allait peut être se faire enlever, torturer ... violenter ou peut être même mourir !! Il ne voudrait surement pas laisser de traces derrière lui .. A ces funestes pensées, elle eut un rire nerveux ... d'un côté Arnulf et sa horde d' assoiffés justiciers, de l'autre Buhr un meurtrier .. Il ne fallait pas qu'elle pleure, ne pas montrer sa peur, être courageuse ... jusqu'au bout !

Elle osa lui poser la question ...

Qui êtes vous ?

Sherynne prit la chope devant elle, et but une gorgée. Puis elle la posa et l'entoura de ses deux paumes.
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--Arnulf_de_carinthie

Suite au choc avec Arnulf, Lovenio se retrouva projeté par terre avec violence. De son côté, Arnulf n'avait pas bougé. Il se retourna simplement, mettant la main sur son épée, à son côté droit. En le regardant dans les yeux, le chevalier lut une grande surprise, mêlée peut-être à un petit sentiment de peur. Il était là, par terre, en face d'un homme à la carrure impressionnante. Arnulf relâcha donc le pommeau de son épée. Il lui dit sèchement :

Eh bien mon petit ? On ne sait pas marcher ?

Alors qu'il disait cela, il ne bougeait pas. Il n'aida pas le jeune homme à se relever, il restait très distant, et ajouta, sèchement :

Vous veillerez à regarder où vous mettez les pieds à l'avenir.

Puis Arnulf tourna les talons, s'asseyant à une table non loin, en commandant quelques bières au tavernier.

Quelques instants plus tard, alors que Lovenio s'était relevé, Enguerrand entra à son tour dans la taverne, accompagné des trois autres compagnons. Ils passèrent à côté de Lovenio, sans y prêter attention, pour s'installer avec leur chef.

Pourtant, avant de s'asseoir, Enguerrand revint vers Lovenio :

Je ne vous ai pas vu encore, n'est-ce pas ? Je suis à la recherche d'un bon ami à moi qui est venu à Castillon il y a quelques jours. Il s'appelle Buhr, un homme assez grand, les cheveux foncés, une cicatrice dans le visage. Vous ne sauriez pas où je puis le trouver par hasard ?

Derrière les deux hommes, on entendit la voix d'Arnulf :

Laisse le Enguerrand. Il n'est même pas capable de marcher, ça m'étonnerai qu'il nous soit utile. Viens ici.

Grommelant, il dit plus bas, à ses hommes :

Buhr... un ami... pfff... Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...

Lovenio

Lovenio s'était fait mal et à première vu l'homme ne lui paraissait point aimable.
Il correspondait à la description qu'on eut pu faire à propos de l'homme recherchant Buhr.

Après s'être relever, un autre vint vers lui et Lovenio lui répondit :

Non. Enfin oui je l'ai vu...
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

Buhr

Buhr finit sont verre d'un trait, puis essuya la mousse autour de sa bouche avec son bras. Il se retourna et fit signe au tavernier d'apporter une autre bière. Il avait besoin de reprendre ses esprits, et de se concentrer sur la suite des événements. Il regardait Sherynne, essayant d'avoir l'expression la plus neutre possible.

Citation:

Oui ... j'ai vu ces ... hommes qui .. vous cherchaient

A ces mots, Buhr eu un mouvement de recul, et posa la main sur la dague. Il la fixa.

Vous les avez vu ? Et vous leur avez parlé ?

En questionnant la femme, Buhr paraissait plus énervé, plus stressé, comme s'il s'attendait maintenant au pire. Il repensa au moment où il était aux portes de Castillon, au moment où il aurait pu quitter la ville, sain et sauf. Il serra ses poings, tout en se rapprochant de Sherynne.

Que leur avez-vous dit ? Qu'ont-ils dit ?

Il attrapa alors la main de Sherynne, serrant son poignet.

Qu'ont-ils dit de moi ? Vous ne devez pas les croire.

Finalement, il ne lui laissait pas l'occasion de répondre. Cette pression exercée sur sa main devait la terroriser encore plus. Mais lui aussi était perdu. Lui qui semblait maîtriser la situation jusque là ne voyait plus comment il allait s'en sortir. Il essayait tant bien que mal de cacher ces sentiments, et son attitude, ainsi que sa dague maculée impressionnait encore certainement Sherynne, mais il devait savoir. Il serrait son poignet de plus en plus fort, la regardant droit dans les yeux, puis le relâcha d'un seul coup.

A peine la pinte eut-elle été posée sur la table que Buhr s'en saisit et la but d'une traite. Il prit ensuite sa tête entre ses main, se laissant un moment de réflexion.

Sherynne

La jeune fille fut surprise par la hargne avec laquelle il lui prit le poignet.
Il lui faisait horriblement mal. Il avait haussé le ton ... Quand il la lâcha, elle ne put s'empêcher de le frotter contre le tissu rêche de sa cape... Il était hors de lui, se prenant la tête entre les mains.
Elle hésitait à lui répéter la discussion qu'elle avait échangé avec ces hommes abominables et effrayants . A cette pensée son coeur battit à tout rompre et ses tempes avec ..

Elle le regarda mieux et sa peur s' effaça un peu. Il avait l'air perdu ..
Elle soupira ... les voila bien tous les deux, elle qui ne comprenait rien à tout ça et lui qui n'avait pas l'air de savoir où il en était ..

Buhr ... parlez moi s'il vous plait ...

Elle avait envie de lui prendre les mains de lui soulever le menton afin qu'il la regarde et lui réponde enfin !

Dites- moi pourquoi je suis là, dites- moi qui vous êtes ... ce que vous attendez de moi ...

Elle soupira tout en se frottant le poignet ... Elle voulait des réponses, qu'il l'éclaire sur toute cette histoire ..

Ils ... ils ont dit des choses ... terribles sur ... vous, souffla t'elle, que vous étiez un voleur et ... un meurtrier...

Je ne serais pas là si je les croyais, mentit elle alors je vous en prie ... parlez-moi .. c'est insupportable de ne pas savoir ce que signifie tout ceci ! Parlez-moi ...

Voilà, elle avait tout dit, elle se sentit un peu mieux, mais loin d'être détendue.. Elle appréhendait la réaction de Buhr ...

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--Arnulf_de_carinthie

En face de Lovenio, Enguerrand ne put retenir d'afficher un sourire de contentement. Enfin, premier indice sur leur route.

Vous l'avez-vous ?

Il se tourna alors vers la table de ses camarades, leur faisant signe.

Chef, il sait où le trouver !

Aussitôt, Arnulf termina sa choppe, se leva et se dirigea d'un pas pressé et assuré vers Lovenio. Il luit fit une légère tape sur l'épaule.

Eh bien mon ami, il fallait le dire plus tôt ! Où peut-on trouver ce cher Buhr ?

Puis, s'adressant à Enguerrand, il ajouta :

Donne lui donc de quoi se rafraîchir la mémoire.

A ces mots, il sortit une bourse, en retira une dizaine de pièces d'or, qu'il déposa dans la main de Lovenio.

Buhr

Après avoir entendu les mots de Sherynne, Buhr prit un long temps de silence, sans bouger, gardant toujours sa tête entre ses mains. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Dans sa tête, il se dit qu'il devait d'abord savoir qui était Sherynne, si c'était celle qu'il recherchait ou non. Si ce n'était pas le cas, serait-il obligé de faire comme il avait fait à toutes ces autres ? Arriverait-il, cette fois, à se défaire de l'emprise du Duc ?

Il décida alors, dans un premier temps, de lui mentir, afin de la rassurer. Il l'emmènerai dans un lieu plus calme, pour tirer les choses au clair, puis il aviserait. Il releva alors sa tête, regardant Sherynne dans les yeux. Il était habile menteur et manipulateur, et elle ne se douterai sans doute de rien avant qu'il n'ait décidé de lui dire la vérité. Mais pour le moment :

Voleur ? Meurtrier ? Comment peut-on accuser quelqu'un de cela ? Vous ai-je paru homme capable de tels actes ? En vérité, ces hommes sont coupables de tout cela. Et ils cherchent à continuer leurs méfaits. Vous devez me croire.

Sortant un petit morceau de parchemin, il se mit à dessiner une curieuse forme, cherchant à voir quelle serait la réaction de Sherynne à la vue de ceci. Tout en dessinant, il voulut en savoir plus sur son interlocutrice. Essayant de la mettre mal à l'aise pour soutirer un maximum d'informations, il posa simplement cette question, cherchant son regard :

Je crois en fait qu'ils sont là pour vous. Qui êtes vous Sherynne ?

Peu à peu, autour d'eux, la taverne se vidait. Au moment où il posa la question un faible rayon de soleil passa à travers la fenêtre, et vint juste éclairer la dague posée à côté de lui. C'était bien du sang séché sur la lame.

Sherynne

Sherynne l'écoutait ... Habile menteur ou non, il s'exprimait comme quelqu'un qui avait eut une certaine éducation, cela la rassura. Elle se détendit un peu...

Non ... Je ne vous crois pas capable de tout ces méfaits ... murmura t'elle comme pour elle même.

Ne panique pas ...

je crois qu'ils sont là pour vous. Qui êtes-vous Sherynne ?

A ces mots, la jeune fille sursauta.. Personne ne savait vraiment qui elle était, d'où elle venait et elle même, parfois .. Pourquoi la rechercherait on ? elle simple jeune fille, bléicultrice de surcroit ..
Elle voulut demander pourquoi mais ...

Un reflet l'aveugla un instant, le jour se levait .. .. Cette dague ... Elle aurait parié que c'était bien du sang .. Un doute l'envahit .. et si c'était lui le vrai coupable ? si Arnulf et ses hommes avaient raison ?
Elle secoua la tête pour s'enlever ces idées de l'esprit .. Il lui fallait faire confiance, elle ne savait pas pourquoi mais elle sentait que cet homme allait jouer un rôle important dans son propre avenir et curieuse comme elle l'était ...
... Ou était-ce l'innocence de sa jeunesse ?

Son regard se posa sur le dessin de Buhr .. Sherynne se pencha un peu .. Elle frémit ... Qu'est-ce que ...
Mon dieu ! Ses yeux s'agrandirent et quelque chose se passa en elle .. Quelque chose d'étrange...
Un brouillard lui embauma l'esprit comme si elle était prise au piège ... Son coeur fut pris dans la glace ... Elle avait froid . La tête lui tournait son coeur s'emballait et la seconde suivante tout ici lui semblait irrespirable ..
Les murs se rapprochaient, à l'étourdir ... Elle tremblait à présent .. Que cela voulait il dire ? Machinalement, elle posa une main sous ses longs cheveux, effleurant du bout du doigt sa nuque gracile...une autre ce serait gratter la tête ...
Elle regarda l'homme à la pipe, et posa un index tremblant sur le parchemin

Votre dessin ... c'est étrange .. Qu'est-ce que ... qu'est-ce que c'est ?

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Lovenio

L'homme lui mit des pièces dans la main mais Lovenio les refusa.

"Je ne les veut pas garder les !"

Il les lui rendit

"Mais que voulez vous à cet homme ? Si je suis convaincus par votre réponse, je vous y mènerai... J'connais quelqu'un qui voit, sait et entend tout ici; qu'on l'appelle Le Mystérieux. Mais attention pas d'entourloupe !"

En montrant sa bourse...

"Et en plus, j'aurai b'soin d'votre aide !
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

--Le_mysterieux

Le_Mystérieux et Lovenio se connaissait depuis bien longtemps mais Lovenio n'avait jamais vu son visage et ne connaissait pas son vrai nom.

Il avait été chargée par Lovenio de veuillez sur Sherynne.
Elle avait été discrètement suivi par celui-ci. Le Mystérieux, rentra en même temps que Sherynne dans la taverne. Il s'asseya ensuite non loin de Buhr et Sherynne afin de les entendre et feignit de dormir. Mais en vérité, il les écouta et observa tout leurs fait et geste.

Puis à la vue de la tête de Sherynne lorsque qu'elle vit la dague ensanglanté, Le Mystérieux devina que Buhr mentait à cette dernière.

Il feignit le réveil et envoya une lettre par pigeon à Lovenio :

Citation:

Urgent !
Ils sont à la Taverne "Au destrier fougueux". Buhr lui ment et il a une dague couverte de sang. Je ne sais pas se qu'il lui veut mais il a l'air louche...

Le_Mystérieux

--Arnulf_de_carinthie

Lorsque Lovenio déclina les pièces tendues par Enguerrand, Arnulf le regarda fixement, profondément. Il sentait un certain énervement monter en lui, une certaine exaspération. A côté de lui, Enguerrand ne savait pas vraiment comment réagir, il fit simplement un petit pas en arrière. Il savait bien ce qui allait se passer, il connaissait son maître. A peine eut-il finit ses quelques mots qu'Arnulf le prit au collet, il était plein de rage. Ses compagnons s'étaient levés de table, venant assister à la scène. Entre eux, ils échangeaient quelques mots à voie basse, commentant la scène. Ils souriaient, amusés de la situation.

Ca va pas lui plaire au chef...

De ses deux mains, il décolla l'homme du sol, sans éprouver aucune difficulté, puis le colla contre le mur, derrière lui. Le tenant toujours à une dizaine de centimètres du plancher, il le fusilla du regard. Élevant la voix, sur un ton très grave, il dit alors :

Je n'ai pas le temps de jouer avec toi. Et je n'ai aucune justification à te donner.

Il le secoua alors, sans ménagement, et le colla à nouveau contre le mur. Les compagnons d'Arnulf avaient repris une mine sérieuse, comme si eux même étaient impressionnés par la situation.

Maintenant tu prends tes deux pieds et tu nous mènes à lui, si tu veux encore espérer que je te laisse la vie sauve. Pour qui te prends-tu donc, à oser parler comme cela à Arnulf de Carinthie ?

Le soulevant encore un peu plus haut, il prit un petit élan, puis jeta Lovenio par terre, qui s'écrasa avec fracas sur le sol. Il avait certainement eu mal dans la chute, mais on voyait dans ses yeux une crainte tellement grande, que la douleur physique n'était rien. Il n'avait même plus la force de décrocher un mot. Arnulf, toujours aussi imposant s'avança vers lui, puis jeta un regard vers la porte, pour lui signifier ce qu'il avait à faire. D'une main, il souleva simplement sa veste noire, pour montrer à l'homme son épée. Il n'avait maintenant guère le choix.

Lovenio

Lovenio avait souffert sur le choc mais la peur avait pris le dessus.
Il pensa soudain à Sherynne et au danger qu'elle courait. Il prit son courage à de main :

Ecoutez m'sieur !! Ne me faites rien, sinon vous n'saurez rien vu que j's'rais mort !
J'veux bien vous l'dire mais j'ai peur pour mon amie Sherynne.
S'iouplait aidez moi !

Un pigeon se posa à ses cotés, Lovenio détacha la lettre et l'a lut... Il blémit mais reprit

Elle est en danger ! J'vous donnerai toutes mes économies, et en plus j'ai un ami rôdeur qui sait tout, entend tout et voit tout ! Il sait très bien se battre et espionne Buhr en ce moment... Il est a la taverne "Au destrier fougueux"

Il lui tendit la lettre...

Lisez si vous me croyez pas ! Suivez moi je vais vous montrer où elle se trouve la taverne...!!

Lovenio ne savait pas qui était le pire entre Arnulf et buhr mais il voulait la sécurité de son amie.
Il écrivit une réponse à Le_Mystérieux lui implorant de mettre Sherynne en sécurité dès qu'elle saurait l'essentiel sur Buhr. Il l'accrocha au pigeon qui s'envola vers son destinataire.
Mais Lovenio rit en son fort intérieur quand au fait d'Arnulf. En effet Le_Mistérieux lui avait promis son aide afin d'arréter Arnulf dans sa quête et ce dernier ne risquer pas de s'en rendre compte. Lovenio était bon menteur...
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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

Buhr

Même en observant attentivement sa réaction, Buhr ne put vraiment savoir si ce dessin avait provoqué quelque chose. Il aurait aimé en avoir le coeur net, mais il restait encore dans le flou.

Ce n'est... rien. Un dessin, rien de plus.

Il chiffonna la feuille, puis la jeta par terre. Il se saisit alors de sa dague, sachant que le temps jouait contre lui. Il était déjà resté trop longtemps ici. Il devait maintenant partir, fuir. Mais il ne quitterait pas l'auberge sans Sherynne. Il n'en avait pas finit avec elle. S'approchant alors doucement d'elle, il serra sa dague. Il esquissa un sourire, il aimait tenir cette arme. Il chuchota alors à son oreille.

J'ai besoin que vous me fassiez confiance. Suivez-moi, sortons d'ici, il nous faut un endroit calme et sûr. Il nous faudra certainement quitter la ville.

Puis, sous la table, à l'abri des regards indiscrets du tavernier et des quelques personnes qui restaient dans la taverne, il colla la lame contre la cuisse de la jeune femme. Il la fit caresser sa jambe, de bas en haut. Malgré le tissu de sa jupe, elle sentait bien cette lame qui courrait sur sa jambe. Sa main n'était pas chancelante, Buhr maîtrisait parfaitement son geste. Il regardait alors Sherynne droit dans les yeux.

Ne m'obligez pas à me servir de ça.

Il n'attendait que l'assentiment de la femme pour se lever et quitter la taverne.

--Arnulf_de_carinthie

Arnulf aimait qu'on le supplie, ça faisait grandir encore en lui sa rage et son sentiment de supériorité. Il écouta alors le jeune homme, encore couché par terre, lui donner ces informations. Il avait du mal à enchaîner ses mots. A peine eut-il prononcé le nom de "Destrier fougueux" que l'homme se mit à sourire. Cette fois-ci, il l'aurait. Buhr lui avait échappé tant de fois, mais cette fois-ce était la bonne. Il avait fait l'erreur de rester quelques heures de plus. Il se sentait puissant, il n'avait plus qu'une seule envie : sentir les battement de coeur de Buhr dans ses mains, et lui prendre la vie.

Je n'ai que faire de tes économies, et encore moins de la vie de cette femme. Garde donc ton argent pour l'entretenir, ta catin. Reste ici, à pleurer.

Pendant que son chef narguait Lovenio, Helgaud était allé demandé au tavernier où se trouvait cette auberge. Pris de peur suite à la scène, et voulant les faire quitter l'établissement le plus vite possible, il indiqua la route à suivre.

Un dernier regard, méprisant pour Lovenio, puis il tourna les talons. Une fois dehors, Arnulf donna les instructions :

Vous deux, par ici, bloquez cet accès. Vous deux, avec moi. Cette fois-ci, il ne nous échappera pas.

Les cinq hommes, séparés en deux groupes se mirent alors à courir pour arriver le plus rapidement possible au "Destrier fougueux". A mesure qu'il se rapprochait, Arnulf sentait toute sa rage remonter, ce qui le rendait encore plus fort. Maintenant, rien ni personne ne pourrait barrer sa route.

Sherynne

.. Les yeux fermés elle sentait la lame monter et descendre le long de sa cuisse .. Sherynne n'était pas pétrifiée, nooooon ... juste une peur atrôce melée à un "je ne sais quoi" d'aventureux...

Quand elle les rouvrit, Buhr se tenait devant elle ... menaçant. Elle déglutit avec peine sentant la pression de la dague sur sa chair.

Dans un brouillard indescriptible elle l'entendit prononcer quelques mots

Suivez-moi, sortons d'ici .... quitter la ville ... Ne m'obligez pas à me servir de ça ...

Elle reprit ses esprits et aquiesça d'un signe de tête. Elle s'apprêtait à le suivre quand elle eut l'impression d'être épiée .. En un coup d'oeil, elle fit le tour de la pièce ..
Le couple était parti, les deux buveurs dormaient sur la table la tête dans leurs bras et l'aubergiste ronflait sur une chaise ..
Mais alors .. qui était assis près de la poutre du fond ? On ne voyait que les bottes crottées et des morceaux de nourriture éparpillés sur le sol .. Il semblait pourtant à Sherynne qu'il n'y avaient que cinq personnes et Buhr à son arrivée ...
On aurait dit qu'un coup de poignard venait de la transpercer de part en part, une douleur abominable ... Elle ne savait pas pourquoi mais ils devaient fuir, elle le sentait et fallait faire vite !

Elle regarda Buhr, lui indiqua la silhouette d'un signe de tête discret tout en baissant les yeux. La jeune fille avait prit le parti de le croire Lui, elle allait s'y tenir !

Je ne me sens pas en sécurité non plus ... Je vous suis et c'est maintenant ou jamais !

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--Le_mysterieux

Le regard du Mystérieux se posa sur Sherynne dès qu'elle se fit menacé par Buhr...

A se moment il prit la lettre accroché a la patte d'un pigeon qui vint se poser à côte de lui.
Il la lut :

Citation:

Cher ami,
Arnulf est en route. Il est dangereux protège les ! Tout ce qui te connaisse savent ta supériorité.
Je t'en prie protège surtout Shery ! Et tu m'as pas dit que tu étais dans une bande de rôdeur ? Il parait qu'il sont en ville cacher dans l'ombre et qu'ils peuvent surgir d'un coup...

Bref je t'en prie !
Lovenio

Il la rangea dans sa poche, se leva brusquement et courut tellement vite que Buhr et Sherynne ne put faire 4 mètres. Il leur barra la route, désarma Buhr et lui montra son épée. Bien à son habitude il fit en sorte qu'ils ne virent pas sa tête

Ne bouge pas et écoute moi je te le conseille... dit-il d'un ton calme mais qui imposait le silence et l'immobilité. Je ne vous veux aucun mal mais Arnulf va arriver d'une seconde à l'autre. Suivez moi.

Buhr se tut et ils partirent tous trois dans une ruelle sombre où attendait la bande de rôdeur de Le_mystérieux. Ils étaient tous armés jusqu'au dent mais on ne put distinguer leurs visages. Leurs silhouettes était déjà très dur à distinguées

Je vous présente mes amis, ils ne vous feront aucun mal si vous restez avec eux, ils vous protégeront.Ce sont des rôdeurs tout comme moi.Je veillerai sur vous et ils veilleront sur vous. Je connais Arnulf, il est dangereux, laissez moi faire...

Puis il tendit deux lettres à Sherynne.

Tenez jolie demoiselle c'est pour vous enfin plutôt lisez les. Au départ je devais vous faire lire que la seconde...

Citation:

Shery,

L'homme qui vient de te sauver la vie est Le_Mystérieux. Crois moi tu peux lui faire confiance, il existe pas meilleur homme que lui. Il saura te défendre contre n'importe quel danger a condition que tu lui fasse confiance et que tu ne lui pose aucune question sur qui il est. Tu ne crains rien contre Arnulf. Crois moi.

Tu as du reconnaitre mon écriture mais je signe quand même,
Ton dévoué Love.

[/i]

Sherynne

Sherynne et Buhr se retrouvèrent donc dans une ruelle sombre entourée par les sbires de leur " sauveur " ..

Leur sauveur ... Tu parles ! Il les mettait dans une situation qui n'était pas prévue et assez dangereuse. Tout allait tellement vite et dans tous les sens dans cette histoire... Sherynne finissait par se demander si l'homme envoyé par Lovenio était un tant soit peu intelligent et perspicace..

Si ça continuait dans se sens, Buhr partirait loin et elle ne saurait jamais le fin mot de cette histoire...

Et Arnulf avait maintenant un autre nom à rajouter sur sa liste noire ... Lovenio. Ce dernier pensait l'aider, mais elle ne voulait pas de cette aide la. Quand elle lui avait écrit ce n'était pas pour qu'il envoie cet homme à son secours c'était pour éviter qu'il s'inquiète... Maintenant, Arnulf allait lancer ses chiens non seulement à leur poursuite mais aussi après son ami. Il fallait dorénavant qu'elle s'inquiète aussi pour lui ..

Il fallait convaincre l'homme debout devant eux de les laisser partir. et cela n'allait pas être une mince affaire.
Ah ce Lovenio ... les pieds dans le plat, oui ! Jamais elle ne saurait ...

Ecoutez-moi, Lovenio croyait certainement agir pour ma sécurité en vous envoyant à l'auberge, mais il n'a rien compris ! Il faut que Buhr et moi partions.

Elle s'approcha de lui et ajouta

Vous êtes son ami.. c'est lui qui est en danger maintenant, c'est lui que vous devez aider, il est seul et peut-être qu'à l'instant où je vous parle Arnulf le poursuit avec sa horde ... Il est peut-être ... blessé .. ou pire encore ... A cette idée Sherynne frémit.

Le Mystérieux sembla légèrement ébranlé par les paroles de la jeune fille.

Je vous en prie .. Il a besoin de vous ..

Il regarda ses hommes les uns après les autres, puis Buhr et Sherynne ..

Vous savez où aller ?

Elle hocha la tête. Après un instant d'hésitation qui parut fort long à Sherynne, l'homme recula d'un pas et ses sbires firent de même leur laissant un passage.
Buhr, qui n'avait rien dit jusqu'à présent mais dont on sentait qu'une bataille se livrait en lui, s'avança vers l'homme qui lui avait soutiré la dague. Il le toisait de toute sa hauteur, le regard fixe sans un mot, il tendit la main.
Le Mystérieux inclina la tête et l'homme lança l'arme à Buhr.

Sherynne sourit

Merci.

Aussitôt, La main de Buhr se referma sur celle de la jeune fille et il l'entraina dans sa course à travers les ruelles. Derrière eux Le Mystérieux donnait ses ordres et ses hommes prirent chacun une direction différente ..

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Buhr

Buhr avait suivit le mouvement. Pour sûr, il n'avait pas prévu de quitter l'auberge de cette façon, il aurait aimé envoyer Arnulf sur une fausse piste. Mais tant pis, il ne pouvait maintenant plus retourner sur ses pas, il devait aller de l'avant. Il connaissait bien le groupe de chevaliers, et savait qu'ils étaient habitués à la traque : il savait qu'on ne les semait pas aussi facilement.

Serrant fort sa dague dans ses mains, en entraînant Sherynne derrière elle, il se mit alors à courir, enchaînant les ruelles, sans se retourner. Il s'arrêta net dans une petite ruelle très sombre. Il n'était qu'à quelques mètres du Destrier. Il se tenait là, droit, guettant, l'oreille au vent. Derrière lui, Sherynne reprenait son souffle. Elle avait compris qu'elle ne devait pas le déranger. Pointant le doigt devant eux :

Là, des pas. C'est eux.

Devant eux, non encore visible, les hommes d'Arnulf. Derrière eux, certainement d'autres hommes. Ils étaient cernés. Analysant rapidement le paysage, sa seule issue étaient ces caisses en bois, sur le côté de la rue, devant l'échoppe du poissonnier.

Viens vite. et tais toi.

Ils se dirigèrent alors vers les caisses, se tapissant comme ils le pouvaient dans l'obscurité. Ils étaient assis par terre, serrés, se faisant le plus petit possible. Comme il ne lui faisait pas encore totalement confiance, Buhr prit tout de même le soin de lui mettre la main sur la bouche, pour éviter qu'elle ne parle. De l'autre main, il serrait sa dague, il était prêt à s'en servir.

Les pas se rapprochèrent, puis, au loin, on vit deux silhouettes qui couraient vers l'auberge, épée en main. Ils s'approchèrent. Les coeurs de ceux qui se cachaient battaient fort. Ils retinrent leur respiration. Buhr gardait les yeux grands ouverts, observant la scène, prêt à se battre. Et...

Là, là, ça doit être par là. Dépêche toi Godefroy ! On le tient !

Les hommes passèrent à côté des caisses sans même y prêter attention, tournant un peu plus loin en direction de l'auberge. Reprenant leurs esprits, Buhr et Sherynne soufflèrent, alors qu'il enleva, doucement la main de la bouche de la jeune femme.

Lève toi. On y va. Je vais juste faire diversion.

Sherynne

Haletante, le coeur battant et la gorge serrée Sherynne respectaient les consignes de Buhr. Un de ces jours, elle lui apprendrait à parler à une dame ..

Accroupie derrière les caisses, elle entendit les hommes d'Arnulf pénétrer dans la ruelle, puis dans la taverne.
A cet instant, Buhr la libéra de son " baillon ".

Lève toi. On y va. Je vais juste faire diversion.

Que ... quoi ... ?? Sherynne se mordit la lèvre pour ne pas répliquer mais ce fut plus fort qu'elle.

Faire diversion ? Sherynne l'attrapa par la manche. Faire diversion ? Mais ... mais non !... Elle voulait lui dire qu'elle avait peur, qu'elle ne voulait pas rester seule ici que c'était de la folie. Un regard de Buhr et elle se tut.

Sa main retomba et elle hocha la tête. Elle se colla au mur et abaissa son capuchon sur ses cheveux de façon à ne pas être vu.

Très bien

Elle parlait avec une assurance qu'elle était loin de ressentir. de toute façon, elle n'avait guère à hésiter, c'était soit Buhr soit les sbires d'Arnulf ...

Son choix était fait depuis longtemps.

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Buhr

Buhr n'avait ni le temps ni l'envie de s'expliquer ou de justifier ses actions, c'est pourquoi il était très sec. Sherynne l'avait bien compris. Alors qu'elle se préparait à fuir, Buhr de son côté ressortit un petit bout de parchemin, et prenant appui sur les caisses en bois, reproduisit rapidement le même dessin que lorsqu'ils étaient au Destrier. La même forme étrange. Derrière lui, Sherynne essayait de jeter un coup d'œil discret, sans vraiment comprendre ce fameux signe. Elle avait peut-être l'impression de perdre du temps, mais il savait parfaitement ce qu'il faisait, il maîtrisait chacun de ses gestes. Il avait trop l'habitude d'être traqué par Arnulf.

Maintenant, viens.

Un peu hésitante, Sherynne s'avança vers lui, sans vraiment savoir ce qui se passait. Elle se demandait toujours ce qu'elle faisait là. Au final, elle avait vécu des moments extrêmement intenses sans comprendre pourquoi.

Buhr la regarda attentivement et relativement longuement au vue de la situation. Il ne dit rien, mais la regarda simplement dans les yeux. Ses yeux étaient lourds, comme s'il avait envie de lui dire quelque chose, mais qu'il se retenait. Le temps pressait

J'ai besoin que tu me fasses confiance.

Il lui tendit alors la main, sûr de lui, sans trembler, posant son regard sur celle de Sherynne. Cette dernière lui tendit la sienne, pensant qu'ils allaient enfin se mettre en route. Mais une fois attrapée, Buhr serra fort son poignet, comme pour la retenir. Il leva alors à nouveau les yeux, les plissa et la regarda sans rien dire. L'atmosphère était tendue, et il attendait encore quelques instants qu'elle se calme. Il répéta alors, gravement :

J'ai besoin que tu me fasses confiance.

Non sans desserrer son emprise, Buhr mit sa main droite dans sa poche et en ressortit un petit couteau de poche. Il ne quitta pas Sherynne des yeux, qui s'inquiétait de plus en plus, se demandant si elle avait vraiment fait le bon choix : seule, dans l'obscurité, avec un homme qui la retient et la menace d'un couteau. Buhr baissa les yeux, regardant vers la main de Sherynne. Il reprit alors :

J'ai besoin que tu me fasses confiance. Tu ne comprends pas ce que je fais, mais j'y suis forcé. C'est pour notre fuite.

Sherynne ne comprit pas vraiment ce qu'il voulait dire, jusqu'à ce qu'elle vit cette lame de couteau s'approcher de sa main. Elle se débattit un peu, mais Buhr refermait l'étau avec encore plus de force. Il posa la lame de son couteau sur la paume de la dame. Puis, la regardant alors droit dans les yeux, l'air grave, il entailla sa main. La blessure n'était pas profonde, mais du sang avait coulé sur le dessin de Buhr.

Il lâcha alors sa main, la referma sur elle-même, puis, dans un mouvement de rage, planta le couteau sur la caisse, profondément, de manière à y fixer le manuscrit maculé du sang de Sherynne. Buhr se releva alors, puis tendit la main, une nouvelle fois, vers Sherynne, pour l'aider à se relever. Il espérait qu'elle ne poserait pas de question et qu'elle lui ferait encore confiance. Sinon, il serait prêt à l'emmener de force. Il se contenta alors de la regarder, la main tendue.

Maintenant, on peut y aller.

Sherynne

Sous le regard de Buhr, sherynne comprit qu'elle n'avait pas franchement le temps de la réflexion ... Elle sentait le sang couler sur sa paume, voyait la main tendue vers elle, il suffisait donc qu'elle lui donne la sienne...
Oui il lui demandait son entière confiance ... Elle lui accordait car elle n'avait pas le choix, mais ensuite ?

Elle pensait à toute la peur qu'elle avait ressentie et qu'elle ressentait encore, le fait qu'elle ne sache toujours pas qui il était, pourquoi "elle" et pas une autre ...

Elle était fatiguée emotionnellement et physiquement,épuisée par cette course à travers Castillon, regardant le sang, son sang ... Elle se laissa tomber sur le sol ...

Non ... Tant que je n'aurais pas eut une explication valable je ne bougerais pas

Sur ces mots, Sherynne ferma les yeux et attendit sa sentence.

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--Arnulf_de_carinthie

Arnulf arriva devant le Destrier, il poussa la porte violemment, puis entra, épée à la main. Ses deux compagnons le suivirent. D'un coup d'oeil, il balaya la pièce. Buhr n'était pas en vue, il n'y avait que quelques habitués qui semblaient être à la bière depuis quelques temps. Ils allèrent les interroger, apprenant alors qu'il était assis à cette table, avec une jeune fille, et qu'ils étaient partis, escortés par des hommes mystérieux qu'on ne connaissait pas, dans cette direction. Ses deux camarades partirent alors à sa recherche.

Pendant ce temps, en faisant un rapide tour de la pièce, Arnulf trouva un petit morceau de manuscrit, froissé, par terre. Lorsqu'il le regarda plus attentivement, il reconnu la forme qui était dessinée dessus.

Il est avec elle.

Il sortit du Destrier, rejoint alors par les deux hommes qui avaient fait le tour pour venir à l'auberge.

Ils sont partis dans votre direction, vous ne les avez pas vu ?

Les deux hommes se regardèrent, sans savoir que dire.

Euh... Nous n'avons rien... vu...

Furieux, Arnulf se contenta de leur répondre qu'ils règleront ça plus tard. Ils savaient la punition qui les attendait, et étaient d'autant plus motivé à poursuivre les recherches et à mettre la main sur Buhr.

Buhr

Devant la réaction de Sherynne, Buhr perdit patience. Ils n'avaient pas le temps de discuter : leurs vies se jouaient. Il décida alors de prendre les choses en main, sans prendre de gants. Lui, qui en temps normal n'était pas très galant dans son expression, se contenta de lui prendre la main, fermement et de la faire se lever. Une fois debout, Sherynne ouvrit doucement les yeux, sans savoir encore ce qui allait se passer, elle n'était pas très rassuré.

Ecoute, on n'a pas le temps pour tout ça. Peu importe ce qu'ils t'ont dit et ce que tu penses de tout ça. Soit tu viens avec moi maintenant, soit tu restes ici, et je te laisse t'expliquer avec eux.

Bien sûr, Buhr ne pensait pas la laisser ici. Après ces moments passés avec elle, il était maintenant presque certain : elle était celle qu'ils recherchaient. Il n'allait pas la laisser filer. Mais il se dit aussi qu'il n'arriverait pas à échapper à Arnulf si Sherynne n'était pas de son côté. Il la regarda alors, droit dans les yeux. Les quelques instants que durèrent cet échange silencieux paraissaient très longs. L'un comme l'autre avaient une décision lourde à prendre : pouvaient-ils se faire confiance ? Attendant sa réponse, Buhr serra sa dague dans sa main, prêt à s'en servir si elle décidait de ne pas bouger.

Sherynne

Sa tête sembla s'embraser sous le contact de sa main .. La jeune fille avait déjà ressentie ça ... Cela la fatiguait encore plus .. Elle luttait pour que cette douleur s'atténue ..

... Buhr n'avait pas l'air de plaisanter .. Soit elle le suivait... Soit elle restait seule, et seule elle n'arriverait pas à échapper à Arnulf et à ses hommes de main.

Elle se promit qu'une fois qu'elle saurait tout, elle lui échapperait .. du moins elle essayerait !

Sherynne regarda Buhr, ses yeux fixèrent un instant la cicatrice, puis soupirant elle aquiesça ...

D'accord... je reste avec vous ...

Elle avait envie d'ajouter autre chose mais se tut, il lui fallait être raisonnable et pour le moment, elle ferait ce qu'il voudrait, dans la mesure du possible ..
Il lui fallait vaincre la douleur qui lui minait l'esprit et celle de ses membres endoloris ... Elle aviserait quand ils seraient seuls, à l'abri.

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Sherynne

Ils trouvèrent une auberge délabrée au fin fond de Castillon, y prirent place.
Ils discutèrent calmement pendant un moment, et prirent la décision de quitter le village le plus vite possible. Mais avant il fallait se constituer un petit pécule pour le voyage. Le départ était donc reporté.
Pour cette nuit, Sherynne irait se cacher dans une bicoque abandonnée près du lac, seule car Buhr avait des choses à faire de son côté.
Elle promit de faire attention à ne pas être vue et ne dire à personne, à part à Buhr où elle serait.

Elle frôlait les murs et pensa qu'une arme, même si elle detestait ça, lui serait d'un grand soutien dans l'avenir..

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--Arnulf_de_carinthie

Déboulant dans la rue, Arnulf s'arrêta au niveau des caisses qui avaient servies de refuge à Buhr et à Sherynne. Là, retenu par une lame, un parchemin, le même dessin, et du sang. Il s'en empara, le portant à son nez. Dans une grande inspiration, il reconnu le sang. Il senti la rage monter en lui. Il devenait presque fou furieux.
Godefroy, qui était passé par là auparavant, sans avoir prêté attention aux caisses, arriva au niveau de son chef. Ce dernier, sans hésiter une seule seconde, envoya un coup de poing monumental dans la figure de Godefroy, qui se retrouva projeté au sol, à plusieurs mètres. Il s'approcha de l'homme à terre, et dit d'une voie grave :

Tu étais à côté de lui et tu ne l'as pas vu ? Il est avec elle.

Dégainant son épée, il ajouta.

Sa vie contre la tienne. Tu as deux jours.

Godefroy était terrifié. Un coup d'oeil à sa main, à laquelle il ne restait plus que quatre doigts, souvenir d'une autre histoire qui mêlait ces hommes. Il détourna son regard de celui d'Arnulf, se relevant, groggy, essayant de contenir l'hémorragie au milieu de son visage.

Arnulf se tourna alors vers ses quatre autres hommes. Il connaissait Buhr, il savait qu'il n'avait pas encore quitté la ville.

Il nous refait le coup de Saintes. Je sens qu'il est là. Placardez les affiches et promettez de l'or. Quelqu'un parlera certainement. Et trouvez-moi l'autre gars qui nous a mené ici. Vite.

A peine ces mots prononcés que l'équipe se mit au travail. On arrêtait à nouveau tous ceux qui étaient susceptibles d'avoir croisé Buhr. On collait des affiches sur lesquelles était mentionnée une très longue liste de noms comme étant autant de meurtres attribués à Buhr. On recherchait Lovenio.

Sherynne

Quittant la place du marché, Sherynne s'engouffra dans une ruelle plus qu'étroite. De tous côtés des caisses et fûts étaient entassés, elle dût marcher plus lentement afin d'éviter de s'y cogner et d'entrer en collision avec les promeneurs.
Elle s'arrêta brusquement. Devant elle, un des hommes d'Arnulf placardait des affiches.
Sherynne contourna une caisse et s'accroupit dos à celle-ci. Le souffle coupé, sa main gauche sur la poche qui cachait la lame, l'autre sur son nez et sa bouche, elle ferma les yeux de terreur.
Elle attendit que sa respiration redevienne normale et jeta un oeil par dessus les caisses.
Il n'était plus là.
Elle cligna des yeux, respira a fond et remit sa capuche en place. un dernier coup d' oeil afin de s'assurer qu'il n'y avait plus de danger.
Elle regarda autour d'elle puis s'avança devant l'affiche..
Les yeux exorbités, elle arracha doucement celle-ci en la lisant.
Un dernier regard autour d'elle et elle se mit à marcher. Elle ne devait plus sortir de sa cachette.. Et Buhr ? Où était il ?
Et Lovenio ? Pas de "Sherynne" sur l'affiche .. Ne la recherchaient ils pas elle aussi ?
La tête lui tournait. Comment les prévenir .. Plus elle s'enfonçait dans Castillon, plus elle arrachait d'affiches ..

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--Le_mysterieux

Les deux individus avait décliné son aide. Mais ils leur avait dit que Lovenio était en dangers.

Le_Mystérieux donna les ordres :

Par groupe de deux ! Faites vous petit ! Faut pas se faire remarquer mais il faut les retarder !
Prenez dagues, boucliers, armures, arcs et flèches !
Cachez votre visage... Hector tu viens avec moi !
Estelle ! Tu es mon bras droit, suis Arnulf avec ton binôme !

Ils partirent tous et quelques secondes après on ne les vit plus ni aucune trace d'eux...
Le_Mystérieux allait s'occuper de la sécurité de Sherynne, son amis lui avait demandé et il tiendrait sa promesse !
Hector et lui partirent à la recherche de Sherynne. Ils mirent du temps à la trouver, mais ils la trouvèrent arrachant des avis de recherche.

Lovenio

Lovenio après qu'Arnulf le laissa, parti dans une taverne attendant la suite des évènements. Mais rien aucun message ! Avait-il échoué ? Non ce n'est pas possible !
Avait-il abandonné ? Son ami tenait toujours sa parole !
Que faisait-il alors ?

Au bout de longues heures d'attente, Lovenio partis chez lui dormir.
Le lendemain à son réveil toujours rien !
Il se rendit à son bureau et trouva une lettre de Sherynne qui le bouleversa... Il lui répondit. Il fit ensuite sont travail, mais toujours rien ! Pas de nouvelles. Cela commencé à être inquiétant...
Il se rendit donc en taverne pour qu'il soit facilement trouver. Il ne devait pas, il le sentait mais il voulait savoir ce qu'il se passait...

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Je suis l'étalon de c'est dame ! Demandez, et vous seré satisfète...

Sherynne

Sherynne se tourna, vit Le_Mystérieux, hélas lui aussi ...

Ni une ni deux, la jeune fille se mit à courir, essayant de fuir le plus loin possible. Elle courait sans s'arrêter, les affichettes s'envolant derrière elle et sans regarder en arrière.

Elle tournait à droite, puis d'un seul élan reprenait vers la rue st louis, s'engouffrait dans une allée large comme un poney, grimpait
sur des caisses et sautait par dessus une clôture. un vrai cabri ! Jamais elle n'avait couru aussi vite.

Elle finit sa course dans l'attelage d'un paysan. Elle se retrouva les jambes en l'air, paille dans les cheveux et un peu de sang coulait sur sa joue.
L'homme arrêta sa charrette et aida Sherynne à se relever.

Légerement sonnée, elle lui expliqua qu'un brigand la pourchassait...Il la fit aussitôt grimper dans le chargement de foin.

Le_Mystérieux et son sbire s'étaient arrêtés de courir, essoufflés ils se tenaient la hanche.
La charrette descendit la rue et Sherynne put enfin respirer.

Encore un coup de Lovenio !! Mais quand donc arrêterait il de vouloir l'aider ??!!

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Sherynne

La jeune fille traversa le village avec discrétion. Elle avait prétendue quitter Castillon demain pour ne pas inquiéter ses amis de sa future et longue absence...

Elle leur avait menti mais que pouvait elle faire d'autre ? S'ils savaient quoique ce soit, ils seraient en danger. Et ça pour elle, c'était intolérable.
Elle avait dit au revoir à Stell et Bikko; quel couple adorable .. Sherynne enviait cet amour entre eux.. Que cela devait être bon d'aimer ainsi...

Adieu aussi à Lovenio .. Elle ne voulait pas le quitter en lui laissant l'image de cette harpie qu'il avait côtoyé et supporté pendant ces derniers jours.
Elle voulait qu'il la déteste pour éviter qu'il ne soit meler à tout ça.. c'était sans compter son côté amoureux transi ..

Elle passa devant la maison de Stell, s'arrêta un instant en priant pour qu'elle lui pardonne son mensonge ..
Elle reprit la route, besace sur le dos en pensant que cette histoire de grand maman malade .. qui avait pu la croire ??!!
Enfin ils penseraient tous qu'elle serait à Bordeaux .

Sherynne arriva devant les portes. Elle se cacha quelques instants et attendit que l'homme reprenne sa ronde pour se glisser par l'entrebaillement.

Elle prit une grande respiration, regarda une dernière fois Castillon, priant pour y revenir un jour en paix et surtout vivante, et les larmes aux yeux disparut dans la nuit.

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Stelliem

Stell est de retour et apres avoir fait son travail et recuperer son retard la voilà a marcher dans les rues de Castillon. Elle ne flanait pas, elle ne se baladait pas et n'avait pas de but precise. Ou plutot si elle avait un but : trouver une lettre envoyé a 4 personnes de Castillon. Elle s'arretait devant chaque personne qu'elle croisait et inlassablement demandait gentiment avec un sourire d'excuse.

Bonjour... Je suis désolée de vous ennuyer... Je suis dame Stelliem... oui je suis la tribun de la ville ... Sourire génée... Ravie de vous connaitre aussi ... Heuu ... s'il vous plait... Vous connaissiez dame Dragones ? Avez vous recu un courrier ... incomplet d'elle ?

Et inlassablement toujours la meme réponse. Non désolée ...je ne connais pas ou alors oui je connais mais j'ai rien recu...
Et Stell de remercier la personne et de continuer ainsi sa recheche dans les rues de Castillon.... Espérant tomber enfin sur la bonne personne...
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Sherynne

Sherynne passa les portes de Castillon fatiguée mais le coeur tellement rempli de joie !

Enfin chez elle après quinze jours de fuite à travers le Périgord... Un sourire béat aux lèvres, les yeux écarquillés elle tournait sur elle-même les bras écartés.
Quelques lève-tôt la regardaient bizarrement mais elle n'en avait cure.

Je suis chez moiii!!

Il fallait tout de même qu'elle continue d'être prudente. Buhr était soit disant mort entre Sarlat et Cahors mais Arnulf ?
Elle pensait, peut-être à tort que jamais ils ne penseraient qu'elle avait rebroussé chemin et revenue à Castillon.

Elle reprit son baluchon et se dirigea en premier vers le lac y retrouver sa maison. Elle irait ensuite chercher un travail et puis en taverne voir ses amis.

Toujours le sourire aux lèvres, elle marchait clopin clopan en disant bonjour à tous ceux qu'elle croisait.

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Sherynne

Après avoir empruntée la serviette d'Ame aux bains, elle avait pu enfin se secher et s'habiller.

Enfin dehors .. l'eau avait du bon et la présence d'Art ne l'avait aucunement dérangé mais qu'il etait bon de respirer un air frais et pur après la moiteur des bains.

Elle déambulait dans les ruelles peu éclairées sans aucune crainte depuis que Buhr et Arnulf avaient disparut.

Sherynne passa devant les tavernes, échoppes et ateliers puis se dirigea vers sa maison au bord du lac.

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Grosse_poule

Jess se ballade dans les rues et observe les gens de près

Sherynne

Sherynne se trouvait en taverne quand elle apprit la mauvaise nouvelle..

Elle sortit dans le froid pour eviter de raconter tout cela à Jaques et Aureanne, qui de toute façon semblaient l'ignorer royalement..

La jeune fille marchait en repensant aux raisons pour lesquelles elle allait devoir quitter Casti de nouveau... C'était sa seule solution .. fuir encore et encore sans savoir réellement pourquoi ..

Elle arreta ses pas, s'adossa le long d'un mur et relu la missive :

Chère Sherynne...je tenais a vous prevenir .. Buhr n'est pas mort. Il est à Sarlat depuis ce jour ... blablabla... prenez soin de vous en fuyant sans vous retourner ...

La jeune fille se laissa glisser le long du mur, sa main laissant échapper le parchemin qui fut happé par une bourrasque mais elle n'en avait cure.. Ses pensées étaient sur les chemins, sur sa fuite à venir.

Elle restait là, accroupie ne sachant que faire...

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Chouquette

ils venaient de debarquer a castillon , qu'est ce qu'ils faisaient la elle n'en savait rien , quand ils en avaient marre , chou sortait la carte et pointait son doigt au hasard et le hasard du jour etait castillon , une nouvelle ville a connaitre , et surtout a faire connaitre son skipp , elle esperait que cette fois ça ne soit pas avec les fourches des villageois au posterieur qu'ils quittent cette ville en pleine nuit ... chou deambule en souriant , cette ville semble agréable , pleins de gens dans les rues , des vagabonds aussi trainant dans les ruisseaux , des catins arrogantes et exposant leur poitrines divines au coin des tavernes , chou baissa la tete sur la sienne fit la moue et haussa les epaules , elle regarda vers les tavernes animées elles aussi , des gens rencontrés qui semblent a premiére vue correct , mais qui devraient s'habituder aux faceties de son skipp chéri ...

la dame lui avait dis qu'elle avait de courage de supporter son skipp ... mais aussi incroyable que celui puisses paraitre c'etait pas du courage , c'etait tout simplement de l'amour , un amour sincére et véritable qui ne les quittait pas depuis leur premiére rencontre quelques années auparavant , ce qu'elle ne supportait pas chou c'etait de pas voir son skipp , c'etait la seule chose dans sa vie qu'elle refusait l'absence de lui , le reste elle acceptait , quoi qu'elle n'acceptait pas non plus qu'une sale greluche ose loucher sur son skipp a elle , ou pose ses mains sur son skipp a elle , ça chou elle supportait pas , sinon elle pardonnait tout et aimait , elle l'aimait son skipp c'est tout , quoiqu'il fasse, n'importe comment qu'il soit , il etait unique certes et il etait pour elle ...

elle s'arreta devant quelques echoppes et fit la moue , elle avait faim mais ce lard en vitrine qui l'a narguait etait bien trop chére pour elle , elle en parlerait a skipp peu etre qu'il viendrait lui chapardé pour lui offrir le soir derriére un buisson aprés avoir assouvie leur plus profond desir en retirant comme toujours un plaisir sans nom ... chou sourit et soupira de plaisir rien que d'imaginer leur soirée a venir ...

chou se trouva sur la place du village et enfonça ses mains dans ses poches bien profondément , y avait un peu trop de monde ici , elle se sentit soudain vulnérable , la tete lui tournait , aucune ame connue a l'horizon , lui fallait retrouver son skipp surement complétement eméché et bavant derriére un buisson , elle avança donc a travers la foule tete basse , se faire petite et pas se faire remarquer , puis loucha au passage sur un etalage de saucisse , et si elle osait elle en chaparder peu etre qu'il serair fiér d'elle elle s'approcha du stand ... et le gros monsieur tout rouge avec du sang sur son tablier la toisa du regard main sur les hanches ... chou rentra sa tete dans son cou et sourit betement ... et detala comme une lapine cherchant son lapin ....

Sherynne

Après quelques minutes, Sherynne se releva avec peine.

Elle reprit sa marche cette fois vers la taverne.
Elle y retrouverait le bourru Art, Ame et Stell comme tous les soirs.
ça lui permettait d'oublier un peu ses soucis..

Mais à peine arrivée devant La Castillonnaise, elle reçut de nouveau la visite d'un pigeon..

Il était à Bergerac .. Il se rapprochait ... Elle allait devoir être prudente .. demain il serait peut être à Castillon ...

La jeune fille replia le parchemin, le rangea dans la poche de sa braie et prit une longue respiration avant d'entrer en taverne.

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Sherynne

Après avoir quittée Ame et la delicieuse soupette, Sherynne traversa la foret et soupira de soulagement en passant devant les maisons.

Il faisait nuit, pas de lune ce soir et peu de gens trainaient dans les rues. De la fumée sortait de certaines cheminées, signe qu'il était tard et que certains festoyaient bien au chaud... Vivement le printemps ...

Sherynne se dirigea vers le quartier des tavernes afin de trouver un peu de chaleur humaine, quelques amis pour discutailler de tout et de rien.

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Chouquette

il etait pas la tralallalalal le mechant grognon de castillon , elle avait enfin pu entrer en taverne ce soir , et enfin profiter de ses nouvelles connaissances, elle avait enfin pu revoir stell et shery , ahhh que ça faisait du bien ...

pis rorlalallalalala qu'est ce qu'ils avaient bu ... hooo pis une nouvelle connaissance ... et chou riait dans les rues de castillon , seule au milieu de la nuit ... pis elle chantait ... skipppyyyyyyy hipssssssss ... skipppyyyyyyyyyyy hipssssss ... des fois elle se prenait un coin de mur pafff en plein dans l'epaule roulaaaa ..d'ou qu'elle etait la grange abandonnée d'aborddd ... skipppyyyyyyyyyyy ... hips .....

rooooo pis elle pensait a la dame rencontrée , son sosie mais craché au mur hein , pourvu que skipp se trompe pas , et chou se mit a rire .... en plein milieu de la rue .. si il se trompait le skipp ... rit ... ba elle le recevrait la dame parceque la dame .. c'est a chouquette qu'elle voulait gouter ...

chou s'appuya contre un mur en chancelant ... bouhhhhh ... avait elle deja bu comme ça.... elle reflechit aussi loin que possible ... non .... ahhh non ... bouuuhhh .. un haut de coeur ... suée froide ... nan ... pas vomir ... chou respire fort les mains sur les genoux .... et ça passe ... hwooooooo deséquilibre sur la gauche et la voila par terre c'est la faute a voltaireeee .... le nez dans le ruisseau ... c'est la faute a bikkooo.... pfff meme pas vrai bikko avait pas remplit sa taverne ... chou se redresse et reste assise par terre ... se frotte les paumes de mains et sniffee .... ça fait maleuuuu ... arghhhh un quatre patte mal assuré , appui sur le mur et la revoila debout ..... surrrrr le cheminnnnn du retouuurrrr qu'il fait bon qu'il fait bon chaque jour ....... skipppppyyyyyyyyyyyyyyyyyy une madame veut mangerrr ta chouquettteeeeeeeeeeeeeee ... oups ... une chandelle qui s'allume derriére une fenetre , chou se baisse et met son doigt sur sa bouche chuttttttttttttttttt .... puis rit et se sauve sans aucune discretion .... ahhh voila le bout du village ... s'enfonce dans la prairie et les champs riant quand le blé lui chatouille les fesses ... et la voit enfin au loin leur grange abandonnée ... chou titubant et hilare ouvre la porte grincheuse et crit skippppppppppppyyyyyyyy hipss ... suis laaaaa je veux un bisous magique j'ai malleuuuu a mes genoux suis tombée voltaire m'a poussé skippppppppppp ...

Stelliem

Stell marche dans les rues de Castillon. Elle est pensive et ne fait pas trop attention a ce qui se passe alentour. Tout juste si elle evite de marcher sur les dechets ou se faire ecraser par les charettes, sans parler des gens qui la bouscule sans meme une excuse. Elle sort de la taverne ou apres discussion avec Mordock, celui ci l'invite chez lui a boire une tisane. Invitation qu'elle a accepté sans trop savoir pourquoi.... C'est ainsi qu'apres etre passé chez elle prendre un saucisson fait par Bikko sur le conseil de Kris, la voilà qui se dirige vers chez Mordock... l'antre de l'ogre de Castillon...
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Sempronia

Sempronia revenait tout juste du lavoir ; elle avait d'ailleurs encore sous le bras ses affaires imbibées d'eau qui lui ruisselaient sur la jambe. Seulement dans sa précipitation et tellement absorbée dans ses pensées qu'elle était, elle avait par mégarde empruntée des ruelles étroites et sombres qu'elle ne connaissait pas encore. Lorsqu'elle sortie enfin de son esprit troublé et agité elle ne put que constater l'état de sa situation : elle venait de se perdre.

Birdinflames

Les rues Castillonaises... C'est là qu'il avait décidé de se perdre, ce jour-ci.
Les nuages du sud s'étaient faits tempêtes, et à présent il ne restait plus que la pluie pour emplir leurs coeurs...

Tout était terminé. L'histoire s'était close à cet instant précis. Il ne restait qu'une clé. Et cette clé, Birdy n'était pas sûr de vouloir la prendre pour le moment.

Il savourait la liberté nouvelle qui était donnée à ses ailes, désormais presque totalement séchées par les souffles de ses compagnons de route.

Il n'avait pas grand chose à faire ici... Juste des provisions à acheter.
Demain, ils seraient à la maison. Pouvait-il vraiment considérer cet endroit comme chez lui ?
Les feus de camp étaient désormais sa vie de tous les jours. Il s'y était habitué. Pourtant, il avait hâte...
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Seigneurabel

abel venait d arriver dans la ville, il en avait un souvenir étrange, un souvenir comme celle d une vie antérieure qui avait vecu ici un temps, mais ca lui paraissait si loin a present que pour lui meme tout cela etait flou, il se promenait dans les rues , esperant trouver un coin ou s nstaller et puis il se dit que le cadastre serait mieux lui conseiller

--Domi_nique_nique_nique

En haillons, la coquille du chevalier blanc devant les parties, Domi courrait toujours dans les rues du village...

Je suis un homme liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibre!!!!!

Antinea

anti arriva sur la place publique pour faire son gage donné par Shery un instant plus,en taverne,pou cause de *hips*intensif.Elle se jucha sur une caisse,et commença à hurler plutot que chanter
http://www.youtube.com/watch?v=ff974Ocxl4Q

Ayant finie de se casser la voix,elle repartie,dignement et chancellante vers la taverne

--Raateloukoum

Raate avait suivi les conseils d'Anti,et avait quitter les thermes pour se promener dans cette ville qui lui était inconnu.Au détours d'une rue,il avait croisé un drole de effendi tout nu avec juste une coquille hurlant
Je suis un homme liiibre

Comme dans son pays,les fous étaient respectés car chez lui,on disait que les fous étaient des Bénis de la main d'Allah,il le laissa passer respectueusement et le salua de son bon gros sourire.Puis reparti,musardant,admirant l'architecture des maisons,le pavage des rues et ruelles,la grande place,les effendis et les belles roumies,admirant ce qui semblait être leur mosqué et une jolie boutique qui,par l'odeur,l'avait attiré.Deux roumies se tenaient devant la porte,deux belles jeunes femmes aux beaux cheveux bien soignés et a la denture parfaite et saine.Il plaqua sur son gros visage impressionant son sourire ultra brite,et s'approcha d'elles,tatant au passage s'il n'avait pas oublié sa bourse d'écus pour s'offrir un appétisant gateau en vitrine

Alceste

Alceste se promenait dans les rues de Castillon, elle regardait les échoppes, soupesant ici un tissu, goûtant de là un fruit, une petite discussion sur la chaleur, les orages, en gros sur le temps avec un vendeur, histoire de parler.

La brunette avait tout de même, pas l’air bien en forme, si certaine s’arrondissait, elle, elle était plutôt en perte sèche, et elle passerait du stade svelte en mode maigreur.
Trop de lecture, de perte de temps, à force d’essayer de comprendre ce qui ne devait être en fait guère compréhensible que pour un certain nombre, elle ne voyait et ne pouvait que ressentir les choses, ce fiant toujours à son instinct mais qui certaine fois lui faisait cruellement défaut.
Ses yeux furent attirés par une murette à l’ombre d’un vieux chêne.
S’asseoir, oui, se poser un peu, et réfléchir, prendre une décision, mais la prendre, plusieurs choix se présentaient à elle, mais lequel était le bon.
Doigts qui sans qu’elle ne sans rende compte, triture son étole de soie.

--Les_menestrels_du_fiel

La bande avait reçu 4 demandes,grassement rémunérée,au résultat de l'élection.Ils prirent donc leurs instrument,apres avoir composer l'ode,et parcoururent les rues de Castillon avant de s'arreté a la place publique ,en chantant la commande passée

Et voila,la,la,la
Castillon,pauvre Castillon,illon,illon,illon
Dé&jà sous la botte d'un comte courant gloire et honneur,neur,neur,neur
Ont suivit le loup couvert de la peau du mouton,ton,ton,ton
Pour mieux vous beerner,ner,ner,ner
En reprenant parole et mimiques,ques,ques,ques
De la forte-engueule,eule,eule,eule
Et ne voulant juste,te,te,te
Que la liberté de sa catin de soeur,soeur,soeur
Qui de mieux que député,té,té,té
Por rendre la liberté à la catin,tin,tin,tin
L'étranger vous a berner,ner,ner,ner
Au détriment de la grosse gueule,eule,eule
Qui elle,vous aurait vraiment défendue,due,due,due
Au détriment de sa liberté,té,té,té
Ou est Castillon la rebelle,belle,belle,belle?
Elle a vendu son ame au Sans Nom,nom,nom
Par son représentant,laurent,rent,rent,rent
Qui vous trahira,ra,ra,ra
Préparez vos mouchoirs,choirs,choirs,choirs
Vous avez 2 mois à le subir,bir,bir,bir
Et a pleurer votre deplorable choix,choix,choix
Pour la liberté d'une catin,tin,tin,tin
Castillon s'est vendue,due,due,due
Au détriment d'une imbecile,cile,cile,
Qui croyait en sa ville,ville,ville,ville
En ses amis,mis,mis,mis
Et en ses habitants,tants,tants,tants
Festoyez bien le loup,loup,loup
Et pleurez bien apres,pres,pres,pres
Car Castillon passe chez les faux culs,culs,culs,culs

Antinea

Anti déambulait dans les rues de sa ville qu'elle aimait tant,et croisa un groupe de ménestrels hurlant.N'ayant saisie que peu les paroles de cette horde de goth trublion ,elle les suivit jusqu'à la Grande Place,et écouta les menestrels.....Puis blanchit encore plus .....Un voile rouge passa devant ses yeux,et elle retrouva toute la superbe de ce qu'elle fut dans le passé.

Elle saisit son baton,regrettant d'avoir laissé sacagne et épée chez elle,et fonça dans le groupe de pseudo menestrel,folle de rage et hurlante.Elle rossa le premier venu,abattit son baton sur le suivant et continua à se défouler ainsi

BANDE DE FAQUINS IMMMONDES ET PUANT......RUSTAUDS PENAUDS....DEJECTIONS IMMONDES.....QUE VOUS VOUS ATTAQUIEZ A SON FRERE,M EN FOUT RYALEMENT MAIS ELLE,LAISSEZ LA,FERMEZ VOS GUEULES PUTRIDES SUR MA FILLE DE COEUR,ET SI ONCE PERSONNE A A PARLER,QU ELLE LE FASSE EN FACE DES INCRIMINES ET PAS PAR VOS DEJECTIONS DE GUEULES PUANTES.....FOUTEZ MOI LE CAMPS D ICI,PUTRIDES ANIMAUX OU LA PROCHAINE FOIS CE SERA DE MON EPEE QUE VOUS TATEREZ,FIENTES ABJECTES

Elle les rossa tant et bien que la bonde de pseudo menestrels s'éparpillat,en piallant comme des moineaux dérangés en leur agapes......
Elle resta un instant,le souffle court,puis rangeant son baton,elle s'en fut vers le lac,noyer son desespoir de la trahison subit......

Antinea

Favien

Clayd

Antinea

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http://www.youtube.com/watch?v=Iueb6w-vfLs

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[RP] Dans les rues de Castillon